05.06.2018 Views

Guide Reussir Ingenieur 2019

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

RÉUSSIR<br />

LES ÉCOLES<br />

D’INGÉNIEURS<br />

Édition <strong>2019</strong><br />

9:HSMHPJ=UX\YWV:<br />

ZOOM SUR<br />

Comment choisir son école d’ingénieurs • Tous les concours<br />

par niveau d’études • Choisir sa Prépa • Les différentes filières…<br />

14 €


CONCOURS<br />

ADVANCE<br />

POUR TOUS LES GRANDS DOMAINES DE DEMAIN<br />

4<br />

ÉCOLES<br />

D’INGÉNIEURS<br />

LYON, PARIS, RENNES,<br />

STRASBOURG & TOULOUSE<br />

PARIS, BORDEAUX,<br />

LILLE & LYON<br />

PARIS & TOULOUSE<br />

PARIS<br />

INSCRIVEZ-VOUS AU CONCOURS ADVANCE SUR LE PORTAIL PARCOURSUP*<br />

AVANT LE 13 MARS, ET METTEZ AINSI TOUTES LES CHANCES DE VOTRE CÔTÉ !<br />

1330<br />

PLACES<br />

(1280 PLACES T.S<br />

+ 40 T.STI2D<br />

+ 10 T.STL)<br />

1<br />

CONCOURS<br />

INTÉGRÉ<br />

À LA<br />

PROCÉDURE<br />

PARCOURSUP*<br />

13 CAMPUS<br />

AU CHOIX<br />

DANS<br />

7 VILLES<br />

DE FRANCE<br />

BORDEAUX • LILLE • LYON • PARIS • RENNES<br />

STRASBOURG • TOULOUSE<br />

40 rue du Docteur Roux 75015 Paris / 01 44 08 00 46<br />

contact@concours-advance.fr / www.concours-advance.fr<br />

*Sous réserve de modifi cation des dates et de la procédure Parcousup. Se reporter au site www.concours-advance.fr pour plus d’informations.<br />

Établissements d’enseignement supérieur privés. Ces écoles sont membres de IONIS Education Group.


ÉDITORIAL<br />

UNE GRANDE ÉCOLE<br />

D’INGÉNIEURS,<br />

POUR VISER HAUT<br />

ET LOIN !<br />

ÉDITORIAL<br />

Directeur des éditions<br />

Nicolas Fellus<br />

Rédaction<br />

Karine Darmon<br />

Directrice de clientèle<br />

Fanny Ledroit<br />

Direction de la fabrication<br />

Gaëlle Lemarchand<br />

Aude Gourdon<br />

Assistantes de fabrication<br />

Amélie Ara<br />

Marine Hebert<br />

Caroline Sauvage<br />

Laura Scott<br />

Maquettistes<br />

Alexandre de Gassowski<br />

Suzanne Guetteville<br />

Stéphane Mac Donald<br />

Impression<br />

Corlet<br />

Diffusion librairies<br />

Dilisco<br />

Le guide Réussir les écoles<br />

d’ingénieurs est une publication<br />

du Groupe Studyrama<br />

34-38, rue Camille Pelletan<br />

92300 Levallois-Perret<br />

Tél. : 01 41 06 59 00<br />

Fax : 01 41 06 42 77<br />

grandes-ecoles.studyrama.com<br />

SAS au capital de 2 658 220 €<br />

Dépôt légal :<br />

1 er trimestre 2018<br />

IISBN : 9782759037421<br />

Les écoles d’ingénieurs, une voie prometteuse ? À<br />

n’en point douter. Intégrer une école d’ingénieurs<br />

en France, publique ou privée, généraliste ou spécialisée,<br />

c’est se donner l’opportunité d’obtenir<br />

un diplôme reconnu par les entreprises. C’est la<br />

garantie d’une insertion professionnelle rapide.<br />

Plus qu’un savoir académique, vous apprendrez<br />

au cours de vos années de formation à développer<br />

des savoir-faire et des savoir-être dans le cadre de<br />

projets en relation avec les entreprises menés au<br />

cours de stages ou de cursus en apprentissage. Ceux-ci sont en plein<br />

développement dans les écoles. Vous vivrez également des expériences<br />

internationales enrichissantes.<br />

Près de 35 000 diplômés sortent des écoles d’ingénieurs par an ; un<br />

chiffre loin d’être suffisant au regard des besoins de compétences<br />

des entreprises. Près de 10 000 manqueraient à l’appel chaque année.<br />

Pourquoi ? Parce que l’ingénieur est au cœur de l’innovation. Celle-ci<br />

passe par le croisement des disciplines et des services et constitue un<br />

enjeu pour tous les secteurs d’activité.<br />

Saisissez aujourd’hui les occasions de découvrir des métiers, des passions<br />

pour choisir l’école dans laquelle vous vous épanouirez. Chacun<br />

doit construire son parcours en fonction de ses intérêts pour les programmes<br />

offerts, de ses goûts personnels et de ses capacités particulières.<br />

Après le bac, après une prépa, après un bac+2/+3/+4, une école<br />

généraliste ou une école spécialisée (agronomie, chimie, biologie, informatique,<br />

