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Abimélek ou l'homme qui voulut être roi

Peu de gens parmi les lecteurs de la Bible savent que le premier roi d’Israël ne fut pas David, ni même Saül, mais un certain Abimélek — du moins si l’on s’en tient à ce qui est raconté dans le livre des Juges. La mémoire biblique elle- même semble avoir oublié ce fils de Gédéon pourtant choisi comme roi par les notables de Sichem. Mais il est vrai que c’est d’une histoire terrible qu’il s’agit, pleine de sang et de fureur. Tout commence avec un fratricide : pour monter sur le trône, Abimélek tue ses soixante-dix demi-frères, tous fils du juge Gédéon. Son règne sera bref, entaché par des que- relles avec les notables de Sichem qui l’ont hissé au pouvoir, et se terminera par une véritable guerre civile au cours de laquelle le roi massacrera son propre peuple. C’est une femme, du sommet d’une tour assiégée par l’armée d’Abi- mélek, qui débarrassera Israël du tyran, en lui envoyant une meule sur la tête. Touché à mort, Abimélek demandera à son écuyer de l’achever par l’épée : personne ne devra savoir qu’il a été tué par une femme !

Peu de gens parmi les lecteurs de la Bible savent que le premier roi d’Israël ne fut pas David, ni même Saül, mais un certain Abimélek — du moins si l’on s’en tient à ce qui est raconté dans le livre des Juges. La mémoire biblique elle- même semble avoir oublié ce fils de Gédéon pourtant choisi comme roi par les notables de Sichem. Mais il est vrai que c’est d’une histoire terrible qu’il s’agit, pleine de sang et de fureur. Tout commence avec un fratricide : pour monter sur le trône, Abimélek tue ses soixante-dix demi-frères, tous fils du juge Gédéon. Son règne sera bref, entaché par des que- relles avec les notables de Sichem qui l’ont hissé au pouvoir, et se terminera par une véritable guerre civile au cours de laquelle le roi massacrera son propre peuple. C’est une femme, du sommet d’une tour assiégée par l’armée d’Abi- mélek, qui débarrassera Israël du tyran, en lui envoyant une meule sur la tête. Touché à mort, Abimélek demandera à son écuyer de l’achever par l’épée : personne ne devra savoir qu’il a été tué par une femme !

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CATHERINE VIALLE<br />

<strong>Abimélek</strong><br />

<strong>ou</strong> l’homme <strong>qui</strong> v<strong>ou</strong>lut <strong>être</strong> <strong>roi</strong><br />

Juges 9


<strong>Abimélek</strong><br />

<strong>ou</strong> l’homme <strong>qui</strong> v<strong>ou</strong>lut <strong>être</strong> <strong>roi</strong>


Catherine Vialle<br />

<strong>Abimélek</strong><br />

<strong>ou</strong> l’homme <strong>qui</strong> v<strong>ou</strong>lut <strong>être</strong> <strong>roi</strong><br />

Juges 9


Collection Péricopes, 2<br />

dirigée par Didier Luciani et Jean-Pierre Sonnet, s.j.<br />

Des <strong>ou</strong>vrages c<strong>ou</strong>rts et centrés sur des textes peu connus, énigmatiques <strong>ou</strong><br />

même scandaleux des Écritures… <strong>qui</strong> méritent néanmoins le dét<strong>ou</strong>r.<br />

Une collection de commentaires proposant des analyses fines et accessibles,<br />

p<strong>ou</strong>r lire seul, <strong>ou</strong>, mieux, en gr<strong>ou</strong>pe, à Bible <strong>ou</strong>verte.<br />

Du même auteur<br />

Chez Lessius (collectifs)<br />

Révéler les œuvres de Dieu. Lecture narrative du livre de Tobie (avec E. Di Pede,<br />

Cl. Lichtert, D. Luciani et A. Wénin), 2014.<br />

« V<strong>ou</strong>s serez mon peuple et je serai votre Dieu ». Réalisations et promesse (dir.<br />

