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Printemps-été 2015<br />
LA REVUE DU FELLOWSHIP NATIONAL<br />
Semer, arroser et récolter en Bulgarie<br />
Adopté deux fois<br />
La rédemption d’une communauté<br />
RACHETÉS :<br />
L’ANNÉE DU SALUT
Le mot du président<br />
MON HISTOIRE…<br />
NOTRE HISTOIRE<br />
Steve Jones<br />
Notre Fellowship a adopté un verset thématique annuel. Celui de 2015 se trouve dans Luc 19.10 : « Car le Fils<br />
de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. » (Colombe)<br />
Le salut est l’œuvre glorieuse de Dieu. Jésus cherche sans cesse les gens et les sauve partout sur la terre. Sa<br />
mission est la nôtre. L’Église n’a pas tant une mission que la mission a une Église.<br />
Luc 19.10 est le dernier verset du passage qui relate le ministère de Jésus en route vers Jérusalem. Il se termine<br />
par l’histoire de Zachée et résume plusieurs thèmes abordés dans ce livre, particulièrement celui qui<br />
explique l’identité d’un disciple de Jésus et la transformation qui s’en suit dans la vie de ce croyant. En effet,<br />
c’est une chose pour une personne de croire, et une autre que d’être animé d’un sentiment d’appartenance.<br />
Le passage se termine avec Jésus, le bon berger qui cherche et sauve les perdus. (Luc 19.10)<br />
LE MOT DU PRÉSIDENT<br />
D’une certaine manière, mon histoire est semblable à celle de Zachée. Pour mieux apercevoir Jésus, Zachée<br />
était monté sur un très grand sycomore pour étudier ce fameux messie incognito.<br />
Lorsque j’étais jeune, élevé dans un foyer aimant, j’ai reçu certains enseignements religieux. J’ai été confirmé<br />
à mon Église, une congrégation anglicane, ce qui a contribué à nourrir mon intérêt pour les choses<br />
spirituelles. Je croyais que Jésus était notre sauveur, mais je n’étais pas sûr qu’il était mon sauveur. Je n’avais<br />
aucun intérêt pour son Église, et je ne voulais certainement pas attirer l’attention sur mon intérêt pour les<br />
choses spirituelles.
essor-rbe.ca<br />
l’essor / 3<br />
Jésus a traversé Jéricho, subjugué par la foule. Il a aperçu Zachée et l’a même appelé<br />
par son nom. Jésus a aussitôt ordonné à Zachée de descendre de l’arbre immédiatement<br />
(Luc 19.5). Ils ont fixé un moment pour que Jésus aille manger chez Zachée,<br />
ravi d’inviter Jésus chez lui. Ce dernier ne se rendait pas tant chez Zachée pour y<br />
manger que pour nourrir les âmes affamées de ses paroles.<br />
Pour ma part, ma famille a quitté Montréal pour emménager à Brampton, en<br />
Ontario, où adolescent, je me suis fait deux amis : Bill et Ian qui allaient exercer une<br />
influence déterminante sur mon parcours spirituel. Aujourd’hui, Bill est pasteur au<br />
sein du Fellowship et Ian est pasteur en Caroline du Sud. Jésus a utilisé ces amis pour<br />
me diriger subtilement vers lui, le sauveur.<br />
Ce rendez-vous divin a eu lieu le 24 décembre 1978, la veille de Noël, pendant un<br />
culte d’adoration.<br />
Dans Luc 19.8, nous lisons que Zachée se tenait debout devant le Seigneur, lui qui<br />
avait failli tomber à genoux quand Jésus est arrivé chez lui. Zachée s’est repenti et a<br />
cherché à pratiquer la restitution des biens qu’il avait pris. Nous voyons au verset 9<br />
que Jésus exerce la réconciliation.<br />
À une Église presbytérienne en cette veille de Noël de 1978, je me suis rendu, j’ai<br />
tout abandonné, je suis tombé à genoux et j’ai ainsi changé de citoyenneté. Trois<br />
semaines plus tard, j’ai commencé à fréquenter une Église du Fellowship, la Bramalea<br />
Baptist Church, et j’ai pris part à son ministère dynamique du groupe Collège et<br />
Carrière. La transformation semblait radicale, mais elle a pris du temps, aux côtés<br />
du personnel attentionné et de mes nouveaux amis.<br />
Je fréquentais l’Ontario College of Art et le Sheridan College’s Animation School<br />
dans l’espoir d’être un jour cinéaste, mais le Seigneur m’a appelé au ministère dans<br />
les deux ans qui ont suivi ma conversion. Dans sa providence, le Seigneur voulait<br />
que je participe à sa mission et que j’exerce une influence sur les autres à faire de<br />
même.<br />
Luc 19.10 présente une déclaration fondamentale concernant la mission de<br />
Jésus : celle d’un berger qui cherche et qui sauve ceux qui sont spirituellement<br />
perdus partout dans notre entourage.<br />
Les gens dont la vie est troublée ont besoin de la miséricorde et de la grâce de Jésus.<br />
Ils ont besoin de notre amour plutôt que de notre jugement. Ils ont besoin de nous,<br />
les disciples de Jésus, et de s’engager en mission.<br />
Le présent numéro de L’Essor présente des témoignages de la grâce de Jésus et des<br />
histoires de salut ici et ailleurs. J’espère qu’ils sauront nous encourager et nous<br />
convier à participer à la mission de Christ. À lui soit la gloire!<br />
Stephen Jones est président du<br />
Fellowship d’Églises Baptistes<br />
Évangéliques au Canada.<br />
Suivez Steve sur<br />
Twitter @FellowshipSteve (en anglais)<br />
Steve Jones est président du Fellowship
4 / l’essor Printemps-été 2015<br />
11 ADOPTÉ DEUX FOIS<br />
LE VERSET THÉMATIQUE DU FELLOWSHIP<br />
DE 2015 SE TROUVE DANS LUC 19.10 :<br />
« CAR LE FILS DE L’HOMME EST VENU CHERCHER<br />
ET SAUVER CE QUI ÉTAIT PERDU. » (COLOMBE)<br />
2 LE MOT DU PRÉSIDENT<br />
MON HISTOIRE… NOTRE HISTOIRE<br />
/ Steve Jones<br />
5 LÀ-BAS<br />
SEMER, ARROSER ET RÉCOLTER<br />
EN BULGARIE / Susie Frey et<br />
Gisèle Laplante<br />
AUCUN AUTRE NOM<br />
/ Mark Buhler<br />
7 L’AMOUR RÉPANDU<br />
LA RÉDEMPTION D’UNE<br />
COMMUNAUTÉ / Brenda Flemming<br />
9 SUR LE TERRAIN<br />
COMMENT, À MON ÂGE,<br />
PUIS-JE NAÎTRE DE NOUVEAU?<br />
/ Brad Morrice<br />
DIEU EST À L’ŒUVRE / Karl Fortin<br />
7 X 7 = 1<br />
ADOPTÉ DEUX FOIS / Dave Peppiatt<br />
13 SUR LA MÊME<br />
LONGUEUR D’ONDE :<br />
DES HISTOIRES DE SALUT DANS<br />
NOS RÉGIONS<br />
TÉMOIGNAGES DE NOS<br />
DIRECTEURS RÉGIONAUX<br />
LA FONDATION DU FELLOWSHIP<br />
L’amour répandu<br />
Sur le terrain<br />
Sur le même longueur d’onde<br />
DIRECTRICE DE RÉDACTION : Lynda Schultz ÉDITRICE POUR L’ÉDITION FRANÇAISE : Danielle Robidoux<br />
RELECTRICE : Sarah Provost CONCEPTION GRAPHIQUE : Big Footprints Inc.<br />
MANUSCRITS : Faites parvenir vos articles à Danielle Robidoux, éditrice, Le Centre des ministères, P.O. Box 457 Guelph ON N1H 6K9, Tél. :519 821-4830,<br />
Téléc. : 519 821-9829, Courriel : ebfrancais@fellowship.ca PUBLICITÉ : Des espaces publicitaires sont disponibles tant dans l’édition imprimée sur le Web.<br />
Retourner tout correspondance ne pouvant être livrée au Canada à notre Service aux abonnés : P.O. Box 457, Guelph, ON N1N 6K9<br />
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www.essor-rbe.ca<br />
© Le Fellowship d’Églises Baptistes<br />
Évangéliques au Canada<br />
CENTRE DES MINISTÈRES :<br />
P.O. Box 457, Guelph ON N1H 6K9<br />
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www.essor-rbe.ca<br />
NOTRE MISSION : L’Essor est la revue<br />
officielle du Fellowship d’Églises Baptistes<br />
Évangéliques au Canada. Elle a pour objectif<br />
d’édifier et d’encourager les dirigeants<br />
pastoraux et les membres des Églises locales<br />
du Fellowship en publiant des articles et des<br />
nouvelles, reflétant nos valeurs évangéliques<br />
et favorisant une identité et une vision<br />
communes parmi les Églises. L’Essor est<br />
publié quatre fois l’an et est disponible tant<br />
en anglais qu’en français.