etc.) : les voies d’accès en écoles d’ingénieurs sont variées.<br />

Au bout de ce guide, il y a forcément la vôtre.<br />

Karine Darmon<br />

karine.darmon@studyrama.com<br />

151


152<br />

RÉUSSIR LES ÉCOLES<br />

D’INGÉNIEURS <strong>2019</strong>


ÉCOLES D’INGÉNIEURS :<br />

généralités<br />

QU’EST-CE QU’UN<br />

INGÉNIEUR ?<br />

L’ingénieur occupe aujourd’hui<br />

un rôle prédominant dans l’entreprise.<br />

Il conçoit et fabrique. Mais il doit,<br />

de plus en plus, gérer l’organisation,<br />

le contrôle ou la vente. Il a aussi pour<br />

ambition de prendre la direction<br />

générale d’une entreprise. De ce fait, il<br />

doit être polyvalent et développer<br />

des connaissances scientifiques et<br />

techniques. Il doit maîtriser<br />

les rouages de la gestion et<br />

du management pour devenir<br />

un ingénieur-manager.<br />

UN PROFIL POLYVALENT<br />

Pourquoi une telle évolution ?<br />

Les entreprises, toujours en quête de plus d’efficacité<br />

et de profit, recherchent des professionnels<br />

scientifiques capables d’encadrer des<br />

équipes de collaborateurs. L’ingénieur-manager<br />

occupe donc une place centrale et assume des<br />

responsabilités toujours plus importantes en<br />

termes de gestion d’entreprise. Cette tendance<br />

devrait s’amplifier dans les prochaines années.<br />

En effet, la production et la technique sont de<br />

plus en plus mises au service d’une stratégie<br />

d’entreprise plus globale. Cela a pour incidence<br />

de développer le travail en équipe. Ce dernier<br />

est déterminant pour mener à bien des projets<br />

et donc placer l’ensemble des acteurs d’une<br />

entreprise sur les rails de la réussite.<br />

Quelles compétences doit<br />

développer l’ingénieur-manager ?<br />

Outre des compétences scientifiques et techniques<br />

nécessitant une actualisation permanente<br />

des con–naissances, l’ingénieur-manager doit<br />

être en mesure d’organiser, de gérer et d’animer<br />

des équipes. Il peut, in fine, se métamorphoser<br />

parfois en chef d’entreprise.<br />

Comment se former aux fonctions<br />

d’ingénieur-manager ?<br />

Lorsqu’un étudiant choisit sa formation d’ingénieur,<br />

il se dirige souvent vers les spécialités qui<br />

l’intéressent, même si la formation d’ingénieur<br />

se définit d’abord par son caractère généraliste.<br />

Toutes les écoles, même les plus spécialisées,<br />

imposent dans les premières années du cursus<br />

un tronc commun très important et relativement<br />

similaire. L’objectif est de former des professionnels<br />

adaptables et capables de répondre rapidement<br />

à l’évolution des technologies et des métiers,<br />

non pas de développer des compétences<br />

hyperspécialisées, risquant de se démoder du<br />

fait de l’obsolescence rapide des techniques. Les<br />

trois années de cursus démontrent la volonté<br />

des écoles de placer le management au cœur<br />

des préoccupations de l’élève ingénieur. Qu’il<br />

s’agisse de modules spécialisés établis en partenariat<br />

avec des écoles de management et de<br />

commerce, ou d’options obligatoires intégrées<br />

au programme de formation. Tout élève ingénieur<br />

se confronte aujourd’hui aux « dures » réalités<br />

du management et de la gestion d’entreprise.<br />

Un bon ingénieur est aussi capable d’intégrer<br />

rapidement une équipe très spécialisée. Sa formation<br />

doit donc le préparer à assimiler diffé-<br />

QU’EST-CE QU’UN INGÉNIEUR ?<br />

153


ents processus de recherche complexes pour<br />

être opérationnel. On comprend ainsi que les<br />

spécialisations de fin d’études, outre leur intérêt<br />

immédiat sur le marché du travail, représentent<br />

également, en termes de formation, un moyen<br />

efficace de valoriser un cursus généraliste. Enfin,<br />

l’ingénieur se caractérise par la très grande mobilité<br />

de sa carrière en entreprise. Il peut ainsi évoluer<br />

du poste de quasi-« technicien supérieur » vers<br />

celui de directeur général, en traversant toutes les<br />

strates de la hiérarchie : chef d’atelier, directeur<br />

d’unité de production, responsable méthodes,<br />

responsable de la formation, responsable du personnel,<br />

directeur de la communication, directeur<br />

financier, directeur des ressources humaines…<br />

Aucune fonction ne lui est donc complètement et<br />

définitivement inaccessible.<br />

UN DIPLÔME<br />

IDENTIFIÉ ET RECONNU<br />

Seules les écoles d’ingénieurs sont habilitées à<br />

délivrer le titre d’« ingénieur diplômé », reconnu<br />

et protégé par l’État. La CTI en est garante.<br />

La Commission des titres d’ingénieur (CTI), créée<br />

par la loi du 10 juillet 1934, reste l’unique instance<br />

garantissant et certifiant le diplôme des écoles.<br />

Elle se compose d’employeurs, de représentants<br />

des écoles, de personnalités scientifiques et d’associations<br />

d’ingénieurs qui veillent à :<br />

E la qualité des formations,<br />

E a rigueur de la gestion et de l’organisation<br />

pédagogique des établissements.<br />

De plus, pour améliorer le système, cette habilitation<br />

est systématiquement remise à l’étude<br />

tous les six ans (durée maximale de l’habilitation).<br />

Il n’existe donc pas de « rente de situation »<br />

ou de « droit acquis » définitifs.<br />

Les écoles doivent répondre aux exigences des<br />

entreprises de recruter des diplômés dotés d’une<br />

formation scientifique performante et opérationnelle.<br />

Attention toutefois : ni le titre, ni la fonction<br />

d’« ingénieur » ne sont protégés par la loi.<br />

La profession n’a pas éprouvé jusqu’à présent le<br />

besoin de se constituer en Ordre ou en organisation<br />

professionnelle exclusive. Il existe donc des<br />

formations d’« d’ingénierie » sans grand rapport<br />

avec les formations scientifiques et techniques<br />

dispensées par les écoles d’ingénieurs habilitées.<br />

Le diplôme d’ingénieur est un diplôme correspondant<br />

à cinq années d’études après le bac. Deux principales<br />

voies existent aujourd’hui pour le valider :<br />

E l’intégration directe dans une école d’ingénieurs<br />

recrutant au niveau bac ;<br />

COMPÉTENCES DÉVELOPPÉES PAR L’INGÉNIEUR-MANAGER<br />

E Recruter et organiser une équipe<br />

• Posséder les techniques de recrutement<br />

pour optimiser le choix des personnes intégrées<br />

à une équipe.<br />

• Définir les règles de fonctionnement de<br />

l’équipe en déterminant précisément le rôle<br />

de chacun de ses membres.<br />

• Inventorier les moyens matériels indispensables<br />

au travail de l’équipe.<br />

E Animer et gérer une équipe<br />

• Définir la ligne des objectifs à court, moyen<br />

et long terme.<br />

• Insuffler une dynamique dans l’équipe en<br />

misant sur des réunions collectives et des<br />

bilans personnels pour s’assurer de la motivation<br />

de chacun.<br />

• Vivre avec son équipe au quotidien et user de<br />

qualités relationnelles pour mieux cerner la<br />

psychologie et les besoins de ses membres.<br />

• Assumer toutes les contraintes « administratives<br />

» inhérentes à la gestion d’équipe :<br />

plannings, absences, congés, conduite des<br />

projets…<br />

E Communiquer et contrôler<br />

• S’assurer une communication permanente<br />

avec tous les acteurs de l’entreprise pour<br />

cerner les demandes de chacun et y apporter<br />

les réponses nécessaires.<br />

• Contrôler régulièrement l’avancement<br />

des actions.<br />

E Analyser<br />

• Déterminer objectivement l’efficacité du<br />

travail d’équipe en ayant soin de remettre en<br />

cause ses propres décisions ou actions.<br />

• Envisager en permanence de nouveaux outils<br />

ou de nouvelles solutions pour optimiser l’efficacité<br />

du travail.<br />

154<br />

RÉUSSIR LES ÉCOLES<br />

D’INGÉNIEURS <strong>2019</strong>


Bac+5 pour le diplôme d’ingénieur<br />

Le LMD (licence-master-doctorat), visant à<br />

harmoniser tous les diplômes au niveau européen,<br />

n’a pas bouleversé l’organisation des<br />

écoles d’ingénieurs. Le diplôme validé (bac+5)<br />

correspond au niveau master et s’apparente<br />

donc à un nouveau tremplin vers une poursuite<br />

d’études supérieures (doctorat, MBA, mastère<br />

spécialisé) en France et à l’étranger. Le niveau<br />

de master est unanimement reconnu en Europe<br />

et correspond à un système de crédits,<br />

relativement homogène, dans chaque pays<br />

de l’Union européenne. Retrouvez la liste des<br />

écoles habilitées à délivrer un titre d’ingénieur<br />

diplômé sur le site www.cti-commission.fr.<br />

E l’entrée post-bac dans une classe préparatoire<br />

(deux ans) ouvrant sur un cycle d’ingénieur<br />

de trois ans, c’est-à-dire correspondant à cinq<br />

années d’études après le baccalauréat.<br />

Quelle que soit l’orientation choisie, les deux premières<br />

années du cycle ingénieur s’apparentent<br />

à des périodes de consolidation et d’élargissement<br />

des bases scientifiques (mathématiques,<br />

physique, chimie, informatique, etc.) nécessaires<br />

à l’étude des techniques et des sciences de l’ingénieur.<br />

Généralement, l’étudiant se spécialise<br />

dans un domaine particulier de l’ingénierie en<br />

dernière année de cursus. Là, il effectue un stage<br />

en entreprise de longue durée durant lequel<br />

il éprouve ses compétences et en rend compte<br />

dans un mémoire de fin d’études.<br />

L’insertion des jeunes diplômés (enquête CGE<br />

2017)<br />

En juin 2017, la Conférence des grandes écoles<br />

(CGE) diffusait sa vingt-cinquième enquête relative<br />

à l’insertion des jeunes diplômés (promotion<br />

2016) basée, notamment sur une représentativité<br />

significative des diplômés de la dernière<br />

promotion (73,6 % des diplomés ingénieurs des<br />

écoles membres de la CGE). A l’arrivée, on dispose<br />

d’indicateurs fiables qu’il est toujours bon<br />

de connaître pour appréhender son futur métier.<br />

Un taux net d’emploi de bon niveau<br />

Le taux net d’emploi des ingénieurs augmente<br />

passant de 80,7 % en 2014 à 80 % en 2015, 82,6<br />

% en 2016 pour arriver à 86,8 % en 2017. L’insertion<br />

des nouveaux diplômés reste cependant<br />

satisfaisante : 81,8 % (contre 76,6 % en 2016)<br />

QUELLE SITUATION POUR LES JEUNES DIPLÔMÉS* ?<br />

Promotions 2014 2015 2016 2017<br />

Recherche<br />

d’emploi<br />

Poursuite<br />

d’études sans<br />

contrat salarié<br />

Doctorants<br />

salariés<br />

Salariés (hors<br />

doctorants)<br />

Non salariés (hors<br />

doctorants)<br />

des jeunes diplômés sont en situation d’emploi<br />

moins de deux mois après leur sortie d’école, et<br />

78,8 % (contre 76,6 % en 2016, 72,9 % en 2015)<br />

des diplômés de grandes écoles d’ingénieurs<br />

sont embauchés en CDI. Même en période de<br />

crise économique difficile, les indicateurs (taux<br />

net d’emploi, salaire annuel brut...) restent<br />

quand même à de très bons niveaux et sont<br />

orientés à la hausse..<br />

Un statut de cadre<br />

3,6 % 5,1 % 17,7 % 7,1 %<br />

2 % 3,2 % 11,5 % 3,9 %<br />

9,7 % 9,8 % 8,5 % 7,4 %<br />

82,8 % 79,8 % 59 % 79,1 %<br />

1 % 1,4 % 1,5 % 1,5 %<br />

Source : Enquête IESF publiée en juin 2017 sur la situation des jeunes<br />

diplômés 2016, six mois après leur sortie.<br />

La majorité des emplois confiés aux jeunes<br />

diplômés est placée sous statut « cadre ». Les<br />

diplômés des écoles d’ingénieurs font d’ailleurs<br />

mieux (89,3 %) que les diplômés d’écoles de commerce<br />

et de management (79,1 %) dans l’accès<br />

immédiat au statut de cadre. De plus, leur performance<br />

est sans comparaison avec les diplômés<br />

de niveau master de l’université, qui mettent<br />

d’ailleurs beaucoup plus de temps à trouver leur<br />

premier emploi.<br />

RÉPARTITION DES DIPLÔMÉS<br />

SELON LES SECTEURS<br />

D’ACTIVITÉ ET LEURS<br />

FONCTIONSr des « bureaux<br />

Le secteur des « bureaux d’études, sociétés de<br />

conseil », l’industrie au sens général, restent les<br />

principaux secteurs d’embauche des diplômés des<br />

écoles d’ingénieurs. L’automobile (avec l’aéronautique,<br />

l’industrie navale et ferroviaire), les technologies<br />

de l’information et les bureaux d’études ou<br />

QU’EST-CE QU’UN INGÉNIEUR ?<br />

155


Situation des diplômés<br />

de la dernière<br />

promotion<br />

SITUATION DES DIPLÔMÉS DES ÉCOLES D’INGÉNIEURS<br />

2009 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017<br />

Promo<br />

08<br />

Promo<br />

09<br />

Promo<br />

10<br />

Promo<br />

11<br />

Promo<br />

12<br />

Promo 13<br />

Promo<br />

14<br />

Promo 15<br />

Activité professionnelle* (1) 70 % 60 % 68 % 67,4 % 65,4 % 62,6 % 63,4 % 65,2 % 68,1 %<br />

Recherche d’emploi 14 % 19 % 13 % 11,5 % 13,3 % 15,9 % 16,5 % 14,4 % 10,9 %<br />

Volontariat 3 % 3 % 4 % 3,7 % 3,5 % 6,1 % 2,4 % 3,3 % 3,6 %<br />

Poursuite d’études (2) 12 % 16 % 13 % 16 % 8,7 % 8,6 % 8,6 % 8,5 % 8,5 %<br />

Volontairement sans emploi 1 % 2 % 2 % 1 % 1 % 1,4 % 1 % 1,7 % 2 %<br />

Création d’entreprise - - - - 0,4 % 0,4 % 0,7 % 2,4 % 2,3 %<br />

Thèse - - - - 7,5 % 7,5 % 8,7 % 7 % 6,9 %<br />

* hors thèse Cifre – ** dont thèse Cifre et académiques – (1) chiffres dont thèse Cifre en 2012 / (2) chiffres hors thèse en 2012, 2015, 2016 et 2017<br />