Ph. Abadie, Fr. Lestang, M. Rastoin et M.-H. Robert), 2016.<br />

Chez d’autres éditeurs<br />

Une naissance peu banale : celle de Jésus (avec F. Hugon et B. Wiame), Lumen<br />

Vitae, coll. À l’école de la Bible, Bruxelles, 2008.<br />

M.-H. Robert, J. Matthey, C. Vialle (éd.), Figures bibliques de la mission, Cerf,<br />

coll. Lectio Divina, Paris, 2010.<br />

Une analyse narrative comparée d’Esther TM et LXX. Regard sur deux récits<br />

d’une même histoire, Peeters, coll. Bibliotheca Ephemeridum Theologicarum<br />

Lovaniensium n o 233, Leuven, 2010.<br />

J.-M. Auwers, E. Di Pede, D. Nocquet, J. Vermeylen, C. Vialle, A. Wénin,<br />

Psaumes de la Bible, psaumes d’auj<strong>ou</strong>rd’hui, Cerf, coll. Lire la Bible n o 170,<br />

Paris, 2011.<br />

C. Vialle, J. Matthey, M.-H. Robert, G. Vidal, Sagesse biblique et mission,<br />

Cerf, coll. Lectio Divina, Paris, 2016.<br />

L’arbre (Ce que dit la Bible sur…), N<strong>ou</strong>velle Cité, Bruyères-le-Châtel, 2016.<br />

La miséricorde dans la Bible, Cerf, coll. Cahiers Évangile n o 178, Paris, 2016.<br />

© 2018, Éditions jésuites<br />

Belgique : 7, rue Blondeau, 5000 Namur<br />

France : 14, rue d’Assas, 75006 Paris<br />

ISBN : 978-2-87299-353-6<br />

Dépôt légal : D. 2018, 4255-06<br />

Maquette et mise en page : Jean-Marie Schwartz<br />

Imprimé en France


INTRODUCTION<br />

5<br />

P<br />

eu de gens parmi les lecteurs de la Bible savent que le<br />

premier <strong>roi</strong> d’Israël ne fut pas David, ni même Saül,<br />

mais un certain <strong>Abimélek</strong> — du moins si l’on s’en tient à ce<br />

<strong>qui</strong> est raconté dans le livre des Juges. La mémoire biblique<br />

elle-même semble avoir <strong>ou</strong>blié ce fils de Gédéon p<strong>ou</strong>rtant<br />

choisi comme <strong>roi</strong> par les notables de Sichem. Mais il est vrai<br />

que c’est d’une histoire terrible qu’il s’agit, pleine de sang<br />

et de fureur. T<strong>ou</strong>t commence avec un fratricide : p<strong>ou</strong>r monter<br />

sur le trône, <strong>Abimélek</strong> tue ses soixante-dix demi-frères,<br />

t<strong>ou</strong>s fils du juge Gédéon. Son règne sera bref, entaché par<br />

des querelles avec les notables de Sichem <strong>qui</strong> l’ont hissé au<br />

p<strong>ou</strong>voir, et se terminera par une véritable guerre civile au<br />

c<strong>ou</strong>rs de laquelle le <strong>roi</strong> massacrera son propre peuple. C’est<br />

une femme, du sommet d’une t<strong>ou</strong>r assiégée par l’armée<br />

d’<strong>Abimélek</strong>, <strong>qui</strong> débarrassera Israël du tyran, en lui<br />

envoyant une meule sur la tête. T<strong>ou</strong>ché à mort, <strong>Abimélek</strong><br />

demandera à son écuyer de l’achever par l’épée : personne<br />

ne devra savoir qu’il a été tué par une femme !<br />

À première vue, on peut se demander quel est l’intérêt de<br />

raconter une telle histoire, et, encore plus, d’y revenir p<strong>ou</strong>r<br />

la commenter… L’histoire passée et actuelle ne connaît-elle


introduction<br />

6<br />

pas suffisamment d’horreurs ? Faut-il en raj<strong>ou</strong>ter, et p<strong>ou</strong>rquoi<br />

la Bible le fait-elle ? P<strong>ou</strong>rtant, contrairement aux apparences,<br />