Là-bas<br />
SEMER, ARROSER ET<br />
RÉCOLTER EN BULGARIE<br />
Susie Frey et Gisèle Laplante<br />
Il y a environ deux ans, Maria a commencé à prendre part à nos rencontres à Pazardjik,<br />
en Bulgarie. Elle a fréquenté nos cultes d’adoration avec assiduité. Lorsque nous lui<br />
avons offert de lui donner un cours biblique hebdomadaire, Le maître et son disciple,<br />
nous étions ravies qu’elle accepte notre invitation!<br />
Nous avons donc commencé ces cours<br />
au début de janvier 2013. Le 21 janvier,<br />
Maria a invité Jésus dans son<br />
cœur comme son sauveur pendant<br />
l’une de ces leçons. Nous avons loué<br />
le Seigneur!<br />
Après, nous avons enseigné à Maria<br />
des leçons sur le baptême et nous<br />
l’avons aidée dans ses luttes spirituelles<br />
et dans son intégration à l’Église de<br />
Pazardjik. Nous avons été enchantées<br />
lorsqu’elle nous a annoncé qu’elle voulait<br />
se faire baptiser. Et c’est ainsi que le 8 juin 2014, Maria a été baptisée à l’Église<br />
Baptiste de Sofia.<br />
Par la suite, les amis et les connaissances de Maria ont confronté sa foi, mais elle ne<br />
s’est pas découragée et l’a défendu de manière aimante, mais ferme. Sa vie de prière<br />
s’est affermie. Comme il est merveilleux de voir Maria prier spontanément pour ceux<br />
qui assistent au culte d’adoration.<br />
Nous avons fait un suivi de Maria et nous l’avons formée pour qu’elle puisse donner<br />
des cours bibliques aux autres. Nous avons béni le Seigneur lorsqu’elle a offert son<br />
appartement pour que des études bibliques y soient données. Elle consacre maintenant<br />
du temps à Nonka, une dame qui est assidue aux cultes de Pazardjik, et elle a offert de<br />
lui donner le même cours biblique qu’elle a suivi avec nous!<br />
LÀ-BAS : LE FELLOWSHIP À L’ÉTRANGER<br />
Depuis novembre 2014, nous donnons le cours Le maître et son disciple à Siika, à Lilly,<br />
à Vaska et à Slavka, qui prennent part au culte de Pazardjik. Combien nous étions enchantées<br />
de voir Slavka accepter le Seigneur le 28 janvier 2015, près de deux ans après<br />
que Maria ait fait profession de foi!<br />
Nous louons le Seigneur pour la joie qu’il y a au ciel, dans la présence des anges de<br />
Dieu auprès de Maria et de Slavka.<br />
SUSIE, MARIA, GISÈLE<br />
Susie Frey et Gisèle Laplante<br />
sont missionnaires du<br />
Fellowship à l’étranger et<br />
servent le Seigneur dans<br />
un ministère d’implantation<br />
d’Église depuis 2008. Elles<br />
ont joué un rôle important<br />
pour répondre aux nombreux<br />
besoins d’aide humanitaire<br />
grâce à AIDE dans ce pays<br />
frappé par la pauvreté.
6 / l’essor Printemps-été 2015<br />
AUCUN AUTRE NOM<br />
Mark Buhler<br />
ACTES 4.12 :<br />
« LE SALUT NE<br />
SE TROUVE EN<br />
AUCUN AUTRE;<br />
CAR IL N’Y A<br />
SOUS LE CIEL<br />
AUCUN AUTRE<br />
NOM DONNÉ<br />
PARMI LES<br />
HOMMES, PAR<br />
LEQUEL NOUS<br />
DEVIONS ÊTRE<br />
SAUVÉS. »<br />
Chaque semaine, les bénévoles de l’Église El Redentor et celle de Faith Baptist distribuent de<br />
la nourriture à près de deux cents familles au nom de la Vancouver Food Bank. Les bénévoles<br />
remettent des denrées aux gens, pendant qu’une équipe de la Faith Baptist concentre ses énergies<br />
à établir une communauté.<br />
En effet, nous accueillons les clients et apprenons leurs noms. Nous prions avec eux lorsqu’ils le<br />
désirent, les aidons avec leurs sacs d’épicerie et les invitons à prendre part à la communauté de<br />
Faith. Ainsi, nous avons rencontré Editha, une Philippine, devenue une fidèle de notre formation<br />
des dirigeants du vendredi matin, après les activités de la banque alimentaire. Très vite, elle<br />
a commencé à prendre part à nos services, à nos repas ainsi qu’à nos études bibliques du samedi.<br />
Avec un véritable cœur de servante, elle participe à la préparation des repas et au nettoyage.<br />
Nous l’avons aidée dans sa recherche d’emploi.<br />
Les membres de l’Église d’origine philippine se sont liés d’amitié<br />
avec elle et l’ont amenée progressivement dans leur sous-groupe.<br />
Nous avons entouré Editha, en lui enseignant la Parole de Dieu et<br />
nous lui avons présenté l’Évangile. Elle a reconnu qu’il n’y avait<br />
aucun autre nom sous le ciel que celui de Jésus et sa foi a commencé<br />
à croître. Puis, la prochaine étape, celle du baptême, a suivi.<br />
Elle désire maintenant devenir membre. Nous louons Dieu pour<br />
Editha, qui enrichit notre communauté par sa foi authentique.<br />
Récemment, un ami et moi nous nous sommes rendus à un supermarché, avons salué M. le propriétaire.<br />
Ensuite, nous avons parlé à l’un de ses employés, J., un catholique, qui provient d’un<br />
pays majoritairement musulman. Nous l’avons invité à un repas qui allait avoir lieu prochainement.<br />
Puis, nous avons rencontré trois personnes fraîchement arrivées d’Iraq, aperçues à la<br />
banque alimentaire. Après avoir salué un musulman, nous avons amorcé une discussion stimulante<br />
: nous avons écouté ses objections concernant la déité de Christ et la véracité de la Bible.<br />
Nous avons conclu notre visite en nous promettant de prier pendant un mois pour demander à<br />
Dieu de se révéler. Après le dîner nous avons terminé notre journée par un moment de prière.<br />
Notre fardeau pour nos amis s’est élargi : Jésus est au centre de tout ce que nous accomplissons,<br />
nous disons et espérons. Romains 1.16 nous dit : « Car je n’ai pas honte de l’Évangile : c’est une<br />
puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec. »<br />
EDITHA<br />
Mark Buhler travaille au sein de la région du Pacifique du Fellowship et à la<br />