Source : CGE.<br />

Promo<br />

16<br />

sociétés de conseil concentrent plus de 40 % du<br />

recrutement des hommes ingénieurs. Viennent ensuite<br />

les secteurs du « BTP et la construction », des<br />

« technologies de l’information », de « l’énergie »,<br />

l’industrie agroalimentaire », « l’industrie pharmaceutique<br />

», « les institutions financières, banque,<br />

assurance », etc.<br />

La fonction « recherche et développement » reste<br />

la principale fonction exercée par les ingénieurs<br />

au moment de leur entrée dans la vie active :<br />

plus d’un diplômé sur cinq. Les quatre principales<br />

fonctions exercées « R&D, études scientifiques<br />

et techniques (hors informatique) », « études,<br />

conseils et expertise », « production-exploitation<br />

» et « études, développement en systèmes d’information<br />

» représentent plus de la moitié des<br />

fonctions exercées par les jeunes ingénieurs. ¿<br />

RÉPARTITION DES DIPLÔMÉS INGÉNIEURS SELON LES PRINCIPAUX SECTEURS D’ACTIVITÉ<br />

Secteur d’activité<br />

Enquête<br />

2013<br />

Enquête<br />

2014<br />

Enquête<br />

2015<br />

Enquête<br />

2016<br />

Enquête<br />

2017<br />

Industrie automobile, aéronautique, navale,<br />

ferroviaire<br />

16 % 15,2 % 12,5 % 13,4 % 13,9 %<br />

Technologies de l’information (services) 9 % 11,7 % 14,6 % 11,7 % 11,1 %<br />

Études-conseil - - 14,1 % 17,4 % 17,5 %<br />

BTP/construction 10,2 % 9,9 % 8,3 % 7,4 % 6,9 %<br />

Énergie 14 % 12,5 % 6,8 % 5,1 % 5,5 %<br />

Autres secteurs industriels 5,7 % 5,3 % - 2,8 % 2,9 %<br />

Finance/banque/assurance 5 % 4,4 % 3,7 % 3,6 % 3,9 %<br />

Industrie des technologies de l’information 4,5 % 4,7 % - 3,6 % 4,8 %<br />

Industrie agroalimentaire 4,7 % 4,9 % 4,2 % 4,7 % 4,1 %<br />

Industrie chimique ou pharmaceutique 5,1 % 5,1 % 2,3 % 2,1 % 2,5 %<br />

Agriculture, sylviculture et pêche 2,3 % 3,2 % - - -<br />

Transport 3,1 % 2,5 % - - -<br />

Recherche-développement scientifique - - 2,9 % 2,8 % 2,6 %<br />

Télécommunications - - 2,2 % 2,1 % -<br />

Commerce - - 2,2 % 2 %<br />

Métallurgie et fabrication de produits<br />

métalliques<br />

- - 2,1 % 2,1 % 2,1 %<br />

Autres 20, 3 % 20,5 % 23, 8 % - -<br />

Autres activités spécialisées, scientifiques<br />

et techniques<br />

- - - 2,8 2,6 %<br />

Source : Enquête 2017 de la Conférence des grandes écoles<br />

156<br />

RÉUSSIR LES ÉCOLES<br />

D’INGÉNIEURS <strong>2019</strong>


COMMENT CHOISIR<br />

SON ÉCOLE ?<br />

QU’EST-CE QU’UN INGÉNIEUR ?<br />

LE STATUT DES ÉCOLES<br />

A la rentrée 2016–2017, 152 500 (+ 4,1 % par rapport<br />

à 2015-2016) suivent une formation dans<br />

une école d’ingénieurs. Elles sont publiques, privées<br />

ou « consulaires » (dépendant des chambres<br />

de commerce et d’industrie ou des chambres<br />

d’agriculture). Les écoles sont placées sous<br />

tutelle d’un ministère (Enseignement supérieur<br />

et recherche, Industrie, Agriculture, Défense…)<br />

en fonction de leur spécialisation. La majorité<br />

d’entre elles (85 %) sont publiques ou vivent<br />

de dotations publiques : le coût des études se<br />

limite aux frais d’inscriptions universitaires (610<br />

€ pour l’année 2017/2018) et aux frais de Sécurité<br />

sociale (217 € pour l’année 2017/2018) et de<br />

mutuelle étudiante. Les structures publiques,<br />

jugées sérieuses et dynamiques, bénéficient<br />

également de crédits de recherche et de subventions<br />

exceptionnelles allouées par les ministères.<br />

Les écoles privées sous contrat d’association<br />

avec l’État sont minoritaires : le plus gros bataillon<br />

se regroupe dans la Fesic (Fédération des établissements<br />

d’enseignement supérieur d’intérêt<br />

collectif) et est rattaché à l’enseignement catholique.<br />

Les autres sont des écoles privées indépendantes.<br />

Quelques écoles consulaires, enfin,<br />

dépendent et bénéficient des moyens octroyés<br />

par la chambre de commerce et d’industrie ou<br />

de la chambre d’agriculture de leur région et<br />

s’insèrent, de ce fait, dans le réseau économique,<br />

industriel ou agricole régional. Les frais de scolarité<br />

vont de 3 000 € à 9 000 € environ par an pour<br />

le cycle ingénieur, mais des bourses accordées<br />

par le ministère de l’Enseignement supérieur et<br />

de la Recherche ou d’école pallient les difficultés<br />

financières des élèves défavorisés.<br />

NB : Vous trouverez toutes les indications relatives au statut<br />

de chaque école et aux frais d’inscriptions en vous reportant<br />

aux fiches-écoles intégrées à ce guide.<br />

ÉCOLES GÉNÉRALISTES<br />

ET ÉCOLES SPÉCIALISÉES<br />

Bien qu’un ingénieur diplômé soit en principe un<br />

professionnel capable de s’adapter à l’ensemble des<br />

157


Même si les écoles les plus prestigieuses sont<br />

majoritairement des établissements généralistes<br />

formant des ingénieurs polyvalents – c’est le cas<br />

de CentraleSupélec ou de l’École polytechnique –,<br />

l’absence de spécialité est un manque à gagner<br />

en soi. Certaines écoles, comme les Écoles des<br />

mines (aujourd’hui IMT Mines), étaient à l’origine<br />

spécialisées. Puis elles ont développé plus tard<br />

des formations dites « générales ». D’autres<br />

écoles, identifiées comme « spécialisées »,<br />

promeuvent aujourd’hui le caractère généraliste<br />

de leurs diplômés. Bilan des opérations :<br />

un surdimensionnement « publicitaire » de<br />

l’étiquette généraliste au détriment des<br />

formations spécialisées. La CTI (Commission<br />

des titres d’ingénieurs) affronte aujourd’hui ce<br />

qu’elle nomme la « dérive généraliste » et tente<br />

de lutter contre l’idée préconçue selon laquelle<br />

« généralisme = prestige = sécurité de l’emploi ».<br />

Soutenue dans cet élan par les entreprises,<br />

elles-mêmes en mal de recrutement de profils<br />

spécialisés, la frontière floue entre « ingénieur<br />

spécialiste » et « ingénieur généraliste » devrait<br />

gagner progressivement en netteté.<br />

Il n’en demeure pas moins que les écoles misent<br />

sur un ou plusieurs domaines d’excellence. Pour<br />

ce faire, elles investissent sans relâche dans la<br />

pédagogie de la formation, le recrutement des<br />

enseignants, les programmes de recherche, les<br />

outils de laboratoire, etc.<br />

LES CRITÈRES POUR BIEN<br />

CHOISIR SON ÉCOLE<br />

offres relatives à l’encadrement dans l’industrie, la<br />

recherche ou les services, il est possible, malgré tout,<br />

de classer les écoles en deux catégories principales :<br />

• les écoles généralistes. Elles n’arborent pas de<br />

spécialité dominante mais proposent toutefois<br />

des orientations sectorielles en fin de parcours ;<br />

• les écoles spécialisées. Leur principe repose<br />

sur l’acquisition de bases scientifiques<br />

relayée, en seconde moitié de cursus, par<br />

un approfondissement des connaissances<br />

inhérentes à un domaine d’études particulier tel<br />

que celui de l’électronique, la chimie, le génie<br />

industriel.<br />

Cependant, il n’est pas rare que des ingénieurs<br />

diplômés dans une spécialité particulière travaillent,<br />

par la suite, dans une branche différente<br />

de leur formation d’origine.<br />

Les écoles d’ingénieurs sont nombreuses et proposent<br />

un éventail de formations riche et varié.<br />

Bien choisir son établissement suppose d’en<br />

connaître les tenants et aboutissants.<br />

Réputation, cote et classements<br />

Quelles sont les meilleures écoles ? Cette question<br />

légitime demeure inévitable. Chacun souhaite<br />

naturellement intégrer une école qui offre des<br />

perspectives de carrière. Mais cette question est<br />

aujourd’hui faussée par les enjeux commerciaux<br />

des écoles que la presse entretient en établissant<br />

des palmarès parfois saugrenus et/ou non justifiés.<br />

Au bout du compte, personne ne sait plus comment<br />

affronter la question et, donc, ne délivre plus<br />

aucune réponse ! Certaines grandes entreprises<br />

158<br />

RÉUSSIR LES ÉCOLES<br />

D’INGÉNIEURS <strong>2019</strong>


établissent leur propre baromètre de hiérarchisation.<br />

Plusieurs facteurs entrent alors en ligne<br />

de compte. L’école d’origine du concepteur du<br />

baromètre est l’un de ces paramètres. Il peut aussi<br />

s’agir de la réussite professionnelle des derniers<br />

embauchés de telle ou telle école, des rapports<br />

institutionnels qu’entretiennent les écoles avec les<br />

entreprises en question (service carrières, offres<br />

de stage, recherche commune, chaires d’entreprise),<br />

de la réputation de certains enseignants ou<br />

dirigeants de l’école, voire de la pression maintenue<br />

par l’association des diplômés…<br />

Toutefois, certains critères objectifs permettent<br />

d’opérer une sélection objective des écoles en<br />

fonction d’un projet professionnel. Ainsi est-on<br />

assuré de valider une formation de qualité reconnue<br />

par les employeurs de cadres de haut niveau<br />

en s’orientant vers Polytechnique, CentraleSupélec,<br />

Mines ParisTech, École des ponts ParisTech,<br />

Télécom ParisTech, Arts et Métiers ParisTech,<br />

ISAE-Supaéro, AgroParisTech et Ensta ParisTech,<br />

par exemple. Mais pas seulement. De belles carrières<br />

professionnelles s’ouvrent aussi aux diplômés<br />

de toutes les écoles.<br />

La hiérarchie de l’ensemble des écoles reste difficile<br />

à établir. Les différents palmarès varient en<br />

fonction du critère d’enquête sélectionné. Cela<br />

empêche une vue d’ensemble claire et précise.<br />

Ce constat ne signifie pas que toutes les écoles<br />

se valent, mais qu’il est impossible d’établir une<br />

hiérarchie générale universelle. Certaines jeunes<br />

écoles dynamiques bénéficient ainsi d’une excellente<br />

réputation mais ne sont pas encore soutenues<br />

par une association d’anciens suffisamment<br />

éprouvée pour les promouvoir. Certaines autres<br />

formations, parce qu’elles correspondent bien<br />

à l’état du marché du travail ou à l’émergence<br />

d’une demande, sont, dans leur spécialité, bien<br />

identifiées et très demandées : leurs diplômés<br />

bénéficient donc d’un salaire d’embauche et<br />

d’un début de carrière exceptionnellement favorables.<br />

D’autres encore, profitant de la bonne<br />

réputation faite par une entreprise ou un groupe<br />

d’entreprises auprès d’une génération de diplômés,<br />

bénéficient d’une longueur d’avance dans<br />

les choix des services de recrutement.<br />

Une école correspondant<br />

à vos goûts<br />

Quelle que soit votre orientation, vous demeurez<br />

le meilleur garant du succès de votre formation.<br />

En optant pour une école correspondant à vos<br />

goûts, à vos aspirations et même à vos rêves,<br />

vous profiterez au maximum de l’élan qu’offrent<br />

presque toutes les écoles d’ingénieurs et exploiterez<br />

pleinement vos premières expériences professionnelles<br />

(stages ou missions). Ensuite ? Votre<br />

capacité à gérer vos deux ou trois premiers postes<br />

déterminera votre profil de carrière dont vous serez<br />

le seul acteur. A moyen terme, la réputation de<br />

l’école d’origine n’a plus grande importance, sauf<br />

si vous visez la direction générale de très grands<br />

groupes industriels ou bancaires – et encore !<br />

L’important réside dans votre capacité à répondre<br />

techniquement et humainement aux challenges<br />

professionnels qui se présenteront à vous. De ce<br />

fait, mieux vaut s’orienter vers de bonnes études,<br />

sérieuses et bien construites, dans un établissement<br />

de qualité que de se focaliser sur les établissements<br />

de prestige.<br />

Considérez que, chaque année, près de 45 000<br />

jeunes se présentent aux différents concours<br />

d’entrée en écoles d’ingénieurs, et que tous ne<br />

peuvent prétendre intégrer Polytechnique ! Ce<br />

fait induit-il pour autant que 44 500 d’entre eux<br />

sont des bons à rien ? Même constat pour les<br />

diplômés : une très grande majorité de jeunes<br />

ingénieurs peuvent aujourd’hui prétendre à une<br />

vraie carrière. C’est pourquoi nous vous conseillons<br />

de ne pas surestimer vos objectifs ni de les<br />

sous-estimer. Les entreprises recrutent des ingénieurs<br />

bien dans leur peau, capables d’assumer<br />

toutes sortes de responsabilités, et ce, tant sur<br />

le plan de la production que du management<br />

d’équipe, en passant par la recherche, l’organisation,<br />

l’innovation, le conseil, la formation, le développement<br />

international, la gestion et même<br />

le commerce. Ajoutez à cela que la concurrence<br />

des diplômes se fera aussi avec des diplômés<br />

étrangers postulant sur les mêmes postes que<br />

vous. La différence se fera dans la cohérence des<br />

parcours et non uniquement dans la notoriété du<br />

diplôme.<br />

Les enseignements et les options<br />

Les enseignements proposés par les écoles d’ingénieurs<br />

sont de différents types. Ils incluent<br />

une formation scientifique et technique propre<br />

à l’ingénieur – avec ses spécialités –, des modules<br />

de culture générale et une approche du management.<br />

L’ensemble représente entre 2 200 et<br />

2 700 heures d’enseignement sur trois ans, soit<br />

4 000 heures environ sur cinq ans.<br />

QU’EST-CE QU’UN INGÉNIEUR ?<br />

159


Il est donc possible de choisir son école en<br />

fonction du programme qu’elle propose :<br />

soit un enseignement à large spectre, soit, au<br />

contraire, une spécialité. Il convient dans tous<br />

les cas de vérifier la nature et la répartition des<br />

enseignements en s’assurant de la place qu’ils<br />

occupent dans l’emploi du temps. Certaines<br />

écoles proposent également des formations<br />

très théoriques quand d’autres développent<br />

des enseignements étroitement associés à des<br />

séances de travaux pratiques en laboratoire.<br />

A l’arrivée, il vous faudra envisager tous<br />

ces critères – choix des options, formation<br />

théorique ou pratique – avant de sélectionner<br />

votre école.<br />

Les écoles accordent une place plus ou moins<br />

importante aux enseignements généraux. Certaines<br />

misent sur les sciences et techniques<br />

alors que d’autres insistent sur les enseignements<br />

transversaux : économie, gestion, management,<br />

langues vivantes. L’anglais demeure<br />

indispensable aux fonctions de l’ingénieur :<br />

beaucoup de rapports et de supports de communication<br />

scientifique sont rédigés en anglais<br />

