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revue_de_presse_avril_2018

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REVUE DE PRESSE<br />

AVRIL <strong>2018</strong>


REVUE DE PRESSE AVRIL <strong>2018</strong><br />

SOMMAIRE :<br />

Thème 1 : Formations GDS Bretagne<br />

Thème 2 : Section bovine<br />

Thème 3 : Section apicole<br />

Thème 4 : Bâtiment<br />

Thème 5 : Divers


REVUE DE PRESSE AVRIL <strong>2018</strong><br />

Thème 1 :<br />

FORMATIONS<br />

GDS BRETAGNE


Pays : France<br />

Périodicité : Parution Irrégulière<br />

OJD : 6500<br />

Date : 20 AVRIL 18<br />

Page <strong>de</strong> l'article : p.2<br />

Journaliste : Claire Le Clève<br />

Écorner ePPicacement eb sans douleur s'apprend<br />

Ils ébaienb 15 jeudi <strong>de</strong>rnier<br />

à PEARL Kersuzana à<br />

Locoal-Mendon, à mebtre<br />

en prabique bons gesbes<br />

eb bons oublis pour<br />

écorner Une bechnique<br />

qui, pour le bien-êbre <strong>de</strong><br />

l'animal eb <strong>de</strong> l'éleveur,<br />

requierb <strong>de</strong> bonnes<br />

prabiques pour éviber<br />

souPPrance eb repousse.<br />

Dispensée par le GDS <strong>de</strong><br />

Brebagne, une cenbaine<br />

<strong>de</strong> Pormabions a déjà eu<br />

lieu en brois ans, preuve<br />

du besoin.<br />

// reste W minutes, qu est-ceque<br />

vous voûtez voir ? Vous voulez<br />

refaire une anesthesie Locale<br />

ou la sedation ? Qui veut essayer<br />

le fer a cartouche <strong>de</strong> gaz ou<br />

I ecorneur a tête céramique ? ,<br />

interroge Gwenael Tabart, for<br />

moteur du GDS <strong>de</strong> Bretagne<br />

Dans La nursene <strong>de</strong> I EARL <strong>de</strong><br />

Kersuzana, a Locoal-Mendon, la<br />

concentration est <strong>de</strong> rigueur Sur<br />

une table, les outils pour bien<br />

écorner les veaux", côtoient la<br />

cage <strong>de</strong> contention qui retient<br />

L attention <strong>de</strong> la bonne quinzaine<br />

<strong>de</strong> participants, pour majorité<br />

eleveuses et/ou salariées<br />

Leur <strong>de</strong>man<strong>de</strong> ? Acquerir les<br />

bons gestes pour cette pratique<br />

d élevage tres encadrée réglementairement<br />

(voir ci <strong>de</strong>ssous]<br />

Car en droit francais, écorner<br />

correspond a une mutilation, //<br />

faut donc tout mettre en œuvre<br />

Vous avez-dib écorner ?<br />

Lecornage ou ebourgeonnage du<br />

veau revient a couper lalimentation<br />

<strong>de</strong>s veines périphériques <strong>de</strong><br />

la base du cornillon avant qu il ne<br />

soit apparent et non pas a le cal<br />

cmer Prive <strong>de</strong> vasculansation, le<br />

cornillon ne pousse plus Réalise<br />

trop tard ou en se concentrant sur<br />

la pointe du cornillon plutôt qu a sa<br />

base, I ecornage peut être impar<br />

fait, occasionnant <strong>de</strong>s repousses<br />

partielles<br />

> L anneau <strong>de</strong> cautérisation<br />

doit être bien apparent<br />

Tous droits réservés à l'éditeur<br />

Intervenir tôt avec du materiel efficace et adapte<br />

pour limiter la douleur \ appuie,<br />

pour le groupement technique<br />

vétérinaire,GTV, partenaire,<br />

Florent Auguste, vétérinaire a<br />

Malestroit ll a fourni produits<br />

d anesthesie et anti-mflammatoire,<br />

prêt a pointer la localisa<br />

tion exacte <strong>de</strong> I injection <strong>de</strong> I un<br />

et I autre Maîs pour tous les par<br />

ticipants, reste un même souci<br />

Le bon gesbe<br />

eb le bon mabériel<br />

"L objectif, e est que le petit veau<br />

ne bouge pas et qu on puisse<br />

realiser ce geste seule, raconte<br />

Fanny enchaînant, on veut<br />

prendre en charge la douleur<br />

on voit bien qu ils ont mal, e est<br />

un stress et on n aime pas ca Je<br />

vais peut être opter pour I anesthesie<br />

generale', s interroget-elle,<br />

échangeant avec ses collègues<br />

"C est I occasion <strong>de</strong> voir<br />

les différents matériels, le geste<br />

a faire et ce qui paraît le plus<br />

Bien écorner<br />

Ce que dit la loi<br />

—» Avant quatre semaines, ce geste ne<br />

nécessite pas d anesthesie et doit<br />

être effectue par <strong>de</strong>s personnes<br />

expérimentées<br />

• Au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> quatre semaines,<br />

I ablation du cornillon ou ecornage<br />

doivent être réalises sous anesthésie<br />

locale ou generale par un vétérinaire<br />

Des bonnes pratiques<br />

> Intervenir tôt entre le 3 e et le 28° j<br />

—» Bien contenir lanimal en<br />

I immobilisant parfaitement et aussi<br />

pour travailler seul Des equipements<br />

existent cage, tête <strong>de</strong> contention,<br />

anneau rond, porte anti-recul, anneau<br />

<strong>de</strong> contention special cornadis<br />

Page 1/1<br />

efficace et le plus facile Nous<br />

appliquons déjà I anti-mflammatoire<br />

et les bêtes sont mieux<br />

Je prefere le faire quand ils ont<br />

moins d une semaine", estime<br />

<strong>de</strong> son côte Pascal quand Estelle<br />

insiste sur sa volonté <strong>de</strong> pouvoir<br />

écorner seule et plus conforta<br />

blement pour elle et l'animal car<br />

'on écorne a chaque fois cinq a<br />

six veaux et ca nous prend a <strong>de</strong>ux<br />

bien plus d une heure, voir <strong>de</strong>ux<br />

et ce n est pas au point On sait<br />

que ca marche parfaitement en<br />

écornant le plus tôt possible,<br />

en administrant un anti-mflammatoire<br />

en ayant un systeme <strong>de</strong><br />

contention qui immobilise parfaitement<br />

I animal, en tondant<br />

au préalable la zone <strong>de</strong>s bourgeons<br />

Le geste lui s apprend ',<br />

encourage Gwenael Tabart pour<br />

qui intervenir avec metho<strong>de</strong> sur<br />

le jeune veau avec une bonne<br />

contention limite traumatisme<br />

et souffrance <strong>de</strong> lanimal, "cela<br />

évite <strong>de</strong> mutiler inutilement tes<br />

os du crâne<br />

Claire Le eleve<br />

> Bien contenir lanimal<br />

en I immobilisant parfaitement<br />

et aussi pour travailler seul<br />

—» Tondre, la cle du succes, avant I ebourgeonnage pour localiser<br />

les bourgeons, enlever la barriere isolante <strong>de</strong>s poils qui sont<br />

vecteurs d infection<br />

—» Pour gérer la douleur induite par la cautérisation, utiliser un<br />

anesthesique local par injection est recomman<strong>de</strong> En relais <strong>de</strong><br />

cette anesthesie <strong>de</strong> courte duree, <strong>de</strong>s anti-inflammatoires sans<br />

oublier le passage d un spray désinfectant<br />

> Cautériser efficacement en utilisant du matériel efficace et<br />

adapte I anneau <strong>de</strong> cautérisation doit être bien apparent<br />

—> Surveiller ensuite car I ecornage est un stress important<br />

GDSBRETAGNE 0151414500508


Date : 20/04/<strong>2018</strong><br />

Heure : 10:21:56<br />

Journaliste : Claire Le Clève<br />

www.agriculteur-normand.com<br />

Pays : France<br />

Dynamisme : 0<br />

Page 1/1<br />

Écorner efficacement et sans douleur s'apprend<br />

Visualiser l'article<br />

Ils étaient 15 jeudi <strong>de</strong>rnier (à l'EARL Kersuzana à Locoal-Mendon (56)) à mettre en pratique bons gestes et<br />

bons outils pour écorner. Une technique qui, pour le bien-être <strong>de</strong> l'animal et <strong>de</strong> l'éleveur, requiert <strong>de</strong> bonnes<br />

pratiques pour éviter souffrance et repousse. Dispensée par le GDS <strong>de</strong> Bretagne, une centaine <strong>de</strong> formations<br />

a déjà eu lieu en trois ans, preuve du besoin.<br />

matériel efficace et adapté - © Claire Le Clève<br />

Cautériser efficacement en utilisant du<br />

"Il reste 10 minutes, qu'est-ce-que vous voulez voir ? Vous voulez refaire une anesthésie locale ou la sédation,<br />

qui veut essayer le fer à cartouche <strong>de</strong> gaz ou l'écorneur à tête céramique ? ", interroge Gwenaël Tabart,<br />

formateur du GDS <strong>de</strong> Bretagne. Dans la nurserie <strong>de</strong> l'Earl <strong>de</strong> Kersuzana, à Locoal-Mendon, la concentration<br />

est <strong>de</strong> rigueur. Sur une table, les outils [...]<br />

Renvoi d'article : http://www.terra.bzh/actualites/ecorner-efficacement-et-sans-douleur-sapprend:C97JOYTJ.html<br />