Faith Baptist Church pour établir des liens dans la communauté multiculturelle<br />
du Grand Vancouver. Il forme également des gens de trois Églises sur<br />
la manière de mieux atteindre les communautés interculturelles dans leurs<br />
communautés. Mark et sa femme Catherine ont autrefois servi au sein du<br />
Fellowship à l’étranger à la Rift Valley Academy, au Kenya en Afrique.<br />
Pour connaître le document d’orientation stratégique du Fellowship<br />
à l’étranger, consultez le www.fr.fellowship.ca/strategicdirectionaldocument
L’amour répandu<br />
l’essor / 7<br />
LA RÉDEMPTION<br />
D’UNE COMMUNAUTÉ<br />
Brenda Flemming<br />
L’AMOUR RÉPANDU : AIDE<br />
Camp Luka est sans doute le quartier<br />
le plus pauvre et parmi les<br />
moins aménagés de Kinshasa, capitale<br />
de la République démocratique du<br />
Congo. Peu après l’indépendance du<br />
pays en 1960, la tribu Yaka a été relocalisée<br />
dans ce quartier de Kinshasa et<br />
c’est ainsi que Camp Luka a vu le jour.<br />
Cette tribu, reconnue pour sa férocité<br />
était très protectrice de sa communauté,<br />
car elle empêchait les étrangers d’y<br />
avoir accès. Depuis ce temps, très peu<br />
de choses ont été entreprises pour développer<br />
ce quartier. Au fil du temps,<br />
il est devenu de plus en plus enclavé<br />
et vulnérable en perpétuant le cercle<br />
de la pauvreté. Un bon nombre de la<br />
population, soit entre 60 000 et 80 000<br />
habitants, ne quitte jamais le périmètre<br />
de ce quartier.<br />
Le pasteur Ana Kudivila, notre partenaire<br />
congolais, y est né, y a grandi et<br />
il connaît bien les défis de la vie dans<br />
un tel quartier. Enfant, il savait que sa<br />
réalité ne pouvait pas être ultime. Dans<br />
un tel contexte, l’éducation n’était pas<br />
considérée comme une priorité, ni<br />
même une possibilité pour la plupart<br />
des gens de son âge; cependant, il a<br />
tout fait pour parfaire son éducation<br />
avec beaucoup d’enthousiasme. Puis<br />
il est venu à la foi en Jésus-Christ, ce<br />
qui a fortifié sa croyance selon laquelle<br />
Dieu était capable et désireux d’apporter<br />
la guérison aux gens de cet endroit<br />
nécessiteux. Lorsqu’il s’est marié et que<br />
sa femme et lui ont commencé à avoir<br />
des enfants, ils ont pu déménager à<br />
l’extérieur de Camp Luka et ainsi sortir<br />
du cercle de la pauvreté.<br />
Cependant, le pasteur Ana avait toujours<br />
à cœur Camp Luka. Tout comme<br />
Dieu avait transformé sa vie, il croyait<br />
que Dieu pouvait transformer la vie<br />
de beaucoup d’habitants de Camp<br />
Luka sur tous les plans. Pour favoriser<br />
son travail, il a mis sur pied une fondation<br />
de bienfaisance chrétienne, la<br />
FONDAK, qui lui a permis de travailler<br />
parmi des groupes de Camp Luka.<br />
L’éducation l’avait aidé à changer son<br />
propre parcours, alors il a entrepris un<br />
travail auprès d’un groupe d’orphelins<br />
et il leur a prodigué de l’amour, une<br />
formation dans les compétences de<br />
la vie, des cours bibliques, des cours<br />
de français et ainsi la possibilité de<br />
fréquenter l’école. Cette initiative a<br />
été soutenue grâce à un projet d’AIDE.<br />
En plus des orphelins, la FONDAK<br />
travaille également auprès des jeunes<br />
hommes désœuvrés ainsi qu’auprès<br />
des mères adolescentes, dont bon<br />
nombre ont recours à la prostitution<br />
pour survivre. Ces enfants qui ont des<br />
enfants reçoivent maintenant une<br />
formation dans la confection et la couture,<br />
pour qu’elles puissent disposer<br />
de meilleurs moyens de prendre soin<br />
d’elles-mêmes et de leurs enfants. Ils<br />
ont implanté une Église au milieu de<br />
cette population démunie. Le pasteur<br />
Ana continue d’avoir une vision<br />
élargie. Il y a 400 pasteurs à Camp<br />
Luka qui n’ont jamais bénéficié d’une<br />
formation théologique. La FONDAK<br />
cherche également à trouver des<br />
moyens pour leur offrir une formation<br />
pratique pour mieux les équiper<br />
au ministère. Ensemble, ils cherchent<br />
à voir Dieu transformer Camp Luka.<br />
Un projet particulier : le centre<br />
des ministères de FONDAK<br />
pour la transformation de<br />
Camp Luka au Congo (RdC).<br />
Objectif : 40 000 $<br />
Le rêve du pasteur Ana est d’avoir un<br />
centre de transformation au cœur de<br />
Camp Luka qui réunirait les nombreuses<br />
activités et les ministères dans<br />
lesquels ils participent déjà activement.<br />
Cet établissement leur procurerait une<br />
présence visible et durable dans cette<br />
communauté et favoriserait le changement<br />
de l’intérieur. L’atteinte de cet<br />
objectif pour ce projet leur permettrait<br />
de faire l’achat d’un lot de terrain pour<br />
y construire un centre où ils pourraient<br />
exercer un ministère auprès de chacun<br />
des groupes de personnes vulnérables<br />
et de former également les pasteurs et<br />
les dirigeants pastoraux afin qu’ils participent<br />
à l’œuvre du royaume de Dieu.<br />
Le pasteur Ana et son équipe de la<br />
FONDAK ont déjà prouvé leur fidélité<br />
et leur vision de ce ministère auprès de<br />
cette population si démunie au cœur<br />
de Kinshasa. En franchissant cette nouvelle<br />
étape, qui sait ce que Dieu peut<br />
encore accomplir dans ce travail de<br />
transformation à Camp Luka?<br />
Brenda Flemming et Richard, son<br />
mari, servent au Fellowship à l’étranger<br />
dans la formation des Congolais<br />
pour que ces derniers deviennent<br />
missionnaires auprès de leurs compatriotes<br />
ainsi qu’auprès des autres<br />
nations d’expression francophone du<br />
sous-continent africain.
