Dossier LabVille décembre 2017

7. CONCLUSION
Ces dernières années, des territoires
s’interrogent sur la place que tiennent leur(s)
université(s) et leurs instituts d’enseignement
supérieur dans leur dynamique territoriale
singulière. 2 Et, partant, sur le rôle que ceux-ci
pourront y jouer à l’avenir.
Le Liège-Labville est, depuis 2015, une des
manifestations concrètes de la volonté
commune de la Ville de Liège et de l’Université
de Liège de construire ensemble un nouvel
espace de travail et de dialogue pour
s’alimenter mutuellement en connaissances,
en expérimentions et en pratiques urbaines.
Et en avenir commun.
Fin 2017, au moment où l’Université de Liège
fêtait ses 200 ans d’existence, il est apparu
opportun au Liège-Labville d’accorder une
attention particulière et appuyée à la question
de la présence et des apports de l’université et
des instituts d’enseignement supérieur dans la
métropole liégeoise, c’est-à-dire comment ils
s’insèrent dans la ville et comment ceux qui les
fréquentent vivent dans et avec la ville. En ayant
à l’esprit que cette insertion dans la ville et la
qualité d’un campus universitaire ou de « hauteécole
» participent de plus en plus fréquemment
à l’attractivité propre de l’institution mais aussi
à l’attractivité du territoire, que ce soit au niveau
régional ou à l’international. Cette insertion et
cette attractivité sont particulièrement utiles
à analyser dans le cas de l’Université de Liège,
spatialement dispersée.
Dans la foulée, le Liège-Labville suggère aussi
de questionner la place de la connaissance et de
l’enseignement dans la dynamique du territoire
liégeois pour, ensuite, identifier ce qui pourra
être fait pour valoriser et renforcer le rôle de
ces viviers de vie sociale et de vie urbaine que
sont l’Université et les Hautes-Ecoles de la ville
et de l’agglomération de Liège.
La présente synthèse des travaux de la
« 2 e rencontre annuelle du Liège-Labville »
consacrée en décembre 2017 aux questions de
la « métropole enseignante et étudiante » sous
trois de ses aspects, offre une première série
de réflexions, de sujets d’études à mener et de
pistes d’actions à envisager. 3
Souhaitons qu’ils soient suivis d’autres apports
durant les prochains mois et années.
Le premier pourrait être une analyse
comparative de ce que d’autres Villes
européennes ont mis au point comme
stratégie de soutien à moyen et long termes
de la dynamique enseignante et étudiante de
leur territoire.
2. La Région Bruxelles-Capitale a mené durant deux
ans une étude sur la vie étudiante à Bruxelles. Voir
les résultats sur le site http://perspective.brussels/
fr/etudes-observations/ecole-et-vie-etudiante/
etat-des-lieux-de-la-vie-etudiante. Les Universités
présentes dans la capitale belge se sont elles aussi
questionnées sur le rôle qu’elles ont à jouer. Voir
Faire de Bruxelles une ville de connaissance et
une ville étudiante : que peuvent les universités ?
Propositions du Brussels Studies Institute, mars 2016,
7 p. C’est aussi le cas à Lyon ou en Ile-de-France,
dans une approche plus spécifique qui correspond
assez bien au cas du campus du Sart-Tilman : pour
exemple le petit-déjeuner chercheurs-décideurs
organisé récemment par l’Institut d’Aménagement et
d’Urbanisme d’Ile de France, sur le thème évocateur
suivant : « Université et ville, un lien à réinventer ».
Cf. https://www.iau-idf.fr/savoir-faire/societe-ethabitat/equipements-et-services/universite-et-villeun-lien-a-reinventer.html
3. L’Université a par ailleurs consacré un article à
cette rencontre annuelle : Liège. Métropole étudiante,
dans Le Quinzième Jour, mai-août 2018, n° 270, p.
30-34.
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