Tous droits réservés à l'éditeur GDSBRETAGNE 311066810


Date : 20/04/<strong>2018</strong><br />

Heure : 13:41:30<br />

Journaliste : Claire Le Clève<br />

www.union-paysanne.com<br />

Pays : France<br />

Dynamisme : 0<br />

Page 1/1<br />

Écorner efficacement et sans douleur s'apprend<br />

Visualiser l'article<br />

Ils étaient 15 jeudi <strong>de</strong>rnier (à l'EARL Kersuzana à Locoal-Mendon (56)) à mettre en pratique bons gestes et<br />

bons outils pour écorner. Une technique qui, pour le bien-être <strong>de</strong> l'animal et <strong>de</strong> l'éleveur, requiert <strong>de</strong> bonnes<br />

pratiques pour éviter souffrance et repousse. Dispensée par le GDS <strong>de</strong> Bretagne, une centaine <strong>de</strong> formations<br />

a déjà eu lieu en trois ans, preuve du besoin.<br />

Cautériser efficacement en utilisant du matériel efficace et adapté - © Claire Le Clève<br />

"Il reste 10 minutes, qu'est-ce-que vous voulez voir ? Vous voulez refaire une anesthésie locale ou la sédation,<br />

qui veut essayer le fer à cartouche <strong>de</strong> gaz ou l'écorneur à tête céramique ? ", interroge Gwenaël Tabart,<br />

formateur du GDS <strong>de</strong> Bretagne. Dans la nurserie <strong>de</strong> l'Earl <strong>de</strong> Kersuzana, à Locoal-Mendon, la concentration<br />

est <strong>de</strong> rigueur. Sur une table, les outils [...]<br />

Lire la suite sur:http://www.terra.bzh/actualites/ecorner-efficacement-et-sans-douleur-sapprend:C97JOYTJ.html<br />

Tous droits réservés à l'éditeur GDSBRETAGNE 311078466


REVUE DE PRESSE AVRIL <strong>2018</strong><br />

Thème 2 :<br />

SECTION BOVINE


Pays : France<br />

Périodicité : Mensuel<br />

Date : AVRIL 18<br />

Page <strong>de</strong> l'article : p.44<br />

Journaliste : S. B.<br />

Page 1/1<br />

Tous droits réservés à l'éditeur<br />

GDSBRETAGNE 9354604500505


REVUE DE PRESSE AVRIL <strong>2018</strong><br />

Thème 3 :<br />

SECTION APICOLE


Date : 18/04/<strong>2018</strong><br />

Heure : 05:25:12<br />

Journaliste : marissé<br />

humeurs<strong>de</strong>marisse.blogspot.fr<br />

Pays : France<br />

Dynamisme : 0<br />

Page 1/2<br />

Les abeilles meurent et c’est l’Humanité qui est en danger !<br />

Visualiser l'article<br />

PRCF<br />

Même Paris Match, peu suspect d’anticapitalisme, est obligé <strong>de</strong> le reconnaître (voir ci-<strong>de</strong>ssous) : les<br />

produits toxiques répandus massivement dans nos champs sous la pression <strong>de</strong> l’industrie chimique<br />

détruisent la planète.<br />

À l’opposé <strong>de</strong> l’approche dialectique <strong>de</strong> l’agriculture consistant à étudier la nature dans sa globalité, tenant<br />

compte <strong>de</strong>s interactions innombrables entre tous les maillons du vivant, la volonté, erronée scientifiquement et<br />

imposée par la violence <strong>de</strong> classe d’une gran<strong>de</strong> industrie héritière du Konzern IG Farben, <strong>de</strong> sinistre mémoire<br />

au service du troisième Reich, <strong>de</strong> résoudre les problèmes agricoles en éliminant à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> divers poisons<br />

les insectes “ nuisibles”, mène à une impasse que seule pourra résoudre fondamentalement une politique<br />

agricole planifiée sur le long terme au service du peuple, mobilisant toutes les ressources <strong>de</strong> la science pour<br />

promouvoir une agriculture respectueuse <strong>de</strong> l’homme et <strong>de</strong> la nature.<br />

Rappelons que les Cubains montrent l’exemple, et que le miel constitue un important produit <strong>de</strong> l’île socialiste,<br />

qui relève le défi d’une agriculture débarrassée <strong>de</strong>s poisons concoctés par Monsanto et ses semblables.<br />

Les abeilles à bout <strong>de</strong> souffle<br />

extraits :<br />

Sophie Boutboul - Paris Match| Publié le 28/03/<strong>2018</strong> à 02h22-<br />

C’est un drame qui menace la planète entière : le déclin <strong>de</strong>s abeilles est avéré, qu’elles soient élevées dans<br />

<strong>de</strong>s ruches ou sauvages et solitaires. La faute à la pollution, au climat, aux virus, au frelon d’Asie et surtout<br />

aux pestici<strong>de</strong>s qui déciment <strong>de</strong>s colonies entières. Les apiculteurs font tout pour les protéger, renouveler<br />

leur cheptel. En vain. Face à la puissance <strong>de</strong>s lobbys industriels, l’Etat et l’Anses se montrent étrangement<br />

apathiques. Comme contaminés eux-mêmes par les neurotoxiques.<br />

(…)Si, <strong>de</strong>puis 1995, le nombre <strong>de</strong> ruches françaises stagne à 1,2 million (les apiculteurs reconstituent leurs<br />

colonies, les divisent, pérennisant ainsi leur cheptel), la production <strong>de</strong> miel a chuté, passant <strong>de</strong> 32 000 tonnes<br />

en 1995 à 15 000 tonnes en 2015, selon l’Union nationale <strong>de</strong> l’apiculture française (Unaf). (…)<br />

À travers le mon<strong>de</strong>, les apiculteurs essaient <strong>de</strong> prévenir les risques <strong>de</strong> mortalité chez les abeilles domestiques<br />

en gardant un œil attentif sur leurs colonies préoccupantes. Mais personne ne joue ce rôle avec les abeilles<br />

sauvages : « Les solitaires s’occupent elles-mêmes <strong>de</strong> leurs larves ; si elles meurent d’un virus ou d’une<br />

intoxication aux pestici<strong>de</strong>s, leur nid aussi », indique Yves Le Conte, directeur <strong>de</strong> recherche au département<br />

Abeilles et environnement <strong>de</strong> l’Institut national <strong>de</strong> la recherche agronomique (Inra). « L’abeille domestique<br />

est mobile sur plusieurs kilomètres, mais certaines espèces solitaires ne le sont que sur 300 mètres. Si<br />

elles ne trouvent pas suffisamment d’alimentation, <strong>de</strong> fleurs, elles se fragilisent », complète Axel Decourtye,<br />

écotoxicologue à l’Institut technique et scientifique <strong>de</strong> l’apiculture et <strong>de</strong> la pollinisation.<br />

Une menace pour toute la planète<br />

Cette diminution <strong>de</strong>s colonies menace toute la planète puisque les abeilles butineuses pollinisent 80 % <strong>de</strong>s<br />

plantes à fleurs. Ce sont elles qui permettent la reproduction botanique et la culture <strong>de</strong> nombreux fruits et<br />

légumes, comme la courgette ou la pomme. La valeur économique <strong>de</strong> l’activité <strong>de</strong>s pollinisateurs (abeilles<br />

domestiques et sauvages, bourdons, papillons, mouches…) a été estimée par l’Inra à 153 milliards d’euros.<br />

C’est plus que le budget annuel <strong>de</strong> l’éducation en France !<br />

Dans leur laboratoire d’Avignon, les scientifiques <strong>de</strong> l’Inra travaillent chaque jour à l’i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s causes<br />

<strong>de</strong> mortalité <strong>de</strong>s 1 000 espèces françaises. Ils ont étudié pendant plusieurs mois le comportement <strong>de</strong>s abeilles<br />

Tous droits réservés à l'éditeur GDSBRETAGNE 310937906


Date : 18/04/<strong>2018</strong><br />

Heure : 05:25:12<br />

Journaliste : marissé<br />

humeurs<strong>de</strong>marisse.blogspot.fr<br />

Pays : France<br />

Dynamisme : 0<br />

Page 2/2<br />

Visualiser l'article<br />

mellifères grâce à <strong>de</strong>s minipuces électroniques installées sur leur thorax. Les chercheurs ont alors observé<br />

plus d’un millier <strong>de</strong> butineuses en milieu naturel, exposées à <strong>de</strong>s insectici<strong>de</strong>s <strong>de</strong> type néonicotinoï<strong>de</strong>s, <strong>de</strong>s<br />

substances chimiques neurotoxiques. Les résultats publiés en 2012 et 2015 ont conclu que plus les abeilles<br />

sont exposées à <strong>de</strong>s néonicotinoï<strong>de</strong>s dans les champs autour <strong>de</strong> leur ruche (en l’occurrence <strong>de</strong>ux substances<br />

commercialisées par Syngenta à base <strong>de</strong> thiaméthoxame), plus leur espérance <strong>de</strong> vie est courte. « Soit les<br />

abeilles meurent sur place dans les champs traités, soit elles ramènent ces molécules dans leur nourriture,<br />

provoquant l’intoxication <strong>de</strong> la colonie. On a retrouvé une dizaine <strong>de</strong> pestici<strong>de</strong>s différents dans le pollen d’une<br />

ruche ! » précise Yves Le Conte.<br />

Preuve supplémentaire <strong>de</strong> l’inquiétu<strong>de</strong> autour du déclin <strong>de</strong>s abeilles, une formation spécifique apicole a été<br />

créée pour les vétérinaires à Nantes. « Suite aux intoxications d’abeilles au Gaucho en 2006 (un insectici<strong>de</strong><br />

