LMG Mag#9
Le magazine de La Maison Garage. 1er Trimestre 2020.
Le magazine de La Maison Garage. 1er Trimestre 2020.
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91 er trimestre 2020
mag
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les LMGMag précédents ?
Pour la séance de rattrapage
suivez le lapin blanc
Bon, bon, bon… 2020... On dirait le
titre d’un film de science fiction. Un film où
l’héroïne parcourt le monde, accompagnée de
son chat fraîchement cloné et seul dépositaire
de l’empreinte digitale qui lui permet de
débloquer son smartphone. Un smartphone
tellement smart qu’il en est devenu la
coqueluche de tous les dîners mondains. Ce
dernier, à la pointe des dernières recherches
en intelligence artificielle, brille par sa
conversation; capable de disserter aisément
des migrations dans les sociétés ultramarines
(Destin Métis p.3), de l’influence de la
nouvelle vague dans le premier long-métrage
de Gilles Elie-Dit-Cosaque (Zépon p.5),
de la précision du jeu d’acteur de Vincent
Vermignon (p.7) ou même d’élucider de
grandes questions philosophiques…
Bon film, bonne lecture ;-)
Février
Projection La liste des courses
au Lincoln (Paris 8ème)
Avril
Projection Zétwal
à Cinélatino à Toulouse
Janvier
Tournage Destins Métis (voir p. 3)
Et pendant
ce temps lÀ
en 2019…
16 juillet Zétwal sur Arte
Juin à Groix
Fin du montage de Destins Métis (voir p. 3)
Juin à Groix
Interview sur France Culture
Septembre
Tests caméra pour Zépon (voir p. 5)
Octobre
Expo Amazones au Ministère des Outremers
12 novembre
Début du Tournage de Zépon (voir p. 5)
20 décembre
fin du Tournage de Zépon (voir p. 5)
artinique
série
DESTINS MÉTIS
Le monde se mêle, les familles se
VISIONNER
LA BANDE
ANNONCE >
Destins métis est un voyage dans la mémoire
collective française. Cette série de films courts a
pour ambition de dresser un portrait des sociétés
ultramarines et de comprendre comment elles
se sont constituées au fil des siècles, au gré des
différentes migrations, volontaires ou non.
Les populations ultramarines constituent une
mosaïque de destinées, de familles originaires
d’un Ailleurs qui dépasse le cliché « mélange noir/
blanc » issu de la période esclavagiste. Une balade
dans ces régions suffit à prendre conscience que
la réalité est plus complexe, plus riche. Selon,
ce sont Africains, Italiens, Caribéens, Chinois,
Indiens, Levantins, qui forment ce mille-feuille si
caractéristique des Outre-mer.
Ces histoires, ces destinées ultramarines sont
méconnues. Pourtant ces processus migratoires,
uniques au monde, valorisés, expliqués et
compris, peuvent enrichir les questionnements et
amener peut-être des éléments de réponses aux
préoccupations migratoires mondiales. L’actualité
récente et quotidienne ne cesse de nous renvoyer
à ce thème, qu’il s’agisse de la crise des migrants
ou de la résurgence de débats sur leur accueil et
l’intégration « à la française ».
Destins métis, ce sont des portraits d’hommes et
de femmes qui racontent leur histoire et celle de
leur famille. Comment leur a t-elle été contée ?
Cette mémoire familiale est-elle conservée et
comment ? Si non, pourquoi ? Quels ont été les
freins à la transmission de cet héritage historique et
culturel ? Quels sont les liens aujourd’hui avec le
pays d’origine des ascendants ?
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Via ces destinées personnelles, il s’agit aussi d’appréhender la construction
identitaire de ces territoires, d’en savoir plus sur ceux qui y vivent et qui
les façonnent.
L’ambition est à terme de s’intéresser à tous les Outre-mer
(Guadeloupe, Guyane, Martinique, Nouvelle-Calédonie, Polynésie Française,
Réunion, Saint-Pierre et Miquelon, Wallis-et-Futuna). En étant le plus juste et
représentatif possible des populations qui les composent.
