27.06.2020 Views

OH LIFE 7 Avril 2024 - Essai Bentley Flying Spur PHEV - Microlino

#ContiGT20th #rollsroycespectre #spectre #daciajogger #alpine A110 #landrover #hypersportscar #luxurylifestyle #luxury #carstagram #carlifestyle #carlove #exoticcars #carswithoutlimits #supercars #carbonfiber #carsociety #deamcars #carporn #passion #share #lovemyjob #fans #autofans #followers #people #automotive#meanrevival#brianadams # thecal #GRYARIS #TOYOTA # Cabrios et Bikinis #TESLA3 #Fiat500E #LEXUS #electriccars #Obama #Springsteen - bouton configurez votre auto dans les articles d'essais - ESSAI DE LA SEMAINE :#Mercedes GLB, #Audi Q5, #Toyota #MIRAI - #HYUNDAI #TUCSON - SUBARU XV - OPEL MOKKA - TOYOTA YARIS - JAGUAR F_TYPE & MERCEDES CLA 250e - SEAT TARRACO FR + HYUNDAI SANTA FE + Interview des Designers du Land Rover Defender - SUBARU E-BOXER IMPREZA - Back To The Roots, #VW, #Mercedes C111 on road ! #BMW Z8, #MG and Sisters + rubrique Restaurants et Hôtel - NISSAN MICRA - MAZDA 2 (Mild HYBRID) - #McLaren GT, la #Porsche TAYCAN, La WRANGLER DIESEL - Skoda Superb Scout - Vredestein Dacia Logan et Sandero dans les NEWS - Maserati MC20 - Land Rover 90 ! - VW ID.3 avec vidéo - FERRARI ROMA avec vidéo, GLE 53 AMG NEWS, F-TYPE R, avec vidéo AMG GT R avec vidéo Lewis Hamilton - des pubs interactives avec des vidéos - Clics inter-actifs améliorés ! cliquez sur le numéro de semaine pour y aller directement ! Hebdomadaire automobile classé par semaines. La plus récente dans les premières pages, les plus anciennes dans les pages suivantes. Cliquez sur les flèches pour voir les vidéos

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Interview des Designers du Land Rover Defender - SUBARU E-BOXER IMPREZA - Back To The Roots, #VW, #Mercedes C111 on road ! #BMW Z8, #MG and Sisters + rubrique Restaurants et Hôtel - NISSAN MICRA - MAZDA 2 (Mild HYBRID) - #McLaren GT, la #Porsche TAYCAN, La WRANGLER DIESEL - Skoda Superb Scout - Vredestein Dacia Logan et Sandero dans les NEWS - Maserati MC20 - Land Rover 90 ! - VW ID.3 avec vidéo - FERRARI ROMA avec vidéo, GLE 53 AMG NEWS, F-TYPE R, avec vidéo AMG GT R avec vidéo Lewis Hamilton - des pubs interactives avec des vidéos -
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NOS ESSAIS :<br />

MICROLINO<br />

BMW i4 eDrive 35<br />

<strong>Avril</strong> <strong>2024</strong> ver. 1<br />

BENTLEY<br />

<strong>Flying</strong> <strong>Spur</strong><br />

V6<br />

Hybride


Partout,<br />

comme à la maison<br />

Dormir à la belle étoile. Se réveiller avec le murmure de la mer le matin.<br />

Découvrir des pays étrangers tout en se sentant constamment comme<br />

à la maison : le Volkswagen California 6.1, c’est de la liberté à l’état<br />

brut. Avec son équipement intérieur confortable et ses détails réfléchis,<br />

il transforme chaque trajet en une aventure inoubliable. Savourez votre<br />

indépendance et allez où vous voulez.<br />

Avec tout ce dont vous avez besoin. Découvrez-le dans un California Center<br />

où vous serez accueilli par nos experts California passionnés.<br />

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Center<br />

7,2 - 8,5 L /100 KM • 189 - 223 G /KM CO 2<br />

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californiacenters.volkswagen.be<br />

*Contactez votre concessionnaire pour toute information relative à la fiscalité de votre véhicule.<br />

Informations environnementales (A.R. 19/03/2004) : volkswagen.be<br />

CLIQUEZ SUR LES BOUTONS<br />

Sommaire<br />

DANS LES COULISSES<br />

DU CALENDRIER PIRELLI <strong>2024</strong><br />

<strong>Avril</strong> <strong>2024</strong><br />

Cliquez sur les boutons pour accéder directement aux sujets<br />

GENEVE <strong>2024</strong> - RENAULT 5<br />

+ VOITURE DE L’ANNÉE (EUROPE)<br />

VOITURE DE MONDIALE L’ANNÉE<br />

WORLD WOMEN’S CAR OF THE YEAR<br />

OUVERTURE MCLAREN BRUSSELS<br />

THE CAL CALENDRIER PIRELLI<br />

100 % ELECTRIQUES<br />

MICROLINO NEW<br />

AUDI Q8 E-TRON NEW<br />

MERCEDES EQ FAMILY NEW<br />

BMW I4 EDRIVE 35 NEW<br />

ABARTH 500 ELETRICA<br />

SKODA ENYAQ COUPE<br />

OPEL ASTRA ELECTRIQUE<br />

TESLA S & X PLAID<br />

BMW I7<br />

ROLLS-ROYCE SPECTRE NEW<br />

VOLKSWAGEN iD.BUZZ<br />

MG MARVEL R<br />

POLESTAR 2<br />

VOLVO C40<br />

FORD MUSTANG MACH-E<br />

MAXUS MIFA 9<br />

<strong>OH</strong> ! <strong>LIFE</strong> est édité par Eric HEIDEBROEK<br />

15A rue de la Chapelle - B-4280 Merdorp<br />

Tous droits réservés ©<br />

`<br />

Collaborations à la Rédaction :<br />

Christine Beckers - Jean-Louis Desneux - David Gibbons<br />

- Cédric Heidebroek - Pascale Heidebroek - Michel Henry<br />

- Christian Hubert - Charles, & Christiane Mahaux - Benoït Mahaux<br />

CLIQUEZ SUR LES BOUTONS<br />

<strong>PHEV</strong><br />

McLaren ARTURA NEW<br />

<strong>Bentley</strong> <strong>Flying</strong> <strong>Spur</strong> <strong>PHEV</strong><br />

DS 4 - 7 - 9 <strong>PHEV</strong><br />

RANGE ROVER SPORT <strong>PHEV</strong><br />

MERCEDES S580E<br />

RENAULT AUSTRAL <strong>PHEV</strong><br />

THERMIQUES<br />

Jaguar F-Type svr vs Stelvio QV<br />

ROLLS ROYCE GHOSTNEW<br />

CLIO E-TECH AUTO-HYBRIDE NEW<br />

<strong>Bentley</strong> Continental coupé V8<br />

SUBARU CROSSTREK - PRÉSENTATION<br />

TORRES by Ssangyong<br />

BACK TO THE ROOTS<br />

BEDEBULLES & BOOKS<br />

TOURISME<br />

& GOURMANDISES<br />

3


18 mars <strong>2024</strong> Editorial<br />

LA SEMAINE AUTOMOBILE<br />

Eric HEIDEBROEK<br />

Journaliste AGJPB F05749<br />

Rédacteur en Chef <strong>OH</strong> ! <strong>LIFE</strong><br />

THERMIQUE ?<br />

HYDROGENE ?<br />

ELECTRICITE ?<br />

Notre confrère Pierre DARGE s’exprimait<br />

récemment dans le supplément Auto du Vif. Et<br />

son point de vue analytique me semble pertinent,<br />

aussi, je vous en livre ici une synthèse<br />

complétée d’avis et d’évolutions potentielles.<br />

Pierre DARGE commence fort, n’en déplaisent à<br />

tous ceux qui ne jurent que par le thermique.<br />

«Notre amour pour le thermique est tout sauf rationnel.<br />

Sa lamentable transformation de l’énergie<br />

thermique en énergie mécanique utilisable en fait<br />

un monstre d’inefficacité puisque la combustion<br />

interne dégage beaucoup trop de chaleur.»<br />

Et il en rajoute une couche en parlant du rendement<br />

d’un moteur à essence qui ne dépasse pas<br />

les 30%. Si l’on tient compte de l’extraction du<br />

pétrole, de son traitement et de sa distribution,<br />

le rendement chute à seulement 20%. Le Diesel<br />

est un peu plus performant, mais les thermiques<br />

émettent directement du CO2.<br />

Pour Pierre DARGE, actuellement l’hydrogène<br />

est le comble de l’inefficacité. Et il n’a pas tort !<br />

Car pour produire l’hydrogène, il faut séparer la<br />

molécule d’hydrogène avec de l’électricité (actuellement<br />

en tout cas) en le refroidissant à -253°<br />

pour le passer à l’état liquide. Ensuite, il faut le<br />

compresser pour le stocker dans des réservoirs<br />

en carbone ultra solides. Et enfin, il faut faire<br />

passer l’hydrogène dans une pile à combustible<br />

qui le transforme en électricité pour alimenter<br />

Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

5


un moteur électrique. Et c’est vrai, ce système ne<br />

rejette que de l’eau. Mais c’est tout sauf rationnel.<br />

En 2006 BMW a développé une version hydrogène<br />

de sa Série 7. La 760h ,dont j’ai pu conduire<br />

l’un des 100 exemplaires construits, présentait un<br />

comportement où l’on ne sentait absolument pas<br />

la transition entre l’essence et l’hydrogène, même<br />

si le V12 accusait une perte de puissance conséquente<br />

au passage à l’hydrogène.<br />

De l’hydrogène en poudre !<br />

Le problème de l’hydrogène est donc sa fabrication<br />

et ensuite sa transformation en électricité.<br />

Aussi, des chercheurs en nanotechnologie à<br />

l’université de Deakin en Australie ont fait une<br />

découverte qui pourrait révolutionner la production<br />

d’hydrogène. Ils utilisent du nitrure de Bore<br />

dans une opération mécano chimique consistant<br />

à placer dans une cuve cylindrique, de la poudre<br />

de Bore avec un mélange de gaz et de lancer des<br />

billes en acier inoxydable pour percuter la poudre<br />

qui absorbe l’hydrogène contenu dans les gaz.<br />

Ainsi absorbé par le nitrure Bore, on peut récupérer<br />

l’hydrogène en le chauffant légèrement, sous<br />

vide. Cette formule, est sans doute, la parade au<br />

traitement par cryogénisation qui est extrêmement<br />

énergivore. Et donc, oui, à terme, l’hydrogène<br />

pourrait être une solution et on peut même<br />

imaginer des moteurs thermiques alimentés par<br />

de l’hydrogène en poudre.<br />

L’électricité pure est la voie actuelle la plus<br />

propre dont l’efficacité de 90% est la plus<br />

pertinente.<br />

Même du puits à la roue, la solution électrique<br />

demeure la plus propre. Évidemment il n’y a pas<br />

que de bons côtés, l’électricité doit être produite<br />

et la production la plus régulière demeure aujourd’hui<br />

la fabrication fossile ou nucléaire. Dans<br />

un cas comme dans l’autre, ce n’est pas idéal<br />

pour la planète.<br />

Batteries...<br />

L’électricité est stockée dans des batteries, mais<br />

leur recharge est lente et n’est pas prête à s’accélérer<br />

de façon à ne prendre que quelques minutes.<br />

Sauf si de nouvelles solutions apparaissent<br />

rapidement.<br />

C’est vrai que dans les solutions, il y en a une née<br />

à la l’UCL. Elle est actuellement à l’examen, et il<br />

demeure très difficile d’obtenir des informations<br />

sur ces batteries qui fonctionnent au graphite. Il<br />

parait que leur encombrement se contente d’une<br />

hauteur de seulement 9 cm, que leur poids serait<br />

diminué de moitié au moins.<br />

En plus, ces batteries dites «Tout Solide» ne<br />

seraient plus sujettes aux surchauffes et donc<br />

que les risques d’incendie seraient anihilés. Qu’en<br />

plus, elles se rechargent en seulement quelques<br />

minutes et offrent des autonomies que même les<br />

thermiques ne peuvent approcher.<br />

D’après nos informations, ces nouvelles batteries<br />

«Tout-Solides» vont révolutionner l’électromobilité<br />

à tous les niveaux. Leur coût de fabrication<br />

serait aussi moins élevé. Cependant, il semble<br />

que l’industrie ait des difficultés à industrialiser<br />

ces batteries et que la durée de vie serait encore<br />

beaucoup trop courte. On parle de 12 à 15 mois<br />

de vie. d’autre part, il est signalé que ces batteries<br />

sont compostables et que l’on puisse récupérer<br />

les déchets pour en faire des neuves.<br />

Le graphite, on en trouve chez nous et en quantité,<br />

c’est un minerai non-métallique excellent<br />

conducteur de chaleur et d’électricité, naturellement<br />

rigide et stable même à plus de 3600°. Il<br />

est léger, et chimiquement inactif. Alors, oui, cet<br />

élément pourrait venir renforcer la capacité des<br />

moyens de transport à évoluer vers des solutions<br />

respectueuses de la planète et la limitation de<br />

production de gaz à effet de serre.<br />

L’espoir fait vivre et le génie humain aussi !<br />

MINI<br />

HYDROGEN<br />

2007


Zoom<br />

1<br />

Voici la page de départ de votre visite.<br />

Cliquez sur les gros boutons et vous serez dirigés vers la rubrique indiquée.<br />

A chaque rubrique son sommaire, parcourez alors les sujets.<br />

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2<br />

By<br />

RACING<br />

By<br />

ACCESSOIRES<br />

By<br />

SUV<br />

Réalisé en collaboration avec Nomade Motorhomes<br />

Ce reportage est lié à la découverte de l’Italie en camping-car pendant quelques jours.<br />

Il est publié dans nos pages tourisme. www.ohlife.one - onglet Tourisme.<br />

8 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.


Index général par marques / modèles<br />

a<br />

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INTERACTIFS<br />

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Articles à paraître<br />

prochainement<br />

ABARTH<br />

ABARTH Electrique (2023)<br />

ABARTH 695 «131 TRIBUTE» part. 1 (2022)<br />

ABARTH 695 «131 TRIBUTE» part. 2 (2022)<br />

ABARTH 595 SCORPIONEORO (2021)<br />

ALFA ROMEO<br />

ALFA ROMEO TONALE (2023)<br />

ALFA ROMEO STELVIO QV (2023)<br />

ALPINE<br />

ALPINE A110 S (2020)<br />

ALPINE A110 (2018)<br />

AMG<br />

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AMG GT R<br />

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AUDI<br />

BMW<br />

BMW i4 35 - 2023 ELECTRIQUE<br />

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BMW i7 - 2023 ELECTRIQUE<br />

iX1 - ARDENNE ROADS 2023 ELECTRIQUE<br />

BMW X5 (2023) HYDROGENE (PROTO)<br />

BMW IX3 (2022) ELECTRIQUE<br />

BMW 330e TOURING (2022) <strong>PHEV</strong><br />

BMW X7 MATCH DES TITANS (2019)<br />

BUGATTI<br />

BUGATTI BOLIDE<br />

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CITROEN<br />

CITROEN C5 X (2022) <strong>PHEV</strong><br />

CITROEN E-C4 (2022) ELECTRIQUE<br />

CITROEN C5 AIRCROSS (2019) <strong>PHEV</strong><br />

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DS 9 - <strong>PHEV</strong> (2023)<br />

FIAT<br />

FIAT 500 ELETTRICA<br />

FORD<br />

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HYUNDAI IONIQ5 ELECTRIQUE<br />

HYUNDAI KONA ELECTRIQUE<br />

JAGUAR<br />

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JAGUAR I-PACE 400 ELECTRIQUE<br />

JAGUAR XF BREAK<br />

JAGUAR F-TYPE R<br />

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MAXUS<br />

MIFA 9<br />

MCLAREN<br />

ARTURA <strong>PHEV</strong> - AU P’TIT GABY<br />

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720S COUPE - A LUXEMBOURG<br />

GT V8 prise en main - A UCCLE<br />

GT V8 - À WATERLOO<br />

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MG 5 ELECTRIQUE<br />

MG ZS EV ELECTRIQUE<br />

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Q8 E-TRON CLASSIC & SPORTBACK EV<br />

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AUDI Q5 SPORTBACK<br />

AUDI Q5 S LINE<br />

BENTLEY<br />

FLYING SPUR HYBRID <strong>PHEV</strong><br />

CONTINENTAL GT V8<br />

20 ANS BENTLEY CONTINENTAL GT<br />

CUPRA<br />

CUPRA FORMENTOR (2023) <strong>PHEV</strong><br />

CUPRA BORN (2022) ELECTRIQUE<br />

DACIA<br />

DACIA JOGGER (2022)<br />

DACIA SPRING (2022) ELECTRIQUE<br />

DS<br />

DS 4 - <strong>PHEV</strong> (2023)<br />

JEEP<br />

KIA<br />

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WRANGLER<br />

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KIA EV6 ELECTRIQUE<br />

KIA SOUL ELECTRIQUE<br />

KIA NIRO <strong>PHEV</strong><br />

KIA EV9 ELECTRIQUE<br />

MICROLINO<br />

NISSAN<br />

OPEL<br />

MICROLINO ELECTRIQUE<br />

NISSAN LEAF ELECTRIQUE<br />

NISSAN QASHQAI ELECTRIQUE<br />

NISSAN 123 ELECTRIQUE<br />

OPEL CORSA ELECTRIQUE<br />

OPEL MOKKA ELECTRIQUE<br />

10<br />

KIA CEED SW <strong>PHEV</strong><br />

OPEL ASTRA ELECTRIQUE


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PEUGEOT<br />

PEUGEOT E 2008<br />

ELECTRIQUE<br />

VW I.D-3 (FIRST) ELECTRIQUE<br />

VW I.D-3 (FACE LIFT) ELECTRIQUE<br />

POLESTAR<br />

POLESTAR 2 (GAMME) ELECTRIQUE<br />

RENAULT<br />

GENEVE <strong>2024</strong> RENAULT 5 <br />

VW I.D-4 (FIRST) ELECTRIQUE<br />

VW I.D-4 (GTX) ELECTRIQUE<br />

VW I.D-5 (FIRST) ELECTRIQUE<br />

VW MULTIVAN <strong>PHEV</strong><br />

AUSTRAL- E <strong>PHEV</strong><br />

MEGANE E-TECH ELECTRIQUE<br />

CLIO E-TECH AUTO HYBRID<br />

ROLLS-ROYCE<br />

GHOST 2023 (4WD SWB)<br />

SPECTRE 2023 ELECTRIQUE<br />

PHANTOM 2012<br />

SKODA<br />

SKODA ENYAQ ELECTRIQUE<br />

SKODA ENYAQ COUPE ELECTRIQUE<br />

SSANGYONG<br />

KORANDO E-MOTION ELECTRIQUE<br />

TORRES<br />

SUBARU<br />

SUBARU CROSSTREK - PRÉSENTATION<br />

TESLA<br />

TESLA S & X PLAID ELECTRIQUE<br />

TESLA 3 (2022) ELECTRIQUE<br />

VOLKSWAGEN<br />

VW I.D-BUZZ SURF ELECTRIQUE<br />

VW I.D-BUZZ CARGO ELECTRIQUE<br />

12


GENEVE <strong>2024</strong> ET VOITURE DE<br />

L’ANNÉE (EUROPE)<br />

VOITURE DE MONDIALE L’ANNÉE<br />

WORLD WOMEN’S CAR OF THE YEAR<br />

INTERVIEW FLORIAN HUETTL<br />

CEO OPEL<br />

BENTLEY ENGAGE <strong>2024</strong><br />

ROLLS-ROYCE SPECTRE 2023<br />

CALENDARIO 2022-23-24<br />

CALENDARIO<br />

PIRELLI 2022<br />

By BRYAN ADAMS<br />

MORGAN BELGIUM 2022<br />

OUVERTURE MCLAREN BRUSSELS<br />

14 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci. 15


GENEVE <strong>2024</strong><br />

Pour son centième anniversaire,<br />

le Salon de Genève voit les marques les plus en vue, bouder l’événement.<br />

Seuls Renault, Dacia, Isuzu, MG et Pinifarina sont présents, comme «anciens<br />

et fidèles» que rejoignent les Chinois de BeeWay, BYD, Lucyd. A leurs côtés,<br />

on trouve des concepteurs rétro, dont ErreErre Fuoriserie qui réssucite des<br />

Alfa Romeo, comme Totem Automobili. Ou encore Kimera qui vient de livrer sa<br />

réplique de la Lancia Evo 037. En somme, un salon bien pauvre pour fêter ses<br />

100 ans. Les marques ont choisi de boycotter les salons automobiles, car pour<br />

elles, ça n’en vaut plus la peine depuis qu’il y a l’internet...<br />

C’est à notre sens une bien mauvaise décision du fait que le public a besoin<br />

de voir, toucher, sentir l’Automobile. C’est viscéral, et en plus, ça fait vendre.<br />

On a l’impression que les dirigeants d’aujourd’hui ne savent plus communiquer<br />

que par le «net». Comme beaucoup de personnes ne savent plus conduire que<br />

dans PlayStation ou Gran Turismo. Ou encore, comme trop de designers n’ont<br />

jamais tenu un volant entre leurs mains ou laissent l’intelligence artificielle<br />

composer des postes de conduite totalement inadaptés, voire dangereux. E.H.


COUP DE BOL<br />

À GENÈVE<br />

Rien n’est jamais fait pour<br />

la désignation du titre de<br />

voiture de l’année octroyée<br />

à Genève sur base d’un<br />

vote de 58 journalistes<br />

automobiles de 22 pays.<br />

C’est le Renault Scénic<br />

100% électrique qui l’emporte<br />

et Renault a eu le<br />

nez fin en s’inscrivant au<br />

Salon de Genève. Comme<br />

quoi, la marque française<br />

inscrit une présence historique<br />

et décroche une<br />

distinction symbolique.<br />

Bien vu !<br />

«Certains produits<br />

sont magiques.<br />

Pas besoin de discuter<br />

des semaines, tout le<br />

monde est toujours<br />

d’accord sur ce qu’il<br />

faut faire. Et fait ce<br />

qu’il faut faire. Il<br />

n’y a pas d’inertie.<br />

Quand les équipes<br />

font revivre<br />

une voiture qui<br />

a laissé de si<br />

bons souvenirs,<br />

elles y mettent<br />

beaucoup<br />

d’amour. C’est bon<br />

signe pour la suite,<br />

car le client reconnait,<br />

voit cet amour dans la<br />

voiture.»<br />

PREMIERE MONDIALE<br />

La nouvelle<br />

Renault<br />

5<br />

Est une citadine<br />

100% électrique<br />

positionnée entre<br />

la Clio et la<br />

Twingo. Elle<br />

fait 3,92 m de<br />

long, 1,77 m<br />

de large, et<br />

1,5 m de<br />

haut, sur un<br />

empattement<br />

de 2,54 m qui<br />

augure une<br />

habitabilité<br />

sympa.<br />

E.H.<br />

Luca de Meo,<br />

CEO de Renault Group


MOINS DE<br />

25.000 €<br />

C’est ce que le constructeur français annonce pour la<br />

nouvelle Renault 5 E-Tech. Elle s’intercale entre la<br />

Twingo électrique annoncée à 23.950 euros et la<br />

Zoé affichée à 38.205 euros.<br />

Enfin des caractéristiques raisonables<br />

La nouvelle Renault 5 ne pèse pas plus de<br />

1.500 kg, et sera proposée en 3 puissances :<br />

95 ch, 122 ch et 150 ch.<br />

Si l’on prend en compte les Renault 5 des années<br />

‘80, on constate que le rapport poids puissance<br />

d’une R5 TS est de 13 kg par cheval avec ses<br />

810 kg pour 63 ch. Tandis que la nouvelle Renault<br />

5 E-Tech de base affiche 95 ch pour 1.350 kg avec la<br />

plus petite batterie (40 kW et 300 km d’autonomie)<br />

et annonce un rapport poids puissance de 14 kg/ch.<br />

En version 52 kW (jusqu’à 400km d’autonomie), l’auto passe à<br />

1.450 kg et son rapport poids puissance passe alors à 13 kg par cheval<br />

soit la même chose que dans les années 80. La version 150 ch, elle, affiche<br />

seulement 9,6 kg/ch ! Renault fait bouger les choses dans le bon sens !


75 femmes journalistes<br />

automobiles de 52 pays<br />

sur les 5 continents<br />

choisissent leur<br />

MEILLEURE<br />

VOITURE<br />

DU MONDE<br />

<strong>2024</strong>.<br />

Le monde change et c’est bien !<br />

Depuis toujours mon leitmotiv est de dire que 50 % des conducteurs sont des<br />

conductrices. Et on a toujours trouvé dans mes essais le point de vue féminin.<br />

Il est vraiment très loin le temps où la femme ne choisissait que la couleur !<br />

Ici avec le Women’s Worldwide Car of The Year, quelques 72 collègues ont<br />

fait un choix parmi un pannel de concurrentes impressionnantes, on parle de<br />

l’Aston Martin DB12, de la BMW Série 5, de la Kia EV9, de la Volvo EX30 et<br />

de la Volkswagen Amarok.<br />

«La KIA EV9 l’a emporté sur ses rivales parce qu’il s’agit d’un véhicule capable<br />

de satisfaire les besoins des consommateurs du monde entier.», a<br />

déclaré Marta Garcia, Présidente exécutive de WWCOTY. Dont acte !


TRAVAILLER CHEZ BENTLEY,<br />

ÇA VOUS PARLE ?<br />

La marque britannique<br />

de luxe crée 164 opportunités<br />

de stages pour<br />

<strong>2024</strong> dans sa «Dream<br />

Factory» à Crewe.<br />

<strong>Bentley</strong>, recherche les talents<br />

les plus brillants de l’industrie<br />

pour soutenir sa stratégie<br />

«Beyond100», qui vise à assurer<br />

un leadership durable en<br />

matière de mobilité de luxe.<br />

<strong>Bentley</strong> Motors a annoncé aujourd’hui<br />

un nombre record de<br />

postes de stagiaires pour la promotion<br />

<strong>2024</strong>, soit 164 postes.<br />

Plus d’un tiers concernent des<br />

postes en R&D, <strong>Bentley</strong> étant<br />

reconnu comme l’un des<br />

meilleurs employeurs pour<br />

la 12e année consécutive.<br />

Les opportunités de carrière<br />

dans l’entreprise pour les<br />

diplômés et les stages industriels<br />

sont disponibles sur<br />

www.bentleycareers.com<br />

dès maintenant, et les candidatures<br />

pour les apprentis<br />

en février de l’année prochaine.<br />

Cette stratégie vise à soutenir<br />

la création de cinq nouvelles<br />

voitures entièrement<br />

électriques annoncées dans les<br />

cinq ans à venir, avec à moyen<br />

terme la neutralité carbone<br />

partielle et la neutralité carbone<br />

totale pour l’ensemble<br />

des activités d’ici à 2030.<br />

Karen Lange, membre du<br />

conseil d’administration chargé<br />

des ressources humaines<br />

chez <strong>Bentley</strong> Motors, a commenté<br />

: «Nos programmes de<br />

Les stagiaires 2023 commencent leur parcours <strong>Bentley</strong><br />

formation ont été mis en<br />

place pour la première fois il<br />

y a plus de 40 Ans Avec Pour<br />

Leitmotiv la formation continue.<br />

Dans une marque prestigieuse,<br />

il faut soutenir les<br />

futurs talents, les former aux<br />

exigences du métiers et leur<br />

communiquer l’importance<br />

qu’ils jouent dans le façonnement<br />

de l’avenir de <strong>Bentley</strong><br />

Motors, marque respectée<br />

et prestigieuse, connue<br />

dans le monde entier pour<br />

sa main-d’œuvre hautement<br />

qualifiée».<br />

«Nous recherchons des personnes<br />

talentueuses d’horizons<br />

divers pour réaliser nos<br />

ambitions, car nous restons<br />

déterminés à renforcer la diversité<br />

et à offrir des emplois de<br />

qualité dans de nombreux domaines<br />

tant traditionnels que<br />

novateurs.».<br />

Sur les 164 postes pour <strong>2024</strong>,<br />

34 sont des postes d’apprentis<br />

d’une durée de trois ou quatre<br />

ans, 29 sont des postes de diplômés<br />

de deux ans, et 101 sont<br />

des placements industriels de 12<br />

mois. Les autres départements<br />

comprennent la fabrication, la<br />

vente et le marketing, la finance<br />

et les ressources humaines.<br />

Vision d’avenir<br />

Voici donc 164 candidats qui<br />

pourront démontrer leur potentiel<br />

et rejoindre les quelques<br />

4.000 employés avec un partage<br />

record de 50/50 entre<br />

hommes et femmes parmi les<br />

nouveaux arrivants. GO<br />

24 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

25


Après PHANTOM, GHOST et WRAITH,<br />

Plume : Benoît MAHAUX & Eric HEIDEBROEK - Capture d’images : Benoît MAHAUX<br />

La famille des Théophanes s’élargi et s’électrise avec une nouvelle définition du<br />

silence légendaire de la marque de Goodwood.<br />

Place à la magie, place au surnaturel, voici SPECTRE.<br />

C’est au successeur du Coupé Phantom que revient l’insigne honneur d’ouvrir la voie<br />

à l’électrification de la gamme Rolls-Royce. On se souviendra qu’en 2011, la marque<br />

s’était considérablement avancée dans un projet électrifié nommé Rolls-Royce Phantom<br />

102EX. Ce modèle disposait déjà d’un système de rechargespar induction, en<br />

plus du système plug-in. Comme quoi déjà en 2011, l’avenir était en train de se dessiner.<br />

Aujourd’hui, c’est lancé, la Rolls-Royce SPECTRE ouvre le bal.<br />

26 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

*Théophane vient du grec Théos et Phanos. Il signifie : Dieu et lumineux<br />

27


THE SOUND OF SILENCE<br />

On avait coutume de dire que le seul bruit<br />

que l’on entendait dans une Rolls-Royce<br />

était le bruit de l’horloge de bord.<br />

Le murmure du V8 de «6 3/4» et la puissance<br />

suffisante se mariant parfaitement aux moquettes<br />

à poils longs, aux cuirs les plus fins<br />

et marquetteries les plus précieuses dans<br />

les bois les plus nobles travaillés par des<br />

artisans triés sur le volet.<br />

La Rolls-Royce au travers de son classicisme<br />

était riche des derniers raffinements,<br />

des toutes dernières technologies, car cela<br />

allait de soi tout naturellement.<br />

VIVRE AVEC SON TEMPS<br />

A l’ère du grand changement, Rolls-Royce<br />

s’inscrit résolument dans le progrès tout en<br />

restant fidèle à son image à la fois conservatrice<br />

et novatrice.<br />

La mise au point de la solution électrique<br />

la plus raffinée du monde a pris place au<br />

coeur du successeur du coupé Wraith, la<br />

toute nouvelle Spectre présentée ce 4 avril<br />

dernier à l’usine de Goodwood.<br />

Notre reporter Benoît MAHAUX est sur place<br />

pour immortaliser cet instant magique. Ce<br />

spécialiste de la photographie professionnelle<br />

est aussi un amateur éclairé en ma-<br />

28 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

29


tière d’automobile. Et au retour de sa visite<br />

à Goodwood, il nous conte son périple dans<br />

la campagne anglaise.<br />

«A l’aéroport de Heathrow, Matt notre<br />

chauffeur nous attend avec une extraordinaire<br />

Rolls-Royce Cullinan. En fait trois<br />

Rolls-Royce nous attendent, deux Cullinan<br />

un noir profond et un bleu électrique ainsi<br />

qu’une Ghost blanche aux chromes noirs.<br />

La conduite de ce gros SUV est souple et rapide.<br />

Les 900 Nm V12 de «6 3/4» sont là pour<br />

générer la souplesse et le confort royal pour<br />

nous emmener vers le Park House Hotel, à<br />

une bonne heure de Londres, au travers des<br />

jolies petites routes du West Sussex où les<br />

haies sont soigneusement taillées autour<br />

de vertes prairies cernées de bocages. Face<br />

à moi telle la figure de proue d’un navire la<br />

Spirit of Extasy ouvre la voie, le confort à<br />

plongé les autres passagers dans les bras<br />

de Morphée, bercé par du john Barry sous<br />

le ciel étoilé du Cullinan. Notre agréable<br />

chauffeur Matt me signale que c’est un<br />

honneur pour lui que ses passagers soient<br />

ainsi emportés.<br />

Oui ! nous sommes comme à la maison,<br />

mieux encore… au salon dans un confortables<br />

fauteuils en cuirs Connoly, bercés<br />

par la musique. Je comprends mieux la différence<br />

entre une Rolls et d’autres limousines,<br />

c’est incomparable. La sobriété des<br />

boutons et réglages sont fascinants et rien<br />

n’est de trop !<br />

30 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

31


Pas de sophistication pas de digital à outrance,<br />

une vraie voiture comme je les<br />

aimes ! Et dans le plus beau des salons, la<br />

vue est imprenable, le sentiment de sécurité<br />

nous envahit, et oui, je serai bien Lord où<br />

Pasha dans une autre vie.<br />

Je me mets à rêver et remarque ces<br />

détails de finitions, de cet habillage<br />

réalisé à la façon Haute Couture.<br />

Je me suis fait envoûter, je la vois partout,<br />

discrètement présente ! Oui Eleanor Velasco<br />

Thornton veille sur moi, des panneaux de<br />

portes à la commande des accessoires, elle<br />

est présente, merci Charles Sykes !<br />

Rappelons qu’Eleanor Velasco Thornton (15<br />

<strong>Avril</strong> 1880 – 30 Décembre 1915), artiste anglaise<br />

et modèle, est la secrétaire personnelle<br />

de Lord Montagu, puis sa maîtresse.<br />

Elle rencontre Charles Sykes, qui fait d’elle<br />

son modèle fétiche, est le point de départ<br />

du mythe, la fameuse Spirit Of Extasy.*<br />

LE CADRE EST POSÉ !<br />

Rolls-Royce est depuis 20 ans déjà la propriété<br />

de BMW. Le constructeur de Munich<br />

est propriétaire de la marque automobile, et<br />

l’installe à Goodwood dans une usine flambant<br />

neuve. Le principe de base de BMW<br />

pour Rolls-Royce est d’en préserver l’esprit<br />

essentiel. Et d’y ajouter les éléments les<br />

plus nobles et fiables issus du savoir-faire<br />

du constructeur bavarois.<br />

La production passe rapidement de 300 à<br />

6.000 voitures par an ! Avec le lancement<br />

de la Ghost, la clientèle se rajeunit et avec<br />

le Cullinan, même les pops stars en veulent!<br />

En attendant, le temps passe vite dans la<br />

conduite coulée de Matt qui gère parfaitement<br />

les routes étroites et tortueuses qui<br />

nous mênent au Park House Hotel et c’est<br />

là que nous serons accueillis par le staff de<br />

presse, dînerons et passerons la nuit dans<br />

une atmosphère au confort «so british».<br />

32 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci. *source Motor legend<br />

33


LA RÉVÉLATION<br />

34 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

35


THE SOUND OF ABSOLUTE SILENCE<br />

Aujourd’hui SPECTRE jouit d’un silence absolu,<br />

c’est la consécration d’une marque qui<br />

voue ses créations à l’exclusive du confort<br />

le plus profond. La SPECTRE repose sur une<br />

plateforme intégralement en aluminium,<br />

comme la Phanthom et le Cullinan. Elle est<br />

solidement renforcée (+/- de 30%) afin de<br />

faire passer quelques choses comme 585 ch<br />

et 900 Nm de couple. Ce n’est pas pour autant<br />

qu’elle est légère avec ses 2.975 Kg...<br />

Montée sur des roues de 23 pouces, la<br />

SPECTRE bénéficie de la suspension pneumatique<br />

proactive «Planar». Elle est capable<br />

d’anticiper les qualités des revêtements routiers<br />

et de s’adapter automatiquement pour<br />

préserver le confort total dans l’habitacle.<br />

Les ingénieurs ont aussi veillé à réduire tous<br />

les bruits de roulements et de vent, car avec<br />

le silence des moteurs électriques, il fallait<br />

augmenter les capacités d’absorptions des<br />

bruits connexes.<br />

Ce grand coupé reprend le style de la Wraith<br />

(ça veut dire Spectre aussi en anglais) et s’affine<br />

considérablement. Long de 5,45 m, 2,08<br />

m de large et 1,56 m de haut avec un Cx de<br />

0,25 (!) Avec son empattement de 3,21 m la<br />

SPECTRE accueille 4 passager dans un confort<br />

Royal. SPECTRE est annoncée avec une autonomie<br />

de 520 km et 21,5 kWh aux 100 km.<br />

Elle peut accélérer de 0 à 100 en 4’’4.<br />

Si Rolls-Royce lance son premier modèle<br />

électrique sous la forme d’un grand coupé,<br />

c’est un clin d’oeil aux nouvelles générations<br />

plus sensibles aux trains de vies dynamiques.<br />

Les limousines suivront en temps utiles.<br />

36 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

37


PURE !<br />

38 39<br />

Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.


EXCENTRIQUE ?<br />

De la fibre optique dans le ciel<br />

de toit des Rolls-Royce, c’est<br />

déjà prodigieux, mais en ajouter dans le<br />

garnissage des portières et des garnitures<br />

latérales à l’arrière, c’est tout simplement<br />

extraordinaire, même si Rolls-Royce est<br />

passé maître dans cet art, il y a quand même<br />

plus de 5.000 diodes électroluminsecentes,<br />

montées à la main... Pour relever le<br />

caractère ultra individualiste des créations<br />

possibles Rolls-Royce ose proposer des<br />

atmosphères les plus originales. Il est clair<br />

qu’avec la SPECTRE, le profil des clients<br />

potentiels s’établit de moderne façon.<br />

40 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

41


Et de toutes manières les Rolls-Royce sont toujours choisies et<br />

personnalisées par leurs propriétaires qui d’une façon ou d’autres<br />

les signes de leurs envies, qu’elles soient conformiste ou non.<br />

L’excentricité fait parie aussi de ces choix. A ceux qui critiquent<br />

une Rolls «chocolat-bleu pâle» les autres répondent que c’est leur<br />

choix et que leur besoin de la revendre - s’il se fait sentir - ne tient<br />

absolument pas compte de leurs choix. Nous avons rencontré un<br />

heureux possesseur de plusieurs Rolls, Coupé Wraith, Ghost, etc,<br />

toutes peintes en Vieil Or et Bordeaux. Aucune n’est à vendre,<br />

c’est son plaisir de savourer sa passion pour une marque aussi<br />

emblématique. Il y retrouve une certaine sensualité, le sens d’une<br />

qualité inégalée et un sentiment de sérénité rassurante.<br />

SYMBOLIQUE<br />

42 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

43


LA SEULE<br />

OPTION CHEZ<br />

ROLLS-ROYCE<br />

Le distributeur «Franco Britannic Automobile»<br />

du 21 avenue Kléber à Paris disait, en 1978,<br />

que la seule option disponible est la pose<br />

d’un fanion protocolaire sur les ailes avant.<br />

Le distributeur ajoute que «Bien sûr, nous<br />

pouvons équiper votre Rolls-Royce d’un<br />

téléviseur couleurs ou d’un téléphone,<br />

mais jamais de catalogue d’options,<br />

tout est de série, comme le silence<br />

proverbial.<br />

Il ajoute que : «Le jour ou nous<br />

oserions offrir des «options» Rolls-<br />

Royce ne serait - peut-être - plus tout-àfait<br />

Rolls-Royce.» Et il termine par :<br />

«No options, gentlemen... But the best.»<br />

BESPOKE DEPT...<br />

Si les Rolls-Royce d’aujourd’hui cèdent à la<br />

mode des options, il faut souligner qu’au départ<br />

elles sont ultra-complètes et raffinées. La<br />

marque demeure parfaitement dans son rôle<br />

en permettant à ses clients de personnaliser<br />

leur Rolls comme il l’entendent.<br />

Et le département BESPOKE est là pour combler<br />

le moindre désir. Notre reporter a rapporté<br />

quelques images comme cette paire<br />

d’escarpins à calandre de Rolls-Royce, ou à<br />

la personnalisation de bagageries comme du<br />

célèbre parapluie, ou encore de décorations<br />

de cuirs et boiseries.<br />

44<br />

Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs,<br />

dites le nous, on corrige. Merci.


atteries Lithium-<br />

Ion d’une puissance<br />

conjuguée de 290 kW<br />

(395 ch) et un couple<br />

de 800 Nm.<br />

Il n’était pas - encore<br />

- prévu de développer<br />

une version destinée à<br />

la production.<br />

PREMONITION OU SIGNE DES DIEUX ?<br />

Plume : Eric HEIDEBROEK Capture d’images Rolls-Royce Motor Cy<br />

Nous sommes en mars 2011, Rolls-Royce présente à Genève une<br />

version plutôt inattendue d’une Phantom toute électrique, mais<br />

quelque part il fallait s’attendre à une réaction de la part de la<br />

vénérable marque anglaise. C’est que depuis toujours, Rolls-Royce<br />

a été à la pointe de la technologie et au summum du luxe.<br />

Il ne pouvait en être autrement.<br />

Voilà ce que nous<br />

écrivions à l’époque. Il<br />

faut croire que Rolls-<br />

Royce est béni des<br />

dieux, où à tout le<br />

moins eu l’oreille fine.<br />

La 102EX est une Phantom entièrement électrique unique<br />

au monde. En 2011, ce modèle expérimental servira de banc<br />

d’essai pour recueillir des données qui permettront d’orienter les<br />

futures décisions de Rolls-Royce Motor Cars en matière de motorisations<br />

alternatives.<br />

Un programme d’essai mondial fut organisé en Europe, au Proche et<br />

au Moyen-Orient, en Asie et en Amérique du Nord. Les propriétaires<br />

de Rolls-Royce ont eu la possibilité d’expérimenter cette nouvelle technologie<br />

et de donner leur avis comme leurs impressions, et de faire part<br />

de leurs interrogations directement auprès de Rolls-Royce.<br />

Et Rolls-Royce fait déjà très fort en prévoyant déjà la possibilité de recharge<br />

par induction... Naturellement, les ingénieurs ont tenu à s’inspirer<br />

des moteurs V12 de 6,75 litres pour refleter les vraies sensations<br />

d’une Rolls-Royce, aussi deux moteurs électriques alimentés par des<br />

46 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs,<br />

47<br />

dites le nous, on corrige. Merci.<br />

1 chargeur - 2 - plaque de départ d’induction - 3 - flux d’énergie - 4 récepteur inductif - 5 - transmetteur - 6 - Batteries


So British,<br />

isn’t it !<br />

- Since 1954 -<br />

Morgan Belgium, s’est installé à Rode Saint Genèse,<br />

dans un écrin de verdure, se donnant le petit air de la campagne<br />

anglaise de Malvern Link au coeur du Worcestershire<br />

où est née la célèbre marque «Morgan».<br />

C’est en 1954 qu’Albert Stammet, ancien chef d’atelier<br />

chez le premier importateur des «Morgan», décide<br />

d’ouvrir son propre garage pour s’occuper des<br />

quelques Morgan alors en circulation. C’est le fameux<br />

Garage Albert, un endroit bien connu des passionnés de<br />

la marque car il y a toujours reflété un esprit artisanal et<br />

respectueux dans un style traditionnel.<br />

L’usine Morgan de Malvern Link a bien compris l’indiscutable charisme des<br />

Stammet comme de leur absolue rigueur de travail. Jean Stammet succèdera à<br />

Albert dès 1982 qui la transmettra à son fils Thomas en 2014.<br />

Depuis, MORGAN Belgium a été repris en décembre 2019 par Alexander Otto de<br />

Windisch-Graetz, un entrepreneur passionné et amateur de voitures de courses.<br />

Alexander destine Morgan à un avenir brillant. Esprit visionnaire, il repose l’image,<br />

jeune et sportive que les Morgan reflétaient à leurs débuts.<br />

48 49


MORGAN BELGIUM S R L<br />

Hallesesteenweg 158 C<br />

1640 Sint - Genesius - Rode<br />

Office : 02 410 64 43<br />

Et maintenant en 2022, la célèbre<br />

marque anglaise s’est installée<br />

dans cet endroit fantastique. Un bel espace<br />

où les morganistes et leurs roadsters se retrouvent<br />

à l’occasion de rencontres amicales, de<br />

rallyes et autres animations destinées à partager<br />

de vraies émotions. Les ateliers jouxtent unesalle<br />

d’exposition et un shop d’accessoires et articles brandés<br />

qui permettent de jouir pleinement de l’esprit Morgan.<br />

En fait les Morgan ont la particularité de vivre dans la<br />

même atmosphère que les Harley Davidson. Chaque voiture<br />

est différente, des accessoires permettent de les singulariser au<br />

fur et à mesure. Les Morgan bonifient au cours des ans, leur propriétaire<br />

sont aux petits soins, tant esthétiques que mécaniques.<br />

A signaler que la concession Morgan Belgium s’est vue décerner par<br />

l’usine anglaise et pour la huitième fois consécutive, l’AWARD du meilleur<br />

dealer européen de l’année. Ceci marque bien le sens des valeurs de l’équipe .<br />

Configurez<br />

50 Site WEB :<br />

votre Morgan ici :<br />

51


Naissance d’un mythe<br />

On est en 1963, la filiale anglaise de Pirelli doit lutter contre une<br />

concurrence locale féroce. Le sport auto est un vecteur fort.<br />

Et pour cause, les Anglais sont des passionnés d’automobiles et de<br />

sports mécaniques, comme les Italiens d’ailleurs. Les besoins de<br />

cette clientèle éclectique sont tellement exigeants que les manufacturiers<br />

les plus importants lancent de dures offensives. Aussi pour<br />

réagir différemment, Pirelli UK décide d’éditer un calendrier, mais<br />

pas n’importe lequel. Ce doit être ouvrage d’art autant qu’exclusif.<br />

La maison mère à Milan trouve l’idée géniale et décide de s’adresser<br />

à Robert Freeman, qui s’est distingué, en 1960, en prenant en photo<br />

Nikita Khrouchtchev au Kremlin pour le Sunday Times. Qui plus est, en<br />

1963, l’un des photographes attitrés des Beatles. Pirelli a du flair.<br />

Excusez du peu, les Beatles sont en pleine heure de gloire, le Calendario<br />

ne pouvait rêver mieux comme parrain dans un pays où la plupart des<br />

écuries de Formule 1 ont vu le jour et sont toujours actives aujourd’hui.<br />

Inutile de parler du «buzz» que ça a fait à l’époque !<br />

Depuis lors le Calendrier Pirelli était attendu chaque année par des fans<br />

de plus en plus nombreux. Mais Pirelli ne voulait pas en imprimer des centaines<br />

de mille, au contraire, la marque italienne a volontairement limité<br />

ses tirages. Seuls quelques «happy fews» dans chaque pays étaient sélectionnés<br />

pour le recevoir, et ceux-ci étaient plus ou moins nombreux en<br />

fonction des résultats économique du pays. Cette récompense allait même<br />

jusqu’à conditionner la présence du pays à la présentation mondiale.<br />

Le Calendario est devenu un monument incontournable de l’art<br />

photographique. De très grands noms ont marqués les années.<br />

MAI 1965<br />

Au hasard des années, relevons : Harry Peccinotti (1969), Francis Giacobetti<br />

(1970 et 1971), Sarah Moon (1972), Uwe Ommer (1984), Bert<br />

Stern (1986), Joyce Tennyson (1989), Herb Ritts (1994), Peter Lindbergh<br />

(1996), Annie Leibovitz (2000), Bruce Weber (2003), Patrick Demarchelier<br />

(2005 & 2008), Inez van Lamsweerde et Vindooh Matadin (2007),<br />

Karl Lagerfeld (2011), Helmut Newton (2014), et plus récemment, des<br />

artistes comme Bryan Adams (2022) rejoignent les rangs des talents de<br />

la mode et des arts.


Prince Gyasi<br />

Pour les 60 ans<br />

du Calendario<br />

Pirelli demeure dans son approche<br />

magique des arts picturaux<br />

et s’inscrit résolument dans<br />

une démarche contemporaine et<br />

visionnaire.<br />

Objectif montrer les différences<br />

de lumières et de couleurs afin<br />

de libérer nos sens au travers<br />

derecherche graphiques intenses<br />

qui si elles paraissent quelques<br />

fois anarchiques, soulignent la<br />

joie de vivre, l’amour du beau.<br />

Prince Gyasi est<br />

né il y a 28 ans, et<br />

s’est fait connaître<br />

grâce à ses oeuvres<br />

VIDEOS EXCLUSIVES<br />

<strong>2024</strong><br />

BACKSTAGE<br />

Par Eric HEIDEBROEK<br />

vibrantes et puissantes.<br />

Il a commencé à 16 ans<br />

avec un smartphone.<br />

Ses images capturent<br />

l’atmosphère et le<br />

dynamisme de sa communauté<br />

et de sa génération,<br />

tout en visant<br />

à remettre en question<br />

les récits traditionnels<br />

sur l’Afrique, l’élitisme<br />

dans l’art et les idéaux<br />

de beauté centrés sur<br />

l’Occident.<br />

«J’aspirais à devenir un<br />

56 57


peintre abstrait, mais j’ai<br />

trouvé l’amour en créant de<br />

l’art avec mon téléphone»,<br />

a-t-il déclaré à CNN Style<br />

en 2019. «Je ne veux pas<br />

être reconnu comme un<br />

photographe, mais comme<br />

un artiste. La plupart de<br />

mes images ressemblent<br />

à des peintures parce que<br />

ce sont des œuvres d’art et<br />

non des photographies.»<br />

Gyasi utilise des couleurs<br />

vives et des contrastes marqués<br />

dans ses images, mettant<br />

souvent des rouges,<br />

des bleus ou des roses vifs<br />

côte à côte avec la noirceur,<br />

célébrant et soulignant<br />

la beauté de la peau des<br />

Africains noirs tout en présentant<br />

sa maison d’une<br />

manière édifiante et inspirante.<br />

«Je continuerai à<br />

raconter l’histoire des enfants<br />

de Jamestown et du Ghana<br />

en général», a-t-il déclaré à<br />

CNN. «Les gens ont besoin<br />

de connaître notre culture et<br />

notre histoire. son approche<br />

créative unique signifie que<br />

de nombreuses stars du calendrier<br />

apparaissent comme<br />

elles n’ont jamais été vues auparavant<br />

- avec des décors et<br />

un style très imaginatifs.»<br />

59


Love Letters To The Muse<br />

Text and Lay Out by Eric Heidebroek ©<br />

2023<br />

Quand l’équipe du Calendario<br />

Pirelli a découvert le catalogue<br />

des œuvres d’Emma Summerton,<br />

elle a été frappée par la capacité<br />

de cette photographe née en<br />

1970 à mêler le réel et le surréel,<br />

en créant un monde moderne et<br />

exquis qui est sa signature.<br />

Dès le départ Emma Summerton<br />

va se poser des questions :<br />

Qui est la femme<br />

dans mes images ?<br />

D’où vient-elle ?<br />

Où veut-elle aller ?<br />

Qui aime-t-elle ?<br />

Comment aime-t-elle ?<br />

Qu’est-ce qui<br />

la pousse ?<br />

Comment<br />

s’imagine-t-elle<br />

dans ce monde ?<br />

Comment<br />

devient-elle<br />

l’imagination<br />

d’elle-même ?<br />

60 61


Pour Emma Summerton,<br />

ces questions l’on<br />

dirigée vers une ode aux<br />

muses, qui rappelons-le<br />

sont les neuf filles de<br />

Zeus et Mnémosyne.<br />

Elles désignent les filles<br />

de la mémoire et de<br />

l’inspiration.<br />

Emma est fascinée par<br />

les femmes qui font des<br />

choses extraordinaires,<br />

créatives, audacieuses<br />

comme les écrivains,<br />

les photographes, les<br />

artistes, les actrices et<br />

toutes celles qui reflète<br />

le féminisme.<br />

Son idée est d’offrir au<br />

Calendario 2023 des<br />

femmes de talents, des<br />

femmes extraordinaires<br />

et de les intégrer dans<br />

un monde fantastique,<br />

d’où elles ressortent<br />

intemporelles.<br />

Chacune de ces<br />

muses ont des<br />

personnalités fortes.<br />

«Dans mes clichés,<br />

la frontière entre le<br />

rôle que jouent les<br />

mannequins et ce qu’ils<br />

sont réellement n’est<br />

pas clairement définie<br />

et tout se mélange pour<br />

créer des images qui<br />

chantent le réalisme<br />

magique», explique la<br />

photographe.<br />

Le Calendario 2023,<br />

28 clichés -14 muses :<br />

Lila Moss<br />

La Voyante<br />

Guinevere Van Seenus<br />

La Photographe<br />

Adwoa Aboah<br />

La Reine<br />

Karlie Kloss<br />

La Techno Savante<br />

Sasha Pivovarova<br />

La Peintre<br />

Emily Ratajkowski<br />

L’Écrivain<br />

Cara Delevingne<br />

L’Interprète<br />

Bella Hadid<br />

L’Allégorique<br />

Fantastique<br />

Kaya Wilkins<br />

La Musicienne<br />

Precious Lee<br />

La Conteuse d’Histoires<br />

He Cong<br />

La Sage<br />

Adut Akech<br />

L’Attrapeuse de Rêves<br />

Ashley Graham<br />

La Militante<br />

Lauren Wasser<br />

L’Athlète<br />

63


2022<br />

64 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

65


09:00 janvier<br />

Le Calendrier Pirelli est né en 1964.<br />

C’est devenu avec les année une<br />

institution et seule une poignée de<br />

personnes sont sélectionnées pour<br />

le recevoir, c’est dire s’il est rare<br />

et si Pirelli ne peut se tromper de<br />

photographe !<br />

Cette année, cette mission a été confiée<br />

à Bryan ADAMS ! Oui, le chanteur canadien,<br />

qui combine une carrière Rock avec<br />

sa passion pour la photo.<br />

Dans le milieu, Bryan ADAMS est apprécié,<br />

son talent reconnu par les plus<br />

grands magazines comme Vogue, Vanity<br />

Fair, GQ et Harper’s Bazaar, ainsi que<br />

celles de son propre magazine d’art, Zoo.<br />

Parmi ses anciens modèles, on compte<br />

Sir Mick Jagger, John Boyega, Amy<br />

Winehouse, Naomi Campbell et bien<br />

d’autres, dont des hommes politiques,<br />

des hommes d’État et même la reine<br />

d’Angleterre, qu’il a photographiée pour<br />

son jubilé d’or en 2002.<br />

Bryan ADAMS a également publié des<br />

livres sur son travail, notamment American<br />

Women (2004), Exposed (2012),<br />

un projet sur les anciens combattants<br />

britanniques blessés intitulé Wounded :<br />

The Legacy of War (2014), et Homeless,<br />

sorti en 2019.<br />

De l’autre côté de la médaille de la créativité,<br />

sa musique, au cours des quatre<br />

dernières décennies, a atteint le statut<br />

de numéro un dans plus de 40 pays.<br />

Il compte trois nominations aux Oscars<br />

et cinq nominations aux Golden Globes,<br />

ainsi qu’un Grammy Award, et sortira<br />

son 15e album en 2021.<br />

Premier photographe canadien à photographier<br />

un calendrier Pirelli, il n’est pas<br />

le premier musicien à y participer.<br />

Bono, Jennifer Lopez, Sean «Diddy»<br />

Combs, Lil Yachty, Yoko Ono et Patti<br />

Smith sont parmi les artistes qui ont été<br />

photographiés et immortalisés dans les<br />

calendriers précédents.<br />

Avec son élégante pochette en forme<br />

d’album, le Calendrier Pirelli 2022 a l’air<br />

d’un vinyle de collection très prisé.<br />

On the Road,<br />

Le thème était un choix évident pour le<br />

guitariste et auteur-compositeur-interprète<br />

canadien «parce que la route est<br />

ce que je fais depuis 45 ans», a déclaré<br />

Bryan ADAMS qui a longtemps mené<br />

une activité photographique parallèlement<br />

à sa musique.<br />

Un casting de rêve<br />

Il a photographié un casting étincelant<br />

d’artistes superstars, dont Cher, Iggy<br />

Pop, Jennifer Hudson, St Vincent, Kali<br />

Uchis, Saweetie,Normani, Grimes, Bohan<br />

Phoenix et Rita Ora, pour créer un<br />

voyage visuel spectaculaire à travers<br />

une journée dans la vie d’un musicien<br />

en tournée. L’auteur-compositeur-interprète<br />

et guitariste rejoint les précédents<br />

photographes du Calendrier Pirelli tels<br />

que Helmut Newton, Herb Ritts et Annie<br />

Leibovitz, Patrick demarchelier, Karl Langerfeld,<br />

mais, il est le premier à figurer<br />

dans ses pages.<br />

Un 33 tours ?<br />

C’est un emballage approprié pour le<br />

premier Calendrier Pirelli qui non seulement<br />

se concentre exclusivement sur les<br />

musiciens, mais qui est également photographié<br />

par l’un d’entre eux.<br />

66 67


10:13 fevrier<br />

Saint Vincent<br />

Comment avez-vous trouvé<br />

le thème «sur la route» ?<br />

«Pour être honnête, ce n’était pas très difficile,<br />

car je suis sur la route depuis 45 ans.<br />

Quand je l’ai proposé, je me suis dit que<br />

cela avait peut-être été fait avant, car pour<br />

moi, c’est une chose tellement évidente.<br />

J’ai pensé que la relation symbiotique serait<br />

bonne. L’idée de musiciens qui voyagent et<br />

d’une entreprise qui fabrique des pneus.<br />

C’est logique pour moi. Je pensais que Pirelli<br />

ne trouverait pas que ce n’est pas très<br />

évident, mais, ils ont directement embrayé !<br />

Pouvez-vous décrire comment les photos<br />

racontent l’histoire des tournées, des<br />

concerts et de l’expérience de la route ?<br />

Il serait très, très difficile de résumer tout ce<br />

qui se passe sur la route en quelques jours.<br />

J’ai donc essayé de représenter certains de<br />

ces aspects... par exemple, les musiciens<br />

ne voient jamais vraiment l’avant du bâtiment,<br />

ils voient l’arrière du bâtiment, nous<br />

voyons la porte de la scène, nous voyons<br />

les coulisses, nous voyons le sous-sol d’un<br />

bâtiment... vous passez de la porte de la<br />

scène à la porte de la voiture, à la porte<br />

de l’hôtel, à la porte du train et à la porte<br />

du bus, donc il y a un tas de portes, mais<br />

il s’agit toujours de voyager.<br />

C’est la première fois que le<br />

Calendrier aborde la musique et les<br />

musiciens de cette manière et, en tant que<br />

photographe et musicien, vous êtes très<br />

bien placé pour le faire.<br />

68 69


10:13 mars<br />

Pouvez-vous nous en parler ?<br />

Je veux dire, vraiment, je suis heureux qu’il se soit concrétisé et qu’il s’inscrive dans<br />

un monde que je comprends. Personnellement, j’ai été ravi de pouvoir travailler avec<br />

d’autres musiciens et d’avoir la chance de jeter un coup d’œil dans leur monde et de<br />

voir comment ils l’organisent. Vous savez, les choses ont terriblement changé, et l’image<br />

est devenue une partie incroyablement importante de ce qui se passe maintenant dans<br />

la musique. Aujourd’hui, un artiste peut complètement changer la façon dont il veut<br />

être représenté sur une seule photo, il en a le contrôle...<br />

Kali Uchis<br />

70 71


10:42 avril<br />

C’est donc une époque intéressante pour les musiciens, tant sur le plan<br />

photographique qu’artistique, car ils peuvent contrôler leur image,<br />

en particulier les femmes.<br />

L’un des aspects de la photo est que l’on ne veut pas que les choses soient normales.<br />

On veut qu’une image soit mémorable et donc, on essaie de créer des choses qui fonctionnent<br />

avec le concept «On The Road», mais on veut aussi générer de la fantaisie.<br />

Il faut développer des idées pour obtenir des images atmosphériques et puissantes et cela<br />

ne se fait qu’en collaboration étroite avec le directeur créatif du shooting, Dirk Rudolph, qui<br />

travaille avec moi depuis 1996. «J’ai compté et nous avons fait quelque chose comme<br />

Saweetie<br />

72 73


14:43 mai<br />

25 décors en deux jours, c’est assez rapide», a déclaré Rudolph après la fin du tournage<br />

à Los Angeles. Les idées d’images changeaient en cours de route ou entre les prises de<br />

vue. Donc, parfois, c’était un processus très spontané, développer des idées, improviser<br />

des idées. Si vous faites cela, vous laissez faire et, à un moment donné, vous regardez<br />

l’écran et voyez une image et vous dites «C’est vraiment bien». Le Calendrier contient<br />

également une série d’images de natures mortes qui renforcent l’atmosphère et la sensation<br />

de lieu, ainsi que des photographies à longue exposition conçues pour communiquer<br />

une sensation de mouvement - comme les feux arrière des voitures sur le Sunset<br />

Strip, et les lumières du studio de Grimes.<br />

Cher<br />

74 75


15:28 juin<br />

Ce calendrier comporte essentiellement trois niveaux, ajoute Rudolph. Il y a l’artiste, les<br />

photos qui complètent l’histoire et ces images qui sont plus graphiques et expriment le<br />

mouvement au cours de la journée, le mouvement au cours de l’année.»<br />

Pour Bryan ADAMS, le lien entre la musique et le monde artistique a toujours été vital,<br />

et le projet contribue, en partie, à rapprocher les deux.<br />

Normani<br />

Qu’aimeriez-vous que vos photographies communiquent ?<br />

J’espère que les gens apprécient la fantaisie et la réalité que nous avons dépeintes dans<br />

ces quelques images. Ce n’est qu’une coupe transversale de ce qui aurait pu être et,<br />

76 77


18:25 juillet<br />

malheureusement, il n’y a pas l’espace nécessaire... il faudrait un livre de chaque personne<br />

pour pouvoir raconter l’histoire, mais c’est un aperçu et c’est un aperçu intéressant<br />

[de] chaque artiste. Deux stars du rock de toutes les décennies ornent les couvertures<br />

du Calendrier. Saint-Vincent, alias Annie Clark, posant avec un pic de guitare Pirelli<br />

sur la langue. Dès que j’ai pris la photo, j’ai su qu’elle ferait la couverture. Au dos de la<br />

couverture se trouve une photo saisissante d’Iggy Pop, le leader des Stooges, le torse<br />

peint en argent, en référence à un célèbre look de scène du début des années 1970. Le<br />

calendrier présente un éventail éblouissant d’images, à la mesure de la diversité des artistes<br />

qui le composent.<br />

Jennifer Hudson<br />

78 79


19:06 août<br />

Un jour dans la vie d’un musicien en tournée<br />

Le mois de février s’intitule «10h13, chambre 29, Château Marmont», où l’on voit St.<br />

Vincent le regard pensif, éclairé d’un soleil filtré par les stores vénitiens. Mars se déroule à<br />

10h42 et voit Kali Uchis, l’auteur-compositeur-interprète colombo-américaine connue pour<br />

sa musique qui défie les genres, profiter d’un «jour de repos à la piscine», allongée sur un<br />

plongeoir dans une superbe robe émeraude, des bijoux et des talons.<br />

Iggy<br />

Pop<br />

<strong>Avril</strong> passe à 11h38, où le rappeur américain Saweetie «quitte l’hôtel Scalinatella» à Capri,<br />

posant dans le hall et poussant un imposant chariot de bagages dans une robe argentée<br />

80 81


00:12septembre<br />

dos nu et des talons. En mai, la journée se poursuit avec Cher «entrant dans les coulisses»<br />

à 14 h 43. Elle s’avance le long d’un miroir dans une loge vide du Palace Theatre, dans le<br />

centre de Los Angeles, et passe son rouge à lèvres sur la vitre. L’artiste américaine de R&B<br />

Normani est la star des pages de juin à 15:28, «se reposant dans le bus avant la balance»,<br />

posant dans un lit et à côté d’un bus de tournée.<br />

En juillet, il est 18 h 25 et Jennifer Hudson «arrive sur le lieu du concert» dans sa limousine,<br />

avant de jeter un coup d’œil à la scène et de regarder à travers les rideaux la salle vide,<br />

puis de s’asseoir dans sa loge entourée de fleurs. Août voit Iggy Pop dans les coulisses une<br />

Grimes<br />

82 83


01:42octobre<br />

heure avant le début du spectacle. Il pose torse nu, se tortille dans un fauteuil vert et danse<br />

pour la caméra dans le sous-sol de la salle.<br />

Après le spectacle<br />

Dans les pages de septembre, il est 00:12 et l’auteur-compositeur-interprète et producteur<br />

canadien Grimes pose en tenue futuriste avec des cheveux roses au milieu d’un<br />

banc d’ordinateurs géants «dans son studio», vêtu d’une robe faite d’éclats de métal.<br />

En octobre, il est 1h42 et le rappeur sino-américain Bohan Phoenix «rentre à l’hôtel»,<br />

posant sur le Sunset Strip alors que la circulation défile. Pour les pages de novembre,<br />

​Bohan Phoenix<br />

84 85


03:02novembre<br />

c’est «après le spectacle» et 03:02.<br />

La chanteuse, compositrice et actrice britannique Rita Ora s’allonge dans un bain dans<br />

une robe en cotte de mailles puis arrête la circulation en posant sur des sièges de voiture<br />

au milieu de la rue.<br />

Et dans les pages de décembre, Adams lui-même clôt le voyage à 04:12, en route pour<br />

son prochain concert avec sa guitare et dans une voiture classique. Avec seulement<br />

trois jours de tournage et dix stars à capturer (dont neuf ont été filmées en deux jours),<br />

Bryan ADAMS admet que le projet était un défi. «Il serait très, très difficile de résumer<br />

tout ce qui se passe «sur la route» en quelques jours», a-t-il déclaré.<br />

Rita Ora<br />

86 87


04:12decembre<br />

Bryan ADAMS et ses stars<br />

De l’avis des musiciens Rita Ora, Jennifer Hudson et Bohan Phoenix, travailler avec Bryan<br />

a été «incroyable». Grimes, qui est arrivée sur le plateau après une nuit stressante et<br />

sans sommeil, a déclaré que Bryan «a tout simplement rendu les choses très faciles,<br />

très agréables... il est le plus cool, il est super-chill». St. Vincent, alias Annie Clark, une<br />

grande fan de la musique de Bryan, était d’accord, le décrivant comme «adorable» et<br />

«un photographe incroyable».<br />

88 89


Of America<br />

Barack OBama<br />

a dit à Bruce Springsteen<br />

«I am The President,<br />

but, you, are<br />

The Boss»<br />

RE-UNITED STATES<br />

& BRUCE<br />

SPRINGSTEEN<br />

JEEP<br />

Barack Obama a cité Bruce Springsteen<br />

dans son discours de remise de la<br />

médaille présidentielle de la liberté en<br />

novembre 2016. (Presidential Medal<br />

of Fredom). Un discour mettant en<br />

valeur les oeuvres axées, très souvent,<br />

sur les valeurs des USA. Ce n’est dés<br />

lors pas étonnant que Jeep et Bruce<br />

Springsteen se soient associés pour<br />

lancer ce film de deux minutes «The<br />

Middle» qui invite tous les américains<br />

à se regrouper sous la bannière du rêve<br />

américain. Le film a fait une apparition<br />

unique à la télévision lors du «Big<br />

Game» de ce 7 février 2021.<br />

En cliquant sur le bouton rouge, vous<br />

90 91<br />

Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.


pouvez le voir !<br />

La campagne débute près de 10 ans<br />

jour pour jour après le lancement de la<br />

campagne «Imported from Detroit», le<br />

7 février 2011.<br />

Bruce Springsteen a été intimement impliqué<br />

dans la création de «The Middle» et a travaillé<br />

en étroite collaboration avec le réalisateur<br />

Thom Zimny. Il a écrit et produit la partition originale<br />

avec Ron Aniello.<br />

Jon Landau a déclaré: «Olivier François et moi<br />

discutons d’idées depuis 10 ans et quand il nous<br />

a montré les grandes lignes de The Middle,<br />

notre réaction immédiate a été : Faisons-le !<br />

Notre objectif était de faire quelque chose de<br />

surprenant, pertinent, immédiat et astucieux. Je<br />

pense que c’est exactement ce que Bruce a fait<br />

avec The Middle.»<br />

«De «Imported from Detroit» et «Halftime<br />

in America» à «Farmer», et plus récemment<br />

«Groundhog Day», nous avons cherché à établir<br />

des liens significatifs et émotionnels avec des<br />

millions de téléspectateurs, avec la pertinence<br />

culturelle au cœur de notre communication,»,<br />

a déclaré Olivier Francois, directeur marketing<br />

mondial de Stellantis.<br />

«The Middle» est une célébration du 80ème anniversaire<br />

de la marque Jeep et, plus en accord<br />

avec l’actualité récente, est un appel à tous les<br />

Américains à se rassembler et à rechercher un<br />

terrain d’entente afin de regarder collectivement<br />

la route vers le futur.»<br />

Olivier François ajoute: «Bruce Springsteen a<br />

joué un rôle déterminant dans l’élaboration de ce<br />

message commun. Ses expériences et sa perspec-<br />

92 93


tive ont souvent été appelées à combler un fossé.<br />

Il semble que le moment soit venu où un message<br />

comme celui-ci est absolument nécessaire.»<br />

Au cours de la dernière décennie, les<br />

marques Jeep, Dodge et Ram ont défini un<br />

message ambitieux dans leurs efforts de<br />

campagne lors des «Big Game».<br />

Bruce Springsteen -<br />

Letter To You (Official Video)<br />

Bruce Springsteen<br />

Olivier François<br />

Alors que «Imported from Detroit» parlait du<br />

courage, de l’ingéniosité et de la détermination<br />

de la main-d’œuvre automobile américaine basée<br />

à Detroit en 2011, l’année suivante «Halftime<br />

in America» cherchait à galvaniser les<br />

Américains traversant une période difficile, Clint<br />

Eastwood déclarant: «Ce pays ne peut pas être<br />

assommé d’un seul coup. Nous nous relevons.»<br />

Puis, en 2013, la marque Ram a lancé «Farmer»,<br />

reconnaissant et honorant les agriculteurs américains<br />

à travers les mots emblématiques de la<br />

légendaire personnalité de la radio Paul Harvey.<br />

En cliquant sur le bouton rouge vous pouvez voir le<br />

discours des «Presidential medals of Freedom» et à la<br />

minute1:38 entendre la phrase «I’am the President,<br />

but you are the Boss» !<br />

94 @ Adaptation artistique et rédactionnelle : Eric HEIDEBROEK<br />

95


Le Place d’Armes<br />

à Luxembourg-Ville<br />

Mini trip en McLaren 720S<br />

coupé, en 2022<br />

Vins Pirard<br />

ou comment<br />

accomoder<br />

Les repas<br />

Hôtel Héritage<br />

à Bruges, en 2021<br />

Mini Trip en McLaren<br />

720 S Spider<br />

Sofitel Le Louise<br />

À Bruxelles, en 2012,<br />

Avec la Rolls-Royce<br />

Phantom<br />

Escapade à Waterloo<br />

en McLaren GT en 2022<br />

Anniversaire<br />

au P’tit Gaby<br />

en McLaren Artura<br />

Restaurant Le 135 (Dolce La Hulpe)<br />

Pascal Marcin aux fourneaux<br />

Photo : Eric HEIDEBROEK<br />

96 97


Toujours sur les routes,<br />

toujours dans les vignes<br />

et dans les caves,<br />

il apprend le métier<br />

au contact des vigne rons<br />

et des restaurateurs,<br />

c’est l’école du terrain,<br />

la meilleure des écoles !<br />

La France bien sùr.<br />

Il commence par le Bordelais,<br />

sillonne ensuite l’Alsace,<br />

la Bourgogne, puis les bords<br />

du Rhône et de la Loire,<br />

à la recherche de vignerons<br />

alors inconnus. Suivent<br />

le Sud-Ouest, la Provence<br />

et le Languedoc, puis<br />

la Moselle et le Rhin. Au fil<br />

de ses voyages, les châteaux<br />

les plus prestigieux<br />

comme les maisons les plus secrètes<br />

rejoignent sa maison.<br />

Jacques Pirard fut l’un<br />

des premiers, voire le premier<br />

en Belgique, à défendre le travail des<br />

plus grands vignerons allemands. Il<br />

fut également<br />

l’un des premiers à s’intéresser<br />

au renouveau du vignoble italien.<br />

Jacques Pirard a partagé<br />

ensuite cette passion avec<br />

son fils, Emmanuel, puis<br />

avec son petit-fils, Simon.<br />

Les vins Pirard,<br />

une passionnante histoire de famille<br />

En 1945, Jacques Pirard n’a pas 18 ans lorsqu’il crée,<br />

en Belgique, sa société d’importation de vins.<br />

98 99


1<br />

Champagne<br />

pour les huitres<br />

Philipponnat<br />

NON DOSÉ ROYALE RÉSERVE<br />

Style : Sec et vif<br />

Région : Champagne<br />

Prix : 42,50 €<br />

Simon Pirard :<br />

«Un Champage<br />

non dosé et<br />

le blanc le plus sec<br />

et le plus minéral<br />

possible.<br />

Pour sublimer<br />

les poissons crus<br />

et les fruits<br />

de mer»<br />

2<br />

Blanc pour Homards<br />

Crozes-Hermitage<br />

Style : tranquille<br />

Région : Rhöne<br />

Florent Viale<br />

Prix : 23€<br />

Simon Pirard : «La chair<br />

délicate mais savoureuse<br />

du homard va nous appe ler<br />

à choisir<br />

un blanc sec (pas sucré)<br />

et gras. Un Chardonnay de<br />

Bourgogne serait<br />

le plus classique<br />

des accords. Innovons<br />

un peu avec un grand vin<br />

blanc de la vallée<br />

du Rhône.»<br />

3<br />

Saumur Champigny<br />

L’Insolite<br />

Style : Sec et vif<br />

Région : Loire<br />

Vigneron : Thierry Germain<br />

Prix : 25 €<br />

Simon Pirard :<br />

«un Chenin de Loire<br />

travaillé en biodynamie par<br />

LE maître de<br />

la discipline :<br />

Thierry Germain.<br />

Un très beau moment<br />

de dégustation.»<br />

Pas mal avec<br />

les huitres<br />

4<br />

Blanc de Pacs<br />

PENEDES<br />

Style : Sec et fruité<br />

Région : Espagne<br />

Thierry Germain<br />

Prix : 25 €<br />

Simon Pirard : «un Chenin<br />

de Loire travaillé en bio dynamie<br />

par LE maître<br />

de la discipline:<br />

Thierry Germain<br />

idéal avec les Saint-Jacques<br />

5<br />

Chorey-Les-Beaune 2020<br />

PIÈCE DU CHAPITRE MONOPOLE<br />

DOMAINE TOLLOT-BEAUT<br />

Style : Rouge ample et<br />

généreux<br />

Bourgogne<br />

Vigneron : Tollot-Beaut<br />

Prix : 38 €<br />

Simon Pirard :<br />

«Une viande blanche<br />

et goûtue que nous<br />

proposons d’associer à<br />

un pinot noir de Bourgogne.<br />

Choisir de préférence<br />

un Bourgogne rouge «du Sud»,<br />

de la Côte de Beaune (Beaune,<br />

Volnay, Santenay…).<br />

Par exemple: Chorey-les-Beaune<br />

Domaine Tollot-Beaut.»<br />

AVEC UN COQUELET<br />

ou CHAPON FARCI<br />

6<br />

Les Premières<br />

FAUGERES<br />

Style : Rouge ample et généreux<br />

Région : Languedoc Roussillon<br />

Vigneron : Domaine<br />

Jean-Michel Alquier<br />

Prix : 18,95 €<br />

Simon Pirard : «Un plat très savoureux<br />

avec sa touche sucrée apportée<br />

par les figues<br />

va demander un vin rouge<br />

ample et gorgé de soleil.<br />

Choisissons un vin puissant du<br />

Languedoc Roussillon Faugères,<br />

Saint-Chinian, Minervois,<br />

Corbières»<br />

7<br />

Pour les desserts<br />

MURÉ :<br />

le Crémant D’Alsace<br />

style : Bulles, blanc et moelleux<br />

Région : France - Alsace<br />

Vigneron : Domaine Muré<br />

Véronique et Clément Muré<br />

Clos Saint-Landelin<br />

Prix : 17 €<br />

Simon Pirard :<br />

«Avec la glace,<br />

c’est toujours compliqué!<br />

Le froid va quelque peu anesthésier<br />

les papilles<br />

gustatives et le vin risque<br />

de passer inaperçu.<br />

Pour le côté festif,<br />

resservez un verre de bulles…<br />

Eventuellement<br />

un demi-sec.»<br />

100 101


Escapade<br />

à Waterloo<br />

Avec les 620 chevaux<br />

de la McLaren GT !<br />

Plume et layout : Eric HEIDEBROEK, Photos : CAMINTER<br />

La Mc Laren GT vous a été présentée il y a deux ans lors<br />

d’une courte prise en main. Cette fois, nous sommes<br />

remontés sur les traces du Duc de Wellington dans la<br />

morne plaine de Waterloo où l’anglais a mis fin aux<br />

campagnes guerrières de l’Empereur Napoléon 1er.<br />

A contrario des 720s Spider et coupé, la GT se veut<br />

plus «Grand Tourisme» en offrant un peu plus de<br />

confort et un espace bagages moins restrictif,<br />

tout en conservant l’esprit originel de la marque<br />

anglaise tournée radicalement vers le sport.<br />

102 103


La région où s’est déroulée cette grande bataille<br />

est fantastique de beauté. Les routes se faufilent<br />

entre des vallons verdoyants de prairies cernées de<br />

bocages, de fermes, de grandes étendues où l’on<br />

imagine facilement les<br />

couleurs chatoyantes des<br />

uniformes des armées en lice. De l’artillerie et ses<br />

nuages de fumée, de la cavalerie qui charge sabre au<br />

clair. Toute cette épopée est retracée dans le nouvel<br />

espace sous terrain du musée.<br />

Régulièrement, Waterloo produit une reconstitution<br />

de la fameuse bataille avec de<br />

nombreux figurants, c’est<br />

magique !<br />

LES 4 POINTS D’INTÉRÊTS DU MÉMORIAL DE WATERLOO :<br />

Le Mémorial de la bataille de Waterloo en 1815 est un site unique en Belgique qui est à la fois un monument<br />

de commémoration et un musée historique. C’est également et surtout un lieu chargé<br />

d’histoire.<br />

1. Le Musée du Mémorial :<br />

revivez l’histoire de la bataille à travers des uniformes, des objets historiques,<br />

des cartes animées, un film 3D inédit…<br />

2. Le Panorama : découvrez l’immense toile<br />

historique du panorama, longue de<br />

110 mètres et<br />

haute de 12 m !<br />

Fiche technique<br />

McLaren GT.<br />

Moteur V8 bi-turbos.<br />

4,0 litres<br />

620 ch à 7.500 t/min<br />

630 Nm à 5.500 t/min<br />

Boîte auto 8 rapports<br />

VMax : 325 km/h<br />

0 à 100 : 3,2s<br />

Conso : 12,5 l/100km<br />

Moyenne obtenue<br />

durant l’essai :<br />

La plus basse : 10,3 l<br />

La plus haute : 15,6 l<br />

104 105


McLaren GT<br />

L’intérieur spacieux<br />

offre des sièges<br />

très bien rembourrés<br />

et anatomiquement<br />

parfait<br />

quelques soit le<br />

gabarit.<br />

3. La Butte du Lion :<br />

gravissez les 226 marches pour admirer un<br />

point de vue exceptionnel sur le Champ de<br />

Bataille.<br />

4. La Ferme d’Hougoumont :<br />

laissez-vous conter l’histoire de « la bataille<br />

dans la bataille » grâce à une installation<br />

multimédia mêlant innovation et mémoire.<br />

1. LE MUSÉE<br />

Même si la cellule<br />

en carbone est<br />

proche de celle<br />

des coupés-ultra<br />

sportifs, chez<br />

McLaren on a<br />

choisi celle de la<br />

GT un peu plus<br />

généreuse. La<br />

planche de bord<br />

adopte aussi un<br />

style plus cool.<br />

Mais il ne faut<br />

pas s’y tromper<br />

cette auto-là a un<br />

tempéramment de<br />

feu et une tenue de<br />

route incisive.<br />

Moins agressive<br />

(un peu seulement)<br />

que les<br />

super-sports, la<br />

GT profite de son<br />

empattement<br />

allongé pour offrir<br />

une tenue de cap<br />

extraordinairement<br />

stable sur<br />

les «autobahn» et<br />

dans les longues<br />

courbes qu’elle<br />

avale à des allures<br />

fantastiques de<br />

sérénité.<br />

Revivez l’expérience de la bataille de Waterloo<br />

1815 à l’intérieur du Mémorial grâce à une<br />

scénographique narrative, multi sensorielle,<br />

comprenant des effets spéciaux et décors<br />

immersifs.<br />

À travers des uniformes, des objets historiques,<br />

un film 3D inédit, une maquette géante<br />

de 33 m2, un jeu de piste, découvrez l’histoire<br />

de la célèbre bataille.<br />

<br />

• Film 3D de 15 minutes • Maquette de la<br />

bataille de 33 m2 • Audioguide FR/NL/EN/D/<br />

IT/ES/CHN/JPN/RU • Accès PMR<br />

<br />

<br />

2. LA BUTTE DU LION<br />

<br />

106 107


McLaren GT... Invitation au voyage<br />

Née d’une demande de la clientèle , la GT demeure une<br />

supersport, ses lignes élancées le confirment. Avec son arrière<br />

«longue queue» on l’imagine sans peine lancée pleins pots<br />

sur la igne droite des Hunaudières au Mans. Son profil inspire<br />

la performance fluide et aérodynamique. A son bord, le confort<br />

permet de rouler sur de longs trajets. La visibilité périphérique<br />

est bien conçue. Bien que les énormes prises d’air latérales<br />

occupent bien l’espace des rétroviseurs. Sans occulter la visibilité<br />

arrière, ils offrent au regard la musculature puissante de<br />

l’auto. C’est un régal. Contrairement à certaines sportives, les<br />

rétroviseurs sont installés plus bas dans la portière et décalés<br />

vers l’arrière. Intelligent, car ils dégagent la vue vers les<br />

angles avant tout en étant parfaitement implantés dans l’axe<br />

du regard. Chez McLaren, ce sont des pilotes qui ont géré les<br />

détails de mises au point. Des pilotes qui ont aussi participés<br />

aux réglages des trains roulants. Ainsi la McLaren GT offre un<br />

freinage canon, les freins Carbone Céramique prennentrapidement<br />

la bonne température et la conserve très longtemps<br />

de façon à offrir systématiquement les bonnes prestations. La<br />

GTdispose aussi des trois programmes moteurs et maniabilités<br />

comme dans les Spider et Coupés 720S.<br />

La Butte du Lion est un monument de 40m de hauteur érigé<br />

en 1826 à la demande de Guillaume Ier qui a souhaité marquer<br />

l’endroit présumé où son fils ainé fut blessé le 18 juin 1815. Il<br />

est surmonté d’un lion symbolisant la victoire des monarchies.<br />

En haut des 226 marches, le regard embrasse le Champ<br />

de la bataille de Waterloo 1815. Une table d’orientation vous<br />

permettra d’appréhender les mouvements des troupes, de<br />

comprendre les formations en carré de l’infanterie, les déploiements<br />

de la cavalerie.<br />

3. LE PANORAMA<br />

Le Panorama est un vaste bâtiment circulaire qui abrite la toile<br />

réalisée en 1912 par Louis Dumoulin, peintre dont le Panorama<br />

fut présenté à l’Exposition universelle de Paris en 1900.<br />

Ses dimensions exceptionnelles et son dispositif sonorisé<br />

permettent une immersion totale au cœur de la bataille. Vous<br />

serez cerné de toutes parts par les scènes de combat, bruits<br />

de sabres, charges de cavaleries et tirs de canons.<br />

• 110m x 12m • Toile de 1912 • Sonorisé • Accès PMR<br />

4. LA FERME D’HOUGOUMONT<br />

Ouverte les week-ends et jours fériés<br />

Dernier témoin de la Bataille, cette ferme accueille un<br />

spectacle vidéo qui raconte l’histoire de «la bataille dans la<br />

bataille». Cette Ferme fut le cadre de combats meurtriers :<br />

c’est à cet endroit que le frère de Napoléon déclencha l’action.<br />

Ce qui ne devait être, au départ,<br />

qu’une manœuvre de diversion, est devenu le point le plus<br />

violent de la bataille. Toute la journée, les assauts français y<br />

furent terribles et vains.<br />

Route du Lion 1815 - 1420 - Braine-l’Alleud Tel : +32 2 385 19 12 - info@waterloo1815.be<br />