à base d’imidaclopri<strong>de</strong> commercialisé par Bayer), la profession apicole s’est dit que ce serait bien d’avoir <strong>de</strong>s<br />

vétérinaires indépendants plus présents auprès <strong>de</strong>s abeilles », raconte Claire Beauvais, vétérinaire, qui a suivi<br />

cette formation. Elle va visiter <strong>de</strong>s ruchers à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>s apiculteurs ou <strong>de</strong> la Direction départementale<br />

<strong>de</strong> la protection <strong>de</strong>s populations (DDPP) pour confirmer <strong>de</strong>s diagnostics <strong>de</strong> virus ou <strong>de</strong> mortalité. « Avant la<br />

réglementation européenne REACh entrée en vigueur en 2017, <strong>de</strong>s milliers <strong>de</strong> pestici<strong>de</strong>s étaient autorisés.<br />

Ils ont entraîné une forte mortalité <strong>de</strong>s abeilles. Les firmes doivent maintenant donner <strong>de</strong>s garanties <strong>de</strong> nonnocivité<br />

<strong>de</strong> leurs produits. Si la plupart ne causent plus <strong>de</strong> mortalité aiguë, ils ont <strong>de</strong>s effets sublétaux, créant<br />

<strong>de</strong>s dépeuplements <strong>de</strong>s colonies en désorientant les abeilles. C’est une mort à bas bruit », déplore-t-elle. La<br />

vétérinaire continue d’être appelée pour <strong>de</strong>s mortalités aiguës, plus rares. « Dans ces cas, les diagnostics<br />

sont compliqués, car il y a souvent un effet <strong>de</strong> synergie entre le parasite varroa, les aléas climatiques, le<br />

ravitaillement, les pestici<strong>de</strong>s et les importations <strong>de</strong> reines étrangères pas forcément adaptées aux abeilles<br />

du territoire», pointe-t-elle.<br />

Gilles Lanio a fait appel aux services <strong>de</strong> l’Etat via la DDPP pour un diagnostic <strong>de</strong> mortalité aiguë il y a quatre<br />

ans. Il n’a jamais eu <strong>de</strong> réponse. « Par téléphone, on m’a dit qu’il n’y avait pas assez <strong>de</strong> budget et que mes<br />

cadres <strong>de</strong> ruches étaient restés au congélateur sans analyses ! » se désole celui qui reçoit au quotidien <strong>de</strong>s<br />

témoignages inquiets parmi les 20 000 adhérents <strong>de</strong> l’Unaf.<br />

Jean-Paul Faucon, du Groupement <strong>de</strong> défense sanitaire <strong>de</strong>s abeilles <strong>de</strong>s Alpes-Maritimes, reconnaît les<br />

difficultés <strong>de</strong> chacun pour maintenir son cheptel, mais il se félicite du réseau d’alerte mis en place pour<br />

les épandages dans le département : « Quand il y a une indication <strong>de</strong> la préfecture pour un traitement, les<br />

apiculteurs sont prévenus et peuvent ainsi fermer leurs ruches ou les déménager. » Encore faut-il que les<br />

insectes comprennent…<br />

En Bretagne, l’apiculteur Yves Jégo assure que ses abeilles ne peuvent échapper à l’épandage dans sa<br />

région : « Même si je cherche à implanter mes ruches dans <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong> culture raisonnée, je ne contrôle pas<br />

mes abeilles. Elles peuvent partir butiner sur un périmètre qui s’étend sur plusieurs dizaines <strong>de</strong> kilomètres<br />

carrés. Si les néonicotinoï<strong>de</strong>s ne sont pas palpables, on les voit au quotidien avec la durée <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s reines<br />

qui diminue, le fait qu’elles sont moins bien fécondées avec la spermathèque moins fournie <strong>de</strong>s mâles. » Yves,<br />

<strong>de</strong>venu apiculteur professionnel à 44 ans après une carrière dans l’industrie automobile, est féru d’abeilles<br />

<strong>de</strong>puis quinze ans. « J’aimerais qu’elles vivent mieux ; quand on ouvre une ruche, on vit abeilles, on respire<br />

abeilles, on se doit d’être humble.On les conduit mais c’est elles qui travaillent », témoigne-t-il <strong>de</strong> sa voix<br />

rauque. Il est aussi préoccupé par l’avenir, avec les nouveaux insectici<strong>de</strong>s commercialisés par les firmes,<br />

comme les sulfoximines (lire l’encadré page 131).<br />

Cette crainte est partagée par Claudine Joly, vétérinaire membre du réseau France Nature Environnement :<br />

« L’abeille est un bio-indicateur, une sentinelle, un symbole pour l’ensemble <strong>de</strong> la société. Si on n’a plus<br />

<strong>de</strong> pollinisateurs, il y aura un impact énorme sur notre écosystème. Ce n’est même pas envisageable. Les<br />

abeilles n’en peuvent plus. Donc ras-le-bol ! Il faut que les autorités prennent <strong>de</strong> vraies décisions, <strong>de</strong>s actes<br />

forts, pour les protéger. »<br />

Tous droits réservés à l'éditeur GDSBRETAGNE 310937906


Date : 18 AVRIL 18<br />

Périodicité : Quotidien<br />

OJD : 203298<br />

Edition : Ouest-Cornouaille<br />

Page 1/1<br />

OMAA : un numéro d'alerte<br />

s'agit d'un guichet unique et gratuit<br />

pour signaler les evenements <strong>de</strong> san<br />

te Ainsi, tout apiculteur constatant<br />

une mortalite ou un affaiblissement<br />

<strong>de</strong> ses colonies sur un <strong>de</strong> ses ruchers<br />

localise en Bretagne est invite a le<br />

déclarer au 02 44 84 68 84, ou par<br />

mail <strong>de</strong>claration omaa@gtv bre<br />

tagne org<br />

La Bretagne compte a ce four 4 200 api<br />

ailleurs<br />

Andre Lozac'h, presi<strong>de</strong>nt du Groupe<br />

ment <strong>de</strong> <strong>de</strong>fense sanitaire apicole du<br />

Finistere (900 adhérents), signale<br />

que l'Etat a mis en place un Observa<br />

toire <strong>de</strong>s mortalités et <strong>de</strong>s affaiblisse<br />

ments <strong>de</strong> l'abeille mellifere (OMAA)<br />

La Bretagne et le Pays <strong>de</strong> la Loire<br />

sont les regions pilote dans le cadre<br />

d'une phase expérimentale qui se<br />

tiendra |usqu'au 31 juillet 2019 ll<br />

Line trentaine <strong>de</strong> déclarations<br />

ont été enregistrées<br />

Un vétérinaire diplome en « apicul<br />

ture, pathologie apicole » recep<br />

tienne et enregistre les déclarations<br />

pour l'OMAA et repond aux apicul<br />

teurs ll peut se déplacer le cas<br />

échéant Les donnees recueillies<br />

feront l'objet d'une analyse Ce dis<br />

positif doit contribuer a la compre<br />

hension <strong>de</strong>s affaiblissements et <strong>de</strong>s<br />

mortalités, tant a l'échelle mdivi<br />

duelle que collective « A ce jour,<br />

une trentaine <strong>de</strong> déclarations ont<br />

ete enregistrées », indique Andre<br />

Lozac'h La Bretagne compte a ce<br />

jour 4 200 apiculteurs Le Groupe<br />

ment <strong>de</strong> <strong>de</strong>fense sanitaire apicole du<br />

Finistere en forme cent tous les ans<br />

Tous droits réservés à l'éditeur<br />

GDSBRETAGNE 3933114500524


Pays : France<br />

Périodicité : Bimestriel<br />

Date : MARS/AVRIL 18<br />

Page <strong>de</strong> l'article : p.47-59<br />

Journaliste : Gwenaël DELAM-<br />

ARCHE<br />

Page 1/13<br />

Pratique apicole<br />

L'intérêt économique<br />

pour les exploitations apicoles<br />

<strong>de</strong> l'élimination du couvain <strong>de</strong> mâles<br />

comme lutte complémentaire<br />

contre le varroa<br />

par Gwenaël DELAMARCHE, Les Ruchers Delamarche, Josselm (56), Apiculteur Professionnel<br />

en Bretagne, Conférence présentée lors du 42' Congrès <strong>de</strong> la FNOSAD à Rennes<br />

ans un article publié dans La<br />

'Santé <strong>de</strong> l'Abeille n° 277 <strong>de</strong><br />

Janvier-Février 2017, nous présentions<br />

l'étu<strong>de</strong> réalisée sur notre exploitation en<br />

2016. Cette étu<strong>de</strong> portait sur l'élimination<br />

du couvain <strong>de</strong> mâles comme lutte<br />

complémentaire contre le varroa. Elle<br />

visait à obtenir <strong>de</strong>s données « terrain »<br />

permettant <strong>de</strong> mesurer l'impact sur<br />

notre exploitation <strong>de</strong> la mise en œuvre<br />

du retrait <strong>de</strong> couvain <strong>de</strong> mâles, quant à<br />

la mortalité <strong>de</strong>s colonies et à la production<br />

<strong>de</strong> miel. Forts <strong>de</strong>s résultats obtenus,<br />

en 2017, nous avons soumis l'ensemble<br />

<strong>de</strong>s colonies <strong>de</strong> l'exploitation au retrait<br />