Le premier chapitre de ce projet est la série tournée en Martinique. Avec 7
portraits : Marlène avec ses origines caribéennes (Saint-Lucie), Albert avec
ses ancêtres italiens, Axel et ses aïeux indiens, Michel descendant de ces
africains venus juste après l’abolition de l’esclavage pour satisfaire le besoin
de main-d’œuvre, Warren issu d’une famille de commerçants syriens,
Laurence “métropolitaine” qui a fait sa vie en Martinique depuis une
vingtaine d’années ou bien Schin et son grand père engagé chinois.
Le format des films, 6mn, permet de raconter une histoire tout en laissant
place à l’émotion. Cadre serré sur les visages pour cueillir au mieux ces
témoignages, morceaux d’intimité. Leur propos est habillé d’archives
personnelles ou publiques, de petites séquences animées et parfois de cartels
informatifs. Enfin, un plan du témoin filmé chez lui clôture le programme
afin de découvrir son univers et de voir comment, éventuellement, son
intérieur porte des traces de son parcours familial.
Dans un futur proche, au-delà de la diffusion télé, Destins Métis sera également
une plateforme web interactive. Il ne s’agira pas juste d’une compilation des
films mais de proposer pour chacun des territoires un contenu enrichi. Tel
que l’intégralité des histoires de chacun des témoins, des données socioéconomiques
recontextualisant ces histoires personnelles, des textes de
chercheurs (historiens, géographes, sociologues, anthropologues etc.)
différents liens éclairant, par exemple, la culture ou l’histoire plus récente
des pays d’origine. La plateforme web présentée avec une interface
extrêmement graphique, ludique et intuitive invitera les internautes à
organiser à leur guise leurs rencontres, avec ces différents témoins.
Auteurs/Réalisateurs : Laura Chatenay-Rivauday / Gilles Elie-Dit-Cosaque
Première diffusion prochainement sur Martinique la 1ère
Pour l’avant-première martiniquaise fin mars rendez vous sur
www.lamaisongarage.fr ou le facebook La Maison Garage
Avant-première parisienne le 17 mars 2020 à la SCAM [inscription ici]
croisent, les Outre-mer se font.
Durant le dernier trimestre 2019
s’est tourné en Martinique
le premier long-métrage
de Gilles Elie-Dit Cosaque
ciném
“
DISTRIBUTION :
Christophe Rangoly (Viézo)
À la suite d’un pari Sohée Monthieux (Victor)
Vincent Vermignon (Chabin)
un homme joue sa fille Jocelyne Beroard (Man Titine)
sur un combat de coqs.
“
Scénario : Patrice & Gilles Elie-Dit-Cosaque | Directeur de la photo : Thomas Letellier
Production : Samuel Chauvin /Promenades Films - La Maison Garage
José Dalmat (Jojo)
Eric Delor(Faustin)
Ryan François Eugène (Têt’cocosek)
Daniely Francisque (Célia)
Jean-Claude Duverger (Chabon)
Il y a 15 ans de cela, Viézo, après la mort de sa femme, a tout perdu sur un combat de coqs.
Depuis, accompagné de sa fille, il parcourt les pitts (lieux où se déroulent les combats),
tentant de se refaire, au volant de sa 504 bachée qui leur sert aussi de maison. Sur une
bonne série, il décide de retourner à l’endroit même où sa vie a basculé…
On pourrait parler de ZÉPON comme d’un conte créole intemporel. L’action pourrait très bien
se situer en 2020 comme en 1960, 70 ou 80, tellement il y a, aux Antilles, des lieux et des
gens que l’on croirait suspendus dans le temps. ZÉPON parle de rédemption, de deuxième
chance mais aussi des rapports père/enfant. Comment trouver sa place et s’émanciper face
6
à de forts ascendants ?
a
Zépon a vu le jour grâce au soutien
de la Collectivité Territoriale de Martinique,
du CNC, de la participation du Ministère des
Outre-mer, de Filmdis, de la Procirep.
Zépon, c’est également une fenêtre ouverte sur l’âme créole, son état d’esprit; ce mélange de fierté, de pragmatisme, d’humour, d’invention
du langage. C’est un clin d’œil à cette tradition du conte présente dans la culture créole, avec quelques insertions dans ce qu’on appelle le
réalisme merveilleux.