; il convient donc de maîtriser cette langue.<br />

D’autres matières, comme l’économie, le droit<br />

du travail et la gestion des entreprises, offrent<br />

la possibilité aux étudiants formés de correspondre<br />

au profil de cadres capables d’intégrer<br />

des postes à hautes responsabilités. Les écoles<br />

ouvrent leur enseignement sur une culture<br />

générale plus large, car les employeurs sont<br />

demandeurs de jeunes diplômés ouverts, ayant<br />

un savoir transversal universel requis dans les<br />

entreprises de plus en plus interculturelles.<br />

La qualité du corps enseignant<br />

La qualité des enseignements dépend également<br />

en grande partie du corps professoral,<br />

composé parfois d’enseignants ou de chercheurs<br />

renommés. Vous serez à même d’évaluer<br />

leur crédibilité en vous informant de leurs<br />

recherches en laboratoire, de leur réputation<br />

dans la communauté scientifique (publication<br />

d’ouvrages ou d’articles dans des revues prestigieuses)<br />

et de leur notoriété auprès des entreprises<br />

avec lesquelles ils collaborent. Il est<br />

souvent possible de vérifier ces éléments sur le<br />

site Internet de l’école, ou grâce aux moteurs de<br />

recherche.<br />

La recherche<br />

Le niveau d’une école s’évalue également sur<br />

la base des actions de l’équipe de recherche et<br />

des moyens octroyés. Le développement d’une<br />

activité scientifique intense permet aux écoles<br />

d’améliorer leur enseignement, d’acquérir des<br />

expertises et de maîtriser de nouvelles technologies.<br />

La plupart des établissements proposent<br />

d’ailleurs des masters de recherche à leurs élèves,<br />

afin qu’ils éprouvent leurs premières capacités de<br />

recherche, d’innovation et de création.<br />

Les écoles les plus anciennes offrent souvent un<br />

équipement et des actions de recherche attractifs<br />

subventionnés par diverses aides financières.<br />

Elles bénéficient, en outre, d’une excellente réputation<br />

auprès des responsables de services ministériels<br />

et auprès des entreprises avec lesquelles<br />

elles passent des contrats. Il vaut mieux connaître<br />

l’activité des laboratoires d’une école, car ils<br />

indiquent souvent la spécialité dominante d’une<br />

école et le type d’entreprises avec lesquelles<br />

elle est susceptible de passer des accords, voire<br />

son degré d’immersion dans le tissu économique<br />

local. Aujourd’hui, en effet, l’implantation d’une<br />

école définit aussi sa spécialité. Il y aura plus de<br />

chercheurs en océanographie à Brest que dans<br />

les Vosges, sur les nanotechnologies à Grenoble<br />

qu’à Toulouse, où l’air et l’espace ont évidemment<br />

leurs programmes de recherche.<br />

L’ouverture à l’international<br />

L’international fait partie intégrante des écoles<br />

d’ingénieurs. Autrefois assez repliées sur leur<br />

programme, les écoles définissaient l’international<br />

comme une carte exotique pour élèves<br />

désireux de parfaire leur maîtrise d’une langue<br />

étrangère. Aujourd’hui, la question s’est élargie.<br />

Les écoles sont confrontées à l’internationalisation<br />

des formations scientifiques. Elles doivent<br />

se battre pour exister aux yeux des établissements<br />

concurrents étrangers. Les plus importantes<br />

s’attachent ainsi à démontrer que leur enseignement<br />

est aussi attractif que celui de leurs<br />

homologues étrangers. Pour ce faire, elles accueillent<br />

de plus en plus d’étudiants de tous pays<br />

et s’assurent ainsi une réciprocité effective lors<br />

des programmes d’échanges de leurs élèves. La<br />

dimension internationale fait la différence entre<br />

les écoles à l’intérieur même de nos frontières.<br />

Tous les grands établissements publics – tels que<br />

l’École des ponts ParisTech, les Mines ParisTech,<br />

160<br />

RÉUSSIR LES ÉCOLES<br />

D’INGÉNIEURS <strong>2019</strong>


Arts et Métiers ParisTech, CentraleSupélec (Centrale<br />

Paris est une école créatrice du programme<br />

Time par lequel un tiers des élèves ingénieurs<br />

peut terminer sa scolarité à l’étranger) – ou privés,<br />

tel que l’Efrei (instigatrice d’un programme<br />

de recherche ou de stages de plusieurs mois à<br />

l’étranger) surfent sur la vague de l’international.<br />

Les grandes écoles parisiennes ont créé un<br />

groupement, ParisTech, dont l’objectif est d’associer<br />

les compétences distinctives de chaque<br />

établissement pour vendre une offre complète<br />

de programmes aux étudiants des universités<br />

étrangères. En échange, leurs élèves sont assurés<br />

de suivre des spécialités dans les meilleurs<br />

établissements étrangers.<br />

L’international,<br />

sous toutes ses formes<br />

Certaines écoles instaurent des programmes<br />

d’un an dispensés en anglais (de type MSc ou<br />

masters internationaux), afin d’attirer toujours<br />

plus d’étudiants étrangers et de préparer les<br />

leurs à des séquences d’études hors de nos<br />

frontières. Bref, l’international est partout et<br />

se décline sous une multitude de formes. On ne<br />

compte plus les formations scientifiques débouchant<br />

sur un double diplôme (celui de l’école et<br />

de l’institution étrangère partenaire), les MBA,<br />

les cursus dédoublés en anglais. Ainsi, outre un<br />

diplôme d’ingénieur habilité conjointement avec<br />

la Hochschule de Munich, l’EPF permet également<br />

à ses étudiants d’obtenir un second diplôme au<br />

TEC de Monterrey (Mexique), à l’université du<br />

Québec (Chicoumi, Québec), à l’université de Bilbao<br />

(Espagne), etc. Toutes les écoles ont su adapter<br />

leurs formations aux normes européennes et<br />

anglo-saxonnes, multiplier les partenariats avec<br />

les établissements étrangers et adhérer le plus<br />

souvent à des réseaux internationaux regroupant<br />

des écoles de spécialités ou de thématiques<br />

similaires (aéronautique, agroalimentaire…).<br />

Les écoles participent autant que possible aux<br />

différents programmes européens (dont Erasmus+)<br />

ou postulent pour intégrer le catalogue<br />

de masters communs Erasmus Mundus pour leur<br />

programme master, mais participent aussi aux<br />

programmes internationaux de type Crepuq, avec<br />

le Canada comme à l’ESIEA ou à HEI, par exemple.<br />

Elles s’appuient sur les nouvelles technologies,<br />

outils privilégiés de l’internationalisation, et aménagent<br />

de nombreuses plates-formes de e-learning<br />

pour favoriser le départ de leurs étudiants.<br />

Erasmus+ en pratique<br />

Programme-phare des échanges européens,<br />

Erasmus+ encourage la coopération interuniversitaire<br />

et la mobilité en instaurant des accords<br />

d’échanges entre établissements européens<br />

et en aidant financièrement les étudiants par<br />

un système de bourses. Ce programme permet<br />

d’étudier (ou d’effectuer un stage) durant une<br />

période pouvant aller de 3 mois à 1 an (2 à 12<br />

mois pour les stages) dans un établissement européen<br />

partenaire de son école. Pour bénéficier<br />

de ce programme, votre école doit être titulaire<br />

d’une charte universitaire Erasmus+.<br />

Vous passez vos examens sur place, et obtenez<br />

des notes que vous validez dans le cadre<br />

de votre diplôme français sur le principe de la<br />

reconnaissance de la période effectuée dans<br />

l’établissement d’accueil, avec le transfert de<br />

crédits ECTS.<br />

E Pays participants :<br />

– les États membres de l’Union européenne :<br />

Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie,<br />

Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie,<br />

Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande,<br />

Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte,<br />

Pays-Bas, Pologne, Portugal, République<br />

tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie,<br />

Slovénie, Suède ;<br />

– l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège, la Turquie,<br />

l’ancienne république Yougoslave de<br />

Macédoine ;<br />

– des mobilités hors Europe sont possibles depuis<br />

2015 selon des conditions spécifiques, dans les<br />

pays suivants : les pays du voisinage européen à<br />

l’Est (Arménie, Azerbaïdjan, Biélorussie, Géorgie,<br />

Moldavie, Ukraine) et au Sud (Algérie, Maroc,<br />

Tunisie, Lybie, Egypte, Palestine, Jordanie, Israël,<br />

Liban, Syrie), les Balkans occidentaux (Albanie,<br />

Bosnie Herzégovine, Kosovo, Monténégro, Serbie),<br />

la fédération de Russie ; les pays du monde<br />

entier : Amérique, Asie, zone Afrique - Caraïbes –<br />

Pacifique.<br />

E Bourse de mobilité étudiante (à titre indicatif)<br />

les étudiants peuvent recevoir une bourse de<br />

l’UE en guise de participation à leurs frais de<br />

voyage et de subsistance pendant leur période<br />

d’étude ou de stage à l’étranger. Les bourses<br />

moyennes se situent entre 150 € et 300 € par<br />

mois pour une mobilité d’études et entre 300 et<br />

450 €/mois pour une mobilité de stage.<br />

Certaines écoles donnent une aide supplémentaire,<br />

parfois augmentée par le conseil régional<br />

(une centaine d’euros pour le conseil régional<br />

de Normandie, de Nouvelle-Aquitaine, Grand<br />

Est…) ou les ministères de tutelle. Le montant<br />

des bourses accordées par l’UE dépendra aussi<br />

QU’EST-CE QU’UN INGÉNIEUR ?<br />

161


XXProgrammes européens<br />

pour la recherche scientifique<br />

Ces programmes subventionnent des projets<br />

élaborés entre universités, mais aussi entre<br />

entreprises ou laboratoires privés. Les aides<br />

sont donc accordées en fonction de domaines<br />

d’études précis (technologies de l’information,<br />

technologies industrielles et des matériaux,<br />

environnement…) et des bourses sont<br />

allouées aux étudiants ou chercheurs poursuivant<br />

leurs travaux dans un autre pays de l’UE.<br />

Certaines écoles proposent même d’acquérir un<br />

double diplôme très prisé des entreprises : les étudiants<br />

valident ainsi un diplôme français et celui de<br />

l’université étrangère dans laquelle ils ont étudié.<br />

XXErasmus+<br />

Erasmus+ est le nouveau programme (2014-<br />

2020) de l’Union européenne pour l’éducation,<br />

la formation, la jeunesse et le sport. Il remplace<br />

plusieurs programmes de l’UE couvrant<br />

tous les secteurs de l’éducation, à savoir le<br />

programme pour l’éducation et la formation<br />

tout au long de la vie : Erasmus (enseignement<br />

supérieur), Leonardo da Vinci (formation<br />

professionnelle), Comenius (enseignement<br />

scolaire), Grundtvig (éducation des adultes),<br />

Jeunesse en action et cinq programmes<br />

internationaux (Erasmus Mundus, Tempus,<br />

Alfa, Edulink et les programmes de<br />

coopération avec les pays industrialisés).<br />

Erasmus+ s’adresse, entre autres, aux étudiants<br />

et aux doctorants, qui souhaitent étudier et<br />

se former à l’étranger, en tant qu’étudiant<br />

Erasmus+, pour des séjours allant de 3 à 12<br />

mois. Il leur est possible de le faire à plusieurs<br />

reprises. Ce programme encourage les stages<br />

à l’étranger (placements professionnels, stages<br />

en entreprise, par exemple) pour les étudiants<br />

inscrits dans un établissement d’enseignement<br />

suypérieur, dans un pays participant au<br />

programme Erasmus+, ainsi que les jeunes<br />

diplômés. La durée du stage peut être compris<br />

entre 2 et 12 mois. Il aussi possible de combiner<br />

un séjour d’études effectué à l’étranger dans un<br />

pays participant au programme avec un stage<br />

pour acquérir une expérience professionnelle,<br />

sans dépasser une durée totale de 12 mois.<br />

XXLes masters communs Erasmus Mundus<br />

Les masters communs Erasmus Mundus<br />

(MCEM) sont des programmes d’études intégrés<br />

mis en œuvre par un consortium d’établissements<br />

d’au moins trois pays européens, avec<br />

une participation possible de pays non européens.<br />

Vous obtiendrez un diplôme conjoint<br />

aux établissements membres du consortium<br />

ou, au minimum, deux diplômes de deux établissements<br />

européens différents. Autres<br />

avantages ? Vous suivrez des enseignements<br />

dans deux pays européens au minimum et,<br />

pour certains cursus, vous pourrez partir étudier<br />

dans un pays non-européen. Vous améliorerez<br />

votre niveau linguistique (en anglais et<br />

dans les langues des pays concernés) et vous<br />

aurez acquis un niveau d’excellence dans votre<br />

champ disciplinaire. Les MCEM durent entre<br />

12 et 24 mois. Les bourses octroyées pour un<br />

MCEM couvrent les frais de voyage et de participation,<br />

ainsi que les droits d’inscription et<br />

les frais de séjour pendant toute la durée du<br />

master. Le montant total de la bourse varie en<br />

fonction de la durée du master et de la nationalité<br />

(les étudiants de pays hors UE reçoivent<br />

un montant plus élevé).<br />

XXLes prêts Erasmus+<br />

Pour les aider à financer leurs études, le programme<br />

de prêts Erasmus+ pour les masters<br />

facilite l’accès des étudiants à des prêts pouvant<br />

aller jusqu’à 12 000 € pour un master d’un<br />

an ou jusqu’à 18 000 € pour un master de deux<br />

ans poursuivi à l’étranger. Ce programme s’inscrit<br />

en complément du programme bien établi<br />

d’échanges Erasmus+ à court terme et constitue<br />

pour les jeunes diplômés un moyen facile et abordable<br />

de financer leurs études à l’étranger, quels<br />

que soient leur origine sociale ou leur domaine<br />

d’étude.<br />

Les prêts seront accordés aux diplômés français<br />

qui préparent un master dans l’un des<br />

33 pays participant au programme Erasmus+,<br />

ainsi qu’aux étudiants originaires de ces pays<br />

qui viennent en France pour poursuivre des<br />

études de master.<br />

Le programme permet aux étudiants de bénéficier<br />

de conditions de prêt avantageuses,<br />

grâce à la garantie d’Erasmus+, qui répartit<br />

les risques entre la banque et la Commission<br />

européenne. Cela signifie que les étudiants<br />

peuvent demander un prêt bancaire sans avoir<br />

besoin de garantie, bénéficier de taux d’intérêt<br />

compétitifs et utiliser une option de remboursement<br />

différé.<br />

162<br />

RÉUSSIR LES ÉCOLES<br />

D’INGÉNIEURS <strong>2019</strong>


XXTOEFL, TOEIC : les tests essentiels pour<br />

évaluer votre niveau de langue<br />

L’ouverture internationale passe aussi par la<br />

