Wider 2017

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LA VIA FERRATA
Autant le dire tout de suite : si la via ferrata
ne nécessite pas d’apprentissage (comme
l’escalade), elle n’est pas pour autant une
activité anodine, non dénuée de risque. Et
contrairement à l’escalade, la via ferrata n’est
pas ou peu adaptée aux enfants de moins de
huit ans. L’espacement des barreaux, la hauteur
du câble auquel on doit se mousquetonner,
le mousquetonnage et la taille du
matériel font que la plupart des vias ferratas
même dites « faciles » ne sont pas à entreprendre
avec un enfant de moins de 8/9 ans.
Pour les enfants plus jeunes, il y a quand
même des possibilités, avec des itinéraires
où les barreaux sont suffisamment rapprochés
: citons entre autres la via ferrata des
Pillots à Planfoy (près de Saint-Étienne), la
via du Nant de Rossane dans les Bauges ou
des Diablotins à Aussois (en Savoie), la via du
Bez à Serre-Chevalier ou du sentier de la
Combe à Puy-St-Vincent (Hautes-Alpes), etc.
Venons au point clé : la sécurité en via ferrata.
Les longes avec absorbeur, qui permettent
d’arrêter et d’absorber la force de
choc subie lors d’une éventuelle chute, ne
sont pas conçues pour fonctionner avec des
poids inférieurs à 45 kilos. L’encordement est
donc impératif pour les enfants de moins de
45 kilos (ou débutants) : on encorde l’enfant
à quelques mètres de soi, on progresse simultanément
en passant la corde dans les
« queues de cochon ». Cette technique d’assurance
en mouvement est celle de l’alpi-