AAPQ_Paysages2017_web
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int focal :<br />
Point foca<br />
vidéographie<br />
narrative<br />
du paysag<br />
doit être le prolongement de la préproduction et des analyses. Il<br />
importe de savoir cristalliser l’image la plus représentative qui soit<br />
selon les objectifs du projet. Pour P3J, l’approche développée est<br />
la même pour le traitement des paysages que pour ses créations<br />
narratives: savoir se mettre au service du projet, savoir manier la<br />
caméra comme un illustrateur pourrait définir le caractère d’un<br />
croquis par la pression de sa plume ou de son stylet numérique.<br />
La caméra, pivot du projet, doit devenir un objet de création sensible,<br />
bien au-delà d’un simple outil d’enregistrement d’images.<br />
Et c’est à ce niveau que tente de se spécialiser P3J. Savoir assembler<br />
les séquences les unes par rapport aux autres, pour traduire<br />
par le rythme, les contrastes, le mouvement, etc., une vidéographie<br />
narrative du paysage.<br />
Enjeux et possibilités : de l’analyse à la création<br />
Les enjeux d’une telle approche de mise en valeur d’un paysage<br />
par le biais du cinéma ou de la vidéographie sont complexes et<br />
multiples. A priori, cette forme de sensibilisation et de mise en<br />
valeur doit demeurer complémentaire aux multiples possibilités<br />
d’interventions paysagères. Elle doit être un moteur d’idéation pour<br />
traduire, avec sensibilité, des émotions qui seraient plus difficiles<br />
à rendre via d’autres médiums. Cette approche pourra devenir<br />
un catalyseur pour stimuler une communauté à poursuivre une<br />
intervention directe, ou servir à exprimer la vision d’un aménagiste<br />
ou d’un artiste pour une installation, ou encore comme outil de<br />
sensibilisation de mise en valeur ou de publicisation d’un territoire.<br />
au fil des saisons, et de mettre en valeur des portions précises.<br />
Elle peut permettre de sensibiliser à un paysage par sa diffusion à<br />
grande échelle via la vidéo sur des plateformes accessibles par les<br />
citoyens ou via les médias sociaux. Les utilisations de cette technologie<br />
sont multiples et elles touchent, dans la majorité des cas,<br />
les citoyens eux-mêmes, leur environnement et leur qualité de vie.<br />
Contrairement à l’œuvre cinématographique qui sera mise en<br />
scène, le paysage, lui, est vivant et donc, par définition, évolutif.<br />
En le restituant par l’image, il importe donc de conserver un<br />
souci d’authenticité et de savoir analyser au-delà des prémisses<br />
habituelles.<br />
L’utilisation de la vidéographie comme outil de valorisation des<br />
paysages est une approche qui reflète bien les différentes sphères<br />
d’intervention possibles de l’architecture du paysage. C’est une<br />
mise en valeur par le biais de l’image au service des composantes<br />
du paysage, de son esthétisme et de ses émotions. C’est une approche<br />
artistique qui permet de contribuer à la démocratisation<br />
du paysage. Ω<br />
L’une des facettes les plus stimulantes pour P3J est la possibilité<br />
de faire ressortir les composantes d’un paysage donné, de le<br />
valoriser, et de sensibiliser les gens à sa beauté. La technologie<br />
numérique peut permettre de faire découvrir des composantes<br />
inaccessibles du paysage, d’en révéler des facettes distinctes<br />
Point focal : vidéographie narrative du paysage<br />
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