• Balade en voiture à cheval • Histoire de la bataille<br />

• Spectacle vidéo de 25 min<br />

• Pas d’accès PMR<br />

108 109


Ces choix ne s’opèrent que si le<br />

bouton «ACTIVE» est enclenché. Il<br />

active alors des choix pour la maniabilité<br />

(Handling) entre Comfort,<br />

Sport, Track ou des combinaisons<br />

de choix avec les mêmes modes<br />

opérant sur la puissance. (Power).<br />

En mode Comfort, tant mécanique<br />

que suspensions, la GT se montre<br />

très civilisée tant à l’intérieur qu’à<br />

l’extérieur, bien que dehors on<br />

entend bien que ce n’est pas une<br />

voiture «ordinaire». Combiner le<br />

mode Handling en Comfort et le<br />

mode Power en Sport apporte non<br />

seulement une modification de<br />

l’atmosphère grâce à une musicalité<br />

un peu plus présente et qui<br />

ravit les oreilles comme augmentent<br />

les sensations. Utlisezr<br />

aussi le mode Track pour le moteur<br />

transforme cette «gentille» GT en<br />

dragster, le moteur ne chante plus,<br />

il rugit, la boîte est plus rapide<br />

plus sêche, si en plus vous passez<br />

au mode sport, l’ensemble se<br />

durcit sans être désagréable et<br />

si vous mettez tout en Track, c’est<br />

une projection dans la sportivité<br />

intégrale. La GT affiche le caractère<br />

McLaren dans toute sa sportivité et<br />

sa maitrise.<br />

Et pourtant vous êtes dans un<br />

coupé supersport spacieux qui sait<br />

vous apporter du confort dans la<br />

rigueur d’une supercar.<br />

110 111


Une McLaren<br />

Au Place d’Armes<br />

Balade au Grand Duché de Luxembourg<br />

Plume @ Eric HEIDEBROEK<br />

Images @ Caminter 2022<br />

112 113


Cinq Étoiles<br />

Au centre ville<br />

Le Grand Duché de Luxembourg a ceci de<br />

particulier qu’il est multiculturel.<br />

Centre financier reconnu, il attire des talents<br />

de tous pays. Près de 200 nationalités s’y<br />

côtoient au quotidien.<br />

Loin d’être guindé, le Grand Duché se la joue détendu,<br />

clair et accueillant. Sa capitale donne le ton,<br />

l’humain a la priorité. Les transports publics sont,<br />

non seulement modernes, beaux et propres, mais<br />

aussi, gratuits !<br />

Îlot de charme et de luxe, implanté en plein<br />

coeur de la capitale luxembourgeoise, le<br />

Place d’Armes est le refuge idéal des<br />

épicuriens.<br />

Pour être le seul Relais & Châteaux du Grand Duché<br />

de Luxembourg, le Place D’Armesest à lui seul<br />

un monument de l’hospitalité luxembourgeoise.<br />

Isolé au centre ville, son accès doit sefaire par le<br />

piétonnier, en roulant au pas. D’ici peu, l’accès sera<br />

piloté par des bornes automatiques pour lesquelles<br />

un sésame sera exigé. C’est à la fois un<br />

avantage et un inconvénient, l’accès à l’hôtel en<br />

voiture demeure problématique, mais la garantie<br />

de la tranquilité et l’absence de trafic génèrent une<br />

rare atmosphère de confort et de raffinement.<br />

Le Place d’Arme est structuré par un assemblage<br />

de sept demeures aristocratiques de la capitale.<br />

C’est l’architecte Beck et son épouse qui ont eu<br />

l’idée d’associer ces maisons en un seul et unique<br />

bâtiment. On est loin des palaces mondialisés et<br />

par définition...insipides. Ici tout est vrai !<br />

Le Place d’Armes<br />

18, Place d’Armes – L-1136 Luxembourg<br />

00 352 27 47 37<br />

info@hotel-leplacedarmes.com<br />

www.hotel-leplacedarmes.com<br />

114 115


En effet, Beck ne s’est pas simplifié la tâche,<br />

il a conservé le caractère de chacune des<br />

demeures en les associant par des travées,<br />

des percées, des espaces libres et des éléments<br />

contemporains qui se marient parfaitement<br />

entre eux.<br />

On passe de l’une à l’autre maison par différents<br />

niveaux. A chaque recoins son intimité<br />

artistique, son intimisme, son caractère.<br />

C’est aussi pour ça que l’hôtel offre ce<br />

charme romantique et particulier. On se promène<br />

du baroque au contemporain en glissant<br />

vers le classique dans une délicieuse<br />

fluidité.<br />

On retrouve l’émerveillement des yeux<br />

d’enfants découvrant une grande<br />

maison bourgeoise aux recoins<br />

mystérieux.<br />

Le confort moderne est omniprésent, climatisation,<br />

wifi haut débit, normal dans un cinq<br />

étoiles s’allient au charme cossu et très<br />

bourgeois généré par de nombreux espaces<br />

cosy, ou ouverts comme la grande terrasse<br />

sur le toit ou celle encadrée par les murs intérieurs<br />

aux reflets de seigneurie féodale.<br />

Le Place d’Armes dispose de trois offres<br />

gourmandes pour tous les goûts et toutes<br />

les humeurs. Une brasserie parisienne, avec<br />

ses barres de cuivre et ses velours carmins<br />

vous accueille chaleureusement avec des<br />

mets simples et raffinés. Le petit-déjeuner<br />

se prend au « Plëss » dans son atmosphère<br />

moderne et dépouillée. Le midi et le soir, on<br />

appréciera la cuisine ouverte où s’affairent le<br />

Chef et sa brigade dans un ballet de gourmande<br />

élégance et gestes précis.<br />

116 117


La ville de Luxembourg offre<br />

un choix de boutiques des plus<br />

raffinées dans une atmosphère<br />

années folles<br />

118 119


120 121


Modernisme, esthétique d’aujourd’hui et d’avant-hier offrent un<br />

charme de détente et de glamour<br />

Il faut surtout ne pas se contenter de regarder devant ou tout<br />

autour de soi. Il faut aussi se laisser impressionner en levant<br />

les yeux pour admirer la beauté intemporelle des façades Art<br />

Nouveau des immeubles anciens.<br />

122 123


124 125


Balades nocturnes<br />

tranquilles.<br />

Jeux de lumières.<br />

Rivalités d’élégances<br />

entre vitrines<br />

126 127


Grandes enseignes, mise en<br />

valeur des bâtiments<br />

de style Art Nouveau,<br />

rien que pour vos yeux !<br />

128 129


McLaren<br />

720S Coupé<br />

Carbone, élégance, puissance, maîtrise<br />

L’art de générer des voitures d’exception<br />

Plume @ Eric HEIDEBROEK<br />

Images @ Caminter 2022<br />

130 131


L’occasion était trop belle pour réaliser<br />

ce mini-trip au Grand Duché<br />

de Luxembourg, la McLaren 720s<br />

coupé est toute désignée pour visiter<br />

la capitale financière bien<br />

connue. On peut choisir de se<br />

rendre à la capitale luxembourgeoise<br />

par l’autoroute ou par le<br />

chemin des écoliers.<br />

La 720S aime les deux !<br />

Par l’autoroute on peut y aller franchement<br />

à condition de ne pas se<br />

faire prendre ou choisir le cruisecontrol<br />

calé sur la vitesse autorisée.<br />

Dans ce cas on sera surpris par<br />

l’autonomie qui peut atteindre plus<br />

de 500 km !<br />

Températures<br />

et pressions des<br />

pneus affichées.<br />

Les Pirelli PZero<br />

doivent être à<br />

température. Sinon...<br />

ils n’accrochent pas !<br />

132 133


Evidemment, dès que l’on titille la<br />

pédale de droite l’autonomie fond<br />

comme neige au soleil, mais, quel<br />

pied !<br />

Par les petites routes, le potentiel<br />

de ce «tout-en-carbone» est démentiel.<br />

La réponse à l’accélérateur<br />

est toujours nette et précise.<br />

Quand on accélère à fond, on est<br />

catapulté jusqu’à 6.500 tours, et en<br />

gardant le pied dans le phare, on<br />

reçoit une deuxième charge encore<br />

plus forte. Cette auto est vraiment<br />

extraordinaire.<br />

Si elle offre de véritable sensations<br />

sportives. Elle est domptable<br />

grace à son équilibre et sa perfection<br />

en matière de trains roulants.<br />

134 135


Pour exploiter les prestations, il faut<br />

aller sur circuit.<br />

Par exemple à Mettet où pour 150<br />

euros vous pouvez faire parler la<br />

poudre sans courir et sans faire<br />

courir de risque à quiconque.<br />

D’ailleurs les propriétaires de McLaren<br />

optent souvent pour des cures<br />

de track-days nettement moins<br />

coûteuses et ennuyeuses qu’une<br />

arrestation pour excès de vitesse.<br />

Sur piste, ils équiperont leur supercar<br />

de pneus spéciaux. Chez Pirelli<br />

le PZero existe en version «Trofeo»<br />

avec la bande extérieure du profil<br />

presque slick alors que la partie intérieure<br />

comporte trois rainures pour<br />

rouler sous la pluie et être en ordre<br />

avec le code de la route. Chez Michelin,<br />

Bridgestone, Continental et Goo-<br />

136 137


dyear des pneus spéciaux track-day<br />

existent aussi. On y reviendra bientôt<br />

dans la rubrique pneus.<br />

720 chevaux 770 Nm<br />

La puissance, le couple et les performances<br />

d’utilisation définissent le cœur<br />

de la 720S. Le moteur V8 est un 4,0 l,<br />

dopé par deux turbos qui, développe<br />

720 ch à 7 000 tr/min et 770 Nm entre<br />

6.500 et 7.500 t/min. Cette dernière valeur<br />

semble un peu haut perchée côté<br />

régime, mais il faut savoir que 80% du<br />

couple est disponible dès les plus<br />

basses rotations.<br />

C’est dû, entre-autres, au doublement<br />

des injecteurs, il y en a 16 au lieu de 8,<br />

combinés à la régulation électronique<br />

des turbos, permet une réponse massive<br />

et instantannée du V8.<br />

Cela percute le 0 à 100 en 2’’8 et le 200<br />

en 7’’8 pour une Vmax de 341 km/h.<br />

Rien que ça !<br />

Cet ensemble moteur boîte à sept<br />

rapports automatique génère une<br />

connexion organique entre la voiture<br />

et son conducteur. Magie ponctuée<br />

du démarrage au régime maximum<br />

par la bande-son rageuse et exceptionnelle<br />

du V8.<br />

138 139


La compétition dans le sang.<br />

Si la 720S est parfaitement adaptée<br />

pour repousser les limites sur circuit,<br />

McLaren propose divers équipements<br />

dont une barre de harnais en titane<br />

«MSO Defined».<br />

Réalisée sur mesure pour la 720S, elle<br />

est placée derrière les sièges pour<br />

ancrer les harnais 6 points spécifiques<br />

pour assumer des performances<br />

extrêmes dans une sécurité<br />

inégalée.<br />

McLaren n’a pas cédé à la facilité en ne<br />

posant une simple direction assistée<br />

électrique. Pour le constructeur britaniqu<br />

le conducteur est strictement au<br />

coeur de la conduite. Il doit bénéficier<br />

de toutes les informations utiles remontées<br />

par les trains roulants comme<br />

de la direction.<br />

Aussi McLaren a créé une direction<br />

électro-hydraulique au caractère plus<br />

précis et remontant les informations<br />

du contact avec la route ou la piste en<br />

temps réel.<br />

Sport & Race<br />

Pour la piste, la direction électro-hydraulique<br />

entre en symbiose exacerbée<br />

avec le système «Active Dynamics»<br />

de la 720S. En plaçant le sélecteur<br />

sur «Sport» ou «Track», la 720S se<br />

prépare à l’action sur piste : les ré-<br />

140 141


La fonction<br />

Dessine<br />

La forme.<br />

C’est racé !<br />

142 143


ponses sont affûtées. La puissance<br />

est livrée plus «brute», de même que<br />

les changements de rapports sont<br />

plus secs, dans un style très voiture<br />

de course. Quand on revient au mode<br />

«Confort» et on passe instantanément<br />

la configuration idéale pour les routes<br />

ouvertes.<br />

Il ne faut pas oublier que le confort, est<br />

omniprésent dans cette McLaren 720S<br />

qui ne martyrise jamais ses occupants.<br />

Le confort, comme dans la version<br />

spider est remarquable tout en offrant<br />

le maintien indispensable à une<br />

conduite dynamique.<br />

Du carbone en déco,<br />

Du carbone en structure.<br />

Freins carbone céramique<br />

Un aileron «aéro-frein»<br />

Des performances !<br />

0 à 100 en 2’’9 !<br />

144 145


On pourrait croire que cette 720S est sans reproche...<br />

Mais, par rapport au spider, le moteur est<br />

dans l’habitacle, plus présent, il ya ajoute sa chaleur...<br />

Le spider dispose de cette petite vitre de lunette<br />

arrière, entre les appuie-tête qui, lorsque la voiture<br />

est couverte, peut s’abaisser, laissant non<br />

seulement pénétrer un peu de fraicheur, sans<br />

courant d’air s’il vous plait, dans l’habitacle, mais<br />

aussi d’avoir la chance de profiter des vocalises<br />

du V8.<br />

Rare, plus exclusive que Lamborghini, Porsche,<br />

Aston Martin ou Ferrari, la McLaren tient son rang.<br />

146 147


Bruges, ou<br />

La Venise du Nord<br />

Moments Dédiés<br />

Au terme d’une semaine de travail acharné, nous décidons de nous changer<br />

les idées et partons à la découverte de la Venise du Nord avec la McLaren<br />

720S Spider pour nous laisser gâter. Plume @ Eric HEIDEBROEK<br />

Images @ Caminter 2021<br />

148 149


Escale à...<br />

l’Hôtel Héritage<br />

Il est près de 19 heures quand nous arrivons à<br />

l’hôtel, la route a été sage et<br />

surtout encombrée. L’autoroute de la Mer, un<br />

vendredi fin d’après midi, se déguste à la sauce…<br />

embouteillages. No stress !<br />

Mais ça n’a pas d’incidence à bord de la Mc Laren 720S<br />

Spider dont le V8 ronronne dans notre dos. En effet,<br />

pour une supercar, le constat est surprenant, le confort<br />

est total. Même si les suspensions sont fermes, les irrégularités<br />

de la chaussée sont absorbées sans chocs<br />

désa gréables. La boîte automatique à 7 rapports<br />

égrenne les vitesses en douceur, la rondeur du V8 de<br />

720 ch et 770 Nm rend cette décapotable très facile à<br />

conduire au quotidien.<br />

Arrivé à Bruges, les petites rues de la Venise du Nord<br />

sont parcourues sur un filet de gaz, le V8 n’est pas discret,<br />

il gronde et sa rondeur à bas régime rebondit souplement<br />

contre les façades baroques, faisant tourner<br />

bien des têtes en suscitant des surprises émerveillées,<br />

des éclats dans les yeux. Rien à dire, l’auto est belle.<br />

L’arrivée au Relais & Châteaux L’Héritage, où l’on se<br />

gare, est discret quand bien même le son rauque et<br />

sourd des échappements interpelle directement le personnel<br />

d’accueil de l’hôtel. Notre léger bagage est sorti<br />

du coffre avant qui fait quand même 121 litres et sera<br />

conduit dans notre Suite du quatrième étage.<br />

L’accueil est souriant, harmonisé avec la quiétude élégante<br />

des lieux. L’Héritage est un cocon confortable et<br />

relaxant, nous ne tarderons pas beaucoup à nous rendre<br />

compte, qu’en plus, c’est un temple pour gourmets.<br />

L’ascenseur a du charme, il a troqué ses grilles antiques<br />

pour des portes coulissantes garnies d’un poster qui<br />

rappelle son lustre d’antan. Silencieux, ils nous trans-<br />

150 151


porte au quatrième étage où nous attend<br />

notre hôte qui nous conduit à la Suite 43.<br />

Nous sommes sous les toits, le plafond est<br />

haut et soutenu par de larges poutres. Les<br />

murs coquille d’oeuf font la liaison avec les<br />

tonalités chaude et rustique des boiseries. La<br />

décoration est très belle époque, les téléphones<br />

du début du siècle dernier sont équipés<br />

de mécanismes modernes et fonctionnent<br />

très bien, en souplesse et rapidement.<br />

Les attentions sont très agréables, comme la<br />

bouteille de Champagne et quelques délicieux<br />

chocolats, un mini bar rempli avec<br />

soin, une bouteille de vin rouge, un grand<br />

écran, une sono Bose, un iPad, et bien<br />

d’autres éclairages d’ambiance destinés au<br />

bien-être.<br />

Le grand lit est tellement confortable que<br />

nous avions très envie de le ramener chez<br />

nous, mais dans la McLaren... c’est un peu<br />

juste ! Toujours est-il que nous avons découvert<br />

un hébergement délicat, raffiné et très<br />

confortable.<br />

La salle d’eau dispose d’un bain à bulle, d’une<br />

douche encastrée accessible par une porte<br />

martellée. La double vasque dispose d’un<br />

plan en marbre assorti aux tonalités chaudes<br />

et crémeuses de l’ensemble. Tout est conçu<br />

pour offrir l’agrément et le confort digne d’un<br />

Relais & Châteaux cinq étoiles.<br />

Pendant que nous nous installons, la McLaren<br />

rejoint, aux mains d’un personnel soigneux,<br />

respectueux et connaisseur, le garage<br />

où elle dormira, bien à l’abri, dans un<br />

box pour elle seule.<br />

Moment gourmand au Mystique<br />

Un dîner gastronomique* à qua tre services<br />

et vins assortis pour un budget de 120€ par<br />

couvert, voilà qui est très correct. Surtout en<br />

regard à l’imagination, à la créativité et à la<br />

Relais & Châteaux Hôtel Heritage<br />

Niklaas Desparsstraat 11<br />

8000 Brugge - Tél : +32 (0)50 444 444<br />

info@hotel-heritage.com<br />

152 153<br />

152


finesse de tous les plats élégamment<br />

présentés. On soulignera<br />

la justesse et l’omniscience<br />

du service, prenant soin<br />

d’expliquer posément le choix<br />

des vins assortis, en nous mettant<br />

l’eau à la bouche, à chacun<br />

des plats proposés. Un Grand et<br />

délicieux moment.<br />

S’éveiller après une bonne nuit,<br />

prendre le petit déjeuner dans<br />

la salle à manger de l’Héritage<br />

est un moment délicieux. Nous<br />

n’avons pas goûté aux oeufs<br />

pochés sauce mousseline, c’est<br />

bête, mais nous avions commandé<br />

des oeufs au plat, par tra-<br />

* MYSTERY MENU... • 3 services : 59€ p.p. • 3 services vins assortis : 86 € p.p. • 4 services 84 € p.p. • 4 services vins assortis : 120 € p.p.<br />

154 155


Bruges la nuit,<br />

sous la pluie de la fin octobre, est<br />

une ville vivante et agréable.<br />

Ses fières façades éclairées, ses<br />

vitrines scintillantes sont d’un<br />

romantisme inégalable.<br />

156 157


dition... Le service est omniprésent et prévient<br />

chaque désir au moment opportun. La gentillesse,<br />

la politesse et l’élégance multilingue font<br />

plaisir et l’on en jouit, sans modération.<br />

Si en plus, la pluie fait la place au soleil,<br />

Bruges apparaît sous un autre jour. Les rues,<br />

scintillantes de lumières sous la pluie nocturne,<br />

cèdent la place à des bâtiments soignés<br />

à l’architecture histori que flamande.<br />

Un ravissement pour les yeux, et, on se promène<br />

en cherchant les détails, les équilibres,<br />

avec en arrière plan, le bruit des sabots des<br />

chevaux tirant calèches et visiteurs éblouis<br />

par tant de beautés mises en valeur par un<br />

entretien rigoureux et une valorisation des<br />

abords. La propreté de la ville incite à son respect<br />

et l’ensemble donne envie de s’y attarder.<br />

La Venise du Nord se visite par ses canaux que<br />

traversent de nombreux ponts aux styles originaux<br />

qui témoignent de l’histoire millénaire de<br />

ARTISANAT D’ART ET ORFÈVRERIE<br />

Bruges est ,bien sûr, une ville touristique et cela<br />

se comprend par ses nombreux attraits. Quelques<br />

artisans peuvent, grâce à elle, vivre de leur art,<br />

de leur passion, comme Michiel NEELS et sa fille<br />

qui créent des bijoux en argent pour le plus grand<br />

bonheur des visiteurs et des locaux qui découvrent<br />

leur<br />

savoir-faire dans leur atelier «Ginkgo», au 21Walplein.<br />

Info : www.zilversmid.be<br />

la ville. Des terrasses, à fleur de canaux,<br />

offrent un moment de détente et de relaxation<br />

sous les doux rayons du soleil de l’été<br />

indien.<br />

Avec cet accueil touristique géré de main de<br />

maître par la ville, Bruges offre un rare<br />

confort de découvertes. Les canaux participent<br />

à l’incroyable quiétude de la ville. Par<br />

leur doux chuintement, ils apportent une<br />

158 159


sérénité appréciée en leur temps par les ecclésiastique<br />

qui ont fait de Bruges cette cité<br />

éternelle. Le long des canaux, des ouvertures<br />

pratiquées dans les berges servant<br />

autrefois de débarcadère permettant d’approcher<br />

l’onde et d’apprécier le passage des<br />

bateaux, la faune aussi et cela ravit les chasseurs<br />

d’images.<br />

Autan,<br />

Bruges se la joue<br />

bourgeoise et animée,<br />

autant elle détend<br />

par son<br />

atmosphère idyllique.<br />

En se promenant dans la ville et ses ruelles<br />

historiques, on débouche sur une étendue<br />

d’eau calme et bordée de végétation. En fin<br />

de parcours, un vieux pont de pierres en arcades<br />

rejoint les deux rives qui descendent<br />

vers un endroit apprécié des brugeois.<br />

Le Jardin des Amours est un jardin aussi impressionnant<br />

que le parc à la française d’un<br />

grand château. Ce ne sont pas des labyrinthes<br />

verdoyants, incitant à a coquinerie,<br />

mais des chemins de verdures aux doux<br />

feuillages de nombreuses essen ces, des<br />

pelouses soignées.<br />

Ce sont des détours romantiques qui incitent<br />

à la flânerie, à la méditation, au plaisir d’être<br />

ensemble ou d’être deux pendant un moment<br />

privilégié. On y oublie les soucis, on<br />

reste main dans la main dans un état de plénitude<br />

et de détente.<br />

La promenade se termine sur ce délicieux<br />

moment, retour à l’Héritage, notre Relais &<br />

Châteaux pour retrouver cette atmosphère<br />

intimiste qui sait si bien détendre l’esprit et<br />

apporter un bien être bienvenu.<br />

160 161


Découverte du bar pour y déguster<br />

une boisson sans alcool, on<br />

doit reprendre la route! L’atmosphère<br />

est idéale pour rencontrer<br />

des amis, discuter ou prendre<br />

autre chose qu’un soft, en soirée.<br />

La chaleur des meubles en ronce<br />

de noyer, des cuirs façon Chesterfield,<br />

le piano à queue préfigurent<br />

des soirées inoubliables.<br />

C’est un fait, l’Héritage,<br />

Relais & Châteaux sait rece voir et<br />

choyer ses visiteurs.<br />

Conclusion...<br />

Choisir un Relais & Châteaux est<br />

une garantie de services et<br />

d’hospitalité absolument<br />

irréprochables. Tant au premier<br />

contact que tout au long du<br />

séjour, tout est parfait.<br />

162 163


L’Hôtel Héritage, passionnément<br />

managé par Johan & Isabelle Creytens,<br />

efficacement secon dés par<br />

leurs équipes, apporte au voyageur<br />

toutes les atten tes de bien-être, de<br />

respect et même plus.<br />

La Mc Laren a été soigneusement<br />

rangée dans un box privé. Pour nous, la<br />

confiance est totale et bien placée.<br />

Au retour vers nos pénates, le V8 a pu<br />

chanter un peu, mais toujours avec<br />

«modération»...<br />

Mais quel plaisir cette 720S Spider<br />

Saviez-vous que même la température<br />

des pneus PZero s’affiche au tableau<br />

de bord ?<br />

164 165


Une Rolls-Royce<br />

<strong>Essai</strong> de 2012<br />

Phantom Mk II<br />

Pose devant le Palais Royal !<br />

On est en 2012, le temps est à la<br />

pluie, une Rolls-Royce Phantom<br />

MkII Semble quitter naturellement<br />

le Palais Royal, son élégance et<br />

sa stature s’harmonisent avec<br />

l’architecture et les grilles noires<br />

surmontées d’or.<br />

Serait-ce un personnage royal d’Angleterre<br />

d’autant que la limousine est<br />

immatriculée en Grande Bretagne ?<br />

166 167


Non, juste un petit prince qui, visiblement, apprécie le<br />

silence et le confort de notre anglaise.<br />

Invitation permanente au voyage, la Rolls-Royce<br />

Phantom Serie II soigne ses occupants. Les fauteuils<br />

des places arrière sont séparés par une large console<br />

qui abrite un bar, un frigo et une commande intuitive<br />

pour utiliser les écrans plats intégrés aux tablettes de<br />

dossier des sièges avant. Les sièges arrière disposent<br />

de réglages électriques individuels. S’ils offrent un<br />

confort extraordinaire, ils n’égalent cependant pas<br />

ceux d’une Maybach 62 qui offrent sa fameuse position<br />

couchette «aviation» appréciable sur longues<br />

distances.<br />

Prendre place à bord de la Phantom ne rend pas les<br />

mêmes impressions qu’à bord d’une Ghost, fut-elle à<br />

empattement long.<br />

Si la Ghost est bien une Rolls-Royce, elle est aussi plus<br />

moderne et se rapproche, un petit peu, des concepts<br />

qui font les <strong>Bentley</strong> <strong>Flying</strong> <strong>Spur</strong>, Mercedes Classe<br />

S, BMW Série 7, Jaguar XJ ou Lexus LS. La Phantom<br />

demeure une reine, une impératrice d’une classe et<br />

d’une noblesse à part, que seule peut prétendre à<br />

rivaliser la défunte <strong>Bentley</strong> Mulsanne et aucune autre.<br />

La Phantom est un monument exclusif<br />

et la découvrir, un immense privilège.<br />

Une Rolls-Royce est faite pour durer, ce n’est pas un<br />

banal produit de consommation, ici on est dans un<br />

autre monde, celui de la réelle richesse. En effet, si la<br />

Ghost se démocratise en restant sous les 450.000 euros,<br />

la Phantom ne se négocie qu’au dessus du demimillion<br />

d’euros...<br />

La Phantom Série II prend la relève de la Phantom I<br />

née en 2003. En fait, quelques détails cosmétiques la<br />

distingue seulement. Les phares se dotent d’une ligne<br />

d’éclairage de jour, les optiques rondes s’effacent au<br />

profit de fines ouvertures horizontales. Les pare-chocs<br />

avant et arrière ont été redessinés et intègrent maintenant<br />

de minuscules caméras destinées à aider aux<br />

168 169


manœuvres de stationnement. La calandre en acier<br />

chromé est toujours aussi imposante et majestueusement<br />

surmontée de la <strong>Flying</strong> Lady.<br />

Côté «invisible», la nouvelle Phantom reçoit une<br />

toute nouvelle boîte de vitesse ZF à huit rapports et,<br />

un bouton sport ! Tandis que son moteur offre une diminution<br />

de consommation de l’ordre de 10% qui profite<br />

aussi aux rejets. Toute l’électronique de bord reçoit<br />

une mise à jour de ses softwares pour mieux répondre<br />

encore aux besoins d’aujourd’hui, tant en matière de<br />

navi- gation, qu’en connectiques BlueTooth, internet et<br />

autres applications audiovisuelles.<br />

A bord de la Rolls-Royce Phantom Serie II, on entre<br />

dans un cocon de cuirs et de tapis onctueux. Ces matières<br />

finement travaillées offrent un touché extraordinairement<br />

soyeux et confortable. Le luxe est présent<br />

partout. La Phantom est le porte drapeau du savoirfaire<br />

et des traditions de la grande marque britannique.<br />

Bien que moderne, la Phantom conserve cette<br />

atmosphère harmonieuse que l’on ne trouve plus dans<br />

les voitures actuelles. C’est unique et voulu.<br />

La Ghost est certes luxueuse, mais ne possède<br />

pas le charme de la Phantom, c’est délibéré et<br />

jalousement préservé.<br />

Ainsi, quelques commandes paraissent désuètes<br />

alors qu’elles sont ultra-modernes. Comme les tirettes<br />

chromées qui commandent les aérateurs. Ils ne sont<br />

plus mécaniquement liés aux clapets d’ouverture et<br />

fermeture, ces tirettes commandent de minuscules<br />

moteurs électriques qui génèrent un léger délai de<br />

réaction. Le réglage de la climatisation est toujours<br />

commandé par de larges roulettes aux marquages<br />

rouges et bleus. Certes désuets, mais une fois assimilé<br />

leur mode de fonctionnement, ils permettent un<br />

réglage ultra-fin de l’atmosphère de bord. L’ambiance<br />

fait appel à un éclairage indirect usant d’éléments<br />

translucides qui se reflètent dans des miroirs, les<br />

points lumineux étant judicieusement disposés et<br />

permettent la lecture comme la relaxation en toutes<br />

circonstances. C’est Versailles.<br />

170 171


Le grand confort et l’absence de bruit<br />

a toujours été la ligne maîtresse des<br />

Rolls-Royce et la Phantom Serie II<br />

n’y déroge pas, au contraire.<br />

La Phantom se démarre à la gauche du volant, comme<br />

dans une Porsche. Elle n’est pas Key Less, du moins<br />

sur notre exemplaire d’essai. Le lanceur du moteur<br />

émet comme un sifflement avant d’entraîner l’embiellage<br />

du V12 de six litres trois quart.<br />

Et oui, BMW a élaboré le V12 de la Rolls-Royce en lui<br />

rendant sa mythique cylindrée, dans un douze cylindres<br />

au lieu du célèbre V8 qui distillait une puissance<br />

et un couple «suffisants».<br />

La Phantom n’est pas avare d’informations, son douze<br />

cylindres cube donc 6,75 litres et développe 460 ch à<br />

5350 t/m et 720 Nm à 3500 t/m pour une consommation<br />

de l’ordre de 14,8 litres et des rejets pour 347 gr.<br />

A l’usage, cette consommation est réaliste et l’autonomie<br />

proche des 600 km. En ville le bilan passe à<br />

17,5 litres. Dès que l’on sort de la ville, les 12,8 litres<br />

sont tout à fait objectifs, et ce, sans forcer.<br />

Avec ses lignes imposantes et son gabarit hors<br />

normes, on pourrait s’imaginer qu’elle pèse facilement<br />

ses trois tonnes.<br />

Mais c’est oublier un peu vite que la Phantom est en<br />

aluminium et que grâce à sa technique et son concept<br />

de fabrication, compte tenu de tous ses éléments de<br />

confort, elle ne pèse que 2.485 kg !<br />

Une masse et un volume qui se contrôlent aisément<br />

grâce aux excellentes épures de suspensions et aux<br />

gros freins. Le six trois quart est très discret aux allures<br />

de sénateur que la Rolls encourage.<br />

Il l’est d’autant plus que la nouvelle boîte de vitesses<br />

à huit rapports se montre non seulement onctueuse<br />

mais ultra rapide dans le choix judicieux des rapports.<br />

Mais les 460 chevaux et les 720 Nm sont bien présents<br />

dès lors qu’une accélération puissante est nécessaire.<br />

172 173


la Phantom bénéficie aussi d’un mode sport (qui ne<br />

dit pas son nom...) qui accélère les passages des rapports<br />

et permet au moteur de monter plus haut dans<br />

les tours. La Phantom est capable d’abattre le 0 à 100<br />

en 5’’9 et de croiser à 240 à l’heure sans frémir.<br />

Pour l’heure, la Phantom entre dans Bruxelles, sur un<br />

filet de gaz, elle se dirige vers le Sofitel Le Louise installé<br />

en face du boulevard de Waterloo sur l’avenue de<br />

la Toison d’Or.<br />

A deux pas du Quartier Louise, et du Sablon où l’on<br />

trouve galeries d’arts et antiquaires. Ces artères attirantes<br />

par leurs boutiques prestigieuses où de grands<br />

noms, fleurissent et brillent de tous leurs feux, Dolce<br />

Gabana, Louis Vuiton, Chanel, Dior, Armani, et pour bien<br />

profiter de toutes ces enseignes tentantes, le Sofitel Le<br />

Louise, son confort, son accueil et toutes ses petites<br />

attentions qui vous simplifient confortablement et<br />

luxueusement la vie. Enfin, tout ça, c’était en 2012 bien<br />

avant que les écolos ne détruisent Bruxelles.<br />

174 175


2012<br />

Hôtel MGallery Collection<br />

Le Sofitel Brussels Le Louise a changé de catégorie, il est devenu MGallery Collection et a des arguments<br />

mondains et immanquables qui se marient parfaitement au style néo-classique de cet endroit magique,<br />

situé en plein coeur de la Capitale de l’Europe. Souvent en déambulant sur l’Avenue de la Toison d’Or on<br />

passe devant sans le voir, une discrétion de bon alois.<br />

176 177


Cette élégance discrète est seulement trahie par le<br />

ballet des voituriers en livrée qui s’occupent de votre<br />

voiture dès votre arrivée. A peine les portes franchies,<br />

les grands escalators et l’atmosphère bleutée au<br />

parfum délicat vous emmènent au lobby meublé de<br />

façon aussi orignale qu’élégante. On est ville et il y a<br />

de l’espace, de la lumière ainsi qu’un sentiment cossu<br />

bien agréable. L’hôtel cerne une immense terrasse où<br />

l’on n’entend plus les rumeurs de la cité, mais le pépiement<br />

des oiseaux et parfois le son des cloches de<br />

l’église gothique adjacente. A retenir l’espace réservé<br />

aux amateurs de cigares, à l’extérieur, et protégé des<br />

intempéries comme du froid, c’est chauffé ! Vous êtes<br />

toujours accueillis avec un sourire et de petites attentions<br />

courtoises qui ne vous abandonneront jamais.<br />

C’est la marque de fabrique de Sofitel encore exacerbée<br />

par le statut MGallery.<br />

Dans votre chambre, vous trouverez tout le confort<br />

d’un 5 étoiles et surtout la literie «MyBed» brevetée<br />

que vous pouvez même acheter pour chez vous !<br />

178 179


Quand vient l’heure du repas, La Maison Louise, l’ancien<br />

Crystal Lounge, - c’est la cheffe Isabelle Arpin qui<br />

vous gâte - vous reçoit jusqu’à 23h. Idéal pour ceux<br />

qui veulent encore se restaurer après le spectacle, la<br />

dernière séance au cinéma et profiter de l’hôtel pour<br />

ne pas risquer de prendre le volant après un verre<br />

de vin ou un succulent cocktail. Une réputation de<br />

haute volée car les cocktails sont apprécviés pour<br />

leurs variété, leur originalité, leurs couleurs et saveurs<br />

extraordinaires. Certains sont tellement bons qu’ils<br />

peuvent vite créer une super ambiance et même dans<br />

la modération ils offrent le sourire et du plaisir.<br />

La Maison Louise n’est pas réservée aux seuls clients<br />

de l’hôtel, il est aussi apprécié pour les réunions ou les<br />

déjeuners privés et/ou d’affaire.<br />

Le Louise Hotel Brussels<br />

40 Avenue de la Toison d Or<br />

1050 BRUXELLES<br />

02/514.22.00<br />

180 181


Le p’tit Gaby a quitté la grand’place de Hannut pour se réfugier quelques<br />

kilomètres plus loin, à Thisnes, dans un cadre élégant, moderne, spacieux et<br />

tranquille. La cuisine est ouverte sur le travail du Chef Olivier Leruth dont la<br />

gestuelle séduit d’emblée, cela promet !<br />

DÎNER ÉPICÉ<br />

McLaren Artura<br />

Vs Abarth 500E...<br />

182 183


Tel un fauve prêt à bondir, on la décèle au travers du<br />

voilage. Les lignes fluides et racées, l’ouverture des<br />

prises d’air marquent le besoin de respiration du<br />

fauve. Les phares qui portent la signature en boomerang<br />

de la marque. La McLaren Artura est la première<br />

version hybride qui s’inspire des moteurs V6 hybrides<br />

de la F1. Contrairement à la Formule 1, ce n’est pas le<br />

1600 cc d’origine Mercedes-Benz qui équipe l’Artura.<br />

C’est un tout nouvel appareil conçu par le spécialiste<br />

anglais Ricardo. L’Artura étrenne donc un moteur V6<br />

de 3,0 litres ouvert à 120°, qui accueille en son centre<br />

deux turbos. Les échappements sont greffés à l’extérieur<br />

du V, offrant ainsi une dynamique de fonctionnement<br />

optimale. Un moteur électrique est intégré à<br />

la boîte de vitesse et agit conjointement avec<br />

le thermique sur les roues arrière au travers<br />

d’une boîte robotisée à 8 rapports. Le moteur<br />

électrique se charge de la marche arrière.<br />

Bilan : 680 chevaux à 7.500 tours/min (dont<br />

95 ch du moteur électrique) et un couple<br />

généreux de 720 Nm (dont 166 Nm de l’unité<br />

électrique) dès 2.250 t/min.Le poids de l’auto<br />

en ordre de marche est de 1.495 kg, les performances<br />

annoncées sont de 3’’0 pour le 0 à<br />

100, 8’’3 pour le 0 à 200 et le 0 à 300 à l’heure<br />

en seulement 21’’ et 5 dixièmes.<br />

Et ce n’est pas tout...<br />

184 185


Car l’Artura dispose d’un freinage tout aussi percutant<br />

grâce à ses disques en carbone céramique de<br />

390 mm à l’avant et 380 mm à l’arrière. Les étriers<br />

de frein sont en aluminium forgé monobloc à 6 pistons<br />

à l’avant et 4 pistons à l’arrière. Les distances<br />

de freinage sont aussi incroyables, de 200 à l’arrêt<br />

complet, il faut 126 mètres. Pour le 100 à 0, il ne faut<br />

que 31 mètres. Et quand on effectue l’exercice, l’Artura ne<br />

dévie pas d’un pouce de la trajectoire. C’est net, précis et<br />

fiable. Même si la sonorité du V6 n’a rien de comparable<br />

avec celle du V8, le V6 bi-turbo chante bien, surtout en<br />

mode «race» où il peut cracher sa rage ! Cette Artura est<br />

particulièrement légère pour une hybride. On se demandait<br />

même où elle cachait sa batterie<br />

lithium-ion de 7,4 kWh et (88 kg). Elle est placée sur le<br />

plancher, entre l’habitacle et le moteur central arrière.<br />

Exactement comme dans la Ferrari 296, qui elle aussi<br />

adopte un V6 à 120° pour les mêmes raisons d’encombrement<br />

et d’abaissement du centre de gravité, comme pour<br />

la position avantageuse des deux turbos au creux du V.<br />

186 187


Batterie 7,4 kWh Moteur 3 litres V6 à 120°<br />

La McLaren dispose de deux places.<br />

Les sièges sont des monocoques Intégrant le dossier<br />

et l’assise intégrés à une coque en carbone en forme<br />

de courbe. La position de conduite est idéale.<br />

On la règle électriquement d’avant en arrière afin de<br />

positionner le corps, idéalement, par inclinaisons globales.<br />

Le réglage en longueur est manuel. Ces coques<br />

sont hyper confortables. On savait déjà que les McLaren<br />

sont agréables à utiliser au quotidien, avec l’Artura,<br />

les Anglais ont réussi une nouvelle performance qui<br />

se chiffre immédiatement en gain de poids, puisque<br />

moins de mécaniques de confort embarquée.<br />

L’atmosphère générale de l’Artura est sensiblement la<br />

même que dans les 720S et GT à l’exception des instruments<br />

de bords simplifiés eux aussi. Comme dans les<br />

nouvelles 750S ,qui remplacent les 720S, on perd le<br />

panneau mobile appellé<br />

aussi «Slim Display» des<br />

instruments pour une<br />

structure plus conventionnelle.<br />

Les molettes de<br />

réglages à droite du volant<br />

pour régler le tempérament moteur<br />

et le degré de suspensions comme le niveau<br />

d’intervention des aides à la conduite sont remplacées<br />

par à droite un basculeur<br />

pour les performances<br />

et à gauche<br />

pour le handling.<br />

Et le moins, que l’on<br />

puisse dire, c’est que<br />

c’est mieux qu’avant, car nettement<br />

plus intuitif. L’écran de console est plus grand<br />

188 189


et plus ergonomique. On a aussi l’Apple<br />

CarPlay de série, mais filaire. Pratique<br />

avec le Coyote, indispensable à bord de<br />

cette hypercar super performante. L’hybridation<br />

apporte trois choses, la discrétion<br />

du mode électrique, une consommation<br />

raisonnable et la puissance électrique.<br />

A la mise en route, on est, par défaut,<br />

en mode électrique. Mais on peut<br />

choisir de faire rugir le V6 et de<br />

positionner le basculeur sur<br />

«sport», c’est plus dans la<br />

philosophie McLaren.<br />

Dès les premiers tours<br />

de roues, on apprécie<br />

la docilité de l’auto,<br />

et dès qu’on la sollicite, elle<br />

retrouve la hargne et la<br />

maestria McLaren.<br />

Le moteur remplit l’atmosphère<br />

de ses rugissements,<br />

les vitesses passent à la<br />

volée, le comportement est<br />

redoutablement efficace. Légère,<br />

l’Artura virevolte d’une<br />

courbe à l’autre et s’applique<br />

à offrir ce pourquoi elle est<br />

conçue... Du plaisir !<br />

Les ingénieurs ont<br />

choisi de passer la<br />

régénération uniquement<br />

par la roue libre ou la<br />

décélération et pas par les<br />

freins. Résultat, l’attaque<br />

du freinage est parfaite.<br />

On n’a absolument pas<br />

d’influence de la régénéra-<br />

190 191


tion dans le toucher de pédale et dans la gestion des freins.<br />

C’est un point capital pour la conduite sportive et aussi pour la<br />

conduite sur route.<br />

C’est aussi pour ça que la McLaren Artura annonce<br />

des distances de freinage aussi courtes et rapides.<br />

192 193


La McLaren Artura réagit comme<br />

toutes les McLaren, elle a besoin<br />

d’avoir ses pneus à température<br />

pour être efficace. Et nécessaire<br />

pour faire passer à la route<br />

l’ensemble de son potentiel.<br />

Au tableau de bord on a un<br />

graphique qui indique clairement<br />

les températures des pneus. Ce<br />

qui est rare, c’est qu’en plus de<br />

l’indication de la charge de la<br />

batterie du moteur électrique, on a<br />

aussi celle de la batterie de 12 Volt<br />

(à gauche sur l’écran du tableau<br />

de bord). qui sert à l’alimentation<br />

194 195


des éléments d’usage courant comme dans<br />

toutes les voitures.<br />

On parle des sièges électriques, vitres<br />

électriques, systèmes d’info divertissement,<br />

tableau de bord, etc.<br />

Au volant, on apprécie le caractère souple du V6 bi turbo. Il<br />

apporte à l’Artura une onctuosité agréable au quotidien.<br />

Si l’envie de passer un moment sur piste vous traverse l’esprit,<br />

n’hésitez pas et découvrez le réel caractère de l’Artura. Tout passe<br />

par les roues arrière, et l’apport de l’électricité permet une réactivité<br />

exceptionnelle des accélérations.<br />

Lécher les trajectoires, mettre «le pied dans le phare»<br />

en sortie de courbe, plonger sur les freins pour<br />

inscrire l’Artura dans le virage suivant avec<br />

une précision d’une efficacité diabolique,<br />

apportent le rare plaisir des<br />

grands moments.<br />

À droite,<br />

on a l’autonomie<br />

de la batterie<br />

moteur où il reste<br />

12 km sur les 31 km<br />

électrifiés de base et 300 km<br />

pour le thermique.<br />

A noter que McLaren a bien réussi son<br />

système de régénération, car on récupère<br />

de l’autonomie très rapidement.<br />

Atmosphère sportive, ergonomie parfaite avec un accès aux principales<br />

commandes plus aisé. L’écran est plus grand et plus convivial, Top !<br />

D’ailleurs quand tous les pleins sont faits,<br />

électriques et thermiques, et que le système<br />

a été réinitialisé, on se surprend à constater<br />

que l’autonomie globale est de 680 km.<br />

Pour une HyperCar,<br />

ce n’est pas fréquent, du tout !<br />

Et maintenant : À table ! La McLaren nous attend sagement dans<br />

le parking protégé du p’tit Gaby. Olivier Leruth a œuvré en cuisine<br />

pour nous préparer de délicieux mets élégamment raffinés.<br />

196 197


Terrasse, jardin, mobilier moderne et stylé, belles tables et vaisselle assortie.<br />

Accueil diligent, cuisine raffinée, service franc et dynamique !<br />

Ça commence bien. Les papilles s’éveillent... À Table !<br />

198 199


Le P’ti Gaby est une<br />

des meilleures tables<br />

de la région. Olivier<br />

Leruth et son épouse<br />

Sonia ont construit sa<br />

réputation à force de<br />

courage et ténacité.<br />

Le Chef Olivier Leruth<br />

est bien sûr en<br />

cuisine et Sonia son<br />

épouse est en salle.<br />

Ils tiennent cette<br />

enseigne depuis de<br />

longues années.<br />

Au départ, ils<br />

s’étaient installés au<br />

centre de Hannut,<br />

puis progressivement,<br />

ils ont choisi<br />

de se retrouver dans<br />

200 201


un village tranquille, loin de la cohue et des<br />

obligations citadines.<br />

Bien leur en a pris, dans ce nouvel univers,<br />

accessible par tous, même pour les personnes<br />

à mobilité réduite. Tout est plat, large et pratique.<br />

La sécurité, et la sérénité sont de mise,<br />

ainsi, il n’y a pas de risque de vandalisme<br />

gratuit sur votre auto, le parking est privé,<br />

propre et bien organisé.<br />

Le restaurant avec sa cuisine ouverte est très<br />

spacieux, la décoration soignée et surtout, il y<br />

fait calme. L’insonorisation est parfaite, pas de<br />

résonnance, tous les sons sont diffus, bien<br />

maîtrisés.<br />

202 203


Le confort, le goût, l’intimité se marient pour offrir un moment<br />

d’excellence. L’ensemble de l’équipe est passionnée par ses<br />

fonctions et partage un sentiment de bien-être avec chaque<br />

convive. N’hésitez pas à en profiter.<br />

C’est idéal pour apprécier<br />

un moment gastronomique.<br />

La carte n’est pas comme un jour<br />

sans fin, au contraire.<br />

Elle est succincte avec deux<br />

menus. L’un à trois services avec<br />

chacun ses 3 suggestions et<br />

l’autre à 5 services, avec aussi 3<br />

propositions par service. La carte<br />

change au fil des humeurs du<br />

Chef comme des saisons.<br />

Structurée de cette façon, la carte<br />

est un gage de raffinement et<br />

d’organisation.<br />

Deux qualités que l’on retrouve<br />

dans chaque assiette<br />

Horaires<br />

Ouvert du :<br />

Mercredi au Samedi<br />

Le Midi - 12:00 - 14:00<br />

Le Soir - 18:30 - 21:00<br />

Dimanche<br />

Le Midi : 12:00 - 14:00<br />

Le p’tit Gaby<br />

Rue de La Croix Blanche 8A<br />

4280 Thisnes Tél. 019-633 772<br />

www.le-ptit-gaby.be<br />

204 205


On aurait préféré un bouton marqué du Scorpion pour activer ou désactiver le son du «pot Abarth» à la recherche fastidieuse de cette commande dans les menus. On<br />

apprécie le confort des supers gros sièges avant, même si à l’arrière l’espace est compté pour les genoux.<br />

Le graphisme italien dans<br />

toute sa spendeur. La 500<br />

Abarth, full électrique, a<br />

beaucoup de charme. Et,<br />

elle est bavarde, si, si !<br />

206 207


Version sportive de la Fiat 500 eletrica,<br />

l’Abarth 500 propose un look<br />

plus musclé et une finition plus<br />

sportive. Les jupes avant et arrière<br />

ont été modifiées pour donner plus<br />

de muscle, les bas de caisses sont<br />

garni d’une moulure et les roues de<br />

17 ou 18 pouces (en option) en alu<br />

forgé sont spécifiques au Scorpion<br />

électrique.<br />

Côté moteur électrique, Abarth propose<br />

une augmentation de puissance<br />

et de couple. Ainsi on passe<br />

de 118 à 155 ch et de 220 à 235 Nm.<br />

Un «détail» qui permet à l’Abarth<br />

de passer de 0 à 100 en 7’,’ se trouve<br />

dans le rapport de réduction de la<br />

transmission qui passe de 9,6:1 à<br />

10,2:1, ce qui donne des accélérations<br />

un poil plus vives que dans la<br />

500e.<br />

Deux versions sont proposées, la<br />

base et la Turismo. Différences de<br />

finitions où la Turismo offre plus de<br />

détails, mais aussi du bruit !<br />

Oui, Abarth dispose de hautparleurs<br />

casés dans sa jupe arrière.<br />

Ils reproduisent le son des versions<br />

essence. Pas mal, mais peut nettement<br />

mieux faire, sans compter que<br />

c’est fatigant à la longue. Il faudrait<br />

que Fiat aille voir chez Mercedes-<br />

Benz et écouter le son du nouveau<br />

SUV EQE... Vraiment trop chouette et<br />

pas nécessairement plus cher..<br />

En conclusion cette Abarth se<br />

montre joueuse et confortable<br />

même si son autonomie de 300 km<br />

est un peu faible.<br />

208 209


RACING<br />

McLaren dessine des baskets avec âme en carbone pour pilotes<br />

MSC Cruise renouvelle son soutien à la Formule 1<br />

210 211


Une chaussure de sport unique en son genre et créée en<br />

partenariat entre APL et McLaren HySpeed se décline en 4<br />

variantes, soit toute blanche, soit noire et blanche soit orange,<br />

soit citron vert. On trouve au centre de cette chaussure une<br />

âme en carbone, intégrée à une silhouette sportive comme une<br />

McLaren...Une paire tourne autour des 600 €. Mais quelle classe !<br />

McLaren Dealer<br />

212 213


MSC<br />

Cruise<br />

En F1!<br />

MSC Cruises a annoncé la prolongation<br />

de son partenariat mondial avec Formula 1®<br />

MSC Cruises, compagnie en plein essor, annonce que son partenariat<br />

mondial avec Formula 1® sera prolongé. Cette annonce a eu lieu à<br />

Miami, à la veille du Grand Prix. MSC Cruises continuera donc à être<br />

le partenaire officiel de Formula 1® pour le segment croisières, jusqu’à<br />

la fin du championnat du monde de la FIA en 2026<br />

L’intérêt croissant pour l’univers<br />

Formula 1® dans le monde entier,<br />

et particulièrement dans les marchés<br />

clés pour MSC Cruises, a permis au<br />

partenariat actuel de fournir des<br />

résultats solides pour la compagnie<br />

MSC et son portefeuille de produits.<br />

Le grand succès de la collaboration<br />

entre ces deux marques prestigieuses<br />

a permis à MSC Cruises de s’engager<br />

à activer davantage ce partenariat<br />

grâce à un programme enrichi.<br />

Dans le cadre de l’accord, MSC<br />

Cruises positionnera des navires à<br />

quai tout au long de certains weekends<br />

de Grand Prix pour offrir une<br />

expérience d’hospitalité unique, du<br />

circuit au navire. Le premier de ces<br />

week-ends événements aura lieu en<br />

novembre, pour la dernière course de<br />

la saison 2023, à Abu Dhabi.<br />

MSC Virtuosa passera le week-end<br />

de Grand Prix à quai, offrant aux<br />

fans de sport automobile des forfaits<br />

d’hébergement, d’hospitalité et de<br />

transport uniques, y compris des<br />

formules VIP. Ce concept sera enrichi et<br />

déployé dans d’autres destinations, avec<br />

d’autres navires, dès la saison <strong>2024</strong>.<br />

De plus, MSC Cruises est confirmée en<br />

tant que sponsor principal du Grand<br />

214 215


Prix de F1® de Belgique en 2023. Ainsi, la marque<br />

proposera entre autres des animations immersives pour<br />

les spectateurs dans la Fan Zone. D’autres accords de<br />

sponsoring principal seront dévoilés prochainement,<br />

pour d’autres Grand Prix du Championnat du Monde<br />

de F1® <strong>2024</strong>.<br />

À PROPOS DE L’EXPÉRIENCE D’HOSPITALITÉ<br />

MSC CRUISES ET FORMULA 1®<br />

Les fans de Formula 1® peuvent désormais<br />

réserver leur expérience d’hospitalité complète,<br />

de leur hébergement à bord de MSC Virtuosa au<br />

circuit lors du Grand Prix Etihad Abu Dhabi 2023.<br />

Servant d’hôtel flottant tout au long du week-end de<br />

Grand Prix au terminal de croisière d’Abu Dhabi, MSC<br />

Virtuosa offre des cabines confortables et élégantes,<br />

ainsi que de nombreuses installations incroyables. Différents<br />

forfaits sont disponibles, combinant l’hébergement,<br />

les billets de course et un accès exclusif en coulisses avec F1®<br />

Experiences pour que le week-end soit vraiment inoubliable.<br />

FORFAITS<br />

Les forfaits commencent par l’option CABIN ONLY pour tous<br />

ceux qui ont déjà leurs billets d’accès au circuit ou CABIN +<br />

F1® TICKET qui comprend l’accès à la tribune Grandstand.<br />

Des forfaits haut de gamme sont également disponibles,<br />

comme l’option CABIN + F1® EXPERIENCE qui comprend<br />

des activités emblématiques en bord de circuit ou l’option<br />

exclusive CABIN + F1® PREMIUM HOSPITALITY avec accès<br />

aux espaces d’hospitalité haut de gamme (Turn 1 Suite,<br />

Paddock Club ou Legend), ainsi qu’aux coulisses avec des<br />

activités prisées comme le Pit Lane Walk, une visite guidée<br />

du circuit à bord d’un camion plateforme, la rencontre avec<br />

des personnalités de la F1® et bien plus encore.<br />

Un large choix d’hébergements est disponible, tous avec<br />

des formules demi-pension (petit-déjeuner et dîner), Wi-Fi<br />

gratuit et transferts aller-retour vers le circuit.<br />

216 217


RACING<br />

Holidays &<br />

Le terminal de croisière d’Abu Dhabi, où<br />

MSC Virtuosa sera amarré, se trouve à<br />

quelques minutes de route du circuit. En<br />

logeant à bord du navire, les hôtes pourront<br />

profiter des transferts gratuits pour circuler<br />

confortablement tout au long du week-end.<br />

Pour que les clients puissent profiter<br />

pleinement de leur séjour, MSC Virtuosa<br />

restera à quai pendant 4 nuits, du 23 au<br />

27 novembre 2023.<br />

Pierfrancesco Vago,<br />

Président Exécutif de MSC Cruises, a déclaré:<br />

«Formula 1® et MSC Cruises sont d’excellents<br />

partenaires à de nombreux niveaux.<br />

Notre succès repose d’une part sur le travail<br />

d’équipe, mais aussi sur notre engagement<br />

commun pour un changement durable. Nous<br />

souhaitons façonner l’avenir de nos industries<br />

respectives et laisser un héritage durable pour<br />

les générations à venir. Nos deux marques<br />

évoluent en tête de leurs industries et contribuent<br />

à un changement durable. Pour toutes<br />

ces raisons, nous nous engageons avec Formula<br />

1® sur le long terme à l’échelle mondiale.<br />

Nous sommes impatients de voir évoluer cette<br />

collaboration si spéciale au fil des ans.»<br />

Stefano Domenicali,<br />

Président et Directeur Général de Formula 1 ® :<br />

a déclaré : «Nous sommes ravis de<br />

prolonger notre partenariat avec MSC<br />

Cruises, car nos deux marques partagent<br />

le même engagement pour l’innovation et<br />

l’excellence.<br />

Cette collaboration a déjà fourni des<br />

résultats exceptionnels et nous avons hâte<br />

de renforcer notre relation.<br />

Ensemble, nous continuerons à repousser<br />

les limites et à établir de nouvelles<br />

normes dans le domaine du sport et de<br />

l’hospitalité.»<br />

218 219


Dream Cars<br />

ierfrancesco Vago,<br />

résident Exécutif de<br />

SC Cruises,<br />

Stefano Domenicali,<br />

Président et Directeur<br />

Général de Formula 1®<br />

220 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci. 221


BUGATTI CHIRON PUR SPORT<br />

Dream Cars<br />

MERCEDES AMG GT BLACK SERIES<br />

BUGATTI BOLIDE<br />

MERCEDES AMG GT-R<br />

LAMBORGHINI SIAN ROADSTER HYBRidE<br />

Accrochez-vous à vos rêves.<br />

Et à l’asphalte.<br />

ALPINE A110<br />

JAGUAR F-TYPE R - V8 - 575 CH<br />

Le nouveau SportContact 7.<br />

Toute l’efficacité de l’ingénierie allemande.<br />

Prenez la route en toute confiance grâce à une adhérence<br />

remarquable sur route sèche et mouillée.<br />

Une interaction parfaite entre le composé ultra souple BlackChili et le<br />

design ultra rigide pour un plaisir de conduite durable et incomparable.<br />

Conçu sur mesure pour s’adapter à toutes les<br />

catégories de véhicules afin de vous procurer la<br />

sensation typique d’un SportContact.<br />

POLESTAR 1<br />

DEFENDER V8 525 CHEVAUX<br />

RANGE ROVER SPORT SVR 575 CH<br />

JAGUAR F-PACE SVR 550 CH<br />

223


Alpine A110 S<br />

<strong>Essai</strong> McLaren 720s spider à Bruges<br />

PORSCHE TAYCAN TURBO S<br />

McLaren 720S Coupe - Mini trip Luxembourg<br />

TESLA PLAid+<br />

McLaren GT Reportage à Waterloo<br />

<strong>Bentley</strong> Continental GT 20 ANS<br />

McLaren GT prise en main<br />

<strong>Bentley</strong> Conti GT V8 Azure Coupé<br />

McLaren Artura en voyage gourmand<br />

224<br />

<strong>Bentley</strong> <strong>Flying</strong> <strong>Spur</strong> Azure V6 Bi-Tuurbo Hybride


Louyet Waterloo, Centre de l’Ultime raffinement et du sport éclectique<br />

McLaren Brussels Waterloo Grand Openning!<br />

Waterloo, le 18 janvier <strong>2024</strong>, by Eric HEIDEBROEK<br />

Au tout début, en 2011, McLaren s’est<br />

installé avenue Louise, en plein centre<br />

de Bruxelles. Une superbe vitrine qui<br />

se révélera très vite un peu trop étroite.<br />

L’idée de s’installer à Uccle a fait son<br />

chemin, et succès aidant, c’est aussi très<br />

rapidement devenu trop petit.<br />

Lorsque le Louyet Group a pris les<br />

commandes en 2021, l’idée d’installer<br />

McLaren dans un écrin à la taille de son<br />

développement s’est concrétisée. Le<br />

choix s’est directement porté sur une<br />

infrastructure centrale et accessible facilement<br />

de partout tout en étant à la<br />

hauteur du standing de la marque.<br />

Un espace clair et lumineux pour pouvoir<br />

admirer les superbes lignes des voitures<br />

de sport de la marque anglaise, une atmosphère<br />

à taille humaine, une rigueur<br />

presque clinique dans la plus pure application<br />

McLaren installent les visiteurs<br />

au coeur de l’ADN de la marque.<br />

Du côté des ateliers, c’est tout aussi<br />

clinique, sols et murs gris ultra-clair,<br />

organisation rigoureuse et sans faille.<br />

En somme des outils qui répondent<br />

précisément aux attentes de chacun. La<br />

clientèle qui remet ses joyaux entre les<br />

mains soigneuses et compétentes lors


d’opérations de maintenance ou autres,<br />

se retrouve naturellement dans son élément,<br />

à la hauteur de ses attentes.<br />

«C’est un minimum, dit Joachim SAS<br />

le Directeur Opérationnel de McLaren<br />

Brussels, nous voulons, que tant nos<br />

équipes que nos clients se sentent dans<br />

un environnement propice aux bonnes<br />

relations et à la meilleure réponse attendue<br />

par les propriétaires de McLaren».<br />

Pour cette inauguration, le Directeur<br />

du marché de l’Europe de l’Ouest,<br />

McLaren Automotive Ltd Steve ROB-<br />

SON a fait le déplacement à Waterloo<br />

et, a déclaré : «Nous sommes heureux<br />

d’accompagner McLaren Automotive<br />

dans ce moment important pour notre<br />

groupe. McLaren Brussels a franchi le<br />

cap des dix ans d’existence, il était donc<br />

temps de créer un nouveau showroom.<br />

Nous sommes enthousiastes et convaincus<br />

que nous serons en mesure de répondre<br />

aux besoins de nos clients avec<br />

une nouvelle gamme de produits :<br />

Artura, 750S Coupé comme Spyder et<br />

la nouvelle GTS. Nous nous réjouissons<br />

de l’avenir». Sans compter les productions<br />

spéciales et exclusives souhaitées<br />

par nos clients. Pour ce événement marquant,<br />

McLaren a apporté une pièce<br />

maitresse très rare, une Solus GT.


McLaren Solus GT<br />

Un design inédit, sans contraintes liées aux règlements de la route et de la course.<br />

Le moteur V10 de 5,2 litres à aspiration naturelle de ce modèle unique offre un régime qui dépasse<br />

les 10 000 tr/min et génère plus de 840 chevaux. Dans cette machine au design minimaliste qui<br />

pèse moins de 1 000 kg et génère 1 200 kg d’appui aérodynamique, l’expérience et les sensations<br />

sont comparables à celles de la conduite d’une Formule 1.<br />

35 exemplaires sont prévus et tous sont déjà vendus. Usage sur piste uniquement.


Rolls-Royce Brussels Waterloo Grand Openning!<br />

Pour Rolls-Royce Brussels, Overijse devenait<br />

aussi trop petit et Waterloo un<br />

centre d’intérêt charismatique, ne fut-ce<br />

que par la victoire de Wellington sur la<br />

morne plaine du Brabant Wallon.<br />

Aussi quand Laurent LOUYET a du choisir<br />

l’implantation de ses deux marques<br />

de super luxe, Waterloo s’est naturellement<br />

imposé comme étant le meilleur<br />

endroit pour tout le monde. Une<br />

atmosphère basée sur le corporate de<br />

Rolls-Royce dans le Monde, ajoute à ce<br />

luxe raffiné une infrastructure pratique,<br />

confortable, et dotée d’un outil technologique<br />

dernier cri pour s’occuper des<br />

détails de maintenance de ces bijoux<br />

roulants. Une façon d’aborder, aussi, le<br />

futur électrifié dont la nouvelle Rolls-<br />

Royce Spectre est aujourd’hui l’ambassadrice<br />

de charme.<br />

Ce coupé est l’avenir du célèbre et exceptionnel<br />

Coupé Phantom. Spectre<br />

est 100% électrique et en 4 roues motrices.<br />

Elle développe quelque 585 ch<br />

pour 900 Nm. Qui meuvent en silence<br />

les 2.975 kg de l’ensemble capable de<br />

pulvériser le 0 à 100 en...4’’5. Annoncée<br />

pour 418 km d’autonomie, Spectre<br />

n’utiliserait que 21,5 kWh/100 km. C’est<br />

un somptueux coupé 4 places.


Versus<br />

Il n’est pas indispensable de s’appeller Ferrari,<br />

Lamborghini ou Bugatti pour générer des étincelles dans<br />

les yeux, des battements de coeur déraisonnables.<br />

Il suffit, parfois, d’initiales magiques particulièrement<br />

rares pour susciter ces moments d’émerveillements !<br />

Comme chez Alfa Romeo ou un simple trèfle à quatre<br />

feuilles doté des initales «QV» pour Quadrifoglio Verde,<br />

ou chez Jaguar «SVO» pour Special Vehicle Operation...


Chez Alfa Romeo, on sait cultiver l’Art de<br />

l’exclusivité tout en stigmatisant la sportivité<br />

de la marque. Ainsi, on se souvient des<br />

Alfa Giulia, des GTA, et autres 75 America.<br />

Mais si la marque de Milan a connu un<br />

énorme passage à vide il y a quelques années,<br />

entre l’Alfasud et la nuova Giullietta,<br />

les Italiens ont dessiné la sculpturale<br />

8C Competizione suivie de la géniale 4C.<br />

Quand la Giulia et le Stelvio sont arrivés,<br />

les ingénieurs ont concocté une version<br />

QV qui directement à fait tourner les têtes.<br />

Ces Alfa Romeo là ont remis les pendules<br />

à l’heure. Non seulement mécaniquement,<br />

mais aussi esthétiquement. Les Giulia et<br />

Stelvio sont passés par la case musculation.<br />

Les lignes se sont renforcées, les assiettes<br />

abaissées, la stature féline de leurs<br />

ancêtres se révèle.<br />

Et mécaniquement, Alfa Romeo n’a pas<br />

ressorti son fabuleux V6 avec ses tuyères<br />

d’admission chromées et son inimitable<br />

sonorité. On n’est plus dans les années ‘80<br />

et les données ne sont plus aussi libres.<br />

Aujourd’hui, il faut composer avec les<br />

normes Euro6D et donc, laisser l’électronioque<br />

et les turbos se charger de bien des<br />

réglages. Mais le V6 bi turbo est terriblement<br />

efficace et à hauts régimes, il chante<br />

joliment, rageusement peut on même affirmer.<br />

Le moteur V6 est un appareil créé et<br />

mis au point par Ferrari. D’une cylindrée de<br />

2,9 litres, il est dopé par deux gros turbos<br />

IHI calés dans le collecteur d’admission<br />

placé au centre du V ouvert à 90°. Cette<br />

mécanique affutée par les génies de Maranello,<br />

offre 510 chevaux et 600 Nm disponibles<br />

dès 2.500 tours par minute et la<br />

plage d’utilisation porte jusqu’à 5.500 tours.<br />

La puissance maxi, elle, culmine à 6.000


tours par minutes avec une plage d’utilisation<br />

courant jusqu’à 7.000 tours, le rupteur<br />

agissant à 7.400 tours... C’est très impressionnant<br />

et explique le tempéramment<br />

violent de cette mécanique. Il faut savoir<br />

que ce V6 est extrapolé du V8 Ferrari F154<br />

de la California T dont il conserve les cotes<br />

supercarrés (86,5 x 82 mm). La boîte de<br />

vitesse est une ZF à 8 rapports robotisés.<br />

C’est une boîte courte sur les 5 premiers<br />

rapports ce qui génère une vivacité hors<br />

du commun et on atteint très vite le rupteur,<br />

surtout en mode Race. L’amortissement<br />

piloté est impeccable quel que soit<br />

le mode sélectionné. Le Stelvio est pénalisé<br />

par rapport à la Giulia par son centre<br />

de gravité plus élevé, mais les trains roulants<br />

offrent une belle homogénéitétant en<br />

usagenormal qu’en usage sportif. Pour ce<br />

qui est des freins, en usage sportif, c’està-dire<br />

quand, ils sont à température, on<br />

appréciera leur efficacité extraordinaire,<br />

en usage courant, on leur préférera les<br />

bons gros disques en acier, ils répondent<br />

plus vite à froid.<br />

Jaguar l’annonce,<br />

c’est la fin du monstre !<br />

Et de proposer depuis près d’un an des<br />

versions anniversaire et autres de sa superbe<br />

F-Type V8. Maintenant, Jaguar propose<br />

3 variantes, chacune est doublée de<br />

sa version cabriolet.<br />

La «300» est une deux litres, à quatre<br />

cylindres en ligne, dopée par un turbo et<br />

développant 300 chevaux. La 450 est une<br />

cinq litres à huit cylindres en V qui développe<br />

450 chevaux tandis que la 575 est<br />

la même avec 575 chevaux et 700 Nm de<br />

couple pour une performance de 3’’7 pour


abattre le 0 à 100 km/h. C’est cette version que nous avons mise aux côtés de l’Alfa<br />

Stelvio QV. Deux philosophies différentes, deux concepts antagonistes. Et devant<br />

un tel choix, on est en droit de se poser la question : «Laquelle choisir ?». C’est vrai<br />

que la mode est aux SUV, qui plus est ce Stelvio avec ses échappements Akrapovic<br />

dispose d’un charme très attractif. Pourtant quand le V8 de la Jaguar se met en route,<br />

il n’y a pas photo, la cylindrées, les huit cylindres tiennent la dragée haute à la fine<br />

horlogerie de Modène. La Jaguar est une véritable GT, son équilibre demande un<br />

apprentissage et une dextérité indispensable à l’exploitation efficace de ses généreuses<br />

prestations. Là où elle exige une attention de tous les instants malgré la transmission<br />

intégrale, le Stelvio pardonne et absorbe grâce aux quatre roues motrices.<br />

Mais incontestablement, la Jaguar est plus gaie à piloter, son V8 a une musicalité<br />

envoutante, sa réponse à l’accélérateur est puissante et quand on actionne le bou-


ton «drapeau à damier» la sonorité est diabolique, le punch des 575 chevaux et 700<br />

Nm vous colle au siège. Oui, même si la Jaguar date un peu, elle a un tempérament<br />

extraordinaire. La version P300 a un gros avantage sur la SVR, c’est son équilibre<br />

fantastique, du essentiellement à la légèreté de son 4 cylindres et à ses roues arrière<br />

motrices. L’alfa Romeo Stelvio est unique en son genre, il reçoit un équipement intérieur<br />

où le carbone fait loi, dans la Jaguar, c’est le cuir, il y en a partout et cela fleure<br />

bon le Connolly pleine fleur. Dans le Stelvio, l’instrumentation digitale est d’une approche<br />

réaliste, incroyable. Ainsi, à la page précédente, le compte-tour n’est pas en<br />

relief, c’est une image d’une telle finesse qu’on le croirait analogique ! Et à la question<br />

«choisir» la réponse est très difficile. Soit on se laisse porter par la nostalgie, soit on<br />

se laisse séduire par le carbone, le look SUV, les pots Akrapovik, la sonorité à 7.000<br />

tours, la modernité. Ah, quel dilemme !


Rolls-Royce<br />

GHOST<br />

Révolutions :<br />

Quatre roues motrices<br />

et Directrices<br />

lume : Eric HEIDEBROEK - Capture d’Images : David GIBBONS & Pascale HEIDEBROEK<br />

La Ghost est née en 2009 pour rajeunir l’image de la<br />

vénérable marque britanique.<br />

Et le moins que l’on puisse dire c’est que Rolls-Royce a réussi<br />

son pari au delà, des espérances les plus optimistes.<br />

Découverte de ce bijou contemporain.<br />

244 245


Rolls-Royce a élargi sa gamme en 2009 avec la Ghost, celle qui avait défrayé la chronique<br />

bien avant son lancement et trop rapidement baptisée «Baby Rolls» car elle était censée<br />

être une petite Rolls, que certains ont imaginé grande comme une Mercedes Classe E<br />

ou une BMW Série 5, de l’époque soit la taille d’une Classe C ou Série 3 d’aujourd’hui et<br />

surtout, en dessous des 5 m de long…<br />

En fait, ses dimensions sont<br />

plus proches de la Mercedes-<br />

Benz Classe S avec ses 5,18 m<br />

en version courte et 5,30 m en<br />

version longue.<br />

La longueur de la Ghost est de<br />

5,56 m en version courte et<br />

de 5,72 m en version longue,<br />

contre la Phantom qui fait elle,<br />

en version courte, 5,77 m et<br />

en longue plus de 6 mètres<br />

sur 1,65 m de haut pour 1,55<br />

m de haut à la Ghost.<br />

On est très loin de la Baby<br />

Rolls imaginée par la Presse<br />

des années 2000.<br />

Par contre la philosophie de<br />

Rolls-Royce se devait d’être<br />

préservée tout en répondant<br />

aux desiderata d’une clientèle<br />

plus jeune et dynamique. Si la<br />

Phantom conserve le charme<br />

immuable de grande dame<br />

anglaise avec certaines raideurs<br />

et une hauteur plus importante,<br />

la Ghost répond plus<br />

précisément aux exigences de<br />

la circulation automobile dynamique<br />

d’aujourd’hui.<br />

En bref, si la Phantom dispose<br />

d’un luxe très rare, elle prend<br />

son temps. Tandis que la<br />

Ghost se positionne largement<br />

au-dessus des Audi A8, BMW<br />

série 7 et Mercedes Classe S<br />

voire Maybach et même de<br />

son ex-soeur jumelle, la <strong>Bentley</strong><br />

Continental <strong>Flying</strong> <strong>Spur</strong>.<br />

Dont vous trouverez l’essai<br />

dans les pages suivantes.<br />

Avec des lignes plus fluides la<br />

Rolls-Royce Ghost est conçue<br />

pour les déplacements actuels<br />

qui exigent un véhicule maniable,<br />

rapide, aérodynamique<br />

(oui, oui) et avec une autonomie<br />

responsable. C’est ce que<br />

la Ghost remplit parfaitement.


L’idée de Rolls-Royce était<br />

aussi de proposer une voiture<br />

que le propriétaire pouvait<br />

conduire à l’instar d’une <strong>Bentley</strong><br />

à la connotation plus sportive<br />

étayée par ses succès en<br />

compétition.<br />

de la façon incontournable de<br />

respecter l’esprit Rolls-Royce.<br />

Même si sous ces aspects<br />

aristocratiques, se cachent les<br />

toutes dernières technologies<br />

avant-gardistes de l’investisseur<br />

munichois. Ceci dit, on est<br />

loin de la débauche de gadgets<br />

de la nouvelle BMW Série<br />

7 qui fait plus penser à un «Lunapark»<br />

qu’à une prestigieuse<br />

limousine de noble lignée.<br />

Easy to Drive<br />

and Royal Attitude<br />

La nouvelle Ghost 2023-<strong>2024</strong><br />

se conduit comme un vélo, et,<br />

tourne court avec un rayon de<br />

braquage de seulement 7 m !<br />

Et ceci même en sachant que<br />

cette Ghost est une quatre<br />

roues motrices et directrices.<br />

Quelles que soient les conditions<br />

de circulation, cette Rolls-<br />

Royce offre une tenue de route<br />

confortable et prévisible. La<br />

douceur de ses suspensions<br />

est révélatrice de l’objectif recherché<br />

: «confort et silence<br />

légendaire».<br />

La Ghost est la bonne réponse<br />

à la demande de la nouvelle<br />

clientèle, plus jeune d’une<br />

dizaine d’années, qu’elle a<br />

conquise par son modernisme<br />

et son respect de la culture du<br />

luxe britannique préservée intégralement<br />

par la Rolls-Royce<br />

Motors Company.<br />

À bord, on trouve<br />

naturellement l’atmosphère<br />

anglaise de la Dame de<br />

Goodwood.<br />

Le confort et la position de<br />

conduite ne souffrent aucun<br />

compromis. Peut-être que les<br />

non-initiés chercheront leurs<br />

marques, mais après quelques<br />

jours, les différentes commandes<br />

s’assimilent parfaitement.<br />

C’est vrai que les boutons de<br />

chauffages avec leurs cerclages<br />

superposés bleu et<br />

rouge doivent s’assimiler. Idem<br />

pour les tirettes chromées des<br />

ouïes de ventilation.<br />

Quelques détails surannés<br />

rappellent le conservatisme<br />

des Anglais pour leur vaisseau-amiral.<br />

Et cela fait partie


Une royale attitude dédiée au<br />

confort et au bien être des occupants.<br />

Et si la Ghost se positionne<br />

un bon cran plus bas<br />

que la Phantom, c’est qu’elle<br />

est conçue pour que son propriétaire<br />

puisse en jouir ailleurs<br />

que depuis le fauteuil arrière.<br />

Derrière le volant tout simplement.<br />

Et, même, si l’envie lui<br />

prends… de damer le pion aux<br />

<strong>Bentley</strong> Boys.<br />

À l’usage, la Ghost offre une<br />

tenue de route souveraine.<br />

Lourde, bien sûr, mais elle ne<br />

sent pas sa masse grâce à son<br />

V12 de 6.75 l développant<br />

571 ch à 5000 t/m mais surtout<br />

aux 800 Nm entre 1600<br />

et 4250 t/m (!) qui passent à<br />

la route par les quatre roues<br />

motrices et directrices qui renforcent<br />

considérablement la<br />

maniabilité et l’agilité de cette<br />

formidable grosse limousine !<br />

La boîte automatique dispose<br />

de 8 rapports étagés de façon<br />

toujours judicieuse. Même si,<br />

Rolls-Royce ne permet pas<br />

d’autres commandes que<br />

«full automatiques» - pas de<br />

palettes au volant ni de possibilité<br />

de jouer avec le levier de<br />

vitesse, car selon la philosophie<br />

de la marque, la gestion<br />

de la boîte est toujours de réagir<br />

parfaitement d’à-propos.<br />

Cela rappelle d’ailleurs la<br />

réponse laconique de Rolls-<br />

Royce quand on posait la<br />

question de savoir quelle<br />

puissance ou combien de<br />

chevaux étaient disponibles :<br />

« Suffisamment ! ».<br />

S’il est vrai que la somptueuse<br />

souplesse d’une Rolls-Royce se<br />

doit d’être naturelle, la Ghost<br />

est une voiture moderne qui<br />

ne s’en laisse pas compter.<br />

Et depuis quelques années<br />

déjà, s’il n’y a pas de commande<br />

« SPORT », position<br />

inconvenante dans le milieu<br />

Rolls-Royce, il y a bien une commande<br />

« LOW » qui permet<br />

de donner au coupleux V12<br />

une réponse à l’impertinence<br />

quand cela est nécessaire.<br />

En effet, sous l’impulsion du<br />

mode « LOW » qui titille malicieusement<br />

le couple énorme<br />

et la belle puissance du V12<br />

associés à une sensible accélération<br />

des réactions de la boîte<br />

à 8 rapports surprennent et<br />

confirment un tempérament<br />

vigoureux quand on sollicite<br />

fermement la mécanique.


En cas de besoin, la Ghost<br />

offre alors des accélérations<br />

puissantes avec un exercice<br />

de 0 à 100 expédié en seulement<br />

4’’8 ! C’est fameux !<br />

limousines de luxe dotées de<br />

moteurs à essence aussi prestigieux<br />

et performants.<br />

À bord, on est dans un autre<br />

monde. Les tapis de sol sont<br />

en laine d’Écosse, du Shetland<br />

plus précisément. On n’y<br />

poserait bien les pieds nus, et<br />

même avec des chaussures,<br />

on en remarque la douceur,<br />

l’onctuosité unique. Les cuirs<br />

sont présents partout et d’une<br />

qualité extrême. Quand on les<br />

touche, on remarque immédiatement<br />

une douceur d’une<br />

La position « LOW » implique<br />

aussi une réaction plus directe<br />

des trains roulants, rendant<br />

encore plus précise la<br />

conduite tout en respectant<br />

le confort des passagers. Un<br />

« mix » étonnamment réussi<br />

et efficace.<br />

Rien de shocking donc,<br />

juste parfait, « Well Done »<br />

diraient les Anglais !<br />

On pourrait penser qu’avec<br />

de telles prestations et spécifications<br />

techniques, que la<br />

Ghost est un gouffre à carburant.<br />

Avec son réservoir de<br />

82,5 litres, elle dispose d’une<br />

autonomie de 602 km selon<br />

le constructeur. Les consommations<br />

annoncées seraient<br />

de 13,7 l/100 km.<br />

Pour notre part nous avons<br />

mesuré une consommation<br />

de l’ordre de 14,2 litres aux<br />

cent kilomètres sans vraiment<br />

nous trainer, et tant pis<br />

si c’est « oh my god ! », le plaisir<br />

d’entendre la musique du<br />

V12 quand il envoie la cavalerie.<br />

Malgré cette entorse à<br />

la règle, cela représente une<br />

autonomie de 560 km. Ce<br />

qui est très bien et peu courant<br />

dans le segment des


incomparable sensualité. Dans<br />

cette version d’essai, les boiseries<br />

à pores ouverts au fini délicat<br />

génère une atmosphère<br />

hyper cosy. Il est à remarquer<br />

que dans cette Ghost mise à<br />

notre disposition, que tous les<br />

éléments choisis sont issus du<br />

catalogue des options proposées<br />

par le constructeur. Chez<br />

Rolls-Royce, le département<br />

«Bespoke» traduit en réalité<br />

les rêves et exigences les plus<br />

fous de ceux qui peuvent se<br />

permettre ces joyaux routiers.<br />

Les détails même sur des versions<br />

«de base» sont hyper


soignés comme ces filets<br />

peints à la main qui séparent<br />

les versions à deux coloris...<br />

Le silence légendaire des<br />

Rolls-Royce est à ce point<br />

peaufiné que parfois, il en<br />

devient assourdissant.<br />

Et quand ce phénomène risque<br />

de perturber le client, Rolls-<br />

Royce enlève les 80 kg d’insonorisant<br />

placés dans les bas<br />

de caisse. Et ils sont remplacés<br />

par des caissons de basses !<br />

On voit bien que la clientèle est<br />

plus jeune. Si par le passé les titulaires<br />

de Rolls-Royce étaient<br />

âgés de plus de cinquante ans,<br />

la Ghost a ramené cette valeur<br />

autour de la petite quarantaine<br />

voir plus jeune grâce aux marchés<br />

émergents comme la<br />

Chine très friande de ces magnifiques<br />

voitures. Raison pour<br />

laquelle, des versions «Black<br />

Series» apparaissent avec des<br />

finitions plus «sportives».<br />

En conclusion, la Rolls-Royce<br />

Ghost confirme largement le<br />

rajeunissement recherché par<br />

la Dame de Goodwood, en<br />

proposant un nouvel Art de<br />

Vivre dans un environnement<br />

luxueux et intimiste doté des<br />

dernières technologies évolutives<br />

sans entrer dans une<br />

débauche de gadgets plus<br />

énervants et inutiles les uns<br />

que les autres. La GHOST est<br />

un exemple d’intelligence et<br />

de modernisme bien adaptés.<br />

Malgré des dimensions spectaculaires, cette<br />

limousine dégage une assurance et une<br />

noblesse universellement reconnue.<br />

Les reflets dans la peinture indiquent les<br />

innombrables étapes indispensables pour<br />

parvenir à ce niveau d’exception.