maîtrise de l’anglais. Une deuxième langue est<br />

parfois requise (allemand, espagnol, italien,<br />

chinois, russe, japonais, etc.) et éventuellement<br />

une troisième.<br />

Pour mesurer la progression du niveau d’anglais<br />

de leurs étudiants et valider leurs acquis,<br />

les écoles d’ingénieurs choisissent de se référer<br />

aux tests internationaux que sont le TOEIC<br />

et le TOEFL. La réussite aux tests de langue<br />

est même un préalable à l’obtention du diplôme.<br />

La Commission des titres d’ingénieurs<br />

recommande un niveau B2 du cadre européen<br />

(785 points sur 990 au TOEIC) mais les écoles<br />

peuvent être plus exigeantes que d’autres. A<br />

l’Ecole des Mines de Saint-Etienne, le score<br />

au TOEIC exigé est de 800 avec une marge<br />

d’erreur de 35 points à partir de 765 points,<br />

par exemple.<br />

Le TOEIC évalue l’aptitude des non-anglophones<br />

à communiquer en anglais dans des<br />

situations professionnelles. Le TOEIC est donc<br />

un test d’anglais business qui gagne la faveur<br />

des écoles d’ingénieurs par rapport au TOEFL.<br />

Celui-ci évalue l’anglais académique des candidats<br />

et demeure un passage obligé pour qui<br />

souhaite étudier dans une université anglophone.<br />

Les scores exigés diffèrent d’une université<br />

à l’autre.<br />

Les relations avec l’entreprise<br />

Les écoles intensifient leurs relations tripartites<br />

avec les étudiants et les entreprises en<br />

organisant des stages mais aussi des activités<br />

susceptibles d’optimiser le développement personnel<br />

des étudiants. Il existe ainsi mille et une<br />

opportunités de favoriser le rapprochement<br />

écoles/entreprises : de la présence sur un forum<br />

à l’engagement dans une chaire, en passant par<br />

les comités pédagogiques, le sponsoring de programme,<br />

la participation aux jurys de sélection<br />

ou enseignements, etc. Autant d’actions qui ne<br />

doivent pas faire perdre de vue l’objectif essentiel<br />

des relations écoles-universités : l’insertion<br />

professionnelle des jeunes diplômés. Une insertion<br />

qui passe par plusieurs voies : stages, alternance,<br />

apprentissage, recrutement, etc.<br />

QU’EST-CE QU’UN INGÉNIEUR ?<br />

163


Les stages<br />

Afin de former leurs élèves aux réalités de l’entreprise,<br />

les écoles développent des périodes de stages,<br />

certes obligatoires mais ô combien appréciées !<br />

Trois types de stages sont généralement imposés :<br />

– le stage ouvrier, qui permet d’appréhender le<br />

milieu industriel ;<br />

– le stage technique, en deuxième année, dont<br />

l’objectif est d’impliquer davantage l’élève<br />

dans ses futures fonctions en le confrontant<br />

aux responsabilités du métier durant 2 à 3<br />

mois ;<br />

– le stage de fin d’études, enfin, qui clôt la formation<br />

et dure généralement 4 ou 5 mois. Durant<br />

cette période, l’étudiant se spécialise et valide<br />

son cursus en soutenant un mémoire de fin de<br />

stage témoignant de ses acquis.<br />

Ces trois étapes restent essentielles dans une formation<br />

parfois jugée trop théorique par les recruteurs.<br />

Aussi les élèves doivent-ils appréhender<br />

plusieurs fois le milieu industriel au cours de leurs<br />

études pour se confronter pleinement aux réalités<br />

de l’entreprise.<br />

Apprentissage et alternance<br />

Les écoles d’ingénieurs ont elles aussi fait le pari<br />

de l’alternance et de l’apprentissage, avec l’appui<br />

des entreprises. Alternance ? Comprenez « alternance<br />

de périodes de travail en entreprise et périodes<br />

de formation ». Et les écoles d’ingénieurs<br />

sont de plus en plus nombreuses à développer<br />

des filières, notamment par la voie de l’apprentissage.<br />

Ce dispositif présente au moins l’avantage<br />

pour les futurs jeunes diplômés, même au<br />

plus fort des tumultes du marché de l’emploi, de<br />

faire valoir une expérience professionnelle significative.<br />

Répondre en l’occurrence à la demande<br />

des recruteurs si avides de compétences, de<br />

jeunes expérimentés et confrontés aux réalités<br />

du monde du travail. Traduction : elle leur permet<br />

d’acquérir une expérience concrète et une<br />

connaissance réelle de la vie quotidienne de l’entreprise,<br />

ce que le système scolaire, même assorti<br />

de stages, ne peut leur offrir.<br />

L’intérêt pour le jeune apprenti est évident. Il<br />

bénéficie d’une formation proche de la réalité<br />

économique rémunérée et d’une première expérience<br />

professionnelle et enrichit de surcroît son<br />

CV. Il profite en outre :<br />

164<br />

RÉUSSIR LES ÉCOLES<br />

D’INGÉNIEURS <strong>2019</strong>


– d’une grande complémentarité entre l’école et<br />

l’entreprise permettant d’allier théorie et pratique,<br />

– de l’opportunité de connaître et d’appréhender<br />

un secteur d’activité avec un statut de salarié,<br />

– d’une perspective de recrutement dans l’entreprise<br />

d’accueil à l’issue de la formation,<br />

– d’une exonération des droits de scolarité,<br />

– et d’une activité professionnelle en entreprise<br />

valorisante et rémunérée.<br />

Plus de 10 % des jeunes diplômés sont passés<br />

par cette voie. L’alternance est une longue tradition<br />

dans les écoles d’ingénieurs impulsée,<br />

entre autres, par les NFI (aujourd’hui formations<br />

en partenariat). Au final, tous les étudiants en<br />

apprentissage ont le même diplôme que les<br />

étudiants en cycle ingénieur classique, mais les<br />

filières par alternance sont généralement orientées<br />

vers une dominante ou spécialité spécifique.<br />

Les ateliers de développement<br />

personnel, les services carrières<br />

Les écoles aident les étudiants à construire un<br />

projet de carrière solide, tout en leur délivrant<br />

les outils nécessaires pour le réaliser. Ces ateliers<br />

apportent des conseils sur mesure et permettent<br />

à chacun de s’entraîner aux tests de<br />

personnalité, à la rédaction de CV, aux entretiens<br />

de recrutement… Ils démontrent aussi la<br />

volonté des écoles d’accompagner leurs étudiants<br />

dans leur cheminement professionnel,<br />

voire de les « coacher » individuellement. Le<br />

plus souvent, les élèves sont tenus d’assister<br />

à des enseignements spéciaux (méthodologie<br />

de projet, études sur le marché de l’emploi…),<br />

à des conférences sur les métiers et les débouchés)<br />

et sont soutenus dans leurs efforts<br />

par des travaux pratiques de simulation de la<br />

recherche d’emploi (« coaching » individuel,<br />

entraînement à l’entretien de motivation…).<br />

La création d’entreprise<br />

et l’entrepreneuriat<br />

Les associations et les juniorsentreprises<br />

Les écoles d’ingénieurs soutiennent toute<br />

activité susceptible de stimuler le dynamisme<br />

et l’esprit d’initiative de leurs élèves, en vue<br />

de faciliter leur intégration dans le monde du<br />

travail.<br />

La vie associative n’en finit donc pas de se développer.<br />

Ainsi, les junior-entreprises gagnent<br />

du terrain et séduisent un nombre toujours<br />

croissant de recruteurs potentiels. Le concept<br />

est simple : les JE, entièrement gérées par les<br />

étudiants, s’apparentent à de véritables entreprises<br />

de services et, de ce fait, décrochent<br />

souvent d’importants contrats. La junior-entreprise<br />

de l’ESPCI Paris Tech, « Physique-Chimie<br />

Avenir », propose ainsi aux industriels de réaliser<br />

les analyses chimiques de certains de leurs<br />

produits.<br />

A Centrale de Lille, grâce aux options d’approfondissement<br />

disponibles (éco-conception,<br />

efficacité énergétique, phénomènes de transfert…),<br />

ainsi qu’à la double compétence ingénierie-sciences<br />

de l’entreprise, les étudiants<br />

de la JE sont en mesure de réaliser un vaste<br />

panel de missions dans le domaine du développement<br />

durable. Les forums permettent<br />

d’instaurer et de nouer des relations entre les<br />

entreprises et les élèves. Ces lieux d’échanges<br />

privilégiés, organisés par les étudiants, démontrent<br />

leur volonté d’approcher le monde<br />

des entreprises et des industries. Ils offrent<br />

aussi l’occasion de transmettre son CV et de<br />

décrocher son prochain stage !<br />

Les écoles d’ingénieurs ont à cœur d’organiser<br />

et/ou de soutenir la création d’entreprise dans<br />

des secteurs en pleine croissance, comme les<br />

hautes technologies ou les technologies de<br />

l’information et de la communication. Pour<br />

cela, elles misent sur des programmes cohérents<br />

et crédibles, parfois montés en collaboration<br />

avec de grandes écoles de commerce<br />

comme l’EPF et le groupe ESC Troyes, ou bien<br />

font cavalier seul mais conduisent une pédagogie<br />

qui met en avant le développement de<br />

l’esprit entrepreneurial des étudiants. Parmi<br />

elles, CPE Lyon mène des actions en faveur<br />

de la création d’entreprise avec notamment<br />

le « projet de création d’entreprise » (PCE),<br />

qui s’adresse à tous les étudiants dès la première<br />

année du cursus ingénieur. Répartis en<br />

groupe de six personnes et accompagnés d’un<br />

professeur suiveur, les élèves ont 6 mois pour<br />

proposer un projet tenant compte des impératifs<br />

du marché. Ils doivent, le plus concrètement<br />

possible, réaliser un projet de création<br />

d’entreprise répondant aux critères de faisabilité<br />

et de rentabilité. L’exercice est évalué par<br />

une soutenance orale devant un jury composé<br />

d’industriels et partenaires de l’école.<br />

QU’EST-CE QU’UN INGÉNIEUR ?<br />

165


L’importance grandissante<br />

du management<br />

Les écoles d’ingénieurs s’associent aux écoles de<br />

commerce et de management pour mettre en<br />

place des programmes performants : modules<br />

de management pour des élèves ingénieurs en<br />

fin de cycle, à enseignements communs en e-<br />

business, management de projets industriels,<br />

d’ingénierie commerciale. Pourquoi ? Parce que<br />

dans un contexte de développement des organisations<br />

par projet, ingénieurs et managers sont<br />

conduits à travailler ensemble.<br />

Les associations d’anciens<br />

Contrairement à leurs homologues de l’université,<br />

les diplômés d’une grande école<br />

entretiennent un rapport fort avec leur établissement<br />

d’origine. Ce lien est basé sur la<br />

solidarité qu’ils établissent avec les nouvelles<br />

« recrues », comme leurs prédécesseurs le<br />

firent jadis avec eux-mêmes. Les associations<br />

de diplômés forment un tissu serré de relations<br />

dans les entreprises et peuvent donc être<br />

très influentes. Les « anciens » sont souvent en<br />

mesure de réserver des stages ou encore des<br />

emplois aux jeunes confrères diplômés. Les<br />

associations des écoles les plus anciennes et<br />

les plus prestigieuses bénéficient d’un grand<br />

réseau et constituent donc de véritables pôles<br />

d’influence plus ou moins occultes. Leur puissance<br />

dépend de l’ancienneté et de la notoriété<br />

de l’école, mais également du nombre de<br />

diplômés intégrant chaque année le marché<br />

du travail. Quoi qu’il en soit, ces associations<br />

sont un véritable atout professionnel pour<br />

le futur diplômé et constituent un critère de<br />

Dans ce cadre, les partenariats entre écoles d’ingénieurs<br />

et écoles de management sont largement<br />

favorisés pour donner une double culture<br />

ingénieur-manager. L’alliance Artem à Nancy<br />

(Mines de Nancy, l’Ecole nationale supérieure<br />

d’art et l’ICN) avait ouvert le bal, voici plus de 15<br />

ans. Aujourd’hui, les étudiants des trois écoles travaillent,<br />

sur un campus commun, sur des projets<br />

communs dès la première année, et des modules<br />

spécifiques de formation sont intégrés dans la pédagogie<br />

de chacun des établissements. Grenoble<br />

Ecole de Management créé son double diplôme<br />

en 2003 en partenariat avec IMT Atlantique (ex-<br />

Télécom Bretagne), le premier d’une longue série.<br />

Depuis 2010, plus d’une trentaine d’étudiants de<br />

Grenoble INP ont en effet suivi un double cursus<br />

avec GEM, ils sont plus d’une centaine d’étudiants<br />

de l’EISTI à avoir bénéficié d’un tel parcours.<br />

Aujourd’hui, les exemples de parcours ingénieurs-managers<br />

foisonnent. Audencia et l’École<br />

Centrale de Nantes se sont rapprochées dans le<br />

cadre d’une alliance structurante rejointes par<br />

l’Ecole supérieure d’architecture de Nantes, et<br />

Toulouse Business School fait diplôme commun<br />

avec l’ENAC. Les diplômes associant des écoles<br />

d’ingénieurs avec les IAE sont aujourd’hui monnaie<br />

courante (Ecam Lyon avec l’IAE de Lyon, ESTP<br />

ou Arts et Métiers avec l’IAE de Paris, Polytech<br />

avec l’IAE de Grenoble, par exemple). Télécom<br />

Ecole de management comptabilise une dizaine<br />

de doubles diplômes d’ingénieurs-manager avec<br />

Télécom Saint-Etienne, Télécom SudParis, IMT<br />

Lille Douai, les IMT Mines d’Albi et d’Alès, l’Esigelec<br />

et l’Ensiie. ¿<br />

166<br />

RÉUSSIR LES ÉCOLES<br />

D’INGÉNIEURS <strong>2019</strong>


LE GUIDE<br />

INDUSTRIES<br />

ET SCIENCES<br />

TECHNOLOGIQUES<br />

INDUSTRIES ET SCIENCES<br />

TECHNOLOGIQUES<br />

Cette partie contient les fiches des écoles dont la dominante pédagogique<br />

fait partie des Industries et Sciences Technologiques. Elles sont<br />

classées par ordre alphabétique.<br />

N’oubliez pas, toutefois, que toutes les écoles d’ingénieurs sont généralistes<br />

en début de cursus et que la spécialité se choisit au cours des<br />

derniers semestres d’études.<br />

Les fiches sont précédées de deux index :<br />

• Un index des écoles Industries et Sciences Technologiques classées<br />

par niveaux d’entrée : nous avons pensé qu’il était plus facile pour le<br />

lecteur, et plus conforme à la réalité, d’admettre qu’une école peut<br />

avoir plusieurs niveaux d’entrée principaux. Le critère étant simplement<br />

que des parts significatives de chaque promotion sont effectivement<br />

recrutées à des niveaux différents.<br />

• Un index des écoles Industries et Sciences Technologiques classées<br />

par spécialités : la liste des spécialités retenues pourrait ne pas être<br />

exhaustive car elle est le résultat d’un choix de la rédaction. Elle est<br />

susceptible d’évoluer. Le lecteur est par conséquent invité à prendre<br />

connaissance des dominantes dans la fiche de chaque école.