<strong>de</strong> couvain mâle.<br />

Depuis le premier article, nous avons<br />

reçu énormément <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> précisions<br />

sur la mise en œuvre pratique<br />

dans la ruche et par la suite beaucoup <strong>de</strong><br />

commentaires très positifs quant aux effets<br />

<strong>de</strong> ce « traitement » mécanique sans<br />

risque pour les abeilles et la reine.<br />

Après avoir rappelé le contexte <strong>de</strong><br />

l'étu<strong>de</strong> et la façon dont nous l'avons<br />

menée, nous vous présentons aujourd'hui<br />

les résultats complets sur <strong>de</strong>ux ans.<br />

Contexte<br />

Notre exploitation se compose d'environ<br />

800 colonies <strong>de</strong>stinées à la production<br />

<strong>de</strong> miel. Elle est localisée en<br />

centre Bretagne. La production est principalement<br />

sé<strong>de</strong>ntaire (à l'exception <strong>de</strong><br />

la transhumance locale sur le sarrasin).<br />

Les colonies sont hébergées dans <strong>de</strong>s<br />

ruches Dadant IO cadres.<br />

La lutte contre le varroa est réalisée<br />

en suivant les précomsations <strong>de</strong> la section<br />

apicole du GDS Bretagne (produits<br />

avec AMM). Les traitements traditionnellement<br />

utilisés sont les lanières Apivar,<br />

avec une alternance en 2015 où<br />

nous avons appliqué <strong>de</strong> l'Apistan. Les<br />

lanières sont introduites dès la fin <strong>de</strong> la<br />

récolte d'été (mi-août), elles sont repla-<br />

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cées systématiquement dans le nid <strong>de</strong><br />

couvain à la visite d'automne (courant<br />

septembre) et retirées <strong>de</strong>s ruches après<br />

10 à 11 semaines <strong>de</strong> traitement.<br />

Malgré une lutte rigoureuse sur le<br />

plan du protocole, nous constatons une<br />

augmentation <strong>de</strong>s mfestations <strong>de</strong> varroas<br />

au fur et à mesure <strong>de</strong>s saisons, avec <strong>de</strong>s<br />

ruches tres infestées en fm <strong>de</strong> printemps<br />

En conséquence, nous étions à la recherche<br />

d'un traitement complémentaire<br />

efficace à faire au printemps, en pério<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> miellée, et donc sans introduction <strong>de</strong><br />

produits chimiques (que ce soit bio ou<br />

non, organique, naturel ou <strong>de</strong> synthèse<br />

ou toute autre appellation).<br />

En 2016, nous avions donc réalisé<br />

cette étu<strong>de</strong> en comparant <strong>de</strong>ux groupes<br />

d'environ 200 ruches chacun, <strong>de</strong> notre<br />

exploitation, choisies pour éliminer le<br />

maximum <strong>de</strong> biais (influence locale,<br />

taille <strong>de</strong>s ruchers. .)<br />

M\ee en place<br />

ae l'expérimentation<br />

à gran<strong>de</strong> échelle<br />

a. Lobjectif <strong>de</strong> l'expérience<br />

L'objectif <strong>de</strong> l'expérience est <strong>de</strong><br />

pouvoir mesurer concrètement (et donc<br />

économiquement) les conséquences du<br />

travail additionnel généré par cette<br />

metho<strong>de</strong> <strong>de</strong> lutte complémentaire au<br />

traitement chimique contre le varroa,<br />

pendant la pério<strong>de</strong> du printemps. Pour<br />

cela, nous avons mesuré l'impact <strong>de</strong> ce<br />

traitement sur la production <strong>de</strong> miel, les<br />

mortalités et la quantité <strong>de</strong> cire récoltée.<br />

Les 400 colonies suivies l'ont été<br />

individuellement afin <strong>de</strong> bien suivre<br />

révolution <strong>de</strong> chacune.<br />

Par ailleurs, un travail en amont a été<br />

réalisé pour diminuer les sources <strong>de</strong><br />

surcoût lors <strong>de</strong>s opérations sur les<br />

ruches Des cadres spécifiques ont été<br />

Tab. I : Objectifs pour optimiser le temps <strong>de</strong> traitement.<br />

Objectifs opérationnels<br />

Réalisation concrète sur le cadre<br />

Prise en charge rapi<strong>de</strong> par les abeilles<br />

pour construire la cire => respect du planning<br />

Amorce <strong>de</strong> cire (neuve et saine),<br />

tres attractive pour les abeilles<br />

Solidité <strong>de</strong> l'amorce =» éviter la casse<br />

<strong>de</strong> l'amorce quand la cire est fraîche<br />

et remplie <strong>de</strong> miel<br />

Retrait du cadre facile <strong>de</strong> la ruche<br />

sans casser le couvain <strong>de</strong> mâles,<br />

sans constructions reliées<br />

aux parois <strong>de</strong> la ruche<br />

Découpe facile lors du retrait<br />

Cadres files horizontalement,<br />

amorce sou<strong>de</strong>e avec 2 passages <strong>de</strong> fil inox<br />

Cadre complet, soli<strong>de</strong> (bon bois),<br />

avec une traverse basse pour limiter<br />

la construction du couvain <strong>de</strong> mâles<br />

en fond <strong>de</strong> ruche<br />

Traverse en bois sur le haut <strong>de</strong> la partie<br />

réservée au couvain <strong>de</strong> mâles<br />

Decoupe facile avec un gros couteau<br />

en suivant la boisure<br />

autour du couvain <strong>de</strong> mâles<br />

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Fig. I : Cadre neuf avant introduction.<br />

Fig. 2 : Cadre construit<br />

avec couvain <strong>de</strong> mâles.<br />

développés pour minimiser le temps <strong>de</strong><br />

travail additionnel sur les ruches. Le<br />

planning <strong>de</strong> travail pour la saison du<br />

printemps a été construit <strong>de</strong> manière à<br />

combiner les actions sur les cadres à<br />

mâles avec d'autres interventions sur les<br />

ruches et en particulier les poses <strong>de</strong><br />

hausses. Ces travaux préparatifs ont<br />

permis <strong>de</strong> minimiser les surcoûts <strong>de</strong><br />

main-d'œuvre (temps <strong>de</strong> travail) et<br />

d'éviter <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> déplacement.<br />

b. L'élaboration <strong>de</strong>s cadres<br />

La conception <strong>de</strong>s cadres a été<br />

optimisée pour gagner du temps <strong>de</strong><br />

traitement, en suivant les objectifs<br />

opérationnels (voir Tableau I page<br />

précé<strong>de</strong>nte).<br />

Cette étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> conception a permis<br />

<strong>de</strong> réaliser les cadres nécessaires comme<br />

sur la figure I. Ces cadres sont soli<strong>de</strong>s<br />

et facilement réutilisables. Le cadre à<br />

mâles remplace un cadre standard <strong>de</strong> la<br />

ruche et permet même <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s économies<br />

sur la cire neuve à introduire<br />

(uniquement 1/3 <strong>de</strong> feuille sur le cadre).<br />

Une fois construits et operculés, on obtient<br />

<strong>de</strong> superbes surfaces <strong>de</strong> couvain <strong>de</strong><br />

mâles (fig. 2) prêtes à être découpées et<br />

enlevées <strong>de</strong>s ruches en quèlques secon<strong>de</strong>s.<br />

e. Les bases <strong>de</strong> tests - répartition <strong>de</strong>s<br />

ruches<br />

Nous avons réparti les ruches en<br />

<strong>de</strong>ux groupes. Le groupe I, « témoin »,<br />

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est constitué <strong>de</strong> l'ensemble <strong>de</strong>s ruches qui<br />

n'ont pas eu <strong>de</strong> traitement spécifique<br />

pendant l'expérience <strong>de</strong> 2016 (pas <strong>de</strong><br />

retrait <strong>de</strong> couvain <strong>de</strong> mâles). Le groupe 2<br />

est constitué <strong>de</strong> l'ensemble <strong>de</strong>s ruches sur<br />

lesquelles nous avons pratique le retrait<br />

<strong>de</strong> couvain <strong>de</strong> mâles en utilisant les<br />

cadres présentés ci-<strong>de</strong>ssus (222 ruches au<br />

démarrage <strong>de</strong> l'expérience).<br />

Pour la <strong>de</strong>uxième année (2017)<br />

toutes les ruches ont subi le même<br />

traitement avec retrait <strong>de</strong> couvain <strong>de</strong><br />

mâles.<br />

d. Le planning <strong>de</strong>s interventions<br />

Mi-mars : introduction <strong>de</strong>s cadres<br />

• Les cadres sont introduits en<br />

position 8 (Dadant I OC) lors du<br />

passage sur les ruches pour les<br />

changements <strong>de</strong> « vieux » cadres.<br />

Fin mars/début <strong>avril</strong> : visite <strong>de</strong><br />

printemps sur toutes les ruches<br />

• Le cadre est replacé en bordure <strong>de</strong><br />

couvain pour encourager les<br />

abeilles à le construire rapi<strong>de</strong>ment.<br />

27-29 <strong>avril</strong> : premier retrait <strong>de</strong><br />

couvain<br />

• Le cadre est découpe sur place<br />

dans le rucher, dans une gran<strong>de</strong><br />

poubelle et replacé en rive du<br />

couvain (voir Fig. 2 : cadre<br />

construit et operculé).<br />

18-19 mai : second retrait <strong>de</strong> couvain<br />

• Le retrait avait été effectué entre le<br />

25 et 27 mai en année I (2016).<br />

• Pour 2017 nous avons avance la<br />

<strong>de</strong>uxième découpe car les<br />

observations faites sur l'année I<br />

montraient que nous étions<br />

quèlques jours trop tard dans<br />

certaines ruches.<br />

15-17 juin : <strong>de</strong>rnier retrait <strong>de</strong> couvain<br />

• Les cadres sont repositionnés en<br />

rive (s'ils n'ont pas <strong>de</strong> couvain<br />

dans la partie haute).<br />

• Pour 2017, au vu <strong>de</strong> la charge <strong>de</strong><br />

travail sur l'exploitation, nous<br />

n'avons fait que <strong>de</strong>ux découpes:<br />

ce <strong>de</strong>rnier retrait <strong>de</strong> couvain n'a<br />

pas été effectué.<br />

Planning <strong>de</strong>s interventions<br />

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Résultats<br />

Petit rappel pour analyser les résultats<br />

: seul le groupe 2 a subi le retrait <strong>de</strong><br />

couvain <strong>de</strong> mâles au printemps 2016,<br />

pour la saison 2017 les ruches restantes<br />

(non mortes) <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux groupes ont subi<br />