258<br />

<strong>Bentley</strong><br />

Continental<br />

<strong>Flying</strong> <strong>Spur</strong><br />

Retour des <strong>Bentley</strong><br />

aux 6 cylindres<br />

Plume : Eric HEIDEBROEK - Capture d’Images : Pascale et Cédric HEIDEBROEK<br />

<strong>Bentley</strong> a créé son premier six cylindres en 1928.<br />

Il succède au quatre cylindres 3 litres des débuts.<br />

C’est un 6 en ligne de 6,5 litres de la célèbre 6½ avec 147 ch<br />

qui évoluera à 6,6 litres et grimpera à 200 chevaux.<br />

Il équipera les fameuses Speed Six, qui remporteront.<br />

deux victoires consécutives au Mans en 1929 et 1930 !<br />

Les premières Continental S1 <strong>Flying</strong> <strong>Spur</strong> avaient des 6 cylindres<br />

en ligne de 4,9 litres développant 180 ch et 400 Nm, une énorme<br />

valeur pour l’époque. Le moteur V6 Bi-Turbos de la nouvelle<br />

<strong>Flying</strong> <strong>Spur</strong> n’est donc pas le premier six cylindres à prendre place<br />

sous le capot d’une <strong>Bentley</strong>. Ce qui est nouveau, par contre, c’est<br />

l’adjonction d’une unité électrique, réponse moderne à la nouvelle<br />

mobilité qui s’installe partout.


Après avoir testé la Continental<br />

GT V8 en finition<br />

Azure, vient le moment de<br />

tester la <strong>Flying</strong> <strong>Spur</strong> qui<br />

troque son V8 pour un V6.<br />

Mais pas n’importe lequel,<br />

c’est un appareil issu du<br />

Groupe Volkswagen auquel<br />

appartiennent Lamborghini,<br />

<strong>Bentley</strong>, Porsche, et<br />

Audi pour ne citer que les<br />

plus prestigieux. Et dans<br />

ces marques, les deux allemandes<br />

proposent un V6<br />

hybride, bi-Turbo cubant 3<br />

litres et assisté par une unité<br />

électrique développant au<br />

final quelque 544 chevaux<br />

et 750 Nm. La répartition<br />

s’effectuant en une valeur<br />

de 416 chevaux et 550 Nm<br />

pour l’unité thermique et<br />

136 ch pour 400 Nm issus<br />

du moteur électrique. Toute<br />

cette cavalerie passe à la<br />

route par les quatre roues<br />

motrices avec l’aide d’une<br />

boîte de vitesse robotisée à 8<br />

rapports fabriquée par ZF.<br />

Et donc, cette <strong>Bentley</strong> annonce<br />

des consommations<br />

très faibles avec 3,3 litres<br />

aux cent et 75 g/km de rejets<br />

CO2.<br />

À l’usage, cette grande et<br />

lourde berline tourne autour<br />

des 10-13 litres aux cent<br />

kilomètres, soit des consommations<br />

sensiblement<br />

proches de celles du V8.<br />

0,0 LITRES AUX 100...<br />

Côté autonomie, avec le<br />

réservoir de 80 litres et la<br />

batterie de 18 kWh, on peut<br />

tabler sur une autonomie de<br />

600 kilomètres. Maintenant,<br />

en usage quotidien, la <strong>Bentley</strong><br />

Hybride peut aussi faire<br />

le job, uniquement à l’électricité,<br />

sur les petits trajets.<br />

Et à ce moment-là, on a une<br />

consommation d’essence de<br />

0 litre aux cent...<br />

Côté performances, la<br />

<strong>Flying</strong> <strong>Spur</strong> Hybride doit<br />

faire avec le V6.<br />

Une machine qui est plus<br />

vive, qui a besoin de mouliner<br />

plus pour réagir, là<br />

où le V8 envoie tout dans<br />

un grondement souple et<br />

puissant. C’est vrai qu’à<br />

haut régime le V6 offre une<br />

musicalité métallique qui a<br />

son charme. Mais n’égale<br />

jamais la musicalité du V8.<br />

C’est comme ça.<br />

260


Même si la puissance globale<br />

de l’hybride est très<br />

proche, à 6 chevaux près,<br />

des 550 ch du V8, si les 750<br />

Nm sont plus bas que les<br />

770 Nm du V8, elle n’arrive<br />

pas à tacler le V8 sur l’exercice<br />

du 0 à 100 en laissant<br />

le V8 l’emporter de 2 petits<br />

dixièmes de secondes. En<br />

cause, la V8 (4,1 sec) est<br />

plus légère de 250 kg avec<br />

ses 2.255 kg contre les<br />

2.505 kg de la V6 hybride<br />

(4,3 sec). On aurait pu<br />

penser qu’avec les 400 Nm<br />

du moteur électrique que<br />

ces différences puériles,<br />

auraient été à l’avantage du<br />

V6 <strong>PHEV</strong>... Mais peut-être<br />

faut il voir là un choix délibéré<br />

de laisser la manche au<br />

V8. Toujours est - il que ces<br />

<strong>Flying</strong> <strong>Spur</strong> Azure tant en<br />

V8 qu’en V6 en imposent<br />

par leur allure souveraine.<br />

Leur finition est extraordinaire<br />

et soignée. On sent le<br />

travail bien fait, l’artisanat<br />

historique se profile dans<br />

de nombreux détails, même<br />

s’il y a quelques petites<br />

choses qui nous ont perturbés<br />

dans cette prise en<br />

main. Ce sont les garnitures<br />

en relief des panneaux de<br />

porte en damier. Bien que<br />

garni de cuir très fin, le<br />

relief est très dur et répercute<br />

des bruits parasites et<br />

de roulement.<br />

Même constat pour l’isolation<br />

du compartiment à<br />

bagages qui se révèle insuffisante<br />

dès lors que l’on<br />

abaisse l’accoudoir central<br />

arrière. C’est inattendu à ce<br />

niveau de produit.<br />

Peut-être était-ce dû à<br />

l’exemplaire mis à notre<br />

disposition.<br />

Toujours est-il qu’après<br />

notre essai de la Rolls<br />

Royce Ghost, la <strong>Bentley</strong><br />

apparaît moins silencieuse<br />

sans compter avec ses<br />

bruits aérodynamiques. En<br />

somme, la <strong>Bentley</strong> est un<br />

cran en dessous de la Rolls<br />

qui est, quand même, un<br />

cran au-dessus, mais surtout<br />

100.000 € plus chère.<br />

Au niveau du confort, les<br />

sièges offrent un maintien<br />

plus sportif et plus homogène.<br />

À l’arrière, le confort<br />

est indiscutablement de<br />

262


grande qualité. C’est que<br />

cette <strong>Bentley</strong> même en<br />

version limousine conserve<br />

l’essence même de son<br />

ADN. La conduite sportive.<br />

Et on remarque que si le<br />

mode «comfort» est un peu<br />

trop souple, dès que l’on<br />

passe en mode «Sport» la<br />

suspension se raidit suffisamment<br />

pour offrir un<br />

meilleur contrôle du roulis<br />

et du tangage. On apprécie<br />

grandement cette attitude<br />

routière même avec les immenses<br />

roues de 22 pouces!<br />

Testée dans des conditions<br />

météorologiques dantesques,<br />

avec de très grosses pluies<br />

sur un parcours autoroutier,<br />

réalisé à (très) bonne allure,<br />

on a constaté un comportement<br />

sûr et précis, des qualités<br />

de freinages et d’aptitudes<br />

en courbes sidérantes<br />

d’efficacité pour une aussi<br />

grosse voiture.<br />

Spacieuse, la <strong>Bentley</strong><br />

<strong>Flying</strong> <strong>Spur</strong> <strong>PHEV</strong><br />

offre deux visages.<br />

Celui d’être conçue pour<br />

être conduite comme celui<br />

d’être faite pour se laisser<br />

conduire. Dans les deux<br />

cas, le plaisir de voyager en<br />

<strong>Flying</strong> <strong>Spur</strong> est évident.<br />

Certes, si la <strong>Flying</strong> <strong>Spur</strong> est<br />

montée en grade dès l’arrêt<br />

naturel de la Mulsanne,<br />

produite de 2009 à 2020,<br />

elle ne prétend absolument<br />

pas prendre la place de la<br />

Mulsanne, c’est très clair.<br />

CONCLUSIONS<br />

Comparer la Continental<br />

GT V8 avec la <strong>Flying</strong><br />

<strong>Spur</strong> n’est pas raisonnable.<br />

D’une part, la GT est un<br />

gros coupé sportif et très<br />

cossu, plus d’ailleurs que<br />

la <strong>Flying</strong> <strong>Spur</strong>. C’est dù à<br />

son ADN natif. Inimitable<br />

même dans la concurrence<br />

la plus proche, car chez<br />

<strong>Bentley</strong>, on a des racines<br />

sportives qui ne cadrent pas<br />

nécessairement avec l’ultra<br />

luxe d’une <strong>Flying</strong> Lady.<br />

La <strong>Flying</strong> <strong>Spur</strong> respire une<br />

qualité de vie dynamique<br />

et moderne. On ne peut la<br />

comparer qu’à la BMW<br />

Série 7 qui se veut plus gadgets<br />

et infotainments en tout<br />

genre à destination d’une<br />

génération de geeks ?<br />

264


Ce que la <strong>Bentley</strong> <strong>Flying</strong><br />

<strong>Spur</strong> n’est absolument pas.<br />

La <strong>Flying</strong> <strong>Spur</strong> est une<br />

grande routière, assez classique,<br />

mais dynamique et<br />

efficace avec un ADN sportif<br />

marqué.<br />

Elle conserve et entretient<br />

l’héritage des traditions britaniques<br />

et perpétue la différence<br />

d’avec la grande dame<br />

de Goodwood en offrant, un<br />

confort et des attentions raffinés,<br />

mais aussi et surtout<br />

un comportement routier<br />

exemplaire marquant ainsi<br />

une grande différence !


<strong>Bentley</strong><br />

<strong>Flying</strong> <strong>Spur</strong><br />

1957<br />

Née avec un<br />

Six Cylindres !<br />

Ce moteur 6 cylindres en ligne de 4,9 litres<br />

développe 180 ch, et surtout, 400 Nm de couple,<br />

une véritable performance pour l’époque.<br />

Ce sont les carrossiers H.J. Mulliner,<br />

qui ont eu l’idée de proposer<br />

une carrosserie à quatre portes<br />

sur le châssis du coupé Continental,<br />

et l’ont baptisée <strong>Flying</strong> <strong>Spur</strong>.<br />

On est alors en 1957.<br />

268 269


Le six en ligne de la<br />

première <strong>Flying</strong><br />

<strong>Spur</strong> est un atmosphérique<br />

issu des<br />

moteurs de course<br />

des voitures de<br />

l’époque. Auréolé<br />

de gloires et de victoires,<br />

cet appareil


offrait des prestations<br />

routières de qualité et le<br />

châssis de la Continental<br />

à deux portes générait des<br />

aptitudes routières très<br />

appréciées d’une clientèle<br />

fortunée capable de s’offrir<br />

un tel bijou.<br />

Il faut savoir qu’à l’époque<br />

la berline <strong>Bentley</strong> Série<br />

S standard, carrossée en<br />

usine, coûtait 3 295 £, les<br />

propriétaires devaient être<br />

sérieusement fortunés<br />

pour payer plus du double<br />

pour une version H.J. Mulliner<br />

ou Park Ward.<br />

Entre 1955 et 1959, 432<br />

Continental de série S<br />

ont été carrossées par des<br />

carrossiers spécialisés,<br />

dont 217 par H.J. Mulliner.<br />

Au cours de la même<br />

période, l’usine a produit<br />

2 927 berlines à carrosserie<br />

standard.<br />

LA CONTINENTAL<br />

FLYING SPUR<br />

À QUATRE PORTES<br />

La plupart des Continental<br />

de la série S étaient des<br />

modèles à deux portes,<br />

mais H.J. Mulliner a eu<br />

272


l’intuition qu’il existerait<br />

un marché restreint mais<br />

exigeant pour une Continental<br />

à quatre portes<br />

carrossée, en alternative à<br />

celle à quatre portes proposée<br />

par l’usine.<br />

Leur conception était<br />

équilibrée et élégante,<br />

avec suffisamment d’espace<br />

pour quatre personnes.La<br />

nouvelle quatre<br />

portes a été baptisée par<br />

Arthur Talbot Johnstone,<br />

directeur général de H.J.<br />

Mulliner, d’après l’emblème<br />

héraldique de sa<br />

famille, le Clan Johnstone<br />

des Scottish Borders.<br />

Le premier exemplaire<br />

arborait même la mascotte<br />

de l’éperon du clan<br />

Johnstone sur sa calandre.<br />

Après le succès de la H.J.<br />

Mulliner <strong>Flying</strong> <strong>Spur</strong>, le<br />

carrossier James Young<br />

a également proposé son<br />

interprétation sur mesure<br />

d’une quatre portes.<br />

PRÉSENTATION DE<br />

LA S1 FLYING SPUR<br />

ISSUE DE LA<br />

LINEAGE COLLECTION<br />

DE BENTLEY<br />

La Continental <strong>Flying</strong><br />

<strong>Spur</strong> S1 de la Lineage<br />

Collection de <strong>Bentley</strong> est<br />

un modèle H.J. Mulliner<br />

de 1958 doté d’un moteur<br />

à six cylindres en ligne<br />

274


de 4,9 litres développant<br />

180 chevaux, de couleur<br />

noire avec intérieur gris.<br />

Cet exemplaire est équipé<br />

de la boîte de vitesses<br />

automatique et de l’air<br />

conditionné disponible en<br />

option. Elle coûtait à l’origine<br />

8.034 £, soit environ<br />

dix fois le salaire moyen<br />

britannique de l’époque.<br />

Elle a été commandée<br />

par la société d’ingénierie<br />

Guest, Keen and Nettlefold,<br />

basée à Birmingham<br />

- probablement comme<br />

véhicule de fonction du<br />

président Sir William<br />

Peacock -, avant de passer<br />

dans la famille Peacock en<br />

1964.<br />

Elle est légèrement patinée<br />

mais en excellent état<br />

et a inspiré l’équipe de<br />

designers de Crewe lors<br />

de la création de la <strong>Flying</strong><br />

<strong>Spur</strong> d’aujourd’hui.<br />

On retrouve sur l’interprétation<br />

moderne de<br />

la nouvelle <strong>Flying</strong> <strong>Spur</strong>,<br />

le galbe des ailes arrière<br />

ainsi que le tombant de la<br />

malle de coffre. La posture<br />

générale de la carrosserie<br />

posée sur le train arrière,<br />

comme le redressement<br />

altier de l’habitacle éclairé<br />

par une large baie de parebrise<br />

en prolongation<br />

directe du long capot sur<br />

lequel se dresse fièrement<br />

le «B» ailé.<br />

Et aujourd’hui ce «B» ailé<br />

est motorisé et assorti<br />

d’un éclairage cristalin qui<br />

génère un effet exclusif<br />

(voir la vidéo en cliquant<br />

sur le bouton). Le tout est<br />

traité de façon iconique<br />

dépourvu d’exhubérence.<br />

Quand on observe ces<br />

deux limousines séparées<br />

par 66 années, on reconnait<br />

immédiatement la<br />

filiation. Il faut dire que<br />

276


les designers belges qui se sont<br />

succédé à la naissance de la Continental<br />

GT et au développement<br />

de la <strong>Flying</strong> <strong>Spur</strong>, Dirk Van Braeckelet<br />

et Luc Donckerwolke ont<br />

réussit à générer trois modèles<br />

extraordinairement bien dessinés<br />

et homogènes. Trois versions,<br />

évidemment quand on ajoute le<br />

cabriolet qui lui aussi a un look<br />

fabuleux et indémodable.<br />

Car c’est cela qui se manifeste<br />

dans le design des <strong>Bentley</strong>, c’est<br />

indémodable et toujours extrêmement<br />

valorisant. Côté confort, on<br />

constate que le coupé se montre<br />

plus confortable que la berline, à<br />

l’avant. A l’arrière le confort est<br />

royal dans la berline et un peu plus<br />

confiné dans le coupé. La façon est<br />

artisanale, surtout dans le traitement<br />

des matières nobles de l’habitacle<br />

qui offre un charme inaltérable<br />

et intemporel, bien dans<br />

l’esprit des lignées compétitives de<br />

la marque.<br />

FICHES TECHNIQUES<br />

<strong>Bentley</strong><br />

Continental S1<br />

<strong>Flying</strong> <strong>Spur</strong><br />

1958<br />

<strong>Bentley</strong><br />

Continental<br />

<strong>Flying</strong> <strong>Spur</strong><br />

2023 <strong>PHEV</strong><br />

Longueur: 5,39 m<br />

Largeur: 1,90 m<br />

Empattement:3,12 m<br />

Hauteur: 1,63 m<br />

Poids: 1.880 kg<br />

Moteur:<br />

6 Cylindres en ligne<br />

Cylindrée: 4,9 l<br />

Puissance:<br />

180 ch / 400 Nm<br />

VMax: 195 km/h<br />

0 à 100: 13,1 s<br />

Longueur: 5,31 m<br />

Largeur: 1,98 m<br />

Empattement:3,20 m<br />

Hauteur: 1,49 m<br />

Poids: 2.505 kg<br />

Moteur thermique:<br />

V6T 410 ch / 550 Nm<br />

Moteur électrique :<br />

134 ch / 400 Nm<br />

Puissance combinée:<br />

536 ch / 750 Nm<br />

VMax: 285 km/h<br />

0 à 100: 4,3 s


<strong>Bentley</strong><br />

Continental<br />

GT Azure<br />

Indémodable<br />

et luxueux coupé<br />

Plume : Eric HEIDEBROEK - Capture d’Images : Pascale HEIDEBROEK<br />

La Continental GT est née en 2003 et a déjà 20 ans.<br />

Les lignes sont, à la base, tellement réussies et l’évolution du<br />

modèle est tellement subtile que cette quatrième génération<br />

affiche une allure encore plus puissante tout en restant dans<br />

les canons de la Continental GT.<br />

C’est une marque de profond respect que tient <strong>Bentley</strong><br />

envers sa fidèle clientèle.<br />

Une <strong>Bentley</strong> est et reste toujours une <strong>Bentley</strong>.<br />

280 281


<strong>Bentley</strong> est une marque au tempérament<br />

sportif bien ancré dans<br />

ses gènes. Depuis ses origines,<br />

la compétition est son leitmotiv.<br />

Mais pas seulement, cette auto<br />

affiche clairement son statut.<br />

C’est une voiture représentative<br />

d’un style de vie.<br />

Non seulement les designers<br />

belges à la base de son concept<br />

sont parvenus à lui donner cette<br />

allure de gros coupé luxueux et<br />

sportif qu’aucun autre constructeur<br />

n’a jamais su interpréter et<br />

pérenniser<br />

Cette quatrième génération<br />

conserve l’essentiel de sa structure<br />

graphique tout en la mettant<br />

au goût du jour avec<br />

talent. Si l’on doit distinguer<br />

une structure vraiment différente,<br />

c’est à l’intérieur ou<br />

les deux vagues séparant le<br />

conducteur du passager se<br />

sont effacées pour offrir une<br />

structure linéaire, toute aussi élégante.<br />

Pour le reste, <strong>Bentley</strong> est fidèle à<br />

ses choix visibles. Par exemple les<br />

fameuses tirettes chromées pour<br />

la commande des ouïes de ventilation.<br />

C’es tout simplement d’un<br />

chic irrésistible comme le cerclage<br />

gravé des différents indicateurs<br />

et commandes.<br />

Le costaud, le puissant demeurent<br />

bien présents, levier de<br />

commande de boîte avec le «B»<br />

central, le volant sport, tout cela<br />

indique clairement que l’on est<br />

dans une vraie voiture.<br />

282 283


Et <strong>Bentley</strong> n’a pas cédé impulsivement au<br />

chant des sirènes électroniques. Bien sûr, son<br />

écran est immense et touchscreen, mais des<br />

commandes classiques demeurent. Certes, tout<br />

n’y est pas, mais l’amateur éclairé, conducteur<br />

de <strong>Bentley</strong>, n’en est pas gêné.<br />

Car ce qui l’intéresse est ailleurs. Comme l’atmosphère<br />

de l’habitacle full-cuir, façonné manuellement,<br />

les harmonies, les détails et, cet<br />

écran qui disparaît pour faire place à trois cadrans<br />

ou à une surface lisse, en alu bouchonné<br />

dans cette finition.<br />

On est dans un autre monde, un monde ou se<br />

cotoyent le sport et l’élégance.<br />

Car la Continental GT ne renie pas ses origines.<br />

Elle peut se révéler bourgeoise sur la position<br />

«Comfort» qui rend le V8 bi-Turbo discret et<br />

hyper souple sans oublier la douceur des suspensions<br />

qui s’apparentent, alors, à celles<br />

d’une limousine. En position «B», c’est le mode<br />

<strong>Bentley</strong> avec ses traditions sportives. Et donc<br />

les suspensions sont plus directes, le volant<br />

qui répond aussi plus fermement. Le moteur<br />

change de tonalité en devenant plus rauque, la<br />

boîte passe les rapports un peu plus vite.<br />

Le «B» c’est le mode gentleman driver mais<br />

pas encore le mode «Sport». Quand ce dernier<br />

284 285


est sélectionné, le moteur rugit en offrant une<br />

rumeur plus forte, des claquements au rétrogradages<br />

affirment le tempérament sportif,<br />

mais pas aussi bruyamment qu’un V8 AMG. Ici,<br />

on reste très «classe» mais on annonce clairement<br />

la couleur. Cette <strong>Bentley</strong> est la digne<br />

descendante des vainqueurs des 24 heures<br />

du Mans. Ses suspensions passent d’un mode<br />

ferme à un mode super sport. Les trains roulant<br />

révèlent les épures sportives, les tarages<br />

de la suspension pilotée sont issus de l’expérience<br />

en compétition générés pars les «<strong>Bentley</strong><br />

Boys» qui sillonnent les circuit à bord des<br />

Continental GT du championnat GT. Elles sont<br />

redourtables et sont craintes par l’ensemble<br />

du plateau. Ces Conti GT sont bien nées !<br />

Leur seule rivale connue est peut-être une Aston<br />

Martin DB 12 qui est un coupé 4 places<br />

mais moins spacieux que la <strong>Bentley</strong>. Par contre<br />

côté image ce n’est pas mal non plus.<br />

Ce qui demeure agréable avec une <strong>Bentley</strong>,<br />

c’est le fait que l’on retrouve facilement<br />

ses marques. On retouve les impressions de<br />

conduite voulue par les concepteurs du premier<br />

modèle Continental GT. Atmosphère,<br />

remontées des trains roulants, ambiance<br />

de bord, touché de route, sont toujours bien<br />

présent, même au fil des évolutions. En effet,<br />

cette <strong>Bentley</strong> Conttinental GT est moderne et<br />

au cours des générations elle s’est modifiée,<br />

remodelée, adaptée. Tout y passe, de la struc-<br />

286 287


ture, tous les éléments sont nouveaux, les réglages<br />

affinés, pour répondre aux besoins de<br />

plus en plus pointus des normes européennes<br />

et mondiales.<br />

Résultat<br />

Un gros coupé plein de couple et fort de 550<br />

chevaux avec une tenue de route stable, précise<br />

et incisive à la demande. Le résultat de toutes<br />

ces améliorations, au fil des générations et du<br />

temps est qu’incontestablement la Continental<br />

GT s’est améliorée, avec par exemple le blind<br />

assist et autres aides à la conduite.<br />

Mais ces aides ne sont pas intrusives contrairement<br />

à tant d’autres voitures où elles sont<br />

particulièrement désagréables. Chez <strong>Bentley</strong>,<br />

surtout en Continental GT, on veut conduire et<br />

cette auto le demande. Pourtant, si elle déborde<br />

de disponibilité, on constate qu’elle n’incite pas<br />

aux débordements intempestifs. C’est une auto<br />

qui joue la carte du luxe débonnaire et qui garde<br />

en réserve cette vigueur, cette précision et sportivité<br />

qui plaisent aux conducteurs avertis.<br />

Ce gros coupé offre quatre vraies places même<br />

si l’espace réservé aux genoux des passagers<br />

arrière est un peu juste surtout quand les plus<br />

de 1,85 m s’installent à l’avant et prennent<br />

toutes leurs aises. Sinon, on peut dire que<br />

même les baquets arrière sont très confortables<br />

et maintiennent bien.<br />

La qualité de la sonorisation est impressionnante.<br />

Les basses vibrent dans toute l’auto et<br />

se relaient dans les assises, c’est très impressionnant<br />

et on n’a pas besoin de mettre le<br />

volume à fond pour ressentir ces impressions.<br />

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<strong>Bentley</strong> Continental GT<br />

Finition Azure (Luxe)<br />

Moteur 4.0 L - V8 Bi-Turbo<br />

550 ch à 6.000 t/min<br />

770 Nm à 2.000 t/min<br />

4x4 permanent - 2.125 kg<br />

318 km/h - 0 à 100 : 4’’<br />

12 à 14 l/100 - CO2 275gr<br />

Autonomie : 680 km<br />

L 4,85 x l 1,95 x h 1,40 m<br />

Coffre 258 litres<br />

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Walter Owen <strong>Bentley</strong>, n’aime<br />

pas son prénom «Walter» et<br />

préférait qu’on le prénomme<br />

«Wo». Voilà un trait de caractère<br />

qui marquera sa vie.<br />

BENTLEY<br />

La Conti GT<br />

A 20 ans<br />

Plume : Eric HEIDEBROEK<br />

En 1919, W.O. <strong>Bentley</strong> crée la<br />

société qui produira dès 1920<br />

la première <strong>Bentley</strong>. Cette<br />

voiture sera mue par un<br />

quatre cylindres de 3 litres.<br />

Performante, cette <strong>Bentley</strong><br />

sera allignée dans de nombreuses<br />

épreuves et ses descendantes<br />

poursuivront cette<br />

voie jusqu’à gagner cinq fois<br />

les 24 heures du<br />

Mans.<br />

W.O. <strong>Bentley</strong> assouvira ses<br />

ambitions en mélant étroitement<br />

luxe et performance,<br />

choses que l’on retrouve<br />

aujourd’hui au travers des<br />

productions de la marque.<br />

Et c’est un belge !<br />

Qui a dirigé le style de la <strong>Bentley</strong> de la renaissance,<br />

Dirk van Braeckel. Et le moins que l’on puisse dire,<br />

c’est que les lignes choisies sont indémodables.<br />

292<br />

293


A la fin des années ‘90, <strong>Bentley</strong> et<br />

Rolls-Royce sont à vendre et les<br />

marques sont très disputées par les<br />

Groupes BMW et Volkswagen.<br />

BMW emporte Rolls-Royce, et Land<br />

Rover - pour pas longtemps - tandis<br />

que Volkswagen acquiert <strong>Bentley</strong>.<br />

de pointe, une maîtrise des performances et un<br />

luxe nécessaire. La structure héritée, fait de la<br />

Conti GT une quatre roues motrices.<br />

Sa mise au point se réalise en moins de quatre<br />

ans, une prouesse technique et esthétique<br />

soulignée par la presse internationale lors de<br />

la présentation de ce magnifique<br />

coupé au Mondial de Paris en<br />

Le belge Dirck van Braeckel, talentueux<br />

designer reçoit la mission de<br />

créer un modèle qui va relancer<br />

la marque d’une façon magistrale<br />

en créant une voiture prenant en<br />

compte les lignes sportives des<br />

coupés légendaires de la marque.<br />

La <strong>Bentley</strong> Continental GT !<br />

Cette nouvelle voiture est un<br />

coupé à quatre vraies places.<br />

Il se veut, confortable et<br />

sportif. Le moteur est le<br />

fameux W12, et la base roulante<br />

est celle de la limousine<br />

Phaeton de Volkswagen.<br />

Des éléments fiables et<br />

concrets qui permettent<br />

de créer ce modèle<br />

extraordinaire tout en respectant<br />

la tradition inspirée<br />

par W.O. <strong>Bentley</strong>. Ceci fait en<br />

y associant une technologie<br />

294 295


septembre 2003. Le succès est immédiat, Dirck<br />

van Braeckel a signé une ligne râblée, puissante,<br />

qui demeure encore aujourd’hui, soit 20 ans plus<br />

tard, toute aussi actuelle qu’a sa naissance, nonobstant<br />

l’intégration de signatures lumineuses<br />

marquant les époques traversées. Ce n’est que<br />

depuis le Salon de Francfort 2017 que <strong>Bentley</strong><br />

a présenté un restylage plus marqué, mais qui<br />

ne touche pas à la ligne générale de l’auto. On<br />

remarque seulement un très léger effilage de<br />

la partie frontale et un agrandissement de la<br />

calandre, afin de coller à la mode actuelle. On<br />

remarquera que <strong>Bentley</strong> n’a pas cédé à l’exagération,<br />

le style demeure très homogène.<br />

C’est à l’intérieur que les modifications sont plus<br />

percutantes. Finies les deux arcades qui séparaient<br />

le poste de pilotage de celui du passager,<br />

place à une structure linéaire. Le meuble de bord<br />

plus sobre qui augmente l’impression<br />

d’espace, arrivée d’une instrumentation<br />

digitale et de<br />

quelques éléments<br />

«touchscreen»<br />

296 297


peu perturbants, beaucoups de<br />

fonctions restent classiques. On<br />

apprécie les commandes d’ouverture<br />

/ fermetures des aérateurs<br />

par des tiges chromées qui<br />

auraient pu être en métal...<br />

Dans l’Azure testée au cours<br />

de cette prise en main, la déco<br />

en alu bouchonné est sportive<br />

à souhait, il manque juste une<br />

touche de réalité métallique et<br />

de relief car le touché est un peu<br />

trop vernis. Sur certains modèles<br />

disponibles, des intérieurs en<br />

bois nobles reflétent l’image<br />

298 299


cossue que l’on aime retrouver<br />

dans une <strong>Bentley</strong>. Tout comme<br />

la finition et les coordonnés de<br />

coloris, comme ici, par exemple,<br />

l’assortiment aussi luxueux que<br />

classique, typiquement «So British».<br />

Ces boiseries en ronce de<br />

noyer, avec marqueterie de peuplier<br />

s’associent aux cuirs vert<br />

chasseur et cognac. Le volant<br />

adopte le même mariage.<br />

C’est incontestable, <strong>Bentley</strong> a le<br />

chic pour marier les finitions et<br />

donner un cachet élégant et intemporel,<br />

tout en restant sportif!<br />

Quelques chromes, et touches<br />

300 301


de piano black soulignent le<br />

raffinement qui se dégage de<br />

l’ensemble.<br />

Sur la route<br />

Quelques mots pour parler des<br />

premières sensations au volant<br />

de la GTC «Azure».<br />

La version décapotable de la<br />

Continental GT peut recevoir la<br />

finition Azure au caractère plutôt<br />

cosy et luxueux..<br />

Equipée d’un V8 de 4 litres,<br />

dopés par deux turbos, capable,<br />

avec 550 ch et 770 Nm, de<br />

passer de 0 à 100 km/h en seulement<br />

quatre secondes. Tout en<br />

pouvant pointer à 318 km/h.<br />

La <strong>Bentley</strong> Azure V8 a consommé<br />

quelques 11,6 litres de super aux<br />

cent km sur l’itinéraire d’essais<br />

incluant des routes sinueuses<br />

à souhait. Oui, car la Continental<br />

GT aime les routes qui<br />

font parler son architecture et<br />

ses cylindres. Le comportement<br />

de l’Azure est sidérant d’efficacité,<br />

virages à plat, motricité<br />

impressionante et stabilité à<br />

toute épreuve.Tout cela dans<br />

l’harmonieuse musique des huit<br />

cylindres. L’autonomie est annoncée<br />

entre 744 et 796 km, pour<br />

notre part, comptez sur 650 kilomètres<br />

en y incluant quelques<br />

accélérations qui font du bien.<br />

Rouler en <strong>Bentley</strong> est un art de<br />

vivre basé sur le talent de nombreux<br />

gentlemen’s driver qui ont<br />

construit son histoire.<br />

302 303


POLESTAR 1 Quel profil !<br />

Rendre à César...<br />

Polestar 1 est né chez Volvo.<br />

Présenté au Salon de Francfort en 2013<br />

sous le nom de Volvo Concept Coupe, il a de suite séduit<br />

et on comprend pourquoi quand Polestar, la division sportive<br />

de Volvo, est devenue une marque à part entière que son<br />

premier modèle, le Polestar 1, issu du «Concept Coupe»,<br />

devienne le porte-drapeau de la nouvelle marque !<br />

« Pensez à la puissante sérénité d’un lion.<br />

Nul besoin, pour lui, de rôder pour imprégner<br />

l’atmosphère de son charisme et susciter le respect.<br />

Même couché, il montre sans la moindre difficulté tout ce<br />

dont il est capable, » s’amuse Thomas Ingenlath,<br />

Vice-président senior chargé du Design de Volvo Car Group.<br />

304<br />

305


Produite à seulement 1.500<br />

exemplaires pour le monde entier,<br />

la Polestar 1 est née «Collector».<br />

Elles sont toutes* vendues, et<br />

sont hyper rare en deuxième<br />

main. Quand bien même si l’une<br />

d’elle est à vendre, c’est à un<br />

prix nettement supérieurs aux<br />

155.000 € de départ. Normal, la<br />

rareté génère la demande. Mais<br />

ce n’est pas tout, bien sur elle<br />

est belle, large, basse, avec ses<br />

roues de 21 pouces affleurant les<br />

arches de roues, mais sa carrosserie<br />

et une partie de son châssis<br />

est en carbone. Un matériaux<br />

plus aisément travaillable pour<br />

produire des lignes et des formes<br />

inédites.<br />

Pourquoi une supercar ?<br />

D’abord pour sa puissance de<br />

610 chevaux et 1.000 Nm... fournis<br />

par le 4 cylindres de 2 litres<br />

boosté par un turbo, et, un compresseur<br />

électrique qui souffle<br />

dans les turbos afin de supprimer<br />

le temps de réponse dù au lancement<br />

des turbines.<br />

Cet appareil développe 320 ch.<br />

Mais ce n’est pas tout, entre le<br />

bloc moteur en aluminium et la<br />

boite automatique à 8 rapports,<br />

les ingénieurs ont intégré un moteur<br />

électrique de 55 ch qui fait<br />

office de démarreur et de booster.<br />

Et pour compléter la chaine de<br />

306<br />

307


puissance, chaque roue<br />

arrière reçoit un moteur<br />

électrique de 116 chevaux.<br />

Ce qui présente<br />

une puissance totale de<br />

610 chevaux et un couple<br />

global de 1.000 Newtonmètre.<br />

La Polestar 1 est<br />

donc une quatre roues<br />

motrices.<br />

Véritable SuperCars<br />

des temps modernes, la<br />

Polestar 1 est une plugin-hybride<br />

dotée de la<br />

double prise de charge, ce<br />

qui expédie les recharges<br />

en 1 heure à peine sur les<br />

bornes rapides de minimum<br />

55 kW.<br />

Les batteries sont installées<br />

au centre de l’auto et<br />

à l’arrière, un peu comme<br />

un châssis poutre, voyez<br />

avec la vue du coffre et les<br />

images de la chaine de fabrication,<br />

comment Volvo<br />

a positionné les sets de<br />

batteries, c’est judicieux.<br />

308 309


Les batteries sont réparties en deux packs<br />

distincts et leur capacité totale est de 34 kWh.<br />

Ainsi équipée, la Polestar 1 dispose d’une autonomie<br />

électrique de 150 km. C’est la Plug-in-<br />

Hybride disposant de la plus grande autonomie<br />

électrique du marché, à l’heure actuelle. La<br />

Mercedes Classe S580e dispose d’une autonomie<br />

électrique de 125 kilomètres, autonomie<br />

généreuse qui prend place progressivement<br />

dans tous les modèles <strong>PHEV</strong> de la marque<br />

à l’étoile. Par contre, la Polesatr 1 ne gère<br />

pas aussi bien ses consommations que la<br />

Mercedes S580e. En effet, nous avons relevé<br />

une consommation mixte de 6,5 à 8,5 litres<br />

aux cent à bord de la Polestar 1. Ce qui<br />

pour une auto de plus de 2.300 kg offrant<br />

610 chevaux et des performances annoncées de<br />

4’’2 pour le 0 à 100 et de 250 km/h auto limité est<br />

assez exceptionnel !<br />

L’intérieur de Polestar 1 est digne des supercars.<br />

Mais la tendance vers les vraies GT prédomine. On<br />

y trouve une planche de bord sobre et élégante,<br />

garnie de cuir grené, le carbone est omniprésent,<br />

310 311


et l’aluminium vient rehausser les détails comme<br />

les belles grilles de haut-partleurs Bowers & Wilkins<br />

dans les panneaux de portes. Le crystal orne<br />

le levier de la boîte de vitesse, le cuir Nappa<br />

complète le sentiment d’exclusivité qui se dégage<br />

de ce somptueux coupé. Le confort à bord<br />

n’est pas que visuel, il est aussi corporel. Les<br />

sièges sont bien dessinés et leur ergonomie à<br />

multiréglages électriques mémorisables, permettent<br />

de longues étapes bien agréables.<br />

Les lignes ont dues au styliste Thomas<br />

Ingenlath, Vice-président senior chargé du<br />

Design de Volvo Car Group. Et oui, c’est<br />

bien une Volvo avec tous les avantages qui<br />

en découlent. Les boucles de ceintures sont<br />

embossées «Since 1959» pour célébrer l’invention<br />

de Nils Bohlin, ingénieur chez Volvo, qui en 1959,<br />

crée la ceinture à 3 points qui améliore considérablement<br />

la retenue du corps en cas de choc, tout<br />

en pouvant être bouclée d’une seule main.<br />

A remarquer que Volvo a directement libéré le brevet<br />

et l’a offert gratuitement aux autres construc-<br />

312 313


teurs, car la priorité de la marque suédoise a toujours été la sécurité. Et cette<br />

trouvaille se devait d’être à l’usage de tous. Depuis, la ceinture à trois points a<br />

sauvé des millions de vies.<br />

La Polestar 1 est une voiture unique, de par sa conception aussi. Elle reçoit une<br />

carrosserie, une structure en carbone et des renforts en carbone disposés aux<br />

points clés, ce qui la rend particulièrement rigide et augmente encore la sécurité.<br />

314 315


SUR LA ROUTE<br />

Trouver sa place à bord de la Polestar 1 est assez facile.<br />

Les nombreux réglages, des sièges, et du volant permettent<br />

de se positionner efficacement pour conduire.<br />

Ensuite, la mise en route est simple par un quart de<br />

tour à droite du bouton START sur la console, celui qui<br />

roule en Volvo est en terran connu. Par contre, l’ergonomie<br />

de l’infotainement de l’écran central comme<br />

de celui du tableau de bord gagnerait sérieusement à<br />

évoluer vers plus de simplicité, gage de sécurité.<br />

La Polestar 1 commence en full électrique,<br />

douceur, souplesse et facilité d’usage posent<br />

directement les règles. Cool, c’est tout. Pourtant<br />

les suspensions disposent d’amortisseurs<br />

Ölins Dual Flow Valges à réglage manuel et de<br />

freins Akebono à 6 pistons. On remarque immédiatement<br />

les réglages sportifs, presque compétitions<br />

des trains de roulement, surtout à l’avant<br />

où les gros pneus avant rippent sur le sol lors<br />

des manoeuvres. On sent que «ça colle» et<br />

c’est vraiment le cas, surtout quand le rythme s’accélère.<br />

Polestar 1 est une GT dans sa première approche,<br />

fluide, confortable, usant du couple généreux et instantanné<br />

des moteurs électriques, elle file souplement sur<br />

un filet de «gaz».<br />

316 317


Si l’on insiste sur l’accélérateur, elle se transforme en<br />

super sportive très dynamique. On sent très bien que<br />

les épures de suspensions ont été étudiées par des<br />

pros de la tenue de route ultra sportive, normal, c’est<br />

une Polestar !<br />

Dynamique, précise, rigoureuse, elle adopte un comportement<br />

sans surprise et surtout très efficace. Le freinage<br />

confié à des disques carbone céramique, est des<br />

plus puissants dans les freinages rapides et nombreux.<br />

Surtout quand les disques sont bien chauds. A froid,<br />

il faut toujours veiller à anticiper, et quand il pleut ou<br />

qu’il neige, veiller à, de temps à autres, à actionner la<br />

pédale pour assurer un essuyage des disques et rendre<br />

le freinage plus direct. Sinon, il suffit de freiner fermement<br />

pour obtenir le ralentissement le plus efficace.<br />

En cas de conduite sportive, on reconnaitra que<br />

le quatre cylindres de 2 litres émet une belle<br />

sonorité assez rauque. Ce n’est pas celle d’un<br />

V6 ou d’un V8, mais ça le fait, ça ne dénote pas.<br />

On est à bord d’une voiture bien conçue et dont<br />

la boîte automatique fait le job de belle façon.<br />

Certes, si l’on se contente du mode «cool» on<br />

constatera son caractère paisible, et une boîte<br />

qui n’anticipe pas assez vite. Mais c’est tout<br />

le contraire en mode sport et surtout quand on<br />

«attaque», les palettes font réagir la boîte à propos<br />

et dès que ça se bouscule, on peut vraiment compter<br />

sur la vélocité des moteurs et la précision du châssis<br />

comme des suspensions.<br />

INCOMPARABLE... Mais vrai !<br />

Ce gros coupé, est incomparable, si ce n’est, par<br />

exemple, à l’Aston Martin DB, la Maserati Gran<br />

Turismo, la Mercedes Classe S Coupe, la McLaren GT,<br />

la BMW Série 8 Coupe, la bentley Continental GT V8,<br />

mais seule la Polestar 1 est dores et déjà un collector,<br />

puisque seulement 1.500 exemplaires ont été vendus.<br />

Et si d’aventure, vous en voyez passer une, faites un<br />

voeux et immortalisez là dans votre GSM !<br />

318 319


La McLaren 720S est la Supercar<br />

la plus légère et la plus puissante... à la tonne !<br />

par Eric HEIDEBROEK<br />

Le 15 octobre 2021<br />

320<br />

321


McLaren 720S<br />

La plus puissante à la tonne<br />

C’est une nouvelle norme, qui va encore<br />

s’accentuer dans les prochaines années<br />

avec l’arrivée des supercars hybrides plugin,<br />

plus encore avec les full électriques aux<br />

lourdes batteries, et, ainsi devenir une<br />

nouvelle référence.<br />

En effet, 720 ch pour 1.332 kg, soit un rapport<br />

540 ch par tonne, c’est plus que les<br />

514 ch par tonne de la Ferrari F8 Roadster<br />

affichant les mêmes valeurs de puissance<br />

que la McLaren, soit : 720 ch et 770 Nm de<br />

couple tirés d’un V8 turbo de 4 litres.<br />

Once Upon A Time...<br />

Bruce McLaren est né à Auckland (Nouvelle<br />

Zélande) le 30 août 1937. Passionné<br />

de sports automobiles, Bruce commence<br />

sa carrière en F1 en 1958, au Grand Prix<br />

d’Allemagne où il termine 5e, et est directement<br />

engagé comme pilote officiel<br />

du team Cooper. En 1959, il gagne le GP<br />

des USA, il n’a que 22 ans ! Un record<br />

qu’il détiendra pendant 44 ans, jusqu’à<br />

ce que Fernando Alonso le détrône en<br />

2003 ! En 1960, Bruce sera 2e au championnat<br />

du Monde de F1 juste derrière<br />

son équipier, Jack Brabham.<br />

En 1963, Bruce McLaren, crée la Bruce<br />

McLaren Motor Racing Ltd, pour engager<br />

des voitures de courses dans divers championnats<br />

comme la CanAm et la Tasman<br />

322<br />

323


John BARNARD<br />

Bruce McLaren<br />

Ron DENNIS<br />

Series dont il sera champion en<br />

1967 et 1969. En 1966 Bruce produit<br />

ses premières Formule 1 et<br />

dans la fpulée commence à produire<br />

une voiture d’endurance.<br />

A l’époque, la réglementation exigeait<br />

la construction de 50 voitures à des fins<br />

d’homologation. Les exigences d’homologation,<br />

auront raison de ses ambitions.<br />

McLaren décide alors de créer sa propre<br />

voiture de route, évidemment, la plus rapide<br />

du monde! L’idée était d’en produire<br />

250 par an. Il demande à Gordon Coppuck<br />

de dessiner la MGT dont seulement deux<br />

exemplaires seront construits. Une superbe<br />

auto, aujourd’hui propriété d’un collectionneur<br />

américain. Bruce McLaren utilisera le<br />

prototype MGT immatriculé «OBH 500H»<br />

jusqu’à sa mort à Goodwood le 2 juin 1970.<br />

324<br />

325


La passion de Bruce McLaren perdure<br />

après sa disparition. Dès 1973, les Formule<br />

1 McLaren sont compétitives, et<br />

menées de mains de maitres par de supers<br />

pilotesdont, Jochen Mass, Emerson<br />

Fittipaldi, Denis Hulme ou James Hunt.<br />

Quand en 1980, Ron Dennis reprend<br />

l’écurie, avec John Barnard comme ingénieur<br />

en chef, c’est pour mener McLaren<br />

au firmament de ses heures de gloire,<br />

avec des Champions comme Watson,<br />

Lauda, Prost, Senna, Hakinnen, Berger,<br />

Räikkönen, Hamilton, Button, et bien<br />

d’autres.<br />

326<br />

Cellule en carbone REVOLUTION !<br />

En 1981, John Barnard, ingénieur en<br />

chef, crée une coque en carbone qui<br />

dès 1986 va mener la vie dure à tous<br />

les teams de formule 1. Cette épure est<br />

tellement efficace, qu’elle sera adoptée,<br />

deux ans plus tard, par toutes les écuries<br />

de F1. Après que McLaren ait démontré<br />

la supériorité de son châssis en rafflant<br />

victoires et titres mondiaux.<br />

Poussée par ses succès en F1, l’équipe<br />

dirigeante du groupe McLaren, composée<br />

de Mansour Ojjeh, Ron Dennis, décide<br />

de se lancer. Le chef de projet est<br />

Gordon Murray et le design est créé par<br />

Peter Stevens. Une usine toute neuve est<br />

construite à Woking, face au siège de<br />

McLaren et une société est créée spécialement<br />

en 1989 : McLaren Cars Ltd.<br />

Un retour au rêve de Bruce McLaren,<br />

mais avec cette fameuse coque en carbone<br />

qui mijote dans la tête de Ron Dennis<br />

depuis 1981.<br />

Construites entre 2011 et 2014, et produite à 3.508<br />

unités, la McLaren MP4-12C, sera<br />

appelée McLaren 12C, en 2012.<br />

Le moteur est un V8 ouvert<br />

à 90°, dopé par deux turbos<br />

et cubant 3.799 cc.<br />

Il développe de 600 à<br />

625 ch et 600 Nm transmis<br />

aux roues arrière par<br />

une boite robotisée à<br />

7 rapports.<br />

Pesant 1.375 kg elle accélère<br />

de 0 à 100 en 2’’9 et<br />

pointe à 330 à l’heure.<br />

Elle existera en coupé<br />

et en spider.<br />

Dimensions en mètres :<br />

L : 4,50 x l : 1,90 et h : 1,20.<br />

Construites entre 1993 et 1998,<br />

il faut près de quatre mois pour<br />

en construire une. La première McLaren<br />

F1 de route fut produite à 106 exemplaires dont<br />

64 de route, les autres étant destinées à la compétition<br />

ou aux développements. Longue de 4,28, large de 1,82 m et haute<br />

de 1,14 m sur un empattement de 2,72 m, elle ne pèse que 1.142 kg. Son<br />

habitacle comporte 3 places frontales, celle du conducteur au centre, les deux<br />

autres en retrait. La mécanique centrale arrière en position<br />

longitudinale est le V12 BMW cubant 6 litres porté à<br />

672 ch à 7.400 t/min et 651 Nm à 5.400 t/min,<br />

transmis aux roues arrière par une<br />

boîte manuelle à 6 rapports. Les<br />

performances sont hallucinantes<br />

encore aujourd’hui :<br />

0 à 100 en 3’’4, et<br />

391 km/h !<br />

327


En Formule Un,<br />

le point fort de<br />

la technologie carbone,<br />

apportait de très<br />

nombreux avantages<br />

en matière de rigidité,<br />

de sécurité et de poids !<br />

En somme, McLaren a<br />

révolutionné la F1.<br />

Dans la conception des supercars, il y a<br />

très peu de marques qui construisent<br />

leurs supercars à partir d’une monocoque<br />

en carbone, et, une seule,<br />

McLaren qui ne produit que des supercars<br />

à monocoque en carbone.<br />

Parmis les supercars «de série» on<br />

épingle la Lamborghini Aventador<br />

qui n’évolue pas dans le segment<br />

des McLaren, la Porsche 918 a également<br />

une monocoque en carbone.<br />

McLaren Cars a 10 ans !<br />

Avec près de 100 distributeurs<br />

sur 40 marchés dans<br />

le monde et plus de 20.000<br />

supercars livrées, McLaren<br />

affiche un excellent bilan et<br />

s’apprête donc à performer<br />

dans la prochaine décade.<br />

«McLaren Automotive a de<br />

nombreuses raisons de se réjouir<br />

à l’aube de sa deuxième<br />

décennie. Nous continuons à<br />

nous appuyer sur l’histoire de McLaren,<br />

tout en étant à l’avant-garde des<br />

nouvelles technologies et en adoptant<br />

pleinement l’électrification avec<br />

la nouvelle McLaren Hybride Plug-in<br />

«Artura», qui reçoit un tout nou-<br />

328 329


veau V6 de 3,0 litres biturbo, ouvert<br />

à 120° assisté d’un moteur électrique<br />

compact à flux axial de 95 ch.<br />

La puissance combinée de 680 ch<br />

et 720 Nm, transmise par une nouvelle<br />

boîte de vitesses à huit rapports<br />

permet une accélération fulgurante<br />

de 0 à 100 km/h en 3’’ grâce à son<br />

poids plumes d’à peine 1.498 kg. Elle<br />

ne consommerait que 4,8 l/100 et ne<br />

rejetterais que 129g de CO 2 ...<br />

A découvrir bientôt en ces pages.<br />

McLaren 720 s spider<br />

Sculptée par le vent, la 720s est dédiée<br />

à l’efficacité, à la précision, aux<br />

portances aérodynamiques. Ainsi,<br />

si vous spartez du creux formé par<br />

l’aile avant et le capot, qui se cintre<br />

et s’ouvre en tobogan le long de<br />

la portière pour s’engloutir dans<br />

l’ouïe sous la vitre de custode, vous<br />

suivrez le trajet de l’air qui s’en va<br />

alimenter et refroidir le moteur de<br />

4 litres, V8 bi-Turbo de 720 ch et<br />

770 Nm entre 5.500 et 6.500 t/min.<br />

Autres ouïes, celles dans le carter<br />

des phares qui canalysent l’air pour<br />

refroidir les freins, et générer un effet<br />

de sol qui augmente avec la vitesse.<br />

Tout est pensé pour optimaliser<br />

l’efficacité sportive de la 720S.<br />

Elle n’a pas que le look, Coco !<br />

C’est l’auto comme la voulait Bruce<br />

McLaren, la plus rapide du monde !<br />

Peut-être pas, mais l’une d’elles et<br />

sans doute mieux, car on peut l’utiliser<br />

tous les jours sans problème<br />

330 331


332<br />

tellement elle est homogène.<br />

Quand on le met en<br />

route, le V8 Bi-turbo tonne<br />

dans votre dos, avec cette<br />

sonorité rauque et sourde qui<br />

anime par une légère vibration<br />

le mouvement alternatif des huit<br />

pistons et vous procure déjà des<br />

impressions incroyables.<br />

La voiture démarre avec souplesse et<br />

sans agressivité, on sent la parfaite maitrise<br />

de la souplesse mécanique du 8 cylindres.<br />

Après quelques kilomètres à moyens<br />

régimes pour que les fluides et les gommes<br />

atteignent les températures idéales de fonctionnement,<br />

le rythme peut s’accélérer. Entretemps<br />

on aura pris<br />

conscience de<br />

l’environnement<br />

et de la maniabilité<br />

du roadster. Cette 720s<br />

se conduit docilement et<br />

sans à-coup. On vous le disait,<br />

la McLaren 720s est à l’aise dans<br />

le trafic et les conditions normales de<br />

circulation. Il n’empêche qu’il est impératif<br />

de bien gérer le pied droit, car la mécanique est<br />

tellement «fluide» que le compte-tours, et son copain<br />

le compteur, se laissent facilement tenter de grimper<br />

dans les tours et chasser les kilomètres à l’heure.<br />

Donc une fois à température, on peut commencer à apprécier le tempérament volcanique<br />

de la 720s. Le V8 use et se ressert de la soufflerie de ses deux turbos, les accé-<br />