INDUSTRIES ET SCIENCES<br />

TECHNOLOGIQUES<br />

PAR NIVEAU D’ENTRÉE<br />

BAC<br />

ELISA AEROSPACE .....................................................150<br />

ESITC DE METZ ..........................................................158<br />

ESITC PARIS ...............................................................160<br />

ESTACA PARIS LAVAL ................................................162<br />

ISA BTP ......................................................................164<br />

ISEL ...................................................................170 - 172<br />

BAC +1<br />

ELISA AEROSPACE .....................................................150<br />

ESITC DE METZ ..........................................................158<br />

ESITC PARIS ...............................................................160<br />

ESTACA PARIS LAVAL ................................................162<br />

BAC +2<br />

ELISA AEROSPACE .....................................................150<br />

ENAC .................................................... 152 (& 226 - 227)<br />

ENSMM BESANÇON ..................................................156<br />

ESITC DE METZ ..........................................................158<br />

ESTACA PARIS LAVAL ................................................162<br />

ISAE-ENSMA POITIERS-FUTUROSCOPE ....................166<br />

ITII AUVERGNE .................................................178 - 181<br />

ITII BOURGOGNE .......................................................182<br />

ITII ÎLE-DE-FRANCE ....................................................190<br />

SUPMÉCA...................................................................196<br />

BAC +3<br />

ELISA AEROSPACE .....................................................150<br />

ENAC .................................................... 152 (& 226 - 227)<br />

ENSI POITIERS ..................................... 154 (& 206 - 230)<br />

ENSMM BESANÇON ..................................................156<br />

151<br />

RÉUSSIR LES ÉCOLES<br />

D’INGÉNIEURS <strong>2019</strong>


BAC +3 (suite)<br />

ESITC DE METZ ..........................................................158<br />

ESITC PARIS ...............................................................160<br />

ESTACA PARIS LAVAL ................................................162<br />

ISA BTP ......................................................................164<br />

ISAE-ENSMA POITIERS-FUTUROSCOPE ....................166<br />

ISEL ...................................................................170 - 172<br />

ITCBTP .......................................................................174<br />

ITII 2 SAVOIES ............................................................176<br />

ITII AUVERGNE ..................................................178 - 181<br />

ITII BOURGOGNE .......................................................182<br />

ITII DE LYON ............... 184 - 186 - 187 - 188 - 189 (& 243)<br />

ITII ÎLE-DE-FRANCE ....................................................190<br />

SEATECH ....................................................... 192 (& 244)<br />

SIGMA CLERMONT ....................................... 194 (& 142)<br />

SUPMÉCA...................................................................196<br />

INDUSTRIES ET SCIENCES<br />

TECHNOLOGIQUES INDEX<br />

APPRENTISSAGE<br />

ENSMM BESANÇON ..................................................156<br />

ESITC DE METZ ..........................................................158<br />

ISEL ...................................................................170 - 172<br />

ITCBTP .......................................................................174<br />

ITII 2 SAVOIES ............................................................176<br />

ITII AUVERGNE ..................................................178 - 181<br />

ITII BOURGOGNE .......................................................182<br />

ITII DE LYON ............... 184 - 186 - 187 - 188 - 189 (& 243)<br />

ITII ÎLE-DE-FRANCE ....................................................190<br />

SEATECH ....................................................... 192 (& 244)<br />

SIGMA CLERMONT ....................................... 194 (& 142)<br />

SUPMÉCA...................................................................196<br />