le retrait <strong>de</strong> mâles.<br />

a. Observations qualitatives et semiquantitatives<br />

lors <strong>de</strong> l'expérience<br />

• Nous recommandons <strong>de</strong> partir sur<br />

un planning <strong>de</strong> 20 jours stricts entre les<br />

prélèvements. Pendant cette pério<strong>de</strong> (fin<br />

<strong>avril</strong> à mi-juin) les abeilles vont très vite<br />

à reconstruire le cadre et à pondre les<br />

mâles.<br />

• II y a énormément <strong>de</strong> varroas<br />

sur le premier prélèvement (voir Fig. 3<br />

et 4).<br />

• Pour pouvoir récupérer la cire, qui<br />

est toute fraîche (moins <strong>de</strong> 20 jours dans<br />

la ruche) sans traitement, ni polluant, il<br />

faut la traiter rapi<strong>de</strong>ment pour éviter la<br />

détérioration <strong>de</strong>s larves dans la cire.<br />

C'est un peu fastidieux mais donne <strong>de</strong> la<br />

cire <strong>de</strong> qualité très supérieure (produit<br />

rare).<br />

• Après chaque retrait <strong>de</strong> couvain<br />

<strong>de</strong> mâle la ruche est redynamisée<br />

(ruche test sur balance).<br />

Le graphique I montre la courbe <strong>de</strong><br />

poids <strong>de</strong> la ruche du 31 mars au 30 juin<br />

2016 avec un zoom sur les trois retraits<br />

<strong>de</strong> couvain <strong>de</strong> mâles (incluant les<br />

courbes <strong>de</strong> tendance avant et après le retrait<br />

du couvain).<br />

Fig. 3 et 4 : Varroas dans le couvain <strong>de</strong> mâles retiré fin <strong>avril</strong>.<br />

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Poids <strong>de</strong> la ruche<br />

Graphique I : Suivi du poids d'une <strong>de</strong>s ruches en test.<br />

b. Analyses <strong>de</strong>s mortalités <strong>de</strong><br />

colonies<br />

La différenciation dans la gestion <strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong>ux groupes <strong>de</strong> ruches s'est faite à<br />

partir <strong>de</strong> fin <strong>avril</strong> 2016 (date du premier<br />

retrait <strong>de</strong> couvain <strong>de</strong> mâles). Les<br />

résultats obtenus sur la première année<br />

montrent que :<br />

• Aucune différence n'apparaît sur<br />

les mortalités estivales 2016.<br />

• Retirer le couvain <strong>de</strong> mâles sur<br />

l'ensemble <strong>de</strong>s ruches d'un rucher<br />

n'influence pas négativement la<br />

fécondation <strong>de</strong>s nouvelles reines<br />

au sein du rucher. En effet un<br />

certain nombre <strong>de</strong> ruches ont<br />

changé leur reine naturellement<br />

dans les <strong>de</strong>ux groupes du test et les<br />

taux <strong>de</strong> mortalité sont équivalents.<br />

En revanche l'impact sur les<br />

mortalités d'hiver est significatif<br />

(malgré le traitement standard réalisé sur<br />

toutes les ruches à l'automne) : voir ci<strong>de</strong>ssous.<br />

Nb <strong>de</strong> ruches mises en hivernage<br />

% <strong>de</strong> mortalités hiver 16/17<br />

Gr I : Sans retrait <strong>de</strong> couvain mâles<br />

219<br />

15,1 % (33 ruches)<br />

Cr 2 : Retrait <strong>de</strong> couvain <strong>de</strong> mâles<br />

186<br />

9,5 % (18 ruches)<br />

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Le fait <strong>de</strong> baisser la pression du varroa<br />

au printemps va permettre au traitement<br />

médicamenteux <strong>de</strong> faire chuter la<br />

population <strong>de</strong> varroas avant l'hiver à <strong>de</strong>s<br />

niveaux très bas. Le nombre <strong>de</strong> varroas<br />

résiduels sera très bas et aura un faible<br />

impact sur les abeilles d'hiver. Ces<br />

abeilles auront une durée <strong>de</strong> vie plus<br />

longue et donc la colonie sera plus populeuse<br />

tout au long <strong>de</strong> l'hiver ce qui lui<br />

permettra <strong>de</strong> mieux redémarrer la saison<br />

suivante.<br />

Les observations qualitatives faites<br />

lors <strong>de</strong>s visites <strong>de</strong> printemps montrent<br />

clairement que les ruches du groupe 2<br />

sont plus peuplées, les colonies plus dynamiques<br />

à la fm mars.<br />

Dans le groupe I, la cause <strong>de</strong> surmortalité<br />

apparaît être un dépeuplement<br />

<strong>de</strong>s ruches (après mortalité • présence <strong>de</strong><br />

nourriture, un tout petit couvain et un<br />

petit groupe d'abeilles mortes sur le<br />

cadre et quèlques dizaines d'abeilles<br />

mortes sur le fond <strong>de</strong> la ruche) Les<br />

abeilles sont mortes petit à petit à cause<br />

du varroa<br />

e. Production <strong>de</strong> miel<br />

Suite aux résultats <strong>de</strong> l'année I, et vu<br />

que les ruches sont <strong>de</strong>stinées à la<br />

production <strong>de</strong> miel, et non pas à<br />

l'expérimentation, toutes les ruches <strong>de</strong><br />

production ont subi le traitement par<br />

retrait du couvain <strong>de</strong> mâles au printemps<br />

2017. Par conséquent, la différence entre<br />

les <strong>de</strong>ux groupes n'est due qu'au retrait<br />

<strong>de</strong> couvain <strong>de</strong> mâles <strong>de</strong> l'année 2016 et<br />

à son impact sur la qualite <strong>de</strong> l'hivernage<br />

(2016-2017)<br />

• Production <strong>de</strong> printemps<br />

Le tableau ci-<strong>de</strong>ssous montre la<br />

différence <strong>de</strong>s moyennes <strong>de</strong> production<br />

<strong>de</strong> miel par ruche pour les <strong>de</strong>ux groupes<br />

<strong>de</strong> ruchers II compare l'année 2015<br />

(année <strong>de</strong> référence. pas <strong>de</strong> retrait <strong>de</strong><br />

mâles sur aucune ruche), l'année 2016<br />

(mise en place du protocole <strong>de</strong> test), et<br />

l'année 2017 (année 2)<br />

La production <strong>de</strong> miel <strong>de</strong> printemps<br />

pour l'année 2016 n'est pas influencée<br />

par le protocole mis en place Létat <strong>de</strong>s<br />

colonies était équivalent pour les <strong>de</strong>ux<br />

groupes pendant la miellée <strong>de</strong> printemps<br />

(fin <strong>avril</strong>).<br />

À la sortie <strong>de</strong> l'hiver 2017, les colonies<br />

du groupe 2 sont qualitativement<br />

beaucoup plus dynamiques et plus peuplées<br />

La production <strong>de</strong> miel <strong>de</strong> printemps<br />

est significativement plus élevée<br />

que pour le groupe « témoin »<br />

Gr I : Sans retrait<br />

<strong>de</strong> couvain <strong>de</strong> mâles<br />

Gr 2 • Avec retrait<br />

<strong>de</strong> couvain <strong>de</strong> mâles<br />

Difference<br />

Production printemps 2015 (ref )<br />

5,3 kg/ruche<br />

6,0 kg/ruche<br />

0,7 kg/ruche<br />

Production printemps 2016<br />

(annee I)<br />

6,7 kg/ruche<br />

7,3 kg/ruche<br />

O 6 kg/ruche<br />

Production printemps 2017<br />

(année 2)<br />

5,0 kg/ruche<br />

6,6 kg/ruche<br />

1,6 kg/ruche<br />

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Pour l'étu<strong>de</strong> economique, nous enlevons<br />

