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Protection phytosanitaire du niébé : nombre de traitements ... - Slire

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Bulletin <strong>de</strong> la Recherche Agronomique<br />

Dégâts <strong>de</strong>s ravageurs<br />

On note une équivalence <strong>de</strong>s <strong>traitements</strong><br />

chimiques pour les dégâts <strong>de</strong>s papillons<br />

foreurs et <strong>de</strong>s PSG sur les gousses à<br />

l'exception <strong>de</strong> la campagne 1990 à Ina<br />

où les parcelles traitées trois fois ont<br />

significativement moins <strong>de</strong> gousses<br />

perforées que les autres (tableau 4a).<br />

Par contre, sur les <strong>de</strong>ux campagnes à<br />

Angaradébou, ce sont les parcelles<br />

traitées une fois qui ont été plus<br />

attaquées. Les parcelles <strong>de</strong>ux fois et<br />

trois fois traitées comportent moins <strong>de</strong><br />

dégâts sans cependant <strong>de</strong> différence<br />

significative (tableau 4b). Les parcelles<br />

non traitées ont peu ou pas <strong>du</strong> tout <strong>de</strong><br />

gousses attaquées. Ceci s'explique par<br />

le fait que ces parcelles ayant subi une<br />

forte attaque <strong>de</strong> thrips ont pro<strong>du</strong>it peu<br />

ou pratiquement pas <strong>de</strong> gousses.<br />

Sur les 2 sites, les dommages causés<br />

par les PSG ont été observés à tous les<br />

sta<strong>de</strong>s <strong>de</strong> formation <strong>de</strong>s gousses. Ceci<br />

est conforme à l'observation <strong>de</strong> DREYER<br />

et BAUMGÂRTNER (1995).<br />

Ren<strong>de</strong>ment en grains<br />

Le ren<strong>de</strong>ment grain varie considéra­<br />

blement d'une année à l'autre. Sur les 2<br />

sites, les parcelles non traitées ont<br />

donné <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>ments significativement<br />

plus bas que celles traitées. Les<br />

parcelles 2 fois et 3 fois traitées ont<br />

donné les meilleurs ren<strong>de</strong>ments à Ina<br />

(tableau 5a). La même tendance<br />

s'observe à Angaradébou sur les 2<br />

années <strong>de</strong> culture (tableau 5b) où les<br />

39<br />

Numéro 23 - décembre 1998<br />

parcelles non traitées ont donné un<br />

ren<strong>de</strong>ment nul. Les parcelles traitées une<br />

fois ont aussi donné un ren<strong>de</strong>ment nul<br />

<strong>du</strong>rant la campagne 1994.<br />

A l'exception <strong>de</strong> 1992 à Angaradébou<br />

où les parcelles traitées trois fois ont<br />

donné un ren<strong>de</strong>ment plus élevé que les<br />

parcelles traitées <strong>de</strong>ux fois, dans tous<br />

les cas les ren<strong>de</strong>ments sur les parcelles<br />

traitées <strong>de</strong>ux fois et traitées trois fois<br />

restent équivalents. Ceci renforce la<br />

pensée <strong>de</strong> JAKPASU (1991) qui a<br />

rapporté qu'on n'a pas besoin <strong>de</strong> tuer<br />

tous les insectes avant d'avoir un<br />

ren<strong>de</strong>ment optimal sur le <strong>niébé</strong>. Les<br />

ren<strong>de</strong>ments grains restent plus élevés à<br />

Ina qu'à Angaradébou.<br />

La pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> <strong>niébé</strong> n'est stable ni<br />

dans le temps ni dans l'espace (figure 1<br />

et figure 2). Cette pro<strong>du</strong>ction est<br />

considérablement influencée entre autres<br />

factures par la pluviométrie qui a prévalu<br />

au cours <strong>de</strong>s campagnes. En effet les<br />

années <strong>de</strong> forte pluviométrie influencent<br />

dans le sens <strong>de</strong> la baisse le ren<strong>de</strong>ment<br />

grain dans la mesure où ces années<br />

favorisent la pullulation <strong>de</strong>s ravageurs<br />

redoutables tels que Maruca. Cette<br />

pensée est supportée par celle <strong>de</strong><br />

DREYER (1994). Selon lui, les relevés<br />

climatologiques <strong>de</strong> la station <strong>de</strong> l' liTA<br />

ont montré que la saison sèche <strong>de</strong><br />

1991/92 a reçu une inhabituelle<br />

abondante pluviométrie qui a permis <strong>de</strong>s<br />

conditions favorables pour la survie <strong>de</strong><br />

Maruca.

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