Protection phytosanitaire du niébé : nombre de traitements ... - Slire
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Bulletin <strong>de</strong> la Recherche Agronomique<br />
Thrips:<br />
RESULTATS<br />
La population <strong>de</strong> Thrips, Magalurothrips<br />
sjostedti Tryb., reste plus <strong>de</strong>nse sur les<br />
parcelles non traitées que sur les autres<br />
parcelles (tableaux 1a et 1b). On<br />
observe plus <strong>de</strong> thrips sur les boutons<br />
floraux <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> taille et sur les fleurs.<br />
C'est aussi ce qu'a observé TAMO et al<br />
(1993) qui rapportent que les<br />
inflorescences avec <strong>de</strong>s fleurs ouvertes<br />
sont <strong>de</strong>s organes plus attractifs que les<br />
autres parties <strong>de</strong> la plante. La population<br />
<strong>de</strong> thrips décroît au fur et à mesure que<br />
le <strong>nombre</strong> <strong>de</strong> traitement chimique<br />
augmente. A Ina, la campagne 1991 a<br />
connu une plus forte pullulation <strong>de</strong> thrips<br />
que les autres années. On note que la<br />
pression <strong>de</strong> l'insecte reste plus forte à<br />
Angaradébou qu'à Ina.<br />
Punaises suceuses <strong>de</strong> gousses (PSG)<br />
Les tableaux 2a et 2b montrent, à<br />
l'exception <strong>de</strong> la campagne 1992, que<br />
les parcelles traitées ont <strong>de</strong> façon<br />
générale moins <strong>de</strong> PSG et que <strong>de</strong> façon<br />
particulière les parcelles traitées <strong>de</strong>ux et<br />
trois fois sont moins envahies par ces<br />
insectes. Toutes les espèces <strong>de</strong><br />
punaises sont rencontrées, ce qui<br />
confirme l'observation <strong>de</strong> JACKAI<br />
(1988) qui rapporte que toutes les<br />
espèces peuvent attaquer simultanément<br />
le <strong>niébé</strong>. Il s'agit entre autres <strong>de</strong><br />
35<br />
Numéro 23 - décembre 1998<br />
Clavigralla tomentosicollis (Stal), C.<br />
shadabi (Dolling) (syn. Acanthomia<br />
horrida (Germar), Riptortus <strong>de</strong>ntipes<br />
(Fabricius), Anoplocnemis curvipes<br />
(Fabricius). Dès l'apparition <strong>de</strong> jeunes<br />
gousses, on rencontre surtout les<br />
a<strong>du</strong>ltes PSG, responsables '<strong>de</strong>s dégâts.<br />
Les jeunes PSG ne font leur apparition<br />
que plus tard. Cette observation<br />
confirme celle <strong>de</strong> DREYER et al (1994)<br />
qui rapportent que les nymphes <strong>de</strong> PSG<br />
apparaissent généralement tard à la<br />
maturité <strong>de</strong>s gousses. Clavigralla<br />
tomentosicollis Stal reste l'espèce la<br />
plus rencontrée et la plus dommageable.<br />
Lépidoptères foreurs <strong>de</strong> gousses<br />
Les Lépidoptères cibles sont Maruca<br />
vitra ta (syn. M. testulalis) et Cydia<br />
ptychora. S'agissant <strong>de</strong> M. testulelis, la<br />
majorité <strong>de</strong>s larves était observée dans<br />
les boutons floraux et les fleurs. C.<br />
ptychora a été observé un peu plus tard<br />
quand les gousses étaient pratiquement<br />
mures. Il a été recensé plus <strong>de</strong> M.<br />
testulelis que C. ptychora. Les tableaux<br />
3a et 3b révèlent que la chute <strong>de</strong>s<br />
populations <strong>de</strong> lépidoptères est<br />
proportionnelle au <strong>nombre</strong> <strong>de</strong><br />
<strong>traitements</strong> chimiques. Toutefois la<br />
campagne 1993, caractérisée par une<br />
forte pullulation <strong>de</strong> Maruca, marque une<br />
exception. Ce sont les parcelles 2 fois<br />
traitées qui ont été plus attaquées que<br />
celles traitées une fois.