Le pasteur Ana Kudivila connaît bien les défis de la vie de Camp Luka, l’un des quartiers le plus<br />
pauvres et parmi les moins aménagés de Kinshasa, capitale de la République démocratique du<br />
Congo. Déterminé à briser le cercle de la pauvreté pour lui-même, il a tout fait pour parfaire<br />
son éducation avec beaucoup d’enthousiasme en dehors de cette communauté. Puis il est<br />
venu à la foi en Jésus-Christ, ce qui a fortifié sa croyance selon laquelle Dieu était capable et<br />
désireux d’apporter la guérison à cet endroit nécessiteux et à ses habitants aux vies brisées.<br />
Tout comme Dieu avait transformé sa vie, il croyait que Dieu pouvait transformer la vie de<br />
beaucoup d’habitants de Camp Luka sur tous les plans. Pour favoriser son travail, il a mis<br />
sur pied une fondation de bienfaisance chrétienne, la FONDAK, qui lui a permis de travailler<br />
parmi des groupes particuliers de Camp Luka. L’éducation l’avait aidé à changer<br />
son propre parcours, il a donc entrepris un travail auprès d’un groupe d’orphelins.<br />
La FONDAK travaille également auprès des jeunes hommes désœuvrés ainsi qu’auprès<br />
des mères adolescentes, dont un bon nombre ont recours à la prostitution pour survivre.<br />
Ces enfants qui ont des enfants reçoivent maintenant une formation dans la<br />
confection et la couture, pour qu’elles puissent disposer de meilleurs pour prendre<br />
soin d’elles-mêmes et de leurs enfants. Ils ont implanté une Église au milieu de<br />
cette population démunie. Le pasteur Ana continue d’avoir une vision élargie. Il y<br />
a 400 pasteurs à Camp Luka et la plupart d’entre eux n’ont jamais bénéficié d’une<br />
formation théologique. FONDAK cherche également à trouver des moyens<br />
pour leur offrir une formation pratique pour mieux les équiper au ministère.<br />
Ensemble, ils cherchent à voir Dieu transformer Camp Luka.<br />
UN PROJET<br />
PARTICULIER : LE<br />
CENTRE DE<br />
TRANSFORMATION<br />
DU MINISTÈRE DE LA<br />
FONDAK À CAMP LUKA<br />
AU CONGO (R.d.C.)<br />
OBJECTIF : 40 000 $<br />
MERCI DE VOTRE<br />
PARTENARIAT DANS CE PROJET<br />
MERCI D’ÊTRE PARTENAIRES DANS CE PROJET<br />
q J’aimerais obtenir plus d’information à propos d’AIDE<br />
q Veuillez trouver ci-joint un don de ______$ pour le Centre des ministères de la FONDAK (numéro 6052)<br />
(Les chèques et mandats doivent être faits au nom du FEBCC)<br />
q Veuillez porter au compte de ma carte de crédit la somme de ______$ envers le Centre des ministères de la FONDAK (numéro 6052)<br />
Informations concernant la carte de crédit : q VISA q MasterCard<br />
Numéro de la carte :________________________________________________ Date d’expiration : ____ / ____<br />
Nom apparaissant sur la carte :_______________________________________<br />
Signature: ________________________________________________________<br />
Renseignements pour le reçu :<br />
Nom du donateur : _________________________________________________________________<br />
Adresse : _ ________________________________________________________________________<br />
Ville : ________________________ Province : ______ Code postal : _ ________________________<br />
Courriel : _ ________________________________________________________________________<br />
Veuillez poster le présent<br />
formulaire dûment rempli<br />
à l’adresse suivante<br />
Le Fellowship<br />
PO. Box 457<br />
Guelph, ON N1H 6K9<br />
www.fr.fellowship.ca
Sur le terrain<br />
l’essor / 9<br />
COMMENT, À MON ÂGE,<br />
PUIS-JE NAÎTRE<br />
DE NOUVEAU?<br />
« JE COMPRENDS MAINTENANT ENFIN<br />
TOUS LES CHANGEMENTS RADICAUX<br />
QUE MA MÈRE A EXPÉRIMENTÉS AU<br />
COURS DES DERNIERS MOIS. »<br />
Brad Morrice<br />
SUR LE TERRAIN : LE MINISTÈRE ENVERS LES FRANCOPHONES<br />
Aux alentours d’avril 2014, l’un de nos jeunes dirigeants<br />
a fait un pas de foi et a invité son professeur<br />
d’université à l’une de nos rencontres informelles de<br />
notre implantation d’Église. Nicole a été frappée par son<br />
expérience : elle n’avait jamais été exposée à la foi vivante<br />
et authentique comme le démontraient les jeunes<br />
de notre Église. En tant que professeure, elle dialoguait<br />
constamment avec les étudiants à l’université, mais ce<br />
qu’elle ressentait auprès de notre communauté était différent<br />
et elle s’y sentait attirée.<br />
Elle avait beaucoup de questions et des objections, si<br />
bien qu’elle s’est jointe à un groupe du voisinage (nos<br />
petits groupes), où elle pouvait approfondir ces choses<br />
avec les autres.<br />
Ainsi, pendant un an environ, Nicole a été couvée par la<br />
communauté de notre Église, a étudié l’Évangile, a découvert<br />
qui était Jésus et a forgé des amitiés profondes, en dépit<br />
de la grande différence d’âge des participants : elle, âgée<br />
de 70 ans et ceux de notre communauté, dont la moyenne<br />
d’âge est de 25 ans!<br />
Puis elle a manifesté l’intérêt d’être baptisée et bien que<br />
j’ai d’abord été enchanté, après plusieurs longues conversations<br />
avec elle, je l’ai encouragé à attendre. Il était clair<br />
pour moi qu’elle était tombée amoureuse de notre communauté,<br />
mais pas encore de Jésus. Elle ne comprenait<br />
pas encore que Jésus avait porté ses péchés à la croix : il<br />
n’était qu’un homme sage dont les enseignements étaient<br />
très attirants pour elle.<br />
LE BAPTÊME DE NICOLE<br />
J’ai plutôt encouragé Nicole à commencer à étudier<br />
l’Évangile en profondeur avec un jeune couple de notre<br />
Église, pour la mettre au défi concernant les idées du<br />
péché et de la justice de Dieu en particulier, et de la<br />
conduire à prendre une décision.<br />
Après beaucoup de prières, la lumière a lui. Comme Lydia<br />
dans Actes 16, le Seigneur a ouvert le cœur de Nicole et<br />
l’a conduite à répondre à l’Évangile. Elle a été baptisée en<br />
mai 2014, et quel témoignage qu’a été le sien! C’était si<br />
beau, et sa compréhension de l’Évangile était si claire et<br />
vivante. Elle avait souligné comment la culpabilité qui<br />
l’avait toujours rongée avait été balayée et qu’elle était<br />
maintenant libre, puisque Christ avait porté sa culpabilité<br />
et sa honte.<br />
La fille de Nicole avait assisté au baptême de sa mère<br />
et m’a chuchoté à l’oreille : « Je comprends maintenant<br />
enfin tous les changements radicaux que ma mère a expérimentés<br />
au cours des derniers mois. »<br />
Voici comment Nicole a conclu son témoignage : « Je me<br />
sens comme Nicodème; nous aurions pu être amis tous les<br />
deux : nous avons tant de choses en commun! Les premières<br />
lettres de nos prénoms, le même métier, et surtout la même<br />
question : Comment, à mon âge, puis-je naître de nouveau?<br />
Jésus nous donne la réponse : à moins que quelqu’un ne<br />
naisse d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de<br />
Dieu. Et c’est cette nouvelle naissance que j’ai expérimenté<br />
moi aussi que je célèbre avec vous aujourd’hui. »<br />
Du fond du cœur, nous vous remercions énormément<br />
d’avoir prié pour nous, pour cette implantation d’Église<br />
et surtout pour les gens comme Nicole. Dieu a répondu.<br />
À lui seul soit la gloire!<br />
Brad Morrice est implanteur à l’Église du Plateau, à Montréal au Québec a<br />
été démarrée en mars 2014 dans un quartier dense, urbain et francophone<br />
où elle est la seule congrégation évangélique francophone.
