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SKI S'DIT
Dynafit : freeride toute !
Le célèbre fabricant renforce sa gamme et fait
son entrée sur la scène freeride en présentant un modèle de
chaussure adaptable à tous types de fixations de randonnées
(dont les Lowtech) et un ski de montagne à 95 sous le patin.
La marque Dynafit organisait un voyage de presse du 8 au 11
janvier dans la station de Krippenstein dans le massif de Dashtein
en Autriche afin de présenter ses dernières nouveautés. Des
journalistes spécialisés venus de toutes les régions montagneuses
d’Europe et d’Amérique du Nord ont pu essayer les derniers-nés
des gammes skis, chaussures et fixations de la marque du groupe
Salewa.
Un fat pour la montagne
Première surprise, le ski Manaslu (ci-contre) dédié au freeride avec
des lignes de cote aussi spécifiques qu’inhabituelles pour la marque
autrichienne : 122–95–108. Dynafit a, ce faisant, lancé un pavé dans
la marre du ski typé montagne en proposant une surface digne d’un
ski de freeride. Comme la plupart des skis de la gamme, ce modèle
est fabriqué à partir de paulownia, un bois d’origine chinoise réputé
pour sa robustesse et sa légèreté, et renforcé par de la fibre de
verre. Cette structure permet au ski de bénéficier d’un poids gracile :
1380g pour le 169cm, 1450g pour le 178cm et 1555g pour le 187cm.
Dynafit a également décidé de jouer la carte de la complémentarité
en dotant ce ski – comme tous les skis de la gamme – d’une encoche
sur la spatule afin d’accueillir des peaux de phoque Dynafit. D’autre
part, ce ski ne peut accueillir que des fixations Lowtech et implique
donc de s’équiper de chaussures avec les inserts prévus à cet effet.
Concernant les fixations, si le brevet des fixations et des inserts
Lowtech est récemment passé dans le domaine public, Dynafit
a renforcé sa mainmise en brevetant un système d’insert ‘quickstep-in’
sur la chaussure avec de petites rainures afin de faciliter
l’enclenchement de la fixation Lowtech. Personnellement, j’ai trouvé
que ce nouveau système facilitait grandement l’enclenchement de la
fixation par rapport à l’ancienne génération d’inserts sur la chaussure
sans rainures. Quant au test du ski lui-même : sa légèreté n’entame ni réactivité ni sa
rigidité et sa largeur permet une bonne portance en neige poudreuse ou trafolée. Seul
point noir, Dynafit n’a pas encore conçu de couteaux capables de s’adapter à des skis
avec un patin si large.
Dieu à chaque pied
Nouvelle surprise, un modèle de chaussure alpine customisé en chaussure de randonnée,
à moins que ce ne soit l’inverse. La ZZeus conforte la volonté de Dynafit de s’immiscer
dans la pratique du ski de montagne version freeride. Cette chaussure ressemble à s’y
méprendre à une chaussure de ski alpin classique avec ses quatre crochets et une coupe
digne de la suprématie de la marque sur le ski alpin dans les années 70. Mais si l’on y
regarde de plus près, cette chaussure n’est pas tout à fait ‘normale’ : son crochet inférieur
est inversé afin d’éviter une ouverture impromptue lorsqu’on évolue sur pente raide,
elle est relativement légère (1950 grammes en 27.5), elle dispose d’une position marche
et de deux positions skis, ses semelles sont interchangeables pour accueillir
des semelles rigides pour le ski et tendres pour la randonnée, mais
surtout elle est munie des fameux inserts pour fixations Lowtech.
Ainsi, la ZZeus va permettre aux aficionados des fixations Lowtech
de pouvoir chausser des chaussures typées alpins et de ne plus être
limités par le manque de rigidité des chaussures de randonnée. D’autre
part, la ZZeus est tout à fait polyvalente puisqu’elle peut se chausser
sur tous types de fixations. En test, la ZZeus est impeccable, hormis
peut-être un serrage trop faible sur le crochet inférieur, faiblesse que se
promet de corriger Frederico Sbrissa, le chef de produit chaussure, d’ici
la commercialisation.
Ces deux jours de test et de présentation ont également permis de
découvrir les chaussures de randonnée ZZero et notamment
la gamme ZZero 4 à quatre crochets. Quant aux vêtements
et aux accessoires, la surprise est venu d’un système
d’attache sur le sac à dos qui permet d’y accrocher
ses skis sans enlever son sac, ce système
rencontrera probablement un franc succès chez
les freeriders-randonneurs.
SKI TIME I LE MAGAZINE GRATUIT DU SKI I NUMERO 44
TROP TRISTE. ALORS QU’ELLE VE-
NAIT D’ÊTRE ÉLUE « LANGE GIRL ATHLÈTE »
ET QUE CE MAGNIFIQUE POSTER VENAIT
D’ÊTRE ÉDITÉ, RESI STIEGLER, LA SKIEUSE
AMÉRICAINE S’EST PAYÉE UNE ÉNORME
GAMELLE SUR LE GÉANT DE LIENZ EN
AUTRICHE. RÉSULTAT : FRACTURE DU BRAS
GAUCHE ET DÉCHIRURE DES LIGAMENTS
DU GENOU DROIT. ON NE LA REVERRA PAS
TOUT DE SUITE DANS CETTE TENUE…
Winter Urban Plagne
Depuis trois ans, la Plagne
organisait l’Urban Plagne l’été,
un événement freestyle avec
du skate, du roller, du BMX, du
graff, du hip hop… Désormais
la station savoyarde organise
également une version hivernale
de l’event du 18 au 20 avril
2008. Le concept : un contest
par équipes de 6 riders (ski /
snowboard) accompagnés d’un
photographe / vidéaste et d’un
jeune du club des sports pour les
guider. Ils devront pendant les
trois jours relever un maximum
de défis comme du big air,
un concours de hauteur sur
wall ride, ollies par-dessus les
banderoles ralentir, des bisous
• P L A G N E B E L L E C Ô T E •
D U 1 8 A U 2 0 A V R I L 2 0 0 8
URBAN LEGEND OF SNOW
NOUVELLES GLISSES CUSTOMISATION & BATTLE GRAFF
SOIRÉES DJ & CONCERTS VILLAGE EXPOSANTS TEST MATÉRIEL
FASHION TRENDS CONTEST MONTAGE VIDÉO AMATEUR JEUX VIDÉOS
w w w . u r b a n p l a g n e . c o m
aux hôtesses des offices du tourisme, etc, le tout en images. Ceux qui
auront relevé le plus de défis se partageront les 10 000 euros de prize
money. À voir également les différentes démonstrations de freestyle, les
sessions de graff, les concerts… www.urbanplagne.com