le biais sur la difference <strong>de</strong> production<br />

entre les <strong>de</strong>ux groupes <strong>de</strong> ruches<br />

Sur la base <strong>de</strong>s annees précé<strong>de</strong>ntes nous<br />

avons soustrait 0,7 kg a la difference<br />

entre les <strong>de</strong>ux groupes<br />

Le groupe ayant subi le retrait <strong>de</strong><br />

couvain <strong>de</strong> mâles en 2016 a produit 0,9<br />

kg <strong>de</strong> miel en plus par ruche sur la<br />

miellée du printemps 2017, ce qui représente<br />

une augmentation <strong>de</strong> 18 % <strong>de</strong> la<br />

production <strong>de</strong> miel <strong>de</strong> printemps, sans<br />

travail additionnel<br />

• Production d'été<br />

Sur le printemps 2017 toutes les<br />

ruches ont subi le traitement La difference<br />

entre les <strong>de</strong>ux groupes provient<br />

uniquement du traitement <strong>de</strong> l'année<br />

précé<strong>de</strong>nte (2016)<br />

Le tableau ci-<strong>de</strong>ssous montre la difference<br />

<strong>de</strong> moyenne <strong>de</strong> production <strong>de</strong><br />

miel d'été pour les <strong>de</strong>ux groupes <strong>de</strong><br />

ruches<br />

Pour l'étu<strong>de</strong> economique, nous enlevons<br />

le biais sur la difference <strong>de</strong> production<br />

entre les <strong>de</strong>ux groupes <strong>de</strong> ruches<br />

Sur la base <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux annees précé<strong>de</strong>ntes<br />

nous avons soustrait 0,5 kg a la difference<br />

entre les <strong>de</strong>ux groupes<br />

Cette experience montre que le fait<br />

<strong>de</strong> retirer du couvain <strong>de</strong> mâles en suivant<br />

le protocole décrit précé<strong>de</strong>mment,<br />

a permis <strong>de</strong> produire<br />

En annee I = 2016 1,6 kg <strong>de</strong> miel<br />

en plus par ruche sur la miellée d'été<br />

ce qui représente une augmentation <strong>de</strong><br />

16 % <strong>de</strong> la production <strong>de</strong> miel d'été<br />

En annee 2 = 2017 1,2 kg <strong>de</strong> miel<br />

en plus par ruche sur la miellée d'été<br />

ce qui représente une augmentation <strong>de</strong><br />

9 % <strong>de</strong> la production <strong>de</strong> miel d'été<br />

Ces différences sont statistiquement<br />

significatives (voir article sur LSA 277<br />

<strong>de</strong> Janvier 2017) L'impact est principalement<br />

visible sur les colonies les plus<br />

faibles, qui vont <strong>de</strong>venir productives<br />

Le retrait du couvain <strong>de</strong> mâles permet<br />

<strong>de</strong> limiter l'augmentation <strong>de</strong> la population<br />

<strong>de</strong> varroas dans la colonie Cela<br />

complète le traitement traditionnel et<br />

permet <strong>de</strong> faire chuter <strong>de</strong> façon plus importante<br />

la population <strong>de</strong> varroas avant<br />

l'hiver II en résulte un meilleur hivernage<br />

avec moins <strong>de</strong> perte <strong>de</strong> colonies, et<br />

aussi <strong>de</strong>s ruches plus fortes et plus dynamiques<br />

en sortie d'hiver La conséquence<br />

directe est qu'en moyenne ces<br />

ruches vont produire plus <strong>de</strong> miel <strong>de</strong><br />

printemps, maîs aussi plus <strong>de</strong> miel d'été<br />

Gri Sans retrait<br />

<strong>de</strong> couvain <strong>de</strong> mâles<br />

Gr 2 Avec retrait<br />

<strong>de</strong> couvain <strong>de</strong> mâles<br />

Difference<br />

Production printemps 2015 (ref )<br />

20,4 kg/ruche<br />

20 9 kg/ruche<br />

O 5 kg/ruche<br />

Production ete 2016<br />

(annee I)<br />

10 I kg/ruche<br />

12 2 kg/ruche<br />

2 I kg/ruche<br />

Production ete 2017<br />

(annee 2)<br />

13 5 kg/ruche<br />

15,2 kg/ruche<br />

I 7 kg/ruchJJlHI<br />

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d. Production <strong>de</strong> cire<br />

Le couvain <strong>de</strong> mâles étant retiré<br />

toutes les trois semaines, la cire utilisée<br />

pour ce couvain est très propre Elle est<br />

produite directement par les abeilles<br />

pendant cette pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> construction<br />

<strong>de</strong>s cadres et reste peu <strong>de</strong> temps dans la<br />

ruche Elle n'a été au contact d'aucun<br />

traitement apicole II est donc tres<br />

intéressant <strong>de</strong> la récupérer pour la faire<br />

gaufrer et la valoriser.<br />

Pour nos 222 ruches en test, nous<br />

avons récupéré 23 kg <strong>de</strong> cire en année<br />

I complètement propre, filtrée et mise<br />

en pains prête pour le gaufrage Cette<br />

cire <strong>de</strong> qualité supérieure peut être<br />

facilement valorisée<br />

/<br />

Bilan economique<br />

a. Les coûts liés à l'opération<br />

Les coûts liés à cette opération sont<br />

principalement <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> maind'œuvre<br />

En effet, le planning a eté<br />

réalisé pour combiner les découpes du<br />

couvain <strong>de</strong> mâles avec un passage <strong>de</strong><br />

vérification et pose <strong>de</strong> hausses II n'y a<br />

donc pas <strong>de</strong> coûts additionnels liés au<br />

transport Les cadres sont soli<strong>de</strong>s,<br />

réutilisables et remplacent un cadre<br />

standard dans la ruche Le temps passe<br />

pour leur confection est largement<br />

contrebalancé par les économies en<br />

feuille <strong>de</strong> cire (on utilise 2/3 <strong>de</strong> feuille<br />

en moins par cadres, sur 800 cadres la<br />

quantite <strong>de</strong> cire n'est pas négligeable).<br />

Les opérations <strong>de</strong> retrait du couvain<br />

avec la vérification <strong>de</strong>s hausses nous ont<br />

mobilisés trois jours par levée a<br />

4 personnes La partie liee uniquement<br />

au retrait du couvain <strong>de</strong> mâles peut être<br />

ramenée a <strong>de</strong>ux jours par levée pour<br />

222 ruches Notre <strong>de</strong>rniere levée a été<br />

beaucoup plus rapi<strong>de</strong> malgré un nombre<br />

<strong>de</strong> hausses posées important que nous<br />

<strong>de</strong>vions enlever et remettre.<br />

II faut ajouter le temps <strong>de</strong> traitement<br />

<strong>de</strong> la cire qui nous a pris 6 heures au<br />

total, sans autres frais car la cire est<br />

fondue grâce à un foyer alimenté avec du<br />

bois <strong>de</strong> recupération<br />

Pour une main-d'œuvre payée au<br />

SMIC, le coût horaire <strong>de</strong> l'opération<br />

peut être évalué à 14 €/heure pour<br />

l'entreprise<br />

Bilan <strong>de</strong>s charges complètes pour l'entreprise<br />

(y compris le temps <strong>de</strong> travail du chef d'exploitation)<br />

Nb d'heures <strong>de</strong> travail<br />

3 levées<br />

2 jours <strong>de</strong> 7 heures<br />

4 personnes<br />

6 h pour la cire<br />

174 heures<br />

Coût total <strong>de</strong> la mam d'œuvre (14 €/h) 2 436 €<br />

Coût total par ruche (222 ruches dans le test)<br />

ll €/ruche<br />

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Bilan <strong>de</strong>s recettes additionnelles.<br />

Cire<br />

Miel additionnel<br />

Gain en ruche non perdue<br />

TOTAL<br />

Quantite par ruche Valeur unitaire Gains par ruche<br />

ne/ko,<br />

lue/kg<br />

37 €<br />

150€<br />

40'<br />

Les gains sont réalises par l'augmentation<br />

<strong>de</strong> production <strong>de</strong> miel (annee I et<br />

annee 2), les baisses <strong>de</strong> mortalite <strong>de</strong> colonies<br />

et la production <strong>de</strong> cire qui est recuperee<br />

suite au retrait <strong>de</strong>s 2/3 <strong>de</strong> cadre<br />

<strong>de</strong> couvain <strong>de</strong> mâles Si nous reprenons<br />

les chiffres développes ci-<strong>de</strong>ssus, nous<br />

obtenons un bilan <strong>de</strong> recettes additionnelles<br />

b. Situation nette<br />

Le gain net (apres le paiement <strong>de</strong><br />

tout le travail) pour l'exploitation<br />

apicole est donc <strong>de</strong> 35,30 € par ruche<br />

qui aura suivi ce protocole, pour les<br />

saisons 2016 et 2017<br />

Pour notre exploitation qui comporte<br />

800 ruches, le fait <strong>de</strong> généraliser<br />

l'approche sur toutes les ruches nous<br />

générera une augmentation du resultat<br />

net <strong>de</strong> l'exploitation <strong>de</strong> l'ordre <strong>de</strong><br />