10 / l’essor Printemps-Été 2015<br />
DIEU EST À L’ŒUVRE<br />
Karl Fortin<br />
Comprendre<br />
L’automne dernier, le Seigneur nous a conduits à inviter l’Église à participer<br />
à une campagne de neuf semaines, intitulée : « Une vie centrée sur<br />
l’Évangile. » Nous avons donc invité tout le monde à s’inscrire dans de petits<br />
groupes. Chaque dimanche, nous avons prêché sur un sujet qui allait<br />
être étudié par les participants pendant la semaine précédente. Fait surprenant,<br />
l’Église a répondu à l’appel à 110 % (des visiteurs non-croyants<br />
se sont également inscrits à cette initiative)! Ma foi était étroite : je n’avais<br />
pas préparé suffisamment de feuillets d’étude.<br />
Au cours de ces neuf semaines, la compréhension de l’Évangile de l’Église<br />
s’est élargie. Beaucoup de groupes ont tant aimé cette expérience qu’ils<br />
ont poursuivi leurs rencontres au-delà de la période fixée. Le point culminant<br />
a été la conversion d’une femme, Lise, qui est venue à la foi en Christ<br />
pendant cette campagne! Elle a déclaré qu’elle avait compris le pardon de<br />
Jésus pour la première fois!<br />
Nous avons conclu cette campagne en offrant le livre de J. D. Greear intitulé<br />
Évangile pour la somme de 5 $. Nous avons ainsi vendu quarante livres.<br />
Commencer à comprendre<br />
Catherine, mère de trois jeunes enfants a commencé à fréquenter notre assemblée<br />
pour donner à ses enfants une éducation religieuse, même si elle<br />
prétendait être une athée. Nous, les Québécois, nous sommes pleins de<br />
contradictions. Elle fréquente notre assemblée depuis un an et sert même<br />
à l’Église. Nous l’aimons beaucoup.<br />
À ma surprise, elle m’a révélé dernièrement qu’elle ne se considérait plus<br />
comme athée. Son parcours l’a conduite à croire au Dieu de la Bible ou au<br />
« Dieu des discours » comme elle l’appelle. Elle m’a confié qu’elle croyait<br />
en l’amour de Dieu, mais qu’elle peinait à croire que Dieu l’aimait!<br />
« L’an dernier, je pensais : je ne veux pas sombrer dans la désillusion. Je<br />
suis grande maintenant; je n’ai pas besoin de croire en Dieu simplement<br />
pour me rassurer. Maintenant, je suis capable de me dire… même si l’univers<br />
est contrôlé par des lois physiques mesurables et explicables, ce qui<br />
ne réduit en rien la possibilité que Dieu existe, que Dieu ait pu créer tout<br />
cela… s’il a tout créé, alors cela voudrait dire qu’il nous aime, n’est-ce pas?<br />
Il nous aime…, mais cela est encore trop pour moi de penser qu’il peut<br />
vraiment m’aimer, moi… Pourtant, si je devais écrire encore à ce propos<br />
l’an prochain, je pourrais voir les choses d’une autre manière. »<br />
« Il comprend cela, mais votre parcours n’est certainement pas terminé. »,<br />
lui ai-je répondu. Elle a acquiescé d’un signe de la tête.<br />
Joignez-vous à moi dans la prière et implorons Dieu<br />
d’accompagner cette dame et tous les autres afin qu’ils<br />
puissent découvrir combien son amour envers nous est<br />
grand.<br />
Karl Fortin est le pasteur implanteur de l’Église<br />
Connexion de Plessisville au Québec.<br />
7x7=1<br />
La région de l’AÉBÉQ a gagné en maturité, ce qui<br />
a conduit à la dissolution de l’Œuvre française<br />
du Fellowship. Cependant, les besoins spirituels<br />
des Canadiens francophones demeurent évidents.<br />
Parce qu’ils sont près de nous et à cause de l’histoire,<br />
notre Fellowship d’Églises et nos fidèles donateurs<br />
de partout au pays ont une responsabilité<br />
unique et une occasion de soutenir les implantations<br />
d’Églises parmi les francophones. Il est clair<br />
que l’implantation d’Églises au Québec a été et<br />
continuera d’être le moyen le plus efficace pour<br />
atteindre des personnes et des communautés nouvelles<br />
avec l’Évangile.<br />
Notre nouvelle stratégie de partenariat continue<br />
de se centrer principalement au Québec où<br />
habitent 85 % des francophones, et également<br />
sur d’autres régions d’expression francophone de<br />
notre pays. Nous espérons sincèrement que des<br />
partenariats d’implantation d’Églises dynamiques<br />
naissent entre les congrégations anglophones,<br />
les donateurs particuliers et les implantations<br />
d’Églises francophones partout dans notre pays.<br />
1. LE PLAN :<br />
7x7=1. Bien sûr, cette formule mathématique<br />
ne fonctionne pas, cependant le plan, lui,<br />
fonctionnera.<br />
Il comprend sept Églises et sept donateurs.<br />
Le Fellowship national est responsable de<br />
rechercher des Églises et des donateurs<br />
particuliers, par la prière, afin d’établir un<br />
partenariat avec des implantations d’églises<br />
francophones approuvées par la région.<br />
Sept ans : Les régions du Fellowship sont<br />
responsables de gérer et d’encourager les<br />
partenariats de sept ans entre les Églises et<br />
les donateurs particuliers de leur région qui<br />
pourront être prolongés pendant trois ans.<br />
Une implantation d’Églises francophone<br />
Évangile : l’objectif de ce partenariat<br />
consiste à la mise sur pied d’une implantation<br />
francophone et à participer à son épanouissement<br />
jusqu’à ce qu’elle devienne<br />
une Église locale autonome, autogérée, qui<br />
se multiplie à la gloire de Dieu!<br />
Nous vous invitons à participer à<br />
notre nouveau calcul. Pour obtenir de plus<br />
amples informations, consultez le<br />
www.fr.fellowship.ca/strategicdirectionaldocument<br />
et téléchargez le document d’orientation stratégique.
essor-rbe.ca l’essor / 11<br />
ADOPTÉ<br />
DEUX FOIS<br />
Dave Peppiatt<br />
SUR LE TERRAIN : L’AUMÔNERIE DU FELLOWSHIP<br />
Je crois que Dieu m’a appelé à travailler à l’établissement<br />
The Refuge Youth Outreach Centre à Oshawa en Ontario<br />
selon des circonstances qui ne peuvent qu’avoir été orchestrées<br />
par Dieu.<br />
J’ai été adopté alors que j’avais un peu plus d’un mois. Bien que<br />
j’aie connu une belle enfance avec ma sœur aînée et mon frère<br />
plus jeune, je ne me suis jamais senti à ma place. Notre prédisposition<br />
génétique différente et nos personnalités divergentes<br />
ont fait que je me suis senti détaché d’eux.<br />
J’ai vraiment lutté pour trouver ma propre identité au fur et<br />
à mesure que je grandissais. Mon Église d’attache, la Calvary<br />
Baptist Church à Oshawa, constituait le plus merveilleux endroit<br />
pour un enfant en croissance. Âgé de huit ans, je me souviens<br />
d’avoir prié avec ma mère dans ma chambre, un certain<br />
dimanche après-midi. Cependant, je ne comprenais pas à cette<br />
époque qui était Dieu ni son amour envers moi. Je connaissais<br />
bien sûr toutes les histoires, mais elles ne m’interpelaient pas.<br />
Lorsque j’ai atteint neuf ans, un moment crucial de ma vie est<br />
survenu. J’ai été victime d’actes sexuels. J’étais donc devenu un<br />
jeune homme sexualisé, moi qui luttais déjà à trouver qui j’étais.<br />
Cette expérience m’a convaincu que je ne connaîtrais jamais ni<br />
ne sentirais l’amour de Dieu. Lorsque j’ai atteint l’âge de la puberté,<br />
la situation s’est aggravée.<br />
J’ai été initié à la pornographie, devenue une sorte de drogue<br />
pour moi. Mes parents ont fait de grands efforts pour établir<br />
tous les bons contacts dans ma vie. Ils étaient au courant de<br />
certaines de mes luttes, mais à cette époque, l’information ou<br />
l’aide psychologique n’étaient pas offertes comme ils le sont<br />
aujourd’hui.<br />
À l’adolescence, dans ma lutte, je suis devenu en colère. En<br />