Zépon, en dehors de son écriture, cela a été 2 mois de préparation et 6 semaines de tournage en Martinique, avec une équipe technique et
artistique essentiellement locales. Car les talents sont là. La post-production démarre mi-février avec le montage. Le film devrait être achevé
au milieu de l’été, avant de démarrer sa vie en festival, ce qui décidera de sa date de sortie (raisonnablement pas avant la fin du dernier
trimestre 2020). En attendant, vous pourrez avoir régulièrement des nouvelles de l’avancée du projet via la page Facebook de La Maison
Garage ou www.lamaisongarage.fr. Dans les pages suivantes du LMG MAG vous pourrez découvrir un portrait de Vincent Vermignon, un des
acteurs principaux de Zépon.
VINCENT VERMIGNON, COMÉDIEN originaire de martinIque
vincen
Vermignon
est chabin, un des rôles principaux de zépon le long métrage
de G. ELIE-DIT-COSAQUE. CuT, Plus Belle la vie, LUTHER, Ransom
DU THÉATRE, des courts et des longs metrages,
TOUt a été très vite… et juste…
ORTRAIT
suivez l’actualité
de vincent ici
8
LE BAC S D’ABORD
J’ai toujours voulu être comédien.
J’ai eu quelques expériences tdurant ma
scolarité mais pour rassurer les parents
j’ai dû faire certains choix. Donc, bac
S puis une école de commerce. Et
bizarrement, c’est ma mère qui m’a
aiguillé à 28 ans vers des cours de théâtre.
Là, je me suis rendu compte que c’était
vraiment où il fallait que je sois. Après
moins de deux ans de cours, je me suis
lancé. Je n’ai pas eu l’impression d’avoir
perdu du temps. Mon âge m’a permis
d’aborder la profession, le rapport au
métier différemment. J’avais des choses à
raconter, j’avais un certain vécu.
J’ai rapidement été pris sur la série
CUT de France Ô tourné à la Réunion.
En fait, tout a été vite. Un an et demi
après avoir pris la décision de devenir
comédien professionnel c’est devenu
mon gagne pain. Et cela fait maintenant
7 ans.
LA DIVERSITÉ
On parle de diversité, en 7 ans
en matière de casting je n’ai pas senti
beaucoup d’évolution pour ma part..
Ces histoires de diversité, c’est en fait
le rapport de chacun face à la diversité.
Comment le blanc voit un noir ou un
asiatique par exemple, comment le noir
voit l’autre noir, comment un comédien
Antillais est perçu dans le monde Afro et
vice-versa ?
Moi je suis antillais, quand je passe
des castings en France on me dit que je
ne suis pas suffisamment noir pour être
africain. Or, la plupart des rôles qu’on
me propose à Londres sont des rôles
d’africains. Voilà, il y a noir et noir.
Autre chose… pour moi la culture
antillaise n’est pas une sous-culture. Elle
ne doit pas être bazardée dans les fictions
tournées là-bas. Demain, si je dois jouer
le rôle d’un Italien, je vais prendre 2 ou 3
semaines pour travailler les 4 ou 5 phrases
d’italien qui m’auront été données à
jouer. C’est le minimum qui doit être
fait et ce à tous les niveaux selon moi.
Pourquoi n’y-a-t-il pas le même respect
pour la langue créole ? Pour l’accent
créole ? Tu ne te réveilles pas un matin et
tu parles créole. La base du métier c’est
de se renseigner sur une culture surtout
lorsqu’on ne la maîtrise pas. Qu’on soit
comédien, réalisateur ou producteur.
J’ai joué quelques semaines dans
Plus Belle La Vie. Certains critiquent ces
séries feuilletonnantes mais en matière de
diversité ce sont elles qui font le job. La vraie
vie elle est là. Ce sont elles qui représentent
le plus la France d’aujourd’hui.