Dieu est à l’œuvre dans ce sombre récit <strong>qui</strong> se<br />

termine par ces mots <strong>qui</strong> n<strong>ou</strong>s mettent sur la piste : « Dieu<br />

fit revenir le mal qu’<strong>Abimélek</strong> avait fait à son père en assassinant<br />

ses soixante-dix frères. Et t<strong>ou</strong>t le mal commis par les<br />

hommes de Sichem, Dieu le fit revenir sur leur tête ; et vint<br />

sur eux la malédiction de Yotam, fils de Yerubbaal » (Jg 9,<br />

56-57).<br />

T<strong>ou</strong>t ce <strong>qui</strong> est rapporté du règne d’<strong>Abimélek</strong> n’est finalement<br />

que le fruit d’un crime fratricide <strong>qui</strong> s’est ret<strong>ou</strong>rné<br />

contre son auteur et ceux <strong>qui</strong> ont rendu possible son geste.<br />

Ainsi cette histoire est une bonne illustration du p<strong>ou</strong>voir<br />

autodestructeur de la violence : fratricide et trahison engendrent<br />

trahison et massacres. Dans le même sens, ce récit<br />

illustre comment un p<strong>ou</strong>voir peut devenir pervers et finir<br />

par se ret<strong>ou</strong>rner contre ceux <strong>qui</strong> l’ont mis en place.<br />

C’est aussi une histoire d’infidélité et d’idolâtrie : les<br />

Israélites sont infidèles à la mémoire de Gédéon et à l’alliance<br />

avec Dieu, et se t<strong>ou</strong>rnent vers les baals, divins et<br />

humains — ce même mot désignant, en Jg 9, tantôt les propriétaires<br />

de Sichem et tantôt la divinité cananéenne combattue<br />

à m<strong>ou</strong>lt reprises dans l’Ancien Testament 1 .<br />

Ce récit invite donc son lecteur, <strong>qui</strong>tte à le choquer, à<br />

réfléchir aux fondements du p<strong>ou</strong>voir qu’il se choisit : se<br />

fonde-t-il sur la violence, la trahison et l’idolâtrie <strong>ou</strong> sur les<br />

commandements de Dieu et le respect de l’alliance conclue<br />

avec lui ? C’est sans d<strong>ou</strong>te à travers cette question implicite<br />

que se tr<strong>ou</strong>ve le lien entre l’histoire d’<strong>Abimélek</strong> et les autres<br />

récits du livre des Juges : t<strong>ou</strong>s mettent en place une réflexion<br />

1. Le mot hébreu ba‘al possède plusieurs sens : mari, propriétaire, citoyen, maître,<br />

<strong>ou</strong> bien désigne une divinité cananéenne, notamment quand il est utilisé avec l’article.<br />

Cf. L. K et W. B, The Hebrew and Aramaic lexicon of the Old Testament,<br />

vol. 1, Leiden-New York-Köln, Brill, 1967, p. 142-144.


introduction<br />

sur le p<strong>ou</strong>voir et les modalités d’exercice de celui-ci, à différents<br />

niveaux et notamment en lien avec Dieu.<br />

L’approche choisie p<strong>ou</strong>r la lecture de ce récit se veut<br />

essentiellement narrative : elle envisage le texte dans son<br />

état actuel et au sein du corpus dans lequel il n<strong>ou</strong>s a été<br />

transmis, à savoir la Bible hébraïque 2 . Elle regarde le texte<br />

avant t<strong>ou</strong>t comme un récit, quelque chose que l’on raconte,<br />

fruit des choix d’un narrateur, porteur de message à l’intention<br />

d’un lecteur 3 .<br />

7<br />

2. L’histoire d’<strong>Abimélek</strong> a été étudiée de la sorte pendant un peu plus d’une année<br />

par un gr<strong>ou</strong>pe dont je fais partie et <strong>qui</strong> a choisi d’aborder les textes bibliques s<strong>ou</strong>s<br />

l’angle narratif. Je remercie les membres p<strong>ou</strong>r leurs apports respectifs : Elena Di Pede,<br />