28 000,00 €<br />

Conclusions ae {'expérience<br />

Dans le précè<strong>de</strong>nt article <strong>de</strong> LSA<br />

n°277, nous avions conclu que la lutte<br />

contre le varroa sans produit, par retrait<br />

du couvain <strong>de</strong> mâles, en complement du<br />

traitement medicamenteux habituel,<br />

pendant la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> printemps permet<br />

d'augmenter sigmficativement la production<br />

<strong>de</strong> miel d'été <strong>de</strong>s ruches (entre<br />

15 % et 20 %) cette approche fait gagner<br />

<strong>de</strong> l'argent a l'exploitation<br />

La poursuite <strong>de</strong> l'expérience montre<br />

que l'impact <strong>de</strong> ce « traitement » complementaire<br />

est encore plus important<br />

qu'envisagé<br />

En effet, le retrait <strong>de</strong> couvain <strong>de</strong><br />

mâles sur le printemps 2016 :<br />

• augmente <strong>de</strong> 15 à 20 % la production<br />

<strong>de</strong> miel d'été 2016,<br />

• baisse <strong>de</strong> 40 % les mortalités<br />

d'hiver,<br />

• augmente <strong>de</strong> 10 à 15 % supplémentaires<br />

la production <strong>de</strong> miel<br />

pour l'année 2017.<br />

Le niveau d'mfestation varroas a une<br />

influence directe et significative sur les<br />

mortalités hivernales maîs aussi sur la<br />

production <strong>de</strong> miel par les colonies II<br />

est indispensable pour tous les apiculteurs<br />

<strong>de</strong> mettre en oeuvre une lutte rigoureuse<br />

contre le varroa pour limiter les<br />

mortalités et <strong>de</strong>fendre les abeilles<br />

Le retrait <strong>de</strong> couvain <strong>de</strong> mâles est<br />

une approche complementaire au traitement<br />

medicamenteux qui est réalisable<br />

et rentable pour tous les apiculteurs<br />

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Pays : France<br />

Périodicité : Bimestriel<br />

Date : MARS/AVRIL 18<br />

Page <strong>de</strong> l'article : p.47-59<br />

Journaliste : Gwenaël DELAM-<br />

ARCHE<br />

Page 11/13<br />

Perspectives<br />

et prochaines étapes -<br />

Pour élargir le <strong>de</strong>bat voici quèlques<br />

graphes théoriques qui estiment revolution<br />

<strong>de</strong> la population <strong>de</strong>s varroas dans les<br />

ruches sur plusieurs annees<br />

Les chiffres sont calcules avec <strong>de</strong>s<br />

donnees <strong>de</strong> la litterature sur les cycles <strong>de</strong><br />

reproduction moyens, sur les efficacités<br />

moyennes <strong>de</strong>s traitements et sans prendre<br />

en compte les remfestations extérieures<br />

non négligeables Les mo<strong>de</strong>les<br />

mathématiques pour l'évolution <strong>de</strong> la<br />

population <strong>de</strong> varroas dans la ruche sont<br />

multiples et tres différents Pour notre region<br />

tempérée nous choisissons, pour<br />

l'exercice, les hypothèses suivantes<br />

L<br />

Taux croissance <strong>de</strong> la population<br />

<strong>de</strong> varroas pendant la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

couvain <strong>de</strong> mâles 2,2% par jour<br />

(du l tr <strong>avril</strong> au 15 juin) (Martin<br />

1997, Ghamdi et Hoopingarner,<br />

2004)<br />

Taux <strong>de</strong> décroissance hors couvain<br />

(pério<strong>de</strong> hivernale) - I % par jour<br />

(du l tr <strong>de</strong>cembre au 31 janvier)<br />

(Branco et al, 2006, Cahs et al,<br />

1999)<br />

Taux croissance <strong>de</strong> la population<br />

<strong>de</strong> varroas avec couvain dans la<br />

ruche maîs principalement du couvain<br />

d'ouvrières 1,4% par jour<br />

(tout le reste <strong>de</strong> l'année)<br />

Evolution du nombre <strong>de</strong> varroas dans la ruche sur une année<br />

-Sam traitement<br />

-Traitement Sid<br />

-traitement Sid « retrait «ouvert<br />

200<br />

oct 18 f«vr-19 mal 19 ioût-19 «Jet-19<br />

Graphique 3 : Evolution théorique <strong>de</strong> la population <strong>de</strong> varroas<br />

dans la ruche sans ré-infestation.<br />

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Pays : France<br />

Périodicité : Bimestriel<br />

Date : MARS/AVRIL 18<br />

Page <strong>de</strong> l'article : p.47-59<br />

Journaliste : Gwenaël DELAM-<br />

ARCHE<br />

Page 12/13<br />

Nb mini <strong>de</strong> varroa*<br />

-Traitement Varroas std<br />

"Traitement * retrait couvain<br />

Graphiques 4 et 5 : Evolution <strong>de</strong> la population maximum et minimum <strong>de</strong> varroas<br />

dans la ruche au cours <strong>de</strong>s années.<br />

Nb max! <strong>de</strong> varroas<br />

*~Traitement + retrait couvain<br />

Efficacité du traitement standard<br />

(Apivar sur 10,5 semaines) : 98 %<br />

<strong>de</strong> la population <strong>de</strong> varroas totale<br />

tuée.<br />

Découpe <strong>de</strong> couvain <strong>de</strong> mâles<br />

30 % <strong>de</strong> la population <strong>de</strong> varroas<br />

détruite au jour <strong>de</strong> la découpe (Imdorf<br />

A., 2003).<br />

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Pays : France<br />

Périodicité : Bimestriel<br />

Date : MARS/AVRIL 18<br />

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Journaliste : Gwenaël DELAM-<br />

ARCHE<br />

Page 13/13<br />

• Démarrage annee I avec 50<br />

varroas au I cr novembre<br />

Sur la base <strong>de</strong> ces chiffres, on voit<br />

que la population <strong>de</strong> varroas augmente<br />

dans la ruche au cours <strong>de</strong>s annees<br />

si on ne pratique pas un<br />

traitement complementaire L'impact<br />

du retrait <strong>de</strong> couvain <strong>de</strong> mâles en<br />

complément du traitement medicamenteux<br />

permet <strong>de</strong> faire baisser la<br />

population <strong>de</strong> varroas (moyenne,<br />

mini et maxi)<br />

Tous ces calculs restent théoriques<br />

et obligatoirement différents<br />

<strong>de</strong> la réalité <strong>de</strong> chaque colonie II<br />

pourrait être intéressant <strong>de</strong> comparer<br />

ces mo<strong>de</strong>les avec <strong>de</strong>s comptages précis<br />

dans les colonies<br />

- Pour protéger vos ruches <strong>de</strong>s intempéries<br />

<strong>de</strong> façon écologique<br />

- Traitement garanti 10 ans par trempage<br />

à chaud ou pulvérisation sans adjuvant<br />

- Autorisée en apiculture biologique<br />

grâce à notre cahier <strong>de</strong>s charges<br />

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REVUE DE PRESSE AVRIL <strong>2018</strong><br />

Thème 4 :<br />

BÂTIMENT


Date : 11/04/<strong>2018</strong><br />

Heure : 13:34:04<br />

www.entraid.com<br />

Pays : France<br />

Dynamisme : 8<br />

Page 1/2<br />

Stop aux courants parasites<br />

Visualiser l'article<br />

Un courant électrique parasite est un courant dont la circulation n'est ni souhaitée, ni maîtrisée, et qui peut<br />

affecter sévèrement la santé <strong>de</strong>s bovins.<br />

Un gui<strong>de</strong> d'intervention pour effectuer un diagnostic électrique en élevage laitier vient d'être publié par le<br />

CNIEL. Les vaches sont très sensibles en effet aux courants parasites.<br />

Partagez cet article: Stop aux courants parasites<br />

Les courants électriques parasites peuvent être source d'inconfort et même <strong>de</strong> stress pour l'animal. Et par<br />

conséquent pour l'éleveur. Des animaux plus agités, <strong>de</strong>s temps <strong>de</strong> traite allongés, <strong>de</strong>s vaches qui se<br />

couchent dans les couloirs et «désertent» certaines logettes par exemple… Autant d'indices qui peuvent<br />

laisser suspecter la présence <strong>de</strong> courants électriques parasites sur l'exploitation. Ces courants parasites ne<br />

sont pas constamment présents dans l'élevage. Ils peuvent apparaître à certaines pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la journée<br />

seulement. De plus, on ne les retrouve pas dans toute l'exploitation. Par conséquent, ils sont difficiles à repérer,<br />

d'autant plus qu'ils sont souvent imperceptibles par l'homme.<br />

Difficile à repérer<br />

Afin d'améliorer le bien-être <strong>de</strong> leurs vaches, les éleveurs cherchent <strong>de</strong>s réponses. C'est pourquoi le Cniel<br />

(Centre National Interprofessionnel <strong>de</strong> l'Economie Laitière) vient <strong>de</strong> sortir le gui<strong>de</strong> «Diagnostic électrique en<br />

élevage laitier», à l'intention <strong>de</strong>s intervenants en élevage. Ce gui<strong>de</strong> ( disponible sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, en adressant<br />

un mail à dirast@cniel.com) est issu <strong>de</strong> la collaboration <strong>de</strong>s chambres d'agriculture <strong>de</strong>s Hauts-<strong>de</strong>-France et<br />

<strong>de</strong> Loire-Atlantique, du CLASEL (groupe Synergie), du CROCIT Bretagne, du GDS Bretagne, <strong>de</strong> l'Institut <strong>de</strong><br />

l'Elevage et du CNIEL. Ce document fournit un protocole et une fiche d'intervention «type» pour la réalisation<br />

d'un diagnostic électrique centré sur les courants électriques parasites.<br />

Deux niveaux <strong>de</strong> diagnostic sont définis:<br />

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Date : 11/04/<strong>2018</strong><br />

Heure : 13:34:04<br />

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Pays : France<br />

Dynamisme : 8<br />

Page 2/2<br />

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un premier niveau pour une vérification <strong>de</strong> l'installation électrique <strong>de</strong> l'élvage, tel que le bloc <strong>de</strong> traite qui<br />

concentre <strong>de</strong> nombreux équipements électriques (repérer les dysfonctionnements liés à <strong>de</strong>s installations<br />

déficientes comme, par exemple, un défaut <strong>de</strong> mise à la terre);<br />

et un second pour une recherche approfondie <strong>de</strong>s courants électriques parasites.<br />