effet, j’étais en colère d’avoir été abandonné par ma mère biologique,<br />
parce que je ne semblais pas cadrer avec ma famille,<br />
parce que j’avais subi une expérience sexuelle importune, et<br />
à peu près n’importe quoi me mettait simplement en colère.<br />
Parfois, j’ai pris plaisir à être méchant envers les gens : envers<br />
les enfants à l’école, envers les membres de l’équipe de hockey,<br />
et j’ai même humilié des sans-abri. Pendant cette période de<br />
confusion et de rébellion, j’ai conservé mon masque à l’Église.<br />
En effet, je participais activement à la Christian Service Brigade,<br />
j’enseignais à l’école du dimanche, je chantais à la chorale et<br />
j’assistais régulièrement aux réunions du groupe de jeunes.<br />
Tout ceci n’était qu’apparence. Je luttais avec le fait de ne pas<br />
connaître Dieu, parce que je croyais que je ne serais jamais assez<br />
bon pour cela, surtout depuis que je vivais dans la honte de<br />
ce péché secret qui me rongeait tout entier.<br />
En février 1983, je me suis retrouvé à la retraite du camp de<br />
neige à la Muskoka Bible Conference. C’est Roy Lawson qui était<br />
le conférencier ce week-end-là. Le samedi soir, Roy prêchait<br />
du haut de l’estrade et moi, le rebelle, j’étais assis au dernier<br />
rang de la salle : si j’avais été plus au fond, j’aurais été assis dans<br />
la neige. Lorsque Roy a commencé à prêcher, j’avais la ferme<br />
intention de ne prêter aucune attention à ses paroles. Roy s’est<br />
levé, nous a tous regardé et a déclaré : « je sais que vous êtes<br />
venus ici ce soir et que vous vous interrogez sur Dieu et son<br />
amour envers vous. Je sais que vous vous adonnez à la drogue.<br />
Je sais que vous fumez et que vous buvez. Et je sais que vous<br />
couchez avec votre petite amie et que vous couchez également<br />
avec ses amies. » Roy n’avait pas quitté l’estrade, mais c’était<br />
comme s’il se trouvait à un mètre de moi. Ce qu’il a dit ensuite<br />
a fait cesser mon cœur de battre. Il a dit que Dieu m’aimait tel<br />
que j’étais. C’était la toute première fois de ma vie que je savais<br />
et que je ressentais que Dieu m’aimait vraiment.<br />
Ce serait merveilleux si je pouvais dire qu’à partir de ce moment-là<br />
tout s’est déroulé comme sur des roulettes, mais cela<br />
n’a pas été le cas. Même si je luttais encore avec la pornographie,<br />
j’ai dû travailler très fort pour abandonner la drogue et<br />
l’alcool et je ne me sentais plus aussi en colère qu’auparavant.<br />
Je sentais davantage de liens avec ma famille et j’ai commencé<br />
à me rendre compte que mes parents ne m’avaient pas traité<br />
différemment de ma sœur et de mon frère. Ils me traitaient<br />
comme une personne qui avait une personnalité différente et<br />
des émotions distinctes.<br />
Au cours de ces luttes, j’ai rencontré une merveilleuse jeune<br />
femme. C’est ainsi que le 17 août 1991, j’ai épousé Ellie, ma<br />
merveilleuse épouse.<br />
La plus grande qualité de ma femme mis à part sa beauté, son<br />
intelligence et sa joie de vivre est sa capacité d’encourager les<br />
autres. Elle croit en moi et m’a encouragé à gravir des sommets<br />
que je n’aurais jamais soupçonné pouvoir atteindre. Elle
12 / l’essor Printemps-été 2015<br />
m’a encouragé et m’a incité à étudier à l’école biblique, à participer aux missions urbaines et à en démarrer une,<br />
même lorsque personne ne voulait nous soutenir. Elle m’a également encouragé à obtenir du soutien psychologique<br />
pour gérer ma colère et m’a soutenu lorsque j’ai enfin affronté mes problèmes avec la pornographie.<br />
Au printemps de 1992, moins d’un an après notre mariage, de manière inattendue, ma femme et moi avons<br />
senti l’appel de Dieu à travailler auprès des jeunes de la rue, à Oshawa. Là-bas, ma femme et moi avons commencé<br />
à travailler auprès des jeunes gens. Il nous est rapidement devenu évident qu’ils avaient beaucoup<br />
de questions auxquelles je n’avais aucune réponse à offrir. J’ai donc saisi l’occasion de m’inscrire à l’Ontario<br />
Bible College.<br />
Dans cet établissement, j’ai fait la rencontre de Dion Oxford. Après notre service du culte de Noël, Dion<br />
m’a invité à prier avec lui. Un groupe de personnes, âgées de 18 à 19 ans, tous de dix années de moins<br />
que moi composaient cette cohorte de prieurs. Pendant la prière, ils ont pleuré pour les sans-abri de<br />
Toronto. Bien sûr, j’avais déjà vu pleurer des personnes plus âgées, mais pas des jeunes. Lorsque j’ai vu<br />
les membres de l’équipe des missions urbaines de l’OBC, j’ai compris qu’il manquait quelque chose<br />
dans ma vie. Je n’avais jamais pleuré pour quelqu’un auparavant. En février 1993, je me suis joint à<br />
l’équipe des missions urbaines qui remettaient des repas du midi à des gens sans-abri dans la rue.<br />
Pendant cette période où j’ai eu l’occasion de travailler auprès des prostitués mâles, des travestis et<br />
des prostitués transgenres.<br />
Dion était devenu directeur de la Friendship Room de l’Armée du salut et il se demandait si Ellie et<br />
moi nous voudrions ouvrir un établissement de pédicurie où entre autres choses, nous aurions à<br />
laver les pieds des sans-abri. C’est ainsi que ma femme et moi, nous avons donc lavé les pieds de<br />
personnes sans-abri. Je suis sûr que Dieu riait. Cette expérience a été la plus grande leçon d’humilité<br />
de ma vie et m’a transformé. Certains jours, elle me manque. Par ailleurs, nous avons<br />
lavé plus de 2 000 pieds pendant les deux années où nous avons tenu ce petit établissement.<br />
Nous étions parvenus à comprendre notre appel de Dieu à travailler auprès des démunis<br />
et des sans-abri. Cependant, ma santé a décliné et en avril 1999, ma carrière à la General<br />
Motors a pris fin. Néanmoins, l’occasion de travailler à temps partiel pour une agence qui<br />
œuvrait auprès des personnes sans-abri d’Oshawa s’est présentée. J’ai donc été embauché<br />
en tant que responsable des jeunes et nous avons intitulé ce programme The Refuge.<br />
D’abord à l’extérieur, notre travail à The Refuge est passé à l’intérieur. En avril 2002,<br />
nous avons ouvert notre premier centre de jeunes; il a fallu dix années pour que cet<br />
appel devienne concret.<br />
La plus grande bénédiction de The Refuge est son personnel. Dieu a réuni un groupe<br />
dynamique qui surpasse tout ce que j’aie expérimenté auparavant. Il s’agit là du<br />
cercle d’amis le plus dynamique que vous pouvez imaginer et voir l’œuvre de Dieu<br />
s’accomplir chaque jour est indescriptible. Imaginez que vous parliez à plus de cinq<br />
cents jeunes et que vous leur fassiez savoir que quelqu’un se soucie d’eux et les<br />
aime. Comment un lieu de travail peut-il est plus enlevant? Imaginez un endroit<br />
où vous pouvez voir des jeunes vivre la guérison et la transformation qui sera<br />
transmise aux générations à venir. Le fait de voir des jeunes venir à Christ et être<br />
transformés par Jésus est si passionnant!<br />
Mon espoir, c’est que The Refuge puisse approfondir notre marche avec Dieu,<br />
sous sa direction, pour apporter la guérison et un sentiment de communauté<br />
aux jeunes qui y viennent. Par cette communauté de guérison des<br />
générations seront bénies, franchiront plus que les limites et les barrières<br />
d’aujourd’hui.<br />
Dave Peppiatt est aumônier du Fellowship, membre de la<br />
Calvary Baptist Church à Oshawa en Ontario, membre du personnel<br />
de The Refuge, qui œuvre auprès des jeunes de la rue<br />
et chef principal de la cuisine de Papa Bear’s Real Canadian<br />