LE MÉTIER
Ce métier rend curieux. Cela m’a
permis d’approcher des domaines auxquels
je ne me serais pas intéressé en temps
normal. Par exemple pour Zépon, je me
suis plongé dans l’univers des combats de
coqs. Avant, cela a pu être la situation des
migrants, ou la toxicomanie. Et puis cela
donne envie, et, c’est ce que j’essaye de
faire tous les jours, d’écouter les gens. Mais
d’écouter de manière active. C’est-à-dire
de comprendre pourquoi ils font ce qu’ils
font. Les premières questions que je me
suis posées en abordant le rôle de Chabin
pour Zépon, c’est : que veut-il ? Et pourquoi
fait-il ce qu’il fait maintenant ? Quels sont ses
rapports avec son père, son enfance ? J’ai une
vraie sensibilité pour l’école américaine…
leur manière d’aborder la création d’un
personnage.
La chose la plus importante selon moi,
c’est tout ce qu’on fait avant de jouer. Si je
sais d’où vient mon personnage, si je sais
d’où il est, si je sais ce qu’il aime, comment
il fonctionne, qui sont ses parents, etc… et
si c’est clair avec la vision du réalisateur…
normalement tout ce que je vais faire dans
le film devrait tomber juste.
LA VOIE DE LONDRES
Comme je suis bilingue et pour avoir
plus d’opportunité c’est tout naturellement
que je me suis dirigé vers Londres où il y
avait aussi des castings de productions
américaines. Une heure de Paris, un
cinéma plus proche de mes goûts, au fond
c’était assez simple. J’aime la mentalité
anglo-saxonne. Pour moi, chez eux, les
comédiens se voient comme des artisans,
des gens qui travaillent leurs personnages.
Mes parents m’ont toujours dit : Travail,
travail, travail… À mon arrivée à Paris
dans le milieu, jeune comédien noir
débarquant de Martinique n’ayant pas fait
le Conservatoire, n’ayant aucun réseau, mes
chances de réussite étaient assez faibles.
L’envie du réalisateur, de la production, de
la chaîne du moment aussi, c’est-à-dire :
“on t’a trop vu ou pas assez vu”… tout ça
est extrêmement aléatoire. La seule chose
concrète et maîtrisable, c’est le travail.
Alors je me suis concentré dessus. Et ceux
qui parlent le plus de travail ce sont les
anglo-saxons. Voilà.
J’aime aussi leur approche
pragmatique. Ils ont compris que la
diversité ramène de l’argent. Tu es noir
? Est ce que cela gêne pour l’histoire ?
Non ? T’es bon, on te prend. La question
est : peut-on faire de l’argent avec lui ?
Ce pragmatisme fonctionne mieux pour
moi. En France, on est encore dans la
culture de la cour.
LE CAMEMBERT ET LE TAMBOUR
Aujourd’hui, je rêve de projets plus
jolis les uns que les autres, de projets qui
soient reconnus internationalement. Je
rêve d’arriver à un stade qui me permette
de les choisir sans aucune inquiétude
et considération pécuniaire. Et je rêve
surtout d’un cinéma antillais florissant,
un cinéma qui s’inscrit au niveau
international. Parce que je pense aussi
qu’on a les territoires, les personnages,
les talents pour. Moi j’y crois. C’est une
aberration que depuis la rue Case-Nègre
il n’y a rien eu. Il y a plein de gens qui
viennent tourner aux Antilles, il y a
plein de gens qui s’inspirent d’histoires
antillaises et à raison ! Mais ce ne sont pas
des histoires racontées par nous. Je crois
que c’est Mandela qui disait quelque
chose comme « Ce qui est raconté sur nous
et pas par nous est raconté contre nous ».
Je pense qu’il y a une part de vérité dans
cela. Notre région, si petite soit-elle, est
d’une énorme richesse.
Et puis je rêve, d’un cinéma antillais
comme d’un cinéma coréen, avec ses propres
codes,… il y a le festival du film coréen tous
les ans sur les champs Élysées. Je rêve d’un
festival du film antillais. Alors peut-être que
cela ne sera pas en France, parce que la
France a encore un rapport particulier avec
le cinéma antillais. Je parlais de cela avec
Jocelyne Beroard. Si Kassav, qui remplit des
stades entiers partout dans le monde depuis
des années est encore considéré comme «
musique du monde » c’est pas demain que le
cinéma antillais sera bel et bien reconnu ici.
Le cinéma antillais doit faire parler de
lui. Notre richesse c’est qu’on peut manger
du camembert, mais après on va jouer du
tambour. Ça, c’est nous. Voilà. Il faut qu’on
fasse des films à partir de notre double,
triple culture ! Cela serait criminel de ne
pas en faire !