333


Le tableau de bord pivote automatiquement en mode<br />

TRACK, sinon, vous pouvez le basculer à l’envi.<br />

lérations sont époustouflantes.<br />

C’est pur, c’est<br />

fort, c’est puissant ! Mais<br />

l’accélération se divise en<br />

deux poussées. La première<br />

vous arrache du sol<br />

en vous plaquant au dossier,<br />

pied dans le phare,<br />

vous maintenez la pression<br />

quand à 5.500 tours<br />

une nouvelle pression<br />

s’ajoute à celle qui vous<br />

colle au siège et là, c’est<br />

très impressionnant.<br />

C’est une deuxième<br />

poussée régulière et qui génère une décharge,<br />

une sensation extraordinaire.<br />

Evidemment, on n’en n’était qu’aux préliminaires.<br />

Les vitesses atteintes n’impressionnent<br />

pas tellement, un conducteur<br />

habitué aux supercars sera d’ailleurs<br />

surpris par la qualité de<br />

l’amortissement et de<br />

la gestion de l’effet de<br />

vitesse. La voiture demande<br />

votre attention<br />

et cela lui suffit.<br />

Côté maniabilité, les premiers<br />

kilomètres effectués<br />

ont permis de sentir<br />

la précision, la rigueur et<br />

la qualité des trains roulants.<br />

Les freins répondent parfaitement<br />

présent dans toutes les situations,<br />

et lors des gros freinages, ils reçoivent<br />

l’assistance du gros aileron arrière qui joue<br />

à l’aérofrein. Et ce n’est pas du bluff.<br />

Et le toit ? En 11’’ il est rangé sans bruit, la<br />

lunette arrière s’abaisse électriquement.<br />

334<br />

335


Pirelli équipe la<br />

McLaren Artura de<br />

pneus connectés !<br />

Signe des temps, les<br />

roues donnaient déjà<br />

des informations comme<br />

la surveillance de la<br />

pression des pneus.<br />

Pirelli en rajoute une<br />

couche avec des pneus<br />

équipés de capteurs<br />

capables de dialoguer<br />

avec la voiture.<br />

Sur la 720S Spider testée<br />

dans ces pages la<br />

pression des pneus est<br />

naturellement contrôlée,<br />

mais en plus, on<br />

dispose de la température<br />

des pneus.<br />

Au tableau de bord, un<br />

graphique représente la<br />

silhouette de la 720 S<br />

avec des rectangles aux<br />

4 angles représentant<br />

les pneus. Froids, les<br />

pneus son colorés en<br />

bleu, chauds, ils sont<br />

noirs et la température<br />

s’inscrit en regard<br />

de chaque roue, tout<br />

comme la pression.<br />

Les ingénieurs de Pirelli,<br />

en étroite collaboration<br />

avec McLaren ont développé<br />

pour la nouvelle<br />

Artura, des PZero sur<br />

mesure, 235/35ZR19 à<br />

l’avant et 295/35R20 à<br />

l’arrière. Et ce n’est pas<br />

la seule synergie entre<br />

les ingénieurs.<br />

La Pirelli Cyber Tyre<br />

Technology<br />

La nouvelle McLaren Artura<br />

est la première voiture de<br />

série a utiliser cette technologie.<br />

La Cyber Tyre Tech.<br />

offre une volée d’informations.<br />

Des capteurs sont<br />

incorporés à la carcasse<br />

et communiquent avec un<br />

logiciel créé par Pirelli intégré<br />

à l’électronique de la<br />

voiture.<br />

Les infos disponibles sont,<br />

par exemple, le type de<br />

pneu (hiver ou été), la<br />

pression prescrite, l’indice<br />

de charge et de vitesse.<br />

Ça c’est pour le statique.<br />

Mais le plus extraordinaire<br />

ce sont les infos relevées<br />

en temps réel pendant la<br />

336<br />

337


conduite. Comme la température des<br />

pneus, la pression et même la profondeur<br />

des sculptures. Les capteurs<br />

détectent et alertent quand la vitesse<br />

maximale supportée par les pneus est<br />

atteinte ! Pratique quand on dispose de<br />

pneus hiver à vitesse limitée.<br />

C’est vital en matière de sécurité.<br />

Les PZERO de l’Artura ont une bande<br />

de roulement asymétrique, qui offre<br />

d’excellentes performances de freinage<br />

pour garantir le contrôle de la voiture<br />

dans toutes les conditions, en particulier<br />

sur le mouillé.<br />

Le système Cyber Tyre de Pirelli représente<br />

l’avenir des pneus : il est capable<br />

de donner aux voitures un sens du toucher<br />

en leur permettant d’identifier ou<br />

de prévoir des situations potentiellement<br />

dangereuses, telles que la perte<br />

d’adhérence et l’aquaplaning, ce qui<br />

signifie que l’électronique de la voiture<br />

pourra intervenir rapidement.<br />

L’évolution de cette technologie passera<br />

par la 5G qui échangera sur l’état<br />

des routes avec les autres véhicules...<br />

(E.H.)<br />

338 339


McLaren<br />

Le Grand<br />

Tourisme vu<br />

par McLaren<br />

par Eric HEIDEBROEK<br />

McLaren GT<br />

Afin de répondre aux envies d’une clientèle<br />

avide de supercars ultra sportives<br />

et qui apprécie aussi plus de confort et<br />

d’aspects pratiques, McLaren propose sa<br />

première Grand Tourisme.<br />

Une voiture qui garde tout de la berlinette<br />

ultra sportive et qui ajoute un volume de<br />

coffre capable d’emporter un sac de golf.<br />

Mais pas seulement. Cette GT doit aussi<br />

permettre de voyager confortablement<br />

sur de longues distances, ou pouvoir<br />

s’utiliser au quotidien.<br />

C’est là qu’intervient la McLaren GT, sa<br />

ligne allongée donne l’allure à ce coupé<br />

sportif d’être prêt à affronter la ligne<br />

droite des Hunaudières du célébrisime<br />

circuit des 24 heures du Mans, grâce à<br />

sa longue queue et à son empattement<br />

étendu. Malgré son léger embourgeoisement,<br />

la GT rappelle son caractère ultrasportif<br />

par ses énormes prise d’air arrière<br />

très présentes dans les rétros.<br />

Cette McLaren est un composé d’éléments<br />

repris sur des modèles ultra sportifs afin de<br />

trouver le compromis idéal pour une Grand<br />

Tourisme digne de ce nom.<br />

Tout d’abord, la base de l’auto est la fameuse<br />

cellule monocoque nommée Monocell<br />

II-T en carbone épaulée à l’arrière<br />

comme à l’avant d’une structure en aluminium<br />

à déformation progressive en cas<br />

340<br />

341


de choc. Ainsi équipée la McLaren<br />

GT protège bien ses occupants.<br />

Ces cellules en carbone et structures<br />

alus, sont communes aux modèles<br />

«Sport», c’est dire si la rigidité et les<br />

performances sont au rendez-vous.<br />

Pour les suspensions, McLaren a<br />

choisi les épures de la version «Super<br />

Sport» ce qui procure, grâce à une<br />

ingénierie pointue et des réglages<br />

originaux, une composante confort<br />

qui permet d’abattre les kilomètres.<br />

Du côté moteur, on retrouve le<br />

V8 de quatre litres dopé par deux<br />

turbos, il vient de la 720S dégonflé<br />

à 620 ch et 630 Nm. Le couple<br />

profite d’une nouvelle courbe plus<br />

ronde et la boîte de vitesses 7 automatique<br />

apporte tout le feeling<br />

attendu en mode «normal».<br />

Fragrances et cuirs pleine fleur<br />

A l’intérieur, dès l’ouverture de la<br />

portière, en élitre, majestueuse et<br />

remarquable, on a le nez flatté par<br />

cette délicieuse fragrances de cuirs<br />

riches et nobles.<br />

Du Connoly, le plus fin, le plus chic<br />

vous accueille et votre regard se<br />

pose directement sur les coutures,<br />

à la façon artisanale et digne des<br />

plus grands peaussiers. Le travail<br />

est minutieux, le toucher extrèmement<br />

souple et doux. Tout ce qui se<br />

touche et se voit est orné de matière<br />

noble et soft touch, même le<br />

carter couvrant l‘arrière du volant.<br />

Aucune faute.<br />

Les sièges sont voulus confortables<br />

et conservent un maintien sportif.<br />

La GT est d’abord une supercars.<br />

Il ne faut pas l’oublier.<br />

Cette McLaren GT se conduit du<br />

bout des doigts, elle absorbe correctement<br />

les mauvaises routes de<br />

la capitale de l’Europe pourvues<br />

de nombreuses bosses, trous, gros<br />

342<br />

343


pavés et autres irrégularités désagréables.<br />

Pour les autres routes,<br />

le mariage suspension «Super<br />

Sport» apporte un confort correct<br />

et surtout assez ferme. Là où l’on<br />

appréciera, en plein, le vrai confort<br />

de la GT, c’est sur les belles routes<br />

des Ardennes et sur les autobahn<br />

allemandes. C’est là que le V8 peut<br />

s’éveiller et procurer les vraies sensations<br />

de la McLaren GT.<br />

A l’arrière, l’espace dédié<br />

au coffre s’étend au dessus<br />

du V8 et a été prévu au départ<br />

pour transporter un sac de golf.<br />

Ce qui veut dire que l’on peut<br />

sans problème partir en amoureux<br />

avec les bagages appropriés, ou<br />

des sacs de sport.<br />

Ajoutons que la GT, offre deux grands<br />

coffres. Le premier à l’avant est<br />

profond et fait ses<br />

150 l.<br />

344 345


Dans cette McLaren qui respire le luxe et<br />

l’élégance, le sport demeure omniprésent.<br />

Pourtant on remarque que de nombreux<br />

éléments le rappellent tout en étant élégamment<br />

revêtus de matières riches et<br />

délicates. Le point le plus délicat des McLaren<br />

- à leur début - était l’écran tactile de la<br />

console centrale qui était fort étroit, affublé<br />

de caractères fins et exigeant trop d’attention<br />

en matière de lisibilité. Dans la GT, ce<br />

problème n’existe pas, l’écran est haut et<br />

suffisament large tout en étant effilé. C’est<br />

un beau produit. Il reste à voir comment il<br />

se comporte par soleil rasant.<br />

La GT se démarque des «Sport» et «super<br />

sport» par sa ligne allongée d’une très rare<br />

élégance. C’est une stricte deux places, la<br />

noblesse de sa mécanique V8 Bi-turbos à<br />

la sonorité revue pour apporter une atmosphère<br />

à la fois feutrée et puissante. Cette<br />

McLaren GT n’est pas à proprement parler<br />

un «Pullman» car elle est avant tout une<br />

supercar avec ses avantages et inconvénients.<br />

Avec ses choix technologiques, elle<br />

se montre incisive sur routes et autoroutes.<br />

Dans les lacets elle a moins de maniabilité<br />

que ses soeurs Sport et Pure Sport mais ne<br />

s’en laisse pas conter pour autant. Bien finie,<br />

riches de matières luxueuses, la McLaren GT<br />

est une GT à l’ancienne en ce sens que la<br />

priorité va au comportement et à la réponse<br />

moteur, le confort est moins spartiate que<br />

dans une super sport, le moteur plus souple<br />

n’en demeure pas moins très vif et efficace<br />

grâce à sa bonne boite automatique..<br />

McLaren GT<br />

V8 bi-turbo 4,0 l<br />

620 ch @ 7500 t/m<br />

630 Nm @ 5500 t/m<br />

7 vitesses automatique<br />

3 modes Actifs<br />

• comfort<br />

• sport<br />

• track<br />

0 - 100 = 3’’2<br />

326 km/h<br />

11,9 l/100 km<br />

201.500 €<br />

346<br />

347


PORSCHE<br />

TAYCAN<br />

761 ch<br />

1050 Nm<br />

0 à 100<br />

en 2’’8 !<br />

Par Eric HEIDEBROEK<br />

Oui, cette Porsche TAYCAN Turbo S<br />

est bien une supercar. Son look typé,<br />

ses performances et son comportement<br />

la font entrer par la grande<br />

porte dans le segment.<br />

La fée électricité s’est penchée sur le berceau<br />

de la Taycan. Cette nouvelle Porsche<br />

est une digne descendante de la marque<br />

de Zuffenhausen. Et plus encore que vous<br />

ne l’imaginez !<br />

Ferdinand Porsche à 18 ans en 1893 et<br />

commence sa carrière chez «Bela Egger<br />

& Co» à Vienne. C’est une compagnie<br />

d’électricité pour laquelle il invente<br />

et développe un moteur-roue électrique<br />

intégré dans le moyeu. A 22 ans il est débauché<br />

par «Jacob-Lohner et Co» pour<br />

construire une voiture électrique. Il présentera<br />

la première «Lohner-Porsche» en<br />

1898. Ce véhicule est propulsé par deux<br />

348<br />

349


350<br />

«moteur-roue». Il dépose le brevet<br />

en 1900 et dans la foulée expose la<br />

Lohner-Porsche à la foire universelle<br />

de Paris, où, elle sera baptisée «La<br />

toujours Contente»! On se demande<br />

bien pourquoi...<br />

Chassez le naturel...<br />

Il revient au galop !<br />

C’est étonnant comme plus de<br />

100 ans après cette création<br />

les inventions de Ferdinand<br />

Porsche reviennent au galop de<br />

son cheval cabré sur son blason<br />

doré. Non seulement pour ré-<br />

pondre aux besoins de réduire les émissions<br />

perturbant le climat, mais aussi<br />

annoncer aux concurrents et convaincre<br />

un certain Elon Musc qu’il ne sera plus<br />

tout seul à jouer dans le créneau électrique<br />

de haut niveau.<br />

MISSION E<br />

Porsche se devait d’apporter son grain<br />

de sel. Le prototype Porsche Mission E,<br />

présenté en 2015 à Francfort, donnait le<br />

«la» à la nouvelle partition du ténor allemand<br />

de la voiture de sport. Les lignes<br />

ont tout de suite séduit et sont pratiquement<br />

reprises telles quelle dans la<br />

version industrialisée nommée Taycan.<br />

On remarque que les lignes se sont<br />

adaptées aux besoins de l’espace nécessaire<br />

à quatre passsagers et que les<br />

portes antagonistes ont fait place à des<br />

portières normales.<br />

351


TAYCAN<br />

Dans tous les cas, les lignes sont parfaitement<br />

dans le ton Porsche, le profil<br />

reprenant les lignes de vitrage des 911,<br />

les ailes gonflées et arrondies de l’avant<br />

courent vers les hanches puissantes de<br />

l’arrière. Les phares dénotent, tandis que<br />

les magnifiques roues de 21’’ épousent<br />

les arches de roue à la perfection.<br />

L’auto exprime, de quelque angle que ce<br />

soit, la puissance et la maitrise. En noir,<br />

elle absorbe les éléments de pare-chocs<br />

mat comme les ouvertures sous la lame<br />

avant. En blanc, elle reflète une élégance<br />

absolue. La ligne est réussie, les volumes<br />

équilibrés et parfaitement orchestrés apportent<br />

l’effet musclé recherché.<br />

Quand une voiture<br />

est belle en blanc, c’est<br />

qu’elle est réussie !<br />

Le designer Claude Lobo (1943-2011) a<br />

travaillé pendant 32 ans à la Ford Motor<br />

Cy. C’est lui qui a dessiné, entre autres,<br />

les Ford Capri, les Mercury Cougar, la<br />

Ka, la Puma, la Focus «voiture de l’année<br />

en 1999» et il a été élu «Designer de<br />

l’année» en 1998, c’est quelqu’un ! Lors<br />

de la présentation internationale de la<br />

Puma en 1997, il était présent et m’a dit:<br />

«Quand une voiture est belle en blanc,<br />

c’est qu’elle est réussie» !<br />

Et d’énoncer des modèles divers, comme<br />

la Ford GT40, la Mustang, la Citroën SM,<br />

la Peugeot 504, la Ferrari 308, une Daytona<br />

ou ...la Porsche 911 !<br />

Et bien, je pense qu’il aurait beaucoup<br />

aimé cette Taycan. La seule chose qui me<br />

perturbe, c’est la forme des phares. Ils<br />

sont rectangulaires et un peu bulbeux. Et<br />

même s’ils disposent de la signature lumineuse<br />

à quatre points, cette démarche<br />

est curieuse et inatendue. C’est vrai aussi<br />

que les phares des 996 et Boxster ont<br />

aussi défrayés la chronique., mais ont<br />

aussi connu une mise à jour qui les a obligés<br />

à rentrer dans le rang...<br />

En tous cas, on a évité le style étiré des<br />

grands blocs optiques des Ferrari 458 !<br />

Malgré tout, la Taycan se reconnaît immédiatement<br />

comme une Porsche et<br />

c’est là l’essentiel.<br />

Plus important encore,<br />

l’atmosphère intérieure...<br />

Là, aucun doute possible, on est bien dans<br />

une Porsche même si tout est digital. C’est<br />

le nouveau monde de Porsche.<br />

352 353


La marque est fière de son combiné d’instruments<br />

digitaux. L’écran épouse une jolie<br />

courbe bien dans l’esprit des tableaux<br />

de bord Porsche de la grande époque 911.<br />

Et oui, vous avez remarqué !<br />

Il n’y a plus de compte-tours, mais les<br />

trois grands cercles, dont le central affiche<br />

un grand tachimètre, parfaitement<br />

dans l’esprit de la marque. Et vous pouvez<br />

configurer les informations les plus importantes<br />

pour votre façon de conduire.<br />

Après quelques tâtonnements, j’ai choisi<br />

pour l’écran de gauche les informations<br />

de trajets, c’est à dire consommations<br />

moyennes, distance parcourue, autonomie,<br />

etc. Celui du milieu, l’indication de<br />

vitesse et les informations instantannées<br />

de puissance et régénération. L’écran de<br />

droite indiquait les différents modes utilisés.<br />

Mais il est vrai qu’une aussi brève prise<br />

en main avec aussi peu d’informations<br />

techniques, on ne peux décemment pas<br />

préciser quelles sont les indications les<br />

plus utiles au quotidien dans un véhicule<br />

aussi nouveau et doté de technologies<br />

peu usuelles à l’heure d’aujourd’hui.<br />

Mais, comme le précise Bernard Van Bellingen,<br />

attaché de presse Porsche Import,<br />

«cette auto a tellement de nouveautés,<br />

de fonctions et d’équipements qu’il faut<br />

au moins deux heures pour en expliquer<br />

le principal. D’ailleurs, poursuit-il, c’est<br />

à l’usage que le propriétaire adaptera<br />

quelles informations lui seront utiles et<br />

quels systèmes il préfèrera utiliser.»<br />

Dans la Porsche Taycan les écrans sont<br />

nombreux, on peut même en avoir un de<br />

plus, en option, juste pour le convoyeur.<br />

Cet écran permet de tout voir, de tout<br />

contrôler, et c’est utile quand on voyage<br />

et que le convoyeur participe activement<br />

au déroulé du trajet. On est loin, très loin<br />

en avant de la grande concurrente américaine<br />

et son écran géant. Chez Porsche<br />

on a compris qu’il ne faut pas distraire le<br />

conducteur, la technologie, oui, mais pas<br />

au prix de la sécurité.<br />

Chez Porsche on conduit !<br />

On ne chipote pas !<br />

Les commandes usuelles principales se<br />

manoeuvrent de manière classique et instinctive<br />

par des commutateurs normaux.<br />

Porsche est au top de la technologie et<br />

sait aussi qu’un mix intelligent entre les<br />

commandes sensitives et analogiques est<br />

indispensable pour une conduite en<br />

354<br />

355


toute sécurité. D’ailleurs l’ergonomie<br />

dans cette nouvelle sportive à quatre<br />

places est bien dans l’esprit rationnel de<br />

Porsche.<br />

Habitacle tendu de cuirs et<br />

de matéraux de qualité supérieure.<br />

Côté habitacle, les sièges Porsche sont<br />

fermes et costauds. Ils maintiennent<br />

confortablement, à la façon d’une main<br />

de fer dans un gant de velours. Les réglages<br />

tout azimuts permettent de trouver<br />

la bonne position au volant. Un volant<br />

multi-fonctions dont le maniement est<br />

facilement assimilé. La finition est d’un<br />

niveau ultra élevé, comme attendu chez<br />

Porsche. Les cuirs de notre voiture d’essais<br />

sont en fine fleur, le ciel de toit en alcantara.<br />

L’ensemble présente une qualité de<br />

fabrication irréprochable.<br />

A l’arrière, et au premier abord on a<br />

l’impression que l’on va être à l’étroit,<br />

pourtant les deux places sont agréables<br />

et confortables. Le dossier est assorti de<br />

contreforts qui offrent un maintien rigoureux<br />

dans les virages.<br />

Avec l’option toit panoramique vitré, on<br />

gagne 5 à 6 cm en hauteur d’assise, ce<br />

qui est très apprécié par les grands gabarits.<br />

Les caves à pieds sont bienvenues<br />

car larges et profondes. Intercalées entre<br />

deux rangs de batteries, elles sont étudiées<br />

pour palier à la hauteur de caisse<br />

de seulement 1,38 m !<br />

Astucieux !<br />

Le, ou plutôt, les coffres sont bien calibrés.<br />

A l’avant on a celui qui ressemble<br />

aux 911 mais avec une contenance de 81<br />

litres (!) et l’arrière offre 366 litres avec<br />

un accès facile. On ne doit pas oublier<br />

que l’on est dans une véritable voiture de<br />

sport, une supercar, en plus.<br />

Côté mensurations,<br />

la Taycan frôle<br />

les 5 mètres (4,96 m)<br />

pour 2 de large (gloups !)<br />

et 1,38 de haut.<br />

Autant le dire d’emblée, la Taycan en impose<br />

par sa musculature et la puissance de<br />

son dessin. Et dans ce cas, on peut affirmer<br />

que le ramage vaut le plumage !<br />

Côté poids, la Taycan ne fait pas dans<br />

la dentelle, mais n’affiche que 2.295 kg<br />

contre 2.350 kg à la Tesla S P100D de<br />

613 ch et 980 Nm. C’est proche certes,<br />

mais la Porsche a des freins en céramique<br />

de 420 mm (épaisseur 40 mm) à l’avant<br />

(355 mm à la Tesla) et 410 mm (épaisseur<br />

32 mm) à l’arrière contre 365 mm à la Tesla<br />

P100D.<br />

Ce qui est très impressionnant, c’est la<br />

taille des pinces de freins de la Porsche.<br />

Les étriers avant comportent 10 pistons<br />

et 4 à l’arrière. Autant dire que le freinage<br />

de ce monstre est vraiment efficace<br />

autant qu’endurant !<br />

Chez Porsche on sait ce que freiner veut<br />

dire dès lors qu’on annonce des accélérations<br />

de 0 à 100 en 2’’8 et à 200 en 9,3<br />

secondes... et une Vmax de 260 km/h. Des<br />

temps approchés par l’américaine avec<br />

2’’9 et 11’’4 avec une Vmax de 240 km/h.<br />

Evidemment la Tesla offre une autonomie<br />

de 593 km annoncés, et on sait<br />

356<br />

357


qu’avec cette marque les annonces<br />

tiennent la route. Ça rassure et c’est un<br />

avantage de taille !<br />

La Taycan Turbo S, elle, annonce quelques<br />

413 km pour une autonomie mesurée de<br />

350 km. Il faut bien avouer que la tenue<br />

de route, l’agilité et le comportement dynamique<br />

de la Porsche sont autant d’arguments<br />

pour user de la bonne volonté<br />

des moteurs électriques. Et par là de réduire<br />

l’autonomie... Sans oublier le petit<br />

«mode» magique, qui distille une sonorité<br />

Porsche envoutante diffusée par des haut<br />

parleurs, tant à l’intérieur qu’à… l’extérieur.<br />

C’est discret mais, ça le fait, notamment<br />

avec le fameux «coup de gaz» au<br />

rétrogradage !<br />

Bien sur, on va vous ressortir qu’avec une<br />

électrique il faut changer son mode de<br />

conduite, anticiper plus, rouler avec un<br />

oeuf sous le pied droit, etc.<br />

Mais cette Porsche Taycan a d’autres<br />

arguments à présenter. Elle veut vivre la<br />

route et pour cela offre son incontestable<br />

plaisir de conduire, son sentiment de solidité<br />

et de maitrise.<br />

Si l’adversaire à encore un coup d’avance,<br />

l’écart vient de prendre un méchant coup<br />

dans l’aile. Et si Porsche est arrivé à rivaliser<br />

de très près avec la star américaine, il<br />

va falloir que la marque allemande se prépare<br />

à relever le défi de la Tesla S «Plaid»<br />

qui annonce déjà une autonomie de 840<br />

km, mais surtout une Vmax de 320 km/h,<br />

un 0 à 100 en 2’’1 grâce à trois moteurs.<br />

Les prochaines années promettent de<br />

singuliers combats, où l’autonomie (avec<br />

la vitesse de recharge qui va avec, car il<br />

ne suffit pas de doubler les batteries pour<br />

doubler l’autonomie et par conséquent<br />

la durée de rechargement... ben oui).<br />

Les accélérations, la vitesse de pointe, les<br />

réductions de poids, ils sont nombreux<br />

les paramètres à modéliser. Porsche a<br />

de bons atouts, les américains un peu<br />

d’avance. Le défi est bien lancé !<br />

GO !<br />

358<br />

359


Tesla<br />

S PLAid+<br />

0 à 100 en 2’’1 !<br />

Celle qui va dégouter<br />

tous les autres !<br />

par Eric HEIDEBROEK<br />

322 km/h !<br />

1.100 chevaux !<br />

Autonomie<br />

840 km !<br />

Faut pas énerver Elon !<br />

C’est vrai que la Tesla S commençait à<br />

prendre des rides. Si au début la ligne<br />

n’était pas extraordinaire, le lifting de la<br />

Plaid apporte un plus de modernité. On<br />

remarque aussi que la troisième vitre latérale<br />

s’approche du style …Porsche.<br />

Ceux qui ont cru que Tesla n’irait pas loin<br />

se sont copieusement trompés.<br />

Et s’en mordent les doigts tant la marque<br />

a du succès et qu’il est amplement mérité.<br />

On se croirait revenu au début du siècle de<br />

l’automobile. Ou chaque période voyait<br />

tomber des records. C’est ce qui est formidable<br />

dans l’approche d’Elon Musk. Il<br />

a pensé et développé son concept, a pris<br />

tous les risques, subit les moqueries... et<br />

pendant ce temps là, il a pris une avance<br />

considérable, n’en déplaisent aux ténors<br />

du marchés automobile.<br />

Mais ce n’est pas que<br />

de cela que l’on<br />

doit parler.<br />

360<br />

361


La nouvelle S<br />

commence avec<br />

la «S» Plaid !<br />

Beaucoup de changements<br />

ont été opérés à bord de<br />

la S. Surtout à l’intérieur.<br />

L’habitacle a été complètement<br />

remanié en tenant<br />

compte des critiques.<br />

Une évolution stylistique<br />

avec une planche de bord<br />

épurée et un volant qui fait<br />

penser aux commandes<br />

d’une F1 ou d’un avion de<br />

chasse ! Un nouvel écran de<br />

17 pouces avec une résolution<br />

de 2200 x 1300 pixels !<br />

Ce qui gène le plus c’est<br />

que Tesla joue la carte de<br />

la connectivité à outrance.<br />

Dans sa documentation le<br />

constructeur annonce que<br />

cet écran est le meilleur à<br />

contempler... ah oui et la<br />

route alors ? Il annonce<br />

également une capacité de<br />

10 Téras pour les jeux embarqués,<br />

une compatibilité<br />

avec les manettes de jeux...<br />

On va où là ?<br />

Si la Plaid est compatible<br />

avec l’Autopilot qui permet<br />

à la voiture de tenir une<br />

trajectoire, d’accélérer et<br />

de freiner dans sa voie une<br />

surveillance active dans les<br />

moments les plus pénibles<br />

de la conduite comme<br />

les embouteillages. Mais<br />

362<br />

363


comme le constructeur le précise,<br />

la voiture n’est pas une salle de<br />

jeux, alors quoi ?<br />

Par contre un système audio de<br />

960 Watts passant par 22 hautparleurs<br />

ça compense l’absence<br />

de bruit...<br />

La «S» conserve ses deux coffres<br />

à bagages de grande capacité.<br />

Elle passe à 5 places et les dossiers<br />

se rabattent à plat, c’est<br />

énorme l’espace disponible à<br />

bord. Les sièges arrière reçoivent<br />

un nouveau profilage pour maintenr<br />

correctement 3 passagers<br />

qui disposent de plus d’espaces<br />

pour les jambes ainsi qu’en hauteur.<br />

Il y a même un accoudoir<br />

central escamotable pourvu d’un<br />

rangement incluant un système<br />

de recharge par induction pour<br />

gsm. L’avancée de la console<br />

centrale propose aux passagers<br />

arrière un écran pour jouer avec<br />

une tablette. Pour le confort<br />

des occupants la clim est une<br />

automatique tri-zone avec filtration<br />

HEPA. Les sièges avant<br />

conservent leur ventilation et le<br />

chauffage assise et dossier.<br />

364 365


La Plaid est mue par trois moteurs électriques développant<br />

1.020 chevaux. Avec cette puissance elle accélère<br />

en 2,1 secondes pour passer de 0 à 100 km/h ce n’est<br />

pas un départ arrêté puisque la mesure est prise en<br />

dehors du lancement qui prend 30 centimètres mais<br />

peut-être aussi quelques millisecondes.<br />

Elle est capable de pointer à 322 km/h. Mais le plus<br />

impressionnant c’est que Tesla ajoute que les nouvelles<br />

«S» Plaid peuvent réaliser des accélérations répétées<br />

avec des performances constantes. De plus, Tesla a<br />

conçu une architecture thermique des modules et du<br />

pack batterie capables d’assurer une recharge plus<br />

rapide et offrant plus de puissance et d’endurance<br />

quelles que soient les conditions.<br />

La PLAid + offre elle plus de 1.100 chevaux, abat le<br />

400 m en moins de 9 secondes, le 0 à 100 en moins<br />

de 2,1 secondes et s’offre aussi une autonomie de 840<br />

kilomètres. Comme la Plaid «normale», les moteurs<br />

ont des rotors à piste carbone, et le contrôle du couple<br />

est vectoriel. La puissance passe par les quatre roues.<br />

Avec le coefficient de traînée aérodynamique le plus<br />

faible au monde et une efficience inégalée, la Model S<br />

est dessinée pour la vitesse et l’autonomie. Combinés<br />

à un chassis et une carrosserie plus large, les performances<br />

routières paraissent impressionnantes, surtout<br />

quand on connaît déjà les qualités dynamiques des<br />

produits de la marque.<br />

Lors de nos précédents essais nous avions souligné le<br />

confort rare, dans les voitures électrique, de partir sans<br />

crainte de tomber en panne de courant. Avec des autonomies<br />

de 628 à 840 km, et un temps de recharges diminué<br />

de 25% grâce à une meilleure gestion de la charge,<br />

on dépasse de loin toutes les productions d’aujourd’hui !<br />

Nouvelle Tesla «S»<br />

La Plaid coûte 119.990 euros (autonomie 628 km)<br />

La Plaid + coûte 139.990 euros (autonomie 840 km)<br />

Tesla S «Grande Autonomie» coûte 89.990 euros.<br />

(autonomie : 663 km, 0 à 100 en 3’’2 et Vmax : 250.)<br />

366 367


AMG GT<br />

BLACK<br />

SERIES<br />

730 CH !<br />

Eric HEIDEBROEK<br />

10<br />

BLACK SERIES, c’est le nom des versions<br />

ultimes dans les modèles AMG, les premiers<br />

modèles sont apparus e 2006.<br />

La GT entre dans ce monde encore plus<br />

exclusif. Et pour son modèle phare, AMG<br />

n’y va pas par quatre chemins.<br />

Le V8 de la GT est toujours boosté par<br />

deux gros turbos incrustés au coeur<br />

du V et les sorciers<br />

d’Affalterbach l’ont<br />

poussé à 730 ch et<br />

800 Nm !<br />

Le cahier des<br />

charges<br />

stipulait :<br />

nettement<br />

plus de puissance<br />

que sur<br />

le modèle de<br />

pointe<br />

de la gamme AMG GT, une réactivité et<br />

une agilité en hausse, d’excellentes montées<br />

en régime - les qualités requises exigeaient<br />

un traitement de choc prenant<br />

la forme d’un nouveau vilebrequin plat.<br />

«Avec le nouveau GT Black Series, nous<br />

avons ajouté un joyau automobile à<br />

notre programme riche en tradition créé<br />

en 2006. La sixième variante de ce<br />

modèle marque un nouveau<br />

temps fort dans l’histoire<br />

d’AMG et démontre<br />

avec brio<br />

les compétences<br />

exceptionnelles<br />

du site<br />

d’Affalterbach<br />

en matière de<br />

développement.<br />

Je suis<br />

fier de l’équipe<br />

et de sa capacité à réaliser une supersportive<br />

d’exception appelée à occuper la<br />

tête de notre famille de modèles GT très<br />

appréciés du public. Le GT Black Series<br />

affiche une puissance, une esthétique et<br />

une dynamique de marche de très<br />

368<br />

369


haut niveau. Ce projet clôt de la plus belle<br />

des manières mon activité chez AMG et<br />

j’en suis extrêmement reconnaissant»,<br />

confie Tobias Moers, Directeur général<br />

de Mercedes-AMG GmbH.<br />

Un nouveau moteur...<br />

Les moteurs V8 d’AMG disposent d’un<br />

villebrequin «cross plane» avec une disposition<br />

à 90° des manetons des quatre<br />

paires de cylindres. L’échappement est<br />

tourné vers le centre du V qui accueille<br />

les deux gros turbos. Sonorité typique,<br />

puissance et souplesse sont des avantages<br />

bien connus des AMG GT. La Black<br />

Series passe au vilebrequin à plat «flat<br />

plane». L’allumage passe d’une rangée<br />

de cylindres à l’autre, ce qui améliore<br />

encore le renouvellement des gaz. La séquence<br />

d’allumage caractéristique avec<br />

calage du vilebrequin à 180° est 1-8-2-7<br />

4-5-3-6. Dans le système d’échappement<br />

et côté admission, il en résulte des colonnes<br />

de gaz à progression régulière par<br />

oscillation dont les résonances peuvent<br />

être facilement utilisées pour accroître la<br />

puissance. Son principal avantage : une<br />

agilité et une réactivité encore en hausse.<br />

Le nouveau moteur du GT Black Series<br />

est certes dérivé du moteur V8 biturbo<br />

AMG de 4,0 litres avec lubrification par<br />

carter sec, mais il s’est vu attribuer le<br />

nouveau code interne M178 LS2 en raison<br />

des nombreuses modifications dont<br />

il a fait l’objet. Il délivre 730 ch à 6 700-<br />

6 900 tr/min et fournit un couple maxi<br />

de 800 Nm à 2 000-6 000 tr/min.<br />

Les deux turbos Twin-Scroll sont montés<br />

sur roulements et dotés de turbines<br />

élargies pour amener jusqu’à 1.100 kg<br />

d’air par heure. A titre de comparaison,<br />

le débit est de 900 kg/h sur l’AMG GT R.<br />

Le régime maximal de 7 000 tr/min n’est<br />

pas critique, à partir de 7 200 tr/min, le<br />

régime est bridé. Les refroidisseurs d’air<br />

de suralimentation surdimensionnés<br />

veillent à ce que la température reste<br />

dans la meilleure plage possible.<br />

Ce nouveau moteur a une nouvelle voix,<br />

pratiquement unique. L’accélération de<br />

0 à 100 est scotchée en 3’’2 et les 200<br />

à l’heure sont avalés en moins de 9’’ !<br />

L’AMG GT Black series tape les 325 à<br />

l’heure, sur certaines autobahn, bien sur!<br />

La boîte de vitesse est posée sur l’essieurx<br />

arrière, et l’axe de transmission<br />

(transaxle) est en carbone, préféré à l’aliminium<br />

pour une question de poids et<br />

de rigidité torsionnelle. Il ne pèse que<br />

13,9 kg. La boîte à double embrayage<br />

Speedshift DCT 7 a été modifiée pour<br />

encaisser les 800 Nm et les régimes élevés.<br />

Les rapports ont été adaptés pour<br />

offrir plus de réactivité sans générer de<br />

réactions parasites.<br />

Le lien de parenté avec les voitures<br />

de course AMG GT3 et AMG GT4 est<br />

visuellement et techniquement plus<br />

évident que jamais.<br />

Le nouveau capot moteur en carbone<br />

avec deux grandes sorties d’air composées<br />

de surfaces en carbone est lui aussi<br />

emprunté au sport automobile. Les<br />

grandes sorties d’air dirigent l’air chaud<br />

évacué par le bloc radiateur en position<br />

oblique hors du compartiment moteur.<br />

Cette technologie, elle aussi directement<br />

issue de la compétition automobile, accroît<br />

la portance négative.<br />

370<br />

371


Bolide<br />

By Bugatti<br />

Adaptation du communiqué<br />

par Eric HEIDEBROEK<br />

Quand Bugatti, tel un phénix s’est<br />

relevé, les ingénieurs et designers<br />

ont reçu un cahier des charges à<br />

la fois ambitieux et offrant aux<br />

créateurs une ampleur technique<br />

tellement énorme que<br />

seul le talent d’Ettore Bugatti<br />

devait être égalé. Cette<br />

ambition remonte à la riche<br />

histoire de Bugatti et à sa<br />

tradition de course dans<br />

les années 1920 et 1930,<br />

mais fait en même temps<br />

référence à sa volonté de<br />

repousser les limites de la<br />

technique.<br />

Le Bolide1<br />

Bugatti est le<br />

concept de véhicule<br />

le plus extrême dans<br />

l’histoire récente<br />

de la marque<br />

de luxe française.<br />

«Quand forme rime avec performance»<br />

372<br />

373


Son développement (en<br />

accord avec les valeurs de<br />

la marque : excellence, courage,<br />

attachement) constitue<br />

une inspiration en soi.<br />

La nouvelle hypersportive<br />

répond à l’une des grandes<br />

questions comme...<br />

«Que se passerait-il si<br />

Bugatti construisait un<br />

véhicule ultraléger autour<br />

de son légendaire moteur<br />

W16 de 8,0 litres sans<br />

fixer de limites au rapport<br />

poids/puissance ?»<br />

Le résultat est le concept<br />

meme du véhicule extrême,<br />

rapide, ultra léger et dénué<br />

de compromis. Le moteur<br />

W16 de Molsheim offre 1.850<br />

ch et atteint quasiment les<br />

valeurs d’une Formule 1.<br />

La vitesse de pointe dépasse<br />

nettement 500 km/h, sans<br />

que le véhicule ne perde sa<br />

maniabilité et son agilité<br />

maximales.<br />

374 375


Le designer Nils Sajonz<br />

a joué un rôle clé dans<br />

la création du Bolide.<br />

Sajonz a commencé en<br />

2015 comme stagiaire<br />

au sein de l’équipe de<br />

design de Bugatti et a<br />

rédigé son travail de fin<br />

d’études sur une étude<br />

de conception Bugatti<br />

pour le sport automobile<br />

autonome. Pendant<br />

les années suivantes,<br />

Sajonz a participé à la<br />

conception d’une série<br />

de modèles en édition<br />

limitée, comme la Divo2,<br />

dévoilée en 2018, ainsi<br />

que La Voiture Noire3 et<br />

Centodieci4, qui ont fêté<br />

leur première mondiale<br />

en mars et août 2019.<br />

Faisant partie d’une<br />

équipe de cinq personnes,<br />

Sajonz a participé<br />

à la conception du<br />

Bolide cette année et a<br />

récemment été nommé<br />

Head of Special Projects<br />

au sein de l’équipe de<br />

design de Bugatti.<br />

«Le travail sur le design<br />

du Bolide est une expérience<br />

unique», déclare<br />

Sajonz. «Le Bolide démontre<br />

toute la puissance<br />

de notre équipe de<br />

design et incarne notre<br />

ligne directrice. Elle est<br />

extrême, radicale, bien<br />

dans l’air du temps et<br />

incarne toutes les valeurs<br />

de Bugatti. Dans l’équipe<br />

nous sommes constamment<br />

à la recherche de<br />

d’inspirations nouvelles»<br />

Cette expérience en<br />

tant que designer dans<br />

le développement de<br />

petites séries, de véhicules<br />

uniques et de<br />

concept cars fait de Sajonz<br />

la personne idéale<br />

pour son nouveau<br />

poste.<br />

Il répond directement<br />

au directeur du design<br />

de Bugatti, Achim Anscheidt.<br />

376 377


Bolide<br />

By Bugatti<br />

378 379


380 381


«Avec le Bolide,<br />

nous avons osé réaliser<br />

une expérience de l’extrême.<br />

Au cours de nos 110 ans<br />

d’existence, il n’y a pas eu de<br />

modèle comparable, avec un<br />

concept aussi minimaliste,<br />

imaginé exclusivement<br />

autour de la propulsion»,<br />

déclare Stephan Winkelmann,<br />

Président de Bugatti.<br />

«Elle développe jusqu’à 1 850 ch<br />

sur seulement 1 240 kg, ce qui<br />

correspond à un rapport<br />

poids-puissance<br />

d’à peine<br />

0,67 kg<br />

par cheval !<br />

C’est du<br />

jamais vu !<br />

Faire un tour<br />

en Bolide<br />

équivaut à<br />

une chevauchée<br />

sur un boulet<br />

de canon.»<br />

382 383


La B ugatti<br />

Chiron<br />

Pur Sport<br />

fait son<br />

Tour d’Europe<br />

Eric HEIDEBROEK<br />

1<br />

Présentée en mars dernier, en plein crise<br />

sanitaire, la marque française a décidé<br />

de satisfaire la curiosité de ses afficionados<br />

au travers de l’Europe en présentant<br />

la Chiron Pur Sport dans les villes européennes<br />

de son réseau.<br />

La Bugatti Chiron Pur Sport est<br />

une variante plus sportive encore !<br />

Son poids est baissé de 50 kg, avec notamment<br />

la suppression de l’aileron arrière<br />

à commande hydraulique, remplacé<br />

par un plateau de 1,90 de large !<br />

Ainsi après Paris, Londres et Hambourg<br />

où le Groupe Kamps distribue la marque<br />

depuis 2009 sur la partie Nord de<br />

l’Europe incluant la Scandinavie,<br />

la voici à Düsseldorf,<br />

métropole industrielle<br />

et hyper<br />

technologique<br />

d’Allemagne. La<br />

concession de<br />

Düsseldorf est<br />

dirigée par le<br />

Comte Guido<br />

von Spee.<br />

Pour accentuer encore l’agilité et la tenue<br />

de route, Michelin a concoté une nouvelle<br />

variante de ses pneus hautes performances,<br />

Sport Cup 2, la taille<br />

de ces boudins est de<br />

283/30/20 à l’avant<br />

et de 355/25/21 à<br />

l’arrière.<br />

Les mélanges<br />

chimiques intervenant<br />

dans<br />

les mélanges<br />

de matériaux<br />

dans la gomme offrent une adhérence<br />

impressionnante même à vitesse élevée<br />

en courbes. La transmission aux quatre<br />

roues a fait l’objet d’un nouveau développement,<br />

les rapports ont été rapprochés,<br />

donnant une vigueur et une<br />

célérité qui permettent d’augmenter les<br />

performances, tant en accélérations pures<br />

qu’en reprises tellement les 1500 chevaux<br />

du W16 sont exploitables de façon<br />

plus intense. Le régime du 16 cylindres<br />

passe à 6.900 tpm contre 6.700 dans la<br />

version Chiron «classique». Au final, la<br />

Chiron Pur Sport accélère jusqu’à DEUX<br />

secondes plus vite de 60 et 120 à l’heure<br />

que la Chiron «Classique» qui n’est pas<br />

à proprement parler un escargot dans<br />

l’exercice ! Rappelon s que le W16 cube 8<br />

384<br />

385


1500 ch<br />

1600 Nm<br />

420 km/h<br />

60 ex.<br />

3 millions<br />

d’Euros<br />

0 à 100 en 2’’04<br />

litres, développe 1500 chevaux et ...1600<br />

Nm. Bugatti annonce aussi : «La pleine<br />

puissance est ajustée dès 350 km/h en<br />

raison du rapport global de vitesse plus<br />

court et la déportance accrue». On les<br />

croit sur parole !<br />

Une nouvelle structure de châssis<br />

Une nouvelle structure de châssis avec<br />

des ressorts plus raides, une stratégie de<br />

réglage orientée performance des amortisseurs<br />

adaptatifs et des valeurs de carrossage<br />

modifiées assurent un comportement<br />

encore plus dynamique dans les virages.<br />

Ce qui saute immédiatement aux yeux, ce<br />

sont les nouvelles aéro-jantes en option.<br />

La jante en magnésium, allégée de<br />

quatre kilos, avec ailes aérodynamiques<br />

en option, apporte une parfaite ventilation<br />

des roues et assure également une<br />

meilleure aérodynamique. Le poids à vide<br />

est réduit par une diminution de poids<br />

de 16 kilos au total, mais les masses non<br />

suspendues abaissent elles aussi le poids<br />

des jantes déjà légères de Bugatti. La<br />

Pur Sport se faufile ainsi presque légèrement<br />

sur les routes. Le nouveau mode<br />

de conduite Sport+ passe ensuite en ESP<br />

pour une expérience de conduite plus<br />

saisissante sur route sèche et permet au<br />

conducteur de s’écarter de la ligne idéale<br />

pour effectuer de légers drifts.<br />

Un design plus pointu<br />

La nouvelle Chiron Pur Sport se différencie<br />

des autres modèles de Chiron également<br />

par ses lignes. Sur l’avant, la version<br />

agile dans les virages se distingue<br />

par les entrées d’air largement écartées<br />

et par le fer à cheval élargi sur un spoiler<br />

plus long. Les lignes de la crête se des-<br />

sinent dans les entrées d’air des gardeboues<br />

avant. La Chiron Pur Sport propose<br />

une peinture en option. La partie<br />

inférieure du véhicule conserve alors son<br />

revêtement carbone, ce qui lui confère<br />

un aspect plus plat. À l’arrière dominent<br />

l’aileron fixe et un plus grand diffuseur.<br />

À l’intérieur, Bugatti a largement utilisé<br />

l’Alcantara pour économiser le poids et<br />

pour assurer une meilleure adhérence.<br />

Les coutures de couleurs contrastées aux<br />

points de croix et un motif dynamique<br />

imprimé dans l’Alcantara offrent des<br />

touches de couleur.<br />

Bugatti démarrera la fabrication de la<br />

Chiron Pur Sport au deuxième semestre<br />

2020. Le modèle est limité à 60 exemplaires<br />

avec un prix unitaire de 3 millions<br />

d’euros hors taxes.<br />

Fiche technique<br />

Moteur 16 Cylindres en W<br />

Cylindrée: 8.0L W16 Turbo<br />

Puissance: 1500 ch à 6900 tr/min<br />

Couple: 1600 Nm à 2000 tr/min<br />

Boite de vitesse : Automatique<br />

Transmission: 4x4<br />

Vmax: 420 km/h<br />

Consommation<br />

Ville : 35.20<br />

Hors Ville : 15.20<br />

Moyenne : 22.50 L/100 km<br />

Autonomie optimale: 658 Km<br />

Autonomie moyenne: 444 Km<br />

Accélération (0 à 100km): 2.5 s<br />

Rejet de Co2: 516 g/km<br />

Poids : 1945 kg<br />

Réservoir : 100 litres<br />

Pneus:<br />

Avant : 285/35R20 - Arriere : 355/25R21<br />

Dimension (L/l/h):<br />

Longueur : 4.54 - Largeur : 2.04<br />

Hauteur : 1.21<br />

Volume du coffre : 120 Litres<br />

Prix : 3,63 millions euros<br />

386<br />

387


La L amborghini<br />

Sián Roadster<br />

Hybride V12<br />

819 chevaux<br />

Eric HEIDEBROEK<br />

Lamborghini n’arrête pas de sortir<br />

des sentiers battus et se met à la<br />

page en présentant ce 8 juillet 2020<br />

la Sián Roadster hybride.<br />

C’est vrai que ce bijou est réservé aux<br />

ultra-riches dont seuls 63 peuvent se l’offrir.<br />

Mais pour le reste du monde, il faut<br />

reconnaître que les lignes sont épurées et<br />

transcendent l’esprit Lamborghini comme<br />

jamais. Les traits vifs, les lignes angulaires<br />

sont d’un avantgardisme acéré. La philosophie<br />

de la Vitesse est exacerbée par<br />

des effets aérodynamiques pointus, par<br />

l’usage de matériaux légers et rigides<br />

comme le carbone.<br />

«Le Sián Roadster incarne l’esprit de<br />

Lamborghini», déclare Stefano Domenicali,<br />

président-directeur général d’Automobili<br />

Lamborghini.<br />

«Il est l’expression d’un<br />

design à couper le souffle<br />

et de performances extraordinaires,<br />

mais il incarne surtout des technologies<br />

futures importantes. Le groupe motopropulseur<br />

hybride original du Sián<br />

annonce la direction des Lamborghini<br />

supersport, et le Sián Roadster affirme le<br />

style de vie ultime de Lamborghini alors<br />

que nous nous dirigeons vers un avenir<br />

exigeant de nouvelles solutions.»<br />

Sián<br />

veut dire FLASH en dialecte bolognais<br />

Lamborghini se plie aux nouvelles exigeances<br />

écologiques et inscrit ce nouveau<br />

modèle dans l’hybridation légère.<br />

Le V12 est assorti d’un moteur<br />

388<br />

389


ectrique placé dans<br />

oîte de vitesse autoue.<br />

L’appareil fonctionne<br />

une tension de 48 Volt<br />

développe 34 chevaux. Il offre<br />

une réponse immédiate.<br />

Il sert aussi à réaliser<br />

stockent dix fois la<br />

puissance d’une batterie<br />

Lithium-Ion.<br />

Situé dans la cloison entre le<br />

cockpit et le moteur, il<br />

assure une répartiles<br />

manoeuvres<br />

à basse vitesse. Plus<br />

impressionnant encore<br />

Lamborghini a mis au point une<br />

technologie inédite de «supercondensateurs»<br />

qui<br />

390<br />

poids / puissance<br />

de 1kg / ch. Le flux de<br />

puissance symétrique assure<br />

la même efficacité dans les<br />

cycles de charge et de<br />

décharge et reprétion<br />

parfaite du<br />

poids. Trois fois plus<br />

puissant qu’une batterie<br />

de même poids et trois fois<br />

plus léger qu’une batterie<br />

produisant la même<br />

sente<br />

la solution hybride la<br />

plus légère et la plus efficace<br />

du moment.<br />

puissance, le système<br />

électrique avec<br />

supercondensateur et son<br />

moteur ne pèse que 34 kg,<br />

offrant ainsi un remarquable<br />

rapport<br />

391


Avec ses 819 ch, la<br />

Sián Roadster grimpe à<br />

350 à l’heure<br />

et abat le 0 à 100 en 2’’9 !<br />

Grâce à l’hybridation légère,<br />

le V12 profite<br />

du complément<br />

de couple instantané<br />

anihilant les «mouvements<br />

saccadés inconfortables» (sic).<br />

A l’intérieur le style ultramoderne<br />

marie le<br />

carbone, les cuirs et<br />

l’Alcantara, rien n’est<br />

trop chic et la<br />

personnalisation va un cran<br />

plus loin avec les bouches<br />

d’aération produites<br />

via impression 3D permettent<br />

d’incruster<br />

les initiales du client !<br />

Prix: 2 millions €.<br />

392 393


Voici ce...<br />

VROAAAR<br />

qui manque cruellement<br />

aux électriques<br />

394<br />

L’AUTOMOBILE D’AUJOURD’HUI C’EST AUSSI DES MOTEURS ET DE PRÉFÉRENCE, LES GROS !<br />

PLUME : ERIC HEIDEBROEK • CAPTURE D’IMAGES : CONSTRUCTEURS ET AUTRES. AMG EN PROPOSE UNE GAMME VROMBISSANTE ET EXHALTANTE. 395


Mercedes-Benz voulait sa supercar,<br />

et c’est la SLS avec ses portes<br />

papillon qui a succédé à l’AMG<br />

McLaren au V8 tonitruant.<br />

La SLS AMG avait aussi une allure<br />

terrible mais elle n’avait pas la<br />

maniabilité d’une Porsche.<br />

Et ça, ça ne plaisait pas aux<br />

ingénieurs.<br />

L’AMG GT coupé existe en 4 versions, et<br />

en deux pour la GT 4 portes V8, les 63<br />

et 63s ce coupé quatre portes est aussi<br />

disponible en version V6, la 53 AMG.<br />

La GT est proposée à partir de 130.922 €<br />

dont le V8 bi Turbo offre 476 ch (274 g<br />

et 12,1 l/100), la GT S à 150.403 € avec<br />

522 ch, (276 g/km et 12,2l/100km),<br />

la GTC à 162.866 € de 557 ch (291 g et<br />

12,8 l/100) et la fabuleuse GT-R à 180.411<br />

€ de 585 ch et 290g pour 12,8 l/100.<br />

Le Roadster AMG GT reprend ces déclinaisons,<br />

même la GT-R ! moyennant un<br />

supplément d’environ 14.000 €.<br />

Si la ligne est musclée et parfaitement<br />

équilibrée, le re-stylage de mi-vie ne<br />

concerne pratiquement que des détails<br />

comme la signature lumineuse légèrement<br />

retouchée.<br />

A l’intérieur aussi il fallait bien faire<br />

quelque chose et au lieu des boutons<br />

ronds, on passe aux carrés. On aurait<br />

mieux fait d’avancer la commande de la<br />

boîte automatique car il faut toujours aller<br />

la chercher loin derrière le coude pour<br />

la manipuler.<br />

Ceci n’enlève rien du tout au caractère de<br />

cette super car. Que ce soit avec la GT de<br />

476 ch qui offre beaucoup de plaisir ou<br />

avec la GT-R qui crache ses 585 ch avec<br />

hargne, et qui demande à son conducteur<br />

de vraies aptitudes de conduite<br />

sportive pour en exploiter toutes les ressources.<br />

Aussi chez AMG ont-ils mis en chantier<br />

une réponse à Porsche, à BMW, à<br />

Audi et même à Ferrari comme à Lamborghini.<br />

L’AMG GT est née et a directement<br />

remis les pendules à l’heure sur<br />

tous les circuits du monde.<br />

Cette AMG GT a les dimensions d’une<br />

911, mais conserve son moteur avant,<br />

placé derrière le train directeur.<br />

Son moteur est dopé par deux gros turbos<br />

implantés dans le creux du V8 de 4,0<br />

litres. Son carter sec lui permet d’abaisser<br />

encore son centre de gravité et offre<br />

ainsi un équilibre redoutable tant sur<br />

piste que sur route.<br />

L’AMG GT-R est une voiture conçue par<br />

des pilotes pour que son propriétaire<br />

puisse en profiter largement tous les<br />

jours sur la route et sur piste les weekends.<br />

Cette AMG GT est passionnante et<br />

sûre à conduire. La GT-R est une voiture<br />

aussi polyvalente qu’une Porsche 911. A<br />

l’aise partout, elle roule sur un filet de<br />

gaz aux vitesses imposées. S’il y a une<br />

zone «30» et même «20» elle se déplace<br />

sans chauffer, sans secousse tant elle est<br />

bien réglée. Dès que la route le permet,<br />

elle n’hésite pas à faire chanter son V8.<br />

Un appareil posé très bas sur le chassis,<br />

derrièreles roues avant pour offrir un<br />

équilibre extraordinaire.<br />

396<br />

397


Et la GT-R offre sur les petites routes de l’Eifel<br />

des vocalises fabuleuses et une tenue<br />

de route à l’attaque des virages impressionnante.<br />

On observe une maniabilité et<br />

un tempéramment joueur qui s’affine à<br />

mesure que le rythme augmente... Mais,<br />

nous n’avons pas touché au petit bouton<br />

jaune qui permet de régler l’anti-patinage<br />

et l’ESP jusqu’à une suppression complète,<br />

ça, non, non, nous laissons ça aux<br />

vrais pilotes. Sur les «autobahns» où c’est<br />

encore permis, la GT-R est une vraie fusée<br />

qui par rapport à la CLS est d’une stabilité<br />

extraordinaire malgré son long capot.<br />

Annoncées avec des consos de 12,8 litres<br />

aux cent, nous sommes parvenus à descendre<br />

sous les 10,5l (!) mais aussi, passer<br />

au-dessus des 17 litres...<br />

398 399


JAGUAR F-TYPE «R»<br />

Tout droit sortie<br />

de l’Usine et en jaune<br />

avec son V8, elle en jette !<br />

Eric HEIDEBROEK<br />

C’est la version la plus musclée<br />

de la gamme F-TYpe, son V8<br />

compressé développe 575 ch !<br />

Il faut savoir que la F-Type n’aura plus<br />

de V6. Deux mécaniques sont retenues,<br />

le fabuleux 4 cylindres deux litres turbo,<br />

né avec 300 chevaux, il passe maintenant<br />

à... 400 ch et pulvérise le 0 à 100 en 5’’7<br />

pour une Vmax de 250 km/h ! Ensuite on<br />

arrive directement au V8, toujours compressé<br />

par un compresseur Rooths. Le<br />

plus sage cube 5 litres et offre 450 chevaux<br />

pour un 0 à 100 en 4’’6... Vmax<br />

annoncée, 285 km/h<br />

La version qui nous intéresse est la fameuse<br />

«R» dont le 5,0 litres toujours compressé,<br />

sort 575 chevaux et abat le 0 à 100 en<br />

3’’7... Vmax annoncée : 300 à l’heure !<br />

JAUNE !<br />

Dans sa livrée jaune, elle affirme le coup de<br />

crayon de crayon de Ian Callum. Ce designer<br />

est un génie ! Toutes les Jaguar sorties<br />

de son imagination sont restées actuelles.<br />

Elles ne vieillissent pas, et surtout, elles vieillissent<br />

bien. Même certaines d’entre elles<br />

ont défrayé la chronique, surpris la clientèle.<br />

Le maître a toujours eu ce «je ne sais quoi»<br />

28<br />

400<br />

401


qui crée l’intemporalité. C’est tellement<br />

bien dessiné dès le départ, qu’il est difficile<br />

d’apporter beaucoup plus en milieu de vie.<br />

Et pourtant, un petit coup de maquillage, en<br />

lui étirant les yeux, lui élargissant le visage,<br />

un capot moteur plus enveloppant, plus<br />

musclé, augmente sa présence. A l’arrière,<br />

on redessine les feux en leur tirant un trait<br />

droit à la place des arrondis, et c’est pratiquement<br />

tout ce qui se voit. A l’intérieur<br />

aussi, le style n’a pas changé. Les instruments<br />

analogiques ont fait place à du «tout<br />

digital» c’est à la mode, et ce n’est pas trop<br />

déroutant. La platine de l’écran central a<br />

gagné en ergonomie, le coeur électronique<br />

est modifié pour plus de précisions et de rapidité.<br />

L’Apple Car Play fonctionne parfaitement<br />

et en mode «touch screen», s’il vous<br />

plait. Le connaisseur retrouvera très vite ses<br />

marques. Du côté des finitions, l’habitacle<br />

est garnis de matières nobles et douces au<br />

toucher. Le maintien dans les bons sièges<br />

sport est de qualité, le confort est typique<br />

du modèle. D’excellents points donc.<br />

402<br />

403


Et cela confirme que cette F-Type est très<br />

bien née. Quand nous avons découvert les<br />

premières F-Type, nous avions immédiatement<br />

été conquis par les trains roulants.<br />

Que ce soient avec les V6 aux suspensions<br />

«métalliques» ou à celles Magnetic Ride de<br />

la V8. Et dans le cas présent, cette V8 R<br />

de 575 chevaux reçoit des réglages spécifiques<br />

à son regain de puissance.<br />

Le gros V8 de 5 litres pèse toujours autant sur<br />

le train avant, la boîte pont posée sur le train<br />

arrière équilibre l’ensemble offrant un comportement<br />

précis et rigoureux à ce coupé très<br />

dynamique. N’est pas supercar qui veut !<br />

Chez Jaguar le V8 gronde et prend des<br />

tours avec aisance, pourtant celui du Range<br />

Sport SVR a des intonnations beaucoup<br />

plus rauques et donne plus de voix. La Jaguar<br />

semble plus policée, moins tape à l’oeil<br />

du côté de la sonorité, même en mode sport<br />

et malgré les pétarades en déscélération.<br />

La boîte à 8 rapports égrenne les vitesses<br />

avec rapidité et précision. On retrouve les<br />

lois dictées par Jaguar, pile au moment où<br />

vous allez appuyer sur la palette, la boîte<br />

change de rapport. Comme si elle avait entendu<br />

votre intention.<br />

Choisir une couleur pour une auto est souvent<br />

un choix rationnel. Mais pour celui qui<br />

peut s’offrir un tel bijou, oser une couleur<br />

qui plait, autre que toutes les teintes subtiles<br />

entre le gris clair et le noir, donnera d’office<br />

une plus value. Cette jag est un objet d’art !<br />

404<br />

405


Alpine<br />

A110<br />

La Légende réssuscitée !<br />

ELLE A FAIT VIBRER LE MONDE DU RALLYE<br />

PENDANT DES ANNEES,<br />

L’A110 EST UN SYMBOLE PUISSANT<br />

DE LA SPORTIVITE À LA FRANÇAISE.<br />

RENAULT L’A RENDUE À LA VIE ET CE,<br />

DE MANIERE MAGISTRALE.<br />

ET LA MAXIME DISANT QUE :<br />

«L’ESSAYER C’EST L’ADOPTER «<br />

EST PLUS QUE JAMAIS UNE... REALITÉ !.<br />

PLUME : ERIC HEIDEBROEK • CAPTURE D’IMAGES : CONSTRUCTEURS.<br />

Entre les photos et la<br />

réalité, et surtout dans le<br />

cas de la nouvelle ALPINE,<br />

il y a souvent un monde !<br />

Autant les photos donnent l’impression que<br />

l’A110 est une petite auto. Autant quand on<br />

la voit en vrai, elle affirme une présence et une<br />

musculature impressionnantes. Elle est la version<br />

moderne de son aieule la fabuleuse A110,<br />

et reprend en plus des passages de roues gonflés<br />

- certes pas autant - que la version Groupe<br />

4 de la grande époque. Très élégante, cette<br />

véritable berlinette est finement dessinée.<br />

C’est là une gageure réussie.<br />

Réussies aussi, les grandes roues qui s’intègrent<br />

parfaitement dans les passages de roues offrant<br />

un équilibre graphique soigné. Si les<br />

roues sont grandes, on est quand même en 18<br />

pouces, les largeurs ne sont pas extraordinaires,<br />

avec du 235 à l’arrière et du 205 à<br />

l’avant, mais chaussées de Michelin Pilot<br />

Sport 2 pour répondre aux performances induites.<br />

Renault n’a pas lésiné sur les détails et<br />

les capacités de sa nouvelle sportive.<br />

406<br />

407


Sa structure en aluminium modère son poids à<br />

seulement 1.103 kg. Placé en position centrale<br />

arrière un appareil à quatre cylindres de 1.800<br />

cc, dopé par un turbo développe 252 ch. à<br />

6.000 tours et 320 Nm à 2.000 tours. Cette<br />

force passe aux roues arrière par la boîte de vitesse<br />

robotisée EDC7.<br />

Ce petit 4 pattes aime prendre des tours et<br />

grimpe allègrement à 7.000 tours.<br />

Et ,en mode «track» le rupteur envoie des<br />

flashs rouges au «pilote» pour qu’il change de<br />

rapport. Changements de rapports qui s’effectuent<br />

en 260 millisecondes, c’est presque de<br />

l’instantané et aussi direct qu’une très bonne<br />

boîte DSG de Volkswagen, l’un des leaders en<br />

la matière. C’est top!<br />

Bien calé dans les sièges baquets Sabelt, on est<br />

au coeur d’un environnement simple et clair,<br />

avec le petit volant en cuir, avec méplat, qui<br />

tombe bien en main. On se sent tout de suite<br />

en confiance.<br />

Certes les grands cadrans cerclés de chromes<br />

de l’aïeule A110 n’auraient pas choqué dans<br />

cette jolie auto. Mais bon, il faut faire avec son<br />

temps et accepter les écrans modulables<br />

408<br />

409


en fonction des programmes. Ils ne sont pas<br />

vilains, ni inutiles. Et en plus le design n’est pas<br />

mal du tout, au point que l’on se croirait dans<br />

une auto de course, surtout en mode «track».<br />

Tout respire la compétition et le sport, L’aluminum,<br />

le carbone, les cuirs matelassés à l’ancienne,<br />

l’habillage de la planche de bord et de<br />

la console centrale de cuirs fins aux surpiqûres<br />

contrastées, en bleu pour certaines versions,<br />

en orange pour la version «S», etc.<br />

Sur la route<br />

L’Alpine A110 est posée sur la route de façon<br />

très équilibrée. Ses suspensions sont à double<br />

triangulation à l’avant comme à l’arrière. Voiture<br />

moderne, l’A110 dispose d’aides à la<br />

conduite. Le setup est typé sport, mais l’intelligence<br />

veille au grain, pour le cas où vous seriez<br />

emporté par votre fougue. Ces assistances à la<br />

conduite ne sont pas trop intrusives en conduites<br />

normale et sportive et le sont de moins en<br />

moins dès lors que l’on passe dans les modes<br />

plus radicaux comme le mode «Track».<br />

Ce dernier mode laisse beaucoup de latitudes,<br />

mais intervient juste avant la gaffe. Mais bon, si<br />

on y va trop fort, il ne faut pas espérer un miracle.<br />

Les lois de la physique, vous vous rappelez ?<br />

410<br />

411


ALPINE<br />

A110 «S»<br />

En 2020 Alpine sortit<br />

la A 110 s avec 292 ch !<br />

Plume Eric HEIDEBROEK - Images Alpine Relations Publiques<br />

Si aujourd’hui l’Alpine A110 s offre 300 chevaux à 6.300 tours,<br />

la première du nom elle en développait 292 ch à 6.400 tours.<br />

Nous reviendrons plus tard sur la nouvelle version 300 chevaux<br />

avec un titre du style…<br />

«Pour quelques chevaux de plus»<br />

En fait exactement huit.<br />

412<br />

413


Quand Alpine a sorti la version « S » en<br />

2020, sur base d’un prototype présenté aux<br />

24 heures du Mans 2019, la marque annonçait<br />

une augmentation de 40 chevaux par<br />

rapport à l’A110 « de base ».<br />

Le quatre cylindres 1800 cc turbo passe<br />

à 292 chevaux et 320 Nm pour un poids<br />

de 1.114 kg. Les performances annoncées<br />

font état d’un 0 à 100 en 4,4 secondes et<br />

une vitesse maximum de 260 km/h.<br />

L’Alpine A110S se différencie par quelques<br />

détails. D’abord, les roues de 18 pouces en<br />

alu forgé, couleur titane de chez « Fuschs ».<br />

Fuschs, ça ne vous rappelle rien ?<br />

Mais oui, bien sûr, les roues alu de la Porsche<br />

911 ! Un autre mythe !<br />

Les étriers de freins sont oranges comme<br />

beaucoups de détails qui galvanisent la symbolique<br />

de la version « S ». Le drapeau français<br />

que l’on retrouvait à la base du montant<br />

« C » est remplacé par un logo en carbone<br />

et orange. La teinte de la voiture d’essai était<br />

en gris foncé mat, les chromes sont passés au<br />

noir mat aussi. Et l’assise générale de l’auto<br />

est plus ramassée, plus sportive encore ,car,<br />

abaissée de 4 mm.<br />

A l’intérieur, on retrouve des baquets Sabelt<br />

cuir / alcantara surpiqués d’un fil orange,<br />

414<br />

415


que l’on retrouve sur le volant cuir / alcantara<br />

et un peu partout dans l’auto. Le ciel<br />

de toit noir est réalisé dans un matériaux<br />

appelé Dynamica et qui ressemble à de l’alcantara.<br />

Ce matériau habille les panneaux<br />

de portes et les pare-soleil. Le tout dégageant<br />

une atmosphère bien agréable.<br />

La planche de bord est garnie de cuir fin,<br />

comme dans une Jaguar F-Type, la structure<br />

carbone de la console centrale est un plus.<br />

C’est très chic !<br />

Côté performances, Alpine n’a pas lésiné sur<br />

les améliorations. Si le poids est identique,<br />

les 292 chevaux s’obtiennent 400 tours plus<br />

haut soit à 6.400 tours et si le couple de<br />

320 Nm est identique, sa plage d’exploitation<br />

gagne 1.400 tours à hauts régimes.<br />

Côté freinage, la « S » bénéficie des gros<br />

freins Brembo. La suspension reçoit de nouveaux<br />

ressorts hélicoïdaux 50% plus fermes<br />

et les barres anti-roulis ont doublé en rigidité.<br />

Les pneus sont des Michelin Pilot Sport 4<br />

au marquage réservé à cette Alpine, «DR1».<br />

La taille change aussi, à l’avant on passe à du<br />

235/40/18 et à l’arrière c’est du 245/40/18,<br />

contre 205 et 215 sur la version de base.<br />

416<br />

417


En route.<br />

Mise en route, le 4 pattes s’ébroue rondement<br />

dans votre dos, l’échappement sport<br />

ajoute une tonalité plus rauque encore. La<br />

boîte robotisée à 7 rapports vient de chez<br />

Getrag, qualité et efficacité.<br />

Marche arrière, le fond des compteurs<br />

passe en mode écran de la caméra de recul,<br />

spécial, certes, mais ça le fait très bien !<br />

Au passage, on note que les baquets sont<br />

très agréables, ils maintiennent bien le<br />

corps et sont confortables. Evidemment les<br />

réglages sont limités, mais on trouve aisément<br />

sa position de conduite idéale.<br />

C’est le principal.<br />

Comme l’Alpine A110, l’auto se conduit très<br />

facilement, et si l’on retrouve le comportement<br />

sùr et précis on note une différence<br />

d’amortissement dans le sens d’une augmentation<br />

de la fermeté. Et cela reste bien<br />

dans l’esprit Alpine. Grâce à l’augmentation<br />

de puissance, au kit de freinage hautes<br />

performances, et à l’échappement sport on<br />

découvre le tempérament rageur du quatre<br />

cylindres de cette jolie berlinette. Son agilité<br />

418<br />

419


enforcée s’apprécie dans les petites routes<br />

sinueuses où l’Alpine « S » de délecte des<br />

enchainements rapides avec une aisance<br />

incroyable. Joueuse, dynamique, stable et<br />

précise, Alpine renoue parfaitement avec la<br />

passion de son créateur Jean Rédelé. L’Alpine,<br />

prévient toujours son conducteur, non<br />

je n’ai pas écrit pilote, quand elle offre de<br />

légères dérives du train arrière parfaitement<br />

maîtrisables à l’accélérateur. Les plus gros<br />

pneus et la suspension re-calibrée reculent<br />

le seuil de dérive, mais ça le fait vraiment<br />

bien. Lors de tests sur le circuit Ascari près<br />

de Ronda avec des pneus Goodyear Eagle<br />

F1, l’instructeur nous a montré avec quelle<br />

docilité l’Alpine pouvait aborder les courbes<br />

les plus techniques avec l’efficacité et le<br />

contrôle voulu. Une sacrée bonne auto !<br />

Pour conclure l’essai de cette Alpine A110<br />

«S» cette version apporte le «plus» attendu<br />

par les passionnés, mais depuis lors, une version<br />

allégée encore plus sportive vient d’être<br />

présentée, l’Alpine «R» plus légère et sans<br />

doute plus spartiate. Mais qui répond aux<br />

420<br />

421


desiderata d’une catégorie<br />

de personnes fanas des trackdays,<br />

où ils peuvent exploiter<br />

pleinement les capacités de<br />

leur Alpine avec un maximum<br />

de sécurité et surtout<br />

sans se mettre en<br />

porte-à-faux avec la<br />

maréchaussée.<br />

Mais on doit reconnaître<br />

que Alpine a réussi un<br />

tour de force impressionnant<br />

que celui de fournir une berlinette<br />

pleine de charisme et<br />

de saveurs. Cette voiture de<br />

sport légère et performante<br />

est un réel régal. Et, en plus,<br />

on peut l’utiliser au quotidien<br />

et constater qu’en roulant<br />

«normalement» on peut,<br />

sans difficulté, ne consommer<br />

que… 6,2 l/ 100 km.<br />

Et si on exploite son potentiel,<br />

8-9 litres, c’est relativement<br />

peu pour une sportive.<br />

A110-R<br />

L’Alpine A110 R est la dernière<br />

en date, elle a l’indice<br />

«R» comme Radicale. Elle<br />

perd 35 kilos, est capable<br />

de pointer à 285 km/h et<br />

d’abattre le 0 à 100 en 3’’9<br />

et le kilomètre en 21’’9.<br />

Une édition rare de seulement<br />

32 exemplaires pour<br />

les 32 victoires en F1 de<br />

Fernando Alonso est même<br />

disponible.<br />

422 423


LES<br />

SPOrTIVES<br />

ABARTH 595 (2022)<br />

131 TRIBUTE<br />

ABARTH 595 (2020)<br />

SCORPIONEORO<br />

AMG GAMME<br />

E53 - CLS 53 - CLA 45<br />

JAGUAR F-TYPE P300<br />

424 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci. 425


Âmes<br />

SENSIBLES,<br />

s’abstenir !<br />

Marre des voitures insipides ?<br />

Vous allez adorer l’Abarth 595 «131 Tribute»<br />

Plume @ Eric HEIDEBROEK - Images @ Caminter 2022<br />

426 427


Les voitures d’aujourd’hui sont<br />

devenues tellement civilisées tellement<br />

auto-régulées qu’elles en<br />

deviennent totalement insipides<br />

mêmes quand elles sont ultra<br />

bien équipées. Chez Abarth, on<br />

continue sur sa lancée, la nouvelle<br />

version «131 Tribute» met<br />

en avant l’extraordinaire potentiel<br />

d’une légende des rallye la<br />

Fiat 131Abarth qui a remporté le<br />

Championnat du monde des<br />

Rallyes.<br />

Aussi quoi de mieux que de<br />

prendre le plus fun des caractères<br />

Abarth avec le moteur de<br />

180 chevaux, placer des sièges<br />

baquets hyper confortables et<br />

au soutien incomparable.<br />

Il faut la boîte manuelle à 5 rapports<br />

pour faire vivre la mécanique<br />

affutée, en prenant d’office<br />

l’habitude d’appuyer sur la<br />

428<br />

429


petite touche avec un Scorpion.<br />

Et là ça pique !<br />

L’Abarth offre une tonalté caverneuse,<br />

une réponse à l’accélérateur<br />

instantannée, et Des...vibrations,<br />

il faut les vivre tant elles<br />

sont vraie ! C’est magique !<br />

Abarth n’a pas fait dans la dentelle<br />

avec la 131 Tribute. Elle a<br />

des freins d’enfer, une suspension<br />

ferme et précise. On ne<br />

conduit pas une Abarth 131 Tribute,<br />

on la pilote. Alors là où les<br />

italiens ont fait fort, c’est dans la<br />

finition. Et ce tant à l’intérieur<br />

qu’à l’extérieur. C’est beau, bien<br />

réalisé et incomparable.<br />

A l’extérieur ce bleu est tout<br />

simplement pétillant. Les arches<br />

de roues sont rehaussée d’une<br />

garniture en piano black, et que<br />

dire des 4 échappements ? TOP !<br />

430 431


7/21<br />

51<br />

ABARTH 5 9 5 Scorpioneoro<br />

par Eric HEIDEBROEK<br />

Fiat a vraiment bien fait de<br />

relancer Abarth, surtout avec<br />

la 500 qui ne pouvait décemment<br />

pas revivre sans la fabuleuse<br />

griffe de Carlo Abarth.<br />

Abarth chez Fiat c’est un peu<br />

comme AMG chez Mercedes,<br />

ou «M» chez BMW.<br />

Chez Abarth, on propose<br />

non seulement une gamme<br />

entièrement à part avec des<br />

équipements exclusifs mais<br />

aussi des moteurs retravaillés<br />

et des trains roulants adaptés<br />

aux nouvelles perfromances.<br />

Même pour les moins puissantes<br />

propositions qui commencent<br />

quand même à 145<br />

chevaux d’un quatre cylindres<br />

turbo compressé de 1400 cc.<br />

Abarth va jusqu’à en tirer plus<br />

de 180 chevaux dans les 595<br />

Competizione et Esseesse.<br />

La 595 Scorpioneoro reçoit<br />

la version 165 chevaux qui<br />

offre un couple de 230 Nm<br />

à 2.250 t/min. Son turbo est<br />

un Garrett GT 1446 comme<br />

432<br />

433


dans les Esseesse et la Competizione. Les<br />

trains roulant sont à l’avant des McPherson<br />

avec barre antiroulis et à l’arrière un essieu<br />

de torsion avec une barre antiroulis aussi.<br />

La suspension sport Koni FSD est de série.<br />

Mais la 595 Scorpioneoro est une série limitée<br />

avec une finition et des équipements<br />

qui en font un collector puisqu’il n’en sera<br />

fabriqué que 200 exemplaires.<br />

Ce qui frappe le plus dans cette auto, c’est<br />

la qualité des cuirs et de la finition. Abarth<br />

démontre avec ce modèle toute la finesse et<br />

l’élégance sportive qui en font un véritable<br />

bijou. Ceci en plus de sa teinte exclusive<br />

noire et or, bien qu’elle soit aussi disponible<br />

en Podium Blue, Racing White et Record<br />

Gray. Les roues de 17’’ sont dorée.<br />

Quant à la conduite, on retrouve la magie<br />

d’une sonorité envoutante, et d’un caractère<br />

sportif bien ancré. Bien sur la suspension est<br />

ferme, mais c’est au bénéfice de la qualité<br />

de la tenue de route. Côté consommation,<br />

on reste dans le raisonnable avec 5,7l litres<br />

aux 100, avec la boîte robotisée. Petit détail<br />

pour ceux qui savent comment la faire<br />

marcher sans à-coup, il faut l’utiliser comme<br />

celle des smart, et là on en tire le meilleur !<br />

434<br />

435


Je m’en souviens comme si<br />

c’était hier, nous sommes<br />

en 2011, à Gaydon dans le<br />

Warwickshire.<br />

Iann Calum nous attend pour<br />

nous révéler sa toute dernière<br />

création, un prototype nommé<br />

CX-16 qui sera présenté à<br />

Francfort quelques semaines<br />

plus tard et préfigurant la Jaguar<br />

F-Type coupé. Après un<br />

exposé, des illustrations vient<br />

un grand moment...<br />

Les tentures de la salle de<br />

conférence s’ouvrent sur une<br />

vaste cour. Tout au bout, un volet<br />

s’ouvre et la F-Type dans un<br />

coloris clair, légèrement bleuté<br />

évolue avec grâce devant nos<br />

yeux avides de découvrir ce<br />

dessin si pur, si sportif, d’une<br />

simple élégance britanique.<br />

JAGUARF-TYPE P300<br />

Eric HEIDEBROEK<br />

51<br />

En 2012, la version définitive<br />

est présentée à Paris. Quatre<br />

moteurs sont proposés, deux<br />

V6 de 3 litres à compresseurs<br />

l’un de 340 ch et 450 Nm<br />

l’autre de 380 ch et 460 Nm.<br />

Deux V8 de 5 litres compressés,<br />

l’un de 450 ch et 580 Nm<br />

et la version S qui offre 495 ch<br />

et 625 Nm.<br />

En 2017, quelques détails cosmétiques<br />

comme l’apparition<br />

de LED et de sièges différents<br />

apparaissent de même qu’une<br />

version 400 ch avec 460 Nm<br />

vient chapeauter la gamme<br />

des V6. C’est en 2017 aussi<br />

que l’on découvre la version<br />

436<br />

437


deux litres à 4 cylindres turbo. Downsizing?<br />

Oui et non ! En fait cette version a été présentée<br />

au Danemark et tous les journalistes<br />

présents ont flashé sur ce modèle ! En fait<br />

les 300 ch et les 400 Nm profitent de la<br />

conception légère de la F-Type. Son comportement<br />

est un régal ! Joueur, équilibré,<br />

efficace, ce moteur donne entière satisfaction.<br />

Les poids sont parfaitement balancés<br />

entre les trains avant et arrière. La voiture se<br />

pilote avec précision et efficacité. Au terme<br />

de la première journée d’essais tous les<br />

journalistes étaient sous le charme. Peu de<br />

voitures modernes sont capables de procurer<br />

ces sentiments. Le plus bluffant est sans<br />

conteste les performances et la sonorité de<br />

cet appareil «ingenium P300» qui ne trahit<br />

jamais son architecture à quatre cylindres<br />

«seulement». Mais côté performances, si la<br />

Vmax «n’est que» de 250 à l’heure, le 0<br />

à 100 est abattu en 5’’7 comme la V6 de<br />

340 ch tout en rendant 0’’2 à la 380 ch !<br />

Et, la consommation demeure sous les 7,1 l<br />

contre 9,8 l aux V6 et …oublions les V8.<br />

438<br />

439


Gamme<br />

AMG<br />

Des Autos Magiques<br />

A L’HEURE DES RESTRICTIONS EN TOUS GENRES,<br />

QUELQUES CONSTRUCTEURS<br />

RÉUSSISSENT A ASSOUVIR LA SOIF<br />

DE PLAISIRS DE QUELQUES-UNS.<br />

IL FAUT EN PROFITER...<br />

MAINTENANT !<br />

• PLUME : ERIC HEIDEBROEK<br />

• CAPTURE D’IMAGES :<br />

DAIMLER<br />

Mercedes-Benz a lancé, en 2016 une<br />

gamme AMG Sport. Certes, avec un V6 de<br />

3.0 litres à la cartographie remaniée qui<br />

animait la E43 AMG Sport et celle-ci n’a<br />

pas réussi à convaincre.<br />

En cause, ce petit quelque<br />

chose qui manque dans une<br />

AMG, les vibrations et<br />

une vigueur intense.<br />

7<br />

Chose atteinte aujourd’hui dans la E53<br />

AMG et autres déclinaisons qui sont de<br />

parfaits relais aux gros V8<br />

bi-turbos des AMG<br />

63 et 63S.<br />

440<br />

LA CLASSE E AMG 53 EN<br />

VERSION COUPÉ EST UN<br />

AGRÉABLE MONSTRE.<br />

Par rapport à une 63 ou 63S, on la reconnaît<br />

à ses quatre échappements ronds d’où<br />

s’échappe un son rauque et puissant. Ça n’a rien<br />

à voir avec le V8 des 63 (575 ch) et 63S (612 ch) mais<br />

ça le fait, et bien même. Accouplée à une transmission<br />

4Matic+ (4x4) à l’électronique poussée, la E53 offre des performances<br />

et une tenue de route fantastiques. La rage du six en<br />

ligne de 3,0 l affiche 429 ch plus 21 ch délivrés par un moteur<br />

couronne électrique placé entre le bloc moteur et la boîte de vitesses<br />

automatique à 9 rapports. L’assistance électrique, en 48 Volt, intervient<br />

dans les phases les plus coûteuses en consommation, comme le<br />

démarrage et les grosses accélérations.<br />

441


Ceci réduit les émissions et augmente la<br />

vélocité. Le 0 à 100 est abattu en 4’’6 !<br />

On apprécie le comportement sportif de<br />

ce Coupé Classe E53 AMG dont on a soigné<br />

les épures et le set-up des suspensions,<br />

qui, associés à la nouvelle vigueur<br />

du six en ligne assurent des prestations de<br />

haut vol que l’on ne connaissait pas avec<br />

les première générations, pourtant forte<br />

de 401 ch. L’atmosphère intérieure de la<br />

E53 AMG est des plus riches. Les matières,<br />

le design, tout respire la qualité et<br />

la signature Mercedes-Benz.<br />

442<br />

LA CLS AMG 53<br />

«LE» COUPÉ 4 PORTES !<br />

Plus typée confort, la CLS 53 AMG n’en<br />

délaisse pas le comportement sportif<br />

digne d’une AMG.<br />

Certes, comme la E53 AMG, elle ne reçoit<br />

pas la calandre à barres verticales<br />

(du moins dans les millésimes 2020) ni<br />

les échappements à sorties carrées. Mais<br />

elle dispose aussi du six cylindres en ligne<br />

de 3,0 litres porté à 435 chevaux pour<br />

520 Nm dès 1800 t/min avec quatre<br />

grosses tuyères d’échappement rondes,<br />

du plus bel effet.<br />

Un peu plus lourde que le Coupé, elle se<br />

défend bien. Comme le coupé, elle dispose<br />

d’une assistance électrique en 48<br />

Volt qui module sa consommation autour<br />

des 10 litres aux cent et lui assure<br />

une accélération de 0 à 100 en ...4’’5 !<br />

C’est un dixième de mieux que le coupé<br />

E43AMG. Ah ces set-ups personnalisés !<br />

Les suspensions et la transmission 4Matic+<br />

sont calibrées par les ingénieurs<br />

d’AMG qui ont apporté une plus grande<br />

précision et une réponse plus directe des<br />

trains roulants aux sollicitations du<br />

conducteur et ce, selon le mode choisi. Il<br />

est évident qu’en mode Sport et surtout<br />

Sport+ que les réactions quittent le mode<br />

confort pour une plus grande efficacité<br />

et un amortissement plus ferme.<br />

En cela, la CLS 53 AMG s’approche de la<br />

pureté du label prestigieux des AMG pur<br />

jus que sont les V8.<br />

443


RÉVÉLATION !<br />

LA CLASSE CLA 45S<br />

AMG EST UNE VRAIE<br />

AMG ET DÉVELOPPE<br />

421 CHEVAUX!<br />

Quand on aborde la CLA AMG<br />

sedan on se trouve devant une<br />

ligne parfaitement équilibrée.<br />

Son look n’est pas équivoque,<br />

c’est une GT !<br />

A bord, l’atmosphère est signée AMG<br />

dans le contexte Mercedes-Benz, c’est<br />

à dire clair, précis, efficace et sportif.<br />

Même si règne en maître le style que<br />

Mercedes-Benz a dessiné pour ses compactes.<br />

Le coup de crayon est véritable un<br />

coup de maître !<br />

Non seulement cette CLA est jolie, la version<br />

AMG 45S apporte en plus des touches<br />

sportives comme la fameuse calandre à<br />

barres verticales, les énormes prises d’air<br />

de part et d’autre ainsi que les 4 tubulures<br />

d’échappements de formes carrées,<br />

tous ces signes qui marquent l’appartenance<br />

au TOP de la gamme AMG.<br />

Le moteur, signé, est un deux litres turbo.<br />

Et le sorcier d’Affalterbach en tire 421 ch<br />

et un couple de 500 Nm ! Imaginez seulement<br />

qu’en 1970 on espérait atteindre<br />

les 100 chevaux au litre, et maintenant<br />

on en est à 210,5 au litre grâce aux turbos,<br />

bien sur, mais à l’époque on osait pas<br />

les pressions d’aujourd’hui !<br />

Avec en prime une fiabilité extraordinaire<br />

et un répondant direct et souple. A<br />

l’époque un moteur de 100 ch au litre<br />

était un moteur de course hyper pointu<br />

avec sa puissance et son couple disponibles<br />

sur une plage de régime ultra<br />

courte. Ici, on a des chevaux et du couple<br />

tout le temps. L’auto est d’une stabilité<br />

et d’une efficacité redoutables.<br />

On la voit ici sur le Nurburgring en<br />

plein appui, jouissant d’une attitude<br />

performante indiscutable.<br />

Cette auto est tellement agréable<br />

à conduire et à utiliser qu’elle<br />

n’incite absolument pas aux grands<br />

excès, on sait que l’on a de la réserve<br />

et c’est très bien.<br />

En mode «confort» on jouit d’une<br />

berline familiale agréable et dynamique.<br />

Dans les modes Sport et Sport+<br />

on a des réactions ultra-sportives et une<br />

sonorité qui s’impose comme un leitmotiv.<br />

En mode «RACE» le ton change, le<br />

deux litres est encore plus rageur, la boîte<br />

de vitesse, les freins, les suspensions deviennent<br />

explosifs. Les limites sont reculées,<br />

mais restent abordables.<br />

Un seul mot pour qualifier cette CLA 45s :<br />

Géniale !<br />

444<br />

445


MONSTERS<br />

LAND ROVER<br />

DEFENDER V8 535 CH<br />

RANGE ROVER SPORT<br />

SVR 575 CH<br />

JAGUAR F-PACE SVR<br />

4 x 4<br />

446<br />

Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci. 447


LAND ROVER<br />

Quand DEFENDER<br />

rime avec «Dragster»<br />

Eric HEIDEBROEK<br />

!<br />

Nous vous l’avons déjà<br />

présenté en version 4 cylindres<br />

essence de 2 litres et 240 ch,<br />

dans sa version longue, le 110.<br />

Vous trouverez bientôt la<br />

version courte «90» avec le six<br />

cylindres en ligne de 3 litres<br />

et 300 ch. Ici, nous sommes<br />

en présence du fameux V8<br />

de 5 litres à compresseur qui<br />

développe pour la bonne<br />

forme quelques 525 ch...<br />

Le nouveau Defender V8 Carpathian<br />

Edition de notre essai est l’expression<br />

ultime de la performance, de la durabilité<br />

et du design, et représente le summum<br />

de la gamme Defender.<br />

Exclusivement peint en Gris Carpates,<br />

mat, le capot, le toit, et la porte arrière<br />

sont peint en Noir brillant.<br />

Parmi les autres points forts visuels,<br />

citons le badge V8 dans le bas des portières<br />

(un peu trop discret...), les œillets<br />

d’attelage noir satiné, les optiques<br />

de phares aux carters noirs brillant, la<br />

calandre assortie, et les toutes grandes<br />

roues de 22 pouces en noir satiné sans<br />

oublier les étriers de frein bleu xénon<br />

exclusivements destinés aux V8. Petit<br />

détail de raffinement, les feux arrière<br />

448 449


TURN ME ON<br />

PUSH THE RED<br />

ont un look grisé mat du plus bel effet.<br />

Evidemment de l’arrière ce sont les<br />

quatre gros échappements chromés et<br />

la grosse marmite inox qui annoncent<br />

la couleur !<br />

Et quelle couleur ! Vous avez regardé la<br />

vidéo ? Ce V8 d’anthologie offre une<br />

couleur musicale des plus exhaustive...<br />

Mais on reste un peu sur sa faim car il<br />

y a comme un goût de trop peu.<br />

A la mise en route il semble un peu<br />

trop discret, sans doute pour ne pas<br />

faire peur. Dès les premiers mètres le<br />

gros Defender 90 semble léger, léger,<br />

on dirait une ballerine, (de 2550 kg,<br />

quand même). Quand on prend la<br />

fiche technique, le 90 fait 4583 mm de<br />

long pour 2008 mm de large et 1969<br />

mm de haut. l’empattement est de<br />

2587 mm et le réservoir peut contenir<br />

jusqu’à 90 litres.<br />

Côté moteur on a un V8 de 5 litres,<br />

d’origine Ford développant 525 chevaux<br />

de 6.000 à 6.500 tours et 625 Nm<br />

de 2.500 à 5.500 tours. Cette cavalerie<br />

passe à la route par l’intermédiaire<br />

d’une excellente boîte à 8 rapports<br />

et les grosses roues de 22 pouces. La<br />

consommation annoncée par Land<br />

Rover est de 14,6 litres aux cent et les<br />

rejets de 330 gr/km. (moyenne de l’essai<br />

: 16,5l aux cent km)<br />

450 451


Avec tout ça on s’étonne d’enfumer le 0 à<br />

100 en 5’’2 et de taper les 240 en Vmax...<br />

DEFENDER DRAGSTER<br />

On peut rouler son petit bonhomme de<br />

chemin avec le Defender V8, le système<br />

d’échappement n’a pas de mode «actif»<br />

c’est ce qui modère la voix du V8 compressé.<br />

La boîte de vitesse égrenne ses<br />

rapports en souplesse et la consommation<br />

peut descendre sous les valeurs indiquées<br />

par le constructeur, nous avons mesuré un<br />

minimum de 12,1 litres aux cent en cruise<br />

control à 125 km/... Ça, c’était avant d’enfoncer<br />

le pied droit...<br />

Car à ce moment là, le DEFENDER V8 se<br />

cabre comme un hors-bord dans le rugissement<br />

des huit cylindres. La musique est<br />

presque heavy metal, ça doit être du à la<br />

sortie inox...<br />

En mode sport, la rigueur du comportement<br />

est sidérante pour un bahut aussi<br />

encombrant et haut sur pattes. Et les freins<br />

Brembo qui nous avaient épatés, Philippe<br />

de Barsy (†) et moi lors d’une spéciale espagnole<br />

dégringolée, au volant du premier<br />

Range Sport, à fond les manettes aux mains<br />

expertes de Philippe. En bas de la spéciale,<br />

Philippe s’était exclamé «et bien mon vieux,<br />

ça, ce sont des freins ! Et ils n’ont même pas<br />

eu chaud !» Fort de cette expérience, le DE-<br />

FENDER V8 offre un comportement cultivé<br />

et très sécurisant, il ne faut pas perdre de<br />

vue le gabarit et adapter la prise de courbes<br />

en connaissance de cause. Le seul concurrent<br />

demeure le Classe G AMG 63s et il<br />

reste quand même difficile à battre, certes,<br />

son V8 gronde plus fort, il boit moins, il<br />

passe aussi partout, mais moins aisément<br />

et il est aussi beaucoup plus cher.<br />

452 453


L’ADN 4x4 du Defender V8 est préservé même si s’ajoute le nouveau programme<br />

dynamique du Terrain Response spécifique au V8. Ce programme<br />

permet d’exploiter le caractère explosif du V8 de 525 chevaux. Le système<br />

équilibre la tenue de route sur l’asphalte et... les surfaces meubles.<br />

Comme remarqué dès les premiers mètres le DF V8 joue allègrement sous<br />

tous les angles. Sur la route il adopte une attitude agréablement sure et<br />

précise et dans le terrain, il est capable des franchissements les plus sévères<br />

avec l’extraordinaire souplesse que le V8 lui offre, sur un filet de gaz.<br />

454 455


À l’intérieur, le Defender V8 est équipé de sièges<br />

garnis d’un cuir Windsor Ebony unique avec des<br />

accents en suédine Miko et en Robustec, chacun<br />

portant une étiquette Ebony unique, tandis que la<br />

poutre transversale apparente du Defender a une<br />

finition noire satinée spéciale. Le volant à quatre<br />

branches est rehaussé d’une jante en Alcantara et<br />

de palettes de changement de vitesse tactiles en<br />

chrome satiné, qui sont uniques aux modèles V8.<br />

Le cuir recouvre le boîtier de l’airbag et le levier<br />

de vitesse, tandis que les plaques de sol éclairées<br />

sont complétées par une inscription V8.<br />


SVR<br />

Range Rover Sport<br />

Carbone plus V8 compressé<br />

& 575 chevaux !<br />

Il vire à plat et grimpe aux arbres !<br />

Eric HEIDEBROEK<br />

Chez Land Rover, on a peur de rien.<br />

Les Range Rover sont les stars du offroad.,<br />

comme du bitume. C’est incroyable<br />

ce que l’on arrive à faire avec un<br />

Range. Même équipé de pneus routiers,<br />

les Range Rover passent partout dans un<br />

confort et une élégance inouïs.<br />

Dotés de mécaniques musclées et nobles,<br />

de gros V6 turbos, de gros V8 compressés,<br />

ils appellent ça «supercharged», ces mastodondes<br />

de franchissement et de confort<br />

sont des incontournables du luxe anglais.<br />

A bord on retrouve le savoir-faire typique<br />

des produits manufacturés en Angleterre.<br />

Finesse, matériaux<br />

nobles de haute qualité, cuirs<br />

souples et doux, surpiqûres<br />

délicates, précision des ajustages, tout respire<br />

la perfection à bord.<br />

Eléments de confort supplémentaire, le<br />

double écran de la console centrale très<br />

ergonomique et pratique. C’est rare. Le<br />

tableau de bord est aussi digital et très clair<br />

d’usage. Contrairement aux Range Rover<br />

Sport «ordinaire», les sièges ne sont pas des<br />

fauteuils clubs mais ici, quatre sièges sports<br />

style Récaro accueillent les passagers. Dans<br />

l’exemplaire de l’essai, cuirs blancs et noirs<br />

0 à 100<br />

en 4’’5<br />

575 ch<br />

700 Nm<br />

458 459


Le capot moteur du Range Rover Sport SVR est en carbone !<br />

Le carter du gros V8 est en carbone aussi !<br />

que l’on retrouve sur les contre-portes, la<br />

planche de bord, tant en recouvrement supérieur<br />

qu’inférieur. Quelques touches de<br />

carbone et d’aluminium finissent de donner<br />

le ton, juste avant que l’on enfonce le<br />

bouton «START» qui réveille dans un grondement<br />

sourd et puissant les huit cylindres<br />

compressés. Cubant quelque 5.000 cc, le<br />

gros V8 d’origine américaine, développe<br />

575 ch pour un couple de 700 Nm.<br />

Le «glouglou» caractéristique de ce gros<br />

V8 U.S.revisité à la sauce anglaise est amplifié<br />

par des réglages affinés. C’est une<br />

mécanique qui parle aux<br />

tripes. Il tonne rauque, offre<br />

une vibration puissante et<br />

n’attend que le pied droit<br />

écrase la pédale.<br />

Le Range Sport a déjà un excellent<br />

système de freinage<br />

460 461


462 463


avec du Brembo en option, dans le SVR,<br />

il est renforcé et redimmentionné. Les suspensions<br />

disposent de nouveaux réglages<br />

plus pointus. C’est tellement au point qu’en<br />

courbe, le Range Sport SVR vire à plat à<br />

des vitesses ahurissantes pour un SUV de<br />

cette taille et de ce poids ! Seul l’Urus de<br />

Lamborghini est plus vif. Mais dans le terrain,<br />

le Range Sport SVR lui met une valise<br />

! Le Range Sport SVR conserve toutes les<br />

qualités de tous les Range Rover grâce à<br />

son système Terrain-Response évolué. Il<br />

passe partout avec des pneus capable d’atteindre<br />

les 250 à l’heure... Le V8 offre des<br />

464 465


accélérations extraordinaires, le gros 5<br />

litres n’est jamais à court de souffle.<br />

Le maintien dans les sièges sport est<br />

terriblement bon. On n’est pas balloté<br />

d’un côté à l’autre en usage sportif. Ce<br />

SUV est royal sur la route, caopable de<br />

filer aux allures légales et en bon père<br />

de famille sur un filet de gaz en profitant<br />

des 700Nm du V8 comme il passera<br />

partout en hors piste et aux sports<br />

d’hiver. Sur les autoroutes allemandes,<br />

il offre le meilleur de ses performances,<br />

de son excellente stabilité comme de<br />

sa sureté permanente.<br />

Tianmen Road<br />

Land Rover a demandé au pilote de<br />

course Jaguar, Ho-Pin TUNG de s’attaquer<br />

aux 11,3 km et 99 virages de<br />

la route de Tianmen. L’italien Fabio<br />

Barone au volant d’une Ferrari 458<br />

Italia modifiée avait réalisé le trajet en<br />

10 minutes et 31 secondes. Le Range<br />

Rover Sport SVR a battu le record en 9<br />

minutes et 51 secondes...<br />

Le Range Rover Sport dispose d’éléments<br />

en carbone, comme son capot<br />

moteur. Ces recherches d’allégements<br />

permettent d’abaisser le poids, mais<br />

aussi d’améliorer l’efficacité de l’ensemble<br />

de l’auto.<br />

La consommation du Range Rover<br />

Sport tourne autour des 16 - 17 litres<br />

aux cent, pour un véhicule capable de<br />

passer 2.450 kg de 0 à 100 en 4’’5, de<br />

pointer à 280 à l’heure et dont le prix<br />

de base tourne autour des 135.000<br />

euros, demeure dans la norme de ce<br />

luxueux véhicule hyper agréable doté<br />

d’un indiscutable tempéramment...<br />

466 467


JAGUAR F-PACE<br />

SVR<br />

V8 5. 0 l<br />

compressé<br />

550<br />

Chevaux !<br />

Eric HEIDEBROEK<br />

Un SUV très sportif<br />

& spartiate.<br />

Jaguar comme Land Rover aime<br />

les gros V8. Toute sa gamme à<br />

l’exception del’E-Pace et la i-Pace<br />

a pu ou peut recevoir ce fabuleux<br />

moteur huit cylindres. Ici, les ingénieurs<br />

du service SVO on calé le<br />

gros 5 litres sous le capot de la<br />

F-Pace, avec un chausse-pieds, la<br />

place disponible surtout en hauteur<br />

étant un peu «limite» sans<br />

devoir en changer le couvercle par<br />

un plus bombé. Deux ouies de refroidissement<br />

viennent renforcer<br />

le look sauvage de ce gros chat<br />

ultra puissant.<br />

550 chevaux 680 Nm de couple<br />

Cette force passe aux quatre<br />

roues par l’intermédiaire d’une<br />

bonne boîte automatique ZF à 8<br />

rapports. Avec un poids à vide de<br />

2.070 kg et une telle puissance<br />

sous le capot, les anglais ont<br />

doté le F-Pace de freins de bonne<br />

taille. A l’avant on a des étriers à<br />

4 pistons qui pincent des double<br />

disques de 395 mm et à l’arrière<br />

c’est une machoire flottante avec<br />

un simple piston qui mord dans<br />

un double disque de 396 mm...<br />

Du costaud !<br />

SEMAINE<br />

24<br />

Posé sur des suspensions adaptatives<br />

à plusieurs modes, le F-Pace<br />

est doté d’un intérieur luxueux et<br />

sportif. Les sièges avant sont dotés<br />

d’appuie-tête intégrés. Les cuirs<br />

sont bien évidemment très fins et<br />

un décors matelassé garnis la partie<br />

centrale des assises et dossiers.<br />

468 469


470 471


472 473


Le V8 Jaguar a des origines<br />

américaines, et<br />

cela s’entend directement,<br />

mais à l’instar<br />

des différences d’accent<br />

entre l’anglais<br />

et l’américain, le V8<br />

géré par les anglais<br />

a son propre caractère<br />

proche des V8<br />

Cosworth de la grande<br />

époque de la F1. Et du<br />

caractère sous la pédale,<br />

le Jaguar F-Pace<br />

SVR en a.<br />

Par rapport à un Range<br />

SVR auquel il rend 25<br />

chevaux, le F-Pace se<br />

montre moins policé,<br />

plus brutal, plus sportif.<br />

Il a un tempéramment<br />

Jaguar bien calé<br />

dans les sièges sports.<br />

Les changements de<br />

rapports dans le mode<br />

«sport» sont plus secs,<br />

plus incisifs, les accélérations<br />

sont décoiffantes<br />

avec un 0 à 100<br />

abattu en 4’’3 et une<br />

Vmax de 283 km/h !<br />

Mais ce qui surprend<br />

toujours chez Jaguar,<br />

c’est que la boîte passe<br />

le rapports que vous<br />

vouliez sélectionner,<br />

juste au moment où<br />

vous posez le doigt sur<br />

la palette !<br />

Et ça c’est magique !<br />

474 475


MATCH DES TITANS<br />

CADILLAC ESCALADE<br />

BMW X7-MERCEDES GLS<br />

ESSAIS PORSCHE MACAN T<br />

ESSAIS AUDI Q5 SPORTBACK<br />

ESSAIS AUDI Q5 SLINE<br />

ESSAIS HYUNDAI TUCSON<br />

ESSAIS JAGUAR F-PACE SVR<br />

ESSAIS JEEP WRANGLER<br />

ESSAIS JEEP GLADIATOR<br />

ESSAIS LAND ROVER FAMILY<br />

RANGE ROVER CLASSIC D350<br />

RANGE SPORT <strong>PHEV</strong> 400<br />

DEFENDER V8<br />

DEFENDER 130 D300<br />

ESSAIS LAND ROVER<br />

DEFENDER 110<br />

INTERVIEW DESIGNERS<br />

NEW DEFENDER<br />

PRESENTATION STATIQUES<br />

ESSAIS RANGE ROVER LWB 2021<br />

ESSAIS MERCEDES GLE 53<br />

ESSAIS MERCEDES GLB<br />

ESSAIS RENAULT AUSTRAL-E<br />

ESSAIS SEAT TARRACO<br />

ESSAIS SSANGYONG TORRES<br />

ESSAIS SUBARU FORESTER<br />

PRESENTATION SUBARU CROSSTREK<br />

ESSAIS SUZUKI JIMNY<br />

NEW RANGE ROVER 2022<br />

NEW RANGE SPORT 2022<br />

Les<br />

SUV<br />

476 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

477


ACTUALITE<br />

Les SUV<br />

Pas beaucoup plus<br />

long, mais plus haut !<br />

@ Eric HEIDEBROEK - Photos © CAMINTER - PR<br />

Les SUV sont décriés par quelques<br />

individus. Ils sont appréciés par de<br />

(très) nombreux autres...<br />

Les grincheux, les consièrent comme<br />

envahissants, polluants, effrayants et<br />

j’en passe. Les fans eux les trouvent<br />

plus sécurisants d’emplois et assez<br />

sexys, d’où leur succès.<br />

Pour répondre aux grincheux, s’il<br />

est vrai que le volume des SUV est<br />

imposant, leurs dimensions globales<br />

ne sont pas plus importantes<br />

qu’une compacte, pour les SUV<br />

compacts, qu’une berline moyenne<br />

pour les SUV moyens et qu’une<br />

limousine pour un grand SUV. La<br />

seule constante qui change, c’est la<br />

hauteur, et c’est cela qui effraye les<br />

grincheux... Et, qui ravit les fans.<br />

En effet, cette hauteur permet une<br />

meilleure visibilité périphérique.<br />

Un élément qui augmente la sécurité<br />

de tous, car une meilleure visibilité<br />

permet de mieux anticiper les<br />

risques d’accidents.<br />

Dire que les SUV sont plus voraces<br />

en énergie et donc rejettent plus<br />

de CO2, ça l’est surtout sur voies rapides<br />

du fait de leur moins bon coéfiscient<br />

aérodynamique. Par contre<br />

en ville ou en agglomération, ça ne<br />

compte pas. Ils sont pratiquement<br />

au même niveaux que les berlines<br />

correspondantes, à toute puissance<br />

égale. Cette remarque est valable<br />

pour les SUV à deux roues motrices.<br />

Les versions 4 roues motrices accusent<br />

le surpoids et l’entrainement<br />

de leur technologie 4x4. CQFD.<br />

4,94 m<br />

4,88 m<br />

478 479


SUBARU CROSSTREK<br />

Le successeur du SV Boxer 4 x 4 se peaufine !<br />

Les Subaru sont les<br />

stars de marchés spécifiques<br />

où elles excellent<br />

par leurs prestations exceptionnelles.<br />

Les pays<br />

nordiques comme la<br />

Norvège, la Finlande, le<br />

Danemark ou la Suède<br />

mais aussi la Suisse,<br />

l’Autriche et l’Allemagne,<br />

ou encore le nord de<br />

l’Italie sont friants de la<br />

technologie maitrisée<br />

par Subaru.<br />

On parle ici de moteurs<br />

boxer et de transmissions<br />

intégrales permanentes.<br />

C’est grâce à<br />

ces aspects techniques<br />

que la marque japonaise<br />

s’est distinguée<br />

en rallye WRC pendant<br />

des années damant<br />

le pion aux ténors des<br />

époques, Audi Quattro,<br />

Lancia Integrale, Peugeoty<br />

et Citroën WRC,<br />

en somme Subaru est<br />

non seulement un des<br />

précurseurs des quatre<br />

roues motrices, mais le<br />

quatre cylindres à plat<br />

augmentait son équi-<br />

480 481


libre par l’abaissement de<br />

son centre de gravité. Et<br />

le solide moteur 2 litres<br />

super puissant. Ici dans le<br />

Crosstrek, la puissance<br />

est raisonable, avec 136<br />

chevaux qui passent aux<br />

quatre roues motrices<br />

par une sage et technologique<br />

et préférée des<br />

ingénieurs, la boite de<br />

vitesse à variation continue<br />

(CVT). Pas la meilleure<br />

pour les sesnations<br />

de conduite mais d’une<br />

réelle efficacité dans les<br />

conditions difficiles des<br />

pays nordiques.<br />

Subaru a modifié pas<br />

mal de choses à bord de<br />

l’auto, comme les sièges<br />

ergonomiques. Une<br />

Subaru c’est aussi beaucoup<br />

d’astuces, comme<br />

le fait de placer les gros<br />

rétroviseurs sur les portières<br />

afin d’augmenter la<br />

visbilité. Ou encore l’électro-démarreur<br />

qui aide au<br />

démarrage ou à la reprise<br />

par une assistance électrique,<br />

très utile aussi sur<br />

sol glissant et pour améliorer<br />

la consommation.<br />

Bientôt à l’essai dans nos<br />

pages.<br />

482 483


Ssangyong<br />

TORRES<br />

Il a le look des SUV<br />

qu’on aime !<br />

Plume : Eric HEIDEBROEK - Capture d’Images : Pascale HEIDEBROEK<br />

Le Torres est un nouvel SUV qui répond aux désirs cachés<br />

de chacun. Il a un look super étudié, avec un profil de Range<br />

Rover Evoque, un visage de Jeep Grand Cherokee, des feux<br />

arrière de Range Rover Classic et un intérieur aux lignes<br />

pures et élégantes. Il existe en deux roues motrices et en 4x4.<br />

Notre version d’essai est une deux roues motrices à boîte<br />

automatique à 6 rapports et sa mécanique est le 4 cylindres<br />

turbo essence de 1,5 litre, offrant 163 ch et 280 Nm.<br />

484 485


Le constructeur coréen<br />

Ssangyong a été repris par<br />

KGM, coréen lui aussi,<br />

mais le Torres a été conçu<br />

avant la reprise. Et donc,<br />

il s’appelle toujours Ssangyong<br />

et en porte aussi le<br />

fameux logo ailé.<br />

Il ne fait aucun doute<br />

que ce Torres va s’ouvrir<br />

comme le Duster et avant<br />

lui le Defender sur une<br />

image de marque forte<br />

qui lui restera, quand on<br />

parlera de lui on dira «un<br />

Torres». Son design est<br />

tellement rempli de traces<br />

de styles rappelant autant<br />

de stars des SUV qu’il ne<br />

peut que réussir à créer<br />

son propre créneau. Il<br />

s’inscrit dans celui occupé<br />

par le BMW X3, du Volvo<br />

XC60 ou du Skoda Kodiac<br />

par ses dimensions.<br />

Il affiche une longueur de<br />

4,7 m sur une largeur de<br />

1,90 m et une hauteur de<br />

1,70 m. Son empattement<br />

est dans la moyenne, 2,68<br />

m. Son look est agrémenté<br />

de détails comme<br />

le drôle de couvercle sur<br />

le hayon qui fait semblant<br />

d’être un couvercle<br />

de roue de secours, ou<br />

encore ces poignées près<br />

la baie de pare-brise,<br />

voire ce capuchon rouge<br />

carmin métallisé dans le<br />

parechoc avant. On aime<br />

aussi les passages de roue<br />

gonflés avec une poursuite<br />

des courbes dans<br />

les portières. Des détails<br />

que l’on remarque aussi<br />

à l’intérieur, où le Torres<br />

affiche une zen attitude<br />

très sobre. Dans notre version<br />

d’essais, la planche<br />

de nord est recouverte<br />

d’un matériaux d’aspect<br />

486 487


cuir, soigneusement posé<br />

et fini. Comme tout dans<br />

l’habitacle, la finition est<br />

techniquement parfaite.<br />

A l’usage, le Torres se<br />

montre facile à conduire,<br />

le 1500 de 163 chevaux se<br />

joue aisément des 1500 kg<br />

et s’offre des consommations<br />

en dessous de celles<br />

intrusives, mais le Torres<br />

dispose d’un bouton au<br />

volant qui coupe le laneassist<br />

et là c’est très bien.<br />

Torres dispose de deux<br />

écrans, l’un pour le<br />

conducteur, c’est digital et<br />

les informations de base<br />

sont assez complètes.<br />

Pour l’écran central on a<br />

figurant dans le catalogue<br />

du constructeur.<br />

Nos essais ont démontré<br />

une moyenne de 7,9 l aux<br />

cent kilomètres contre les<br />

8,5 litres annoncés. Certes<br />

ce n’est pas un foudre de<br />

guerre, il offre un comportement<br />

sûr et aisé, les aides<br />

à la conduite sont assez<br />

des boutons et du touchscreen.<br />

Ce n’est pas encore<br />

parfait mais on s’y habitue<br />

assez vite. En deux<br />

roues motrices, évitez les<br />

chemins de campagne et<br />

la boue, sinon avec les<br />

bons pneus hiver, des Vredestein<br />

snowtrack pro, la<br />

neige ne lui fait pas peur<br />

du tout.<br />

488 489


SUZUKI<br />

JIMNY<br />

GREEN<br />

SUPER<br />

FUN<br />

La route n’est pas<br />

- vraiment -<br />

sa tasse de thé, car lui,<br />

il grimpe aux arbres<br />

Plume : Eric HEIDEBROEK - Capture d’Images : Pascale HEIDEBROEK<br />

490 491


Si vous aimez vraiment les autos,<br />

prenez donc le volant d’un Jimny de<br />

Suzuki et redécouvrez ave délices<br />

les joies de vraies automobiles.<br />

Des autos qui vibrent,<br />

qui chantent, qui remuent<br />

qui secouent, qui sentent la route<br />

comme les chemins, qui n’aiment<br />

pas spécialement le bitume lisse et<br />

banal, mais qui préfèrent les petits<br />

chemins, la boue, les ornières,<br />

pour crapahuter du haut de leur<br />

petit millier de kilogrammes et<br />

s’apprêter à grimper aux arbres...<br />

Saluez le Suzuki Jimny dernier du<br />

nom semble - t - il ...<br />

Le Jimny n’a jamais eu qu’une concurrente,<br />

la Fiat Panda 4x4. Mais depuis<br />

qu’elle a grossi, la Panda n’est plus<br />

aussi agile... Tandis que le Jimny garde<br />

son petit corps d’athlète rompu à<br />

toutes les disciplines.<br />

Bon, c’est vrai qu’il est devenu encore<br />

plus spartiate avec son passage à la<br />

version utilitaire à deux places.<br />

En effet, ce baroudeur conpact de seulement<br />

3,64 de long n’est plus disponible<br />

qu’en version utilitaire. Ceci pour,<br />

semblet-il des raisons fiscales. En effet,<br />

avec une consommation annoncée<br />

de 7,7 litres aux cent qu’il est facile<br />

de réaliser, sans tricher, le malus fiscal<br />

est indécent pour un si petit véhicule.<br />

Aussi et si vous pouvez le passer en<br />

frais professionnels, il ne vous coûtera<br />

pas grand chose pour travailler.<br />

Vous avez un job qui vous entraine<br />

dans des endroits difficiles d’accès<br />

492 493


et vous aimeriez disposer d’un bon gros<br />

mètre cube pour transporter votre nécessaire,<br />

le Jimny est fait pour vous.<br />

Maintenant, si c’est pour le fun, les taxes<br />

sont vite oubliées grâce au plaisir de crapahuter<br />

avec une aisance diabolique. Le<br />

plus impressionnant quand on monte à<br />

bord du Jimny, c’est son accueil d’un rare<br />

classicisme. Tout y est simple, bien positionné,<br />

pratique et solide. Le style est<br />

technique, presque rugueux. On est loin<br />

des styles alambiqués, on est dans du<br />

vrai ! Côté moteur, le petit 1500 à quatre<br />

pattes offre un timbre très sympathique.<br />

Il a peu de poids à mouvoir et de ce fait,<br />

offre une tonicité impressionnante. Hyper<br />

cool à bas régime, il est toujours volontaire<br />

et doux.<br />

Quand on le sollicite, et envoie le comptetour<br />

dans le rouge, il montre clairement<br />

sa hargne et sa vigueur dans une musique<br />

des années ‘80-’90. Le pied, quoi !<br />

Peu de mécaniques peuvent offrir ce tempérament<br />

actuellement, sauf peut-être<br />

le nouveau quatre cylindres, deux litres<br />

Mercedes-Benz que nous avons testé<br />

dans le GLC 200, mais on est alors dans<br />

une gamme de prix stratosphérique.<br />

Toujours est-il que ce petit moteur 1500<br />

développe 102 ch qui passent aux 4<br />

roues quand on le demande. C’est vrai<br />

que sur routes, et pire sur autoroutes le<br />

Jimny doit être tenu en laisse. Non seulement,<br />

il n’aime pas rouler droit, mais en<br />

494 495


496 497


plus à 120-130, il mouline en pleurant un<br />

sixième rapport qui le soulagerait un tant<br />

soit peu. Mais sur ses terrains de prédilection,<br />

le Jimny est un véritable acrobate.<br />

Et on peut accréditer indiscutablement<br />

les mots du constructeur au sujet<br />

de sa structure : «Un châssis taillé pour<br />

le OFF-ROAD» Quatre fondamentaux<br />

permettent de définir le Suzuki Jimny<br />

comme un authentique tout terrain : un<br />

châssis échelle, des porte-à-faux réduits,<br />

des suspensions avec ressorts<br />

hélicoïdaux à larges débattements et<br />

4 roues motrices avec boîte de transfert<br />

et réducteur. Le châssis échelle est<br />

la base de la structure du Suzuki Jimny<br />

depuis l’origine. Elle offre une grande résistance<br />

à la torsion et s’adapte aux environnements<br />

les plus difficiles.<br />

Le Jimny dispose de 3 angles (d’attaque,<br />

ventral et de fuite) très ouverts ainsi<br />

qu’une garde au sol généreuse<br />

qui permettent<br />

d’appréhender les pentes<br />

abruptes, les descentes raides<br />

et les obstacles sans risque.<br />

Sans oublier que le Jimny dispose<br />

d’un mécanisme de régulation de la traction<br />

intégrale appelé AllGrip PRO que<br />

l’on utilise dans des conditions difficiles.<br />

Il faut sélectionner avec les leviers adéquats,<br />

la boîte de transfert en mode 4L<br />

pour bénéficier d’une vitesse d’évolution<br />

lente en 4 roues motrices et profiter pleinement<br />

du couple moteur. Sur un terrain<br />

plat ou une route enneigée, il suffit d’activer<br />

le mode 4H pour une conduite plus<br />

adaptée. Sur route goudronnée, le mode<br />

2H (2 roues motrices) offre une conduite<br />

plus fluide, plus silencieuse et plus économe<br />

en carburant. En retrouvant «LE»<br />

plaisir de conduire cette Jimny dépourvue<br />

de l’aseptisation et de la surassistance<br />

498 499


Vous pouvez<br />

configurer votre<br />

Jimny sur le site<br />

Allemand, les<br />

ne sont pas les<br />

même qu’en<br />

Belgique.<br />

Mais nettement<br />

moins élevés<br />

qu’en Hollande...<br />

Ce modèle est<br />

actuellement<br />

indisponible<br />

en Belgique<br />

contemporaine, nous avons consommé<br />

sans faire plus attention que ça 7,9 litres<br />

aux cent alors que Suzuki annonce courageusement,<br />

7,7 litres...<br />

Et là, bravo, car pour descendre le CO2,<br />

ils auraient pu générer grâce à un cinquième<br />

rapport nettement plus allongé<br />

des valeurs qui ne seraient pas attei-<br />

gnables en usages courants. À noter<br />

que le Jimny dispose d’une flopée de<br />

fonctions en plus du lane assist et autres<br />

éléments à la mode, d’un «high beam<br />

assist» (Assistance des feux de route)<br />

de top qualité/efficacité. Quel bonheur<br />

que cette simplicité et ces innovations,<br />

tellement surprenantes dans ce Jimny !<br />

500 501


Renault<br />

voit juste<br />

avec<br />

AUSTRAL-E<br />

La Griffe Alpine<br />

signe les nouveaux modèles<br />

Plume @ Eric HEIDEBROEK<br />

Images @ Caminter 2022<br />

502 503


«Les finitions<br />

AMG Line,<br />

Mstyle, SLine<br />

ne sont plus les<br />

seules à refléter<br />

une image<br />

forte, l’Esprit<br />

Alpine s’impose<br />

naturellement»<br />

Renault et Alpine, c’est une<br />

longue histoire de passions et<br />

de sportivité.<br />

C’est très intelligent de la part de<br />

Renault d’utiliser ce patrimoine<br />

qui dessine naturellement une<br />

image très forte pour ses<br />

produits.<br />

Pour crédibiliser sa démarche, Renault<br />

passe à la vitesse supérieure,<br />

en s’obligeant à parfaire ses propositions.<br />

On est, et ce directement,<br />

agréablement séduit par la<br />

qualité et le choix des équipements<br />

de cette ligne Esprit Alpine.<br />

Notre essai s’est réalisé à bord de<br />

la version AUSTRAL-E une version<br />

hybride auto-rechargeable. Et le<br />

moins que l’on puisse dire c’est<br />

que nous avons été étonnés par la<br />

faible consommation de ce SUV<br />

504 505


de bonne taille. A peine 5,6 litres<br />

d’essence aux 100 km. C’est peu et<br />

l’autonomie annoncée force le<br />

respect avec quelques 830 km. Le<br />

style développé par Renault pour<br />

ses nouveaux modèles, lancé par<br />

la superbe Megane dont nous<br />

avons testé la version 100% électrique<br />

et avions appréciés le style<br />

élancé de son profil, la finesse de<br />

ses pahares et l’élégance de son<br />

habitacle.<br />

Des traits que l’on retrouve dans<br />

cet Austral-E. Avec la ligne ESPRIT<br />

ALPINE, ce design est mis en valeur<br />

par un revêtement en «Alacantara<br />

® sur les côtés des sièges et<br />

les appuie-tête, tandis que le<br />

centre du dossier et de l’assise est<br />

dans une matière jouant les stries<br />

d’un effet carbone en y ajoutant<br />

une structure synthétique.<br />

Bien vu et très bien réalisé.<br />

D’ailleurs l’esprit chauvin* se vérifie<br />

par l’insertion dans une couture<br />

du dossier des sièges d’un<br />

drapeau français. Comme dans les<br />

Volvo, qui elles arborent les couleurs<br />

suédoises.<br />

Le retour vers cette fierté de l’industrie<br />

française vers ses productions<br />

est un réel plaisir.<br />

Et dans le contexte concurrentiel<br />

du moment un excellent pari sur<br />

l’avenir. C’est qu’aujourd’hui il<br />

faut démontrer au public les<br />

réelles capacités de qualités et de<br />

fiabilité. Renault joue ici une carte<br />

responsable qui se confirme au<br />

coeur du style tant intérieur qu’extérieur.<br />

La planche de bord, par<br />

506 507


exemple est une bonne idée. L’ensemble<br />

est très flatteur et très lisible.<br />

Et comme beaucoup de ces<br />

dalles «touch screen» se complaisent<br />

de traces de doigts et<br />

d’une ergonomie étudiée en studio.<br />

Ce serait bien que de vrais<br />

conducteurs s’occupent de structurer<br />

ces écrans de façon rationelle.<br />

Ceci dit la dalle Renault<br />

n’est pas plus mauvaise qu’une<br />

autre, et apporte aussi des éléments<br />

de qualité comme les caméras<br />

dont la résolution et la précision<br />

étonnent.<br />

Sur la route<br />

Le comportement de l’Austral-E<br />

est bien dans la lignée des produits<br />

Renault. On appréciera<br />

beaucoup le fait d’avoir 4 roues<br />

directrices qui ajoutent non seulement<br />

de la maniabilité en cas de<br />

manoeuvres mais aussi une réelle<br />

sécurité de conduite en courbe.<br />

Si l’ensemble se montre homogène,<br />

et bien dans tout, on remarque<br />

une certaine lenteur de<br />

connection entre la mécanique<br />

thermique et l’électrique. Si l’on<br />

accélère vivement, l’ensemble ne<br />

répond pas de façon aussi énergique<br />

et instantanée qu’attendu.<br />

Après, c’est aussi une question de<br />

connaître son auto et de s’adapter<br />

à ses réactions.<br />

En conclusion, nous avons bien<br />

aimé cet Austral-E pour son tempéramment<br />

calme et confortable<br />

ainsi que par sa finition vraiment<br />

belle. Ce qui ne gâche rien, c’est<br />

sonn habitabilité et ses belles surfaces<br />

vitrées qui la pose comme<br />

une auto de qualité.<br />

508 509


LAND ROVER<br />

La vraie signature Life Style de l’OffRoad<br />

Selon quatre styles, «Comfort», «Sport», «Wild»<br />

& «Adventure».<br />

@ Eric HEIDEBROEK - Photos © CAMINTER - PR<br />

DECOUVERTES !<br />

RANGE ROVER CLASSIC, ........................3,0 L - TURBO DIESEL 350 CH<br />

RANGE ROVER SPORT, ...........................3.0 L - <strong>PHEV</strong> ESSENCE 440 CH<br />

