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Gestion
Prévention de l’acétone
La bonne consommation est le facteur primordial de
l’alimentation aux alentours du vêlage. Le jour du
vêlage, la plupart des vaches ne consomment que la
moitié de la quantité maximale. Pour leur santé et leur
productivité, il est donc décisif de les sortir le plus vite
possible de ce «creux».
L’abreuvage au vêlage a un effet mirifique. On peut le
composer soi-même: 300 g de sucre de raisin et un litre
de Cola sont dilués dans 30 litres d’eau tiède. Il existe
encore bien des autres variantes sur base de jus de
pomme et de vinaigre. Le contenu de la buvée est
secondaire; ce qui compte, c’est que la vache boit. Le
liquide dans son ventre l’incite à manger, et la petite
quantité de sucre la réveille un peu
La structure est le facteur le plus important de l’alimentation
après le vêlage. Le mieux c’est de distribuer
d’abord du foin de très bonne qualité à la vache au
vêlage afin que le rumen ne soit pas acidifié. C’est
seulement une fois qu’elle aura mangé la quantité de
foin maximale que l’on pourra lui donner des aliments
concentrés et de l’ensilage.
Il est vrai que le test d’acétone du contrôle laitier
mensuel fournit des informations très précieuses, mais
il ne remplace pas l’observation quotidienne des vaches
fraîches. Est-ce qu’elles mangent normalement? Leurs
rumens, sont-ils remplis? Est-ce qu’elles font une
impression vitale? Et encore: Est-ce qu’elles
commencent bien à produire du lait? Si l’on répond de
non à l’une de ces questions, il faut immédiatement
administrer du propylène de glycol ou de la glycérine.
Quant aux vaches plutôt grasses, il faut leur distribuer
le propylène de glycol déjà une semaine avant le
vêlage. Il faut que la perte de poids soit limitée. [4]
www.schluechthof.ch
E-mail: hansruedi.hottinger@zg.ch
Fourrage délicieux bien structuré
OSKAR GRÜTER, Braunvieh Schweiz
L’exploitation de la famille Dörig, Gunzwil, a pour la troisième fois réussi à figurer sur la liste
de management d’exploitation. La planification bien réfléchie des accouplements ainsi que
l’alimentation et les soins sont les clés du succès.
La ferme de la famille Dörig est une exploitation familiale
typique. En 1990, les parents Anton et Doris ont
délocalisé l’exploitation, c’est-à-dire ils ont construit,
hors du village, le domaine actuel avec maison d’habitation,
étable et poulailler pour l’engraissement de
poulets.
Au début de cette année, Anton a remis son exploitation
à son cadet Urs qui la gère avec son amie Judith
Greber. Et Urs peut toujours compter sur la collaboration
de son père; son frère Toni donne également un
coup de main pendant son temps libre et fait les
remplacements de vacances. Toni est un adepte
passionné de la Brune, et depuis des années, il fait les
plans d’accouplement. Il est propriétaire du taureau de
testage Cityking dont il était toujours convaincu et qu’il
a fait tester génomiquement.
Polyathlon
Après 2008 et 2011, l’exploitation Dörig a pour la troisième
fois réussi à figurer sur la liste de management
d’exploitation. Cette liste d’honneur comporte les
exploitations qui ont réussi, en l’année de contrôle
dernière, à répondre aux conditions d’un polyathlon
avec des critères économiquement importants. Il faut
que de bons rendements soient combinés avec une
bonne fécondité et une bonne santé des mamelles. Les
exploitations en plaine doivent afficher la moyenne
d’exploitation suivante, avec au moins 10 clôtures de
plus de 250 jours de lactation chacune: 7’000 kg de lait
avec 3.50% de protéines; rendement de vie de 225’000
kg; intervalle vêlage-saillie 110 jours au maximum, et
des cellules somatiques avec une limite de 110’000 par
ml.
Urs Dörig est très heureux d’avoir de nouveau réussi
cet exploit. Il sait par exemple par expérience que l’intervalle
vêlage-saillie peut facilement se prolonger
lorsqu’une ou deux vaches ont des problèmes de
fécondité. La moyenne du rendement de vie peut elle
aussi être trop basse dès que des vaches plus âgées
partent.
Succès pour plusieurs raisons
A l’avis d’Urs Dörig, il y avait plusieurs raisons qui
étaient décisifs du succès. Premièrement, c’est la
qualité de l’élevage qui est importante. Depuis des
années, son frère Toni analyse minutieusement les
taureaux sur BrunaNet et leurs filles aux expositions.
C’est lui qui établit les plans d’accouplement pour le
troupeau. En la saison dernière, Einstein, Blooming,
Pauer et Cityking étaient les taureaux les plus utilisés. Il
4 racebruneCH Nr. 8 ∙ septembre 2012