Birgitta Drobig, Claude Lichtert, Didier Luciani, Constantin Pogor, Marguerite Roman<br />

et André Wénin.<br />

3. En fin de volume, on tr<strong>ou</strong>vera une traduction originale complète du texte biblique<br />

dont ce livre propose l’exégèse.


LE TERREAU D’OÙ NAQUIT ABIMÉLEK<br />

9<br />

A<br />

vant d’entrer plus en avant dans la terrible histoire<br />

d’<strong>Abimélek</strong>, il est important de poser quelques<br />

balises <strong>qui</strong> permettront au lecteur de s’orienter au mieux.<br />

Après quelques lignes sur le livre des Juges et l’historicité<br />

du récit d’<strong>Abimélek</strong>, ce chapitre sera consacré à une évocation<br />

des derniers versets du cycle de Gédéon (Jg 8, 20-35).<br />

Non seulement parce que Gédéon est le père d’<strong>Abimélek</strong>,<br />

ce <strong>qui</strong> est raconté en 8, 31, mais aussi parce c’est Gédéon luimême,<br />

par les choix qu’il posera après sa victoire sur<br />

Madian, <strong>qui</strong> sèmera les graines de l’idolâtrie, de la rivalité<br />

fratricide et du désir de royauté <strong>qui</strong> s’épan<strong>ou</strong>iront dans le<br />

récit d’<strong>Abimélek</strong>. Est-ce à dire que Gédéon porte la responsabilité<br />

des choix calamiteux de son fils et des baals de<br />

Sichem ? N<strong>ou</strong>s n’irons pas jusque-là, ce serait nier la responsabilité<br />

de chacun des partis sur laquelle insiste le récit.<br />

Cependant, il faut considérer que Gédéon a sa part de responsabilité<br />

dans ce <strong>qui</strong> arrive, en tant que juge et en tant que<br />

père. Cela conduit le lecteur à s’interroger sur les conséquences<br />

graves que peuvent avoir un g<strong>ou</strong>vernement et une<br />

paternité défaillante.


En lecture partielle…


TABLE DES MATIÈRES<br />

101<br />

Introduction ........................................................................ 5<br />

Le terreau d’où na<strong>qui</strong>t <strong>Abimélek</strong> .................................... 9<br />

Du livre des Juges.................................................................. 10<br />

Histoire et historicité du récit d’<strong>Abimélek</strong> ............................ 11<br />

Fin de l’histoire de Gédéon et prélude à celle d’<strong>Abimélek</strong> (Jg 8,<br />

20-35) ................................................................................ 12<br />

Fin en demi-teinte de Gédéon : à moitié <strong>roi</strong>, à moitié idolâtre<br />

15<br />

Idolâtrie, <strong>ou</strong>bli de Yhwh et de Yerubbaal Gédéon.................. 24<br />

La naissance d’<strong>Abimélek</strong>........................................................ 26<br />

L’importance des noms propres ............................................ 27<br />

Intrigue d’ensemble du récit et déc<strong>ou</strong>page en micro-récits ........ 29<br />

À n<strong>ou</strong>s deux Sichem. L’ascension d’<strong>Abimélek</strong> .............. 31<br />

L’alliance avec les baals de Sichem (9, 1-4) .......................... 31<br />

<strong>Abimélek</strong> tue ses soixante-dix frères (9, 5) ............................ 35<br />

<strong>Abimélek</strong> est fait <strong>roi</strong>. Parabole de Yotam........................ 39<br />

<strong>Abimélek</strong> est fait <strong>roi</strong> (9, 6) .................................................... 39<br />

La parabole de Yotam (9, 7-15).............................................. 40<br />

