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LES SOINS DE L'AME : PROMPT à L'ÀGAREMENT

LES SOINS DE L'AME :
PROMPT
à L'ÀGAREMENT

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essor-rbe.ca<br />

l’essor / 7<br />

Certains comportements, dans des contextes sociaux, caractérisent<br />

les enfants d’une tierce culture ; le fait d’aller en profondeur<br />

très intensément et rapidement vient au premier rang.<br />

La plupart des enfants issus d’une monoculture trouvent cela<br />

très bouleversant et comme il se doit, se tiendront à l’écart, si<br />

bien que les enfants de la tierce culture se sentiront rejetés.<br />

De plus, ces derniers perçoivent bien souvent les enfants issus<br />

d’une monoculture comme étroits d’esprit et immatures.<br />

La plupart des enfants de missionnaires ont dû composer<br />

avec des structures sociales et des circonstances beaucoup<br />

plus complexes que celles des enfants issus d’une monoculture<br />

: le transport national et urbain particulier, l’injustice sociale,<br />

l’extrême pauvreté, les voyages en avion dans le monde,<br />

des structures gouvernementales compliquées, la langue et<br />

la culture ainsi que du personnel armé. L’expérience de vie<br />

d’un enfant d’une tierce culture est entièrement différente de<br />

celle d’un enfant issu d’une monoculture. En conséquence, le<br />

fait d’être différent suscite l’absence de sentiment d’appartenance,<br />

quel que soit le lieu où ils se trouvent.<br />

Beaucoup d’enfants qui ont grandi dans une tierce culture<br />

bénéficient de deux avantages : le premier est le fait d’être<br />

éduqué avec d’autres enfants d’une tierce culture auprès desquels<br />

ils se sentent compris et acceptés. Malheureusement,<br />

le prix à payer est la séparation d’avec leur famille,<br />

puisque ces écoles sont souvent des pensionnats, qui<br />

ne conviennent pas à tous les enfants, mais qui présentent<br />

d’énormes avantages pour d’autres, puisqu’ils<br />

leur permettent d’acquérir une indépendance croissante.<br />

Le second avantage consiste à leur participation<br />

dans divers programmes de réinsertion lors de leur<br />

retour au pays de leurs parents. Nous nous sommes<br />

regroupés avec d’autres agences pour offrir un excellent<br />

programme intitulé Redémarrage. Des bénévoles et des professionnels<br />

travaillent ensemble pour aider les enfants de la<br />

tierce culture à se comprendre eux-mêmes et à comprendre<br />

les autres dans un<br />

contexte de soutien spirituel<br />

et de formation de<br />

disciples.<br />

Pour aider les enfants<br />

de la tierce culture à<br />

devenir florissants,<br />

leurs parents missionnaires<br />

doivent<br />

se regrouper avec<br />

les autres missionnaires<br />

et le<br />

personnel de<br />

soutien pour<br />

leur procurer<br />

ce qu’ils<br />

ne peuvent<br />

eux-mêmes<br />

donner, pas<br />

plus qu’ils<br />

ne le doivent : une communauté de soutien significatif, semblable<br />

à une petite Église. Ils ont besoin d’un groupe de gens<br />

qui se soutiennent les uns les autres de manière communautaire<br />

pour que chacun des membres de la famille soit florissant.<br />

Nous aimons nos familles missionnaires et nous faisons<br />

tout ce qui est en notre pouvoir pour leur procurer le soutien<br />

dont ils ont besoin par notre personnel,<br />

nos missionnaires, et d’autres programmes<br />

de soutien. Nous ne voulons<br />

pas qu’ils se contentent de survivre,<br />

mais bien qu’ils deviennent florissants !<br />

— Dave Marttunen est directeur du<br />

Fellowship à l’étranger.<br />

« Ciao ! est une expression<br />

italienne qui signifie à la<br />

fois bonjour et au revoir.<br />

Elle caractérise également<br />

le sentiment à la fois le plus<br />

facile et le plus difficile qu’il<br />

m’a été donné d’exprimer.<br />

En tant qu’enfant d’une tierce<br />

culture, j’ai appris à anticiper<br />

le changement. J’ai changé de<br />

pays, de langues, de maisons,<br />

d’écoles, d’Églises, et chaque<br />

fois, j’ai rencontré de nouvelles<br />

personnes. J’ai appris à accorder<br />

une grande valeur à l’amitié et à la<br />

famille par-dessus tout. Ciao ! »<br />

— Gioia Stover (Bruno)<br />

« Même si ce sont mes parents qui ont été appelés à servir le Seigneur au Pakistan, le fait d’être un enfant de missionnaires<br />

signifiait que l’appel s’étendait jusqu’à moi également. Le fait d’être un enfant de missionnaires n’a jamais été<br />

un choix personnel, mais cela m’a façonné dans tous les aspects de ma personne. Le fait de grandir dans la simplicité<br />

et d’apprendre à devenir indépendant dans le contexte du pensionnat en tant qu’enfant de missionnaire au Pakistan<br />

m’a préparé à relever bien des défis auxquels je fais face aujourd’hui. » — Stephen Wiley<br />

« Ma plus grande lutte consistait à apprendre une deuxième langue et à l’intégrer à une nouvelle culture<br />

par laquelle j’ai développé une sensibilité particulière envers les gens de nationalités et de cultures différentes.<br />

À mon retour au Canada, j’éprouvais de la sympathie envers les étrangers. La plus belle récompense<br />

que j’ai reçue a été d’être témoin de la foi en action, des réponses aux prières et de la main protectrice<br />

de Dieu et des échanges bienveillants avec son peuple. Il s’agissait du commencement d’une foi<br />

profonde et de confiance en Dieu qui m’ont aidé dans mon parcours. » — Holly Robinson (Brubacher)

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