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CHARLEVOIX<br />

Débuté à l’automne 2015, grâce à l’Entente spécifique sur la mise<br />

en valeur et la protection des paysages de la région de la Capitale-<br />

Nationale et au soutien financier de la CRÉ de la Capitale-Nationale,<br />

la MRC de Charlevoix a réalisé une activité publique de médiation<br />

sur les paysages identitaires pour l’ensemble de son territoire. Dans<br />

le cadre de cette activité, la démarche entreprise par la Ville de<br />

Baie-Saint-Paul a différé des autres municipalités compte tenu de<br />

l’avancement du dossier paysage et des consultations citoyennes<br />

déjà réalisées à ce sujet. Effectivement, lors de la réalisation de<br />

l’étude d’identification et de caractérisation des paysages de son<br />

territoire (s’étendant sur plus de 560 km 2 ), la Ville de Baie-Saint-Paul<br />

avait entamé un volet de collecte de données sur les paysages<br />

identitaires à travers diverses activités. De ce fait, Baie-Saint-Paul<br />

a souhaité s’attarder à une partie de sa population souvent peu<br />

sondée : les enfants.<br />

Le projet<br />

Une approche multidisciplinaire<br />

Mettre sur pied des activités, en collaboration avec la Ville de Baie-<br />

Saint-Paul, la MRC de Charlevoix ainsi que l’école Sir-Rodolphe-<br />

Forget, visant à aborder la connaissance et la sensibilisation aux<br />

paysages auprès des jeunes citoyens.<br />

Les objectifs et les défis<br />

Le projet mis sur pied devait atteindre autant les objectifs de la<br />

MRC que ceux de la Ville de Baie-Saint-Paul. De ce fait, le projet<br />

devait, dans un premier temps, permettre de :<br />

— développer, chez les jeunes, l’appréciation des paysages;<br />

— permettre aux jeunes d’identifier les éléments, bâtis et naturels,<br />

qui composent un paysage, et les sensibiliser à l’importance de<br />

préserver ces éléments;<br />

— augmenter leur sentiment de fierté et d’appartenance à la région;<br />

— connaître les neuf unités de paysage définies au sein de l’étude<br />

de caractérisation sur les paysages baie-saint-paulois.<br />

D’emblée, la collaboration et l’enthousiasme des enseignantes a<br />

non seulement permis d’envisager l’intégration des notions aux<br />

objectifs pédagogiques, mais également de développer une diversité<br />

d’activités (théoriques, artistiques et culturelles) afin de stimuler<br />

l’intérêt de chacun des élèves et visant à travailler tant de manière<br />

visuelle qu’auditive. Les enseignantes ont ajouté un défi supplémentaire<br />

en jumelant leur classe et créant neuf équipes. Un défi<br />

qui fut gage de succès et, tel que le mentionnent les enseignantes :<br />

« les élèves ont appris à collaborer pour arriver à un but commun, ils<br />

ont aussi appris de belles techniques d’art avec l’artiste Natacha<br />

Audet ». Même son de cloche du côté des élèves qui soulignent<br />

que « le travail d’équipe donne de beaux résultats et permet de<br />

s’ouvrir aux autres ». ≥<br />

Le projet devait également inclure une portion médiation – un<br />

élément au cœur du projet de la MRC. Sans en faire une fin en<br />

soi, nous souhaitions être en mesure de valider chez les jeunes<br />

la capacité de lecture, de compréhension, de repérage au sein de<br />

leur environnement. L’enjeu était grand et, comme dans bien des<br />

projets, les moyens très limités. Le contenu des activités devait être<br />

suffisamment vulgarisé pour assurer la compréhension des élèves<br />

et, idéalement, s’intégrer au cadre pédagogique des enseignantes.<br />

Des gestes en termes de sensibilisation et d’approche participative – Quand les jeunes s’approprient leurs milieux de vie<br />

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