DEFENDER V8, ........................................5.0 L - ESSENCE 535 CH<br />

DEFENDER 130 .......................................3,0 L - TURBO DIESEL 300 CH<br />

510 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

511


Précurseur incontesté du gros 4x4 de standing, rival direct de<br />

la Willys dès sa création, Land Rover est de tous les combats,<br />

militaires et humanitaires, mais aussi de toutes les aventures, de<br />

tous les loisirs et de toutes les activités life style.<br />

Et c’est tellement vrai que les présentations Land Rover sont les<br />

plus originales du monde. A chaque nouveauté, les organisateurs<br />

démontrent indiscutablement les qualités,<br />

de chacun de leurs produits tant sur route qu’en 4x4.<br />

On se souviendra de la présentation du<br />

premier Range Sport et d’une certaine<br />

étape du Rallye de Catalogne. Philippe<br />

de Barsy(†) est au volant, et fort de son<br />

expérience en compétitions. Philippe<br />

se prépare et le couteau entre les dents,<br />

attaque une suite impressionnante de<br />

virages tous plus serrés les uns que les<br />

autres, le V8 compressé rugit, les freins<br />

freinent à mort. Nous dévalons l’itinéraire<br />

avec précision et efficacité, sans<br />

laisser souffler l’engin.<br />

Arrivé au terme des 22 km du parcours,<br />

Philippe déclare, «As tu remarqué, mon<br />

vieux ! Même avec plus de deux tonnes, les<br />

freins assument et ne faiblissent pas, comme<br />

le souffle du V8 qui relance la cavalerie avec<br />

vigueur à chaque fois ! C’est fantastique !».<br />

On arrête l’auto au bord de la route, et,<br />

on regarde quels freins ont été choisis<br />

pour ce Range Sport : des «Brembo»<br />

ventilés avec des pinces à 4 pistons et,<br />

ils ne fument même pas, pourtant Philippe<br />

ne les a pas du tout ménagés.<br />

Au terme de l’exercice, les organisateurs<br />

ont concocté un itinéraire «OffRoad»<br />

impressionnant, comme d’ha-<br />

512 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

513


itude ! On passe dans la caillasse, on<br />

plonge dans la boue, on grimpe et descend<br />

des aspérités où on ne voit même<br />

pas le chemin, on escalade des passerelles<br />

de rondins au dessus de torrents<br />

tumultueux, des exercices de croisement<br />

de pont sur de gros rochers, le<br />

tout avec une aisance imperturbable,<br />

c’est magique, non, c’est Land Rover.<br />

On se souviendra aussi de la deuxième<br />

génération du Range Sport, où après<br />

un passage dans une forêt arrosée<br />

par des pluies torrentielles, on a crapahuter<br />

à bord d’un Boeing 747 (voir<br />

vidéo) juste après avoir accéléré de 0<br />

à 200 à l’heure et tapé dans les freins<br />

jusqu’à l’arrêt complet pour montrer<br />

l’incroyable stabilité du mastodonte.<br />

Pour le Range Classic, on se souviendra<br />

du nouveau Range dont la présentation<br />

avait eu lieu au Maroc, au départ<br />

de Essaouira avec le départ sur la plage<br />

des surfeurs, un passage dans les dunes,<br />

puis l’escalade d’une zone rocheuse et<br />

enfin de l’autoroute, à grande vitesse,<br />

jusqu’à Marrakech, tout ces essais réalisés<br />

avec les pneus de série, plutôt routiers.<br />

Pour le Defender, c’est souvent au sein<br />

du terrain d’essais d’Eastnor Castle, où<br />

les exercices sont les plus spectaculaires<br />

avec par exemple une balade dans une<br />

rivière ou encore quand on attache le<br />

Defender, avec une chaine, à un tronc<br />

d’arbre pour ensuite le laisser glisser<br />

dans une descente pratiquement à pic,<br />

rouler dans la gadoue et bien d’autres<br />

joyeusetés.<br />

514 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

515


Et les nouveaux modèles...<br />

Pour les plus récents, les actuels, nous<br />

n’avons participé à aucun lancement,<br />

pas de notre faute, mais nous avons pu<br />

prendre en main les nouveaux produits,<br />

dans la vie de tous les jours. Loins des<br />

conseils et des remarques avisées des<br />

ingénieurs et designers. C’est incontestablement<br />

un handicap quand nous<br />

devons vous donner un avis pertinent.<br />

Qu’à cela ne tienne, nos expériences<br />

sont là pour vous informer au mieux.<br />

Le Range Rover Classic a été présenté<br />

statiquement, le 25 novembre 2021 au<br />

vignoble «Domaine Valke Vleug» situé<br />

Liezele. Un domaine viticole hédoniste<br />

et contemporain en harmonie avec<br />

les traditions locales et l’environnement.<br />

Un cadre parfait pour présenter<br />

le nouveau Range Rover qui marque<br />

une nouvelle étape importante dans<br />

son segment récemment entammé par<br />

une concurrence anglaise qui n’a pu<br />

s’empêcher de contrer le spécialiste incontesté<br />

du segment, avec leurs Rolls-<br />

Royce Culligan et <strong>Bentley</strong> Bentayga.<br />

«COMFORT»<br />

LE Range Rover, est LA référence<br />

incontestable depuis plus de 50 ans !<br />

Beaucoup imitée, jamais égalée !<br />

Demeure que la philosophie Range<br />

Rover est très habituée à servir de référence<br />

à une clientèle fidèle et éclectique.<br />

Et même si ses prix sont conséquents,<br />

ils sont justes et ne tentent<br />

même pas de défier ceux des concurrents<br />

générés par les monstres sacrés<br />

de l’hyper luxe anglais.<br />

516 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

517


Le Range Rover n’a que faire du bling<br />

bling mais à pour principe de proposer<br />

un style d’habitacle clair et précis avec<br />

cet indémodable «Effet Range». L’atmosphère<br />

intérieure avec ses éléments<br />

garnis de cuirs Connolly de la plus fine<br />

fleur, de boiseries sobres et parfaitement<br />

intégrées de façons assorties à<br />

l’ensemble des éléments.<br />

On retrouve la qualité de finition, bien<br />

entendu, l’organisation parfaitement<br />

ergonomique, le confort, l’intelligence<br />

et une toute nouvelle structure électronique<br />

de gestion des systèmes de motricité,<br />

et, évidemment, pour les systèmes<br />

d’infotainements. Il faut souligner que<br />

l’ergonomie et l’utilisation du système<br />

d’infotainement est devenu un modèle<br />

du genre tant en usage, qu’en repérage<br />

tactile et surtout en réactivité.<br />

Pour l’extérieur, Land Rover a peaufiné<br />

l’avant tandis qu’il a modifié considérablement<br />

l’arrière dans un style assez<br />

moderne auquel il faudra s’habituer<br />

tant la marque nous a habitué à un aspect<br />

plus conventionnel. Le design est<br />

pour notre part très réussi.<br />

Le profil de l’auto est resté fidèle au<br />

modèle tout en fluidifiant ses traits.<br />

Les panneaux de carrosserie passent<br />

au format XL, agrandi par l’absence de<br />

marquage en relief à l’exception d’une<br />

fine ligne soulignant le retour du capot<br />

moteur sur l’aile et suivant délicatement<br />

de façon rectiligne l’ensemble<br />

du vitrage latéral.<br />

518 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

519


Si la ligne de toit adopte une légère<br />

fuyante vers l’arrière, le design général<br />

impose un style élégant, particulièrement<br />

sobre et marque profondément<br />

la différence luxueusement moderne<br />

et respectable du Range Rover Classic.<br />

En version longue, ces impressions<br />

sont accentuées et offrent un caractère<br />

d’une rare noblesse à la voiture. Très<br />

bien posé sur ses roues énormes de<br />

22 pouces, assorties d’une suspension<br />

pilotée, le confort de roulement est<br />

sidérant. La conduite se révèle précise<br />

et les remontées au volant informent<br />

de façon pertinente le conducteur sur<br />

le travail des roues.<br />

Avec l’excellent moteur Turbo Diesel, 6<br />

cylindres en ligne, muni d’une microhybridation<br />

48 Volts par alterno-dé-<br />

marreur, né chez BMW et judicieusement<br />

adapté aux besoins spécifiques<br />

par les ingénieurs de Range Rover,<br />

on a sous le pied 350 chevaux à 4.000<br />

tours et 700 Nm à 1.500 tours.<br />

Ainsi motorisé, le nouveau Range roule<br />

sur du velours et consomme vraiment<br />

peu avec des valeurs relevées lors de<br />

nos essais tournant autour des<br />

En route,<br />

A la mise en route, le six en ligne émet<br />

une sonorité rassurante et flatteuse. On<br />

est dans un registre différent de celui<br />

d’un V8, mais les six cylindres passent<br />

par une rondeur de bon aloi qui sied<br />

parfaitement au Range. Le nouveau<br />

Range Rover se conduit comme un vélo,<br />

malgré sa taille, de plus de 5 m et sa lar-<br />

520 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

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L’effet Range et une finition<br />

Haute Couture !<br />

geur de 2,21 m, il est aidé par ses quatre<br />

roues directrices qui lui permettent de<br />

tourner hyper court. La boite de vitesse<br />

automatique affiche 8 rapports, la suspension<br />

est naturellement pneumatique<br />

avec une position d’accès qui peut<br />

être automatisée à l’arrêt, si l’on coche<br />

la case ad-hoc de l’ordinateur de bord.<br />

C’est parfois bien utile, et surtout très<br />

confortable.<br />

Les premiers kilomètres posent directement<br />

l’accent sur l’amélioration des<br />

sensations de roulage. Si la précédente<br />

version avait déjà sérieusement amélioré<br />

la tenue en courbe en limitant le<br />

roulis, ici, Land Rover a encore peaufiné<br />

les réglages en apportant plus de<br />

douceurs en mode «Comfort» et de<br />

rigueur, proche de celle des versions<br />

SVR, en mode «Dynamic».<br />

C’est que la suspension pneumatique<br />

dispose, bien sur, d’une gestion électronique,<br />

mais aussi du système Dynamic<br />

Response qui apporte un réel plus<br />

à la prévention de la qualité d’amortissement.<br />

Bien qu’équipée en option de<br />

roues de 22’’, l’auto demeure agréable<br />

et peu sensible aux remontées parfois<br />

génantes des grandes roues. A noter<br />

qu’une option 23’’ est au catalogue.<br />

Le comportement tient compte du<br />

poids élevé du vaisseau amiral de la<br />

marque la tenue de route est toujours<br />

précise, la tenue de cap aussi et<br />

en courbe les quatre roues directrices<br />

apportent une fidélité de trajectoire<br />

époustouflante. Et en plus, le système<br />

du nouveau Range est connecté avec<br />

522 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

523


Range Rover,<br />

Une élégance innée,<br />

Sans «bling bling»<br />

524 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

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le GPS qui lit la route et dirige l’anticipation<br />

des réglages de suspensions.<br />

Très fort !<br />

Demeure le poids et le centre de gravité<br />

qui malgré toute la technologie embarquée<br />

recommande quand même<br />

de se souvenir des lois de la physique<br />

et de ne pas tenter le diable, même si<br />

ces limites sont bien éloignées.<br />

Quel beau travail.<br />

de maintien. Et à l’arrière, Land Rover<br />

n’a pas fait le détail en offrant de très<br />

gros fauteuils au confort de limousine,<br />

une version à 7 place est également<br />

proposée avec un bon confort aussi au<br />

dernier rang.<br />

Pour conclure, Land Rover reste dans<br />

le top 5 des meilleurs suv du marché.<br />

Sans oublier les extraordinaires<br />

performances en offroad qui demeurent<br />

dans la plus pure tradition<br />

Land Rover.<br />

Soulignons que la qualité de fabrication<br />

atteint des niveaux records et<br />

celle de la finition, n’a rien - du tout - à<br />

envier à la concurrence.<br />

Vous voulez configurer le vôtre ?<br />

Cliquez-donc, ici !<br />

En parlant de sensations de conduite, il<br />

est indiscutable que le confort de bord<br />

y est aussi pour beaucoup. Les fauteuils<br />

avant, sont redoutables de confort et<br />

526 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

527


«SPORT»<br />

Range Sport, plus sobre,<br />

et plus impressionnant !<br />

Le Range Sport a toujours été l’enfant<br />

chéri d’une clientèle ultra-active, souvent<br />

plus jeune que celle du Range Classic.<br />

Hommes et femmes, jeunes cadres<br />

dynamiques, chefs•fes d’entreprises,<br />

professions libérales, aiment ce 4x4<br />

sportif et élégant qui offre une allure<br />

plus ramassée, plus sportive, convenant<br />

à leur tempéramment, sans céder<br />

à l’abandon de confort digne d’un gros<br />

SUV anglais. Les cuirs, leur fragrance<br />

intimiste, les garnitures métalliques,<br />

en carbone ou en boiseries fines s’assortissent<br />

au design pur et raffiné aux<br />

lignes plus marquantes. Cette auto<br />

a tout pour plaire et séduire celles et<br />

ceux qui aiment le raffinement et l’élégance.<br />

Ses utilisateurs•trices aiment la<br />

position de conduite toute en hauteur<br />

pour mieux appréhender la route qui<br />

leur sert d’outil de travail, de communications.<br />

Le Range Sport conserve son allure<br />

caractéristique mais perd toutes ses<br />

lignes et creux sensés lui conférer une<br />

solide allure de baroudeur.<br />

Le nouveau Range Sport est passé au<br />

niveau supérieur. Il conserve son look<br />

costaud par un nouveau design de sa<br />

carroserie plus ronde, plus puissante,<br />

avec des flancs robustes comme la<br />

taille des panneaux de portes qui impressionnent<br />

non seulement par leur<br />

pureté mais aussi par la performance<br />

des presses d’emboutissage.<br />

De profil, on constate les vitrages affleurants,<br />

les flêches dessinées par les<br />

feux avant et arrière qui augmentent<br />

l’impression de force du Range Sport.<br />

L’arrière se distingue par la finesse des<br />

feux tout de rouge garnis incrustés dans<br />

528 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

529


un bandeau noir griffé RANGE ROVER.<br />

Large, le postérieur du Range sport<br />

s’étire vers les arches de roues asseyant<br />

une réelle impression de forte musculature<br />

au train arrière, comme dans la<br />

position d’un félin prêt à bondir.<br />

A l’avant, les phares sont plus fins et<br />

s’étirent vers une calandre plus fine,<br />

elle aussi. L’avant donne donc une allure<br />

musclée, dont la vigueur se souligne<br />

par de grandes prises d’air à<br />

gauche et à droite de la partie basse<br />

qui gonflent vers les arches de roue.<br />

Rien à dire, c’est du body building !<br />

A l’intérieur le nouveau Range hérite<br />

des instruments du Range Classic,<br />

mais conserve le volant sport à trois<br />

branches contre deux dans le Classic.<br />

Effet Range bien entendu, suppression<br />

des deux écrans de console remplacés<br />

par un joli élément légèrement courbé,<br />

plus grand et à l’usage nettement<br />

plus rapide et intuitif qu’avant.<br />

A l’arrière l’espace est généreux et<br />

les sièges offrent un très bon confort<br />

même si nous sommes dans une version<br />

«sport» d’un Range Rover.<br />

Dans le véhicule d’essai, Land Rover a<br />

choisi de faire l’impasse sur les superbes<br />

cuirs Windsor perforés pour nous faire<br />

découvrir une garniture synthétique<br />

nommée Perforated Ultrafabrics, au<br />

toucher mat et doux. Matériaux que<br />

l’on retrouve dans l’ensemble, étendu<br />

a pratiquement tous les éléments de<br />

l’habitacle. C’est joli, agréable et très<br />

530 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

531


éussi en matière de finition, mais, ça<br />

ne sent pas le cuir. Ce n’est semble-til<br />

pas vegan, mais ça ne se mange pas<br />

non plus.<br />

Sur la route<br />

Le Range Sport P440e est doté d’un six<br />

en ligne de 3 litres qui fonctione à la<br />

super 95. Il est épaulé par un moteur<br />

électrique de type couronne placé<br />

entre le moteur essence et la boîte de<br />

vitesse automatique à 8 rapports. Il agit<br />

en tant que convertisseur de couple.<br />

Cette unité électrique offre 142 ch et<br />

275 Nm qui viennent en renfort des 400<br />

ch à 5.500 t/min et 550 Nm à 1.500 t/<br />

min, ce qui se traduit, en cumulé, par<br />

440 ch et 620 Nm.<br />

En terme de performances, le P440e<br />

abat le 0 à 100 en 5’’8 et pointe à<br />

225 km/h. A noter qu’avec sa batterie<br />

de 38,2 kWh bruts (net 31,8 kWh)<br />

on dispose d’une belle autonomie de<br />

114 km, vérifiée : 98 km ! Pas mal !<br />

Côté trains roulants, on est en 4x4 avec<br />

terrain response2. Les suspensions sont<br />

à triangles superposés à l’avant et à<br />

multibras à l’arrière. Ce qui à l’essai<br />

permet de comprendre la belle qualité<br />

de la tenue de route. Et ce malgré un<br />

poids en ordre de marche de 2.735 kg<br />

(gloups) pour une longueur de 4,95 m,<br />

une largeur de 2,05 m et une hauteur<br />

de 1,82 m.<br />

Le moteur 6 en ligne est généreux, et<br />

avec le relais électrique, il offre des<br />

prestations détonnantes.<br />

532 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

533


En effet, si rouler de façon dynamique<br />

en se contentant de rester sous les<br />

5.500 tours apporte déjà un sacré plaisir<br />

de conduire, dès que l’on adopte<br />

une conduite sportive en accédant au<br />

mode «Dynamic» qui se distingue par<br />

une luminosité rouge dans le fond des<br />

cadrans, le ton Change. Alors, si l’on<br />

décide d’attaquer, en mode manuel, on<br />

constate que le six en ligne prend allègrement<br />

près de 7.000 tours dans une<br />

musicalité qui devient plus stridente,<br />

passé le fameux seuil des 5.500 tours.<br />

Et là, on sent que cette version donne<br />

une pêche extraordinaire à ce lourd<br />

véhicule. Les accélérations sont encore<br />

plus vives, les réactions plus franches et<br />

le Range Sport se montre précis et efficace.<br />

Les freins Brembo suivent sans<br />

sourciller pour offrir des prestations<br />

nettes et sans bavure. Si le roulis est<br />

un peu présent dans les autres modes,<br />

en mode dynamique, la fermeté ne<br />

détruit pas le confort, mais assure des<br />

passages en courbes de qualité. Si le<br />

poids est bien maitrisé, les limites physiques<br />

demeurent, on en tient compte.<br />

Côté consommation, nous avons pu<br />

descendre sous les 7,2 litres en conduite<br />

normale et sans excès tout en profitant<br />

du bon système de régénération électrique<br />

incluant un élément roues libres.<br />

Quand on veut exploiter la quintescence<br />

du 6 électrifié, la consommation<br />

peut monter à 12,3 litres, mais notre<br />

moyenne générale est restée autour<br />

des 7,3 - 9,2 litres.<br />

534 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

535


« BORN TO BE WILD »<br />

Le Defender ’90, rablé, musclé,<br />

aux lignes sobres, cache bien<br />

son jeu, jusqu’à ce<br />

qu’il ouvre la bouche !<br />

Le DEF muni d’un V8 a toujours fait rêver.<br />

Les connaisseurs adorent entendre<br />

le «glouglou» de son V8, apprécient le<br />

couple et les envolées lyriques à l’accélération,<br />

comme les gloussements gutturaux<br />

en décélération, VROOP, VROOP,<br />

VROOOAAR, quoi. Aussi, il est évident<br />

que la dernière génération se devait de<br />

disposer d’un tel appareil, même si ce<br />

n’était pas prévu à la base. D’ailleurs,<br />

ce n’est pas le V8 bi-turbo 4.0 litres de<br />

BMW qui a été choisi mais le bon gros<br />

V8 d’origine FORD, cubant ses 5,0 litres.<br />

C’est d’une rare exclusivité !<br />

Pour résumer, on a un véhicule de<br />

2.475 kg, long de 4,58 m, large de<br />

2,01 m et haut de 1,97 m. Les roues<br />

sont de 22’’ et chaussent du 275/45.<br />

Le V8 de 5,0 litres est dopé par un compresseur<br />

volumétrique. L’ensemble développe<br />

525 ch et 625 Nm qui passent<br />

aux quatre roues motrices au travers<br />

d’une excellente boîte de vitesses automatique<br />

à 8 rapports. Les suspensions<br />

adaptatives avec contrôle dynamique<br />

de la stabilité sont à double triangulation<br />

pour l’avant. A l’arrière, c’est un<br />

essieu multibras qui fait le travail.<br />

A l’intérieur, la version de l’essai était<br />

dotée d’un cuir fauve vintage et garnitures<br />

en ébène qui rehaussent l’habi-<br />

536 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

537


tacle en lui offrant un contraste exclusif<br />

avec le piano black (Santorini) de la<br />

carrosserie. On admire aussi les gros<br />

écrous «Alen» qui garnissent les panneaux<br />

de portières, et autres détails<br />

comme les attaches de la console centrale.<br />

C’est beau, cela fait «industriel»<br />

et très «Loft» mais aussi «baroudeur».<br />

Si pratiquement rien ne distingue un<br />

DEF V8 d’un autre DEF, de l’avant ou de<br />

côté, quoique dans le bas des portières,<br />

Land Rover a collé un «V8» mais sur la<br />

voiture d’essais noir brillant, les «V8»<br />

étaient aussi en noir brillant, soit pratiquement<br />

invisibles. C’est à l’arrière que<br />

la grosse marmite inox et ses quatre<br />

tuyères d’échappements signent la présence<br />

d’un très gros moteur.<br />

Oui, mais...<br />

C’est vrai que ça n’a pas de coffre, c’est<br />

vrai que ça penche quand ça tourne,<br />

c’est vrai que ça peut secouer, c’est vrai<br />

que ça peut être glouton, mais c’est<br />

tellement extraordinairement envoutant,<br />

excitant et surtout tellement<br />

exclusif que ceux qui tombent sous le<br />

charme de ce diablotin ne voient, ne<br />

respirent, ne vivent plus que pour lui.<br />

On adorera les prestations routières,<br />

le gros V8 chantant dans l’habitacle et<br />

dans la rue. Non qu’il soit bruyant mais<br />

sa rumeur est révélatrice du monstre<br />

tapi sous le capot. A chaque coup, les<br />

têtes se tournent et le sourire s’affiche.<br />

Il n’a pas le guttural d’un Dodge RAM<br />

V8, non, mais sa musique profonde est<br />

largement suffisante pour imposer le<br />

respect. La classe, quoi !<br />

538 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

539


Sur autoroute, il s’inscrit dans la circulation<br />

de façon rapide et efficace. On<br />

n’ira pas chercher la Vmax, on choisira<br />

une vitesse adaptée, j’aime bien cette<br />

expression, on devrait plus souvent<br />

l’utiliser plutôt que de dire systématiquement<br />

de façon péjorative et accusatrice<br />

le mot : vitesse.<br />

Et quand on a envie de se faire plaisir,<br />

on s’offre une accélération qui<br />

transforme le DEF en hors-bord,<br />

c’est tout simplement : magique !<br />

On l’a dit, le DEF se couche en virage<br />

et ce n’est pas la direction un peu<br />

floue qui incitera à jouer avec le feu.<br />

Par contre cette direction qui semble<br />

540 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

541


ouillonne sur la route fait des merveilles<br />

en 4x4. Question de compromis<br />

ou volonté de rester dans le profil ADN<br />

du Defender. That is the question !<br />

Même si sa carrosserie ultra moderne<br />

le classe dans le créneau le plus élevés<br />

des franchisseurs, il conserve bien les<br />

origines de Land Rover, il grimpe aux<br />

arbres, n’a pas peur de la gadoue et<br />

excelle en franchissement et en trial.<br />

Le V8 offre toute la souplesse et la<br />

puissance pour chaque exercice.<br />

Bon, c’est vrai qu’à 140.216 euros, certains<br />

hésiteront à emprunter les petits<br />

chemins ou les parcours offroads purs<br />

et durs. Bien que, en ajoutant un «covering»<br />

spécial 4x4, donc un film plus<br />

épais, on ne risque pas de rayer la car-<br />

rosserie et on pourra réaliser pratiquement<br />

toutes les figures de franchissements<br />

avec une aisance redoutable.<br />

Ce Defender V8 est un collector.<br />

Le nouveau Defender n’a plus grand<br />

chose à voir avec ses prédécesseurs notamment<br />

plus de place pour les genoux<br />

et une finition de très haut de gamme,<br />

tout en gardant un esprit d’aventure.<br />

Choisir le Defender c’est déjà afficher<br />

une forme de goût pour les bonnes<br />

choses, les vraies, les sauvages envies<br />

de libertés, de nature et de puissances.<br />

Avec le «V8» on entre dans un autre<br />

monde, celui du plaisir. Celui de la belle<br />

mécanique qui donne autant d’émotions<br />

que de ressentis. Choses que les<br />

électriques ne peuvent pas offrir.<br />

542 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

543


« BORN TO BE FREE »<br />

Le Defender 130, est le voyageur par<br />

excellence. Il est grand et taillé pour<br />

l’aventure. Prêt à partrir !<br />

C’est le digne successeur des aventuriers<br />

de la marque. Les personnes qui<br />

aiment les grands espaces, vont le<br />

choisir pour ses nombreux aspects pratiques.<br />

Il est énorme, avec une longueur de<br />

5,38 m, pour une largeur de 2,10 m et<br />

une hauteur de 1,97 M.<br />

Coté poids, on est à 2.625 kg<br />

en ordre de marche avec<br />

conducteur de 75 kg à<br />

bord. Le poids total autorisé<br />

est de 3.380 Kg.<br />

Le DEFENDER 130<br />

peut évidement tracter<br />

une remorque<br />

de 750 kg, ou<br />

une de 3 tonnes,<br />

évidemment,<br />

freinée. Le poids<br />

total autorisé,<br />

avec l’attelage,<br />

est de 6.380 kg...<br />

Sur le toit, avec les<br />

barres de toit, la<br />

charge permise est de<br />

100 à 168 kg maximum.<br />

On peut donc y placer très<br />

facilement une tente de toit fournie,<br />

en option, par Land Rover avec<br />

même une échelle et des équipements<br />

de conforts intelligents.<br />

544 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

545


L’espace intérieur est à sa mesure,<br />

énorme. On peut embarquer bien des<br />

bagages, plein de matériel qui rendront<br />

services aux aventuriers des temps modernes.<br />

Il est disponible en 8 places, et<br />

toutes les places arrière s’escamottent<br />

dans le plancher laissant un espace de<br />

chargement de 2,5 m 3 ...<br />

Par rapport à ses devanciers, le Land Rover<br />

Defender 130 joue dans une autre<br />

catégorie. Le précédent était entièrement<br />

en aluminium et les rivets apparents<br />

avaient leur charme. Aujourd’hui,<br />

le Defender s’apparente plus à un Range<br />

Rover, par sa taille d’une part et aussi par<br />

son confort et ses équipements. Avec<br />

le Defender on est dans un nouveau<br />

monde, celui de la Classe Affaires des<br />

explorateurs.<br />

La mécanique relevée pour cet essai est le<br />

six en ligne Turbo Diesel d’origine BMW<br />

qui développe pour le Defender 300 chevaux<br />

à 4.000 t/min et un très beau couple<br />

de 650 Nm entre 1.500 et 2.500 tours par<br />

minute. Certes la plage de régime est<br />

courte, elle se joue sur 1.000 tours mais<br />

le six cylindres se montre toujours à son<br />

avantage en produisant les efforts nécessaires<br />

à une évolution sereine tant sur<br />

route que dans le terrain. Avec la boîte<br />

automatique à 8 rapports, assistée par le<br />

terrain response 2, le DEF130 se montre<br />

très à l’aise dans les épreuves offroad.<br />

Normal, c’est un Land Rover.<br />

Bon, par rapport à un Land Rover 90, il est<br />

un peu moins agile, et ça l’a toujours été.<br />

Car depuis le début un Defender court<br />

546 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

547


passe plus facilement partout qu’un<br />

long. Avec le DEF110 certaines accrobaties<br />

sont difficiles, et le 130 doit en tenir<br />

compte malgré le même empattement<br />

de 3,0 m que le 110. Car, ce qui n’est pas<br />

rien, c’est son supplément de longueur<br />

de 60 cm en porte-à-faux arrière, et le<br />

surpoids de 130 kg, qui affectent l’agilité<br />

en crapahutages audacieux. Mais pour<br />

l’ensemble des prestations offroad que<br />

devraient rencontrer les explorateurs, le<br />

DEF 130 les sortira de très nombreuses<br />

embuches, sans soucis.<br />

Sur la route.<br />

Le plus passionnant dans notre essai est<br />

de constater que ce DEFENDER 130 est<br />

l’un des plus confortables de la gamme.<br />

La suspensions pneumatique à contrôle<br />

électronique, l’empattement long et<br />

l’équilibre des masses en font un engin<br />

au confort impressionnant comme à la<br />

stabilité routière de première qualité.<br />

La super bonne volonté du six cylindres<br />

de 300 chevaux rassure et offre un agrément<br />

ainsi qu’une sonorité absolument<br />

agréable. La mécanique de 3,0 litres<br />

offre un bon couple et les déplacements<br />

sont effectués avec une aisance qui permet<br />

d’avaler les kilomètres en se basant<br />

sur une autonomie de l’ordre de 700<br />

kilomètres avant de devoir ravitailler. La<br />

consommation relevée au cours de cet<br />

essai montre un appétit frugal de l’ordre<br />

de 9,1litres aux cent et on peut descendre<br />

autour des 8,7 litres comme monter à<br />

9,7 litres selon l’usage. En Offroad il faut<br />

compter plus, du fait des efforts supplé-<br />

548 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

549


mentaires demandé à la mécanique, à<br />

la transmissions, au Terrain Response 2<br />

et aux suspensions. Cela peut demander<br />

un bon litre de plus.<br />

En conclusions<br />

Le Land Rover Defender 130 D300 est<br />

un adorable véhicule dont la taille n’est<br />

pas un problème pour son utilisateur.<br />

Circuler en ville n’est pas un réel sou-<br />

ci, c’est trouver une place de parking<br />

suffisamment grande qui peut l’être.<br />

Pour le reste le DEF 130 est généreux<br />

et agréable à l’usage. Il offre une présence<br />

statutaire et 8 vraies places même<br />

si l’accès à la troisième rangée est un<br />

peu acrobatique, mais pas pour les enfants<br />

ni les ados qui adorent ça ! C’est<br />

vrai aussi que si Land Rover pose une 3e<br />

place à l’avant, on passerait à 9 places...<br />

550 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

551


LE MATCH DES TITANS<br />

Mercedes-Benz GLS / BMW X7 / Cadillac ESCALADE<br />

Eric HEIDEBROEK<br />

552 553


La «Cad» du FBI,<br />

celle qui rempli<br />

les soirées télés<br />

de séries passionnantes.<br />

Celle qui donne<br />

l’impression de<br />

force et de justice !<br />

En 2015, Cadillac présente<br />

sa quatrième génération<br />

d’Escalade. La première<br />

est sortie en 1990, et si ce<br />

SUV impressionnant était<br />

monté à partir du châssis<br />

d’un pick-up, il avait<br />

tout les codes «nouveaux<br />

riches», brillants, chromés,<br />

étincellants, montre en or,<br />

et, surtout très «moi Je !».<br />

Un véhicule adoré des<br />

rappeurs et des geek. Ce<br />

n’est qu’en troisième génération<br />

que son comportement<br />

«routier» a perdu<br />

de son «charme» paquebot<br />

américain dans toute<br />

la carricature du terme. Le<br />

modèle sorti en 2015 qui<br />

vient de voir arriver son<br />

successeur qui sera disponible<br />

en 2021, avec un<br />

look encore plus massif,<br />

dispose d’une foule d’élément<br />

que General Motor,<br />

lui a offert dès le berceau.<br />

La mécanique vient de<br />

la dernière Corvette du<br />

moment, le V8 atmosphérique<br />

avec 426 chevaux et<br />

610 Nm. Il cube 6,2 litres<br />

et transmet sa puissance<br />

par l’intermédiaire d’une<br />

boîte auto à 6 rapports. La<br />

transmission est aux roues<br />

arrière et par le biais d’un<br />

interrupteur passe aux<br />

quatre roues.<br />

A l’intérieur, on dispose<br />

de 7 vraies places, surtout<br />

dans la version longue<br />

(5,70 m de long) ou le troisième<br />

rang profite généreusement<br />

de l’empattement<br />

allongé de 52 cm !<br />

554 555


2021 année du renouveau<br />

Cadillac poursuit sa démarche<br />

musclée pour laisser le flambeau<br />

hors de portée de la<br />

concurrence européenne, bien<br />

qu’avec l’Escalade, elle n’ait<br />

vraiment pas de crainte à avoir<br />

sur le marché américain. Par<br />

contre, du côté des asiatiques<br />

qui commencent sérieusement<br />

à se polir les crocs, il y a du taf !<br />

L’Escalade est toujours proposé<br />

en deux empattements,<br />

même si c’est le long<br />

que l’on préfère pour son<br />

habitabilité. Trois rangées de<br />

fauteuils hyper-confortables,<br />

des cuirs et de l’alcantara et<br />

ses équipements high tech,<br />

l’Escalade s’inscrit parmi les<br />

ténors du marché comme le<br />

concurrent à battre...<br />

Et en plus il est le seul à<br />

proposer près de 4 mètres<br />

cubes (!) d’espace de chargement<br />

soit une augmentation<br />

de 18,1% par rapport à<br />

la génération précédente.<br />

L’Escalade 2021 s’intègre logiquement<br />

dans la mobilité<br />

d’aujourd’hui avec ses nombreuses<br />

aides à la conduite.<br />

Côté mécanique, le V8 est<br />

revisité. Il reste à 6,2 L, offre<br />

quelques 420 ch et 623 Nm.<br />

La consommation annoncée<br />

est de 13,8 litres en<br />

moyenne.<br />

Et si, comme dans toutes les<br />

Cadillac que nous avons testées,<br />

elle fait la même chose,<br />

et bien nous serons en dessous<br />

des normes officielles<br />

de la marque... On devrait<br />

tomber pas loin des 12 litres<br />

et quelques choses...<br />

Pour la première fois,<br />

l’Escalade est proposé en<br />

diesel. C’est un appareil six<br />

en ligne de 3,0 L Duramax<br />

offrant 277 ch et 623 Nm,<br />

annoncé pour une consommation<br />

de seulement 10,2<br />

l/100... Les deux moteurs<br />

sont jumelés à une transmission<br />

automatique à 10<br />

rapports et es capacités<br />

de remorquage sont de<br />

3,7 tonnes... «Il y a quelque<br />

chose de spécial dans la<br />

conduite d’un Escalade»,<br />

a déclaré<br />

Steve Carlisle,<br />

président de<br />

Cadillac.<br />

«Il a la présence<br />

audacieuse et<br />

la technologie<br />

exclusive pour<br />

élever l’extraordinaire<br />

comme<br />

standard quotidien»<br />

C’est la place de<br />

l’ultra luxe à l’américaine.<br />

Reste que Cadillac<br />

doit adopter des<br />

mécaniques<br />

hybrides voire<br />

passer au tout<br />

électrique pour<br />

réduire son<br />

impact CO2.<br />

En conclusion,<br />

l’Escalade<br />

impose encore<br />

une fois sa loi<br />

du haut de ses<br />

roues de 22’’ et<br />

ses chromes<br />

étincellants..<br />

556 557


BMW<br />

La base du X7 est celle du<br />

Rolls-Royce Culinann<br />

c’est dire si BMW<br />

affirme ses ambitions<br />

X 7<br />

Exposé au salon de l’Auto, il en<br />

impose, large calandre, volumes<br />

costauds, le X7 passe<br />

allègrement au dessus du X5.<br />

Le style BMW est bien contenu.<br />

Si le style est ostentatoire et la<br />

débauche de chrome très «bling<br />

bling», l’harmonie BMW demeure<br />

principale. On peut même souligner<br />

que la calandre est mieux proportionnée<br />

que sur les nouvelles série<br />

7 par exemple, ou pire sur le coupé<br />

série 4 où elle est vraiment trop<br />

caricaturale. D’ailleurs des tuners<br />

ont déjà conçus des calandres plus<br />

sobres. Et, en général, ce sont eux<br />

qui dérapent... Mais comme dit la<br />

maxime., «les goûts et les couleurs<br />

ne se discutent pas !» Et d’ajouter<br />

que le marché est seul juge.<br />

En attendant cette BMW X 7<br />

a une sacrée allure et possède<br />

une atmosphère luxueuse très<br />

poussée. Tout respire la qualité,<br />

les garnissages, les finitions, le<br />

confort sont exceptionnels.<br />

Du côté moteur, X7 dispose des<br />

meilleures mécaniques de la<br />

marque. Les Diesels comme les<br />

essences offrent une puissance<br />

et un couple qui correspondent<br />

aux attentes des conducteurs. La<br />

tenue de route, les prestations<br />

routières malgré l’encombrement<br />

et le poids sont de premier ordre.<br />

Conçue pour le marché américain,<br />

la X7 compte bien prendre<br />

des parts de marché au Cadillac<br />

Escalade en misant sur son exotisme<br />

et ses origines germaniques.<br />

A partir de 90.400 €<br />

558 559


Mercedes-Benz<br />

offre une nouvelle image<br />

plus jeune, plus svelte<br />

et toujours aussi chic !<br />

GLS<br />

MERCEDES<br />

«S», comme Classe «S», le gros<br />

SUV de la marque à l’étoile est<br />

passé de GL à GLS pour<br />

marquer sa différence<br />

de niveau avec le<br />

Mercedes ML, devenu<br />

GLE. Oui, aujourd’hui<br />

Mercedes a renommé<br />

sa gamme de façon<br />

plus rationnelle. Tout<br />

ce qui est «G» pour<br />

«Gelande» et réparti<br />

entre les différentes<br />

gammes. Ainsi il y a des<br />

GLA, des GLB, des GLC, des<br />

GLE et des GLS.<br />

Cette GL est construite aux USA.<br />

Nous l’avions découverte à San<br />

Francisco il y a quelques années<br />

déjà. Dès le départ, elle a apporté<br />

un standing de premier ordre<br />

qui méritait bien, déjà, le niveau<br />

Classe S, en terme de standing<br />

mais tournée vers les loisirs.<br />

Mercedes a donc choisi de la<br />

positionner au niveau de sa<br />

Classe S, en l’appelant GLS, déjà<br />

au dernier millésime. Et pour le<br />

renouvellement du modèle Mercedes<br />

a encore accentué le très<br />

haut niveau de finition. Le caractère<br />

«loisirs» cède la place à un<br />

caractère luxueux plus marqué<br />

avec des finitions encore plus<br />

haut de gamme. Tout respire la<br />

qualité et l’élégance en restant<br />

encore très «country chic». Le<br />

nouveaux six en ligne de 3 litres<br />

de la GLS 350 est une merveille<br />

d’onctuosité et de vigueur(258<br />

ch / 620 Nm. Non seulement il<br />

est sobre (7,1l/100) mais il avale<br />

les kilomètres allègrement.<br />

A partir de : 88.451 €<br />

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PORSCHE<br />

MacanT<br />

Chez Porsche,<br />

le «T» symbolise<br />

une forme de<br />

sportivité unique<br />

Plume @ Eric HEIDEBROEK<br />

Images @ Caminter 2022<br />

562 563


Réservé aux 911 et 718, le marquage<br />

T reporte à un caractère<br />

sportif plus marqué défini dès<br />

1960. Elle renvoie à « Touring »<br />

et identifie les modèles qui<br />

offrent une expérience de<br />

conduite particulièrement authentique<br />

grâce à des réglages<br />

précis, à des équipements exclusifs<br />

et à des moteurs adaptés au<br />

caractère. Fidèle à l’esprit de la<br />

Porsche 911 T de 1968, le Macan<br />

T est le premier véhicules 4 portes<br />

de la marque à recevoir cette appellation<br />

sportive.<br />

A l’extérieur, Porsche a choisi des<br />

éléments plus athlétiques comme<br />

les jupes avant et arrière plus<br />

sculpturales. Des éléments sont<br />

peints en Agate Grey métallisé à<br />

l’avant, sur les flancs et à l’arrière<br />

du Macan T. Ils le distinguent des<br />

autres modèles Macan.<br />

Cette couleur contrastante exclusive<br />

habille le carénage de<br />

564 565


566<br />

protection avant, les rétroviseurs<br />

extérieurs, les inserts de<br />

jupe latérale, le becquet de toit<br />

et les badges à l’arrière. Les sorties<br />

d’échappement sport et les<br />

joncs des vitres latérales en noir<br />

(brillant) sont inclus de série,<br />

tandis que les inserts de jupe<br />

latérale arborent le logo «Macan<br />

T» en noir. Les jantes de<br />

vingt pouces du Macan S, réalisées<br />

exclusivement en Dark Titanium,<br />

sont de série.<br />

A l’intérieur, Les sièges sport<br />

chauffants à réglage électrique<br />

567


de série sont revêtus d’une sellerie<br />

exclusive. Les bandes centrales des<br />

sièges avant et des sièges arrière extérieurs<br />

arborent le motif Sport-Tex Stripe<br />

et les appuis-tête avant sont ornés<br />

d’un écusson Porsche gaufré.<br />

Le principe de la couleur contrastante<br />

de l’extérieur est repris à l’intérieur du<br />

véhicule, sous la forme cette fois de<br />

surpiqûres décoratives argentées sur<br />

les sièges, les appuis-tête et le volant.<br />

Côté technique, le moteur est un deux<br />

litres à quatre cylindres en ligne, boosté<br />

par un turbo. Il développe 265 ch.<br />

Par rapport au V6 biturbo, il pèse<br />

58,8 kg de moins sur l’essieu avant.<br />

Ce qui améliore drastiquement l’équilibr.<br />

Avec un couple de 400 Nm dont la<br />

plage de couple a été étendue et réglée<br />

de façon à faire réagir la boîte robotisée<br />

PDK à 7 rapports idéalement à<br />

toutes les situations de conduite.<br />

568 569


Lorsqu’il est équipé du pack<br />

Sport Chrono de série, qui comprend<br />

le sélecteur de mode et le<br />

bouton Sport Response sur le<br />

volant, le Macan T passe de 0 à<br />

100 km/h en 6’’2 et atteint une<br />

vitesse maximale de 232 km/h.<br />

Le Macan T est le seul modèle<br />

Porsche à combiner de série<br />

une suspension en acier avec<br />

Porsche Active Suspension Management<br />

(PASM) à un abaissement<br />

de la caisse de 15 mm. Les<br />

barres stabilisatrices de l’essieu<br />

avant sont plus rigides et le réglage<br />

du châssis profite du gain<br />

de poids sur le train avant.<br />

Et pourtant, malgré ces réglages<br />

peaufinés en mode sportif, le<br />

Macan T offre une suspension<br />

confortables et surtout très précise.<br />

Le comportement en usage<br />

tranquille est sain. La conduite<br />

est simple, très agréable. Le moteur<br />

utilise la boîte robotisée avec<br />

souplesse et rapidité au point<br />

qu’on sent à peine son travaiL. Le<br />

Macan T est un SUV qui se complait<br />

aussi des zones urbaines.<br />

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MÉFIEZ VOUS DE L’EAU QUI DORT...<br />

Et si d’aventure, on veut l’exploiter vigoureusement, on passe lamolette<br />

présente sur le volant en mode SPORT et le macan change<br />

de registre... Déjà en mode normal le Macan vire à plat, mais en<br />

mode Sport, il affiche direcetement un autre ton, la suspension de<br />

raffermit et accentue l’effet de guidage comme sur des rails, la<br />

gestion électronique compression / détente structure la tenue de<br />

route avec brio et efficacité. Les inégalité sont avalée, les courbes<br />

prises encore plus à plat, on pilote alors une vraie sportive même<br />

si c’est un SUV...<br />

Et dès le premier coup de cravache, le quatre cylindres turbo de<br />

2 litres donne de la voix en ouvrant le système sport de l’échappement,<br />

et prenant allègrement près de 7.000 tours, le gentil<br />

Macan se montre incroyablement agile, hyper incisif, précis,<br />

jouant avec son gabarit compact, il offre un visage qui plaira au<br />

puriste. Le Porsche Traction Management (PTM) adapté aux exigences<br />

de conduite du Macan T est spécialement conçu pour<br />

privilégier l’envoi du couple aux roues arrière. Ce qui ajoute le<br />

piment «propulsion» au caractère du Macan T. La suspension<br />

pneumatique adaptative associée à l’abaissement de la carrosserie<br />

de 10 mm (disponibles en option), est une nouveauté pour<br />

les modèles Macan équipés d’un moteur à quatre cylindres.<br />

Côté freinage, c’est du Porsche, et on ne plaisante pas avec cet<br />

élément. Les freins offrent une endurance et un comportement<br />

d’une redoutable efficacité et d’un dosage aisé.<br />

A l’intérieur, les bons sièges offrent le maintien optimal pour<br />

piloter l’auto sans se soucier d’être bousculé. On sent vraiment<br />

que les réglages spécifiques du Macan T sont ceux d’une vraie<br />

sportive aiguisée et efficace. Et même avec des roues de 20<br />

pouces on ne se plaint pas du confort, au contraire.


AUDI<br />

Q5 Sportback<br />

Une ligne dynamique<br />

Un intérieur classique<br />

Eric HEIDEBROEK<br />

Audi est une des marques<br />

premium les plus appréciées<br />

du marché. Référence indiscutable,<br />

elle propose un<br />

style expressif et bien à elle.<br />

Pourvue d’une saine rigueur<br />

les lignes Audi apportent<br />

cet aspect fiable, costaud et<br />

pourtant raffiné bien qu’un<br />

peu ostentatoire.<br />

Les SUV côtoient une gamme<br />

de berlines et de breaks aux<br />

profils remarquables. Depuis<br />

quelques temps, cette rigueur<br />

ressemblait un peu trop à de<br />

la raideur…<br />

Aussi Audi s’est lancé dans un<br />

exercice plus sportif encore.<br />

Et hop, on abaisse l’angle du<br />

montant C, on fait<br />

plonger la ligne de<br />

toit en fuyante et on<br />

obtient un SUV de sport.<br />

Bien sur on ajoute des rondeurs<br />

dans les jupes avant et<br />

arrière avec des prises d’air<br />

gourmandes. Si la signature<br />

lumineuse de l’avant est deve-<br />

574 575


nue plus fine et graphique, Audi propose<br />

en option des feux arrière « OLED » avec<br />

une signature lumineuse originale en 3D.<br />

Ils sont disposés en courts segments qui<br />

s’activent séparément. Trois signatures<br />

lumineuses sont disponibles. Le style de<br />

la signature change automatiquement au<br />

cours du trajet pour refléter le mode de<br />

conduite utilisé.<br />

Mais ce n’est pas que pour faire joli, ces<br />

feux disposent d’une technologie sécuritaire<br />

avancée. Lorsque la voiture est à l’arrêt<br />

et qu’un autre véhicule ou usager arrive<br />

par l’arrière et se trouve dans les deux<br />

mètres, tous les segments OLED s’allument<br />

automatiquement.<br />

L’audi Q5 Sportback de notre essai est<br />

mue par un bon Tdi de 2 litres dont les 4<br />

cylindres dopés par un turbo offrent 204<br />

chevaux, le badge arrière indique : 40Tdi.<br />

Une très bonne mécanique, propre et peu<br />

gourmande. Nous avons tourné dans les<br />

5,6-7,8 aux 100km.<br />

Bien rond, le couple généreux permet à la<br />

boîte de vitesses automatique d’offrir non<br />

seulement toute la douceur et la souplesse<br />

attendues comme des réactions rapides et<br />

puissantes en cas de besoin.<br />

C’est vrai aussi que les suspensions<br />

adaptatives sont capables d’assurer<br />

une précision redoutable lors de<br />

l’usage sportif du Q5 Sportback. Un<br />

usage qui se montre efficace, grâce à<br />

la transmission intégrale et aux suspensions<br />

pilotées. Certes les sièges<br />

sports combinés aux grandes roues<br />

de 21 pouces et la suspension adaptative<br />

même réglée confort n’arrivent pas à maitriser<br />

la dureté des trains roulants.<br />

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La solution ? Passer à des roues de 20<br />