Application de la parabole à la situation présente (9, 16-20) 45<br />

Sortie de scène de Yotam (9, 21)............................................ 52


table des matières<br />

102<br />

Prince <strong>ou</strong> <strong>roi</strong> ? (9, 22) ............................................................ 53<br />

<strong>Abimélek</strong> contre les baals de Sichem (I re partie) ............ 55<br />

Dieu s’en mêle........................................................................ 55<br />

La trahison des baals de Sichem (9, 25) ................................ 57<br />

<strong>Abimélek</strong> contre Gaal ........................................................ 59<br />

Provocation de Gaal (v. 26-29).............................................. 59<br />

Intervention de Zebul (v. 30-33) .......................................... 63<br />

Réaction d’<strong>Abimélek</strong> (v. 34-41) ............................................ 66<br />

<strong>Abimélek</strong> contre les baals de Sichem (II e partie)............ 69<br />

Vengeance contre les habitants de Migdal-Sichem ...... 73<br />

Les baals de Migdal-Sichem se réfugient dans la crypte de la<br />

maison de leur Dieu (v. 46-47).......................................... 73<br />

L’attaque d’<strong>Abimélek</strong> (v. 48-49) ............................................ 75<br />

Fin lamentable d’<strong>Abimélek</strong> .............................................. 79<br />

Une imprudence fatale .......................................................... 80<br />

Une seule femme.................................................................... 82<br />

Tué par son écuyer, à sa demande ........................................ 83<br />

Épilogue .............................................................................. 85<br />

Traduction du texte étudié ................................................ 89<br />

Quelques éléments bibliographiques .............................. 95<br />

Sur le livre des Juges.............................................................. 95<br />

Sur Juges 9 ............................................................................ 96<br />

Table des matières .............................................................. 101


Imprimé en France<br />

Avril 2018<br />

N<strong>ou</strong>velle Imprimerie Laballery


Peu de gens parmi les lecteurs de la Bible savent que le<br />

premier <strong>roi</strong> d’Israël ne fut pas David, ni même Saül, mais<br />

un certain <strong>Abimélek</strong> — du moins si l’on s’en tient à ce <strong>qui</strong><br />

est raconté dans le livre des Juges. La mémoire biblique ellemême<br />

semble avoir <strong>ou</strong>blié ce fils de Gédéon p<strong>ou</strong>rtant choisi<br />

comme <strong>roi</strong> par les notables de Sichem. Mais il est vrai que<br />

c’est d’une histoire terrible qu’il s’agit, pleine de sang et de<br />

fureur. T<strong>ou</strong>t commence avec un fratricide : p<strong>ou</strong>r monter sur<br />

le trône, <strong>Abimélek</strong> tue ses soixante-dix demi-frères, t<strong>ou</strong>s fils<br />

du juge Gédéon. Son règne sera bref, entaché par des querelles<br />

avec les notables de Sichem <strong>qui</strong> l’ont hissé au p<strong>ou</strong>voir,<br />

et se terminera par une véritable guerre civile au c<strong>ou</strong>rs de<br />

laquelle le <strong>roi</strong> massacrera son propre peuple. C’est une<br />

femme, du sommet d’une t<strong>ou</strong>r assiégée par l’armée d’<strong>Abimélek</strong>,<br />

<strong>qui</strong> débarrassera Israël du tyran, en lui envoyant une<br />

meule sur la tête. T<strong>ou</strong>ché à mort, <strong>Abimélek</strong> demandera à<br />

son écuyer de l’achever par l’épée : personne ne devra savoir<br />

qu’il a été tué par une femme !<br />

Catherine Vialle est Docteur en théologie. Professeur d'exégèse<br />

à l'Université catholique de Lille. Professeur d'Écriture sainte<br />

au Séminaire de Namur depuis 2007.<br />

ISBN :978-2-87299-353-6<br />

9782872 993536<br />

9,00 €<br />

www.editionsjesuites.com

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