>VINCENT VERMIGNON
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OGER BALLEN
HALLE SAINT PIERRE [ PARIS ] JUSQU’AU 31 JUILLET 2020
LA CRAVATE, UN FILM D’Étienne CHAILLOU & Mathias THÉRY
Sorti en salle le 5 Février. La cravate, après Le sociologue et l’ourson,
est le deuxième long-métrage documentaire des deux auteurs.
C’est avant tout le portrait de Bastien, un militant du Front
(Rassemblement) National, au passé trouble, qui rêve de grimper
les échelons du parti, lors de la campagne présidentielle 2017.
La cravate est sa quête de recherche en reconnaissance et
respectabilité. En ce sens, sa démarche personnelle est un miroir
de l’entreprise de «dédiabolisation» du parti d’extrême droite et de
l’opération «ripolinage» couleur marine.
Comme dans leur film précédent, La cravate est aussi audacieux
par sa forme. On pourrait parler d’un documentaire romancé avec
une écriture qui flirte avec des références stylistiques de la fin
du XIXeme siècle. La voix off, expression du regard des auteurs
sur Bastien court sur toute la longueur du film. Les images, tel
un roman-photo, sont bien souvent illustratives. Cette voix est,
elle-même, validée par le personnage principal filmé en train de
découvrir le texte; petite mise en abyme parfois troublante. Pas
de manichéisme, c’est subtilement que sont mis en évidence les
travers du parti, de la communication et de l’opportunisme comme
seule politique, ce qui finira par désillusionner Bastien.
ilm
LA CRAVATE
Produit par Quark Productions
La Halle Saint-Pierre présente une importante
rétrospective du travail de Roger Ballen, photographe Sud-
Africain. Depuis ses premiers travaux en 70, une approche
presque documentaire d’une Afrique du Sud pauvre et rurale,
le photographe a développé une écriture bien particulière,
tendant de plus en plus vers ce qu’on appelle la photographie
plasticienne. Elle mêle dans des mises en scène, rappelant
les cabinets de curiosité, graphisme, animaux, objets aussi
hétéroclites que décatis. Les connivences avec l’art brut et
Dubuffet sont évidentes. Ce sont des images troublantes où
représentations du réel et de l’inconscient se côtoient, se
télescopent de manière poétique ; une poésie naïve de la
désolation.
L’univers de Roger Ballen est ainsi présenté sur
deux niveaux, à l’étage ses photos, au niveau inférieur
des installations mêlant dessins, peintures, collages et
différentes techniques sculpturales, une manière de passer
à travers les tirages photos, une manière de déambuler au
cœur de son l’imaginaire.
Aubergine & Patate #9
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Gagnez le T-shirt
de fin de tournage
de Zépon
Ce magnifique t-shirt collector, à la coupe aussi sobre
qu’élégante, reprend quelques-unes des répliques du film
tourné durant le trimestre précédent. Il s’intégre à toutes sortes
de garde-robes. Vous pourrez, en le portant, briller en société
en prétendant avoir, vous aussi, participé à cette aventure.
Pour le gagner, rien de plus simple : soyez le ou la
premièr(e) à RÉPONDRE À CETTE QUESTION PAR MAIL :
Qui de l’œuf ou du coq est arrivé le premier ?
la Playlist
Du créole, de la trompette,
du poum-tchak, de la sensualité,
des chuchotements, des oiseaux,
du ukulélé…
• Camera’s Rolling - Agnès Obel
• Bois brilé - Eugène Mona
• Videotape - Christian Scott aTunde Adjuah
• The First Time Ever I Saw Your Face -
Roberta Flack
• Crepuscule With Nellie - Thelonious Monk
• Time, As a Symptom - Joanna Newsom
• Mercy Mercy Me - Youn Sun Nah
• Party Girl - Michelle Yurievich
• F it Up (Live Sesh) - Louis Cole
• I Exhale - Underworld
• Creep - Amanda Palmer
À BIENTÔT POUR LMG Mag’#10
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l’actualité, quasi au jour le jour, de La
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mag
© 1 er trim 2020 La Maison Garage
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Bonne écoute