pouces, voire du 19 réglerait la raideur<br />

au quotidien sans diminuer la qualité<br />

des prestations routières.<br />

A l’intérieur et en option le<br />

cuir Nappa peut garnir les<br />

sièges de leur somptueuse finition<br />

douce au toucher et riche<br />

d’effluves raffinées.<br />

Bien tendus, les sièges<br />

sont fermes et offrent<br />

un maintient costaud.<br />

Le meuble de bord est<br />

typiquement Audi, raide, sérieux<br />

soigneusement construit et<br />

ajusté. Des détails affinent l’ensemble<br />

même si le style du Q5 reste très traditionnel,<br />

il conviendra parfaitement<br />

aux fans de la marque et pourrait aussi<br />

578 579


capturer ceux que l’ultra modernisme digital<br />

effrayent encore.<br />

En conclusion,<br />

Le Q5 Sportback épouse des lignes qui font<br />

tourner bien des têtes. Son allure élégante sur<br />

ses grandes roues affiche une classe indiscutable.<br />

A l’intérieur son style classique «Audi» rassure,<br />

bien que la fermeté générale de l’ensemble<br />

confirme le caractère germanique.<br />

Chez Audi le mot finition est une des priorités<br />

de la marque aux anneaux même si certains<br />

matériaux semblent un peu datés.<br />

Côté tenue de route le Q5 Sportback a un<br />

touché de route précis. Dans tous les cas de<br />

figures son quatre cylindres TDI lui offre le<br />

tonus et la vitalité que l’on attend de lui. Si<br />

certains confrères ont affiché une consommation<br />

de 9,2 litres, de notre côté sur nos<br />

itinéraires d’essais usuels, nous avons relevé<br />

une consommation moyenne absolue de 7,4<br />

litres aux cent incluant nos tests et prises de<br />

mesures.<br />

L’Audi Q5 est premium par son prix et ses options.<br />

Le véhicule de notre essai, full options,<br />

était affiché à près de 80.000 euros. Budget<br />

important qui n’effraie pas l’importateur, qui<br />

souligne que ce modèle se vend comme des<br />

petits pains, et surtout super équipé.<br />

C’est, semble-t-il, une valeur sure, et cela,<br />

même dans le contexte actuel.<br />

580 581


AUDI<br />

Q5 S Line 45 TFSi<br />

Quelle bonne routière !<br />

Eric HEIDEBROEK<br />

Le Q5 est une vieille<br />

connaissance, son allure<br />

n’a pratiquement pas<br />

changé depuis son arrivée<br />

sur le marché. Et pourtant,<br />

Audi n’arrête pas de le<br />

développer, de l’améliorer.<br />

Les stylistes d’Audi savent très<br />

bien comment peaufiner les lignes<br />

selon les goûts du moment. La<br />

base étant d’excellente facture, il<br />

leur suffit d’apporter des lignes,<br />

des volumes au style du véhicule<br />

pour lui apporter la note trendy du<br />

moment. Et là, on parle de savoir<br />

faire.<br />

Ainsi les lignes du capot et des<br />

ailes avant se sont musclées pour<br />

plonger sur une calandre qui<br />

s’adoucit afin de fluidifier l’allure<br />

martiale précédente. Le résultat<br />

est impressionnant. Quittant<br />

une débauche de chrome, sur des<br />

surfaces très angulaires. Si l’on<br />

582 583


egarde bien l’avant de l’auto, on constate<br />

que les ailes ont été redessinnées, étant plus<br />

rondes et filant vers les flancs, en somme, le<br />

style devient coulant et souple, toujours dans<br />

cette tonalité sportive et dynamique accentuée<br />

par des surfaces en chrome noir... Bien<br />

vu !<br />

Quand on pénètre à bord du Q5 S Line 45<br />

TFSi, on est directement en pays de connaissance,<br />

et on se laisse charmer par le style très<br />

conventionnel. Loin des délires actuels de certaines<br />

marques, on constate l’intelligence de<br />

l’ergonomie et l’homogénéité des commodos.<br />

Les rigueurs germaniques sont appréciées par<br />

bon nombre de conducteurs. Alors Audi a regroupé<br />

devant le chauffeur les informations les<br />

plus pertinentes accessibles, clairement, soit par<br />

du sensitif, soit par du conventionnel. Notamment<br />

pour les commandes de la climatisation.<br />

Comme toujours chez Audi, les sièges sont de<br />

qualité et offrent un très bon maintien surtout<br />

quand ils sont du modèle sport.<br />

Sur la route<br />

Ce qui surprend dès les premiers mètres, c’est le<br />

silence de bord. Le quatre cylindres turbo, offre<br />

une sonorité discrète et rassurante. On n’est pas<br />

loin de la qualité de silence d’une électrique.<br />

584 585


Ce qui marque aussi c’est la fluidité de fonctionnement,<br />

la bonne boîte robotisée à double<br />

embrayage assure des passages de rapports vifs<br />

et sans à-coup. C’est quand même une belle<br />

puissance que procure ce quattre pattes, on est à<br />

265 ch entre 5.250 et 6.500 t/m, le moteur prend<br />

allègrement plus de 7.000 tours, et le couple de<br />

370 Nm est disponible entre 1.600 et 4.500 tours<br />

par minutes.<br />

Le Q545 TFSi pèse en ordre de marche et conducteur<br />

de 75 kg à bord, quelques 1.835 kg, il accélèrede<br />

0 à 100 en 6’’1 et pointe à 240 à l’heure<br />

pour une consommation annoncée de 7,2 aus<br />

cent kilomètres. Les émissions sont en concordance<br />

avec ces chiffres, on est à 171/165 gr au<br />

kilomètre. Mais ceci n’enlève rien à la précision<br />

et au confort de conduite de ce Q5. On est agréablement<br />

surpris par les qualités routières qui<br />

offrent un touché de route que peu d’autos insipides<br />

peuvent se targuer d’offrir. On constate la<br />

précision des trajectoires, la solidité du freinage<br />

et un feedback précis des conditions de conduite.<br />

Un détail sans doute, les feux sont de type OLED<br />

et sont personnalisables. Mais le plus important<br />

est qu’en matière de sécurité, ils détectent l’approche<br />

de véhicules et dès qu’ils sont trop près,<br />

ils s’éclairent très fort, de façon à prévenir de la<br />

trop grande proximité. Ce Q5 2.0l TFSi 265 ch<br />

quattro S Line commence à 56.710 euros.<br />

586 587


HYUNDAI<br />

50<br />

TUCSON<br />

STYLE AUDACIEUX !<br />

Eric HEIDEBROEK<br />

Avec l’arrivée à la tête<br />

du design de pointures<br />

comme Luc Donckervolke,<br />

on s’étonne de voir le style<br />

des Hyundai s’envoler autour<br />

de lignes audacieuses<br />

et maîtrisées.<br />

Si au commencement ces<br />

lignes ont toujours été différentes<br />

des produits japonais,<br />

Hyundai restait toujours<br />

en retrait des produits<br />

588 589


européens et ce n’est plus le cas depuis<br />

quelques années. Deplus il n’y a pas que<br />

le style qui évolue, l’architecture mécanique<br />

passe sous la coupe d’un expert<br />

en la matière puisque celui-ci a officié<br />

chez BMW MOTORSPORT, excusez du<br />

peu ! Ce qui a donné naissance aux modèles<br />

«N», amusant quand on sait que<br />

chez BMW, c’est le «M» qui identifie les<br />

rebelles sportifs de Motorsport.<br />

Petite surprise...<br />

La première rencontre visuelle avec le<br />

nouveau Tucson vous fait dire, «mais<br />

c’est un SUV ?» En effet, la ligne de capot<br />

est plus proche de celle d’une berline<br />

que d’un SUV. C’est du à l’aspect<br />

plogeant du capot et au dessin spectaculaire<br />

des phares intégrés dans la calandre.<br />

C’est audacieux et relève d’une<br />

très belle exploitation des nouveaux feux<br />

disponibles sur le marché. Enfin !<br />

A l’intérieur, la première surprise vient<br />

du volant. Il n’est pas rond ! Il est plutôt<br />

rectangulaire à bords arrondis. Et non<br />

seulement c’est beau mais en plus c’est<br />

ergonomique. Des commandes sont<br />

bien entendu placées sur les branches,<br />

on a devant soi une tablette pour les<br />

590 591


instruments principaux. La console centrale<br />

uniquement sensitive regroupe de<br />

nombreuses fonctions. Seul reproche<br />

on doit souvent quitter la route des<br />

yeux pour s’en servir. Hyundai a regroupé<br />

des fonctions et à l’usage le<br />

conducteur habituel saura comment<br />

utiliser rationnellement cet écran. (Personnelement,<br />

je suis contre ces outils<br />

distrayants. Le Tucson a grandi et est<br />

monté en gamme, c’est un engin premium<br />

et il le fait savoir. Qualité des<br />

matériaux, cuirs et matières synthétiques<br />

de haut niveau. Ajustement et<br />

accostages parfaits, on est vraiment<br />

dans une auto de qualité. Côté mécaniques<br />

la marque propose des versions<br />

thermiques traditionelles le 1,6 essence<br />

de 150 ch à 29.349 €, le 1,6 Diesel en<br />

deux versions de puissances, le 115 ch<br />

à 31.849 € et le 136 ch à 36.349 €.<br />

Viennent ensuite les versions électrifiées<br />

du moteur 1,6 essence. Une hybride de<br />

230 ch à 35.099 € et la Plug In Hybride<br />

de 265 ch à 44.099 €.<br />

Notre très court essai nous a confirmé<br />

un touché de route de qualité et un<br />

silence de marche confortable. L’ensemble<br />

se conduit de façon agréable<br />

et le mode sport apporte un plaisir de<br />

conduire étonnant. Le mode normal est<br />

celui que l’on use naturellement.<br />

592 593


JEEP<br />

37<br />

WRANGLER<br />

Le «Der» des «Der»<br />

Eric HEIDEBROEK<br />

Quand on regarde ce<br />

segment des vrais 4x4 de<br />

légendes, on ne peut que<br />

constater que les trois<br />

principales stars sont le<br />

Wrangler, le Defender et<br />

le Classe G.<br />

On ne parle ici, ni du Land<br />

Cruiser, ni du Pajero ou encore<br />

du Patrol. Ils sont aussi<br />

historiquement des icônes.<br />

Nous y reviendrons bientôt.<br />

Donc nos trois Stars naviguent<br />

chacune dans leur<br />

propre univers tout en offrant<br />

de fantastiques performances<br />

dans les situations<br />

hors routes les plus difficiles.<br />

Toutes les trois sont passées<br />

par la case «Renouveau».<br />

594 595


Chez Jeep,<br />

le Wrangler<br />

est l’image étalon<br />

de la marque<br />

et les nuances<br />

américaines<br />

ne trompent pas.<br />

Le Defender est métamorphosé.<br />

Il a opté pour un<br />

tout nouveau look, résolument<br />

différent tout en<br />

gardant quelques éléments<br />

typiques. L’électronique<br />

règne en maître à bord avec<br />

le fameux Terrain Response<br />

II et les écrans tactiles.<br />

Le Classe G conserve son<br />

allure classique tout en<br />

s’offrant l’électronique<br />

dernier cri et un habitacle<br />

hyper luxueux. Il est le plus<br />

cher du groupe et l’affirme.<br />

Chez Jeep, le Wrangler est<br />

l’image étalon de la marque<br />

et les nuances américaines<br />

ne trompent pas. C’est des<br />

trois le plus classique et le<br />

plus typique. Bien sur il y<br />

a de l’électronique, mais il<br />

y a surtout de gros leviers<br />

pour actionner les différents<br />

modes de transmissions.<br />

Comme pour passer<br />

des deux roues motrices<br />

(standard) au mode 4 roues<br />

motrices automatique, une<br />

position décalée permet<br />

d’ajuster le mode 4 roues<br />

motrices en mode «part<br />

time». Une position neutre<br />

suit,et, obligatoirement à<br />

l’arrêt permet d’enclencher<br />

les rapports courts sur<br />

les 4 roues motrices. Ah !<br />

c’est moins «easy» qu’un<br />

Terrain Response du Land<br />

Rover ou le 4Matic du Mercedes,<br />

mais chez Jeep c’est<br />

du viril, ce n’est pas pour les<br />

snobs. Certains risqueraient<br />

de se casser un ongle...<br />

ouch! Et bien sur les aptitudes<br />

en tout terrains sont<br />

sa panacée. Son train avant<br />

596 597


est hyper large, son empattement<br />

est impressionnant.<br />

Sa hauteur de caisse<br />

confirme que ce Wrangler<br />

est un véritable outil pour<br />

passer partout.<br />

A l’intérieur, on est en<br />

pays de connaissance. On<br />

n’est pas dans le super<br />

luxe du Classe G, ni dans<br />

l’avant-gardiste «techno»<br />

du Defender, on est bien<br />

dans une véritable Jeep.<br />

La finition de cette version<br />

«Overland» est luxueuse,<br />

du cuir recouvre la planche<br />

de bord avec des surpiqùres<br />

contrastantes. Les<br />

sièges sont aussi garnis<br />

de cuirs fins au look puissant.<br />

Si Jeep adopte un<br />

écran tactile pour l’écran<br />

central qui demeure dans<br />

les dimensions classiques,<br />

l’américain lui a privilégié<br />

les commandes classiques<br />

plus ergonomiques et surtout<br />

plus sures. On cherche<br />

les commandes d’ouverture<br />

des vitres électriques<br />

elles sont au centre de la<br />

console centrale en position<br />

verticales. Une fois<br />

qu’elles sont mémorisées<br />

on ne cherche plus. Pour<br />

le reste on dispose de<br />

598 599


deux types de commandes<br />

de cruis control, l’un classique<br />

et l’autre auto adaptatif.<br />

Solution intelligente<br />

qui ne nécéssite qu’un<br />

seul bouton en plus... Regardez<br />

bien le volant, au<br />

centre du pavé des fonctions<br />

de cruise control<br />

vous avez le bouton du<br />

système classique et à sa<br />

gauche celui de l’auto<br />

adaptatif surmonté du<br />

bouton de commande de<br />

la distance réglable. Tout<br />

ce dont vous avez besoin<br />

est sous vos yeux, facile<br />

et pratique. Votre attention<br />

est posée sur la route,<br />

enfin au bout du gros capot<br />

avec ses grosses grilles<br />

d’aération du moteur.<br />

Moteur<br />

C’est un quatre cylindres<br />

2,2 litres, Turbo Diesel de<br />

200 ch et 450 Nm accouplé<br />

à une boîte automatique<br />

ZF à 8 rapports qui<br />

sont chargés de mouvoir<br />

l’engin de deux bonnes<br />

tonnes. On pourrait penser<br />

que le Wrangler ainsi<br />

motorisé soit un veau. Et<br />

bien non ! Le Wrangler<br />

2.2 se montre souple et ...<br />

vif. La boîte à 8 rapports<br />

de ZF est parfaitement<br />

réglée. Elle utilise toutes<br />

les finesses de la mécanique<br />

pour répondre aux<br />

besoins exigés par la situation.<br />

Que ce soit sur autoroutes,<br />

routes, en ville ou<br />

en tout terrain, la finesse<br />

de la transmission offre un<br />

confort d’utilisation séduisant<br />

de force comme de<br />

vigueur. Bien sur, avec 200<br />

chevaux pour 2 tonnes<br />

on n’a pas les mêmes<br />

impressions qu’avec un<br />

SUV plus modeste. Mais<br />

quand même, le Wrangler<br />

se la pose tout autrement.<br />

C’est un vrai baroudeur.<br />

Il offre aussi ce que les<br />

autres n’ont pas. Il est totalement<br />

«décapotable» !<br />

Et ça ! Ça en jette !<br />

Que l’on enlève (facilement)<br />

les deux demi toits<br />

au dessus des places avant<br />

et on a déjà du fun!<br />

Maintenant on peut ôter<br />

la partie arrière avec les<br />

outils fournis et au moins<br />

deux personnes, ce n’est<br />

pas trop lourd mais quand<br />

même, c’est aussi un peu<br />

encombrant. Même le<br />

pare-brise se rabat sur le<br />

capot. Alors là, les gars,<br />

c’est top la frime. Nous<br />

n’avons pas opéré cet<br />

démontage, on avait des<br />

doutes quant aux complications<br />

du remontage...<br />

En attendant, ça le fait !<br />

600 601


Sur la route<br />

Pour ceux qui connaissent le Wrangler,<br />

ils savent qu’il a un caractère<br />

entier. C’est un vrai.<br />

Plus facile pour les grands de s’installer<br />

à bord du Wrangler que dans<br />

l’ancien Def. C’est déjà ça. Les<br />

bons sièges apportent maintien<br />

et confort. A la mise en route le<br />

quatre pattes s’ébroue dicrètement.<br />

On passe en «D» et le Wrangler<br />

démarre dans une belle sonorité,<br />

assez rauque. La boîte égrenne les<br />

8 rapports avec souplesse en exploitant<br />

les 450 Nm comme une force<br />

tranquille. Il faut juste faire attention<br />

à la largeur du Wrangler dont<br />

les ailes proéminentes font penser à<br />

des ouvre-boîtes... Ensuite comme<br />

on est haut perché, il faut aussi faire<br />

attention à la longueur et à l’empattement<br />

long. Donc il vaut mieux<br />

prendre ses tournants assez larges<br />

pour ne pas monter la roue arrière<br />

sur le trottoir.<br />

Sur grandes routes et autoroutes, le<br />

Wrangler n’incite pas à rouler vite,<br />

on s’étonne même de se retrouver<br />

à du 110 ou du 120 sans forcer. Résultat,<br />

une consommation réduite<br />

à 7,2 litres lors de notre essais. En ce<br />

compris des trajets en tout terrain et<br />

des missions par autoroutes. Mais là<br />

souvent en cruise control. Dans ces<br />

conditions-là, on consomme plus,<br />

on est passé à 8,1 litres. Mais quand<br />

on voit qu’une Renegade 1000 essence<br />

de 120 ch avale sans peine<br />

ses 8,2 litres on ne peut pas dire<br />

que c’est excessif, pour le Wrangler<br />

en tout cas.<br />

602 603


JEEP<br />

26<br />

WRANGLER<br />

GLADIATOR<br />

Ave Caesar,<br />

morituri te salutant !<br />

Eric HEIDEBROEK<br />

Cette phrase prononcée par les gladiateurs devant Cesar<br />

avant le combat, annonçait que toute la puissance et la<br />

force nécessaire pour remporter la victoire seraient déployées.<br />

Le Wrangler GLADIATOR annonce clairement la<br />

couleur, ce pickup musclé et puissant est prêt pour affronter<br />

tous les labeurs dans tous les métiers !<br />

604 605


Musclé et maniable<br />

Comme tout bon gladiateur, le Wrangler<br />

Gladiator est tout en muscles, son moteur<br />

turbodiesel 3.0 V6 est capable de fournir<br />

jusqu’à 264 ch et 600 Nm. Raffiné il garantit<br />

performances, puissance et flexibilité.<br />

Il est livré de série avec Stop-Start<br />

et transmission automatique à 8 rapports<br />

qui fonctionne avec le système 4x4<br />

Command-Trac dans les rapports inférieurs.<br />

Les temps de passage sont réduits<br />

et l’efficacité est maximale. Cela permet<br />

de réduire la consommation. Nous<br />

sommes restés sous la barre des 10 litres<br />

aux cent kilomètres pendant l’essai, avec<br />

606 607


faut-il l’avouer un petit excès à 12,8, l<br />

en abusant de la générosité du 3 litres.<br />

Le logiciel de pointe ajuste instantanément<br />

les performances, en fonction des<br />

conditions de conduite et du style, ce<br />

qui signifie que le Gladiator peut toujours<br />

se déplacer en douceur, en tirant<br />

pleinement parti de son couple maximal.<br />

Il faut reconnaître que la puissance<br />

disponible ainsi que la générosité du<br />

couple associées à l’onctuosité et aussi<br />

à la musicalité du six cylindres charment<br />

tant l’oreille que l’agrément global de<br />

ce grand véhicule qui se conduit comme<br />

un vélo ! Même s’il fait 5,54 m de long<br />

et 2 m de large, on en cerne facilement<br />

les contours. Pour les marches arrière,<br />

la camera de recul est nette et précise.<br />

Il faut franchement le faire exprès pour<br />

toucher quelque chose, d’autant que<br />

les capteurs sont assez précis.<br />

4x4...<br />

Les Jeep sont réputées pour passer<br />

partout, leur seul concurrent demeure<br />

Land Rover. Le Gladiator hérite des qualités<br />

Off-Road des nouveaux Wrangler.<br />

Le Gladiator dispose d’aides aux prestations<br />

4x4 fournies par le système de<br />

608 609


traction sophistiqué Command-Trac qui<br />

comprend une boîte de transfert à basse<br />

vitesse, des essieux Dana 44 de troisième<br />

génération, une plaque de protection<br />

sous la carrosserie, un différentiel arrière<br />

à glissement limité Trac-Lok et des<br />

pneus tout-terrain. Le nouveau pick-up<br />

Jeep offre aussi des angles d’attaque, de<br />

rupture et de sortie incroyables. A la différence<br />

de l’anglais, l’américain dispose<br />

de deux leviers de commandes de boites<br />

de vitesses. L’un sert au système normal,<br />

l’autre permet de passer dans la gamme<br />

des rapports courts et de verrouiller à<br />

la demande les bloquages de ponts et<br />

autres systèmes utiles quand on crapahute.<br />

Maintenant ces systèmes sont aussi<br />

très utiles pour les métiers qui doivent<br />

emprunter des endroits où la motricité<br />

fait défaut et donc sortir une remorque<br />

bien chargée d’un chantier ou d’une<br />

prairie est une tâche pour laquelle le<br />

Gladiator est prévu.<br />

Côté habitacle, le Gladiator reçoit les<br />

mêmes attentions que la version à cinq<br />

portes. C’est à dire que l’ensemble est<br />

très confortable et que la finition est de<br />

610 611


elle facture. L’ensembe est très généreux<br />

et confortable. Il permet d’embarquer<br />

4 passagers en plus du conducteur.<br />

Le confort de roulement est du<br />

aux épures de suspensions arrière à<br />

bras tiré, ressors hélicoïdaux et amortisseurs<br />

télescopiques comme aux gros<br />

pneus qui amortissent les bosses et les<br />

trous avec douceur. Mais cette délicatesse<br />

n’enlève strictement rien aux excellentes<br />

qualités routières comme en<br />

Off-Road. Pour un Pick-up, le Gladiator<br />

offre un confort et des prestations d’un<br />

rare équilibre. Même à vide, il tient bien<br />

mieux au sol que tous les autres pickup<br />

aux suspensions arriere montées sur<br />

ressors à lames et pont arrière rigide,<br />

qui se dérobent sans crier gare,même<br />

les plus modernes... Ici non seulement<br />

le Gladiator est efficace et sur, mais il<br />

est l’un des rares à offrir un confort impressionant.<br />

C’est important pour ceux<br />

qui en font leur outil de travail. Pour<br />

ceux qui ont besoin de tirer de lourdes<br />

remorques, freinées, ils peuvent porter<br />

jusqu’à 2.722 kg. Dans la benne, longue<br />

de 1,51 m sur 1,44 de large et un poids<br />

admissible de 613 kg. On peut voir venir.<br />

612 613


en<br />

Les nouveaux<br />

RANGE ROVER<br />

par Eric HEIDEBROEK<br />

Fin novembre 2021 & fin mai 2022<br />

Land Rover a dévoilé ses nouvelles stars,<br />

Les nouveaux Range Rover Classic<br />

et Range Rover Sport !<br />

Dans Classic, il y a Classe !<br />

Land Rover confirme ses choix, les<br />

nouveaux Range Rover sont de<br />

dignes descendants de la famille<br />

des véritables tout-terrains de<br />

luxe du constructeur britanique.<br />

La présentation belge étant statique,<br />

Jaguar Land Rover Belgique a trouvé<br />

en le Valke Vleug, domaine viticole<br />

au nord est de Bruxelles, à Puurs, un<br />

endroit à la fois élégant et symbolique<br />

d’un édonisme contemporain pour<br />

saluer la venue du nouveau vaisseau<br />

amiral de la marque.<br />

Annick Van Cauwenberge la porte<br />

parole de Jaguar Land Rover Belgique<br />

précise : «Ce sont les véritables leaders<br />

qui façonnent l’histoire. Ils rêvent plus<br />

grand, repoussent les limites plus loin. Ils<br />

transforment les possibilités en réalité,<br />

créant ainsi des héritages qui déinissent<br />

toute une génération»<br />

Et c’est vrai que le Range Rover né en<br />

1970 est un symbôle de luxe, de confort<br />

et d’efficacité offroad comme routières<br />

qui perdure encore avec sa cinquième<br />

génération.<br />

Et le Range Rover inspire de nouveaux<br />

venus comme <strong>Bentley</strong>, Rolls-Royce les<br />

derniers en dates qui viennent cueillir<br />

la belle clientèle générée par le Range.<br />

Depuis 50 ans. Si BMW a sorti le X5 en<br />

1999, en s’inspirant de la technologie<br />

de Land Rover et en motorisant le P38<br />

avec un six en ligne 2,5 TD. Ce qui est<br />

aujourd’hui à nouveau le cas. Les six<br />

cylindres en lignes de 3 litres sont des<br />

moteurs BMW en essence et Diesel.<br />

614 615


Hybridation efficace.<br />

L’hybridation ne se contente pas d’être<br />

moyenne, les Range Rover sont depuis<br />

quelques années déjà pourvus de systèmes<br />

plug-in hybride développant 400 chevaux<br />

et demeurant agiles en off-road et capables<br />

de passer des gués de plus de 80 cm de<br />

profondeur.<br />

A chaque fois que nous avons essayé les<br />

Range Rover nous avons constaté des<br />

consommations maitrisées pour les six<br />

cylindres en tous cas. Les V8 surtout les<br />

supercharged ultra puissants ont un autre<br />

appétit, mais tout à fait normal dans le<br />

cadre de leurs performances et agréments<br />

incomparables.<br />

Le nouveau Range adopte aussi une nouvelle<br />

technologie qui permet aux versions hybrides<br />

rechargeables de générer des émissions de<br />

CO 2 inférieures à 30 g/km, avec une autonomie<br />

électrique pouvant aller jusqu’à 100 km – pour<br />

une autonomie réelle attendue de 80 km<br />

– Parfait pour les déplacements quotidiens<br />

si on joue le jeu, on verra la consommation<br />

descendre sous des valeurs impensables, même<br />

aujourd’hui. Et jouer le jeu entend simplement<br />

de charger régulièrement la batterie afin<br />

d’exploiter intelligemment l’énergie sans se<br />

priver des performances détonantes de ces<br />

engins. Et donc, le Range Classic est encore<br />

plus grand, plus luxueux sans tomber dans la<br />

démesure d’autres anglais.<br />

Aujourd’hui, le nouveau Range Classic<br />

est plus long et encore plus raffiné que le<br />

précédent. Il est disponible en deux versions<br />

une courte et une longue. La longue pouvant<br />

obtenir un troisième rang, avec la possibilité<br />

d’emporter confortablement 7 adultes...<br />

Dans Range Sport, il y a Sport !<br />

Le Range Sport surprend au premier regard.<br />

Il est pur ! On le reconnaît immédiatement<br />

mais en plus il s’offre une allure totalement<br />

dépouillée de lignes, de rainures, de<br />

renflement. Seule une ligne partant du capot<br />

«en coquille» venant couvrir l’aile avant,<br />

court tout le long du flanc pour rejoindre<br />

le feu arrière. C’est pur, c’est élégant.<br />

Cette simplicité met en avant les surfaces<br />

généreuses des portières qui inspirent la<br />

solidité, la force, le dynamisme.<br />

Si l’arrière du range Rover Classic est<br />

particulier, celui du Sport est arrondi, puissant<br />

et plus simple. Ça lui va comme un gant, de<br />

boxe...<br />

Comme pour le Classic, le Sport dispose de<br />

deux mécaniques hybrides de 3 litres à six<br />

cylindres dont l’autonomie est portée à<br />

113 km en électricité pure.<br />

Un nouveau V8 bi-turbo délivre 530 chevaux,<br />

et, le 0 à 100 tombe en seulement 4’’5. En<br />

<strong>2024</strong> un modèle 100% électrique sera<br />

proposé avec des peformances...<br />

4x4 et sport<br />

Toujours expert en 4x4 et sur les routes, le<br />

Sport inclut le système Dynamic Response<br />

Pro capable d’appliquer jusqu’à 1400 Nm<br />

de couple sur chaque essieu, pour une<br />

expérience de conduite qui inspire confiance<br />

tant sur route qu’en off-road.<br />

Pour rassurer tout le monde, les nouveaux<br />

Range Rover Classic et Sport sont construits<br />

en Angleterre à Solihull.<br />

616 617


53<br />

God Save<br />

The Queen<br />

r<br />

Her Majesty the Queen of SUVs<br />

Range Rover Autobiography SV<br />

par Eric HEIDEBROEK<br />

Noblesse oblige<br />

La Range Rover est considérée depuis<br />

toujours comme la «Rolls» des SUV.<br />

Bien qu’aujourd’hui Rolls-Royce ait du se<br />

plier à la mode des SUV, suivant la route<br />

tracée par <strong>Bentley</strong> qui avec le Bentayga<br />

a commencé à chasser sur ses terres. Et<br />

donc la vénérable marque anglaise a<br />

du lancer elle aussi son Cullinan avec le<br />

savoir faire de BMW. On ne peut plus titrer<br />

que le Range Rover est la «Rolls» des<br />

SUV, puisque Rolls à maintenant le sien.<br />

Alors, nous n’hésitons pas à l’anoblir.<br />

Ainsi la Range Rover LWB devient la<br />

Reine incontestée des SUV.<br />

618 619


Palace roulant<br />

Quand on parle de l’accueil royal du<br />

Range Classic, on ne peut que constater<br />

que Land Rover est ses artisans n’ont rien<br />

à envier aux «autres». Chez Land Rover on<br />

manipule les matières avec une dextérité<br />

et un soin qui se remarque aux moindres<br />

détails. Les matières sont belles, tendres<br />

et la finition va très loin, ainsi le carter de<br />

la direction est aussi garni de cuir, tous les<br />

éléments tactiles ou visuels ont leurs matériaux<br />

leurs réponses agréables au toucher,<br />

au regard et aux parfums qui créent<br />

une atmosphère inimitable comme celles<br />

que seuls les cuirs Connolly distillent.<br />

620 621


Et cette version Autobiography SV<br />

culmine une gamme aussi riche que puissante<br />

et pourvue d’une noblesse innée.<br />

D’ailleurs ceux qui «savent», ne s’en<br />

laissent pas conter. Land Rover est typiquement<br />

anglais, même si c’est l’indou<br />

Ratan Tata qui préside à sa gestion,<br />

jusqu’en 2012. Il a alors 75 ans. Il ne faut<br />

pas oublier que l’Inde était un solide<br />

bastion de l’Empire Britannique.<br />

Ratan Tata sait ce qu’il fait avec Land<br />

Rover et Jaguar. Ce sont des marques<br />

prestigieuses auxquelles, s’il offre une<br />

liberté totale de création et de respect<br />

de l’identité, il donne les moyens et<br />

gère son patrimoine de main de maître.<br />

Depuis le début, il n’a qu’a se féliciter<br />

de l’intelligence de ses investissements,<br />

recréant par la même occasion des liens<br />

entre l’Inde et le Royaume Unis.<br />

Royale Attitude<br />

La Reine Elisabeth II roule régulièrement<br />

avec son fidèle Defender 110,<br />

et, elle passe partout au travers de ses<br />

terres. Même s’il lui arrive de caler dans<br />

un gué... Le Range Rover fait évidemment<br />

partie des véhicules royaux.<br />

622 623


Aussi, quand Land Rover a décidé de<br />

passer à une version longue c’était surtout<br />

pour offrir des portières plus larges<br />

et plus de confort d’accès. Une décision<br />

particulièrement appréciée par la clientèle<br />

«Range». Le gentleman farmer roule<br />

en V8, parcourt son domaine avec sérénité<br />

car il sait que même avec des pneus<br />

de route, en mode super sport et de 22<br />

pouces, il passera partout, dans la caillasse,<br />

la boue, les prairies détrempées et<br />

même à gué. jusqu’à 1 mètre de profondeur.<br />

Chapeau car même la version hybride<br />

passe ! Bien sur il faut régler le Ter-<br />

624 625


ain-Response sur le programme adéquat et<br />

le tour est joué ! Pour autant que l’on respecte<br />

la règle sacro-sainte de l’évolution en 4x4 qui<br />

dit ceci, «Aussi vite que possible et aussi lentement<br />

que nécessaire» on se sortira de tous les<br />

pièges. Une autre règle est de bien observer<br />

où on met les roues. Au moindre doute, on<br />

s’arrête, on ausculte le sol et ensuite on gère.<br />

Né pour plaire<br />

Le Range Rover est un gros véhicule qui n’a pas<br />

pris une ride. La version la plus puissante est la<br />

version SVR avec son V8 de 5 litres doté d’un<br />

compresseur qui lui offre 565 ch à 6.000 t/min<br />

et 700Nm à 3.500 t/min. Ainsi équipé il abat le 0<br />

à100 en 5,5 seconde et est capable de croiser à<br />

225 à l’heure. Quand on abuse de la très généreuse<br />

volonté du V8, on flirte avec les 20 l aux<br />

626 627


cent, si l’on s’en tient à profiter du vrombissement<br />

et à l’onctuosité du V8 on peut<br />

aisément tabler sur une moyenne en dessous<br />

des 12 litres. Une version plus sage et<br />

moins vorace est la version hybride P400e<br />

avec son «roturier» 4 cylindres Ingenium<br />

de 2 litres, assorti d’une unité électrique<br />

qui développent quand même 405 ch.<br />

à 5.500 t/min et 640 Nm à 1500 t/min et<br />

génèrent une consommation de 9,5 l/100.<br />

Le Range Rover LWB 5.0 SV Autobiography<br />

est affiché à partir de 219.300 €.<br />

Autres modèles à p. d. 110.200 € (swb) et<br />

124.500€ (lwb). P400e : 127.000€ swb.<br />

628 629


Land Rover<br />

26<br />

DEFENDER<br />

Le Contemporain<br />

Se Nourrit de l’Expérience<br />

Des Légendes !<br />

Eric HEIDEBROEK<br />

Le Defender est une véritable<br />

légende. A l’instar de<br />

la Jeep il véhicule une image<br />

forte. Si la Jeep est née<br />

pendant la seconde guerre<br />

mondiale, le Defender a vu<br />

le jour peu après, en 1948.<br />

Si la Jeep est surtout vue soit<br />

comme un véhicule militaire<br />

ou comme un véhicule de<br />

loisirs, idéal compagnon des<br />

surfeurs, le Defender c’est<br />

autre chose.<br />

Lui, il est<br />

630 «LE» Globe Trotter!<br />

631


Il est de toutes les expéditions<br />

au travers de la planète. Il est le<br />

favorit des bourlingueurs. Il est<br />

choisi parce qu’il est pratique,<br />

on peut passer un Karcher à<br />

l’intérieur, il se répare avec un<br />

bout de fil de fer, un marteau<br />

et un tourne-vis. Il est costaud,<br />

passe partout mais demeure<br />

quelque peu rustique.<br />

DEFENDER,<br />

une icône, certes,<br />

il fallait bien qu’un jour<br />

LAND ROVER<br />

lui trouve un successeur<br />

digne de lui !<br />

Il fallait bien qu’un jour Land<br />

Rover lui trouve un sucesseur!<br />

Chose faite et très attendue.<br />

Le nouveau «DEF» a une allure<br />

fidèle à l’esprit du modèle.<br />

Il est grand, large et haut, mais<br />

moins haut que son aïeul. Côté<br />

poids, le Defender a fait un fameux<br />

pas en avant en passant<br />

632 633


de sous les 2 tonnes à un bon 2,5<br />

tonnes en ordre de marche.<br />

Ça fait bizarre car quand on le<br />

regarde on ne s’attend pas à le<br />

voir aussi grand et costaud. Mais<br />

il fait 5 mètres de long, 2 de large<br />

et pratiquement 2 de haut. Il rend<br />

facilement 10 cm à l’ancien, mais<br />

en largeur l’ancien fait 1,79 m et<br />

en longueur 4,60 m. Le 110 a un<br />

empattement de... 3 mètres ! Côté<br />

mécanique les dernières versions<br />

faisaient 122 ch... Le nouveau<br />

Defender est proposé en D200,<br />

D240, D300 et P400, une version<br />

hybride rechargeable comme celle<br />

des Evoque et Discovery arrive. Le<br />

nombre après la lettre indique la<br />

puissance. Le Defender a abandonné<br />

ses solutions basiques à essieux<br />

rigides pour les suspensions<br />

modernes avec le fameux Terrain<br />

Response de dernière génération.<br />

Mais les ingénieurs sont allés plus<br />

loin, les suspensions à double<br />

triangulation en aluminium à<br />

l’avant et multibras à l’arrière sont<br />

renforcées par des structures en<br />

acier sur lesquelles se greffe la<br />

suspension pneumatique contrôlée<br />

électroniquement et qui fait<br />

634 635


merveille dans toutes les situations.<br />

Certes, on peut se poser la question<br />

de ce que l’on pourra faire dans la<br />

savane, si un composant tombe en<br />

panne, le temps du fil de fer est dépassé.<br />

Et c’est valable pour tous les<br />

véhicules modernes et le prix à payer<br />

pour un véhicule aussi élaboré que<br />

le «DEF».<br />

Le Defender n’est pas un petit Land<br />

Rover, il est aussi gros qu’un Range<br />

Rover Classique. Le moteur idéal est,<br />

semble-t’il, le D240. Cet appareil<br />

Ingenium dispose de bonnes valeurs<br />

de couple et la boîte automatique à<br />

8 rapports s’accommode fort bien<br />

des 2,5 tonnes de l’engin. Au volant<br />

du DEF on roule cool, on sait qu’il y<br />

a des réserves et un poids qui génère<br />

636 637


une inertie. Mais quand on<br />

sait que la charge utile du<br />

DEF est de 900 kg et qu’il<br />

peut tracter 3,5 tonnes<br />

dans un environnement<br />

confortable et spacieux.<br />

Oui, spacieux, beaucoup<br />

plus que dans l’aïeul !<br />

Devant le conducteur, le<br />

panneau d’instrument est<br />

un écran super bien dessiné,<br />

clair, précis efficace.<br />

A sa droite un autre écran<br />

qui prend en compte<br />

toutes sortes d’informations<br />

de la plus futile à la<br />

plus utile. Et ce, en toute<br />

simplicité d’usage. La<br />

déco intérieure est très<br />

«techno» et l’aspect des<br />

matériaux très dans le<br />

ton technologique. Dommage<br />

que quelques plastiques<br />

ont l’art de se montrer<br />

fragiles et sensibles<br />

aux griffes.<br />

Nonobstant ce détail, On<br />

concluera que le Defender<br />

2020 est un très bon<br />

cru. Il réunit la synthèse<br />

du monde «Offroad»<br />

moderne. Et en bon Land<br />

Rover qui se respecte, ses<br />

tarifs sont à l’avenant.<br />

Ça commence à 50.800<br />

et cela peut grimper au<br />

dessus des 100.000 euros.<br />

638 639


Amy et Massimo sont mariés, ils<br />

oeuvrent ensemble dans un univers<br />

magique tant aux yeux du<br />

public qu’aux leurs.<br />

Nous avons eu la chance de leur parler<br />

par visio-conférence (Covid oblige)<br />

et de leur poser beaucoup de questions<br />

sur le nouveau Defender auquel<br />

ils ont transmis leurs émotions et leur<br />

talents.<br />

Amy, est responsable du design intérieur<br />

et son mari, Massimo l’est pour<br />

le style extérieur. Deux missions très<br />

difficiles du fait de la notoriété écrasante<br />

du légendaire Defender.<br />

Quand on demande à Amy Frascella<br />

comment elle a appréhendé cette<br />

mission, sa réponse est claire et précise,<br />

«c’est une évolution naturelle<br />

de l’image du produit. L’intérieur<br />

devait rester sobre tout en affichant<br />

clairement les nouvelles tendances<br />

et le progrès technologique».<br />

Amy relève aussi la pureté des lignes<br />

et des détails qui rendent l’aspect<br />

intérieur aussi solide visuellement<br />

qu’il l’est naturellement.<br />

«Le choix des matières et des couleurs<br />

sont clairement voulues «technologiques»,<br />

comme les vis industrielles<br />

V<br />

Amy et Massimo Frascella designers<br />

chez Land Rover ont travaillé<br />

sur le nouveau DEFENDER<br />

Par Eric HEIDEBROEK<br />

apparentes dans les garnitures des<br />

portières, sur la console centrale,<br />

la structure en aluminium de la<br />

planche de bord dotée de part et<br />

d’autre par des poignées capable de<br />

soulever le Defender à l’aide d’un<br />

treuil sans aucune déformation de<br />

la voiture !»<br />

«Plusieurs variantes d’intérieurs ont<br />

été étudiées, passant du classique<br />

au techno mais toujours dans cet<br />

esprit de sport aventure. Le Defender<br />

se devait de disposer de structures<br />

de matériaux proches des<br />

activités de plein air». Plusieurs tissus<br />

modernes et solides accentue le<br />

caractère dynamique du Defender.<br />

Evidemment les cuirs anglais ont<br />

leur place à bord, mais ce n’est pas<br />

ce qui est prioritairement recherché<br />

par les passionnés.»<br />

Amy conclut aussi que «le cuir est<br />

synonyme de luxe, le Defender,<br />

même s’il a la taille d’un Range<br />

Rover Classic est un objet dont le<br />

premier luxe est ...le tissus comme<br />

au début de l’aire automobile. Un<br />

tissus confortable, qui ne glisse pas,<br />

qui n’est pas brûlant au soleil et<br />

glacial en hiver. C’est pourquoi nous<br />

avons rendu toute sa symbolique<br />

au Defender, même si la modernité<br />

est omniprésente.»<br />

Le nouveau<br />

Defender<br />

est une évolution<br />

naturelle<br />

d’un véhicule<br />

mythique.<br />

Nous avons<br />

volontairement<br />

opté pour un<br />

style moderne<br />

très éloigné<br />

des néo-classiques<br />

prisés par d’autres.<br />

L’intérieur est resté<br />

sobre et pratique<br />

mais surtout<br />

plus généreux<br />

en espace et<br />

en confort,<br />

riche de<br />

nouvelles<br />

matières !<br />

Un pur<br />

bonheur !<br />

640 641


Massimo Frascella<br />

savait dès le départ<br />

que concevoir le nouveau<br />

Defender serait<br />

un véritable challenge.<br />

«Contrairement à Jeep et<br />

à Mercedes qui ont gardé<br />

le style intemporel de<br />

leurs légendaires Wrangler<br />

et Classe «G», Land<br />

Rover est parti sur un cahier des<br />

charges novateur, prônant un<br />

changement radical, allant vers<br />

un coup d’audace.<br />

Garder l’esprit, effacer les structures<br />

d’autres-temps, apporter<br />

le savoir-faire indiscutable de<br />

Land Rover en matière d’évolutions<br />

dans toutes les situations<br />

sur route et surtout en dehors!<br />

Nous avons du adapter l’extérieur<br />

aux canons actuels de la<br />

marque tout en gardant la<br />

physionomie caractéristique du<br />

«Def». Si de nombreux clients<br />

ont eu peur d’un gros éloignement<br />

de l’image de base, quand<br />

ils ont découvert le nouveau<br />

Defender, le courant est passé<br />

immédiatement. Mais pas seulement<br />

par le look, mais également<br />

par ses volumes. Il offre au<br />

gentleman farmer, à l’explorateur,<br />

à l’homme moderne un niveau<br />

de standing très élevé. Affirmant,<br />

par sa robustesse et son<br />

concept unique, un style de vie<br />

encore plus proche de la nature<br />

et de l’aventure mais avec des<br />

moteurs puissants, frugaux et<br />

de l’espace à l’intérieur au royal<br />

confort.» Mission acomplie !<br />

642 643


MERCEDES BENZ - AMG<br />

GLE 53<br />

Né ML le gros<br />

SUV passe chez<br />

le sorcier<br />

AMG<br />

Eric HEIDEBROEK<br />

27<br />

Pour rivaliser avec le X5,<br />

Mercedes-Benz a lancé le<br />

ML, fabriqué lui aussi aux<br />

USA. Ces deux-là se sont<br />

tirés la bourre depuis le premier<br />

jour et ça continue.<br />

Pour répondre aux nouvelles<br />

appelations des modèles de<br />

la marque à l’étoile, le ML<br />

s’appelle désormais GLE, GL<br />

pour «Gelande», Terrain en<br />

allemand. «E» pour niveau<br />

Classe «E» au-dessus de lui<br />

rêgne en maître le GLS et<br />

le «S» signifie Classe S. Au<br />

dessus on trouve une version<br />

GLS hyper luxe nommée<br />

Maybach. Et en dessous<br />

les GLA , GLB et GLC.<br />

Voilà pour le tour d’horizon.<br />

AMG est une marque dans<br />

la marque et comprend<br />

quelques 47 modèles !<br />

Les versions «63», «63s»<br />

sont équipées du fabuleux<br />

V8 de 4 litres dopé par deux<br />

turbos placés au centre du<br />

V et la «65» c’est avec le<br />

V12...<br />

644 645<br />

Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.


Il y a quelques années Mercedes-Benz a<br />

présenté ses modèles «AMG SPORT» et<br />

d’aucuns ont trouvé l’appellation un peu<br />

juste pour des V6 rebadgés AMG et très<br />

légèrement modifié par le sorcier d’Affalterbach.<br />

Mais la marque à l’étoile a vite<br />

changé son fusil d’épaule et AMG à mis<br />

beaucoup plus que son grain de sel dans<br />

le 6 en ligne, cette mécanique a dès sa<br />

conception intégré le cahier des charges<br />

pour son développement par AMG. On<br />

trouve dans ce 53 AMG plusieurs appareils<br />

fonctionnant en 48 volts. Tout d’abord un<br />

moteur électrique posé entre le moteur et<br />

la boîte de vitesse automatique à 9 rapports,<br />

un turbo électrique et les barres anti-roulis<br />

actives de la suspension pneumatique<br />

à amortissement piloté. Le moteur<br />

électrique est en fait un alterno-démarreur<br />

qui offre 20 ch de plus et un surcroit de<br />

couple instantané de 250 Nm. Ça aide non<br />

seulement au démarrage mais aussi en reprise,<br />

car ce genre de couple électrique est<br />

totalement disponible tout le temps ! Le<br />

turbo électrique aussi, mais un turbo classique<br />

prend le relais dès que nécessaire, ce<br />

qui explique le punch et l’agrément du six<br />

en ligne de 3,0 litres fort de 435 ch et 520<br />

Nm ! Il accélère en 5’’3 de 0 à 100 ! Quand<br />

les V8 63 et 63s (612 ch) arriveront, le 0 à<br />

100 sera pulvérisé en quelques secondes...<br />

Bon, c’est bien tous ces muscles et ces suspensions<br />

géniales, mais les freins ? Et AMG<br />

ne s’en laisse pas conter, loin de là !<br />

Pour le GLE 53 AMG, ils ont monté à<br />

l’avant des disques ventilés épais de 36 mm<br />

(presque 4 cm !!!) et 40 cm de diamètre,<br />

pincés par seulement 2 pistons. Ils assurent<br />

un freinage costaud. A l’arrière, les disques<br />

646 647


font 34,5 cm de diamètres assumant<br />

le bon équilibre global.<br />

Ainsi dopé, le GLE 53 AMG a droit<br />

à la calandre à barres verticales,<br />

symbole des véritables AMG, les<br />

versions AMG «Look» ou «soft»<br />

ont, elles, une calandre style SL<br />

avec la grande étoile sur une barre<br />

chromée et fond de grille en noir.<br />

A l’intérieur, les sièges en cuirs<br />

souples et surpiqûres rouges<br />

donnent le ton, leurs formes<br />

sportives calent solidement le<br />

corps. Les suspensions sont relativement<br />

souples mais fermes et<br />

deviennent dure en mode Sport<br />

ou Sport +. On peut aussi individualiser<br />

le mode de conduite<br />

en demandant par exemple, un<br />

moteur réglé sport plus avec les<br />

quatre échappements ouverts, ils<br />

sont ronds en version 6 cylindres,<br />

et carrés en V8.<br />

A bord, la planche de bord digitale<br />

est composée de deux grands<br />

écrans, celui face au conducteur<br />

reprend les infos de conduite classique,<br />

compte-tours, vitesse, et<br />

autres infos de parcours comme<br />

le rappel de la navigation ou des<br />

infos de trajet, consommation,<br />

temps passé, etc. On a droit à 4<br />

affichages distincts. Personnellement<br />

nous préférons la version<br />

classique, le jaune de la version<br />

sport nous semble incongru. Les<br />

autres sont pour ceux qui n’aiment<br />

pas conduire...<br />

L’écran de droite reprend la navigation<br />

et les systèmes d’infotainement<br />

embarqués. Côté équipement<br />

remarquable, le Head<br />

Up Display (affichage tête haute)<br />

particulièrement grand et clair.<br />

Il permet d’avoir une foule d’informations<br />

directement dans le<br />

champs de vision. Trois grands<br />

blocs affichent les infos que vous<br />

aurez choisies.<br />

A noter l’excellence de la sonorisation<br />

par Burmeister qui permet<br />

d’écouter toutes les musiques<br />

que vous aimez dans une puissance<br />

bien agréable et ignorant la<br />

distorsion. Du grand art !<br />

Pour le rôle induit de conduite<br />

tout terrain de ce SUV, le GLE 53<br />

dispose de deux modes 4x4 gérés<br />

par l’électronique. Nous n’avons<br />

pas testé le GLE 53 AMG en tout<br />

terrain, la durée de l’essai étant<br />

trop courte que pour effectuer ce<br />

type de test de façon correcte. Il<br />

y a fort à parier que peu de propriétaires<br />

l’utiliseront à ce genre<br />

d’accobaties. Par contre, prendre<br />

l’un ou l’autre chemin de traverse<br />

n’est pas un souci, il suffit<br />

de monter la caisse et de sélectionner<br />

l’un des modes offroad et<br />

le GLE passe facilement partout.<br />

Autre usage et non des moindres,<br />

c’est celui des sports d’hiver et<br />

là, le GLE dispose de ses 4 roues<br />

motrices avec le programme hiver<br />

adéquat. Si en plus on passe en<br />

pneus hiver...<br />

Le GLE 53 AMG es disponible à<br />

partir de 83 006 € .<br />

648 649


MERCEDES BENZ<br />

10<br />

GLB<br />

Il a le look !<br />

Eric HEIDEBROEK<br />

A mon humble avis,<br />

Mercedes-Benz a tapé<br />

juste avec le GLB !<br />

Il est tout ce que sa<br />

clientèle désire.<br />

Look costaud,<br />

Look élégant,<br />

Look baroudeur,<br />

Look famille,<br />

Look randonneur.<br />

Chic attitude,<br />

Cool attitude,<br />

Business attitude,<br />

Trends attitude,<br />

il a tout.<br />

Ce sont les impressions<br />

qu’il dégage instinctivement<br />

de l’extérieur mais aussi<br />

à l’intérieur.<br />

Pratique, il se manoeuvre très<br />

facilement, on trouve immédiatement<br />

ses marques. Côté utilités,<br />

le hayon s’ouvre sur un beau vo-<br />

650 651


Quelle présentation,<br />

quels espaces, et surtout<br />

quelle ligne.<br />

Le GLB est le SUV<br />

intermédiaire qui s’inspire<br />

du GLS et du Classe G...<br />

Rien que ça !<br />

652 653


lume au plancher plat et à bonne hauteur<br />

pour le chargement. Il offre deux<br />

places supplémentaires en option,<br />

moyennant un supplément inférieur au<br />

millier d’euros. De bon petits baquets<br />

pour trimballer les copains des enfants.<br />

C’est donc un sept places. A bord,<br />

l’ensemble respire la simplicité et l’homogénéité.<br />

L’ensemble est incontestablement<br />

qualitatif. Les matériaux et<br />

les équipements sont rigoureusement<br />

placés, les accostages sans critique. La<br />

douveur des cuirs, même de type Artico<br />

est une bonne surprise.<br />

La planche de bord à écran tactile pour<br />

une partie se veut pratique et peu distrayante.<br />

C’est clair net et précis, on est<br />

loin d’un lunapark ! Intelligente aussi<br />

la position et les commandes classiques<br />

pour la climatisation. Les sièges<br />

maintiennent bien le corps grâce à des<br />

contrefort latéraux bien conçus.<br />

Le GLB de cet essai est équipé d’une<br />

suspensions réglables ce qui permet de<br />

rouler en position confort où la voiture<br />

654 655


propose une douceur bienvenue. Certains apprécieront la<br />

position sport qui offre une contact précis avec la route et<br />

un guidage plus fin en cas de conduite active.<br />

Ce GLB consomme peu, nous avons relevé des consommations<br />

tournant entre 5,8 et 7,1 litres aux cent kilomètres.<br />

Côté performances, le 2 litres est bridé à 116 chevaux<br />

dans cette configuration. Si le quatre cylindres fait le<br />

job consciencieusement, il est quand même un peu juste<br />

lors de sollicitations nécessaires à un dépassement. Heureusement<br />

la toute bonne boîte automatique à 8 rapports<br />

le seconde admirablement bien. Note : le GLB peut recevoir<br />

le 2 l de 150 ch ou de 190 ch Diesel et quatre roues<br />

motrices. En essence, ça commence à 136 ch et culmine<br />

à 305 ch pour le GLB 35 AMG...<br />

Le comportement routier et l’agrément global du GLB frise<br />

la perfection tant ce produit est homogène. Certes, on lui<br />

reprochera (peut-être) son aérodynamisme un peu raide,<br />

mais c’est son Look ! Mercedes devrait probablement<br />

l’électrifier sous peu avec l’une de ses solutions hybrides,<br />

et là, ce modèle rencontrerait encore plus le souhait d’une<br />

clientèle avide d’évasion respectueuse de la planète.<br />

(Le GLB est disponible à partir de 40.293 euros)<br />

656 657


SEAT<br />

TARRACO FR4<br />

Un SUV familial et dynamique<br />

Eric HEIDEBROEK<br />

Grâce à l’intelligence et les<br />

économies d’échelles déployées<br />

par le Groupe Volkswagen,<br />

toutes ses marques<br />

peuvent utiliser les différents<br />

éléments et les personnaliser<br />

à leur image. Par exemple,<br />

Audi a présenté un coupé<br />

quatre portes, quatre places<br />

qui ressemble furieusement<br />

à une Porsche Taycan...<br />

Dans les autres marques,<br />

plus abordables, on constate<br />

qu’elles ont toutes une<br />

658 659


gamme de SUV. Chez Seat, il y en trois,<br />

le compact Arona, la moyenne Ateca et le<br />

grand Terraco qui propose jusqu’à 7 places.<br />

Le Tarraco est donc le plus grand, et il apporte<br />

aussi une élégance comme un caractère<br />

bien à lui. Il y a 4 versions disponibles, le<br />

premier niveau s’appelle Style et propose les<br />

phares Full Led, le compteur digital, la clim<br />

électronique et des roues de 17’’, vient après<br />

la version Move !<br />

C’est l’auto des branchés, elle à le GPS, le<br />

key less, le coffre électrique et les vitres arrière<br />

assombries. En haut de gamme confort<br />

on trouve la version Xcellence qui ajoute le<br />

Park assist et le cruise control adaptatif ainsi<br />

qu’une caméra de recul. Le haut de gamme<br />

sportif, c’est la version FR, qui passe aux<br />

roues de 19’’, s’offre des sièges baquets<br />

avec appuie-tête intégré.<br />

La SEAT Tarraco FR habille le plus grand des<br />

SUV de la marque d’un design plus sportif et<br />

unique : son langage stylistique extérieur et<br />

intérieur exclusif lui confère une esthétique<br />

hors du commun. La SEAT Tarraco FR intègre<br />

une série d’éléments extérieurs, dont une<br />

calandre spécifique en Cosmo Grey avec<br />

logo FR, un diffuseur arrière exclusif ainsi<br />

qu’un spoiler arrière sportif et un bandeau<br />

arrière LED traversant.<br />

660 661


Moteurs<br />

La SEAT Tarraco FR fait usage d’une<br />

gamme de moteurs, essence (TSI), diesel<br />

(TDI), modernes qui allient une incidence<br />

environnementale réduite, grâce<br />

à de faibles émissions, aux performances<br />

requises par le badge FR.<br />

En fait les moteurs proposés le sont soit<br />

en boîte mécanique soit automatique<br />

(DSG7) toujours des plus sobre. Le moteur<br />

1500 TFSi développe 150 ch, le 2.0l<br />

TDi aussi. La version FR peut recevoir un<br />

2 litres développant 190 ch.<br />

Début 2021, le Tarraco recevra également<br />

la technologie hybride rechargeable,<br />

comme celle de la Golf GTE.<br />

Sur la route.<br />

La version FR de 190 ch se montre très<br />

docile, normal son couple de 320 Nm<br />

est disponible dès 1.500 t/min.... Les<br />

chevaux sont là, et en mode sport la<br />

suspension durci et l’auto offre un comportement<br />

précis et stable. Bien sur le<br />

centre de gravité est plus haut que dans<br />

une Leon, mais la plateforme fait du<br />

bon travail sur les liaisons au sol. On<br />

reconnaît les choix se Seat dans la précision<br />

de conduite et la rigueur de s suspensions.<br />

L’auto se montre vive et dynamique<br />

avec des freins qui tiennent bien<br />

la cadence. Côté consommation on<br />

peut tabler sur un bon 8 litres aux cent,<br />

c’est une version 4x4 quand même.<br />

Tarraco FR 190 ch : à partir de 44.780 €<br />

662 663


SUBARU<br />

FORESTER<br />

ADN complété d’une<br />

Micro Hybridation<br />

Eric HEIDEBROEK<br />

664<br />

Subaru est apprécié surtout<br />

dans les régions où la neige<br />

et les forêts demandent des<br />

véhicules à 4 roues motrices<br />

et dont la fiabilité comme<br />

l’efficacité sont les lignes<br />

de force. Subaru est très<br />

demandé en Suisse, en Autriche<br />

en Allemagne, en Italie<br />

du Nord, dans les Alpes<br />

et les Pyrénées. Mais aussi<br />

en Amérique du Nord où il<br />

est recherché pour ses qualités<br />

offroad autant que pra-<br />

665


tiques. Si le nouveau Forester n’a pas vraiment<br />

changé de look, c’est parce qu’il plait<br />

comme ça. Alors pour Subaru le casse-tête<br />

a été de faire du neuf , sur une nouvelle plateforme,<br />

en gardant la philosophie de base,<br />

l’ADN, quoi.<br />

Si le dessin de l’intérieur est des plus «Japan<br />

classic» la cellule offre un design de l’espace<br />

intérieur plus cocoon, enfin presque. Ce<br />

qui retient l’attention ce sont les panneaux<br />

de portes dont le style et les éléments apportent<br />

du caractère à l’habitacle. L’accès<br />

à bord est vraiment aisé, même si on doit<br />

y grimper. Mais la façon dont les ouvrant<br />

s’écartent offre une accessibilité dequalité.<br />

On constate que la sellerie est bien dessinée<br />

et en plus très confortable. Les appuie tête<br />

virgule permettent une visibilité périphérique<br />

épatante. Le coffre est évidemment modulable,<br />

et tous sièges rabattables, rabattus, il<br />

offre un volume de 1,780 litres !<br />

Boeing Cockpit<br />

Pas à dire, Subaru aiment les boutons et les<br />

touches sensitives. Le cockpit est bien complet,<br />

et après une petite «formation» on arrive<br />

à tout repérer. Ce qu’il y a de bien, c’est<br />

666 667


un judicieux mélange entre<br />

les touches sensorielles et les<br />

touches classiques. Certes il y<br />

a beaucoup de systèmes qui<br />

permettent une évolution<br />

dans le trafic avec de nombreuses<br />

aides à la conduite.<br />

Parmis elles on trouve des<br />

détecteurs de piétons, d’attention...<br />

et autres de plus<br />

en plus communs comme<br />

le lane-assist... Si Subaru<br />

a placé un sytème électronique<br />

pour évoluer en 4x4,<br />

c’est aussi la transmition<br />

CVT qui apporte un plus en<br />

évolution dans le terrain. Elle<br />

canalise l’énergie aux quatre<br />

roues par un différentiel<br />

central à distribuion variable<br />

du couple. Sa douceur est<br />

idéale dans le franchissement<br />

et/ou les passages délicats.<br />

Dans l’herbe, dans les<br />

chemins, la Subaru Forester<br />

est dans son élément naturel.<br />

Les connaisseurs savent<br />

pourquoi...<br />

Si sur la route, cette boîte<br />

n’apporte pas l’agrément<br />

d’une bonne boîte automatique<br />

actuelle à 7, 8, 9 et<br />

même 10 rapports, elle fait<br />

le travail pour subvenir aux<br />

besoins du quatre cylindres<br />

boxer de 150 ch et 194 Nm<br />

aidé par un petit moteur<br />

électrique (synchrone à aimant<br />

permanent) développant<br />

16,7 ch et un couple de<br />

668 669


66 Nm. La batterie est une<br />

Lithium-Ion, de 13,5 kW.<br />

Nous la classifions comme<br />

une Mild Hybride, car ses<br />

rejets en CO2 sont élevés,<br />

avec 185 gr/km. La consommation<br />

de notre essai a<br />

tourné entre 7,2 litre et 10,6<br />

litres aux cent kilomètres ce<br />

qui est normal pour un véhicule<br />

de ce gabarit et ce poid<br />

de 1681 kg à vide. Le deux<br />

litre est suffisant pour un<br />

usage américain, chez nous<br />

on préfèrerait une version<br />

avec plus de mordant, voire<br />

avec un turbo, qui pourrait<br />

offrir la «gnac» qui lui irait<br />

bien et plus de couple pour<br />

diminuer la consommation<br />

et les rejets. Mais Subaru a<br />

des idées bien arrêtées sur le<br />

sujet et comme le plus gros<br />

marché se contente de moteurs<br />

atmosphériques, c’est<br />

comme ça et puis c’est tout.<br />

Et les clients Subaru savent<br />

pourquoi...<br />

Conclusion<br />

Voici un véhicule hors du<br />

commun, véritable 4x4,<br />

confortable et bien équipé,<br />

il apporte les aides efficaces<br />

et pertinentes à la conduite<br />

tant sur route qu’en dehors.<br />

Subaru n’est pas dénué<br />

d’humour quand ils vous<br />

demande en quittant le véhicule,<br />

«regardez à l’arrière»<br />

pour que vous vous assuriez<br />

n’avoir oublié personne...<br />

670 671


BERLINES<br />

COUPE<br />

MAZDA 3 SEDAN<br />

MERCEDES CLASSE S<br />

MERCEDES CLASSE C<br />

VW GOLF 8 - 1000CC<br />

COMPACTES<br />

672 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

673


FIAT 500 X RED<br />

Une familiale<br />

hybride<br />

Capture d’Images par Pascale HEIDEBROEK<br />

Plume : Eric HEIDEBROEK<br />

674 675


Si la Fiat X est née sur<br />

les mêmes chaines que<br />

la Jeep Renegade, il<br />

demeure que les choix<br />

de ses éléments sont<br />

nettement plus Fiat que<br />

Jeep et cela peut se<br />

comprendre du fait<br />

qu’elle est proposée à<br />

des tarifs moins élevés.<br />

Il demeure qu’en matière<br />

de tenue de route<br />

cette 500X a un bon<br />

feeling. Bon, c’est vrai<br />

que le nouveau moteur<br />

à quatre cylindres de<br />

1,5 l, à cycle Miller qui<br />

permet l’obtention d’un<br />

rendement thermodynamique<br />

plus élevé. est<br />

associé à un alternodémarreur<br />

placé entre<br />

Fiat 500X pour ceux qui aiment la<br />

quiétude et un confort naturel sans<br />

stress pour véhiculertranquillement<br />

leur petite famille<br />

676 677


le bloc moteur et la boîte de vitesse automatique. L’alterno-démarreur est là pour<br />

aider le moteur dans les moments qui requièrent de la puissance, comme le démarrage<br />

ou une accélération. Avec ce système, on peut démarrer en mode «électrique»<br />

jusque du 15-20 à l’heure ou avoir un peu de boost en accélération, mais il<br />

faut savoir que seuls 20 chevaux éphémères interviennent alors. Il faut s’habituer<br />

au caractère rugueux du système. Tant que l’on maintient de bas régimes, et une<br />

belle souplesse de conduite, on peut s’attendre à une évolution douce et agréable.<br />

Et ceci, à la ville comme à la campagne quand les nerveux mangeront leur volant,<br />

les plus calmes rouleront à un train de sénateur et ne parlons pas des autoroutes.<br />

678 679


D’autant que la boîte de vitesses<br />

n’est pas un exemple de rapidité.<br />

Donc vous l’avez compris, la 500X<br />

Hybride est une auto qui aime les<br />

allures relaxes. Elle transporte la<br />

petite famille au quotidien et cerise<br />

sur le gâteau, les commandes physiques<br />

font la nique aux commandes<br />

sensitives, notamment pour la clim et<br />

même le Lane Assist qui a son propre<br />

bouton, si, si ! Bonheur intégral !<br />

680 681


MAZDA<br />

3 SEDAN<br />

Une élégance rare !<br />

Eric HEIDEBROEK<br />

La nouvelle MAZDA 3<br />

Un sedan très élégant !<br />

20<br />

Chaque fois que Mazda présente<br />

un nouveau modèle, le design<br />

interpelle par sa précision et son<br />

élégance. On dira aussi que c’est<br />

chaque fois plus fort. Il y a un équilibre<br />

qui tient compte de la mode<br />

automobile et de l’ultra créativité.<br />

Le Kodo design est tellement exigeant<br />

que l’on est très loin des délires<br />

d’autres marques japonaises<br />

dont les lignes tourmentées et<br />

agressives ne plaisent qu’à un certain<br />

public. On constate d’ailleurs<br />

que de grandes marques sont occupées<br />

à revoir leur copie...<br />

Pour Mazda, que l’on peut qualifier<br />

de Audi japonais, la qualité<br />

du trait, la finesses des lignes et<br />

l’élégance naturelle de tous les<br />

éléments sont des principes fondamentaux<br />

de leur conception de<br />

l’automobile.<br />

La 3 sedan est un bel exercice<br />

et vient carrément sur les plates<br />

bandes de l’Audi A3 sedan, qualifiée<br />

comme la plus belle des A3.<br />

Evidemment, Audi vient de réagir<br />

en présentant son nouveau modèle<br />

affichant une musculature<br />

bodybuildée du plus bel effet.<br />

Comme quoi la concurrence à du<br />

682 683


on et suscite des réactions dynamique<br />

et de bon ton !<br />

Quand Mazda confirme son rôle<br />

dans la cour des premium.<br />

Quand on regarde ce profil, les lignes<br />

tranchées des portières, la courbure<br />

dynamique et sportive du tracé de<br />

la malle arrière, en chute retournée<br />

dans la fuite de la ligne du montant<br />

C, on ne peut qu’admirer l’équilibre<br />

que les designers ont pu trouver pour<br />

muscler cet élément de style.<br />

A l’avant, l’allure féline, le regard<br />

incisif des phares et le bombage du<br />

capot donnent à la Mazda 3 une<br />

puissance et une détermination des<br />

plus concrêtes.<br />

A l’intérieur, la 3 sedan est un cocon<br />

des mieux finis. Tout est bien à sa<br />

place, on admire le soin et la minutie<br />

que dégagent tous les éléments<br />

de la planche de bord. C’est net,<br />

précis parfaitement dessiné. Les éléments<br />

sont d’une finesse qui flatte<br />

le regard autant que le touché. Bien<br />

disposés, dimensionnés de telle sorte<br />

que chaque instrument, commande,<br />

témoin, cadran répondent immédiatement<br />

à sa fonction, de façon ergonomique<br />

et sans ambiguïté. Chapeau.<br />

Mais ceux qui connaissent la<br />

marque sont habitués à cette qualité<br />

d’habitacle et de finition.<br />

Mazda est une «petite» marque<br />

que l’on pourrait comparer à la belle<br />

époque de BMW quand la marque<br />

allemande vendait ses 9.000 autos<br />

par an, en Belgique, dans les années<br />

684 685


‘90. Epoque où la marque bavaroise<br />

s’impliquait dans la qualité et l’image<br />

de ses produits plutôt que dans ses<br />

rentrées financières et son nombril.<br />

Pour revenir à la Mazda3, ils ont<br />

ajouté des cuirs encore plus fins, la<br />

planche de bord peut en être garnie<br />

de ce cuir au touché doux et<br />

matelassé. Les surpiqures élégantes<br />

donnent à la «3» une atmosphère<br />

cosy de premier ordre. Dans cette<br />

auto, de nombreux systèmes d’aide<br />

à la conduite viennent renforcer un<br />

sentiment de sécurité bien présent à<br />

bord.<br />

Mécaniquement<br />

Le nouvel appareil SkyActiv-X, est<br />

une machine à essence qui utilise le<br />

principe créé par Nikolaus Otto (allumage<br />

commandé par étincelle) marié<br />

à celui de Rudolf Diesel, (allumage<br />

par compression). Les ingénieurs de<br />

Mazda sont parvenu à combiner le<br />

meilleur de ces deux mondes. Le moteur<br />

SkyActiv-X offre un couple puissant<br />

combiné à une consommation<br />

de carburant très basses et des valeurs<br />

d’émissions de CO2 très faibles.<br />

A l’usage, on remarque une belle<br />

souplesse mais sous les 3.000 tours,<br />

le moteur est creux. La boîte automatique<br />

fait de son mieux mais ce<br />

n’est qu’en jouant sur les rapports<br />

et en montant en régime que l’on<br />

permet au moteur de s’exprimer. La<br />

consommation de la Mazda 3 Sedan<br />

à boîte automatique a tourné entre<br />

6,2 et 7,2 aux cent km. Prix : Mazda<br />

3 Sedan à partir de 25.990 €<br />

686 687


Étonnante<br />

2021<br />

Classe S<br />

La Classe S, se renouvelle. Avec cette pandémie terrible, les premiers<br />

contacts avec le vaisseau amiral de la marque à l’étoile se sont déroulés<br />

à distance, loin de l’atmosphère que Daimler consacre traditionnellement<br />

à son porte-drapeau. Pas d’ateliers d’informations pré-série, pas de<br />

séminaires informatifs quant aux évolutions révolutionnaires, rien !<br />

La nouvelle vague digitale a beau accéder au coeur des rédactions, la<br />

perception produit n’est pas là, l’attention requise non plus, du fait de la<br />

volatilité de l’information digitale.<br />

Cela pose problème quand on fait les premiers tours de roues. Surtout<br />

qu’une Classe «S» est toujours celle qui met sur la route les toutes dernières<br />

technologies novatrices. Et dans le cas de cette génération, les apports sont<br />

énormes, fantastiques et surprenants, voire un peu to much...<br />

Mais c’est justement là qu’une Classe «S» se distingue.<br />

688 689


Extérieurement, la ligne demeure intemporelle.<br />

C’est celle de la limousine statutaire qui<br />

reçoit un profilage aérodynamique chargé de<br />

réduire les résistances à la pénétration dans<br />

l’air, et, d’utiliser tous les appuis dynamiques<br />

fluidifiants son évolution routière. C’est pourquoi<br />

les profils sont épurés, le nez est sculpté<br />

pour générer les flux d’air de la façon la<br />

plus homogène qui soit aujourd’hui. C’est<br />

pourquoi l’auto parait compacte, tellement<br />

c’est fluide. Mais détrompez vous la «S» est<br />

énorme, même en version courte.<br />

Jugez plutôt : Pour la version courte, {longue}<br />

la longueur est de 5.210 mm {5.320 mm},<br />

l’empattement de 3.106 mm (énorme) {3.216<br />

mm}. La largeur avec les rétros en position de<br />

marche c’est 2.130 mm et la hauteur globale<br />

de 1.503 mm... Soit une largeur augmentant<br />

de plus de 10% et une longueur passant de<br />

5,13 m à 5,20 m rien qu’en version courte...<br />

A l’intérieur, et à l’avant, la largeur aux coudes<br />

est de 1.592 mm et aux épaules de 1.516 mm,<br />

tandis qu’à l’arrière on a 1.582 mm aux<br />

coudes et 1.469 mm aux épaules.<br />

L’espace entre les dossiers avant et arrière est<br />

de 784 mm {894 mm}.<br />

Donc la nouvelle Classe S<br />

confirme son rang de voiture<br />

statutaire de haut rang.<br />

Bien que son aspect extérieur donne l’impression<br />

quelle est plus compacte qu’elle n’en a<br />

l’air, il s’en dégage un standing puissant.<br />

Si l’arrière reçoit des lignes plus fines, l’avant<br />

passe à la carricature, mais pas aussi moche<br />

que la Série 7 de BMW ou les lignes angulaires<br />

de l’Audi A8. L’impression de déséquilibre est,<br />

semble-t-il, lié à la finesse des phares et au<br />

gonflement de la calandre. Si l’on compare la<br />

nouvelle W223 à la précédente W222, on remarque<br />

l’alignement de la pointe des phares<br />

avec la partie supérieure du trapèze de<br />

la calandre qui se distend<br />

vers le bas.<br />

Un effet qui donne justement cette impression<br />

d’une auto moins large qu’elle ne parait,<br />

alors qu’elle fait presque 20 cm de plus en<br />

largeur (17,4 cm)! Ce qui étonne aussi, c’est<br />

l’aspect arrondi contrastant avec la calandre<br />

des autres modèles de la marque. En effet, ils<br />

affichent un style plus droit avec les côtés du<br />

trapèze qui s’ouvrent vers le bas au contraire de<br />

la «S» qui se ferme vers le bas.<br />

On se pose la question de savoir pourquoi la<br />

«S» reçoit ce visage tellement différent du reste<br />

de la nouvelle gamme qu’elle entraine.<br />

Serait-ce un retour en arrière ?<br />

A l’intérieur, la «S» change radicalement.<br />

Fini le grand écran panoramique devant le<br />

conducteur. Il se résume en une tablette<br />

accueillant compteur et compte-tours ainsi<br />

qu’une panoplie d’infos digitales à choisir<br />

selon les besoins du conducteur.<br />

Ça fait bizarre quand même cette petite tablette.<br />

Par contre la console centrale devient<br />

un énorme écran, qui fait penser par sa disposition<br />

et son profi à celui d’un Renault Espace,<br />

certains diront d’inspiration Tesla. (Voir nos<br />

photos de comparaisons à la page suivante.)<br />

Mais là où Mercedes surpasse tout le monde<br />

c’est dans la façon de présenter de nouveaux<br />

services. Par exemple, l’information en 3D projetée<br />

dans l’écran face au conducteur est tout<br />

simplement magnifique. De plus la projection<br />

dans le pare-brise par le headup display passe<br />

à la réalité virtuelle que l’on retrouve aussi sur<br />

le grand écran de la console lorsqu’il y a lieu<br />

de changer de direction.<br />

La caméra frontale s’allume et la navigation<br />

projette les indications de direction à suivre<br />

dans l’image réelle. C’était déjà extra dans<br />

les Classe A pourvues de cette technologie,<br />

mais ici, c’est totalement impressionnant.<br />

Nouveauté aussi le système détecte les feux<br />

rouges. Et réagit au cas où le conducteur n’y<br />

ferait pas attention. Enfin !<br />

690 691


W223<br />

W222<br />

AUDI A8<br />

Renault Espace<br />

Les Concurrentes<br />

Classe S W223<br />

BMW Serie 7<br />

Tesla X<br />

692 693


1 2 3<br />

1 et 2 - Quand la réalité<br />

vituelle vient aider efficacement<br />

le conducteur sans<br />

causer de distraction.<br />

3 - L’assistance détecte<br />

que le conducteur s’endort<br />

et agit!<br />

4 5<br />

4 et 5 - Le système détecte<br />

les feux rouges et alerte<br />

le conducteur où arrête le<br />

véhicule si pas de réponse<br />

6 - Les airbags centraux<br />

évitent que les passagers se<br />

cognent la tête entre-eux<br />

dans les chocs latéraux !<br />

7 - A l’arrière les passagers<br />

disposent d’airbags personnels<br />

qui les entourrent<br />

et non seulement jaillissent<br />

latéralement mais aussi des<br />

dossiers de sièges avant !<br />

+ 8 cm<br />

8 - en cas de choc latéral la<br />

6<br />

«S» se soulève de 8 cm !<br />

7 8<br />

Le système de surveillance de l’attention du<br />

conducteur a aussi progressé. Avec les versions<br />

précédentes, si le conduceur a un malaise,<br />

la voiture serre la bande de droite et allume<br />

les quatres clignotants puis s’arrête. Bon à<br />

l’arrêt sur l’autoroute qui plus est sur la première<br />

bande (celle des camions...) ce n’est<br />

pas le meilleur plan, aussi Mercedes-<br />

Benz a modifié les paramètres pour que l’auto<br />

s’arrête le plus près de bord de la chaussée,<br />

c’est à dire sur la bande d’arrêt d’urgence !<br />

Toujours dans le domaine de la sécurité, en cas<br />

d’accident latéral, la Classe «S» se soulève de 8<br />

cm instantannément et les sièges agissent pour<br />

pré-incliner le conducteur ou le passager dans<br />

le sens opposé au choc afin d’éviter le contact<br />

avec les vitrages ou la portière. Ceci en plus<br />

des airbags. A l’arrière les passagers disposent<br />

aussi de leur propre airbags qui se déploient<br />

à partir des dossiers des sièges avant. Pour le<br />

conducteur et son passager, Mercedes-Benz a<br />

encore ajouté un airbag entre les sièges avant<br />

qui évite que les occupant des places avant ne<br />

se percutent le crâne. Quant aux autres solutions<br />

de sécurité, il faudrait encore bien des<br />

lignes pour les citer toutes.<br />

On reviendra aussi sur les quatre roues directrices<br />

qui donnent une agilité exceptionnelle à<br />

cette grande voiture. Elle tourne vraiment très<br />

court, comme une citadine !<br />

694 695


Même si la<br />

tablette est<br />

«petite» et isolée,<br />

les designer<br />

s en ont fait un<br />

objet classieux.<br />

C’est tellement<br />

élégant que<br />

cela offre un<br />

agrément et<br />

des sentiments<br />

de bien être et<br />

de confort.<br />

9<br />

9 et 10 - Vue de<br />

nuit à l’image<br />

9, c’est pur. A<br />

la 10 c’est la<br />

vue de jour une<br />

élégance ultime<br />

qui s’accorde<br />

avec la «S»<br />

10<br />

696 697


Lors du lancement de la W222, à Dresde chez<br />

Airbus Industrie, Dieter Zetsche avait insisté<br />

sur la qualité et le luxe de la nouvelle Classe<br />

S. «Rien que des matières nobles pour tout ce<br />

que l’on voit et ce que l’on touche, les cuirs les<br />

plus fins, les boiseries les plus nobles, et les<br />

finitions les plus raffinées». C’était le principe<br />

de base des nouvelles Classe S. Et tout dans<br />

cette voiture était d’un raffinement extrême<br />

au point d’exciter la concurrence, même celle<br />

d’Outre-Manche !<br />

La seule pièce sur laquelle on pouvait ergoter,<br />

c’était le carter entourant la colonne de direction<br />

en vilain plastique noir, un peu trop brillant<br />

et qui se voyait surtout du côté passager.<br />

pourtant, dans la toute nouvelle W223, il<br />

est toujours là ! Mais le plus surprenant ce<br />

sont quelques matériaux qui gènent. Comme<br />

la boiserie de la planche de bord qui sonne<br />

creux et ne présente pas la sensation de luxe<br />

représentative de la Classe S. Il n’est pas<br />

impossible qu’au catalogue des options on<br />

puisse recouvrir cet élément de cuirs ou pour<br />

ceux qui aiment ça, de carbone. Nonobstant<br />

cette remarque, les illustrations montrent clairement<br />

que Mercedes-Benz offre un luxe extraordinaire<br />

comme des équipements de très<br />

haut de gamme. Les sièges couchettes des<br />

places arrière ne sont pas exclusivement réservés<br />

aux versions longues, avec les reposes<br />

pieds aussi. Plétores d’écrans tactiles avec des<br />

698 699


700<br />

700 701<br />

701


fonctions comme déplacer les programmes<br />

désirés selon vos propres envies. Si les écrans<br />

des dossiers avant sont trop éloignés, pas de<br />

souci, une petite tablette clipsée dans l’accoudoir<br />

central, vous permet de les commander.<br />

Bien installé ?<br />

On y va ?<br />

Prendre ses aises pour voyager d’une réunion<br />

d’affaires à une autre, du<br />

bureau à une capitale<br />

étrangère, la route permet<br />

de ne pas s’empêtrer dans<br />

les aéroports, avec les<br />

heures d’attentes, même<br />

en première classe ou en<br />

business où l’on peut disposer<br />

de salons réservés.<br />

Je l’utilise comme bureau, j’y ai les dossiers<br />

en cours ou nécessaires et j’ai ...la paix !»<br />

Ce n’est pas étonnant si la Classe S est déjà<br />

à sa septième génération et toujours très appréciée<br />

même si la concurrence tente de lui<br />

prendre des parts de marché. Parfois l’un des<br />

fidèles de la marque lui fait une infidélité, mais<br />

revient toujours vers la Classe S. On comprend<br />

pourquoi cette auto est importante.<br />

L’une de mes connaissances<br />

me disait à l’époque où il dirigeait<br />

une grande banque,<br />

qu’aller à Genève était nettement<br />

plus agréable en<br />

voiture qu’en avion.<br />

Il disait qu’à bord il pouvait<br />

travailler, se connecter<br />

avec le monde entier,<br />

régler différentes affaires<br />

et profiter du voyage pour<br />

se reposer afin d’être<br />

en forme pour affronter<br />

clients et fournisseurs lors<br />

de longues réunions.<br />

Et pour lui la meilleure des<br />

autos était et demeure la<br />

Classe S de Mercedes-Benz<br />

! Il signalait aussi que de<br />

nombreux collègues avaient<br />

le même avis !<br />

«Cette voiture est l’outil<br />

idéal pour travailler.<br />

702 703


Sur la route<br />

Le modèle mis à notre disposition pour cet essai<br />

est une S350d 4MATIC. Elle reçoit le nouveau<br />

six sylindres en ligne - OM 656 cubant<br />

2.925 cc qui développe 286 chevaux entre<br />

3.400 et 4.600 t/min, et, bénéficie d’un couple<br />

de 600 Nm entre 1.200 et 3.200 t/min gages<br />

d’une belle disponibilité et d’une puissance<br />

homogène. Avec le même appareil, Mercedes-<br />

Benz propose la S400d MATIC qui passe à 330<br />

chevaux entre 3.600 et 4.200 t/min et 700 Nm<br />

au même régime que la S350d. Les consommatoions<br />

annoncées sont de 6,8 l et des émissions<br />

de 166 g/km. Les moteurs à essence<br />

sont des 6 en lignes également. Actuellement<br />

ne sont disponibles que les S450 4MATIC et<br />

S500 4MATIC. La version Hybride et la V8<br />

arriveront bientôt. En précisant que l’hybride<br />

devrait pouvoir rouler 100 kilomètres en full<br />

électrique !<br />

Quand on monte à bord, on apprécie immédiatement<br />

le confort et l’ergonomie générale. On<br />

trouvera que boucler la ceinture côté conducteur<br />

n’est pas aussi aisé qu’avant, c’est étroit<br />

et le poussoir peu accessible. N’empèche que<br />

celui qui connaît Mercedes, retrouve vite ses<br />

marques. Un peu vite quand même, car si la<br />

voiture est rapidement adoptée, on est trompé<br />

par l’impression de compacité extérieure<br />

alors que la voiture est énorme. Indépendamment<br />

de cela, le six en ligne est bien à sa place<br />

dans cette entrée de gamme. Les premières<br />

impressions de conduite confirment l’extrême<br />

confort de marche, silence de bord, suspension<br />

prédictive qui analyse plus de 1.000 fois<br />

par seconde l’état de la route pour anticiper<br />

les trous, les bosses et autres aspérités de la<br />

chaussée pour offrir un amortissement optimum,<br />

en mode «comfort».<br />

Quand on passe en mode «sport» et mieux<br />

encore en «sport plus» l’auto change de visage<br />

et adopte alors une vigueur et un comportement<br />

efficace. Le confort devient un peu<br />

plus «germain» mais les sièges disposent<br />

d’un réglage dynamique qui en fonction, offre<br />

un maintien du corps des plus efficaces. Et on<br />

est avec le 3 litres de base ! Côté consommation,<br />

on est resté dans des limites proches de<br />

celles annoncées par le constructeur. A peine<br />

7,1 litres aux cent sur nos parcours d’essais<br />

et de mesures. Comme quoi les progrès sont<br />

vraiment étourdissants. Les manoeuvres sont<br />

favorisées par les roues arrière directrices qui<br />

apportent une agilité insoupçonnée. Mais il<br />

faut s’y habituer. Prix : à partir de 109 505 €.<br />

704 705


Conclusion :<br />

La nouvelle Classe S introduit toute une série de nouveautés<br />

qui se retrouveront sous peu au travers de nombreux modèles<br />

dans la marque et aussi chez tous les autres constructeurs. Les<br />

avancées technologiques sont d’un tel niveau que la Classe S est<br />

actuellement la seule voiture au monde à pouvoir les utiliser au<br />

quotidien et en toute sécurité. Gardant sa propre identité, elle<br />

adopte une allure plus sobre extérieurement et s’offre une profusion<br />

de luxe et de raffinement à son bord. Les grands concurrents<br />

perçoivent déjà le challenge à relever, tant Mercedes-Benz a,<br />

encore une fois, placé la barre très haut !<br />

706 707


MERCEDES-BENZ<br />

CLASSE-C<br />

LA CLASSE S COMPACTE<br />

@ Eric HEIDEBROEK<br />

38<br />

MERCEDES C200<br />

Après la Classe S, vient la<br />

Classe C, puis la Classe E c’est<br />

dans l’ordre des choses chez<br />

Mercedes-Benz !<br />

Et cette nouvelle Classe C ne déroge<br />

pas à sa lignée, elle demeure fidèle<br />

à sa filiation. C’est de nouveau une<br />

Classe S compacte. La Classe C reprend<br />

donc les codes stylistiques de<br />

son chef de file. Ligne bourgeoise,<br />

élancée, et statutaire sans ostentation,<br />

mais avec une jeunesse pétillante<br />

dans son ensemble. On est de<br />

plus en plus loin du style «notaire<br />

coincé».<br />

Cette Classe C est la suite logique<br />

de la Classe A, celle qui est prète à<br />

prendre la relève des jeunes ayant<br />

gouté à l’Etoile de Stuttgart !<br />

708 709


Avec le renouvellement de sa philosophie, s’inscrivant<br />

dans une approche qualitative et de bon<br />

goût Mercedes-Benz parle aux nouvelles générations,<br />

aux jeunes dynamiques bien formés et<br />

répondants aux besoins des entreprises de demain.<br />

C’est un défi que de lancer des gammes<br />

de produits qualitatifs, sérieux et pourvus d’atmosphères<br />

riches d’harmonies et d’images.<br />

Les nouvelles générations sont abordées par la<br />

Classe A qui existe en plusieurs variantes, de la<br />

compacte à cinq portes, au coupé quatre portes<br />

en passant par l’élégante berline trois volumes<br />

et le break sportif, Mercedes-Benz comble un<br />

créneau d’accès à l’Etoile. Ensuite, quand on<br />

évolue dans l’échelle sociale, on passe à la<br />

Classe C. Une Classe C qui ne plante plus son<br />

étoile sur le capot même en version Luxury Line.<br />

Ce n’est pas assez «jeune».<br />

Donc, pour cette nouvelle génération, Mercedes-Benz<br />

n’a pas reconduit la ligne «Classiques»<br />

avec l’étoile plantée sur le capot, mais a<br />

peaufiné la ligne sport avec la grande étoile au<br />

centre de la calandre.<br />

Ceci étant, pour l’extérieur, passons<br />

à l’intérieur. Et découvrons...<br />

On retrouve les deux écrans nés dans la dernière<br />

Classe S. Si dans cette dernière l’écran derrière<br />

le volant a l’air petit voire incongru, ici, il est<br />

tout simplement parfait. Pourtant, on aimerait<br />

que les indicateurs de direction soit placés plus<br />

bas, car il ne sont masqués par le volant dans de<br />

trop nombreux cas. Maintenant que ce rappel<br />

soit intégré dans l’affichage tête haute (fabuleux)<br />

ce serait vraiment une très bonne idée.<br />

Chez Mazda, par ailleurs, le Blind Assist renvoie<br />

les alertes d’angles morts dans le head-up display,<br />

donc ce n’est pas impossible à réaliser.<br />

710 711


Le meuble de bord est vraiment très valorisant.<br />

Il instaure à bord une sensation de luxe et d’élégance.<br />

Le deuxième écran est bien intégré et offre<br />

une bonne ergonomie. Certes les commandes sensitives<br />

demandent une certaine accoutumance,<br />

mais à première vue on s’y fait assez aisément.<br />

Même si rien ne vaut les bonnes vieilles commandes<br />

classiques.<br />

Quand on rencontre pour la première fois la nouvelle<br />

Classe C, on ne peut qu’apprécier son profil<br />

équilibré. Avant plongeant, longue courbe élancée<br />

qui se relève par une fine arête sur le couvercle<br />

de la malle de coffre. La volumétrie s’appuye sur<br />

des rondeurs charnues autour des arches de roues<br />

et le montant C se prolonge dans le gonflement<br />

du passage de roue arrière, musclant volontairement<br />

la stature de la berline. L’avant s’ouvre sur<br />

une belle largeur de calandre vers laquelle les<br />

optiques pointes leur signature lumineuse aigue.<br />

L’arrière reçoit un dessin subliminal avec seulement<br />

deux traits horizontaux dans la malle de<br />

coffre. Des lignes sobres et simples mises en évidence<br />

par la signature lumineuse rectiligne. Bien<br />

joués les designers !<br />

Nos globe-trotters ont récemmentréalisé un reportage<br />

sur la Route Horlogère qui par de Suisse<br />

pour rejoindre le Jura Français. Ils ont réalisé ler<br />

péripleà bord d’une nouvelle Classe C180, vous<br />

pourrez bientôt découvrir leur périple dans nos<br />

pages.<br />

De notre côté nous avons testé la C200, en version<br />

Luxury Line, équipée d’un quatre cylindres<br />

turbocompressé de 1500 cc développant 204 ch<br />

et 300Nm de couple. L’ensemble géré par une<br />

boîte automatique à 9 rapports. En complément la<br />

C200 reçoit une microhybridation par alternodémarreur<br />

et une batterie au lithium-ion de 48V. Cet<br />

appareil sert au lancement du moteur, mais aussi<br />

quand on roule à vitesse constante sur autoroutes,<br />

on est alors en mode croisière. Ce système assiste<br />

712 713


par un boost lors des accélérations,<br />

ou simplement aide au re démarrage<br />

aux feu rouge ou au stop. En déscélération,<br />

il y a récupération/recharge de<br />

la batterie lithium/ion. L’alternodémareur<br />

a une puissance de 20 ch et 200<br />

Nm de couple, qui aident à la réduction<br />

de la consommation. Les roues<br />

de notre modèle d’essais, sont des 18 pouces<br />

à 5 branches doubles argent fumé et noir. Les<br />

pneus sont des 225 de large à l’avant et 245<br />

à l’arrière. La version Luxury Line, reprend un<br />

extérieur «Avantgarde» et un extérieur «Avantgarde»<br />

également. La sellerie est du similicuir<br />

Artico, couleur Brun Sienna/noir, enfin c’est un<br />

peu tiré sur le ton mandarine, et ce n’est pas<br />

vilain du tout, ça donne un charme juvénile à<br />

souhait. Comme quoi, Mercedes-Benz poursuit<br />

dans la voie d’un modernisme très porteur.<br />

Dès la mise en route, le quatre cylindres se la<br />

joue discrétion absolue. La voiture profite de la<br />

douceur mécanique, les suspensions pilotées<br />

confortent cette sensation de souplesse.<br />

La C200 s’utilise au quotidien<br />

avec confiance et sérénité. Si l’on a<br />

besoin d’une accélération, soit onla joue «quick<br />

down» soit on descend les rapports avec les palettes<br />

au volant. Quoiqu’il en soit, c’est rapide<br />

et efficace. Bon il est vrai que lors de grosses<br />

sollicitations le quatre cylindres fait entendre sa<br />

sonorité un peu déplacée dans cet univers feutré.<br />

La C200 n’est pas une «pistarde», ce n’est<br />

d’ailleurs pas ce qu’on lui demande, mais son<br />

touché de route est précis.<br />

En conclusion, la C200 Luxury Line apporte ce<br />

que l’on attend d’elle, y compris tout le confort<br />

souhaité.<br />

Zachary Micheal King dit Zach King né le 4 février 1990 à Portland,<br />

Oregon. Il est d’origine moitié chinoise, de son côté paternel, un<br />

quart d’origine autrichienne et un quart du Nicaragua de son côté<br />

maternel. C’est une star américain de Vine, cinéaste et personnalité<br />

de YouTube basée à Los Angeles. Il est surtout connu pour ses<br />

«vines magiques» vidéos de six secondes éditées numériquement<br />

pour donner l’impression de faire de la magie. Zach King<br />

est le parrain de la nouvelle Classe C, il est un symbôle des<br />

nouvelles générations, dynamiques et numériques.<br />

714 715


VOLKSWAGEN<br />

GOLF VIII<br />

Le Pourquoi d’un Étalon<br />

Eric HEIDEBROEK<br />

Depuis sa naissance,<br />

la Golf a créé<br />

son propre segment<br />

devenu l’étalon des<br />

compactes et que la<br />

concurrence exploite<br />

pour tenter de rivaliser<br />

avec la coqueluche de<br />

Volkswagen !<br />

8/2021<br />

La Golf en est à sa huitième génération,<br />

on est en 2020 quand la<br />

8 est présentée, soit quelques 46<br />

années après la naissance de la<br />

Golf première du nom ! Depuis<br />

lors, il s’en est construit 6.720.000<br />

exemplaires. Si la Golf 8 est très<br />

proche du style de la Golf 7, elle<br />

offre un intérieur plutôt tendance,<br />

surtout dans cette version 1000 cc<br />

de 110 ch niveau d’équipement<br />

1st. Un niveau d’équipemement<br />

qui comprend une planche de<br />

bord garnie d’un grand panneau<br />

d’écrans dont un tactile très intuitif,<br />

enfin, à la longue...<br />

Il demeure que cette débauche<br />

d’éléments tactiles et sensitifs de<br />

plus en plus présents dans les autos<br />

d’aujourd’hui représentent un<br />

handicap de conduite du fait que<br />

l’on doit quitter la route des yeux<br />

pour poser le doigt au bon endroit.<br />

Pour nous, le tout sensitif ou<br />

tactile n’est pas la bonne solution.<br />

716 717


Les constructeurs devront revoir leur<br />

copie et certains sont déjà occupés<br />

à le faire tant le risque d’un procès<br />

mettant en évidence la distraction<br />

inévitable générée par cet usage et<br />

susceptible d’être le facteur principal<br />

dans un accident. Ceci étant les systèmes<br />

proposés par VW sont assez<br />

pratiques et efficaces. Mais on doit se<br />

déconcentrer pour les utiliser... On se<br />

doit aussi de souligner la nouvelle disposition<br />

d’une nouvelle platine pour<br />

les commandes des phares, feux anti-brouillards<br />

et autres. A gauche du<br />

volant et placée dans l’axe du regard.<br />

Elle assure par sa belle ergonomie<br />

une facilité de commandes pour cet<br />

élément de première sécurité.<br />

L’atmosphère germanique caractéristique<br />

de la Golf 8, rassure et<br />

s’apprécie. Qualité d’exécution,<br />

belle matières, finesse et structures<br />

des finitions confirment que la Golf<br />

demeure la reine du créneau. C’est<br />

indiscutable et remis à jour à chaque<br />

nouvelle édition.<br />

La Golf 8 fait dans le solide dès le<br />

premier coup d’oeil. On part rapidement<br />

du préjugé qu’un petit 3<br />

cylindres de 110 ch ne doit pas être<br />

un foudre de guerre. Et c’est là que<br />

la surprise apparaît. L’appareil accolé<br />

à une excellente boîte manuelle à<br />

six rapports se montre dynamique,<br />

précis, coupleux et aime monter en<br />

régime. Il offre une conduite souple<br />

et rapide sans bousculer ses occupants.<br />

En cas de besoin, un dépassement<br />

par exemple, il ne réchigne pas<br />

à prendre des tours dans une belle<br />

718 719


8/2021<br />

musicalité rageuse sur trois pattes et<br />

offrir une accélération rigoureuse et<br />

efficace.<br />

Avec 110 ch, soit la puissance de la<br />

première GTi, un gabarit nettement<br />

plus imposant et la prise de poids qui<br />

va avec toutes les nouvelles autos,<br />

et dues aux changements de gabarit<br />

comme des équipements de sécurité et<br />

de confort indispensables aujourd’hui.<br />

Côté tenue de route, la Golf 8 n’a de<br />

leçon à recevoir de personne, c’est clair<br />

net et précis. Le confort à bord est relevé<br />

par le... silence ! Les roues de 16’’<br />

participent au bilan confort, en offrant<br />

un silence de roulement qui s’assorti<br />

parfaitement avec la discrétion du trois<br />

cylindres. Un moteur dont on parle<br />

beaucoup, qui sait se faire oublier en<br />

«croisière», se faire remarquer favorablement<br />

par la beauté de sa musique<br />

tri-cylindres à haut régime. Il se fait<br />

surtout remarquer à la pompe. Une<br />

voiture a essence aussi spacieuse, pétillante<br />

et classique qui ne consomme<br />

pas dans les 8-10 litres, c’est rare.<br />

Alors la Golf 8 de cet essai s’est comportée<br />

comme un Diesel TDi... entre<br />

4,53 l/100 et 5,66 l/100 pendant nos<br />

essais. C’est la bonne surprise comme<br />

tout dans l’ensemble !<br />

Une Golf noire avec des roues alu, un<br />

trois cylindres de 110 ch pour 1 litre<br />

de cylindrée... qui ne consomme que<br />

5 litres aux cent, et disponible à partir<br />

de 23.875 €, c’est un bon deal !<br />

720 721


DACIA JOGGER<br />

BREAKS<br />

FIAT TIPO CROSS<br />

JAGUAR XF<br />

SKODA SUPERB SCOUT<br />

VW ARTEON<br />

Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.