BBQrew, un ministère de The Refuge. Pour lire la version intégrale<br />
de cet article, consultez essor-rbe.ca et suivez les liens<br />
du numéro estival.<br />
LE<br />
REFUGE<br />
The Refuge Youth Outreach<br />
Centre, une halte-accueil située<br />
à Oshawa, en Ontario, se<br />
consacre aux jeunes de moins<br />
de 25 ans, sans-abri, ainsi qu’à<br />
ceux qui sont actifs dans la rue.<br />
Elle a pour mission de démontrer<br />
l’amour inconditionnel et<br />
la bienveillance de Jésus-Christ à<br />
ceux qui souffrent, perdus et négligés,<br />
par une intervention pratique<br />
et compatissante ainsi que par la<br />
prévention.<br />
Il faut savoir que 92 % des jeunes accueillis<br />
par le Refuge sont des victimes<br />
de violence sexuelle, physique et émotionnelle,<br />
trop souvent maltraités par des<br />
membres de leur famille, des gens à qui ils<br />
devraient faire confiance et qui devraient<br />
les aimer de manière inconditionnelle. La<br />
communauté bienveillante du Refuge établit<br />
des relations auprès d’eux et leur permet<br />
d’être autonomes pour faire de meilleurs<br />
choix et les conduire vers la guérison.<br />
Par ailleurs, depuis 1999, le Refuge a aidé 3 573<br />
jeunes. L’an dernier, 11 736 repas y ont été servis,<br />
573 jeunes ont bénéficié d’un ministère à 9 987<br />
occasions et 275 nouveaux jeunes se sont engagés.<br />
Chaque jour, nous voyons entre vingt et<br />
trente personnes et nous offrons quinze<br />
programmes hebdomadaires conçus<br />
pour susciter des vies transformées.<br />
Tels une forteresse et un havre sûr, le<br />
Refuge est comme une famille où le<br />
jeune peut guérir et apprendre à avoir de<br />
nouveau l’espoir. Nous accordons une<br />
PAP<br />
Pour connaître le document d’orientation stratégique de l’Aumônerie du Fellowship,<br />
consultez le www.fr.fellowship.ca/strategicdirectionaldocument
Sur la même longueur d’onde<br />
A BEAR’S<br />
Real Canadian<br />
BBQrew<br />
grande importance à l’amour inconditionnel<br />
qui est prodigué à toute jeune personne<br />
qui franchit notre porte. Lorsque des personnes<br />
se préoccupent vraiment des autres<br />
et sont prêtes à aider ces jeunes de toutes<br />
les manières possibles, ces derniers commencent<br />
à prendre leur vie en main.<br />
Étant donné le haut taux de chômage chez<br />
les jeunes, leurs luttes incessantes et quotidiennes<br />
pour s’insérer dans la société, nous<br />
avons démarré une entreprise de restauration<br />
spécialisée dans la rôtisserie. Cette entreprise,<br />
Papa Bear, a pour mission de perfectionner<br />
les habiletés et le développement<br />
des jeunes, membres de la communauté<br />
du Refuge , qui démontrent des aptitudes,<br />
animés du désir d’améliorer leur vie et qui<br />
ont besoin de direction et de connaissances<br />
pour y parvenir.<br />
Chacun des participants fait partie d’une<br />
équipe de cuisiniers qui a pour objectif de<br />
présenter aux clients une expérience culinaire<br />
de rôtisserie unique et personnalisée.<br />
L’objectif de Papa Bear est d’offrir un environnement<br />
d’apprentissage et de travail où<br />
les jeunes se sentent mis au défi, respectés et<br />
incités à rendre des comptes pendant qu’ils<br />
recherchent l’excellence pour répondre aux<br />
exigences de la vie adulte. Chaque jeune<br />
développe ainsi des habiletés qui l’aideront<br />
à faire de meilleurs choix de vie. Cela comprend<br />
le développement des aptitudes à la<br />
vie quotidienne, des compétences professionnelles,<br />
de la dynamique de groupe et de<br />
la gestion.<br />
DES HISTOIRES<br />
DE SALUT DANS<br />
NOS RÉGIONS<br />
SUR LA MÊME LONGUEUR D’ONDE : MISES À JOUR DES RÉGIONS<br />
DES VIES TRANSFORMÉES<br />
À FEB CENTRAL<br />
À la Church of the Ward, à Guelph en Ontario<br />
Emily, une maman de trois enfants en congé de maternité était loin de<br />
s’imaginer qu’elle se joindrait à une famille d’Église; même lorsque certains<br />
de ses voisins l’ont invitée à un souper communautaire et prière<br />
sans prétention : les gens lui ont semblé amicaux. Pour Emily, ce souper<br />
évoquait son passage dans la communauté de l’Arche, il y avait longtemps<br />
déjà et elle désirait vivement faire partie d’une communauté à<br />
nouveau. Les gens parlaient abondamment de Jésus et de son pouvoir de<br />
changer et de restaurer leur vie. Emily avait entendu parler de ce message<br />
auparavant, mais jamais d’une manière aussi limpide. Elle a cru en<br />
l’Évangile, a remis sa vie à Jésus et a été baptisée à la Church of the Ward<br />
le dimanche 8 février dernier. Elle prie pour que son mari fasse de même.<br />
Matt Naismith<br />
À la Forward City Church, à Chatham en Ontario<br />
Un jeune couple, qui n’est pas encore sauvé à la Forward City Church<br />
a vu sa vie transformée par l’Évangile irrésistible et l’amour de Christ.<br />
Tous deux ont grandi dans des foyers brisés par l’abus d’alcool et d’autres<br />
drogues ainsi que par des décès tragiques. Alors sans Christ, ils n’ont<br />
appris qu’à faire face à leur situation. Cependant, Jésus est entré dans leur<br />
parcours et a démontré à quel point il peut tout changer.<br />
Aujourd’hui, ce couple considère que les gens de la Forward City sont<br />
leurs amis et leur famille. Ils croient que Jésus seul est celui dont tous<br />
ont besoin. Ils lisent la Bible et prennent part à un petit groupe, où ils entendent<br />
parler du pardon de Dieu et de l’amour qu’il a répandu. Ils n’ont<br />
pas encore donné leur cœur à Christ, mais ils ne peuvent le renier. Leur<br />
récit est la preuve que Dieu cherche ceux qui sont loin de lui et qu’il est<br />
merveilleusement compatissant. Nous attendons avec un vif intérêt la<br />
célébration de leur salut.<br />
Marc Soto
14 / l’essor Printemps-Été 2015<br />
AU FELLOWSHIP DES<br />
PRAIRIES<br />
Dieu en nous et par nous<br />
Puisque je viens tout juste d’entrer en fonction en tant que directeur<br />
régional, je vous ferai donc part des expériences qui sont survenues<br />
à l’Église où j’ai servi jusqu’à tout récemment. Le fait que quatre<br />
personnes soient venues au Seigneur m’a rendu humble.<br />
Trois de ces quatre personnes étaient le fruit d’amitiés qui se sont formées<br />
parce que j’ai été intentionnel dans ma participation à des activités en dehors<br />
de l’Église et dans ma communauté. J’avais pour objectif de ressembler à Christ,<br />
non seulement les week-ends, lors des services de culte, mais également tout au<br />
long de la semaine.<br />
UN CŒUR REÇOIT LA<br />
LUMIÈRE AU QUÉBEC<br />
À Montréal-Nord au Québec<br />
En parlant d’amis, ils le sont vraiment. Selon mon expérience, l’une des plus grandes stratégies<br />
d’évangélisation est d’aimer Dieu. Notre amour envers Dieu conduit les autres à voir<br />
Christ en nous! Ce qui est bien plus attirant pour eux que le fait de nous voir en nous! L’autre<br />
stratégie d’évangélisation est d’aimer les gens. Il va sans dire que les gens aiment être aimés.<br />
J’ai mis des années à développer trois amitiés sur les quatre. C’est pourquoi je ne peux fournir les<br />
détails particuliers de chacun de ces amis, mais leurs histoires sont pertinentes.<br />
Nous louons le Seigneur pour Paulette, qui a fait profession de<br />
foi un peu plus tôt cette année, un résultat direct de notre<br />
ministère porte-à-porte. En septembre dernier, nous avions<br />
cogné à sa porte; nous invitions nos voisins à visiter la<br />
Elle raconte Dieu en nous. De ce côté-ci de notre vie, nous avons tous besoin d’aimer Dieu et d’aimer les<br />
