Dossier LabVille décembre 2017

6.2.3 Propositions et projets
• Faire analyser le potentiel d’action des
étudiants, de leur faculté à énoncer des
solutions originales pour eux-mêmes et
pour la vie urbaine.
• Organister des visites de quartiers pour
les étudiants : viser ainsi une meilleure
intégration et, ensuite, faire émerger des
initiatives pertinentes dans la zone prise en
compte.
• Etudier la pertinence d’une Agence
Immobilière Sociale (AIS) spécifique pour
les kots étudiants.
• Etudier la possibilité de créer des
coopératives axées sur le logement étudiant
(l’étudiant partenaire). Dans le secteur
économique, cela existe (DynamoCoop).
• Diversité l’offre avec information sur
la qualité (ex. du Guide du kottard qui
impliquait la visite des lieux par la Ligue
des familles) : le Label est une demande
de certains propriétaires et doit être
sérieusement étudiée. Mais attention à
la standardisation du logement étudiant
induite par le label et à l’augmentation
des prix qui peut/pourrait s’en suivre.
Où placer le curseur pour le label et quelle
responsabilité si la mise en place est portée
par la Ville ? Pour un label, quelle méthode
pour l’attribuer ? Le web, en interrogeant
les anciens locataires ? Ne pas uniquement
juger sous le regard de la salubrité.
• Nécessité de réfléchir au logement étudiant
(en ordre au niveau permis, salubrité)
à l’échelle de l’ilot. La surreprésentation
du logement étudiant dans un ilot, dans
un quartier, peut être non souhaitable :
veiller à la mixité dans les lieux de vie.
Mais qu’est-ce qu’une surreprésentation ?
La présence de logements étudiants induit
aussi un dynamisme de la ville et des
quartiers (notamment via la mixité).
• Soutenir l’expérimentation sur les manières
d’habiter. Via un projet universitaire, via les
nouveaux logements étudiants que veut
bientôt construire l’Université de Liège au
Sart-Tilman ?
• Réfléchir au logement étudiant au-dessus
des commerces. Quel est l’intérêt pour
les commerçants d’y redévelopper du
logement, et quels incitants proposer ?
Un obstacle est lié à la problématique du
loyer commercial. Pour mener ce type de
projet, il faudra, en plus des outils fiscaux et
juridiques, prévoir une équipe opérationnelle
pour démarcher : les propriétaires devront
être intéressés puis accompagnés.
• Quels cadres juridique et fiscal mettre en
place ? Développer des outils opérationnels
précis afin d’accompagner et favoriser
les nouvelles manières d’habiter et la
sécurité des parties-prenantes (la Ville,
le propriétaire et le locataire) ? Sinon, sans
cadre juridique et sans fiscalité (incitative
et/ou dissuasive), cela risque de rester une
« belle idée ». Ce cadre juridique doit être
réfléchi avec les étudiants aussi. Mais sont
aussi évoqués les bienfaits de l’autogestion
et l’utilité de laisser les étudiants s’organiser.
• Réflechir à l’entretien des kots et aux
difficultés éprouvées en la matière (non
accès au « titres-services »).
• Le petit logement n’est pas nécessairement
non qualitatif. À quels besoins répond-t-il
en fait, et les besoins de qui ?
• Logement containers ? Les participants
expriment du pour et du contre…
• Etudier la manière de déterminer
spatialement des zones susceptibles
d’accueillir une forte présence de kots
(notamment via des grandes résidences).
Et prévoir une priorisation ?
• Mais, avant de proposer des actions
concrètes, il y a nécessité de se donner
le temps d’asseoir un très bon diagnostic
et de réfléchir la question de l’évaluation,
des critères et des objectifs à définir. Et de
le faire avec toutes les parties-prenantes :
des architectes, des économistes, des
promoteurs, des juristes, des Hautes Ecoles.
Donc nécessité d’objectiver (car on ne
connait pas assez) pour définir ensuite
des objectifs dans un cadre territorial
supracommunal.
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