33<br />

DACIA<br />

JOGGER<br />

Jolie, Pratique et<br />

À prix raisonnable !<br />

Que demander de plus ?<br />

@ Eric HEIDEBROEK Captures d’Images Caminter<br />

724 725


DACIA est une véritable succes-story que l’on<br />

doit à Louis Schweitzer alors Président de<br />

Renault. Il a eu l’idée de reprendre Dacia, et<br />

d’en faire une marque premier prix. Mais pas<br />

n’importe comment. Son idée est à la fois ingénieuse<br />

et simple. Reprendre les lignes et les<br />

éléments des tout derniers anciens modèles<br />

renault, leur donner une esthétique propre et<br />

des éléments mécaniques et structurels qui ont<br />

fait leurs preuves et... Leurs maladies. Donc<br />

les outils étant amortis, les matériaux et éléments<br />

fiabilisés, voilà de quoi gagner sur tous<br />

les plans. Peu de remontées en après-vente,<br />

donc moins de frais, des prix attractifs et des<br />

véhicules solides et fiables. C’est vrai que les<br />

premières Logan n’étaient pas très sexys mais<br />

les temps changent et Dacia monte non seulement<br />

en gamme mais aussi en esthétique tout<br />

en demeurant très accessible.<br />

Après le succès du Duster, on ne roule pas en<br />

Dacia, on roule en Duster ! C’est au tour du<br />

Loddgy de passer la main au Jogger et même<br />

recette, on ne roule pas en Dacia, on roule en<br />

Jogger.<br />

Et pour marquer le coup, le nouveau coup de<br />

crayon du Jogger est particulièrement réussi.<br />

Il reprend pas mal des lignes de la Sandero.<br />

L’avant est identique jusqu’aux portières avant.<br />

Ensuite, dacia a posé des portes arrière plus<br />

hautes, ce qui génère un léger décrochement<br />

très esthétique par ailleurs et qui donne une<br />

réelle personnalité au Jogger. C’est un style<br />

qui ne doit absolument rien à des origines utilitaires<br />

comme un Kangoo ou un Berlingo, par<br />

exemple. Et cela raisonne doublement, si l’on<br />

tient compte de la ligne fluide et lumineuse<br />

conjuguée à un espace énorme à l’intérieur<br />

ainsi que sept vraies places.<br />

Pour avoir testé le Loddgy avec le 1.500 Turbo<br />

Diesel et réalisé des consommations tellement<br />

faibles qu’à peine croyables avec seulement<br />

726 727


3,6 litres de mazout aux cent kilomètres en<br />

roulant normalement, on se demande si la<br />

nouvelle version essence peut faire mieux.<br />

Et bien non et c’est normal, les moteurs essence<br />

consomment toujours et au minimum la<br />

moitié en plus qu’un Diesel, ce qui augmente<br />

directement le niveau des rejets de CO 2<br />

!<br />

Mais les résultats sont très parlants avec une<br />

consommation d’à peine 6,3/100. (annoncé<br />

5,7 l/100 par le constructeur). Et ce sans ménagement<br />

car le moteur 3 cylindres turbo de<br />

1.000 cc a une sacrée santé et adore monter<br />

dans les tours. D’autant qu’avec la boîte aux<br />

rapports courts, on sent que l’on peut participer<br />

activement à la conduite. La sixième sera<br />

la reine de l’autoroute, car sa démultiplication<br />

plus longue permet de réduire le régime moteur,<br />

et la consommation qui peut redescendre<br />

sous les 6 litres. S’il est exact que le Jogger est<br />

très agréable et pétillant à conduire, à deux<br />

avec deux enfants, avec des personnes plus<br />

728 729


lourdes comme des adultes de 75 kg, on passe<br />

de 1200 kg à 1600 kg, ce qui peut affecter les<br />

performances et imposer de nombreux changements<br />

de rapports afin de garder le rythme.<br />

On constate que l’habitabilité est vraiment<br />

bonne, même au troisième rang. Si le deuxième<br />

rang offre trois places dont les extérieures<br />

sont munies d’isofix, on peut déplorer<br />

l’absence de l’isofix au siège central comme il<br />

existait dans le loddgy. Le confort est de qualité<br />

même si les sièges manquent un peu de<br />

densité et de maintien latéral.<br />

La finition est remarquable avec un revêtement<br />

en tissus structurés à plusieurs fils dans<br />

les couleurs gris noirs du plus bel effet. Les<br />

plastiques aussi sont de bonne qualité avec un<br />

effet mousse aux endroits stratégiques.<br />

En conclusion cette Jogger est un tout bon<br />

produit pour les familles recomposées ou pas.<br />

730 731


33<br />

FIAT<br />

TIPO CROSS<br />

Elle a tout d’une grande<br />

et en plus, elle est… belle<br />

@ Eric HEIDEBROEK<br />

!<br />

732 733


Jolie auto, méconnue aussi, la Tipo<br />

vient de recevoir un restyling de milieu<br />

de vie. Quelques coups de crayons, parci,<br />

des LED par là, des logos enlevés et<br />

remplacé par la griffe de la marque lui<br />

confèrent une allure plus incisive, plus<br />

dynamique.<br />

Certes la première version avait du<br />

chien, mais aujourd’hui elle a un sex-appeal<br />

plus prononcé qui la change complètement.<br />

Bravo les designers,<br />

c’est du tout bon travail. Et du côté des<br />

ingénieurs aussi, on remarque une synergie<br />

étroite avec le style.<br />

Il suffit d’entrer dans la Stilo pour voir<br />

que les matériaux normaux dans cette<br />

catégorie offrent un effet qualité,<br />

confort perçus assez flatteur.<br />

Bien joué !<br />

L’habitacle est spacieux, et sobre. Les<br />

sièges sont améliorés en terme de<br />

confort et de soutien, même si ce n’est<br />

pas de beaucoup, il y a un progrès incontestable.<br />

La Tipo est disponible en deux versions,<br />

la berline et le break.<br />

Le prix de base de la Tipo berline, est de<br />

17.050 € avec un moteur 3 cylindres de<br />

999 cc développant 100 chevaux.<br />

La version break avec le même moteur<br />

commence à 19.450 €.<br />

La version CROSS de l’essai avec son 1,0 l<br />

de 100 chevaux est proposée à 24.250€.<br />

Ce trois cylindres est vraiment la mécanique<br />

qui lui convient.<br />

Vive, dynamique, efficace, elle répond<br />

instantanément aux sollicitations. On<br />

regrette que la boîte de vitesse ne com-<br />

734 735


1 - LINE ASSIST<br />

Avertisseur de franchissement de ligne.<br />

Quand vous déviez de la voie de circulation,<br />

le système vous alerte et le volant aussi en<br />

vous ramenant au centre de votre voie. Ce<br />

système fonctionne à partir de 60 km/h.<br />

2 - RECONNAISSANCE DES<br />

PANNEAUX DE SIGNALISATION...<br />

Ça c’est un truc sympa, la voiture détecte<br />

les signaux de signalisation, et adapte automatiquement<br />

la vitesse en fonction des<br />

indications. Vous restez maitre à bord.<br />

3 - FREINAGE D’URGENCE<br />

Jusqu’à 200 à l’heure, le système fonctionne<br />

en deux temps. Le premier est un avertissement<br />

visuel et sonore. Le deuxième agit si<br />

le conducteur ne réagit pas et l’auto freine<br />

pour éviter, ou... diminuer l’impact.<br />

4 - Capteurs de stationnement et<br />

détecteurs de mouvements arrière<br />

Systèma qui permet de stationner, manoeuvrer<br />

en diminuant les risques d’accrochage.<br />

Un détecteur de mouvement permet<br />

de repérer piétons, vélos ou véhicule.<br />

5 - Deux Cruise Control de série<br />

dont un adaptatif<br />

Chez Fiat on offre deux possibilités.<br />

Le cruise control classique<br />

et le cruise control adaptatif<br />

qui maintient la bonne distance<br />

entre votre véhicule et celui<br />

que vous suivez.<br />

6 - BLIND ASSIST<br />

LA PROTECTION ANGLE MORT<br />

Un système qui devrait être de série<br />

dans toutes les autos. Grâce à ces<br />

capteurs gauche et droit, vous<br />

êtes alertés visuellement et<br />

phoniquement.<br />

Sur certaines voitures<br />

le système est doublé<br />

par une action sur le<br />

volant.<br />

7 - ATTENTION ASSIST<br />

Dès que vous êtes fatigué,<br />

le système le détecte et<br />

vous propose de prendre un café,<br />

c’est le moment de prendre l’aire.<br />

porte que 5 rapports car la première et<br />

la deuxième n’offrent pas l’étagement<br />

idéal, un peu trop long et pouvant générer<br />

quelques remous si on ne prend garde<br />

à moduler l’accélérateur avec souplesse.<br />

Pour le reste, on constate que la Tipo est<br />

une bonne routière. La tenue de route<br />

est saine, à tendance sous vireuse. Un<br />

réglage que l’on retrouve souvent sur<br />

les berlines familiales afin de refroidir<br />

les excès d’optimisme. Mais l’ESP<br />

comme l’anti-patinage veillent au grain<br />

et agissent rapidement sans être trop<br />

intrusif.<br />

Côté bruit, le trois pattes donne le ton<br />

en étant résolument discret dans les<br />

rotations usuelles et offrant une jolie<br />

tonalité dans les montées en régimes<br />

appuyées. C’est joli, et mélodieux. Les<br />

100 chevaux sont bien présents et font<br />

le travail consciencieusement .<br />

Que vouloir de plus, une consommation<br />

très raisonnables pour les prestations<br />

fournies tournant entre 6,8 et 7,2 l/100.<br />

Les aides à la conduite dans la Tipo<br />

Cross sont extraordinairement efficaces<br />

et son rare à ce niveau de produit. En effet,<br />

la Tipo de notre essai était équipée<br />

de plusieurs fonctions. L’énervant «Lane<br />

Assist» qui vous rappelle à l’ordre d’un<br />

coup de volant quand vous n’êtes pas<br />

au milieu de votre bande de circulation.<br />

On peut en régler le niveau d’intervention<br />

en trois niveaux, faible, moyen et<br />

fort. Nous avons constaté qu’il y a plus<br />

simple. Il suffit d’appuyer sur le bouton<br />

en bout de clignoteurs pour le désactiver<br />

complètement ! Ça c’est pour ceux<br />

qui conduisent, et donc, pas pour ceux<br />

qui se laissent conduire! FIAT a doté sa<br />

Tipo Cross de a reconnaissance des pan-<br />

736 737


neaux routiers. On en n’est pas encore<br />

à la reconnaissance des feux rouges et<br />

des feux stops, mais on s’en rapproche.<br />

Par contre, on s’en rapproche vraiment<br />

fort. Mercedes-Benz avec sa Classe S y<br />

est ! Donc ça arrive bientôt.<br />

Ce qui ne gâte rien c’est le fait que<br />

couplé avec le cruise-control adaptatif,<br />

la vitesse limitée par les panneaux est<br />

automatiquement appliquée au cruisecontrol.<br />

Les informations du système de<br />

navigation entrent aussi en compte mais<br />

la signalisation entre en priorité dans le<br />

schéma de décision du logiciel. Ce qui<br />

dans les Zones 30 est un plus.<br />

Le système de détection de mouvement<br />

permet de sortir d’un emplacement de<br />

parking perpendiculaire à la voirie, et<br />

donc à l’aveugle grâce à une caméra qui<br />

prévient et actionne les freins en cas de<br />

danger. Ce système anti-collision, voit les<br />

véhicules comme les cycles qu’ils soient<br />

motorisés ou pas les piétons. C’est rassurant<br />

mais ne dispense pas de regarder<br />

où l’on va ! Confiance oui, mais<br />

pas aveugle. Autre système qui devrait<br />

être obligatoire, le Blind Assist. Ou, en<br />

français, le système anti-angle mort !<br />

Qui flashe en orange et bipe suffisamment<br />

fort pour vous éviter d’accrocher<br />

celui qui vous dépasse par la gauche<br />

ou vous empêche d’accrocher celui qui<br />

roule à votre droite. De plus le système<br />

est couplé à une alerte quand vous ouvrez<br />

votre portière afin de ne pas percuter<br />

un cycliste rase-voiture du côté<br />

chaussée et un piéton du côté trottoir.<br />

La Tipo passe commande par le volant<br />

multifonctions. Un des rares sur le marché<br />

à être facile à utiliser. sans proposer<br />

des menus avec des sous menus et des<br />

sous, sous menus. D’aucun devraient<br />

s’en inspirer. Le conducteur est là pour<br />

738 739


conduire, pas pour jouer<br />

avec son volant ou son<br />

écran tactile. Heureusement<br />

FIAT n’a pas tout<br />

passé par le tactile.<br />

Les commande de climatisation<br />

sont restées classiques<br />

et se manient du<br />

bout des doigts avec une<br />

précision qui ne requiert<br />

aucune distraction. Pourvu<br />

que ça dure.<br />

La CROSS reçoit donc de<br />

beaux éléments qui lui<br />

donnent un charme et<br />

une élégance très fine.<br />

Ainsi ses roues de 17’’ en<br />

alu satiné et gris foncé,<br />

ses protections de bas<br />

de caisse, de jupes avant<br />

et arrière couleur alu<br />

satiné, les poignées de<br />

portes, contours de vitrages<br />

et les rails de toit<br />

en alu satiné finissent de<br />

la personnaliser. Ses passages<br />

de roues sont garnis<br />

d’élargisseurs noirs<br />

mats qui relient les dessous<br />

des jupes avant et<br />

arrière.<br />

Le tout conférant à cette<br />

belle auto au museau volontaire,<br />

mettant en valeur<br />

le style puissant du<br />

dessin de la carrosserie<br />

un look qui correspond<br />

au statut voulu par Fiat.<br />

Familial, sportif, rassurant<br />

et surtout abordable.<br />

Un véhicule qui<br />

offre la possibilité de se<br />

déplacer efficacement à<br />

coût raisonnable, et, qui<br />

fait tourner les têtes !<br />

740 741


JAGUAR<br />

XF Sportbrake<br />

De 2 à 5 litres<br />

Eric HEIDEBROEK<br />

Elégance Britanique<br />

Roulez Différent !<br />

Quand tout le monde se jette sur les SUV, ceux qui veulent se<br />

démarquer vraiment se tournent vers les grands breaks.<br />

Pour nous dans le segment Premium, il y en a peu qui peuvent<br />

rivaliser d’élégance, de standing et de luxe.<br />

On trouve dans cette catégorie l’Audi A6, la Jaguar XF, la Mercedes<br />

Classe E, la Volvo V90 et... la Volkswagen Arteon. A l’exception<br />

de l’Audi très cubique, toutes ont des lignes fluides. et<br />

tendues. Ce qui leur donne cette majesté et cette élégance rare<br />

de nos jours. Si nous avons sélectionné ces breaks, c’est aussi<br />

parce que certains d’entre-eux peuvent recevoir des motorisations<br />

très musclées et surtout avec une architecture à huit cylindres<br />

boostés par des turbos ou compresseurs. Des machines<br />

au comportement comme à la musique savoureux. On parle<br />

21<br />

742 743


ici de l’Audi RS6, de la Jaguar XFR et de<br />

la Mercedes E63s AMG. Toutes 3 redoutables<br />

tant sur le papier que dans la vraie<br />

vie. Trois modèles qui tirent l’ensemble<br />

d’une gamme élégante qui commence<br />

en général avec des moteurs deux litres<br />

soit à essence, soit Diesel. Des locomotives<br />

à la sonorité envoutante.<br />

Pour avoir testé les deux versions de la<br />

XF, à savoir la 2 litres Diesel de 240 ch et<br />

la V8 5 litres de 575 ch.<br />

Sous la même robe, l’une d’un somptueux<br />

gris moyen et à l’intérieur blanc<br />

l’autre bleu marine ultra classe et son<br />

intérieur cognac, absolument British,<br />

sont des odes au plaisirs visuels et olfactifs.<br />

Dans la 2 litres, la seule remarque<br />

consiste dans la sonorité du quatre cylindres<br />

à froid ou dans les fortes accélérations.<br />

Tout le contraire de la musicalité<br />

noble et envoutante du gros V8. Quand<br />

aux moteurs Diesel V6, ils sont aussi très<br />

mélodieux.<br />

Côté conduite la version 2 litres s’est<br />

montrée très agréable et sa consommation<br />

a tourné autour des 6,5 - 8,2 litres<br />

aux cent kilomètres, ce qui pour une aussi<br />

grande berline est dans la moyenne<br />

supérieure et contraste avec la consomation<br />

de la V6 Diesel de 3 litres qui arrive<br />

sous les 5 litres avec une conso d’à peine<br />

4,8 l et un maximum de 7,1 litres pour<br />

100 km. Ah oui, l’avantage d’un couple<br />

généreux et d’une grosse cylindrée font<br />

toute la différence. Ne parlons pas du V8<br />

supercharged qui lui fleurte allégrement<br />

avec les 15 litres aux cent quand on joue<br />

du pied droit mais offre une consommation<br />

de 10,6 litres et peut même se sus-<br />

744 745


tenter de 9,5 litres de super aux cent kilomètres.<br />

Etonnant comme Jaguar peut<br />

faire parler la poudre à ses gros cubes<br />

et réussir à contrôler leur gourmandise.<br />

Quant aux 4 cylindresIngenium, force<br />

est de constater leur appétit tant en<br />

gasoil qu’en super. Bizarre pour des mécaniques<br />

récentes. Et c’est confirmé par<br />

des clients qui affirment avoir à passe<br />

sous les 9 litres aux cent quand d’autres<br />

se surprennent ave la conso de leurs V6<br />

et V8.<br />

Hybridation / électrification<br />

Peut être est-ce là que l’avenir de Jaguar<br />

Land Rover se trouve. Ils disposent d’une<br />

mécanique hybride sensationnelle qui se<br />

trouve déjà dans le Range Rover Classic<br />

P400e, le range Sport P400e qui permet<br />

à ces lourds 4x4 d’abaisser leur consommation<br />

d’essence sous les ...5 litres aux<br />

cent, 4,6 litres lors de nos essais ! Tout<br />

en conservant la puissance 404 ch, le<br />

couple plus de 500Nm, et les caractéristiques<br />

4x4 sans aucune perte, à partir du<br />

2 litres Ingenium qui, pour le coup, s’en<br />

trouve frugal.<br />

On trouve aussi une version hybride dans<br />

les SUV Jaguar F-Pace et Range Rover<br />

Evoque ou Land Rover Discovery Sport.<br />

Là, c’est un 1500 assorti d’une hybridation<br />

qui leur donne ce qu’il faut pour le<br />

hors piste et des prestations routières de<br />

qualité pour le quotidien routier visant<br />

l’économie et la sobriété. On y reviendra.<br />

Pour conclure les essais de la XF break,<br />

on soulignera les qualités dynamiques et<br />

le confort comme on appréciera la finition<br />

et l’élégance comme la rareté, en<br />

somme l’exclusivité!<br />

746 747


VOLKSWAGEN<br />

ARTEON Shooting Brake<br />

L’ALTERNATIVE AUX SUV @ Eric HEIDEBROEK<br />

6<br />

ARTEON !<br />

Ce n’est pas une Passat !<br />

Ce n’est pas - non plus -<br />

une Phaeton !<br />

Et pourtant elle est le vaiseau<br />

amiral de la gamme Volkswagen<br />

aux côtés du Touareg.<br />

Mais elle n’a plus l’apanage<br />

des gros moteurs V6, V8,<br />

V10 ou W12. Non, on reste<br />

dans les 4 cylindres et on offre<br />

entre 1.500 cc Tsi de 150 ch<br />

(44.780€ en version Elegance),<br />

et 2.0 l R 320 ch (65.5300 €)<br />

en version «R» 4 roues motrices.<br />

Entre ces deux versions,<br />

on trouve une version Plug-in<br />

Hybrid de 218 ch produits par<br />

un ensemble essence de 1.4 et<br />

une unité électrique. On a encore<br />

des versions Diesel, cha-<br />

748 749


cune de 2 litres mais l’une développant<br />

150 ch (45.090 €) en<br />

version Elegance, une en version<br />

«R-Line» essence développant<br />

190ch (49.740 €) tandis que la<br />

«R-Line» Diesel affiche 200 ch.<br />

(51.400€).<br />

En matière de niveaux de finition,<br />

l’Arteon se décline en «R»<br />

(essence de 320 ch uniquement,<br />

en R-Line Business Premium, en<br />

Diesel qui peut recevoir la transmission<br />

intégrale sur la version<br />

200 ch, idem <strong>PHEV</strong> 1400, et en<br />

1500 150 ch et 190 ch.<br />

Sur la route<br />

Il n’y a pas photo, cette Arteon<br />

est réussie. Elle affiche déjà une<br />

jolie stature en berline, mais en<br />

break elle est vraiment hors du<br />

lot. Elle est vraiment superbe,<br />

l’équilibre est omniprésent et<br />

tout se décrit dans une fluidité<br />

et dans une harmonie que l’on<br />

ne trouve que dans les hauts de<br />

gamme. Et cette Arteon est un<br />

haut de gamme.<br />

Dès qu’on la voit on comprend<br />

que c’est une voiture hors du<br />

commun, même si elle porte<br />

l’emblème de la «voiture du<br />

peuple». En version break, elle<br />

affirme son ambition et y ajoutant<br />

une variante loisirs. A l’intérieur,<br />

le tableau de bord est large<br />

et ample. L’instrumentation électronique,<br />

est sobre et nette. Un<br />

grand écran facilement accessible<br />

avec des commandes combinant<br />

le sensoriel et le classique<br />

apporte une ergonomie de qualité.<br />

Le volant dispose de commandes<br />

précises et pratiques.<br />

Meilleures que celles de l’id.4<br />

en tous cas. Bon, peut-être que<br />

les nouvelles générations auront<br />

deux cerveaux et deux paires<br />

d’yeux et les mains de Shiva pour<br />

commander toutes ces fonctions<br />

sans dévier de leur trajectoires...<br />

Ah ces pilotes de play-stations !<br />

En attendant, saluons donc cette<br />

ergonomie rassurante. La Volkswagen<br />

Arteon est une bonne<br />

auto. Sa plateforme est connue,<br />

ses choix mécaniques aussi et la<br />

transmission DSG toujours aussi<br />

géniale. L’Arteon possède aussi<br />

une suspension auto-adaptative<br />

réglable selon plusieurs modes<br />

qui influencent également la réponse<br />

du moteur et de la boîte<br />

de vitesse comme de la sensibilité<br />

du volant. Avec la version 2,0l<br />

de 190 ch du quatre cylindres<br />

alimenté à l’essence super, la<br />

voiture se montre souple et volontaire.<br />

En mode sport on appréciera<br />

la vigueur et la précision<br />

des passages de rapports que<br />

l’on peut aussi gérer soi même<br />

avec les palettes du volant. Côté<br />

freinage, les quatre disque font<br />

le travail et l’ensemble des trains<br />

roulants assument la qualité de<br />

la maitrise.<br />

L’Arteon est sobre malgré sa<br />

taille, nous avons enregistré une<br />

consommation de 6,8 à 9,2 l/100.<br />

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SKODA<br />

SUPERB SCOUT<br />

Pratique, spacieuse, élégante<br />

Et surtout... statutaire !<br />

Eric HEIDEBROEK<br />

Quand la première Superb est sortie, la<br />

Presse Automobile et la Presse Généraliste<br />

ont salué son arrivée en la qualifiant de<br />

produit statutaire, spacieux et intelligent.<br />

Avec son renouvellement complet, la nouvelle<br />

Superb a gardé tous ses principes de<br />

base en y ajoutant un design plus affuté<br />

et totalement dans l’air du temps tout en<br />

s’approchant dangereusement du segment<br />

premium.<br />

Comme toute Skoda, l’approche est volontairement<br />

aussi technologique que pratique.<br />

L’avantage de la marque tchèque, c’est<br />

qu’elle appartient au Groupe Volkswagen et<br />

qu’elle puise allègrement dans<br />

la banque d’organe du<br />

Groupe afin de<br />

proposer des<br />

voitures<br />

fiables et bien conçues.<br />

Pour avoir rencontré des designers<br />

et ingénieurs de la marque un<br />

sentiment technologique et ingénérique se<br />

ressent directement dans toutes les Skoda.<br />

La Superb étant le haut de gamme en bénéficie,<br />

bien entendu. Mais ce qui impressionne,<br />

c’est la fierté de ses concepteurs, qui<br />

relèvent le talent et les compétences de leurs<br />

équipes au sein des usines Skoda.<br />

On trouve dans la proposition Superb, un<br />

rafinement dans le dessin de ce qui ce voit<br />

comme dans ce qui ne se voit pas. C’est<br />

du bon matériel même si la marque doit<br />

travailler avec des matériaux moins premium<br />

pour rester dans le créneau que le<br />

Groupe lui a imparti. C’est là un tour de<br />

force ! Car il est indéniable qu’au volant de<br />

cette Superb, on est aussi bien que dans<br />

une AUDI... Et ça, la marque aux anneaux<br />

n’aime pas. Surtout quand Skoda empiète<br />

6<br />

752 753


intelligemment le segment des voitures de<br />

société. C’est que pour rivaliser avec elle,<br />

l’Audi ne peut proposer que des tarifs violents<br />

en regard des équipements offerts par<br />

Skoda. Et les employés font le calcul. Une<br />

A4, c’est beaucoup plus petit, une A6 c’est<br />

presque aussi grand mais les deux sont nettement<br />

plus chères et surtout moins bien<br />

équipées. Quand on voit la richesse d’une<br />

Superb Combi, et l’ATN qui va avec, beaucoup<br />

se laissent séduire par la Superb. Il<br />

existe même pour les patrons qui ne veulent<br />

pas d’une trop grosse voiture, une version<br />

V8, discrète et passionnante à conduire.<br />

La Version Scout se positionne juste en dessous<br />

de la Laurin Clement, elle s’en distingue<br />

par une ambiance plus «country» tout en<br />

restant luxueuse, mais un peu moins «chic».<br />

Elle est mue par les moteurs les plus puissants<br />

de la gamme, le 2.0 l TDi de 190 ch<br />

avec 400 Nm ou le 2.0l TFSi de 272 ch et ses<br />

350 Nm. Evidemment, les quatre roues sont<br />

motrices et la boîte DSG est à 7 rapports.<br />

Cette version 4 roues motrices est idéale dans<br />

les pays comme l’Autriche, l’Allemagne, la<br />

Suisse, l’Italie et les régions montagneuses<br />

où la neige est fréquente. Mais pas que,<br />

car sous nos latitudes les conditions météos<br />

surtout pendant la saison froide, les quatre<br />

roues motrices apportent un regain de sécurité<br />

par temps de pluie en été comme en hiver.<br />

Pour ceux qui aiment rouler en chemins,<br />

la Scout est sur-élevée de 15 mm et reçoit<br />

des protections latérales en matériau synthétique<br />

noir qui élargissent la voie. Le sous<br />

bassement est protégé par le pack «Rough-<br />

Road» avec protège carter. En option on a<br />

aussi la régulation adaptative du châssis.<br />

754 755


Chez Skoda les idées ne manquent pas, La Super, comme la Rolls-Royce offre un support de parapluie<br />

dans les portières avant, une raclette pour dégivrer les vitres dans la trappe du réservoir, etc...<br />

Sécurités enfants activées<br />

directement par le conducteur<br />

porte-lunettes intégré Rangement pour bouteille<br />

jusqu’à 1,5 litres<br />

Mode Off-Road, suspensions adaptées, quatre<br />

roues motrices, protections du soubassement<br />

et du carter, 15 mm de garde au sol en plus.<br />

La Scout apporte ce qu’il faut aux amateurs de<br />

randonnées.<br />

Lampe de poche intégrée au coffre<br />

tiroir pour déposer un manteau<br />

Système de rangement pratique dans le coffre<br />

deux étages de fond de coffre, système de rangement pour le cache bagage, etc<br />

756 757


Des éléments en alu et inox complètent le<br />

look et protègent les parties les plus vulnérables<br />

des bas de la caisse.<br />

Sur la route<br />

La première impression en entrant dans la<br />

Superb Scout est flatteuse. Le style est propre<br />

et simple, le grand écran, le tableau de bord<br />

digital, le mariage intelligent entre les fonctions<br />

digitales de l’écran et les commandes<br />

classiques apportent un équilibre qui ajoute<br />

à la précision et à l’ergonomie d’ensemble.<br />

L’habitacle respire l’espace et le confort. Les<br />

belles matières sont riches même si à l’examen<br />

elles cotoyent des plastiques plus sommaires.<br />

Mais dans l’ensemble les designers<br />

ont bien réussi leur symbiose.<br />

A la mise en route le quatre cylindres TDi<br />

émet un son rauque et si quelques cliquetis<br />

typiques de la nature de la mécanique se<br />

font entendre, surtout par temps froid, ils<br />

s’estompent très vite dans les cinq minutes.<br />

Ensuite, le grondement du deux litres apporte<br />

la rondeur et le sentiment de bien-être<br />

idéal dans cette grande voiture. Grande car<br />

à l’arrière il y a autant de place que dans une<br />

Passat variant, que l’ensemble des passagers<br />

est calé dans de bons sièges. Les belles surfaces<br />

vitrées apportent une sérénité que Skoda<br />

veille à être prioritaire. Malgré les 15 mm<br />

de plus en hauteur, la Scout offre une tenue<br />

de route confortable et efficace. Le freinage<br />

est direct, franc et précis. Les accélérations<br />

sont fortes et assez linéaires. La consommation<br />

de cette grande voiture a tourné entre<br />

6,7 litres et 7,8 litres. Ce qui est une bonne<br />

valeur pour une auto de près de 1.800 kg.<br />

La Superb Scout est un excellent compromis<br />

car elle s’annonce à partir de : 51 585 euros.<br />

758 759


Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

MAZDA 2<br />

NISSAN MICRA<br />

SKODA FABIA<br />

ABARTH 500 «131»<br />

CITADINES


Comme un air<br />

de fête<br />

Chéri !<br />

«Je vais faire une course, je reviens dans cinq minutes !»<br />

C’est cela, oui...<br />

Plume @ Eric HEIDEBROEK<br />

Images @ Caminter 2022<br />

762 763


«Pure Concept»<br />

ou l’art de<br />

se projeter dans<br />

des atmosphères<br />

Hannut devient la banlieue du Brabant<br />

Wallon, de nombreux nouveaux<br />

habitants choisissent cette petite ville<br />

tranquille et sympathique pour y élire<br />

domicile. Il fallait répondre aux besoins de<br />

ces nouvelles personnes.<br />

Stéphanie PETIT possède déjà un établissement à<br />

Jodoigne, le «Pure Concept LOFT37» qui fonc tionne<br />

bien. Et donc, Stéphanie a choisi d’ouvrir une boutique<br />

du même type à Hannut, le «Pure Concept<br />

Store». Objectif : Partager son sens du beau, du délicat<br />

de l’imagination au sein de l’art de vivre en harmonie<br />

chez soi.<br />

Associer décoration, mode,<br />

bien-être, cuisine est une symbiose dans<br />

laquelle<br />

Stéphanie PETIT évolue<br />

avec aisance et pragmatisme.<br />

Oui, pragmatisme car dans cet univers per son nel, il<br />

faut pouvoir discerner de nombreux<br />

éléments pour pouvoir offrir une vue concrète de<br />

l’atmosphère recherchée par sa clientèle raffinée.<br />

Dans ses «Concept Store» rien n’est posé au hasard,<br />

tout est étudié pour offrir l’accroche d’un regard,<br />

poser l’imaginaire et l’intégration d’éléments<br />

de décoration, de mode, d’acces soires au coeur de<br />

l’esprit. Le Pure Concept, c’est permettre de se projeter<br />

dans un nouvel univers intérieur ou dans des<br />

tenues en harmonie avec les atmosphères recherchées.<br />

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Se laisser captiver<br />

par les belles choses,<br />

le raffinement,<br />

les harmonies et sortir des<br />

sentiers battus<br />

766 767


Le Pure Concept Store<br />

démontre clairement l’esprit<br />

qui anime Stéphanie PETIT.<br />

C’est, en plus d’un cocon<br />

rempli d’idées et d’objets<br />

décoratifs, le point de départ<br />

ou un relais vers des conseils<br />

de décoration, de réorganisation<br />

de votre espace de vie.<br />

Cela va du simple conseil<br />

aux grands changements<br />

en passant par toutes les étapes,<br />

petites ou moyennes.<br />

L’avantage c’est que les tendances<br />

les plus récentes, les nouveautés<br />

peuvent apporter à un intérieur<br />

une nouvelle inspiration<br />

où il fera bon vivre.<br />

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L’élégance du Pure Concept Store se distingue par<br />

une structure équilibrée de cette façade citadine classique.<br />

L’Abarth 500 «131 Tribute» est la compagne idéale<br />

pour les pilotes dynamiques. Elle offre aussi une atmosphère<br />

accrocheuse, loin des véhicules insipides.<br />

Pas dans le même registre que le Pure Concept Store,<br />

mais en accord sur divers points comme sa personnalité.<br />

Pure Concept Store<br />

Rue Albert 1 er , 86<br />

4280 Hannut<br />

Tél : 0488/278.900<br />

www.pureconcept.store<br />

FERMÉ<br />

CLIQUEZ ICI POUR LIRE L’ESSAI<br />

770<br />

DE L’ ABARTH 595 (2022) 131 TRIBUTE<br />

771<br />

771


SKODA<br />

FABIA<br />

Un seul mot : WAW Eric HEIDEBROEK - Photos Cédric HEIDEBROEK & Caminter<br />

La nouvelle Skoda Fabia s’est encore modernisée et a encore<br />

grandit. Elle reste tout de même une citadine dans l’âme mais<br />

offre plus d’espace pour ses occupants. Et côté mensurations,<br />

elle reste très facilement manoeuvrable.<br />

!<br />

La Fabia illustre bien la position<br />

défendue par Skoda.<br />

Une voiture jolie, bien faite,<br />

sûre, économique et pleine<br />

d’astuces pour un budget<br />

mesuré.<br />

Ce dernier point a pourtant<br />

évolué chez Skoda et<br />

pas seulement sur la Fabia,<br />

tous les autres modèles de<br />

la marque ont singulièrement<br />

vu leurs tarifs évoluer.<br />

Quand on interroge<br />

l’Importateur, la réponse<br />

est pourtant claire.<br />

«En fonction des ventes, une<br />

étude prend en compte les<br />

équipements acquis par les<br />

clients, et donc notre offre tient<br />

compte des besoins recherchés<br />

systématiquement, ce qui<br />

fait évoluer les prix.<br />

Sinon, et, à la base, il y a bien sûr<br />

une augmentation normale des<br />

prix due essentiellement au<br />

coût de la vie en général et cette<br />

nouvelle Fabia n’échappe pas<br />

à cette tendance. Mais il faut<br />

aussi se rendre compte que le<br />

nouveau modèle est un peu plus<br />

grand et qu’il est surtout bien<br />

équipé à la base.»<br />

On pourait même ajouter<br />

que la devise de Skoda<br />

étant «Simply Clever»<br />

qui veut dire «tout simplement<br />

astucieux» n’est<br />

jamais prise en défaut sur<br />

les Skoda.<br />

En effet on y trouve<br />

des accessoires<br />

et des idées<br />

772 773


Fiche Technique<br />

Skoda Fabia 1000cc<br />

DSG 7 - 110 ch<br />

3 cylindres 999 cc<br />

Turbocompressé<br />

110 ch à 5.500 t/min<br />

200 Nm à 2.500 t/min<br />

Vmax : 205 km/h<br />

0 à100 en 9,9 sec<br />

Conso : 5,6 l/100<br />

Mesurée : 5,9 l/100<br />

CO2 = 126 gr<br />

774 775


singulières que l’on n’imagine<br />

dans aucune voiture<br />

populaire, comme<br />

par exemple ce<br />

parapluie installé dans son<br />

propre rangement intégré<br />

dans la tranche de la<br />

portière, comme dans les<br />

Rolls-Royce, …rien que ça !<br />

Cette Fabia a toujours reçu<br />

un sacré coup de crayon et<br />

cette dernière version n’y a<br />

pas échappé non plus.<br />

Un très beau profil et sur la<br />

page précédente un arrière<br />

musclé, tout est dans la<br />

rigueur des proportions, le<br />

desing est vraiment épatant.<br />

Le savoir-faire et le soin des<br />

travailleurs tchèques est<br />

remarquable. En tôlerie, les<br />

fines sculptures des flancs<br />

sont réalisées à la perfection.<br />

Vraiment du très beau<br />

travail qui met en valeur le<br />

talent des designers et maquettistes.<br />

On ne remarque<br />

pas de lourdeur de style,<br />

une ligne descendante rejoint<br />

la ligne montante de<br />

la portière arrière, à laquelle<br />

la fuyante de la porte descend<br />

tout en souplesse<br />

vers le bas de caisse, assurant<br />

ainsi une large puissance<br />

à l’aile arrière. Ce qui<br />

confère à la joue d’aile une<br />

forme musculeuse à souhait.<br />

Les feux arrière ont un<br />

graphisme cristalin du plus<br />

776 777


Comme dans les Rolls-Royce, un parapluie<br />

dans la portière. Un grand coffre de citadine<br />

bel effet. On sent que cette<br />

Fabia a reçu toutes les attentions<br />

dans le traitement<br />

de tous les détails. Et cela<br />

se ressent dès que l’on<br />

monte à bord de la nouvelle<br />

Fabia. L’atmosphère<br />

est fidèle à l’ensemble des<br />

produits du Groupe Volkswagen.<br />

Cest rigoureux,<br />

précisément accosté, sans<br />

fioriture et c’est solide.<br />

Néanmoins de nombreux<br />

détails comme de nombreuses<br />

attentions et choix<br />

sont propre à Skoda. Deux<br />

écrans sont installés au<br />

poste de conduite. Devant<br />

le conducteur, l’instrumentation<br />

digitale se veut claire<br />

et précise. On peut choisir<br />

trois configurations, la plus<br />

classique retiens généralement<br />

l’attention. A droite du<br />

volant un autre grand écran<br />

pour l’infotainement, doté<br />

d’un système digital com-<br />

biné avec des commandes<br />

physiques. Certaines commandes<br />

comme celles de<br />

la ventillation de l’habitacle<br />

sont physiques. C’est un<br />

choix intelligent et plus sûr!<br />

Les sièges de cette Fabia<br />

sont confortables et présentent<br />

des renforts bienvenus<br />

pour le maintien latéral.<br />

Le choix de deux sortes<br />

de décoration en tissus apportent<br />

un peu de gaieté à<br />

l’ambiance de bord. C’est,<br />

en plus agréable au toucher.<br />

Ici aussi on remarque<br />

ce souci du détail comme<br />

pour les surpiqûres qui<br />

viennent ajouter du caractère<br />

à la sellerie. On<br />

remarque aussi que dans<br />

cette version, la planche de<br />

bord est finie façon sellier<br />

avec du tissus et des surpiqûres<br />

contrastantes. La<br />

console des instrument est<br />

778 779


signée «FABIA» en grande<br />

lettres en incrustation dans<br />

la coques en plastique brillant.<br />

C’est joli et désigne<br />

le choix d’un intérieur plus<br />

jeune.<br />

Dans l’ensemble l’intérieur<br />

conjugue style et classicisme<br />

dans une bonne harmonie.<br />

Sur la route<br />

Chez Skoda, on sait ce que<br />

conduire veut dire. Ses succès<br />

en rallye du Championnat<br />

du Monde avec une FA-<br />

BIA d’ailleurs en témoignent<br />

a suffisance. Aussi quand<br />

on s’installe au volant, on<br />

trouve facilement la meilleure<br />

position de conduite,<br />

comme celle enseignée en<br />

école de maitrise automobile.<br />

La visibilité périphérique<br />

est sans problème, les<br />

pédales bien placées.<br />

Le 3 cylindres turbo se met<br />

en route avec une petite<br />

voix rauque qui augure une<br />

bonne volonté et la boîte<br />

DSG à 7 rapports fait aussi-<br />

tôt savoir qu’elle a la situation<br />

bien en main.<br />

Même avec seulement 110<br />

ch et 200 Nm de couple, le<br />

trois pattes se montre frétillant.<br />

Il est aussi à l’aise sur<br />

les petites routes sinueuses<br />

que sur les autoroutes ou en<br />

ville. Les suspensions sont<br />

bien calibrées et offrent une<br />

tenue de route précise et<br />

ferme. Demeure une source<br />

de confort qui permet d’assumer<br />

des déplacements<br />

plus longs, surtout que l’ensemble<br />

est silencieux.<br />

En conclusion.<br />

Skoda a réussi une ligne<br />

épatante et lui a attribué une<br />

mécanique parfaitement au<br />

point, surtout avec la boîte<br />

DSG qui est un vrai plus.<br />

C’est vrai que très équipée<br />

cette FABIA peut approcher<br />

des prix costauds.<br />

780 781


MAZDA<br />

2<br />

Technologie<br />

et design épuré<br />

Eric HEIDEBROEK<br />

31<br />

La Mazda 2 poursuit<br />

son petit bonhomme de<br />

chemin, toujours aussi sure d’elle<br />

et de ses qualités. Pour le millésime<br />

elle se dote d’une micro hybridation.<br />

A mon sens, ce type d’assistance<br />

«micro» hybride n’est pas<br />

suffisant pour entrer dans nos essais<br />

Electriques & Hybrides.<br />

Cette électrification légère appellée<br />

aussi «mild Hybrid» consiste<br />

à transformer le démarreur en<br />

«moteur» électrique dont le<br />

but est d’aider, un peu, au<br />

démarrage, là où, justement,<br />

on consomme le plus en ville,<br />

et en plus cete fonction rendr<br />

plus vifs les démarrages. Ceci<br />

étant, le CO2 passe de 111gr<br />

à 94gr quand même. De là à<br />

afficher des consommations<br />

extravagantes, la Mazda 2<br />

tourne autour des 6,0 l / 6,5 l<br />

aux cent. C’est dans la norme<br />

des citadines.<br />

Dès les premiers tours de roues<br />

on comprend vite l’appoint<br />

donné par l’électrification. Ce<br />

1500 cc de 90 ch, transmis aux<br />

roues avant par une boîte à six<br />

rapports bien étagés, offre une<br />

souplesse incroyable pour circuler<br />

en ville en toute célérité.<br />

C’est sa tasse de thé. Comme<br />

la banlieue où elle est très à<br />

l’aise. Faire des courses en ville<br />

ou en dehors lui convient parfaitement<br />

même si son coffre<br />

est mesuré. Les places arrière<br />

ne prennent pas ombrage si<br />

782 783


d’aventure paquets et sacs y<br />

prennent leurs aises. Mais ce<br />

qui reste indéniablement son<br />

point fort est sans conteste son<br />

esthétique et son raffinement.<br />

Ses lignes sont pures et finement<br />

dessinées. Les volumes<br />

bien disposés apportent des<br />

lignes de forces là où elles sont<br />

naturellement nécessaires. Ah,<br />

ce fameux design KODO qui, bien maitrisé<br />

génère une beauté clinique. Et c’e qui est<br />

vrai pour l’extérieur l’est aussi pour l’intérieur.<br />

Le message est clair, ici, on est chez Mazda<br />

et on n’a rien à apprendre d’Audi en matière<br />

de finesse et de qualité de finition. Regardez<br />

ces détails, ces cuirs et synthétiques haut de<br />

gamme, ces éléments en impression carbone,<br />

ces nombreux détails qui confirment la générosité<br />

et les principes hautement qualitatifs<br />

de la marque japonaise. Cette Mada 2 a tout<br />

! Des camera 360°, clim automatique, head<br />

up display avec répétiteurs d’alertes d’angle<br />

mort, cruise adaptatif etc... C’est Top! Alors<br />

si ,sur la route elle apporte un bon équilibre,<br />

bien assise sur ses suspensions raffermies, et,<br />

un dynamisme assorti d’un équilibre évident.<br />

Que demander de plus, quand les systèmes<br />

audio aux basses agréables vous entrainent<br />

en musique à partir de 18.690 €.<br />

784 785


NISSAN<br />

MICRA<br />

Elégante, bien construite,<br />

elle respire la qualité ! Eric HEIDEBROEK<br />

36<br />

Le fameux «microbe<br />

Micra» a sacrément<br />

forci ! Elle n’a plus rien de la<br />

micro car de ses débuts. Elle est<br />

devenue une jeune et belle citadine<br />

à cinq portes, quatre vraies<br />

places et un coffre pratique.<br />

C’est vrai que si elle affiche une<br />

ligne contemporaine au dessin<br />

dynamique, elle a remplacé son<br />

look «boule» très sympa par un<br />

très trendy. Les deux se valent,<br />

les deux ont leur histoire.<br />

La ligne aiguisée avec des galbes<br />

autour des passages de roues,<br />

lui donne un aspect musclé et<br />

sympathique.<br />

Musclé, est un mot qui prend<br />

tout son sens dans cette nouvelle<br />

Micra. Les ingénieurs lui<br />

ont concocté un trois cylindres<br />

fort de 100 ch et 160 Nm. Il<br />

s’appelle IGT-100 et dispose<br />

d’un turbo et d’une technologie<br />

ultra moderne qui lui permet<br />

d’obtenir la fameuse norme<br />

anti-pollution «Euro 6d-Temp».<br />

Puissant et sobre le IGT 100 ne<br />

consomme que 6,2 litres aux<br />

cent pendant notre essai. La<br />

conduite de cette citadine est<br />

bien agréable, les accélérations<br />

sont bien dans la norme, le freinage<br />

et la tenue de route aussi.<br />

Le confort est de qualité et la<br />

tenue de route aussi. C’est<br />

qu’elle est bien pourvue cette<br />

Micra qui ne cède pas grand<br />

786 787


chose à la mode des touches<br />

à tout avec écrans tactiles partout,<br />

et surtout grande distraction<br />

permanente. La Micra a<br />

un tableau de bord classique<br />

qui lui donne de la prestance.<br />

La planche de bord est recouverte<br />

de matières agréables,<br />

comme de l’alcantara sur certains<br />

niveaux de gamme. On<br />

apprécie aussi le garnissage intérieur avec<br />

des simili cousus et fermés de biais de couleur<br />

contrastée, des gris clair ou moyens sur<br />

du noir, ça donne vraiment bien. Pour ce qui<br />

est des éléments de confort, on trouve un<br />

système audio BOSE® PERSONAL®: 4 hautparleurs<br />

BOSE® (à l’avant et sur les côtés),<br />

2 haut-parleurs intégrés aux appuis-tête<br />

conducteur, etc. On constate que tout dans<br />

cette Micra est fait pour vous plaire et surtout<br />

pour ne pas trop vous distraire. Le monde du<br />

gadget, c’est bien mais pas indispensable et<br />

donc cette Micra appellera l’esprit raisonnable<br />

plutôt que superficiel. L’avantage d’un<br />

tel sérieux dans la finition et le confort permet<br />

d’envisager de longs trajets dans un environnement<br />

agréable et flatteur. La gamme<br />

Micra commence à 16.990 eurosle modèle<br />

de notre essai en finition TEKNA elle est affichée<br />

à partir de 21.090 euros.<br />

788 789


Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

790TECHNOLOGIES791


ELECTRO-MOBILITE<br />

EDI, s’attaque au<br />

structurel pratique !<br />

@ Eric HEIDEBROEK - Photos © CAMINTER & PR<br />

By<br />

Transition énergétique<br />

En cette deuxième décennie du 21 siècle,<br />

l’Europe édicte de nouvelles directives,<br />

dont un «haro» sur les énergies fossiles et<br />

les moteurs thermiques à partir de 2035.<br />

Certes, cette tendance n’est pas vraiment<br />

une surprise. L’industrie automobile s’y<br />

prépare depuis quelques années, et les<br />

réflexions européennes sur la neutralité<br />

carbone se précisaient déjà en 2010. Ces<br />

décisions entrainent une refonte complète<br />

de l’industrie automobile.<br />

Et celle-ci prend du temps.<br />

Refonte qui va indiscutablement modifier<br />

le paysage de l’emploi et une remodélisation<br />

des métiers. En effet, l’électrification<br />

exige d’autres compétences,<br />

mais il se dit que la nouvelle industrie<br />

devrait créer plus de nouveaux emplois.<br />

Pour que ça marche, il faut que les<br />

structures soient opérationnelles !<br />

Observant l’évolution de l’électrification,<br />

le Groupe D’Ieteren décide dès 2019<br />

d’accélérer l’aspect structurel pratique<br />

de la recharge des batteries. L’électrification<br />

de ses produits automobiles permet<br />

de jaucher les tendances nouvelles du<br />

marché et d’intervenir.<br />

C’est à dire développer un réseau pertinent<br />

de bornes de recharges électriques<br />

domestiques et sur les lieux de travail.<br />

Sans cette toile d’araignée suffisament<br />

pourvue de points de recharges, la mobilité<br />

électrique ne peut être efficace,<br />

ni accélérer le développement indispensable.<br />

En fait, on en est au même point<br />

qu’en 1900, quand étaient bien rares les<br />

stations de carburant.<br />

2019, naissance d’EDI<br />

Le groupe D’Ieteren affronte alors, un<br />

nouveau défi radical, l’arrivée de la fée<br />

électricité dans la mobilité routière. Plusieurs<br />

points importants se dégagent de<br />

792 793


l’étude de faisabilité. Le premier point<br />

structurel est incontestablement le besoin<br />

de lieux de recharges de batteries<br />

pratiques et sans contraintes.<br />

L’évidence indique que les domicile<br />

et les lieux de travail doivent<br />

être équipés, et vite.<br />

C’est le job d’EDI !<br />

Le secteur des voitures de société est l’un<br />

des moteurs du changement. D’abord<br />

avec les hybrides rechargeables puis les<br />

100% électriques. Les Entreprises commencent<br />

à électrifier leur parc, et ont<br />

besoin de points de recharges sur leurs<br />

parkings, et, installent aussi des bornes<br />

chez leurs employés disposant de voitures<br />

électrifiées.<br />

Très vite un constat s’opère, les titulaires<br />

de voitures <strong>PHEV</strong> ne jouent pas tous le<br />

jeu. Ils négligent de recharger les batteries,<br />

et se contentent de rouler au fossile.<br />

Evidemment, la consommation explose,<br />

car les <strong>PHEV</strong> transportent environs 150 à<br />

200 kg de batteries ce qui fait grimper la<br />

consommation d’essence de plus de 25%.<br />

Aussi, l’Etat qui subsidiait et favorisait fiscalement<br />

les <strong>PHEV</strong>, revoit sa copie et réduit<br />

à peau de chagrin l’avantage fiscal.<br />

Les particuliers, comme quelques indépendants<br />

ayant opté pour cette formule,<br />

à la fois rassurante en terme d’autonomie<br />

profitent des avantages de la formule<br />

<strong>PHEV</strong>. Obtenant des consommations et<br />

des rejets de CO2 très bas, comme vous<br />

avez pu le lire dans l’essai de la Mercedes<br />

S580e qui n’a consommé que 3,3 litres<br />

aux cent de super 98, malgré ses plus de<br />

2,5 tonnes, et tout son équipement électrique,<br />

ou ses 510 ch.<br />

Tout récemment, nous avons consommé<br />

9,6 litres aux 100 km avec le Defender<br />

<strong>PHEV</strong> P400e au lieux des 12,4<br />

794 795


litres du Defender P300 avec son six en<br />

ligne d’origine BMW. Et des 10,3 litres<br />

du D300 de la version Diesel du 3 litres<br />

BMW... A la décharge du Defender, son<br />

SCx d’armoire normande et ses, presque,<br />

3 tonnes comme sa structure 4x4 qui influencent<br />

la consommation.<br />

La Classe S et le Defender <strong>PHEV</strong> disposent<br />

chacune de la prise CCS qui permet de<br />

recharger leurs batteries en quelques dizaines<br />

de minutes... Contrairement aux<br />

autres solutions qui n’ont qu’une prise<br />

standard.<br />

Et tous ces véhicules pour être utilisé correctement<br />

se doivent de disposer d’une<br />

infrastructure pratique et facile. La solution<br />

passe par deux étapes de base, la recharge<br />

au domcile et celle au travail. Ces<br />

solutions apportent la bonne réponse à<br />

l’usage judicieux des <strong>PHEV</strong>, et évidemment<br />

aux 100%EV.<br />

EDI applique précisément ces solutions<br />

qui rendent les recharges simples et non<br />

contraignantes. Car EDI fait beaucoup<br />

plus que cela en proposant des cartes de<br />

recharge pour les bornes publiques, ainsi<br />

que des solutions pour les entreprises<br />

avec une plateforme de gestion des recharges.<br />

À la maison<br />

A - vous disposez d’un garage<br />

ou d’un carport<br />

La solution la plus facile, il suffit de faire<br />

placer votre borne au mur de votre garage.<br />

L’idéal est de tirer une ligne du<br />

compteur directement vers la borne, de<br />

préférence en 32 Ampère, ce qui permet<br />

une alimentation en 7,4 kW monophasé<br />

et 11 kW triphasé. Nettement plus<br />

rapide que la prise de courant classique<br />

qui n’envoie que du 3 kW au maximum.<br />

Pour des raccordement en monophasé<br />

ou triphasé sans neutre le maximum est<br />

de 7,4 kW avec 32A.Pour le triphasé avec<br />

neutre, en 400V on peut atteindre 11kW<br />

de puissance avec 16A.<br />

C - vous disposez d’une place<br />

de parking sur votre terrain.<br />

Si elle se trouve à côté de la maison, pas<br />

de souci, une borne peut y être placée<br />

contre le mur, avec une alimentation<br />

directe depuis le compteur. Si l’emplacement<br />

de stationnement est plus éloigné,<br />

EDI vous placera la borne sur un piquet à<br />

la distance voulue.<br />

En ville<br />

Là, c’est plus compliqué. Si vous disposez<br />

d‘un garage, pas de souci, si c’est un box<br />

fermé, ou, un emplacement dans un immeuble<br />

à appartements, il faut voir avec<br />

le syndic et la co-propriété. EDI propose<br />

des solutions adaptées dotées e la technologie<br />

RFid qui permet de sécuriser la<br />

borne et de s’identifier pour recharger.<br />

Au travail<br />

EDI propose aux entreprises, commerces,<br />

artisans, et indépendants de placer des<br />

bornes de recharges sur leurs parkings, à<br />

destination du personnel et de la clientèle.<br />

Avec cette garantie de possibilité<br />

de recharge, les clients comme les collaborateurs<br />

peuvent développer le réflexe<br />

de recharger dès qu’ils arrivent.<br />

Des relevés et facturations.<br />

Chez EDI, il existe des bornes basiques,<br />

796 797


qui vous permettent de recharger chez<br />

vous, sans badge. La consommation électrique<br />

fait partie de votre facture d’électricité.<br />

Des bornes connectées accessibles<br />

par badge, offrent la possibilité de visualiser<br />

la consommation, avec relevé disponible<br />

en ligne.<br />

Dans certains cas, l’employeur se voit<br />

facturer la consommation de votre véhicule,<br />

et vous rembourse le montant.<br />

Quand un ami vous rend visite, il peut<br />

aussi se connecter avec son badge, la facture<br />

lui sera envoyée directement à lui<br />

ou à son employeur.<br />

Sa consommation vous sera remboursée.<br />

Avec ces systèmes, la personne chargée<br />

de la gestion du parc automobile pourra<br />

aussi simplement qu’elle le fait avec les<br />

cartes essence, gérer rationnellement<br />

les besoins de l’entreprise en matière de<br />

mobilité propre.<br />

De nouveaux métiers<br />

en perspective<br />

Il se peut aussi que d’ici quelques mois,<br />

des parcs de recharges voient le jour, dotés<br />

d’infrastructures d’accueils bureautiques<br />

et gastronomiques et même commerciaux.<br />

On remarque que quelques grandes<br />

surfaces offrent des bornes électriques<br />

gratuites*, signe des temps. Les gratuites<br />

offrent des débits limités, mais les<br />

payantes peuvent offrir de grandes puissances<br />

et par conséquent des délais de<br />

charges courts. * C’est fini, car trop nombreux<br />

petits malins,chargeaient leurs<br />

voiitures aux frais des frandes surfaces.<br />

Encore une fois, l’abus est la cause de la<br />

suppression. Dans quelques domaines<br />

que ce soient.<br />

Les ristournes fiscales pour les <strong>PHEV</strong> ?<br />

OK si et seulement si on joue le jeu correctement.<br />

Et c’est contrôlable.<br />

Par exemple, lorsque l’on utilise un<br />

<strong>PHEV</strong>, on a une carte carburant et une<br />

carte électrique.<br />

Il suffit d’encoder les consommations de<br />

carburant et celles des recharges et de<br />

poser une variable kilométrique. Celle-ci<br />

marquera clairement le fait que l’usager<br />

rechargera systématiquement son <strong>PHEV</strong><br />

et en conséquence réduira sa consommation<br />

de carburant fossile. Dans le cas<br />

où c’est avéré, il y a maintient des avantages<br />

fiscaux et d’ATN. Si on est trop<br />

fainéant, la sanction tombe comme un<br />

couperet, fin de la déductibilité fiscale et<br />

ATN adapté.<br />

Pour EDI, les services de recharges ne se<br />

contentent pas de proposer des bornes,<br />

mais aussi de gérer au mieux l’usage de<br />

l’énergie. Par exemple en utilisant de<br />

manière systématique l’électricité produite<br />

par les panneaux photovoltaiques<br />

et stockée dans des batteries.<br />

Ce n’est pas un hasard si EDI est devenu<br />

leader du marché. L’étude du marché et<br />

la réponse stratégique appliquée par ses<br />

équipes expérimentées en sont le fruit.<br />

798 799


AUDI Q8 E-TRON<br />

AUDI Q4 E-TRON<br />

BMW I4 EDRIVE 35<br />

BMW I7<br />

BMW ARDENNE ROADS ECO<br />

BMW 5 HYDROGÈNE EXCLUSIF<br />

BMW IX3<br />

CITROËN E-C4<br />

CUPRA BORN<br />

DACIA SPRING<br />

FIAT 500 ELETTRICA<br />

FORD MUSTANG MACH-E X<br />

HYUNDAI IONIQ5<br />

HYUNDAI KONA<br />

JAGUAR I-PACE 400<br />

JEEP AVENGER<br />

KIA EV6<br />

KIA SOUL<br />

MAXUS MIFA9 «NEW»<br />

MERCEDES EQ FAMILY<br />

MERCEDES EQA<br />

MERCEDES EQE 350+<br />

MERCEDES EQS 580<br />

MG 5<br />

MG ZS EV<br />

MG MARVEL R<br />

MICROLINO<br />

NISSAN LEAF<br />

OPEL CORSA E<br />

OPEL MOKKA E<br />

OPEL ASTRA E<br />

PEUGEOT E 2008<br />

POLESTAR 2<br />

RENAULT MEGANE E-TECH<br />

SKODA ENYAQ<br />

SKODA ENYAQ COUPE<br />

SSANGYONG KORANDO E-MOTION<br />

TESLA S & X PLAID<br />

TESLA3<br />

VOLVO C40<br />

VW ID3<br />

VW ID4<br />

VW ID-BUZZ<br />

VW ID-BUZZ SURF<br />

100 %<br />

Electriques<br />

800 801<br />

Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.


802<br />

ACTUALITE<br />

Il y a<br />

de l’électricité<br />

dans l’air !@ Eric HEIDEBROEK - Photos © CAMINTER - PR<br />

Vous êtes très nombreux à vous<br />

poser des questions sur les<br />

choix à faire ou pas en matière<br />

de motorisations et il n’est pas<br />

simple d’expliquer les tenants<br />

et aboutissants des nouvelles<br />

technologies.<br />

Faire simple ne sera pas évident, du<br />

tout ! Les premiers choix qu’opèrent<br />

nombre de consommateurs particuliers,<br />

sont toujours en thermiques et plus à<br />

essence qu’au mazout. Dans les entreprises,<br />

le Diesel est encore très bien suivi.<br />

L’une des raisons demeure l’automie<br />

grâce à une consommation presque<br />

moitié moindre que l’essence et l’agrément<br />

mécanique, grâce au couple.<br />

Si dans les entreprises on a poussé les<br />

hybrides essentiellement pour des raisons<br />

fiscales, mais le soufflé retombe<br />

dès lors que les usagers ne jouent pas<br />

le jeu de recharger régulièrement les<br />

batteries et dès lors, la consommation<br />

grimpe en flèche à cause du poids supplémentaire<br />

embarqué. Ensuite de plus<br />

en plus nombreuses sont les entreprises<br />

qui offrent le tout électrique. Là aussi,<br />

il y a des freins comme l’autonomie<br />

médiane des électriques «moyennes»<br />

qui joue selon les normes WLTP entre<br />

330 km et 540 km.<br />

Autonomie toute théorique, car dans<br />

la réalité on n’arrive qu’à un peu plus<br />

que les 2/3 dans les conditions normales<br />

d’utilisation en usant des équipements<br />

de confort et de sécurité.<br />

De toutes les façons, notre mobilité<br />

est en train de changer. Aussi, il faudra<br />

s’adapter, surtout que la fiscalité va<br />

contraindre la majorité d’entre-nous à<br />

chercher les alternatives les moins coûteuses.<br />

L’électricité est une des solutions<br />

actuellement disponibles et qui<br />

commence à se structurer. Les versions<br />

hybrides rechargeables ont d’énormes<br />

avantages si, et seulement si, on joue<br />

le jeu de passer par la case recharge. Si<br />

les versions essence et Diesel peuvent<br />

continuer à rouler, leur usage risque de<br />

devenir rapidement prohibitif du fait<br />

de l’augmentation du prix des carburants,<br />

sans oublier la rage taxatoire.<br />

Partout,<br />

comme à la maison<br />

Dormir à la belle étoile. Se réveiller avec le murmure de la mer le matin.<br />

Découvrir des pays étrangers tout en se sentant constamment comme<br />

à la maison : le Volkswagen California 6.1, c’est de la liberté à l’état<br />

brut. Avec son équipement intérieur confortable et ses détails réfléchis,<br />

il transforme chaque trajet en une aventure inoubliable. Savourez votre<br />

indépendance et allez où vous voulez.<br />

Avec tout ce dont vous avez besoin. Découvrez-le dans un California Center<br />

où vous serez accueilli par nos experts California passionnés.<br />

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*Contactez votre concessionnaire pour toute information relative à la fiscalité de votre véhicule.<br />

Informations environnementales (A.R. 19/03/2004) : volkswagen.be


LA MICRO-LINO<br />

APPORTE LE SOURIRE<br />

DANS LA VILLE ET<br />

LA GRANDE BANLIEUE<br />

Imaginée en Suisse par Wim, Oliver et<br />

Merlin Ouboter, la famille à l’origine de<br />

la célèbre trottinette Micro Kickscooter,<br />

le <strong>Microlino</strong> est le résultat d’une<br />

approche innovante, à la fois plus<br />

écologique et moins encombrante que<br />

les voitures, mais plus confortable<br />

qu’un deux-roues<br />

Avec une puissance nominale de 12,5 kW,<br />

un volume de coffre de 230 l (ce qui<br />

correspond au volume de trois packs de<br />

bouteilles d’eau par exemple) et une autonomie<br />

s’échelonnant de 90 à 230 km,<br />

il est le seul véhicule de cette catégorie à<br />

être doté d’un châssis monocoque.<br />

Ce type de construction améliore la<br />

qualité, la longévité et la sécurité par<br />

rapport aux châssis tubulaires conventionnels<br />

généralement utilisés dans les<br />

micro-cars par exemple.<br />

La petite citadine <strong>Microlino</strong> est<br />

construite dans l’usine propriété<br />

de la marque à Turin, en Italie.<br />

Rechargeable en trois à quatre heures sur<br />

une prise normale (selon le type de batterie),<br />

la petite citadine de 2,5 m de long<br />

trouvera donc un point de ravitaillement<br />

pratiquement partout.<br />

804 805


Par rapport à un deux-roues,<br />

elle apporte une sécurité et un<br />

confort nettement supérieurs.<br />

Argument de choc, elle a un<br />

grand coffre de 230 litres, c’est<br />

beaucoup et largement suffisant<br />

pour rapporter les courses<br />

à la maison. La <strong>Microlino</strong> a une<br />

Vmax de 90 à l’heure et la batterie<br />

moyenne de cette version<br />

n’a que 10,5 kWh, c’est-à-dire<br />

une autonomie réelle de 104 km<br />

contre les 177 annoncés.<br />

A la décharge de l’auto, il ne<br />

faisait pas très chaud, 3-4° et<br />

humide, ce qui intervient dans la<br />

réduction de l’autonomie.<br />

Nous sommes allés chercher<br />

la <strong>Microlino</strong> à Kortenberg, puis<br />

avons rapporté la Tesla Y grande<br />

autonomie (535 km réels pour<br />

600 annoncés) à Aartselaare.<br />

Distance 40 km.<br />

Coût énergétique 40% de la<br />

batterie. Soit par temps froid<br />

et pluvieux 1% par kilomètre.<br />

De là, nous avons repris la route<br />

vers Hannut. Nous avons dû re-<br />

Voilà ce qu’en dit l’importateur<br />

pour la Belgique et la France, la<br />

Maison D’Ieteren.<br />

L’importateur précise que dans<br />

ses objectifs de mobilité citadine<br />

et par extention les grandes banlieue,<br />

la <strong>Microlino</strong> va remporter<br />

un succès auprès des citadins.<br />

Primo, elle fait à peine 2,50 m de<br />

long sur 1,47 m de large, soit le<br />

gabarit d’une grosse moto.<br />

806 807


charger à Korbeek-Lo, nouvelle implantation<br />

de recharges électriques de la SHELL,<br />

dans le parking du Carrefour où nous en<br />

avons profité pour manger un bout. Nous<br />

y sommes restés 1h30 et pensions avoir<br />

repris quelque chose comme 50-60% de<br />

charge de la batterie.<br />

Et bien non, on a repris seulement 30%.<br />

En cause le fait que la <strong>Microlino</strong> est bloquée<br />

à 2,2 kWh de charge maximum. Ce<br />

qui veut dire que même avec un chargeur<br />

de 22 kWh disponible, il faut 5 heures minimum<br />

pour charger la batterie à 100%.<br />

Au bureau, nous avons un chargeur qui<br />

pourrait offrir les 22 kWh de la borne,<br />

mais comme on est en monophasé, la<br />

charge max est de 7,4 kWh.<br />

La <strong>Microlino</strong> ne profite même pas de cette<br />

charge puisqu’elle est bloquée à 30 km/h.<br />

Ce serait bien si le constructeur pouvait<br />

placer un chargeur plus rapide qui chargerait<br />

80-90 kilomètres en 1/2 heure.<br />

Ceci dit, il ne faut pas jeter l’enfant avec<br />

l’eau du bain, d’autant que cette petite<br />

puce est trop chouette à conduire dans<br />

l’environnement qui lui convient le mieux,<br />

les courts trajets en ville et grande banlieue.<br />

Elle est étonnante !<br />

Étonnante, car même si elle ne dispose<br />

pas de tout l’attirail de sécurité, pas d’ABS,<br />

pas d’Airbag, pas de lane assist pas d’antipatinage,<br />

ni d’ESP. C’est du brut certes,<br />

mais du bon ! Cet engin est hyper facile<br />

à conduire et on ne se fait même pas<br />

peur en côtoyant les camions. Il y a suffisamment<br />

de réserve et de vivacité pour<br />

s’intégrer idéalement dans la circulation.<br />

Oui, elle est affichée à un prix élevé, mais<br />

en Flandres il y a une remise de 5 000 €,<br />

ce qui la rend très attrayante.<br />

808 809


810 811


KIA EV9<br />

Énorme, il évolue<br />

pourtant comme<br />

une ballerine<br />

!<br />

Plume : Eric HEIDEBROEK - Capture d’Images : Kia<br />

Kia se place en dessous de Hyundai,<br />

un peu comme Volkswagen<br />

l’est en dessous d’Audi.<br />

Fabriqué dans les mêmes usines,<br />

les deux marques rivalisent d’évolutions.<br />

Si Kia doit respecter la hiérarchie du<br />

groupe, les ingénieurs et designers<br />

réagissent en réalisant des véhicules<br />

avec une personnalité propre. On a eu<br />

la Kia EV6 avec une ligne flatteuse et un<br />

intérieur très particulier mais également<br />

une technologie d’avant-garde.<br />

Ici, avec le EV9, Kia fait très fort !<br />

Le look est costaud et imposant,<br />

l’intérieur gigantesque et la technologie<br />

éprouvée dans le EV6 positionne<br />

clairement le EV9 comme une carte<br />

maitresse de la marque.<br />

812 813


Pas étonnant du tout que les<br />

femmes aient élu le kia EV9<br />

comme voiture mondiale de<br />

l’année ! Cette Kia a tout<br />

pour leur plaire.<br />

Elle est spacieuse, avec soit 6<br />

places avec captain chairs au<br />

deuxième rang et en option<br />

ils peuvent pivoter. Dans ce<br />

cas on remarque que les dossiers<br />

intègrent la ceinture de<br />

sécurité. Sinon, en 7 places<br />

le rang deux reçoit une banquette<br />

à 3 places.<br />

Quelque soit la configuration,<br />

ce Kia EV9 a un grand<br />

coffre, il fait 330 litres tous<br />

sièges relevés. Si on rentre<br />

les strapontins du troisième<br />

rang dans le plancher on<br />

passe alors à 880 litres...<br />

presqu’un mètre cube.<br />

On peut en mettre des courses<br />

et aussi partir en vacances<br />

sans problème ! Maintenant<br />

si on rabat tous les sièges,<br />

cela dégage un espace plan<br />

qui fait 2,4 mètres cube !<br />

C’est vraiment énorme et<br />

ceci dit, c’est sans compter<br />

avec les 52 litres du frunk,<br />

vous savez, le coffre sous le<br />

capot avant, pratique aussi<br />

pour planquer les cables.<br />

Ce qui est bon à savoir, c’est<br />

que ce gros véhicule peut<br />

tirer une remoque freinée de<br />

2.500 kg ! Idéal pour tracter<br />

un bateau ou un van à chevaux.<br />

Ce qui est agréable<br />

avec un véhicule électrique<br />

aussi puissant, c’est d’avoir<br />

sous le pied autant de force<br />

que de souplesse. C’est idéal<br />

pour manoeuvrer de lourdes<br />

remorques.<br />

La position de conduite est<br />

souveraine, la visibilité périphérique<br />

ainsi que celle des<br />

contours est vraiment impressionante<br />

et permet de se<br />

garer au millimètre.<br />

Quand on trouve une place<br />

en ville pour caser les 5,15<br />

mètres de long sur presque 2<br />

de large de l’engin.<br />

814 815


Ce qui étonne, bien qu’avec<br />

ses 385 chevaux et 700 Nm<br />

de couple, le EV9 est vraiment<br />

facile à utiliser.<br />

Le confort à bord est de haut<br />

niveau. Non seulementb<br />

tout le monde dispose d’espaces<br />

en suffisance mais en<br />

plus les suspensions métalliques<br />

absorbent souplement<br />

les inégalités du revêtement.<br />

D’ailleurs nous avons été<br />

étonné de ne pas ressentir<br />

le désagréable effet de<br />

marouinage que l’on trouve<br />

dans certain es voitures<br />

électriques. Certes le fait<br />

d’avoir les batteries dans le<br />

plancher conjugué avec un<br />

empattement long, ici on est<br />

à 3,10 mètres est souvent la<br />

source de ces secousses. Kia<br />

a trouvé le bon équilibre dans<br />

la gestion de ces effets sans<br />

recourir à des supensions<br />

pneumatiques à régulation<br />

électronique. Il faut dire<br />

aussi que les bons sièges, on<br />

devrait dire fauteuils font un<br />

trvail remarquable en termes<br />

de maintiens et de confort.<br />

La planche de bord est vraiment<br />

élancée et offre un<br />

design épuré. Kia ne s’est<br />

pas laissé tenter par une<br />

débauche de commandes<br />

sensitives. Il y en a quelques<br />

unes mais pas trop. Sur le<br />

volant on trouve des boutons<br />

classiques, beaucoup plus<br />

précis que les touches sensitives<br />

de trop nombreuses<br />

autos. On n’est pas dans<br />

un smartphone sur roues et<br />

c’est très bien ainsi.<br />

Les sièges avant sont à réglages<br />

électriques et ceux<br />

de l’arrière sont dotés en<br />

fonction de la configuration<br />

de commandes agissant sur<br />

plusieurs paramètres. Il est<br />

évident que les «captain<br />

chairs» ont plus de réglages<br />

personnalisés.<br />

Les matériaux choisis par<br />

Kia sont de haut niveaux, les<br />

816 817


cuirs s’ils n’ont pas la fragrance<br />

d’un Connolly, sont<br />

doux et souples au toucher.<br />

Les rangements à bord sont<br />

assez nombreux et de tailles<br />

conséquentes. Le mariage<br />

de boiseries de tissus et de<br />

cuirs est très réussi, même<br />

si c’est du cuir vegan. La<br />

voiture s’inscrit dans le segment<br />

supérieur en matière<br />

de finitions. C’est très valorisant.<br />

Sur la route.<br />

Il est gros et lourd, même<br />

si ça ne se sent pas trop. Le<br />

problème de poids est réglé<br />

par la générosité de la puissance<br />

et du couple , rappelons<br />

qu’il offre 385 chevaux<br />

et 700 Nm de couple. Main<br />

tenant, nous avons enregistré<br />

une certaine voracité,<br />

avec une consommation<br />

pendant notre essai tournant<br />

autour des 27,6 kWh aux<br />

cent kilomètres. C’est nettement<br />

moins que l’Audi Q8<br />

E-Tron... Mais si on obtient<br />

une autonomie de 435 km<br />

alors que le constructeur<br />

annonce jusqu’à 569 km, on<br />

peut tabler en usage quotidien<br />

sur un bon gros 420 km<br />

et si on joue avec la puissance<br />

ça peut dégringoler<br />

à 300 km. Mais la structure<br />

électrique à 800 volts permet<br />

une recharge ultra rapide,<br />

c’est du même niveau<br />

que chez Porsche... avec un<br />

temps de 35 minutes pour<br />

passer de 10% à 80% (Kia<br />

annonce 24 minutes). Mais<br />

pour cela il y a untruc, il<br />

faut préparer la batterie à la<br />

super charge. Le conditionnement<br />

se programme au<br />

tableau de bord et pour que<br />

ce soit complet, le système<br />

vous demande le nom de la<br />

borne que vous avez choisie.<br />

Ce nom se trouve dans<br />

le logiciel de recherche de<br />

bornes. Il suffit de cocher<br />

la borne et le système préchauffe<br />

et prépare la batterie<br />

à encaisser une super charge.<br />

818 819


Et là le temps minimum<br />

peut être atteint. C’est vrai<br />

que les voitures électriques<br />

d’aujourd’hui progressent et<br />

qu’elles sont encore loin de<br />

ce que l’on peut en espérer.<br />

Mais le monde ne s’est pas<br />

fait en un jour. Les thermiques<br />

ont mis 150 ans pour<br />

arriver à un usage des plus<br />

simples. Mon petit doigtme<br />

dit qu’il ne faudra pas autant<br />

de temps pour atteindre un<br />

niveau de convivialité égal<br />

voire même supérieur.<br />

Aujourd’hui, conduire des<br />

véhicules comme le Kia<br />

EV 9 apporte un regain de<br />

sérénité même si c’est un<br />

tank. C’est vrai que dans<br />

notre bonne vieille Europe,<br />

le EV9 semble encombrant,<br />

mais jamais pataud. Il se<br />

sentira à son aise aux USA<br />

ou en Chine. Mais ici il<br />

fera le bonheur des familles<br />

qu’elles soient nombreuses<br />

ou recomposées.<br />

Une évolution probante.<br />

Comme quoi, Kia monte en<br />

gamme et en niveau avec le<br />

EV9, une ascenssion commenccée<br />

par la EV6...<br />

Là où Kia marque des points,<br />

c’est dans l’approche graphique<br />

de son design, moderne,<br />

simple et fort. Là<br />

où Kia marque encore des<br />

points c’est dans le style<br />

intérieur. C’est propre, net et<br />

bien construit.<br />

Le défi du confort qu’il soit<br />

physique ou sonore pose de<br />

nouvelles références. Demeure<br />

le poids et l’autonomie<br />

qui avec une batterie de<br />

100 kW a du mal avec une<br />

aérrodynamique de bloc de<br />

béton. Mais la performance<br />

est bien là, car toute à fait<br />

dans les normes actuelles<br />

qui tournent autour des 450<br />

/ 500 km pour les bonnes.<br />

Les meilleures frôlant les<br />

600-650 km, mais c’est plus<br />

cher, beaucoup plus.


AUDI<br />

824 825


Audi Q8 55 E-Tron SUV ou SUV Coupé<br />

Changement de nom :<br />

l’Audi e-tron devient la Q8 e-tron.<br />

Beaucoup de choses sont nouvelles sur l’Audi Q8 e-tron. Née Audi E-Tron en<br />

2018, Audi répondait à l’offensive de Mercedes-Benz qui présentait la EQC.<br />

Mais la EQC a quitté le catalogue à la fin 2022.<br />

À son lancement, l’Audi e-tron s’est inscrite dans la catégorie des<br />

limousines premium. Et elle l’a fait savoir ! En fin 2022, la e-tron devient Q8<br />

e-tron et les changements apportés ne modifient pas grand choses.<br />

À l’extérieur, c’est un look de gros SUV<br />

de grand luxe qui affiche claiurement<br />

sa supériorité. Les lignes sont angulaires,<br />

la calandre avide d’avaler des kilomètres,<br />

les grosses roues emplissent<br />

les arches de roues de son profil tendu.<br />

A l’arrière un trait lumineux rouge relie<br />

les deux blocs latéraux. Une signature<br />

qui assied un style costaud et imposant.<br />

A l’intérieur on a droit à un confort<br />

princier, des cuirs fins et doux, des fauteuils<br />

lourds et confortables, des instruments<br />

de bord mariant classicisme<br />

et élégance futuriste.<br />

De l’accastillage aux reflets chromés<br />

et au toucher classieux confirment<br />

le niveau de luxe recherché. L’instrumentation<br />

digitale apporte les informations<br />

nécessaires et accessoires.<br />

Portées par trois écrans, le premier<br />

devant le conducteur avec les infos de<br />

conduite, le deuxième placé sous les<br />

aérateurs permet l’accès à des fonctions<br />

comme l’info divertissement, la<br />

navigation et le téléphone.<br />

Commençons par la première<br />

Audi full électrique :<br />

la E-Tron SUV de 2019...<br />

Oui, le préambule demeure d’actualité,<br />

l’ensemble intérieur est toujours présent<br />

et à part de tous petits détails, rien<br />

ne change. Pour l’extérieur, les détails<br />

paraissent plus marqués par l’accentuation<br />

de profils plus aérodynamiques.<br />

Dès 2019 et mécaniquement, Audi offre<br />

des capacités riches et performantes.<br />

L’autonomie tourne autour des 390 km<br />

et le temps de recharge peut paraitre<br />

un peu trop long. Mais pour qui peut la<br />

charger de nuit sur une installation de<br />

recharge à 32A, ça ne pose pas de réel<br />

problème.<br />

A l’usage, on remarque immédiatement<br />

la démarche imposante de<br />

cette grosse Audi. Le caractère est<br />

tranché, c’est un des vaisseaux amiraux<br />

de la flotte.<br />

Le confort est ressenti comme exceptionnel,<br />

l’atmosphère de bord affiche sa<br />

souveraineté dans toute sa splendeur.<br />

Les commandes, les équipements sont<br />

souples et parfaitement réalisés. Les<br />

voyages s’annoncent somptueux.<br />

Demeure l’autonomie qui pâtit du poids<br />

de l’ensemble, avec quelques 2.555 kg,


elle affiche, selon Audi une autonomie<br />

de 436 km. Notre essai a révélé une autonomie<br />

de 362 km sur notre itinéraire<br />

de référence habituel.<br />

Sur autoroutes, on pourra compter sur<br />

2 heures de routes (soit environ 260<br />

km) avant de devoir recharger.<br />

La recharge à domicile sur une prise<br />

16A peut prendre jusqu’à 55 heures !<br />

Sur une wall box, en 32A on peut ramener<br />

ça à 15h et sur un super chargeur,<br />

on peut en 45 minutes refaire le plein.<br />

Ça c’est pour la première E-Tron.<br />

Q8 e-tron : le moteur de l’essieu<br />

arrière devient plus efficace.<br />

Dans les propositions électriques des<br />

premières heures, le choix s’est porté<br />

sur les moteurs asynchrones. S’ils sont<br />

moins chers à produire, ils consomment<br />

vraiment beaucoup plus que les<br />

moteurs synchrones, même si en mode<br />

«roues libres», ils sont meilleurs.<br />

À mi-vie de l’E-Tron, Audi ne pouvait<br />

se permettre de modifier le type de<br />

moteur, l’opération étant très lourde et<br />

trop coûteuse. Alors, les ingénieurs ont<br />

tenté d’améliorer les moteurs.<br />

La version précédente possédait un<br />

bobinage sur 12 spires, les ingénieurs<br />

en ont ajouté 2, soit un total de 14. Ce<br />

qui a permis d’augmenter le couple,<br />

on passe de 540 Nm à 664 Nm, la<br />

puissance restant la même, 408 chevaux.<br />

Objectif prioritaire : influencer la<br />

consommation à la baisse.<br />

Pourtant, à l’usage de la Q8 E-Tron 55,<br />

nous avons enregistré des valeurs de<br />

31,6 kWh aux 100 km avec à minima<br />

27,4kWh/100km, ce qui est vraiment<br />

beaucoup et plombe l’autonomie, malgré<br />

le fait que la capacité nette de la<br />

batterie est passée de 86 à 106 kWh.<br />

Ce qui aurait procuré un gain théorique<br />

de 146 km d’autonomie.<br />

La première E-Tron annonçait 436 km,<br />

en réalité seulement 362 km en usage<br />

mixte, car sur autoroutes aux vitesses<br />

légales, c’était 260 km.<br />

Heureusement, avec le Q8 e-tron 55,<br />

le SUV peut parcourir jusqu’à 582 kilomètres<br />

dans le scénario idéal de la<br />

norme WLTP : la distance réaliste est<br />

d’environ 512 kilomètres fiables en<br />

usage mixte. Sur autoroutes, on peut<br />

réellement atteindre les 330 km avant<br />

recharge, soit un gain de 70 km.<br />

828 829


CE QUE<br />

MONSIEUR AIME<br />

CE QUE<br />

MADAME AIME<br />

S’il y a amélioration, la consommation<br />

demeure le point faible. D’autant plus<br />

que la concurrence a évolué considérablement.<br />

Heureusement, «Audi charging» et<br />

le planificateur d’itinéraires «e-tron»<br />

amélioré permettent de trouver une<br />

station de recharge libre et bon marché.<br />

C’est utile même si ce SUV haut de<br />

gamme doit recharger moins souvent,<br />

un peu grâce à l’amélioration du<br />

cX qui passe de 0,28 à 0,27.<br />

A noter que l’Audi Q8 e-tron 55 dispose<br />

d’une puissance de charge DC<br />

maximale de 170 kW, la puissance de<br />

charge AC culmine 22 kW - la charge<br />

dure ainsi 30 minutes ou 6 heures.<br />

(Vérifiés).<br />

Maintenant, il faut savoir qu’entre le<br />

Q8 E-Tron classique et la version Coupé,<br />

l’aérodynamique permet un gain<br />

de +/- 8% en termes de consommation<br />

et d’autonomie.<br />

En conclusion :<br />

Si la technologie date un peu, l’ensemble<br />

dégage une impression de luxe<br />

et d’opulence indissociables du haut de<br />

gamme premium recherché par Audi.<br />

La fragrance<br />

des cuirs qui<br />

ressemble très<br />

fort à celle des<br />

Porsche, la<br />

planche de bord<br />

étendue et lisse,<br />

avec encore des<br />

commandes<br />

classiques,<br />

les bons gros<br />

sièges.<br />

L’impression de<br />

rouler dans une<br />

limousine sûre<br />

et efficace.<br />

La bonne<br />

autonomie<br />

au quotidien<br />

pour une aussi<br />

grosse auto,<br />

la position de<br />

conduite haute<br />

et sécuritaire.<br />

Le soin<br />

apporté aux<br />

détails.<br />

Les belles<br />

matières, le<br />

silence de bord<br />

et ...la bonne<br />

musique !<br />

830 831


AUDI<br />

Q4 50 E-Tron<br />

By<br />

2022<br />

Mieux vaut faire<br />

Envie que Pitié !<br />

Si les E-Tron d’Audi sont déjà bien<br />

connues et ont ouvert le marché du Full<br />

Electrique avec les gros SUV E-Tron et<br />

E-Tron Sportback, c’est le moment maintenant<br />

de proposer les Audi full électriques<br />

dans le segment des SUV moyens.<br />

C’est sur la plateforme inaugurée par la VW<br />

iD.4 que le groupe a décliné les variantes fullélectriques<br />

dans ses marques. La première à<br />

suivre la VW, fut la Skoda Eniaq, la deuxième<br />

est l’Audi Q4 E-Tron, la troisième est la nouvelle<br />

Cupra Born qui arrivera mi-2022.<br />

Toujours est-il que la philosophie Audi prime<br />

dans la démarche stylistique de la Q4-E-Tron.<br />

Contrairement aux Skoda et surtout à VW, le<br />

style de l’E-Tron Q4 est des plus classiques.<br />

832 833


De profil, la marque s’autorise quelques effets<br />

musclant les ailes avant et arrière par de<br />

puissantes nervures partant des phares<br />

jusque sous les rétroviseurs puis d’un peu<br />

plus loin que la poignée de la porte arrière<br />

jusqu’au détour du coffre. La ligne de toit<br />

offre un arrondi puissant qui s’écrase sur le<br />

montant C, accentuée par le becquet de<br />

hayon. C’est vrai que la version Sportback se<br />

passe de l’épais montant C qui relève la ligne<br />

au profit d’une continuité de la ligne courbe<br />

accentuant l’effet coupé de ce SUV élégant.<br />

Si le Q4 est terriblement signé Audi, d’un<br />

autre côté, son aérodynamique et son poids<br />

ne l’aident pas vraiment. A l’intérieur, quand<br />

le style de la planche de bord des électriques<br />

VW et Skoda est identique, chez Audi, pas<br />

question! Le style c’est de l’Audi et puis c’est<br />

tout ! Et quelque part, c’est particulièrement<br />

réussi et demeure dans le droit fil d’Audi, ce<br />

qui renforce l’identité du produit.<br />

834 835


Les designers en on profité pour structurer<br />

l’habitacle à la sauce Audi tout en utilisant<br />

les nombreuses solutions électroniques proposées<br />

dans ses cousines.<br />

Conservant son design, qui reste bien dans<br />

l’esprit de sa clientèle, Audi offre un très beau<br />

volant qui reprend quelques éléments,<br />

comme sur ses branches, des surfaces tactiles<br />

de style piano black sensitif, avec des boutons<br />

rétroéclairés. Les (très) légères différences<br />

de relief facilitent l’utilisation des boutons,<br />

qui offrent par ailleurs un délicat (très)<br />

retour haptique à la pression. Mais tout<br />

comme chez Skoda et VW, ces commandes<br />

sont vraiment peu pratiques et même énervantes<br />

tellement sensibles et pas du tout intuitives.<br />

Certes le style est joli, mais les fonctions<br />

exigent trop d’attentions et le<br />

conducteur lambda, d’autant plus qu’il n’aura<br />

pas 18-19 ans, va s’emmèler les pinceaux<br />

et péter un cable. Les commandes précédentes<br />

disposaient de plus de boutons plus<br />

facilement repérables et commandant des<br />

fonctions vitales pratiques.<br />

Ne dit-on pas<br />

que le mieux<br />

est l’ennemi<br />

du bien ?<br />

Pour le reste chapeau, l’habitacle est accueillant,<br />

confortable, luxueusement garni, surtout<br />

quand on choisi un cuir Nappa joliment<br />

gauffré. Les matériaux environnants sont<br />

parfaitement dans la ligne de la marque aux<br />

anneaux, n’est pas premium qui veut. Les<br />

places arrière accueillent trois passagers<br />

dans un très bon confort agrémenté par une<br />

position plus haute de 7 cm par rapport aux<br />

assises frontales mais surtout un espace<br />

énorme pour les jambes et ceci sans l’encombrement<br />

du tunnel central, puisqu’il n’y en a<br />

pas. La modularité classique se retrouve naturellement<br />

avec la banquette arrière rabattable<br />

en 1/3-2/3. Ainsi le coffre peut passer<br />

de 520 litres à 1.490 litres. Les espaces de<br />

rangements sont assez nombreux, mais aussi<br />

très grands, l’ensemble y compris la boîte à<br />

gants représente quelques 25 litres...<br />

836 837


Nouveau aussi<br />

le système audio.<br />

Il est signé SONOS. Dix haut-parleurs avec une<br />

sacrée richesse dans les basses transforme<br />

l’habitacle en salle de concert. Et comme l’auto<br />

est particulièrement silencieuse, la sono<br />

permet l’audition des meilleurs morceaux sans<br />

bruits parasites, ou presque…<br />

L’innovation<br />

au service de l’information<br />

À bord de l’Audi Q4 e-tron, les unités de commande<br />

et d’affichage se confondent avec les<br />

éléments de design, effectivement, plus distrayant<br />

! La voiture offre un troisième niveau<br />

de commande : la commande vocale avec<br />

interaction de langage naturel. Grâce aux<br />

services et fonctions Audi connect proposés<br />

en option, la navigation du MMI devient un<br />

élément esthétique à part entière.<br />

Avec l’affichage tête haute à réalité augmentée<br />

Audi rejoint ses concurrents traditionnels<br />

en matière de technologie d’affichage. Les informations<br />

importantes sont projetées sur le<br />

pare-brise à deux niveaux différents : les données<br />

de véhicule et la réalité augmentée, c’est<br />

à dire les images en direct captées par les caméros<br />

de bord. Et c’est impressionnant !<br />

Gamme :<br />

La Q4 E-Tron existe en 3 versions, la « 35 »<br />

(41.990€) de 170 ch avec batterie de 55 kWh<br />

et 300 km d’autonomie (c’est peu, surtout en<br />

pratique), la « 40 » (48.500€) avec 204 ch<br />

(310 Nm) et batterie de 77 kWh donnée pour<br />

472 km d’autonomie – compter maximum<br />

300 dans de bonnes conditions. Sur ces deux<br />

versions, un seul moteur entraine les roues<br />

arrière, c’est nouveau sur une Audi, si l’on<br />

excepte la R8 V10 RWD.<br />

Le haut de gamme actuel la « 50 » (56.350 €)<br />

dispose d’une batterie de 82 kWh, alimentant<br />

deux moteurs développant ensemble 300 chevaux<br />

pour 460 Nm et une autonomie annoncée<br />

de 580 km.<br />

CONTACT !<br />

A la mise en route, en fait il n’est même pas<br />

nécessaire d’appuyer sur le bouton START,<br />

838 839


juste mettre le pied sur le frein, et poser le curseur sur D et la Q4<br />

E-Tron est prête à partir.<br />

Avec la Q4 E-Tron 50, la fluidité est le maître mot.<br />

Les moteurs électriques, un sur le train arrière l’autre sur le train<br />

avant, manifestent leur présence par…leur silence et leur action<br />

douce et coupleuse, avec leur couple généreux de 600Nm permanent<br />

et les 300 chevaux.<br />

Dès les premiers mètres, on se familiarise avec cette onctuosité<br />

qui entraine facilement les 2 tonnes de cette berline montée sur<br />

de grandes roues de 20’’ en 235 de large à l’avant, 355 à l’arrière<br />

et en option des 21’’.<br />

Les 21’’ apportent une allure plus valorisante, plus<br />

«chic», mais elles diminuent le confort, et, augmentent<br />

la fermeté des suspensions en remontant les chocs sur<br />

les mauvaises routes.<br />

Puissante la Q4 –E-Tron 50 abat le 0 à 100 en 6’’2 et pointe à<br />

180 km/h. Selon Audi la consommation tourne entre 18,6 et<br />

21,3 kWh aux 100 km. C’est la plus gourmande du trio VAG. Et<br />

donc celle qui offre l’autonomie la moins convaincante. Rappelons<br />

que l’id4 a tourné lors de nos essais en juillet dernier autour<br />

des 12,1 à 16,4 kWh aux 100 km, que l’Eniaq a tourné elle avec<br />

de plus hautes valeurs de l’ordre de 17,2 à 23,1 kWh/100. L’Audi<br />

elle a tourné entre un étonnant 16,4 et un 24,6 kWh aux 100<br />

km.<br />

C’est vrai que la ligne de la VW est totalement différente de<br />

celles des Skoda et Audi qui sont moins aérodynamiques et que<br />

cela influence la consommation d’électricité.<br />

Il faut de toutes manières relativiser ces chiffres. On consommera<br />

beaucoup moins en usage urbain, l’aérodynamique est<br />

moins influente qu’en inter-urbain et surtout que sur autoroutes.<br />

La « 50 » de notre essai a parcouru plus de 370 km avec une<br />

charge complète, en utilisation quotidienne urbaine, ce qui est<br />

une très bonne valeur à l’heure actuelle et n’a pas exigé de recharge<br />

pendant trois jours, malgré la climatisation de l’habitacle,<br />

programmée. Un délicieux confort d’ailleurs.<br />

Mais il demeure plus prudent de charger systématiquement<br />

l’auto, il vaut toujours mieux disposer d’une charge complète,<br />

car l’imprévu d’un déplacement inter-urbain est toujours possible<br />

surtout si on ne veut pas ajouter le stress du manque d’autonomie<br />

à celui de la longueur du trajet.<br />

Mieux vaut faire envie que pitié...<br />

C’est une philosophie classique des premium. L’Audi est chère,<br />

les options aussi, mais elle n’est pas la seule, les BMW, Mercedes<br />

et Tesla adoptent la même grille.<br />

En revanche leurs produits offrent la classe, le luxe et de bons<br />

arguments qualitatifs, et, ils se vendent ! Alors ?<br />

840 841


By Mercedes-Benz<br />

Cela fait maintenant quelques années que<br />

la technologie EQ est présente sur pratiquement<br />

toutes les Mercedes-Benz. Electric Quotient pour compléter<br />

l’Intellectual Quotient des produits Mercedes-Benz a apporté une<br />

aide électrique bienvenue pour réduire la consommation des blocs thermiques<br />