autres. Nous prions Dieu d’accomplir l’œuvre de conduire des gens vers nous, pour qu’il puisse nous utiliser<br />
à les conduire à lui. J’ai découvert que c’est là une prière à laquelle il aime répondre<br />
Le directeur régional, du Fellowship des Prairies,<br />
Mark Breitkreuz<br />
nouvelle Église dans leur voisinage. Elle a commencé<br />
par venir aux réunions du mercredi soir. Cette<br />
dame n’était pas sûre d’avoir une place au ciel<br />
parce qu’elle ne savait pas si elle avait été suffisamment<br />
fidèle. Elle avait prié Dieu de lui<br />
montrer la bonne voie à suivre. Lorsque<br />
nous lui avons présenté l’Évangile, nous<br />
pouvions voir la lumière inonder son<br />
cœur et son visage alors qu’elle mettait<br />
toute sa confiance en Christ<br />
seul pour avoir le salut éternel.<br />
Réjouissez-vous avec nous de<br />
ce nouveau pas de foi!<br />
Jackie et Robert<br />
Charpentier<br />
TÉMOIGNAGES DE NOS DIR<br />
LE PRIVILÈGE D’UN<br />
HÉRITAGE SPIRITUEL<br />
J’ai passé les dix premières années de ma vie à Montréal au Québec, dans un foyer où<br />
je n’avais que ma mère pour parent, devenue veuve alors qu’elle était jeune, elle devait<br />
s’occuper de ses quatre enfants tous âgés de moins de trois ans. Malgré cela, elle<br />
a merveilleusement réussi à garder sa famille centrée sur Christ et à assurer un culte<br />
familial quotidien, tout en priant. C’est au cours de l’un de ces cultes familiaux que<br />
j’ai vraiment compris la réalité du sacrifice de Christ pour moi et qu’ainsi j’ai reçu<br />
Christ comme mon sauveur entouré de ma famille.<br />
Peu de temps après, ma mère s’est remariée avec un homme chrétien merveilleux<br />
qui est rapidement devenu mon père dans tous les sens du terme. Puis notre famille<br />
a déménagé à Victoria en Colombie-Britannique et la grande partie de mon adolescence<br />
s’est passée à la Central Baptist Church. Entre mon père et ma mère et les<br />
programmes excellents de la Central, j’ai eu le privilège de bénéficier de l’appui, de<br />
l’enthousiasme de gens intentionnels qui faisaient des disciples et qui se préoccupaient<br />
de ma croissance en Christ. La grande partie de ma scolarité<br />
ainsi que d’autres expériences sont tout simplement le fruit des<br />
bonnes œuvres accomplies par ceux qui sont allés de l’avant dans<br />
mes premières années d’existence.<br />
Le directeur régional du Fellowship du Pacifique,<br />
David Horita<br />
FAIRE LE LIEN…<br />
Né dans un foyer chrétien, je suis devenu<br />
chrétien moi-même lorsque j’ai eu<br />
cinq ans. La mort de mon arrière-grandmère<br />
m’a permis de faire le lien. En effet,<br />
ce décès m’a permis d’actualiser tout<br />
ce que l’on m’avait enseigné et de rendre<br />
personnelle la décision de suivre Christ.<br />
J’ai donc été baptisé lorsque j’avais<br />
douze ans et je savais que le Seigneur<br />
me dirigeait pour que je me consacre au<br />
ministère à plein temps.<br />
Et malgré le fait que mon parcours n’a<br />
pas été parfait, il a été sans regret ni<br />
revers importants. Par sa grâce, je lui appartiens<br />
et il est mien.<br />
Le directeur régional<br />
du Fellowship des<br />
Prairies,<br />
Mark Breitkreuz
ECTEURS RÉGIONAUX<br />
J’AI CHERCHÉ L’ERREUR ET J’AI TROUVÉ LA VÉRITÉ<br />
En 1972, âgé de 19 ans, au cours de ma deuxième année de<br />
cégep, j’ai entendu parler de l’Évangile grâce à une camarade de<br />
classe qui avait été invitée à prendre part à une étude biblique.<br />
Elle était enthousiaste de ce qu’elle avait entendu et voulait y<br />
retourner, mais le temps venu, elle avait décidé de ne pas y aller.<br />
Même si je me sentais mal à l’aise, j’ai décidé d’y aller seul.<br />
À cette époque, j’étais sceptique et je me méfiais des sectes religieuses.<br />
J’ai écouté attentivement la prédication et les chants dans<br />
l’espoir d’y trouver d’éventuelles erreurs doctrinales. Mais les gens<br />
étaient avenants et gentils avec moi, si bien que j’y suis retourné.<br />
J’ai posé bien des questions, pas toujours animé de bons motifs, j’ai<br />
lu le Nouveau Testament et j’ai fréquenté deux Églises évangéliques,<br />
l’un des frères et l’autre baptiste. Pendant cette période où<br />
j’écoutais ces messages et où j’ai fait des recherches concernant<br />
d’éventuelles fausses doctrines, j’ai enfin compris : alors que je<br />
cherchais l’erreur qui endoctrinait ces gens, Dieu m’a fait comprendre<br />
que j’étais orgueilleux, aveugle et perdu. Cette quête de<br />
l’erreur m’a conduit à comprendre la vérité.<br />
Après avoir passé trois mois à faire des recherches et à lire<br />
l’Évangile de Luc, j’ai enfin compris que la foi n’avait pas besoin<br />
d’être débattue, mais qu’elle devait être exercée, comme le<br />
ferait un petit enfant (Luc 18.17). J’ai compris que le salut s’obtient<br />
par la simple foi sans les œuvres. Je n’avais qu’à croire au<br />
sacrifice de Jésus sur la croix, comme le ferait un petit enfant,<br />
sans douter ni le remettre en question.<br />
C’est ainsi que seul dans ma chambre, j’ai accepté Jésus comme<br />
le sauveur et seigneur de ma vie, repenti de mes péchés. Puis<br />
je me suis joint à l’Église Baptiste Évangélique de Roberval au<br />
lac St-Jean, qui venait d’être démarrée par le pasteur Gabriel<br />
Cotnoir. Trois mois plus tard, j’ai confessé Jésus en me faisant<br />
baptiser.<br />
Cette jeune fille qui m’avait invité à une étude biblique et qui<br />
avait éveillé ma curiosité n’est jamais devenue chrétienne, malgré<br />
mon insistance à lui témoigner. Dans sa grâce, sans même<br />
aucun croyant dans mon entourage, Dieu l’a utilisée pour<br />
éveiller ma curiosité, pour me diriger vers<br />
des chrétiens qui m’aimaient et qui m’ont<br />
présenté Jésus. Dieu est grand et puissant<br />
lorsqu’il veut trouver une brebis égarée.<br />
Le directeur régional de l’AÉBÉQ,<br />
Gilles Lapierre
LA FONDATION<br />
DU FELLOWSHIP<br />
Pourquoi existe-t-elle?<br />
• Pour investir dans l’avenir du Fellowship<br />
• Pour offrir l’occasion aux Églises et aux<br />
donateurs de participer financièrement à<br />
l’avenir des ministères du Fellowship.<br />
Comment cette fondation<br />
sera-t-elle avantageuse pour<br />
le Fellowship?<br />
• Une portion des fonds de la fondation<br />
sera investie dans les projets de bâtiments<br />
d’Églises et dans les ministères du<br />
Fellowship qui ont des besoins importants<br />
en fonds de capital.<br />
• Un revenu d’investissement créera de la<br />
liquidité pour répondre aux besoins des<br />
ministères à l’étranger et des ministères tant<br />
nationaux que régionaux partout au Canada.<br />
Comment pouvez-vous y participer?<br />
PAR VOS DONS :<br />
• La fondation peut recevoir des dons de charité<br />
(restreints ou non restreints) contribueront au<br />
financement du Fellowship pour les décennies qui<br />
viennent.<br />
PAR VOS LEGS OU HÉRITAGES :<br />
• Voici un moyen qui servira à la communauté du<br />
Fellowship maintenant et dans les années à venir, grâce à<br />
vos dons planifiés par legs et par héritage .<br />
PAR VOS INVESTISSEMENTS :<br />
• La fondation peut recevoir les fonds d’investissement<br />
de particuliers, d’Églises ou d’organismes reliés au<br />
ministère et offrira un taux compétitif en termes de retour<br />
sur investissement.<br />
Des reçus à des fins fiscales peuvent être délivrés pour les dons et les<br />
dons par héritage et par legs<br />
POUR OBTENIR TOUTE INFORMATION SUR LA MANIÈRE D’INVESTIR OU DE FAIRE UN DON À<br />
LA FONDATION DU FELLOWSHIP, COMMUNIQUEZ AVEC ROB COLE : RCOLE@FELLOWSHIP.CA