152


INDUSTRIES ET SCIENCES<br />

TECHNOLOGIQUES<br />

PAR SPÉCIALITÉ<br />

ACOUSTIQUE<br />

ENSI POITIERS ..........................154 (& 206 - 230)<br />

AÉRODYNAMIQUE<br />

ELISA AEROSPACE .........................................150<br />

ISAE-ENSMA POITIERS-FUTUROSCOPE ........166<br />

AÉRONAUTIQUE<br />

ELISA AEROSPACE .........................................150<br />

ESTACA PARIS LAVAL ....................................162<br />

ISAE-ENSMA POITIERS-FUTUROSCOPE ........166<br />

ISAE-SUPAERO ................................. 169 (& 288)<br />

SUPMÉCA ......................................................196<br />

AÉROSPATIAL | ESPACE<br />

ELISA AEROSPACE .........................................150<br />

ENAC ........................................152 (& 226 - 227)<br />

ESTACA PARIS LAVAL ....................................162<br />

ISAE-ENSMA POITIERS-FUTUROSCOPE ........166<br />

ISAE-SUPAERO ................................. 169 (& 288)<br />

ARCHITECTURE<br />

ITCBTP ...........................................................174<br />

AUTOMOBILE<br />

ESTACA PARIS LAVAL ....................................162<br />

BÂTIMENT | CONSTRUCTION<br />

OUVRAGE D’ART<br />

TRAVAUX PUBLICS<br />

ENSI POITIERS ..........................154 (& 206 - 230)<br />

ESITC DE METZ ..............................................158<br />

ESITC PARIS ...................................................160<br />

ISA BTP ..........................................................164<br />

ITCBTP ...........................................................174<br />

ITII ÎLE-DE-FRANCE .......................................190<br />

ÉLECTRONIQUE<br />

ITII DE LYON .. 184 - 186 - 187 - 188 - 189 (& 243)<br />

ITII ÎLE-DE-FRANCE .......................................190<br />

ÉLECTROTECHNIQUE<br />

ITII DE LYON .. 184 - 186 - 187 - 188 - 189 (& 243)<br />

FERROVIAIRE<br />

ESTACA PARIS LAVAL ....................................162<br />

GÉNIE CIVIL<br />

ENSI POITIERS ..........................154 (& 206 - 230)<br />

ESITC DE METZ ..............................................158<br />

ESITC PARIS ...................................................160<br />

ISA BTP ..........................................................164<br />

ITCBTP ...........................................................174<br />

ITII DE LYON .. 184 - 186 - 187 - 188 - 189 (& 243)<br />

GÉNIE DES SYSTÈMES<br />

DE PRODUCTION<br />

ENSMM BESANÇON ......................................156<br />

ISEL ....................................................... 170 - 172<br />

ITII 2 SAVOIES ................................................176<br />

ITII AUVERGNE ..................................... 178 - 181<br />

GÉNIE ÉLECTRIQUE<br />

ITII DE LYON .. 184 - 186 - 187 - 188 - 189 (& 243)<br />

ITII ÎLE-DE-FRANCE .......................................190<br />

GÉNIE INDUSTRIEL<br />

ITII 2 SAVOIES ................................................176<br />

ITII AUVERGNE ..................................... 178 - 181<br />

ITII BOURGOGNE ...........................................182<br />

ITII ÎLE-DE-FRANCE .......................................190<br />

SIGMA CLERMONT ........................... 194 (& 142)<br />

GÉNIE MARITIME<br />

ISA BTP ..........................................................164<br />

SEATECH ........................................... 192 (& 244)<br />

GÉNIE MÉCANIQUE<br />

ITII BOURGOGNE ...........................................182<br />

ITII DE LYON .. 184 - 186 - 187 - 188 - 189 (& 243)<br />

SEATECH ........................................... 192 (& 244)<br />

SIGMA CLERMONT ........................... 194 (& 142)<br />

153<br />

RÉUSSIR LES ÉCOLES<br />

D’INGÉNIEURS <strong>2019</strong>


GESTION DE PROJET<br />

ESITC PARIS ...................................................160<br />

ISAE-SUPAERO ................................. 169 (& 288)<br />

ISEL ....................................................... 170 - 172<br />

ITII BOURGOGNE ...........................................182<br />

ITII DE LYON .. 184 - 186 - 187 - 188 - 189 (& 243)<br />

HYDROÉLÉCTRIQUE<br />

ITII DE LYON .. 184 - 186 - 187 - 188 - 189 (& 243)<br />

LOGISTIQUE | SUPPLY CHAIN<br />

ISEL ....................................................... 170 - 172<br />

MÉCANIQUE<br />

ELISA AEROSPACE .........................................150<br />

ENSI POITIERS ..........................154 (& 206 - 230)<br />

ENSMM BESANÇON ......................................156<br />

ISAE-ENSMA POITIERS-FUTUROSCOPE ........166<br />

ISEL ....................................................... 170 - 172<br />

ITII AUVERGNE ..................................... 178 - 181<br />

ITII BOURGOGNE ...........................................182<br />

ITII ÎLE-DE-FRANCE .......................................190<br />

SIGMA CLERMONT ........................... 194 (& 142)<br />

SUPMÉCA ......................................................196<br />

ITII DE LYON .. 184 - 186 - 187 - 188 - 189 (& 243)<br />

SUPMÉCA ......................................................196<br />

PROCESS | MÉTHODES<br />

ITII BOURGOGNE ...........................................182<br />

PRODUCTIQUE<br />

ITII 2 SAVOIES ................................................176<br />

PROPULSION<br />

ISAE-ENSMA POITIERS-FUTUROSCOPE ........166<br />

QUALITÉ | SÉCURITÉ<br />

ITII 2 SAVOIES ................................................176<br />

RISQUES INDUSTRIELS<br />

ITII 2 SAVOIES ................................................176<br />

ROBOTIQUE<br />

ELISA AEROSPACE .........................................150<br />

ITII 2 SAVOIES ................................................176<br />

SIGMA CLERMONT ........................... 194 (& 142)<br />

SURETÉ | MAINTENANCE<br />

ELISA AEROSPACE .........................................150<br />

ITII BOURGOGNE ...........................................182<br />

INDUSTRIES ET SCIENCES<br />

TECHNOLOGIQUES INDEX<br />

MÉCANIQUE DES FLUIDES<br />

ITII DE LYON .. 184 - 186 - 187 - 188 - 189 (& 243)<br />

SEATECH ........................................... 192 (& 244)<br />

MÉCATRONIQUE<br />

ENSMM BESANÇON ......................................156<br />

ITII ÎLE-DE-FRANCE .......................................190<br />

SEATECH ........................................... 192 (& 244)<br />

SUPMÉCA ......................................................196<br />

MICROTECHNIQUES<br />

ENSMM BESANÇON ......................................156<br />

MODÉLISATION<br />

ISEL ....................................................... 170 - 172<br />

SUPMÉCA ......................................................196<br />

OPTIQUE | OPTRONIQUE<br />

ENSMM BESANÇON ......................................156<br />

ORGANISATION ET GESTION<br />

DE LA PRODUCTION<br />

ISEL ....................................................... 170 - 172<br />

SYSTÈMES INDUSTRIELS<br />

ITII DE LYON .. 184 - 186 - 187 - 188 - 189 (& 243)<br />

SEATECH ........................................... 192 (& 244)<br />

SIGMA CLERMONT ........................... 194 (& 142)<br />

SUPMÉCA ......................................................196<br />

THERMIQUE<br />

ENSI POITIERS ..........................154 (& 206 - 230)<br />

ISAE-ENSMA POITIERS-FUTUROSCOPE ........166<br />

ITII DE LYON .. 184 - 186 - 187 - 188 - 189 (& 243)<br />

TRANSFORMATION<br />

DES MATÉRIAUX<br />

SEATECH ........................................... 192 (& 244)<br />

TRANSPORTS<br />

ENSMM BESANÇON ......................................156<br />

ESTACA PARIS LAVAL ....................................162<br />

ISEL ....................................................... 170 - 172<br />

154


ELISA<br />

AEROSPACE<br />

École d’Ingénieurs<br />

des Sciences Aérospatiales<br />

CONTACTS<br />

www.elisa-aerospace.fr<br />

03 23 68 06 11<br />

48, rue Raspail<br />

02100 Saint-Quentin<br />

E-mail | admission@elisa-aerospace.fr<br />

INFOS ÉCOLES<br />

Date de création | 2009<br />

Statut | Établissement d’Enseignement Supérieur Privé<br />

reconnu par l’État (association Loi 1901).<br />

Visas & labels |<br />

• Habilitation CTI.<br />

• Membre de la CDEFI.<br />

• École labellisée par le pôle de compétitivité ASTech.<br />

• Centre spatial étudiant CNES.<br />

Directrice de l’école | Chantal de Turckheim<br />

Directeur des études | Yves Blin<br />

Localisation | Hauts-de-France (Saint-Quentin).<br />

Accords internationaux | 80 accords dans 35 pays.<br />

INFOS CURSUS<br />

Durée | 5 ans<br />

Coût scolarité |<br />

• 1 re et 2 e années : 6 700 €<br />

• 3 e , 4 e et 5 e années : 7 700 €<br />

Financement | Bourse de l’enseignement supérieur, réduction<br />

accordée aux élèves ingénieurs boursiers d’État (sur demande).<br />

Logement | Accès aux logements CROUS et parc locatif privé.<br />

Association des anciens | ELISA Alumni<br />

Junior Entreprise | Aile’ISA Consulting<br />

QUELQUES CHIFFRES<br />

Diplômés en 2017 | 30<br />

Nombre d’étudiants | 260<br />

Nombre d’enseignants | 26<br />

Associations | 12<br />

155<br />

RÉUSSIR LES ÉCOLES<br />

D’INGÉNIEURS <strong>2019</strong><br />

Prenez les commandes<br />

de votre avenir…<br />

L’ESPRIT DE L’ÉCOLE<br />

La mission d’ELISA Aerospace est de former en 5 ans des ingénieurs<br />

scientifiques et techniques, experts en ingénierie des<br />

systèmes dans le domaine aérospatial, dont les entreprises de<br />

pointe auront besoin pour assurer leur croissance, en France<br />

comme à l’étranger.<br />

La formation délivrée par ELISA Aerospace est, au-delà des compétences<br />

et connaissances scientifiques et techniques indispensables,<br />

un savoir faire et un savoir être pour encadrer et diriger<br />

une équipe, pour s’intégrer dans un contexte international en<br />

prenant en compte les valeurs portées par la responsabilité<br />

sociale et sociétale des entreprises ainsi que le développement<br />

durable.<br />

ADMISSIONS<br />

ORIGINE NB CONCOURS ANNÉE<br />

Bac 110 Concours Puissance Alpha 1re<br />

Bac STI2D 2 Concours Puissance Alpha 1re<br />

Bac+1 S et STI2D<br />

en cours<br />

16<br />

BTS, L1, L2, CPGE 1 -<br />

L3, DUT, ATS -<br />

Concours Puissance<br />

Alpha<br />

Sur dossier, épreuves<br />

écrites et entretien<br />

Sur dossier, épreuves<br />

écrites et entretien<br />

1re<br />

CPGE 2 MP, PC, PSI 32 Concours e3a 3e<br />

CPGE 2 PT 8 Banque de notes PT 3e<br />

M1, M2 - Sur dossier et entretien 4e<br />

ELISA 1<br />

• Admission sur concours Puissance Alpha (commun à 16 grandes<br />

écoles d’ingénieurs CTI) : ouvert aux terminales S et STI2D.<br />

• Date des épreuves écrites : samedi 28 avril 2018<br />

• Sur dossier et entretien de motivation : Bac+1 S et STI2D en<br />

cours<br />

• Inscription : sur Parcoursup du 22 janvier au 13 mars 2018<br />

ELISA 2<br />

• Admission sur dossier, épreuves écrites et entretien de motivation<br />

: BTS, L1, L2 et CPGE 1<br />

• Inscription : sur www.elisa-aerospace.fr<br />

• Date des épreuves écrites : mercredi 9 mai 2018<br />

ELISA 3<br />

• Admission sur concours e3a et Banque PT : classes préparatoire<br />

MP, PC, PSI, PT<br />

• Admission sur dossier, épreuves écrites et entretien de motivation<br />

: L3, DUT et ATS<br />

• Inscription : sur www.elisa-aerospace.fr<br />

• Date des épreuves écrites : mercredi 9 mai 2018<br />

ELISA 4<br />

• Admission sur dossier et entretien de motivation : M1 et M2<br />

spécialisé (inscription sur www.elisa-aerospace.fr)<br />

2e<br />

3e


PROGRAMME ET ORGANISATION<br />

DES ÉTUDES<br />

CYCLE PRÉPARATOIRE INTÉGRÉ (2 ans)<br />

Les deux premières années correspondent au cycle préparatoire<br />

intégré. Elles conservent l’esprit de travail et de rigueur des<br />

programmes des classes prépa MPSI et PSI, particulièrement en<br />

mathématiques et dans les branches de la physique (électromagnétisme,<br />

optique géométrique et ondulatoire, structure de la<br />

matière).<br />

Elles offrent également une ouverture vers l’aéronautique et<br />

l’espace, avec une large thématique sciences de l’ingénieur (thermodynamique<br />

appliquée, introduction à l’astronautique, à l’aéronautique,<br />

dessin industriel et CAO, programmation).<br />

CYCLE INGÉNIEUR (3 ans)<br />

Le programme du cycle ingénieur permet aux étudiants d’acquérir<br />

des compétences solides dans les domaines scientifiques et<br />

technologiques nécessaires à la conception, la mise en œuvre<br />

et la maintenance des systèmes aéronautiques et spatiaux ingénierie<br />

des systèmes, sûreté de fonctionnement, aérodynamique,<br />

mécanique des fluides, mécanique du vol, mécanique et structures,<br />

électronique et télécommunication, matériaux composites,<br />

transferts thermiques, robotique, gestion de projet, économie,<br />

finance, management, communication.<br />

DOMINANTES<br />

AÉRONAUTIQUE<br />

AÉROSPATIAL / ESPACE<br />

AÉRODYNAMIQUE<br />

MÉCANIQUE<br />

ROBOTIQUE<br />

SÛRETÉ / MAINTENANCE<br />

ELISA<br />

AEROSPACE<br />

INDUSTRIES ET SCIENCES<br />

TECHNOLOGIQUES<br />

SPÉCIALITÉS<br />

2 options d’approfondissement :<br />

• Systèmes aéronautiques : structures des aéronefs, conduite<br />

du vol des aéronefs, turboréacteurs, aérodynamique avancée,<br />

certification aéronautique et navigabilité, voilures tournantes,<br />

projet de synthèse Avion de combat.<br />

• Systèmes spatiaux et missiles : mécanique spatiale, aérodynamique<br />

hypersonique, conception satellites et lanceurs, propulsion<br />

fusée et statoréacteurs, conception missions spatiales,<br />

télécommunications par satellite, guidage des missiles, astrophysique<br />

(instruments et méthodes).<br />

STAGES<br />

• 1 re ou 2 e année du cycle préparatoire intégré : stage découverte<br />

de l’entreprise de 1 à 2 mois.<br />

• 4 e année du cycle ingénieur : stage technicien/assistant de l’ingénieur<br />

de 4 à 5 mois.<br />

• 5 e année du cycle ingénieur : stage ingénieur de fin d’études<br />

de 6 mois.<br />

INTERNATIONAL<br />

• TOEIC obligatoire (800 points).<br />

• 2 e langue étrangère obligatoire (Allemand, Espagnol ou Chinois).<br />

DIPLÔMÉS PAR<br />

SECTEURS D’ACTIVITÉS<br />

• Aéronautique : 37 %<br />

• Spatial : 16 %<br />

• Transport : 9 %<br />

• Défense : 14 %<br />

• Systèmes embarqués : 8 %<br />

• Service / Conseil ASD : 8 %<br />

• Autres : 8 %<br />

DIPLÔMÉS PAR FONCTIONS<br />

• Ing. Études / Conception : 28 %<br />

• Ing. Projet / BE : 13 %<br />

• Ing. Sûreté de fonctionnement : 10 %<br />

• Ing. Support : 10 %<br />

• Ing. Essais / Certification : 7 %<br />

• Ing. Systèmes : 7 %<br />

• Ing. Thermique : 7 %<br />

• Ing. R&D / Développement : 7 %<br />

• Ing. Industrie et Méthodes : 5 %<br />

• Ing. Calcul : 3 %<br />

• Ing. Affaires / Achats : 3 %<br />

BAC | BAC+1 | BAC+2 | BAC+3 | PRÉPA<br />

156


ITII<br />

DE LYON<br />

Institut des Techniques d’Ingénieur<br />

de l’Industrie de Lyon<br />

CONTACTS<br />

www.itii-lyon.fr<br />

04 78 77 05 33<br />

10, bd Edmond Michelet – BP 8051<br />

69351 Lyon Cedex 08<br />

Fax | 04 78 77 04 87<br />

E-mail | contact@itii-lyon.fr<br />

INFOS ÉCOLES<br />

Date de création | 1991<br />

Statut | Partenariat<br />

Visas & labels |<br />

• Formations habilitées CTI depuis 1991.<br />

• Formation d’ingénieurs par alternance recrutant au niveau Bac +2.<br />

Directeur de l’ITII de Lyon | Patrick Bouvier<br />

Responsables pédagogiques |<br />

• Spécialité Génie Industriel et Mécanique / Spécialité Énergie<br />

Exploitation et Maintenance : Corinne Perrat-Chalet (ECAM Lyon)<br />

• Spécialité Informatique et Réseaux de Communication :<br />

Nacer Abouchi (CPE Lyon)<br />

• Spécialité Génie Mécanique Conception Innovation de Produits :<br />

Stéphane Raynaud (INSA Lyon)<br />

• Spécialité Énergie Conception des Installations :<br />

Damien Constant (École Centrale de Lyon)<br />

• Spécialité Génie Électrique : Lionel Petit (INSA Lyon)<br />

Localisation | Rhône-Alpes-Auvergne (Lyon).<br />

INFOS CURSUS<br />

Durée | 3 ans<br />

Coût scolarité | Aucun<br />

Logement | Contacter le secrétariat.<br />

Association des anciens | oui<br />

Annuaire des Anciens | Disponible<br />

QUELQUES CHIFFRES<br />

Nombre d’étudiants | Près de 690 sur l’ensemble des<br />

6 formations en partenariat avec l’ITII de Lyon.<br />

Enseignants dans les écoles partenaires | oui<br />

Associations | Associations des ingénieurs de l’école.<br />

PARTENAIRES<br />

Établissements d’enseignement | ECAM Lyon / IUT LYON 1<br />

site gratte-ciel / AFPI rhodanienne / CFAI de l’AFPM.<br />

Institutions | UIMM LYON-FRANCE / UFSE / CCIL / UIC Rhône-Alpes /<br />

Medef Lyon-Rhône / Syntec Numérique.<br />

Entreprises | Plus de 800 entreprises engagées dans la formation.<br />

157<br />

RÉUSSIR LES ÉCOLES<br />

D’INGÉNIEURS <strong>2019</strong><br />

L’ESPRIT DE L’ÉCOLE<br />

• Avec l’ITII de Lyon, l’excellence des ingénieurs par l’alternance,<br />

devenez acteur de votre formation dans l’une de nos 6 spécialités<br />

:<br />

– Ingénieur ECAM Lyon spécialité Génie Industriel et Mécanique<br />

– Ingénieur CPE Lyon spécialité Informatique et Réseaux de<br />

Communication<br />

– Ingénieur INSA Lyon spécialité Génie Mécanique Conception<br />

Innovation de Produits<br />

– Ingénieur ECAM Lyon spécialité Énergie Exploitation et Maintenance<br />

– Ingénieur Ecole Centrale de Lyon spécialité Énergie Conception<br />

des Installations<br />

– Ingénieur INSA Lyon spécialité Génie Électrique<br />

• La richesse de nos formations en partenariat :<br />

– Grandes écoles partenaires : ECAM Lyon, Ecole Centrale de<br />

Lyon, CPE Lyon, INSA Lyon<br />

– Enseignement de haut niveau<br />

– Diplômes d’ingénieur reconnus par la CTI<br />

– L’appui des entreprises et des organisations professionnelles<br />

– L’expérience du réseau national des 23 ITII<br />

• Formation d’ingénieur en alternance en apprentissage, conjuguez<br />

excellence et expérience :<br />

– Durant 3 ans, vous menez des projets concrets au sein de votre<br />

entreprise, trois projets de l’étude à la mise en œuvre.<br />

– Contrat d’apprentissage rémunéré.<br />

– Mission à l’étranger de 2 à 5 mois.<br />

– Formation gratuite.<br />

Ces formations sont également accessibles aux salariés d’entreprise<br />

dans le cadre de la formation continue.<br />

• Taux d’insertion à l’issue de nos formations : Près de 90 %. Nos<br />

ingénieurs diplômés sont très appréciés des entreprises.<br />

ADMISSIONS<br />

ORIGINE NB CONCOURS ANNÉE<br />

DUT - Sur dossier, tests et entretien 1re<br />

BTS - Sur dossier, tests et entretien 1re<br />

1 re ANNÉE<br />

• Sur dossier, tests et entretien : ou verte aux titulaires d’un BTS<br />

ou DUT technique en relation avec la filière demandée (nous<br />

consulter).<br />

• Inscription : à partir de décembre 2017 sur www.itii-lyon.fr<br />

• Dépôt des dossiers : avant le 8 mars 2017.<br />

• Coût du dossier de candidature :<br />

NON BOURSIERS<br />

BOURSIERS<br />

– 55 € pour 1 dossier – 30 € pour 1 dossier<br />

– 70 € pour 2 dossiers – 40 € pour 2 dossiers<br />

– 85 € pour 3 dossiers et + – 50 € pour 3 dossiers et +<br />

TEST ET ENTRETIEN<br />

• Tests de connaissances, test d’anglais.<br />

• Entretien individuel de motivation.