Ce diagnostic pourra être réalisé par <strong>de</strong>s intervenants habilités ayant <strong>de</strong>s compétences électriques préalables.<br />

Source : CNIEL<br />

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Pays : France<br />

Périodicité : Hebdomadaire<br />

OJD : 4665<br />

Date : 27 AVRIL 18<br />

Page <strong>de</strong> l'article : p.15<br />

Journaliste : Sabine Huet<br />

Page 1/1<br />

EQUIPEMENT<br />

La contention assure confort et sécurité à I éleveur<br />

P<br />

ensez y cles la conception du<br />

projet car cest plus difficile <strong>de</strong><br />

modifier par la suite" conseille<br />

Daniel Le Clamche du GDS dc Ere<br />

tagne Une contention adaptée a I ele<br />

veur et aux intervenants exteneurs<br />

est gage <strong>de</strong> securite et <strong>de</strong> facilite<br />

pour les interventions qui sont nom<br />

breuses sur un troupeau Li<strong>de</strong>alest<br />

<strong>de</strong> disposer <strong>de</strong> quatre types <strong>de</strong> box<br />

Le box d intervention sert aux vêla<br />

ges aux inséminations et aux inter<br />

ventions sanitaires Deux a trois box<br />

suffi'sent pour un troupeau <strong>de</strong> 50 a 100<br />

vaches Implante a proximite du bloc<br />

<strong>de</strong> traite il sera accessible <strong>de</strong> I exte<br />

rieur pour <strong>de</strong>s notions <strong>de</strong> biosecunte<br />

C est un espace <strong>de</strong> 20 à 25 m 2 sur un<br />

sol en terre battue paille et equipe<br />

d un point d eau d un point d ali<br />

mentation d une contention fixe et<br />

d une pnse electrique<br />

Le quai d embarquement est etabli<br />

en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s zones <strong>de</strong> vie et proche<br />

<strong>de</strong>s voies <strong>de</strong> circulation D une sur<br />

face <strong>de</strong> 16 a 20 m 2 il peut contenir<br />

six bovins Daniel Le Clainche le<br />

conseille bétonne avec <strong>de</strong>s parois<br />

pleines d une largeur <strong>de</strong> 2 5 mètres<br />

et bien éclaire<br />

Leboxd isolement pour héberger les<br />

vaches mala<strong>de</strong>s ou contagieuses est<br />

important dans la maitrise <strong>de</strong> I etat sa<br />

mtaire dans les élevages" II doit être<br />

localise sans possibilité <strong>de</strong> contact<br />

physique avec le reste du troupeau<br />

pour eviter toute contamination Y<br />

sont installes un point d eau et un<br />

point d alimentation Un sol bétonne<br />

et <strong>de</strong>s murs enduits facilitent la<br />

<strong>de</strong>sinfection totale du box<br />

Les animaux achetés passeront<br />

dans le box <strong>de</strong> quarantaine implan<br />

te a I écart du troupeau "Une simple<br />

pâture peut convenir "<br />

SabmeHuet<br />

Tous droits réservés à l'éditeur<br />

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Pays : France<br />

Périodicité : Bi-hebdomadaire<br />

Date : 28 AVRIL 18<br />

Page <strong>de</strong> l'article : p.16<br />

Journaliste : C. D.<br />

Tous droits réservés à l'éditeur<br />

BIEN LOGER SES VEAUX ET<br />

SES GÉNISSES LAITIÈRES<br />

Bâtiment > Assurer un logement <strong>de</strong> qualité à ses<br />

veaux, c'est investir pourïavenir <strong>de</strong> son élevage.<br />

Les problèmes sanitaires chez<br />

les veaux laitiers sont une<br />

réalité et leur inci<strong>de</strong>nce sur<br />

l'économie <strong>de</strong>s exploitations a<br />

tendance à s'accroître. "Des<br />

enquêtes montrent que plus d'un<br />

veau sur dix ne dépassera pas<br />

l'âge <strong>de</strong> six mois et à cela,<br />

s'ajoute la morbidité. Ces difficultés<br />

sur les jeunes génisses peuvent<br />

ainsi provoquer <strong>de</strong>s retards<br />

<strong>de</strong> croissance difficilement<br />

rattrapables. Le risque <strong>de</strong><br />

mortalité augmente avec la taille<br />

du troupeau : <strong>de</strong> 10 % en<br />

moyenne dans les élevages <strong>de</strong> 50<br />

vaches, et <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 20 % pour<br />

les troupeaux <strong>de</strong> 200 vaches et<br />

plus. Les veaux ont donc besoin<br />

<strong>de</strong> confort", note Daniel Le Clainche,<br />

du GDS <strong>de</strong> Bretagne.<br />

Les causes <strong>de</strong> mortalité sont très<br />

variées (conditions <strong>de</strong> vêlages,<br />

ambiance dans lanurserie...) et<br />

peuvent se cumuler. Mais les<br />

conditions <strong>de</strong> logement tiennent<br />

une place centrale dans le bienêtre<br />

ou au contraire dans la mortalité<br />

dcs veaux. Dc nombreuses<br />

pathologies (respiratoires et diarrhées)<br />

sont liées à une mauvaise<br />

ambiance.<br />

"Dans le premier mois <strong>de</strong> vie, le<br />

veau a besoin d'une température<br />

<strong>de</strong> confort comprise entre 12 et<br />

22°C, d'une vitesse d'air inférieure<br />

à 0,25 m/s et d'une faible<br />

humidité."<br />

Facteurs <strong>de</strong> risque<br />

"Une étu<strong>de</strong> conduite en Bretagne<br />

a permis <strong>de</strong> mettre en avant<br />

les principaux facteurs <strong>de</strong> risque<br />

du logement sur la santé du veau.<br />

Ils concernent les équipements<br />

et les pratiques d'élevages et les<br />

paramètres techniques <strong>de</strong> la nurserie.<br />

La cohabitation <strong>de</strong> différentes<br />

catégories <strong>de</strong> bovins arrive<br />

en tête. La préparation <strong>de</strong>s<br />

buvées dans la nurserie et les<br />

jeunes veaux élevés en cases<br />

collectives représentent <strong>de</strong>ux<br />

autres points négatifs<br />

constatés." Du côté <strong>de</strong>s paramètres<br />

techniques, on rencontre<br />

parfois <strong>de</strong>s nurseries <strong>de</strong> trop<br />

gran<strong>de</strong>s dimensions qui ne<br />

respectent pas les besoins <strong>de</strong>s<br />

veaux, en particulier en ce qui<br />

concerne le volume d'air car la<br />

mécanisation <strong>de</strong>s tâches a été<br />

privilégiée au détriment du<br />

confort <strong>de</strong>s veaux. Non isolation,<br />

systèmes d'entrées d'air non<br />

modulables, surfaces en plaques<br />

transluci<strong>de</strong>s sur toitures conséquentes,<br />

portails non hermétiques<br />

(entrées d'air parasites)<br />

sont autant <strong>de</strong> points négatifs qui<br />

ont été i<strong>de</strong>ntifiés au cours <strong>de</strong> ce<br />

travail.<br />

De nombreuses<br />

solutions<br />

Niches, igloos, pouponnières,<br />

cases collectives, nurseries<br />

monopente... toutes ces solutions<br />

ont fait leurs preuves à<br />

condition d'être réalisées dans<br />

les règles <strong>de</strong> l'art. "Idéalement,<br />

une pouponnière est un bâtiment<br />

spécifique réserve aux veaux en<br />

phases lactées (<strong>de</strong> la naissance à<br />

15 jours - trois semaines) avec<br />

un volume d'air <strong>de</strong> 7 mVveau.<br />

Elle doit disposer d'un local technique<br />

pour la préparation <strong>de</strong>s<br />

buvées et le lavage <strong>de</strong>s ustensiles.<br />

La préparation dcs buvées ct<br />

le lavage <strong>de</strong>s seaux sont à effectuer<br />

à l'extérieur <strong>de</strong> la pouponnière.<br />

Lisolation <strong>de</strong> la toiture est<br />

fortement recommandée",<br />

observe Daniel Le Clainche. La<br />

surface en plaques transluci<strong>de</strong>s<br />

ne doit pas excé<strong>de</strong>r 5 %. La pouponnière<br />

doit également bénéficier<br />

d'équipements <strong>de</strong> ventilation<br />

avec <strong>de</strong>s surfaces<br />

modulables selon les besoins et<br />

<strong>de</strong> portails hermétiques.<br />

"L'installation d'une son<strong>de</strong><br />

thermomètre offre la possibilité<br />

<strong>de</strong> surveiller l'ambiance. Les<br />

mesures <strong>de</strong> biosécurité (pédiluve<br />

à l'entrée, nettoyage et désinfection<br />

<strong>de</strong>s cases) ne doivent également<br />

pas être négligées."<br />

C. D.<br />

Page 1/1<br />

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REVUE DE PRESSE AVRIL <strong>2018</strong><br />

Thème 5 :<br />

DIVERS


Pays : France<br />

Périodicité : Hebdomadaire<br />

OJD : 4665<br />

Date : 06 AVRIL 18<br />

Page <strong>de</strong> l'article : p.28<br />

Journaliste : Rémi Hagel<br />

Page 1/1<br />

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