Ingénieur ECAM spécialité<br />

GÉNIE INDUSTRIEL<br />

ET MÉCANIQUE<br />

DIPLÔME D’INGÉNIEUR DÉLIVRÉ PAR L’ECAM<br />

LYON EN PARTENARIAT AVEC L’ITII DE LYON<br />

ITII DE LYON<br />

PROGRAMME ET ORGANISATION<br />

DES ÉTUDES<br />

FORMATION ACADÉMIQUE (1 800 h)<br />

• Formation scientifique (760 h)<br />

– Mécanique : Mécanique générale, Résistance des matériaux,<br />

Vibrations, Mécanique des fluides, Transferts thermiques.<br />

– Contrôle et mesure : Métrologie.<br />

– Génie électrique / Automatique : Électrotechnique, Contrôle<br />

des procédés, Systèmes discon tinus, Électricité.<br />

– Informatique : Outils de calcul, Algorith mique, Programmation,<br />

Bases de don nées, Systèmes, Réseaux, Sécurité, Ges tion<br />

de projet.<br />

– Sciences des matériaux : Cristallographie, Dura bilité, Plastiques,<br />

Composites, Alliages, Traite ments thermiques, durabilité,<br />

Analyse de défaillances.<br />

– Statistiques, mathématiques : Mathématiques, Probabilités,<br />

Corré lations, Échan til lonnage, Contrôle.<br />

• Méthodologie de l’ingénieur (342 h)<br />

– Organisation industrielle : Plan direc teur de production, MRP,<br />

kanban, GPAO. Amélioration continue : Smed, Amdec, Kaizen,<br />

5S, 6 sigma. Logistique, supply chain, learn management<br />

(manufac turing).<br />

– Gestion de la Maintenance : Méthodes, TPM, GMAO, MBF, ….<br />

– Qualité : Normes, Assurance qualité, ISO, audits, contrôles,<br />

SPC, plans d’expé rience.<br />

– Santé et Sécurité au travail<br />

– Design – Ergonomie<br />

– Environnement / RSE / Enjeux énergétiques<br />

– PLM / Lecture de plan<br />

• Formation à l’encadrement (354 h)<br />

– Management collectif et individuel, con duite de réunion, entretiens,<br />

condui te de projet.<br />

– Développement personnel : Communi cation écrite et orale,<br />

ingénieur et ses responsabilités, projet professionnel, entreprenariat.<br />

– Gestion et sciences sociales : Fonctions de l’entreprise, maîtrise<br />

des coûts, in ves tis sements, gestion budgétaire, droit<br />

social, négociations commerciales, commerce.<br />

• Anglais (188 h)<br />

• Option Excellence Opérationnelle (128 h)<br />

– Management de la SST<br />

– Lean développement<br />

– Lean management<br />

– Simulation INEXO<br />

• Option Ingénieur d’Affaires (128 heures)<br />

– Techniques de négociation<br />

– Fonction vitale de la vente<br />

– Négociation interculturelle<br />

– Stratégie et marketing<br />

– Prévisions des ventes<br />

DOMINANTES<br />

ORGANISATION ET GESTION<br />

DE LA PRODUCTION<br />

GESTION DE PROJET<br />

SYSTÈMES INDUSTRIELS<br />

AUTRES DOMINANTES<br />

Génie mécanique / Systèmes industriels /<br />

Mécanique des fluides / Gestion de projet (cf. p.186)<br />

Génie électrique / Électrotechnique / Électronique /<br />

Gestion de projet (cf. p.187)<br />

Thermique / Hydroélectrique / Génie civil (cf. p.188)<br />

Thermique / Hydroélectrique (cf. p.189)<br />

Informatique / Réseaux / Télécommunications (cf. p.243)<br />

– Management<br />

– e-business<br />

• Informations pédagogiques / conférences (28 h)<br />

INDUSTRIES ET SCIENCES<br />

TECHNOLOGIQUES<br />

ALTERNANCE<br />

• Modalités de l’alternance<br />

– Formation académique<br />

- 1 800 h (1 re année : 930 h, 2 e année : 680 h,<br />

3 e année : 190 h).<br />

- Cours par période d’1 semaine alter nant avec des périodes<br />

de 2 semaines en entreprise.<br />

– Formation en entreprise (2 800 h)<br />

- Trois projets industriels dont le pro jet de fin d’études.<br />

- Mission à l’étranger en entreprise.<br />

• Rémunération minimum<br />

– 1 re année : 41 à 53 % du Smic.<br />

– 2 e année : 61 % du Smic.<br />

– 3 e année : 78 % du Smic.<br />

NB : le pourcentage varie en fonction de l’âge de l’apprenti et de<br />

la réglementation en vigueur dans la branche professionnelle.<br />

INTERNATIONAL<br />

Mission à l’étranger d’au moins 2 mois.<br />

DIPLÔMÉS PAR<br />

SECTEURS D’ACTIVITÉS<br />

Les diplômés de l’ECAM Lyon en partenariat<br />

avec l’ITII de Lyon travail lent dans tous les<br />

secteurs industriels.<br />

BAC+2 | APPRENTISSAGE<br />

158


Ingénieur INSA spécialité<br />

GÉNIE MÉCANIQUE<br />

CONCEPTION ET<br />

INNOVATION<br />

DE PRODUITS<br />

Fiche principale p. 184<br />

DIPLÔME D’INGÉNIEUR DÉLIVRÉ PAR L’INSA<br />

LYON EN PARTENARIAT AVEC L’ITII DE LYON<br />

PROGRAMME ET ORGANISATION<br />

DES ÉTUDES<br />

FORMATION ACADÉMIQUE /<br />

TRONC COMMUN (1 800 h)<br />

• Homogénéisation des connaissances (56 h) :<br />

– Mathématiques<br />

– Mécanique<br />

• Sciences et Techniques (1 144 h) :<br />

– Mécanique<br />

– Statistiques / mathématiques<br />

– Contrôle et mesure<br />

– Conception mécanique<br />

– Productique<br />

– Sciences des matériaux<br />

– Thermodynamique<br />

– Mécatronique<br />

– Analyse numérique<br />

• Formation à l’encadrement (244 h) :<br />

– Sciences économiques et humaines<br />

– Sciences humaines<br />

– Sciences économiques et sociales<br />

– Management<br />

– Sport<br />

• Méthodologie de l’ingenieur (138 h) : Innovation et créativité,<br />

Qualité<br />

• Langue vivante (154 h) : Anglais et projet Voltaire.<br />

• Spécialisation (64 h) : Conception / Dynamique.<br />

• Projets en entreprise : Projet 1 re année, Projet 2 e année, Projet<br />

de Fin d’Études, Mission à l’étranger.<br />

ALTERNANCE<br />

• Modalités de l’alternance<br />

– Formation académique<br />

- 1 800 h<br />

- En 1 re année, 2 semaines de cours alternent avec 2 semaines<br />

en entre prise puis alternance 3 semaines/3 semaines.<br />

– Formation en entreprise (2 800 h)<br />

- Trois projets industriels dont le pro jet de fin d’études.<br />

- Mission à l’étranger.<br />

• Rémunération minimum<br />

– 1 re année : 41 à 53 % du Smic.<br />

– 2 e année : 61 % du Smic.<br />

– 3 e année : 78 % du Smic.<br />

NB : le pourcentage varie en fonction de l’âge de l’apprenti et de<br />

la réglementation en vigueur dans la branche professionnelle.<br />

DOMINANTES<br />

GÉNIE MÉCANIQUE<br />

SYSTÈMES INDUSTRIELS<br />

MÉCANIQUE DES FLUIDES<br />

GESTION DE PROJET<br />

AUTRES DOMINANTES<br />

Organisation et gestion de la production / Gestion de projet /<br />

Systèmes industriels (cf. p. 185 - Fiche principale p. 184)<br />

Génie électrique / Électrotechnique / Électronique /<br />

Gestion de projet (cf. p.187)<br />

Thermique / Hydroélectrique / Génie civil (cf. p.188)<br />

Thermique / Hydroélectrique (cf. p.189)<br />

Informatique / Réseaux / Télécommunications (cf. p.243)<br />

APPRENTISSAGE<br />

Contrat d’apprentissage de 3 ans.<br />

ITII DE LYON<br />

INTERNATIONAL<br />

Mission à l’étranger d’au moins 2 mois.<br />

DIPLÔMÉS PAR<br />

SECTEURS D’ACTIVITÉS<br />

Les diplômés de l’INSA Lyon en partenariat<br />

avec l’ITII de Lyon pourront travailler dans<br />

tous les secteurs industriels.<br />

INDUSTRIES ET SCIENCES<br />

TECHNOLOGIQUES<br />

RÉUSSIR LES ÉCOLES<br />

159<br />

D’INGÉNIEURS <strong>2019</strong><br />

BAC+2 | APPRENTISSAGE


Ingénieur INSA spécialité<br />

GÉNIE ÉLECTRIQUE<br />

Fiche principale p. 184<br />

DIPLÔME D’INGÉNIEUR DÉLIVRÉ PAR L’INSA<br />

LYON EN PARTENARIAT AVEC L’ITII DE LYON<br />

ITII DE LYON<br />

PROGRAMME ET ORGANISATION<br />

DES ÉTUDES<br />

FORMATION ACADÉMIQUE /<br />

TRONC COMMUN (1 600 h)<br />

• Sciences fondamentales (255 h) : Mathématiques pour l’ingénieur<br />

(outils mathématiques, analyse numérique, statistiques).<br />

• Sciences et techniques de l’ingénieur (840 h) : Électrotechnique<br />

et électronique de puissance, Électronique, Automatique, Informatique<br />

industrielle, Télécommunication, raitement du signal.<br />

• Sciences Humaines et Sociales & Sport (325 h) : Économie et entreprise,<br />

Comptabilité / Gestion, Management, Environnement /<br />

Qualité / Sécurité, Sport / Connaissance de soi et des situations.<br />

• Anglais (180 h)<br />

• Sept options au choix (200 h)<br />

– Conversion de l’énergie électrique : production de l’énergie<br />

électrique, applications innovantes et stockage, systèmes intelligents<br />

et électroactifs.<br />

– Systèmes électroniques intégrés : technologie et physique des<br />

composants à semi-conducteurs, architecture et conception des<br />

systèmes intégrés, testabilité et test des circuits électriques.<br />

– Traitement du signal et de l’image : traitement numérique du<br />

signal et des images, modélisation, estimation, décision.<br />

– Ingénierie des systèmes intégrés de production : moyens techniques,<br />

flux d’information : réseau industriel, organisation de la<br />

production.<br />

– Systèmes embarqués communicants : données à transmettre,<br />

théorie, pratiques et optimisation des systèmes de transmission,<br />

réseaux de télécommunication.<br />

– Commande des convertisseurs et des systèmes d’actionnement<br />

: commande et conception des convertisseurs de puissance,<br />

commande des actionneurs, applications industrielles<br />

(problématique du véhicule électrique)<br />

– Réseaux électriques : architecture et fonctionnement des<br />

réseaux électriques, systèmes de production, distribution et<br />

protections électriques, conduite des réseaux, Smartgrid et<br />

Supergrid.<br />

DOMINANTES<br />

GÉNIE ÉLECTRIQUE<br />

ÉLECTROTECHNIQUE<br />

ÉLECTRONIQUE<br />

GESTION DE PROJET<br />

AUTRES DOMINANTES<br />

Organisation et gestion de la production / Gestion de projet /<br />

Systèmes industriels (cf. p. 185 - Fiche principale p. 184)<br />

Génie mécanique / Systèmes industriels / Mécanique des<br />

fluides / Gestion de projet (cf. p.186)<br />

Thermique / Hydroélectrique / Génie civil (cf. p.188)<br />

Thermique / Hydroélectrique (cf. p.189)<br />

Informatique / Réseaux / Télécommunications (cf. p.243)<br />

INDUSTRIES ET SCIENCES<br />

TECHNOLOGIQUES<br />

ALTERNANCE<br />

• Modalités de l’alternance<br />

– Formation académique<br />

- 1 800 h<br />

- Pendant les quatre premiers semestres, deux semaines<br />

de cours alternent avec deux semaines en entreprise. Le<br />

cinquième semestre est consacré aux options.<br />

– Formation en entreprise (2 800 h)<br />

- Trois projets industriels dont le pro jet de fin d’études.<br />

- Mission à l’étranger.<br />

• Rémunération minimum<br />

– 1 re année : 41 à 53 % du Smic.<br />

– 2 e année : 61 % du Smic.<br />

– 3 e année : 78 % du Smic.<br />

NB : le pourcentage varie en fonction de l’âge de l’apprenti et de<br />

la réglementation en vigueur dans la branche professionnelle.<br />

INTERNATIONAL<br />

Mission à l’étranger d’au moins 2 mois.<br />

DIPLÔMÉS PAR<br />

SECTEURS D’ACTIVITÉS<br />

Les diplômés de l’INSA Lyon en partenariat<br />

avec l’ITII de Lyon pourront travailler dans<br />

tous les secteurs industriels.<br />

BAC+2 | APPRENTISSAGE<br />

160


EMBARQUEMENT IMMÉDIAT<br />

POUR VOTRE RÉUSSITE

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!