au profit de la réduction des émissions de CO2...<br />

843


Mercedes-Benz<br />

2018<br />

La EQ Silver Arrow<br />

Passion de Designer !<br />

Ayant eu la chance de rencontrer<br />

et de discuter avec<br />

Gorden Wagener, le patron<br />

du style mondial de Mercedes-<br />

Benz depuis 2008, j’avais<br />

constaté la créativité du bonhomme<br />

et décelé une rare<br />

passion pour divers domaines<br />

en plus de l’automobile.<br />

Gorden Wagener nous a montré<br />

des créations dans le domaine<br />

de l’aéronautique et du nautique.<br />

Aménagement de jets<br />

privés de gros porteurs (Boeing<br />

747), création de Runabout<br />

comme le Silver Arrow 460.<br />

Et quand on le met au défi<br />

de créer des versions EQ qui<br />

peuvent faire rêver, il s’inspire<br />

de l’Histoire de la marque à<br />

l’étoile. Il sort ses crayons,<br />

et trace les lignes extraordinaires<br />

comme celles de cette<br />

EQ Silver Arrow. Décidément<br />

les Flêches d’Argent continuent<br />

de dessiner l’avenir.<br />

PEBBLE BEACH 2018<br />

C’est à Pebble Beach, en Californie,<br />

que Mercedes-Benz a<br />

dévoilé le prototype Vision EQ<br />

Silver Arrow au cours de la<br />

Monterey Car Week, qui s’est<br />

tenue du 18 au 26 août 2018.<br />

845


Cet événement attire les aficionados<br />

de l’automobile et les<br />

collectionneurs du monde entier.<br />

Le véhicule monoplace est également<br />

un hommage à la voiture<br />

W 125 de 1937, qui a battu avec<br />

succès tous les records.<br />

La peinture en argent «alubeam»<br />

rappelle les flèches d’argent historiques<br />

qui, pour des raisons de<br />

poids, n’avaient pas de couche<br />

de peinture blanche.<br />

L’intérieur est dominé par des<br />

matériaux traditionnels de haute<br />

qualité tels que le cuir véritable,<br />

l’aluminium poli et le noyer<br />

massif. Le cockpit numérique,<br />

quant à lui, est directement tourné<br />

vers l’avenir : il comprend<br />

un écran panoramique incurvé<br />

avec rétroprojection, ainsi qu’un<br />

écran tactile intégré au volant.<br />

La silhouette profilée de ce véhicule<br />

monoplace d’environ<br />

5,3 m de long et d’environ<br />

un mètre de hauteur est à la<br />

fois élancée et sensuelle. La ligne<br />

est pure, homogène et de nombreuses<br />

innovations décelées sur<br />

ce prototype sont déjà intégrées<br />

sur les productions de série.<br />

«Hot» et «cool».<br />

La structure de la carrosserie du<br />

show car est en fibre de carbone.<br />

Les multiples couches de peinture<br />

en argent alubeam donnent<br />

l’impression d’un métal liquide.<br />

Ce concept représente les opposés<br />

polaires du design «chaud»<br />

et «froid». Les pièces de fixation<br />

fonctionnelles en fibre de carbone,<br />

telles que le splitter avant,<br />

incarnent l’aspect cool et rationnel<br />

de cette philosophie.<br />

Il en va de même pour la garniture<br />

avant conçue comme un<br />

écran, ainsi que pour la bande<br />

lumineuse continue à l’avant.<br />

Les jupes latérales<br />

847


sont également dotées d’une bande<br />

lumineuse et le grand lettrage EQ encastré<br />

derrière les roues avant est éclairé<br />

en bleu, comme le veut l’identité de la<br />

marque.<br />

Parmi les autres points forts, citons le<br />

poste de conduite, dont le capot se relève<br />

vers l’avant, et les jantes sculpturales.<br />

Les enjoliveurs de moyeu non rotatifs et<br />

les garnitures partielles sur les roues sont<br />

fixes et les 168 rayons de chaque roue<br />

sont en aluminium léger et peints en or<br />

rose, les roues glissent souplement dans<br />

les enjoliveurs fixes.<br />

Le diffuseur arrière rappelle le sport<br />

automobile. Deux spoilers arrière extensibles<br />

servent d’aérofrein.<br />

Intérieur :<br />

entre tradition et modernité<br />

L’intérieur du Vision EQ Silver Arrow<br />

représente les valeurs du luxe progressif.<br />

Le design associe une esthétique intemporelle<br />

à des visions futuristes.<br />

Lorsque le poste de conduite est rabattu<br />

vers l’avant, il offre une vue sur l’intérieur<br />

étonnamment large. Un contraste<br />

lui donne vie : d’une part, il utilise des<br />

matériaux traditionnels de haute qualité.<br />

Il s’agit notamment de cuir véritable<br />

brun selle sur les sièges et le volant,<br />

d’aluminium poli dans tout l’intérieur et<br />

de noyer massif avec des rayures en bois<br />

de conifère plus foncé sur le plancher.<br />

Écran panoramique et course virtuelle.<br />

849


Le conducteur de la Vision<br />

EQ Silver Arrow est entouré<br />

d’un grand écran panoramique<br />

sur lequel une image<br />

3D de l’environnement est<br />

projetée depuis l’arrière.<br />

Le réchauffé est toujours meilleur !<br />

C’est pourquoi nous avons ouvert notre<br />

dossier EQ Family avec ce ShowCar de 2018.<br />

Beau et avant-gardiste ! Merci gorden<br />

Wagener pour ces traits de génie8<br />

En guise d’indication des<br />

futures technologies de<br />

recharge possibles, la voie<br />

de la chaussée sur laquelle<br />

la recharge par induction<br />

est possible est superposée<br />

à l’écran.<br />

Jouet pour<br />

ultra riches...<br />

Grâce à l’intelligence artificielle,<br />

il est possible de<br />

participer à une course virtuelle<br />

contre des voitures de<br />

course Silver Arrow historiques<br />

ou actuelles.<br />

Pour ce faire, un circuit de<br />

course virtuel est superposé<br />

à la route réelle sur l’écran<br />

panoramique et le conducteur<br />

voit son adversaire<br />

devant ou derrière lui sous<br />

la forme d’un «fantôme».<br />

La fonction d’assistance<br />

Virtual Race Coach vous<br />

aide à devenir un meilleur<br />

conducteur<br />

en vous donnant<br />

des instructions<br />

pendant<br />

la course. (hmm!)<br />

Système de<br />

conduite sans<br />

émissions locales.<br />

La Vision EQ Silver Arrow<br />

est conçue comme un<br />

véhicule électrique. Cette<br />

Flèche d’argent silencieuse<br />

a une puissance de 750 ch.<br />

La fine batterie rechargeable<br />

située dans le soubassement<br />

a une capacité utilisable<br />

d’environ 80 kWh et permet<br />

une autonomie calculée de<br />

plus de 400 km théoriques.<br />

Des bouches d’aération latérales<br />

permettent de refroidir<br />

la batterie.<br />

Le modèle<br />

Vision EQ<br />

Silver Arrow est<br />

basé sur la voiture<br />

de record W 125<br />

à douze cylindres<br />

que Mercedes-Benz a<br />

construite en 1937 d’après la<br />

voiture de Grand Prix.<br />

Découvrons maintenant.le<br />

futur proche avec la EQXX.<br />

851


du Club des 1.000 !<br />

853<br />

By Mercedes-Benz<br />

Mercedes-Benz<br />

Le Retour


Pas de panique, ne courez pas chez votre<br />

concessionnaire, la EQXX est un prototype<br />

et ne sera jamais commercialisé.<br />

Mais on va retrouver, sur les nouvelles<br />

Mercedes-Benz, pas mal d’éléments qui ont<br />

fait leurs preuves sur ce prototype.<br />

Pour vous parler de ce prototype, nous avons<br />

relevé les commentaires de quelques rares<br />

confrères qui ont pu rouler avec la EQXX et<br />

vérifier qu’effectivement ce véhicule peut parcourir<br />

plus de 1.000 km avec une seule charge!<br />

En fait l’auto<br />

est donnée pour une<br />

consommation<br />

de l’ordre de<br />

10,1 kWh aux<br />

100 km. Les<br />

journalistes<br />

qui l’ont<br />

testée,<br />

annoncent même une consommation de seulement<br />

8,7 kWh aux 100, soit une autonomie<br />

de l’ordre de 1.200 km. Donc ceux qui veulent<br />

aller à la côte d’Azur sont rassurés, c’est possible<br />

et pas en roulant comme un escargot, au<br />

contraire. Les confrères disent qu’ils ont conduit<br />

normalement en s’offrant même quelques accélérations<br />

pour conserver leur taux d’adrénaline,<br />

sans doute.<br />

Style<br />

Les lignes du concept EQXX sont basées très<br />

naturellement sur des modèles qui ont fait fureur<br />

à certaines périodes comme cette 540K de<br />

1938 qui pose à côté de la EQXX.<br />

En fait Mercedes-Benz améliore des thèmes<br />

tout simples (?), comme l’aérodynamique. Et<br />

le concept dispose d’un coefficient de seulement<br />

0,17 de cX, grâce à ses lignes fluides et<br />

son arrière fuyant comme ceux<br />

des voitures de course des<br />

24h du Mans, surtout celles<br />

qui concourraient pour gagner<br />

les 24h à l’indice des performances,<br />

celles qu’on<br />

appelaient les «Longues<br />

Queues» ou «Lang<br />

Heck».<br />

Dans la EQXX, tout<br />

est étudié avec minutie,<br />

le moindre<br />

détail a son<br />

importance.<br />

La gestion des flux<br />

d’air est primordiale<br />

et permet de gagner par-ci,<br />

par-là des kWh.<br />

855


Par exemple, les turbulences<br />

autour des roues freinent<br />

l’auto, et pour y remédier , les<br />

ingénieurs ont rentré les roues<br />

de quelques millimètres, et ça<br />

ne se voit pas ! Au contraire,<br />

elles ont l’air d’être affleurantes<br />

aux passages de roues.<br />

Du grand art ! Teddy WOLF<br />

responsable de l’aérodynamique<br />

précise:<br />

«Nous voulions<br />

dessiner la<br />

voiture la plus<br />

aérodynamique<br />

possible<br />

tout<br />

en respectant<br />

l’ADN de Mercedes,<br />

à savoir un design identifiable<br />

et de la sportivité»<br />

Côté technologie, les ingénieurs<br />

ont pu compter sur<br />

l’expérience des équipes de<br />

F1 et de FE. Le moteur électrique<br />

offre 244 ch, c’est amplement<br />

suffisants.<br />

La batterie est tout juste sous<br />

les 100 kWh. Mais elle est<br />

50% plus petite et pèse 30%<br />

moins lourd que dans la<br />

EQS. Le système électrique<br />

de 900 V permet de recharger<br />

100 km en 5 minutes<br />

à peine à partir d’une borne<br />

capable de délivrer 140 kW.<br />

Cette batterie plus petite et<br />

plus légère va pouvoir entrer<br />

dans les véhicules de toutes<br />

les gammes, à partir de la<br />

Classe A, par exemple.<br />

La Vision EQXX pèse seulement<br />

1755 kg, évidemment<br />

elle utilise pas mal de carbone<br />

et d’aluminium, mais, bon, en<br />

grande série, ce n’est pas possible,<br />

car beaucoup trop cher.<br />

Ah, oui, la EQXX possède<br />

des panneaux solaires dans le<br />

toit. Cela permet de<br />

récupérer 25 km.<br />

857


NOS ESSAIS<br />

RÉCENTS<br />

Plume :<br />

Eric HEIDEBROEK<br />

Capture d’Images :<br />

Pascale HEIDEBROEK<br />

EQS 500<br />

La Référence !<br />

Mercedes-Benz<br />

A sa sortie, nous avions testé<br />

la EQS 580, le haut de gamme et<br />

l’avions trouvée très bien.<br />

Pourtant la EQS 500 s’avère être la<br />

référence du segment, comme toutes<br />

les Mercedes-Benz «500» d’ailleurs!<br />

Ce que l’on remarque instantanément<br />

dans cette «500», c’est son équilibre<br />

encore plus marqué. Là où la puissance<br />

culmine à 544 ch avec un 0 à 100 en 4’’3<br />

et une autonomie de 669 km pour la 580,<br />

la 500 offre 450 ch, un 0 à 100 en 4’’8 et<br />

677 km d’autonomie tandis que l’entrée<br />

de gamme, la 450 se contente de 360 ch,<br />

d’une accélération de 0 à 100 en 5’’6 mais<br />

d’une autonomie de 699 km.<br />

Comme quoi, plus on a de puissance,<br />

moins on a d’autonomie...<br />

C’est pourquoi nous parlons d’équilibre<br />

pour la EQS 500, et donc de référence.<br />

C’est grâce aux petits détails<br />

que l’on voit les grandes choses !<br />

Chez Mercedes-Benz, on sait prendre<br />

soin des occupants. Le choix des matières,<br />

la finition, les coloris avec leurs<br />

équipements assortis sont autant d’éléments<br />

de conforts et d’accueils dignes de<br />

très grandes routières.<br />

Pourtant, l’EQS n’est pas une Classe S,<br />

rien de comparable. Le mobilier de bord<br />

est certes bien dessiné, mais ça n’a rien à<br />

voir avec une véritable Classe S.<br />

Un exemple ? Vous allez dire que l’on<br />

chipote, mais bon... Lorsque l’on passe la<br />

main sur le rebord de l’assise des sièges<br />

859


avant, on constate sur les coins gauche et droit, que le cuir fait place à un tissu élastique.<br />

Astuce qui permet d’éviter la garniture de l’élément mobile qui permet d’ajuster<br />

la partie avant de l’assise pour le confort des cuisses. Nonobstant ce «détail»<br />

l’atmosphère de la EQS est très moderne, surtout avec la spectaculaire et superbe<br />

planche de bord pourvue de l’écran géant du fameux système MBUX Hyperscreen.<br />

La planche de bord de plus d’1,50 m offre trois écrans distincts et touchscreen . Sur<br />

la console centrale dotée de profonds rangements, on découvre le bouton des 4 feux<br />

clignotants, dont le voyant clignote de part et d’autre. C’est graphiquement réussit!<br />

861


L’ergonomie, est parfaite même pour<br />

un système dépourvu de boutons classiques,<br />

il est réfléchi et intuitif. Ce qui<br />

est surprenant aussi, c’est la convivialité<br />

de l’application «Hey Mercedes» !<br />

En effet, si, après avoir demandé une<br />

commande à «Mercedes», par exemple<br />

«Hey Mercedes, mets radio Classic 21»<br />

qu’elle la réalise et que vous dites «merci»,<br />

Mercedes vous répond, «de rien».<br />

Et ça, c’est nouveau et bien agréable.<br />

Oui, le conditionnel reste de mise pour<br />

toutes ces applications à commandes<br />

vocales. Car il faut du temps pour que<br />

l’Intelligence Artificielle apprenne votre<br />

façon de parler et s’adapte à vous. Lors<br />

d’un essai avec ce type de logiciels, on<br />

ne peut pas systématiquement exiger<br />

une réaction immédiate et donc, parfois<br />

la machine vous dit qu’elle ne vous a pas<br />

compris... Même chez Mercedes-Benz.<br />

Bon à part ces gadgets dont certains<br />

apportent une forme de confort en plus,<br />

et aussi une distraction inoportune, on<br />

constate que cette EQS500 est incontestablement<br />

bien née. Le confort à bord<br />

avec ses suspensions pneumatiques et<br />

adaptatives avec anticipation des obstacles,<br />

creux et bosses, est tout simplement<br />

royal. Les sièges offrent le maintien<br />

voulu et en option on peut encore plus<br />

se faire plaisir en choisissant des sièges<br />

encore plus doux, surtout à l’arrière. On<br />

a le sens du voyage chez Mercedes-Benz.<br />

Un point à souligner et assez rare à ce<br />

niveau de produit, le fait que l’accès<br />

au coffre se passe par un hayon à commande<br />

électrique. On a accès à cet espace<br />

au beau volume de façon aisée et<br />

pratique. On n’est pas géné par la hauteur<br />

moyenne de l’espace du fait que le<br />

hayon offre un bon espace supplémentaire<br />

en hauteur. Bien vu, ce qui est un<br />

plus pour la EQS n’est pas présent dans<br />

le EQE, ce qui est dommage.<br />

Côté autonomie et performances, cette<br />

EQS 500 a toujours de la réserve de<br />

puissance, et on peut faire sans souci<br />

et dans un usage identique à une thermique,<br />

donc sans jouer à l’économie, au<br />

moins 600 kilomètres, grâce, aussi, au<br />

très bon système de régénération.<br />

863


MBUX : l’écran Hyperscreen<br />

de Mercedes-Benz...<br />

L’écran du Hyperscreen est en verre<br />

mais tout est prévu pour garantir la sécurité<br />

des passagers.<br />

Faits & chiffres intéressants<br />

Avec l’hyperscreen MBUX, plusieurs<br />

écrans semblent fusionner en douceur,<br />

ce qui donne une impressionnante bande<br />

d’écran incurvée de 141 centimètres de<br />

large. La superficie perçue par les passagers<br />

peut aller jusqu’à 2.432,11 cm 2 .<br />

650°<br />

Le grand écran de la dalle en verre est incurvé<br />

en trois dimensions lors du processus<br />

de moulage à des températures avoisinant<br />

650°C. Ce processus permet une vue sans<br />

distorsion de l’écran sur toute la largeur du<br />

véhicule, quel que soit le rayon de couverture<br />

de l’écran.<br />

Pour aller aux applications les plus importantes,<br />

l’utilisateur ne doit faire défiler aucun<br />

niveau de menu. Ce qui explique pourquoi<br />

Mercedes-Benz appelle cela la «couche<br />

zéro». Il y a 12 «actionneurs» en tout sous<br />

l’écran tactile avec un retour haptique lors<br />

du fonctionnement. Quand le doigt touche<br />

certains points, ils déclenchent une vibration<br />

dans la dalle. C’est une réaction physique<br />

destinée à remonter clairement la<br />

confirmation de l’action commandée.<br />

La dalle possède deux revêtements qui réduisent<br />

les reflets et facilitent le nettoyage.<br />

Le verre incurvé lui-même se compose de<br />

silicate d’aluminium particulièrement résistant<br />

aux rayures.<br />

Structure en Nid d’Abeille !<br />

Les mesures de sécurité comprennent des<br />

points de rupture prédéterminés le long des<br />

ouvertures latérales de sortie ainsi que cinq<br />

supports qui peuvent céder de manière ciblée<br />

lors d’un accident grâce à leur structure<br />

en nid d’abeille.<br />

Parmi les spécifications techniques du MBUX:<br />

8 cœurs CPU, 24 Go de RAM et 46,4 Go<br />

par seconde de bande passante mémoire<br />

RAM. Avec les données de mesure d’une<br />

caméra multifunction ainsi qu’un capteur<br />

de lumière, la luminosité de l’écran<br />

s’adapte aux conditions ambiantes. Avec la<br />

possibilité d’enregistrer jusqu’à sept profils,<br />

la section d’affichage peut, aussi, être<br />

individualisée pour le passager avant.<br />

865


EQS 450+<br />

Invitation<br />

aux Voyages<br />

Mercedes-Benz<br />

L’entrée de gamme fait fort, avec ses<br />

700 kilomètres d’autonomie annoncés.<br />

Certes en conditions normales, si en<br />

hiver l’autonomie baisse, la EQS 450+<br />

maintient quand même une autonomie<br />

de quelque 620 kilomètres, mesurés.<br />

La Mercedes-Benz EQS revendique une<br />

attitude statutaire et on peut dire qu’elle<br />

y parvient malgré une allure trop sage. Ce<br />

qui peut (ou pas) freiner son attrait, c’est<br />

une structure avant monotone, ou s’inscrit<br />

en trop grand, l’étoile.<br />

Une étoile dans la calandre, réservée, au<br />

départ, aux voitures de sport. Les voitures<br />

statutaires conservaient l’étoile plantée<br />

dans le capot moteur. Il est vrai qu’aérodynamique<br />

oblige, ce radiateur avant doit<br />

effacer sa présence.<br />

Mais il est bien là, car il doit gérer les<br />

températures de la batterie.<br />

C’est indispensable sur<br />

une voiture électrique.<br />

A l’usage la batterie<br />

chauffe, exactement<br />

comme celle de votre<br />

GSM. Aussi, pour<br />

conserver efficacité et<br />

longévité le radiateur<br />

joue deux rôles, en été<br />

et en temps normal, il<br />

climatise la batterie et<br />

en hiver il la réchauffe<br />

en jouant son rôle<br />

d’échangeur de chaleur.<br />

Mercedes-Benz offre dans<br />

sa EQS, le haut de gamme des électriques<br />

de la EQ Family est une invitation permanente<br />

au voyage. Son intérieur respire la<br />

tranquillité et le luxe. Tout est pensé pour<br />

Plume :<br />

Eric HEIDEBROEK<br />

Capture d’Images :<br />

Pascale HEIDEBROEK<br />

867


que le contact soit fort et élégant. La finition de notre EQS 450+ est optionnelle,<br />

notamment avec ses cuirs Nappa, que le gris très clair, complété d’un bleu marine<br />

garnissant les dessus de portières et la planche de bord, rehaussent encore, surtout<br />

avec le volant dans la même peausserie gris clair. Dans le modèle de notre essai, il<br />

n’y a pas de système MBUX Hyperscreen en, mais deux grands écrans, dont l’un<br />

est tactile. La planche de bord est recouverte d’une glace en verre feuilleté avec une<br />

décoration très élégante et reposante. À noter que Mercedes-Benz a décidé de proposer<br />

en série l’Hyperscreen sur toutes les EQS, c’était une option à plus de 6.000 euros.<br />

871


Sur la route<br />

La EQS est souveraine, son comportement<br />

apporte sérénité et efficacité.<br />

Ses suspensions pilotées<br />

absorbent les inégalités des revêtements<br />

routiers à la qualité inégale<br />

dans notre pays qui se targue<br />

d’avoir des routes «bio-dégradables»<br />

tellement il y a des trous<br />

partout.<br />

Indépendamment de cette<br />

réflexion, on constate que la<br />

Mercedes-benz EQS 450+<br />

maîtrise parfaitement le poids<br />

des batteries en effaçant les<br />

effets de marsouinage caractéristiques<br />

de trop nombreuses<br />

voitures électriques mal amorties.<br />

Ceci contribue au plaisir de<br />

conduire cette puissante 450+.<br />

Les 360 chevaux disponibles, immédiatement,<br />

offrent une sécurité<br />

impressionnante.<br />

Le silence de marche est évidemment<br />

une des marques de fabrique<br />

de la marque à l’étoile, bien que depuis<br />

quelque temps, on remarque<br />

que les ingénieurs «son» offrent<br />

une sonorité rauque, comme si on<br />

avait un moteur thermique à 6 ou<br />

8 cylindres sous le capot.<br />

Capot qui est verrouillé et qui ne<br />

peut s’ouvrir qu’en atelier. Pour<br />

faire l’appoint d’eau au lave-glace,<br />

c’est une petite trappe à gauche de<br />

la porte conducteur que l’on actionne<br />

pour le remplissage...


MERCEDES-BENZ<br />

EQS 580 : Ce n’est pas encore la vraie<br />

Classe «S», mais déjà le Vaisseau Amiral<br />

de la flotte électrique «EQ»@ Eric HEIDEBROEK - Photos © CAMINTER - PR<br />

Rien n’équivaut la Classe S de Mercedes-Benz.<br />

Si la nouvelle grande berline électrique de la marque à l’étoile a un<br />

«S» dans son prénom, c’est surtout pour indiquer qu’elle occupe le<br />

poste de vaiseau amiral de la flotte EQ et avec elle Mercedez-Benz<br />

place la barre très haut !<br />

C’est une ligne de limousine sculptée par le vent qu’épouse la EQS.<br />

Totalement novatrice par rapport à l’architecture que la marque développe<br />

depuis quelques années déjà, et qui lui réussi bien, générant<br />

jeunesse et dynamisme tout en conservant une classique élégance.<br />

Si Mercedes-Benz persiste dans ces nouvelles courbes, il faudra<br />

bien s’y habituer. C’est vrai que les «Classe» A, B, C, E ont<br />

perdu l’étoile scintillante plantée dans le capot au profit de la<br />

grande étoile de calandre qui était l’apanage des seuls coupés<br />

et roadsters sportifs. Nostalgie.<br />

Le futur étant à nos portes, la marque a choisi d’offrir à sa nouvelle<br />

limousine de classe internationale la ligne la plus fluide possible,<br />

la plus économique en énergie, offrant une résistance à l’air<br />

si faible - avec son incroyable Cx de 0,20 - qu’elle<br />

autorise une autonomie de près de 677 kilomètres WLTP.<br />

Pendant notre essai nous avons pu établir une belle autonomie de<br />

603 kilomètres avec un consommation de 18 à 30 kWh aux cent kilomètres.<br />

C’est vrai, aussi, que nous avons profité de la bonne santé des moteurs électriques<br />

874 875


qui autorisent des accélérations extraordinaires avec un 0 à 100 en 4,3 secondes. Côté<br />

recharges, la EQS est capable de recevoir une puissance de 200 kW, ce qui permet<br />

en 15 minutes de recharger 300 km. En 31 minutes, la recharge peut passer de 20<br />

à 80%. Sur une prise domestique en 16 A, il faudra compter sur une grosse dizaine<br />

d’heures, sur une borne en 32 A, on peut recharger complètement en 7 heures.<br />

La EQS est une sorte de grand coupé à cinq portes. Elle fait 5,22 m de long, 1,93<br />

m de large et 1,5 m de haut. Son empattement (l’écart entre les roues avant et<br />

arrière) est de... 3,21 m. Cette dernière mesure explique la générosité de l’espace<br />

intérieur. Et là, on constate que même les grands gabarits s’y sentent à l’aise même<br />

si la garde au toit à l’arrière tolère les 1,90 -1,95 m, la faute à la ligne coupé. Mais<br />

indiscutablement la EQS est une grande voiture tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.<br />

876 877


Son coffre fait 610 litres avec un compartiment en plus pour stocker les cables...<br />

Quand on rabat la banquettes arrière (60/40) le volume passe à 1770 litres.La EQS<br />

inaugure une toute nouvelle planche de bord, de série sur la EQS 580, une dalle de<br />

1,41 m de large (56 pouces) traitée au silicate d’aluminium résistant aux rayures,<br />

intégrant trois écrans, qui attirent tous les regards. L’hyperscreen offre un premier<br />

écran de 12,3 pouces pour le conducteur, un grand écran central de 17,7 pouces<br />

pour tout l’infotainement, et un de 12,3 pouces à l’usage du passager avant. Quand<br />

le conducteur regarde cet écran qui joue un film par exemple, un capteur décèle le<br />

regard du conducteur et instantannément change la trame afin que le conducteur<br />

878 879


ne puisse regarder, tout en préservant le passager de sa vidéo ! Côté écran il y en a un<br />

quatrième, l’affichage tête haute en réalité augmentée. Le confort à bord de la EQS<br />

est la première sensation prioritairement ressentie. Silence de marche, évidemment,<br />

direz-vous, «c’est une électrique !», mais le bruit de roulement et les murmures du<br />

vent sont pratiquement inaudibles et ce n’est pas le cas partout.<br />

Côté agrément de conduite, la EQS n’est pas une voiture de sport malgré ses 523<br />

chevaux et 855 Nm, c’est une Grand Tourisme. Elle est suspendue par un système<br />

pneumatique à gestion électronique qui peut se montrer aussi doux que ferme selon<br />

le mode choisi. Il y a 3 modes à choisir, le mode ECO, le mode Comfort, le mode Sport<br />

et le mode Individuel. Ce qui affine la conduite tant sur routes qu’en ville ce sont les<br />

quatre roues directrices qui permettent à la EQS de tourner sur 11,5 mètres... C’est<br />

880 881


très court. Sur routes sinueuses, les roues arrière suivent parallèlement la route et peuvent<br />

prendre un angle de 4,5° pour affiner le comportement, en dessous de 60 à l’heure, les<br />

roues braquent dans le sens opposé (jusqu’à 10° !) pour faciliter les manoeuvres.<br />

On est surpris par la précision que cela apporte dans chaque cas de figure.<br />

Différent mode de récupération d’énergie sont proposés, le mode roue libre qui ne récupère<br />

pas grand chose mais qui fluidifie la conduite sur routes nationales. On peut choisir<br />

deux modes de récupérations, soit doux soit fort, mais on n’aura pas le mode 1 pédale. Par<br />

contre le mode automatique est extraordinaire. Tous les détecteurs et appareils GPS s’associent<br />

pour prendre en compte la signalisation, le relief de la route et même la circulation,<br />

pour optimiser les phases de récupération d’énergie. Et ça , c’est vraiment TOP !<br />

En conclusion, cette nouvelle Mercedes-Benz «EQS» est faite pour être conduite, alors que<br />

la Classe «S» est idéale pour se laisser conduire.<br />

882 883


MERCEDES-BENZ<br />

EQE 350+<br />

Elle fait des jaloux<br />

@ Eric HEIDEBROEK - Photos © CAMINTER - PR<br />

640 km d’autonomie<br />

selon la norme WLTP,<br />

567 km selon nos<br />

mesures<br />

Et pourtant on ne peut pas dire<br />

qu’elle consomme peu. Nous<br />

avons tourné entre 17 kWh et<br />

27,7 kWh de moyenne. Certes la<br />

batterie est de grande capacité,<br />

avec 90,5 kW, elle en rend 17 à<br />

la EQS. En ville elle peut même<br />

grimper au delà de 30 kWh/100,<br />

sur routes régionales, elle peut<br />

facilement descendre sous les<br />

17 kWh/100 et sur autoroute,<br />

on peut, en roulant au cruise<br />

control à 120/130 km/h, et en<br />

position DAuto pour la régénération<br />

de la batterie atteindre<br />

une consommation étonnante<br />

de 20,5 kWh/100km.<br />

Mercedes-Benz, sur la EQE a upgradé<br />

la régénération permanente<br />

de ses batteries. Solution<br />

utilisée de façon efficace dans<br />

ses versions hybrides essence et<br />

Diesel.<br />

La EQE comme la EQS d’ailleurs<br />

utilise plusieurs dispositifs<br />

qui inter-réagissent entre eux<br />

884 885


afin d’améliorer l’autonomie et de<br />

parvenir à garantir au plus près la<br />

portée de 640 km promise par le<br />

constructeur. Comme dans la EQS,<br />

et selon la dernière mise à jour en<br />

cours, les paramètres pris en compte<br />

viennent en temps réel des caméras,<br />

des capteurs, du GPS incluant le relief<br />

environnant et même les conditions<br />

météorologiques. Si bien que<br />

même avec des chevaux distribués<br />

de façon plus nerveuse dans la EQE<br />

350+, on parvient à réussir d’excellentes<br />

prestations en autonomie et<br />

ce sans s’ennuyer.<br />

La EQE 350+ est une propulsion, son<br />

moteur synchrone à excitation permanente<br />

(PSM) est posé sur le train<br />

arrière. Le moteur dévelope 292 ch<br />

et 565 Nm qui passent aux roues arrière<br />

par une chaîne de transmission<br />

électrique mono-rapport, appellée<br />

eATS. La suspension pneumatique<br />

optionnelle est très efficace. Autant<br />

elle absorbe bien les inégalités de la<br />

route en mode confort, autant elle<br />

offre une tenue de route efficace et<br />

précise en mode sport, bien qu’un<br />

peu ferme. Il est conseillé d’ailleurs<br />

d’opter pour cette suspension, car<br />

elle absorbe aussi très efficacement<br />

les mouvements de compression et<br />

de détente assez vigoureux dus au<br />

poids des batteries posées dans le<br />

plancher. Certes, le centre de gravité<br />

placé bas améliore la tenue de route.<br />

L’EQE 350+ est équipé de série de<br />

l’intérieur Electric Art. Des matériaux<br />

de très haute qualité tels que le cuir<br />

(nappa) sont disponibles en option.<br />

L’éclairage d’ambiance, associé aux<br />

886 887


inserts décoratifs rétro-éclairés, crée une atmosphère extraordinaire. Une caractéristique<br />

des nouvelles Mercedes, qui offrent un univers d’une grande beauté, alliant raffinement, et<br />

sécurité. Par exemple si «le lane assist» détecte une sortie de la bande de roulement, ou si le<br />

«blind assist» détecte l’arrivée d’un véhicule sur votre droite ou votre gauche, le filet lumineux<br />

courant le long de la portière s’allume et clignote en rouge pour vous alerter. En tous<br />

cas les designers ont réussi à intégrer une atmosphère magique dans l’habitacle. Bravo !<br />

Conclusion<br />

L’EQE n’a pas seulement hérité des gènes de l’EQS par la sophistication extrème de ses technologies<br />

embarquées, elle offre des caractéristiques plus «sportive» , un comportement<br />

dynamique dans un format un peu plus compact. Son moteur est réglé sur un mode plus<br />

expressif, et la gestion des ressources permet de bonnes prestations routières.<br />

888 889


EQE 350+<br />

pour les affaires<br />

Plume : Eric HEIDEBROEK - Capture d’Images : Pascale HEIDEBROEK<br />

Mercedes-Benz s’est directement<br />

engagé dans une nouvelle gamme de<br />

voitures électriques disposant de sa<br />

propre image produit, contrairement<br />

à son concurrent Munichois.<br />

L’électrification se devait d’avoir<br />

sa propre personnalité dans l’esprit<br />

Stuttgartois, sans doute.<br />

Bon plan ?<br />

L’avenir le dira, en attendant la EQ Family<br />

existe et fonctionne bien. Pour bien<br />

cerner son marché, la Classe E est également<br />

déclinée en version full électrique<br />

dans la EQ Family avec, la EQE et bien<br />

entendu le style de cette famille.<br />

Plus courte que la EQS, et perdant<br />

le pratique hayon, qui en plus<br />

augmente le volume du<br />

coffre de façon non négligeable,<br />

la EQE offre<br />

un look un peu plus<br />

ramassé. Un look qui<br />

convient parfaitement<br />

à son public cible : les<br />

gros rouleurs. Pour<br />

cela, Mercedes-Benz<br />

a créé la version 350+<br />

avec une autonomie<br />

que nous avons mesurée<br />

à nouveau<br />

pour constater<br />

la fiabilité des<br />

premiers chiffres,<br />

soit quelques 640 km<br />

par conditions météorologiques<br />

idéales. En<br />

hiver ou quand il fait très<br />

chaud, on perd quand même<br />

quelque chose comme 15% du<br />

potentiel soit, dans ce cas, près d’une<br />

centaine de kilomètres. C’est normal,<br />

et valable pour toutes les électriques.<br />

Certaines sont mieux gérées que<br />

891


d’autres et la EQE fait<br />

partie des meilleures<br />

avec seulement 10%<br />

de perte d’autonomie<br />

par grands froids...<br />

Plusieurs visuels<br />

peuvent informer le<br />

conducteur. Une autonomie<br />

minimale et une<br />

maximale, des conseils<br />

pour aller le plus loin<br />

possible avec la charge<br />

disponible, un tableau<br />

de bord classique ou<br />

un futuriste pour le<br />

sport. Les détails ont<br />

toute leur importance,<br />

la qualité des matériaux<br />

comme de la finition<br />

sont à la hauteur<br />

des exigences de la<br />

marque à l’étoile. Le<br />

seul bémol, c’est la<br />

commande sensitive<br />

omniprésente même si<br />

elle fonctionne bien,<br />

elle n’est pas exempte<br />

d’imprécisions.


Mercedes-Benz<br />

SUV<br />

Le EQS<br />

Remonte le niveau !<br />

Plume : Eric HEIDEBROEK - Capture d’Images : Pascale HEIDEBROEK<br />

Si les berlines EQS et EQE sont très différentes des autres<br />

Mercedes-Benz par leur style déjà, elles le sont aussi par leurs<br />

aménagements intérieurs.<br />

Le leitmotiv de la marque souabe est de s’inscrire dans une<br />

nouvelle approche des berlines de la marque.<br />

La EQS d’ailleurs n’est pas une Classe S, comme la EQE, n’est<br />

pas une Classe E. Ces deux modèles phares sont tellement<br />

importants en matière de notoriété que Mercedes-Benz n’a<br />

pas voulu prendre de risque en matière d’électrification à<br />

100%, comme chez BMW avec la i7 et la nouvelle i5.<br />

Et cette volonté se comprend aisément, pourtant le EQS SUV<br />

apporte une nouvelle dimension qui pourrait bien annoncer<br />

une sacrée révolution !<br />

894 895


Bonne nouvelle, le Mercedes-Benz<br />

EQS-SUV prend des lignes consensuelles<br />

par rapport aux modèles clé<br />

de la gamme. Et c’est important,<br />

car trop de changements esthétiques<br />

ne sont pas évidents à faire<br />

passer. On remarque cependant que<br />

les lignes de la gamme EQ SUV<br />

sont de plus en plus proches des<br />

modèles classiques et thermiques et<br />

le moins que l’on puisse dire, c’est<br />

que cette formule est très appréciée.<br />

Pourtant, malgré un look massif,<br />

les EQ SUV disposent d’une bonne<br />

aérodynamique, qui leur confère une<br />

moindre résistance à l’air et par définition<br />

une consommation électrique<br />

plus faible. Et par voie de conséquence<br />

une autonomie plus grande.<br />

Quand on monte à bord de ce SUV<br />

EQS580, il y a quelque chose qui<br />

fait que l’on est dans une voiture<br />

très «classique» et ultramoderne.<br />

La position de conduite, le style, le<br />

mobilier, tout est plus proche d’un<br />

GLS ou d’un GLE que d’une EQS ou<br />

EQE. Et idem de l’extérieur, même<br />

la calandre et les phares posent un<br />

autre regard que celui des berlines.<br />

Et il faut dire que ça apporte le petit<br />

plus qui concrétise le développement<br />

électrique de la famille EQ.<br />

Un peu plus court que la EQS 580<br />

berline, le EQS SUV taille 5,13 m<br />

de long, 2 m de large rétros fermés,<br />

et 1,71 m de haut, mais s’il est plus<br />

court que la berline, il garde les<br />

3,21 d’empattement ! Idéal pour<br />

l’espace offert aux passagers.<br />

Le 580 dispose de deux moteurs,<br />

chacun posés sur un essieu.<br />

896 897


Puissance conjointe : 544 ch, avec<br />

du couple... 860 Nm. La batterie,<br />

elle, fait 108,4 kWh. Puissance maximum<br />

pour la recharge : 200 kW,<br />

c’est beaucoup. Et dans ce cas, on<br />

peut charger en 31 minutes. Le poids<br />

du monstre : 2.810 kg. L’autonomie<br />

annoncée est de 596 km, en réalité,<br />

on a une autonomie fiable de<br />

518 km. Ce qui demeure très correct.<br />

La consommation annoncée est de<br />

17 kWh/100 km. Nous avons mesuré<br />

de 19 à 26,8 kW/100 km en fonction<br />

des itinéraires et de l’exploitation du<br />

véhicule. En roulant plus cool, nous<br />

aurions pu atteindre une moyenne globale<br />

de 21,6 kWh/100km. Ce qui pour<br />

un véhicule de ce niveau est excellent.<br />

Sur la route, le EQS580 SUV se la<br />

pète ferme. Il offre une tenue de route<br />

étonnante et c’est grâce à son option 4<br />

roues directrices, qui passent à 10° au<br />

lieu des petits 4° généralement alloués<br />

à cette fonction. Il se montre, malgré<br />

ses 2,8 tonnes, très agile. À noter une<br />

sensation manquant de fermeté dans<br />

la pédale de frein, est-ce dû au réglage<br />

privilégiant la régénération par le freinage<br />

au détriment de la fermeté nécessaire<br />

pour se sentir en sécurité ? Et ce<br />

n’est qu’un sentiment, car le freinage<br />

est impeccable et efficace.<br />

Conclusion<br />

C’est un gros SUV est<br />

indiscutablement lourd et<br />

cher. Sans compter qu’il<br />

a une liste d’options<br />

longue comme le bras.<br />

L’ambiance intérieure<br />

est top, car c’est une vraie<br />

Mercedes-Benz avec tous les<br />

critères associés. Sur une borne<br />

rapide, il charge vite, ce qui compense<br />

ses humeurs d’autonomie.<br />

898 899


Mercedes-Benz<br />

SUV<br />

Le EQE<br />

Assume !<br />

Plume : Eric HEIDEBROEK - Capture d’Images : Pascale HEIDEBROEK<br />

Le EQE était attendu, par une frange de la clientèle qui<br />

préfère assumer le statut «E» plutôt que le statut «S»<br />

au quotidien.<br />

Un peu plus compact, il rend 27 centimètres à sa grande<br />

sœur et 3 centimètres en hauteur comme 6 cm en largeur.<br />

Et son empattement est plus court de 31 centimètres...<br />

Côté poids, il est un peu plus léger. Il est à 2.580 kg contre les<br />

2.810 kg de la EQS, soit 230 kg de moins.<br />

Evidemment, ça va jouer sur la consommation et<br />

l’autonomie, à moins que...<br />

900 901


Plus compact, mais pas moins habitable et surtout<br />

pas moins bien agencé que celui de la EQS SUV,<br />

l’habitacle du EQE SUV apporte sa touche de<br />

fraîcheur, surtout avec le MBUX Hyperscreen.<br />

Oui, c’est vrai, l’option est encore à 5.990 euros,<br />

Il faut constater que cette option a été sérieusement<br />

recalculée à la baisse, car elle vient de plus<br />

de 9.000 euros. Une bonne nouvelle qui suit celle<br />

qui inclut l’hyperscreen en dotation de série dans<br />

la EQS, qu’elle soit SUV ou non.<br />

Plus jeune, plus fun ?<br />

Si le EQE SUV fait plus fun que le EQS SUV,<br />

il marque le pas sur le EQA ultra compact, mais<br />

pas sur le EQB, plus carré et familial.<br />

Le EQE SUV a donc, des lignes plus rondes qui<br />

s’harmonisent parfaitement avec sa taille de gros<br />

SUV, type GLE. C’est vrai qu’il est moins encombrant<br />

et moins lourd que le EQS SUV, et que<br />

cela lui donne une agilité et un comportement<br />

plus vif. C’est aussi pour ça qu’il sera probablement<br />

choisi par une clientèle un peu plus jeune.<br />

Notre version d’essai étant une EQE 350+, on dispose<br />

de 292 chevaux et d’un couple de 565 Nm.<br />

Il est annoncé avec une autonomie de 17,5 à 21,6<br />

kWh ce qui en théorie, lui permet de tenir une<br />

distance annoncée de 486 à 596 km en ville...<br />

Notre essai conclura une autonomie moyenne de<br />

445 km et une consommation de l’ordre de 21,3<br />

kWh aux cent kilomètres. Ceci dit notre mesure<br />

a été réalisée avec un aller/retour à Luxembourg<br />

à bonne allure sous le déluge et des conditions<br />

météorologiques, très difficiles. Autrement dit,<br />

on peut améliorer ce score et atteindre les 500 km<br />

d’autonomie fiable. Il faut dire à la décharge du<br />

EQE SUV qu’il est très joueur et n’est pas avare<br />

en sensations routières. En plus, Mercedes-Benz<br />

a équipé son EQE d’une sonorité mécanique<br />

très agréable. Le travail sonore est vraiment<br />

intéressant, en ce sens que le rythme de la<br />

sonorité qui rappelle une mécanique ther-


mique racée, ressemble à celui d’un moteur qui change ses rapports au fur et à mesure des accélérations<br />

et des décélérations. Pas à dire, l’effet est vraiment plaisant, surtout en mode «sport».<br />

Bon ça a une influence sur la consommation, mais on aime et quand on aime, on ne compte pas.<br />

Si on apprécie un comportement sain et efficace, on constate quand même que la pédale de frein<br />

joue le même tempo que celle de la grande sœur EQS SUV. Un peu trop molle à l’attaque. Mais<br />

on s’y habitue et on s’adapte. Quand on prend une autre auto, après... Ça pile sec ! Pour ce qui<br />

est de l’habitabilité, le EQE SUV offre plus d’espace que la berline EQE et en plus, le coffre<br />

a un volume nettement plus intéressant grâce au hayon, bien sûr. Près de 100 litres de plus et<br />

d’un accès plus aisé aussi. Ici aussi, la cabine parait moins ultra-moderne que dans la berline,<br />

sans doute parce que l’on est installé plus haut et plus droit. Le point de vue est différent. L’idéal<br />

est de choisir son EQE SUV 350+ 4Matic avec la suspension hydraulique pilotée et les quatre<br />

roues directrices. Là, on tient le top du top en matière de comportement et de confort routier. Le<br />

EQE SUV est proposé en 3 versions, ça commence avec le EQE 300 de 245 ch, puis le EQE<br />

350+ avec 292 ch, ensuite le 350+ 4Matic et enfin le EQE 500 de 408 ch. Ou encore les versions<br />

AMG comme le 43 avec 476 ch ou l’ultime 53 avec ses 626 ch, ce dernier annonce 450 km<br />

d’autonomie. Évidemment, il n’y a pas de miracle, mais il y a du fun !<br />

904 905


La gamme EQ,<br />

pour Electric Quotient, ou<br />

l’électrification intelligente, arrive.<br />

Cela à commencé par la EQC, donc la<br />

Classe C électrique, arrive maintenant la<br />

EQA, pour la Classe A électrique et dans<br />

la foulée, la Classe B s’électrifie aussi<br />

avec la EQB présentée à Shanghai. Sont<br />

prévus dans un futr proche un gros SUV<br />

appelé EQE (Classe E) et une berline EQE.<br />

La EQS chapeautera la gamme des EQ et<br />

arrive bientôt sur le marché. Si de nombreux<br />

modèles affichent le monograme<br />

EQ, ce sont des modèles à assistance<br />

électrique partielle et / ou hybrides.<br />

Les modèles nommés EQ sont essentiellement<br />

des versions 100% électriques. Le<br />

EQA est un Mercedes-Benz GLA électrifié.<br />

Au départ il était prévu pour une hybridation<br />

avec de petites batteries. Aussi<br />

cette version full électrique fait quelques<br />

concessions en matière de coffre à bagage<br />

(moins profond) et la banquette<br />

arrière est un peu moins haute. Mais<br />

l’espace disponible n’en n’est que peu<br />

906 907


altéré. Une surprise qui révèle le talent des<br />

ingénieurs et stylistes! Bien joué ! Les premières<br />

EQA sont des modèles dotés de batteries<br />

de 66,5 kWh dont, en théorie, l’autonomie<br />

devrait approcher les 425 km. En réalité<br />

c’est 328 km au total.<br />

Et selon nos essais, c’est suffisant pour l’usage<br />

familial auquel s’adresse ce modèle. En effet,<br />

conduire les enfants à l’école, poursuivre par<br />

les différentes activités, sports, stage and Co,<br />

déposer l’un ici, reprendre l’autre là-bas, ce<br />

n’est pas vraiment un souci pour cette EQA,<br />

elle fait le job avec plaisir, efficacité et sécurité.<br />

Sans oublier l’incontestable image de<br />

marque véhiculée par cette digne descendante<br />

de la fameuse marque à l’Etoile.<br />

En effet, cette auto a une ligne tout à fait<br />

dans le vent. Rien d’ahurissant, juste de la<br />

classe. Et elle est encore plus belle en vrai<br />

qu’en photos. Si l’on veut critiquer, on relèvera<br />

le côté cliquant de la calandre en piano<br />

black et le jonc chromé qui manque un peu<br />

de chic...A part ça, rien à redire, c’est une<br />

Mercedes.<br />

A l’intérieur, aucune surprise, le style est typiquement<br />

celui de Stutgart, avec le grand<br />

écran tactile, lisible et assez facile à appréhender.<br />

On dispose aussi de head up display,<br />

c’est une option, mais intelligente, surtout<br />

accompagnée de la réalité virtuelle.<br />

Réalité virtuelle qu’est-ce que c’est ?<br />

Et bien, quand vous intégrez une adresse<br />

dans le GPS, l’itinéraire s’affiche avec des<br />

pictogrammes pour les indications générales,<br />

mais quand vous approchez du changement<br />

de direction, la camera frontale affiche la vue<br />

réelle devant vous, et, indique précisément<br />

avec des flèches mobiles la direction que<br />

vous devez suivre. L’avantage sur une navigation<br />

classique est que ces indications se<br />

fondent dans la réalité et vous permettent de<br />

908 909


ester maître de votre conduite car votre<br />

regard reste sur la route, dans la circulation<br />

! C’est une option nettement plus<br />

intéressante que des roues alu...<br />

A bord, on retrouve donc l’atmosphère<br />

du Mercedes-Benz GLA. Tout est bien<br />

à sa place, les sièges avant ont un<br />

look sport, bien qu’ils manquent un<br />

peu de maintien et qu’ils sont assez<br />

durs. Pourtant leur dessin est des plus<br />

réussis et semble très confortable.<br />

Ils sont simplement plus fins et un<br />

peu moins rembourrés. Deux raisons à<br />

cela. En premier lieu, le gain de poids<br />

et ensuite garder l’habitabilité malgré<br />

la présence de batteries dans le plancher.<br />

Et Mercedes réalise là un tour de<br />

passe-passe efficace. La position de<br />

conduite reste ergonomique pour tous<br />

les gabarits. La planche de bord est<br />

tout simplement magnifique. Claire,<br />

précise avec la partie droite tactile.<br />

Mercedes n’a pas cédé au full tactile<br />

comme chez Tesla, les commandes les<br />

plus usuelles demeurent classiques. Et<br />

c’est très bien comme ça.<br />

La mise en route passe par le bouton<br />

start comme dans les versions essence<br />

ou diesel. Voilà un point bien rassurant,<br />

car dans certaines électriques,<br />

cela n’existe plus. Donc dans la Mercedes<br />

on se retrouve immédiatement<br />

en pays de connaissance. La marque<br />

à l’étoile a jugé bon de conserver des<br />

commandes plus ou moins classiques<br />

pour le chauffae et la ventillation.<br />

Ces commandes sont placées sous les<br />

buses , à un endroit très classique et<br />

surtout pratique.<br />

910 911


On ne perd pas de temps à les chercher.<br />

Elles sont au bout des doigts et le regard<br />

ne doit pas quitter la route. Mais on peut<br />

aussi commander les fonctions par la<br />

voix... «Hey Mercedes, j’ai froid !» et Mercedes<br />

réponds qu’elle mets la température<br />

plus haut ! C’est magique !<br />

La EQA dispose comme toutes les Mercedes<br />

de nombreuses d’aides à la conduite<br />

avec assistance coopérative au conducteur<br />

Et dans celles ci on trouve la détection des<br />

piétons, des cyclistes et des autres véhicules.<br />

Contrôlé par un système proche du<br />

Lydar, cette détection est à 360° avec prédominence<br />

sur les zones latérales et avant.<br />

Ces systèmes détectent et sont capables<br />

d’alerter le conducteur et de réagir en cas<br />

de besoin. L’EQA dispose d’une gamme de<br />

systèmes intelligents. Les fonctions améliorées<br />

du pack d’aide à la conduite comprennent,<br />

par exemple, la fonction de manœuvre<br />

de virage, la fonction de couloir<br />

d’urgence, la fonction alertant le conducteur<br />

de l’approche de cyclistes ou de véhicules,<br />

et un avertissement lorsque des<br />

piétons sont détectés à proximité de passages<br />

pour piétons. Dans de nombreuses<br />

situations, ces systèmes ont pour but<br />

d’éviter une collision par un freinage autonome,<br />

ou d’en atténuer les conséquences.<br />

Le système est également capable de freiner<br />

pour les véhicules à l’arrêt et les piétons<br />

qui traversent et même d’empêcher<br />

les collisions, selon la situation.<br />

Dans certaines situations, l’EQA est capable<br />

de conduire en mode partiellement<br />

automatisé. Pour ce faire, elle surveille de<br />

près la situation du trafic. Des systèmes<br />

de caméra et de radar améliorés lui per-<br />

912 913


mettent de voir loin devant. L’EQA utilise<br />

également les données cartographiques et<br />

de navigation pour les fonctions d’assistance<br />

à l’itinéraire défini par la navigation. Ainsi, la<br />

navigation avec Electric Intelligence calcule<br />

automatiquement l’itinéraire le plus rapide<br />

en tenant compte des temps de charge. Le<br />

conducteur n’a plus à s’en préoccuper. Sur<br />

la base de simulations d’autonomie permanentes,<br />

le calcul tient compte des arrêts<br />

à une station de recharge et de nombreux<br />

autres facteurs, comme la topographie et la<br />

météo. Le système peut également réagir à<br />

des variations de la situation routière ou du<br />

style de conduite du conducteur, par exemple.<br />

L’EQA débute en version EQA 250 (consommation<br />

de courant en cycle mixte : 15,7<br />

kWh/100 km - usine - ) avec 140 kW et une<br />

autonomie NEDC de 486 kilomètres.<br />

Nos essais font état d’une consommations<br />

de 18,6 kWh en usage urbain et de 20,8 kWh<br />

en usages urbain, et inter-urbain en ce compris<br />

de l’autoroute. Après recharge complète,<br />

l’auto indiquera une autonomie de 328 ou<br />

335 km. Ce calcul prend en compte les données<br />

de conduite précédentes.<br />

D’autres versions suivront : des modèles<br />

tout-terrain encore plus athlétiques dotés<br />

d’une chaîne cinématique électrique supplémentaire<br />

(eATS) et de puissances dépassant<br />

les 200 kW, avec une autonomie de 500 km...<br />

914 915


BMW<br />

i4 eDrive35<br />

A l’intérieur comme à l’extérieur,<br />

c’est une vraie BMW !<br />

Plume : Eric HEIDEBROEK - Capture d’Images : BMW<br />

À contrario d’autres marques, BMW a décidé<br />

de structurer sa gamme électrique autour du<br />

design de ses versions thermiques.<br />

Ce qui a eu pour incidence le développement<br />

rapide de l’électrification de ses ventes sans<br />

risquer de passer par un changement d’image<br />

de ses produits.<br />

Car pour BMW, une BMW est et reste une BMW !<br />

Ce que confirme le projet i Vision, qui se<br />

rapproche des lignes du designer Paul Bracq...<br />

916 917


La Série 4 se décline donc en variante<br />

100% électrique. Trois versions sont<br />

proposées :<br />

• La i4 XDrive M50 coiffe la gamme (4 roues motrices<br />

- 544 ch – 795 Nm – 225 Km/h – 0 à 100 en<br />

3’’9 – 18 à 22,5 kWh/100 km – batterie de 81,1 kWh<br />

– recharge AC/DC jusqu’à 205 kW – autonomie<br />

415 à 520 km - À partir de 79 750 €).<br />

• La i4 eDrive 40 est en milieu de gamme (roues<br />

arrière motrices - 340 ch – 430 Nm – 190 km/h –<br />

0 à 100 en 5’’6 – 16,1 à 19,1 kWh/100 km – batterie<br />

de 81,1 kWh – recharge AC/DC jusqu’à 205 kW –<br />

autonomie 492 à 590 km - À partir de 64 200 €).<br />

• La i4 eDrive 35 est l’entrée de gamme (roues<br />

arrière motrices - 286 ch – 400 Nm – 190 km/h –<br />

0 à 100 en 6’’ – 15,8 à 18,7 kWh/100 km – batterie<br />

de 67 kWh – recharge AC/DC jusqu’à 180 kW –<br />

autonomie 406 à 483 km - À partir de 59 000 €).<br />

La version de notre essai est :<br />

l’entrée de gamme la i4 eDrive35.<br />

Superbement équipée avec du Sensatec<br />

(similicuir) havane, les garnitures<br />

des meubles de bord, sont judicieusement<br />

serties de jonc en aluminium<br />

satiné, qui accentuent le coté qualitatif<br />

de cette berline Premium. Elle reçoit<br />

un généreux écran légèrement courbé<br />

vers le conducteur. On se demande<br />

pourquoi une petite patte vient solidariser<br />

l’écran à la planche de bord. Mais<br />

l’ensemble donne un aspect très moderne<br />

tout en restant bien dans l’ADN<br />

BMW. L’infographie est nette bien que<br />

le style devant le conducteur est un peu<br />

trop carré et loin du style circulaire des<br />

BMW de l’ère thermique. Mais bon !<br />

Ce qui est bien, c’est que le système reçoit<br />

l’Apple Carplay et l’Android sans fil.<br />

918 919


Quelques commandes physiques, comme<br />

le réglage du son et de la radio par un bouton<br />

très classique, et d’autres fonctions<br />

indispensables que l’on ne cherche pas<br />

tellement elles sont à un endroit logique.<br />

Chez BMW, on a retenu les remarques de<br />

nombreux confrères en matière d’ergonomie<br />

et de « full touch screen », inutilement<br />

dangereux. BMW a remis son iDrive sur<br />

la console centrale afin de satisfaire aux<br />

bonnes habitudes prises par ses fidèles<br />

clients. Les designers qui ne conduisent<br />

que sur Playstation se sont mis au goût<br />

des conducteurs dans la vraie vie, voilà<br />

qui va dans le bon sens et pourvu que les<br />

autres constructeurs s’en inspirent.<br />

À l’intérieur, il y a cette philosophie caractéristique<br />

de BMW. Quatre vraies places avec<br />

une cinquième au milieu de la banquette<br />

arrière pénalisée par le tunnel central. Bizarre<br />

? Car il n’y a plus d’arbre de transmission<br />

qui empiète sur le plancher naturellement<br />

plat des électriques, sauf celles<br />

qui utilisent cet espace pour y intégrer des<br />

batteries. Mais ce n’est pas le cas ici.<br />

L’espace dans cette berline coupé à quatre<br />

portes est généreux, même si certains<br />

pourraient se plaindre de devoir courber<br />

la tête pour s’installer à l’arrière, la faute<br />

à la courbure sportive du toit. Mais à l’intérieur,<br />

ils trouvent toute la place voulue,<br />

tant pour les jambes que pour la tête.<br />

À l’extérieur, cette i4eDrive35 est pratiquement<br />

la seule BMW à bien assimiler<br />

l’énorme calandre, surtout avec son fond<br />

noir cerclé de Chrome qui se fond dans<br />

920 921


le superbe vert chasseur de notre modèle<br />

d’essai. La ligne de cette i4 est sportive,<br />

fluide, dynamique et particulièrement<br />

équilibrée.<br />

À l’arrière, on appréciera la finesse et l’élégance<br />

du dessin des feux ainsi que l’intégration<br />

élégante d’un hayon très pratique<br />

à la place d’un simple couvercle de coffre.<br />

Un bémol tout de même quant au dessin<br />

de la jupe arrière un peu trop tarabiscoté.<br />

Voilà pour le tour du propriétaire.<br />

Sur la route...<br />

Avec sa batterie de 67 kWh, on ne s’attend<br />

pas à disposer d’une très grande autonomie.<br />

Et c’est vrai, bien que lors de notre<br />

essai, nous avons fait un aller/retour Hannut<br />

– Luxembourg sous la pluie et le froid,<br />

mais aussi sans traîner. À Luxembourg,<br />

nous avons rechargé et en une demiheure<br />

avons repris 80% de charge. Largement<br />

suffisant pour rentrer alors qu’il<br />

restait seulement 10% de charge dans la<br />

batterie, c’est que ça monte pour aller au<br />

Grand Duché.<br />

Au retour, il restait aussi 25% de charge.<br />

Bien que nous nous sommes arrêtés à<br />

Wanlin dans l’intention d’ajouter de la<br />

charge, nous avons dû chercher la station<br />

de recharge, bien cachée, exposée à tous<br />

vents et sous la drache.<br />

Franchement, c’est à vous dégoûter.<br />

Aussi, comme on avait encore plus de la<br />

moitié de la batterie, on a continué notre<br />

chemin. Ce qui veut dire que pour l’électrification<br />

des itinéraires, il y a encore du<br />

chemin à parcourir.<br />

Ceci dit, la BMW i4eDrive35 nous<br />

a séduit par son caractère dynamique.<br />

On retrouve les plaisirs de la propulsion,<br />

l’équilibre inné du comportement des<br />

BMW est, ici, agrémenté du fait que les<br />

batteries abaissent considérablement<br />

le centre de gravité. Ce qui permet une<br />

conduite sûre et dynamique grâce aux<br />

épures de suspensions bien étudiées.<br />

Certes, la BMW est proposée à un prix<br />

élevé. Mais c’est normal, on est dans le<br />

segment premium et aussi chez BMW.<br />

Et de ce côté-là, les concurrents Audi et<br />

Mercedes-Benz sont dans la tape.<br />

Quand on regarde la gamme BMW 100%<br />

électrique, on constate que le Munichois<br />

dispose d’un fameux panel.<br />

Le premier modèle est le SUV compact<br />

iX1 à partir de 49.950 €, vient ensuite l’iX2<br />

à partir de 51.450 €, vient alors l’iX3 à partir<br />

de 72.450 €.<br />

La première berline est en fait un coupé 4<br />

porte basé sur la série 4, c’est la i4 eDrive<br />

35, à partir de 59.000 €, vient alors la i5<br />

eDrive40 à partir de 73.700 €, déclinée en<br />

version Touring (break) affiché à partir de<br />

76.300 € et en haut de gamme, on trouve<br />

la i7 testée dans ce magazine à partir de<br />

117.500 € et (surtout l’énorme version iX<br />

M60. À partir de 140 600 € ) tandis que le<br />

iX qui commence à 82.800 €.<br />

Et Oui, BMW reste un concurrent redoutablement<br />

bien achalandé.<br />

922 923


BMW<br />

iX3<br />

Pas de<br />

Terres Rares<br />

@ Eric HEIDEBROEK - Photos © - Caminter<br />

On constate que pas mal<br />

de marques électrifient<br />

des modèles thermiques<br />

pour répondre aussi vite<br />

que possible aux nouvelles<br />

demandes du marché.<br />

BMW comme d’autres se<br />

sont lancés dans l’aventure<br />

avec plus ou moins de<br />

réussite.<br />

Ici, le X3 thermique (fabriqué<br />

aux USA) est passé par la case<br />

électrification totale pour s’appeler<br />

iX3. Cet iX3 est fabriqué<br />

en Chine, à Shenyang où BMW<br />

a pour associé «Brillance» dont<br />

on se souviendra du fabuleux<br />

score de 0 étoile a l’EuroNcap!<br />

Heureusement le BMW iX3 a<br />

toutes ses étoiles, lui.<br />

By<br />

Dès la création du nouvel X3<br />

BMW a programmé l’électrification<br />

potentielle dans le<br />

cahier des charges. Un emplacement<br />

dans le plancher<br />

capable d’incorporer des<br />

batteries a été dessiné<br />

ainsi que les divers<br />

éléments spécifiques.<br />

Donc c’est<br />

tout naturellement<br />

que BMW<br />

a électrifié l’ensemble.<br />

Les batteries<br />

sont du type<br />

NMC811 (Nickel Manganèse<br />

Cobalt et 811 pour 8<br />

parts de Nickel contre 1 de<br />

924 925


manganèsee et 1 de cobalt.)<br />

Pas de terre rare !<br />

Le moteur synchrone ne dispose<br />

pas d’aimants permanents, son<br />

rotor est réalisé avec une bobine<br />

de cuivre. Ainsi, il n’a pas besoin<br />

de terres rares pour fonctionner,<br />

c’est un bon point. Ce moteur propose<br />

286 ch et 400 Nm de couple<br />

permanent. Le pack de batteries<br />

a une capacité de 80 kWh. Et si<br />

les accélérations sont bonnes, un<br />

0 à 100 abattu en 6’’8, l’agrément<br />

de conduite demeure bien dans le<br />

style BMW. Là, où le bât blesse, c’est<br />

en matière d’autonomie et de prix.<br />

303 km mesurés<br />

Annoncée pour 460 km WLTP, la<br />

pauvre iX3 ne peut pas parcourir<br />

plus de 300 km, et sur nos parcours<br />

d’essais et de contrôles, elle n’a atteint<br />

que 285 km réels. La iX3 a un<br />

seul moteur qui actionne les roues<br />

arrière. La motricité est exemplaire<br />

et le caractère BMW préservé.<br />

Qui peut acheter cette auto ?<br />

Qui la paie en définitive ?<br />

Avec des prix stratosphériques,<br />

plus de 70.000 euros de base, il n’y<br />

a pas beaucoups de particuliers qui<br />

puissent ou aient envie de franchir<br />

la barre. Seuls, les entreprises, les<br />

indépendants peuvent jouer le jeu<br />

car ces véhicules passent en déduction<br />

fiscale à 100%, et tous leurs<br />

frais et consommables aussi.<br />

L’ATN est de 0 euros, ce qui permet<br />

aussi aux employés susceptibles de<br />

recevoir une voiture de société qui<br />

...ne leur coûte rien ! Facile, mais<br />

il y a toujours quelqu’un qui paie<br />

le gratuit. Et ce quelqu’un, c’est le<br />

contribuable.<br />

Quand nous disons que cette voiture<br />

est trop chère, c’est aussi du<br />

fait qu’elle est déjà bien amortie.<br />

Et qu’en plus, elle est fabriquée en<br />

Chine, où les coûts de production<br />

sont beaucoup plus faibles.<br />

Lourd mais «léger»<br />

Le poids du iX3 est de 2,2 tonnes,<br />

dont se jouent aisément les<br />

400 Nm et les 286 ch. On regrettera<br />

le rayon de braquage inutilement<br />

large, le coffre qui ne fait<br />

que 510 litres avec son seuil d’accès<br />

trop haut.<br />

Oui, on dira que les sièges se rabattent<br />

1/3-2/3 et qu’on a alors<br />

plus 1000 litres en prime. Un tout<br />

petit logement situé sous le plancher<br />

de coffre permet de cacher<br />

les cables de recharge, mais rien<br />

de plus.<br />

Côté confort, on appréciera la<br />

belle garde au toit à toutes les<br />

places. Si les sièges avant disposent<br />

de dossiers sport, la banquette<br />

arrière est bien plate. La<br />

finition est BMW, impeccable, le<br />

bruit de roulement est bien maitrisé.<br />

Même dans une électrique il<br />

y a du bruit, ne fut-ce que celui du<br />

roulement ou du vent.<br />

En conclusion<br />

Cette auto électrique est trop<br />

chère pour ce qu’elle peut offrir<br />

en matière d’autonomie. Bien sur<br />

elle a l’image de marque, et c’est<br />

926 927


BMW<br />

X5 Prototype<br />

Hydrogène<br />

Plume :Eric HEIDEBROEK<br />

Capture de vues © CAMINTER - PR<br />

BMW<br />

présente<br />

le fruit de ses<br />

recherches sur<br />

les possibilités<br />

offertes par l’hydrogène<br />

pour mouvoir les autos.<br />

Ce n’est d’ailleurs pas nouveau<br />

chez le constructeur de Munich qui<br />

en 2006, a présenté, la BMW 760h<br />

dont le V12 de 6 litres et 260 ch pouvait<br />

rouler indifféremment à la super comme à<br />

l’hydrogène. Nous avions pu l’essayer et<br />

considéré le bien fondé de cette solution.<br />

A l’époque l’absence de points de ravitaillement<br />

était le même qu’aujourd’hui. Le prototype X5 de<br />

cette prise en main n’hérite pas de cette technologie,<br />

il bénéficie d’une pile à combustible, selon un<br />

système similaire à celui utilisé dans la Toyota Mirai.<br />

928 929


BMW a donc préféré travailler<br />

sur des piles à combustibles<br />

alimentées par du H2 soit du<br />

bi hydrogène à l’état gazeux<br />

délivrés sous une pression de<br />

700 bar. Le plein des deux<br />

réservoirs disposés en forme<br />

de T, dont l’un est casé dans<br />

le tunnel central et l’autres<br />

sous la banquette arrière. La<br />

contenance de 6 kg au total,<br />

confére une autonomie globale<br />

de l’ordre de 500 kilomètres<br />

(WLTP). La pile à combustible<br />

offre une puissance<br />

de 170 chevaux et une batterie<br />

lithium-ion en offre un<br />

complément de 231 chevaux.<br />

Pour comprendre le fonctionnement<br />

de la pile à combustible,<br />

on doit commencer par<br />

le commencement.<br />

LA FABRICATION<br />

DE L’HYDROGÈNE.<br />

Pour fabriquer de l’hydrogène,<br />

on utilise de l’électricté<br />

afin de générer une électrolyse<br />

de l’eau (H 2<br />

O) qui produit<br />

alors du dihydrogène<br />

(H 2<br />

) et du dioxygène (O 2<br />

).<br />

«On sait, écrit écrit François<br />

Chabannes*, que l’hydrogène<br />

est le plus énergétique des<br />

gaz. Il contient 33 kWh/kg, soit<br />

plus que 3 kg de pétrole. Mais<br />

c’est aussi le plus léger des gaz.<br />

Il faut au moins le comprimer<br />

à 700 bars pour que 7 litres<br />

930 931


d’hydrogène à cette pression<br />

contiennent l’équivalent d’un<br />

litre d’essence, et cette compression<br />

consomme 15% de<br />

l’énergie qu’il contient.<br />

On peut aussi le liquéfier :<br />

4,0l d’H2 liquide à - 253°C<br />

contiennent alors la même<br />

énergie qu’un litre d’essence.<br />

Alors pour stocker à bord d’un<br />

véhicule l’équivalent énergétique<br />

en hydrogène d’un<br />

réservoir d’essence courant de<br />

40 litres, pesant 40 kg, il faut<br />

un réservoir presque 10 fois<br />

plus gros et 6 fois plus lourd,<br />

résistant à une pression interne<br />

de 700 bars. Ces réservoirs sont<br />

construits en matériaux composites<br />

renforcés par de la fibre<br />

de carbone»<br />

Dans le X5 hydrogène, la pile<br />

à combustible utilise l’hydrogène<br />

des réservoirs pour le<br />

mettre en contact avec l’oxygène<br />

de l’air. Cela produit<br />

d’une part de l’électricité, et<br />

de l’autre de la vapeur d’eau.<br />

Cette Électricité produite par<br />

la pile à combustible alimente<br />

le moteur électrique à concurrence<br />

de ses 170 chevaux, relayés<br />

par une petite batterie<br />

de 2,5 kWh auto rechargeable<br />

capable de fournir 235 ch soit<br />

un total maximum de 401 ch.<br />

932 933


L’avantage indiscutable de<br />

cette version hydrogène, c’est<br />

que l’on ne doit pas attendre<br />

des heures pour recharger ses<br />

batteries. Il suffit de quelques<br />

minutes, soit environ une<br />

bonne minute par kilos d’hydrogène<br />

et dans le cas du<br />

X5 prototype 6 minutes sont<br />

suffisantes. Il demeurer que<br />

la procédure de remplissage<br />

est sérieusement contrôlée.<br />

on doit appuyer sur le bouton<br />

qui commande l’ouverture<br />

de la trape à carburant et<br />

attendre le «ok» du système<br />

pour brancher le tuyaux de<br />

la pompe. Quand le système<br />

a validé toutes les étapes on<br />

peut remplir le réservoir, c’est<br />

automatisé et extrêmement<br />

sécurisé.<br />

Sur la route<br />

A bord de l’X5 on retrouve<br />

le mobilier habituel du X5<br />

émaillé de ci-delà de garnitures<br />

bleutées pour rappeler<br />

l’électrification de la voiture.<br />

Des mentions «Hydrogen»<br />

signent non seulement l’habitacle<br />

mais aussi les instruments<br />

de bord.<br />

A la mise en route, un témoin<br />

signale que tout est prêt et on<br />

passe le levier de commande<br />

de boîte en mode D et on<br />

appuie sur l’accélérateur pour<br />

mettre le gros X5 en mouvement.<br />

Lourd, il pèse quand<br />

934 935


même 2.550 kg, et c’est 150 kg<br />

de moins qu’un X5 <strong>PHEV</strong>.<br />

Pour ceux qui connaissent les<br />

véhicules électrifiés, ils ne seront<br />

absolument pas déroutés<br />

par les sensations de conduite.<br />

C’est souple et doux, on<br />

ressent directement l’abondance<br />

de couple et la générosité<br />

du moteur électrique du<br />

BMW iX le haut de gamme<br />

SUV électrifié du moment.<br />

Un moteur très puissant<br />

qui fait passer les 401<br />

chevaux et 715 Nm par les<br />

seules roues arrière du proto<br />

X5 Hydrogène, offrant un<br />

caractère que les fidèles<br />

de la marque à l’hélice aiment<br />

à retrouver. Le train<br />

avant est très à l’aise car<br />

il n’a pas le travail d’une<br />

transmission et le poids de<br />

la pile à combustible comparable<br />

à celui d’un 4 cylindres,<br />

se trouve ainsi allègé et peut<br />

alors offrir un équilibre général<br />

typé propulsion au X5 Hydrogène.<br />

Quand à savoir si ce X5 sera<br />

commercialisé, c’est toujours<br />

à l’étude et BMW surveille<br />

le développement du réseau<br />

de distribution d’hydrogène<br />

avant de valider cette version.<br />

*Source :<br />

François Chabannes Co-Président de la<br />

fondation d’entreprise Alcen pour la<br />

Connaissance des Énergies.<br />

936 937


BMW<br />

i7<br />

La Limousine<br />

Des Nouveaux<br />

Geeks !<br />

Plume : Eric HEIDEBROEK - Capture d’Images : Pascale HEIDEBROEK<br />

La BMW Série 7 est un vaisseau-amiral qui a succédé à la famille des<br />

BMW E3, dont les célèbres 2500, 2800 puis des 30s, 30si, et 3.3 Li, nées<br />

entre 1968 et 1977 pour concurrencer la Mercedes-Benz Classe S.<br />

Après des décennies d’uniformité dans l’élégance et la finesse, grâce à des<br />

artistes comme Paul Bracq, Claus Luthe et Ercole Spada, BMW a fini par<br />

laisser s’exprimer divers designers, comme Chris Bangle, qui ont donné<br />

naissance à des styles controversés, et assez lourds.<br />

La nouvelle BMW série 7 en fait partie, qui - à sa décharge - n’a pas été<br />

étudiée que pour l’Europe mais surtout pour les régions d’ Extrême-Orient<br />

dont la Chine, bien entendu mais aussi l’Amérique du Nord.<br />

Ce qui peut expliquer beaucoup de choses.<br />

938 939


Une salle de cinéma<br />

«on board» vraiment<br />

incroyable dans cette<br />

BMW Série 7.<br />

Dans cette limousine<br />

de seigneurs, de<br />

tous âges, l’écran est<br />

énorme et peut, non<br />

seulement, servir aux<br />

divertissements mais<br />

aussi bien aux affaires !<br />

La BMW i7 reçoit exactement les<br />

mêmes lignes que la Série 7<br />

thermique. C’est voulu. Même si<br />

BMW a choisi lors de la création<br />

du département «électrification»<br />

de ne pas mettre tous ses œufs<br />

dans le même panier avec la<br />

constitution, dès 2011, d’une<br />

société distincte nommée BMWi.<br />

Filiale directe du BMW Group, au<br />

même titre que BMW M, Alpina,<br />

Mini, et, Rolls-Royce, BMW Motorad,<br />

etc. Cette entité indépendante<br />

est chargée de créer, fabriquer<br />

et commercialiser des voitures<br />

électriques et thermiques électrifiées.<br />

Les premiers modèles sortis seront la fameuse<br />

BMW i3, en 2013, et la géniale BMW<br />

i8, en 2014. Le véritable démarrage - si on<br />

excepte l’hybridation rechargeable des BMW<br />

940 941


Série 5 - sera celui donné par la BMW iX3 en<br />

2020, suivi rapidement par le gros BMW iX<br />

et par la féline BMW i4. La BMW i7, le BMW<br />

iX1 sont déjà disponibles depuis le début de<br />

l’année, et les nouvelles BMW i5 comme les<br />

récentes toutes nouvelles Mini arrivent encore<br />

cette année.<br />

Pour contrer la concurrence très active dans le<br />

haut de gamme, BMW a décidé d’électrifier directement<br />

Série 7, en plus de l’offre thermique<br />

essence, Diesel et hybride. C’est une démarche<br />

différente de celle de Mercedes-Benz qui a<br />

lancé une gamme «EQ» dont les EQS et EQE<br />

berlines avec un style complètement différent.<br />

Qui fait dire à la marque de Stuttgart<br />

que la EQS, n’est pas une Classe S électrique.<br />

Cela se vérifie par des différences<br />

notoires en terme de choix de matériaux<br />

certes qualitatifs mais loin des standards<br />

des Classe S.<br />

Chose que BMW ne fait pas, la Série 7,<br />

quelle que soit sa motorisation, demeure<br />

une Série 7. Avec tout ce qui fait d’elle<br />

un véritable vaisseau amiral, même si<br />

aujourd’hui, ce sont les SUV qui prennent<br />

le dessus avec l’énorme X7 qui n’est pas encore<br />

décliné en 100% électrique.<br />

La Série 7 est une limousine disponible uniquement<br />

en version longue et en trois motorisations,<br />

une plug-in hybride à essence, une Diesel et<br />

une 100% électrique. Toutes ont le même look<br />

«monolithique» qui s’il fait tourner les têtes ne<br />

fait pas l’unanimité. Massive, clinquante, et ultra<br />

bling-bling, la nouvelle «7» va devoir régénérer<br />

son propre public.<br />

Si la moyenne d’âge va descendre avec ce nouveau<br />

produit, il faut aussi que les acquéreurs en<br />

aient les moyens. On constate qu’en Extrême<br />

- Orient, les ultra-riches deviennent de plus en<br />

plus nombreux et sont aussi plus jeunes. On<br />

devrait pouvoir miser sur une génération, de<br />

jeunes milliardaires âgés d’une quarantaine<br />

d’années. Cette génération est autant attirée<br />

par tout ce qui est digital et connecté que par<br />

la prodigieuse image de marque des produits<br />

occidentaux et ça BMW l’a bien compris.<br />

Cette génération du bling-bling et du tout<br />

connecté a quelque chose d’extraordinaire, mais<br />

aussi pas mal d’exigences. Ce qui n’est pas sans<br />

poser de nombreux problèmes aux ingénieurs<br />

et concepteurs, notamment en matière de sécurité.<br />

Bon, c’est vrai qu’avec les aides à<br />

la conduite, qui aujourd’hui fleurissent<br />

partout et qui permettent aux moins<br />

doués, comme aux plus distraits, de<br />

conduire (où se laisser conduire)<br />

les véhicules les plus performants<br />

en limitant les risques<br />

au maximum. Les réglages<br />

étant activés sur le niveau<br />

de compétence<br />

le plus bas.<br />

La i7 n’en<br />

demeure pas<br />

moins une<br />

vraie BMW.<br />

Tout dans<br />

cette<br />

limousine<br />

est<br />

conforme<br />

aux principes<br />

de la marque, la<br />

fameuse maxime<br />

942 943


«Freude am Fahren» soit «Le Plaisir de<br />

Conduire».<br />

Et ce, dès que l’on désactive les brides instaurées<br />

pour les moins compétents. Mais quand<br />

on touche à ces réglages, la machine vous<br />

prévient que vous n’êtes plus en sécurité et<br />

que vous êtes responsable de tout.<br />

Et alors, un bon conducteur, à bord d’une bonne<br />

voiture, même si elle ressemble à un bloc de<br />

pierre, conduira de façon équilibrée et raisonnable<br />

tout en sachant que le système reste toujours<br />

en veille et qu’il n’intervient que dans les<br />

situations qu’il juge critiques.<br />

Ce qui plaît à certains ne plaît pas forcément<br />

à tout le monde. Par exemple, la débauche de<br />

matériaux plastiques pour rester dans une ambiance<br />

«cristal». C’est joli (?) transparent, se<br />

pare de toutes les couleurs comme dans une<br />

discothèque ou un jeu vidéo. Des écrans partout<br />

pour commander des tas de choses qui vont<br />

jusqu’à interférer dans le tableau de bord du<br />

conducteur. De l’arrière, les passagers peuvent<br />

changer la structure graphique des instruments<br />

de bord ainsi que la nature des informations affichées,<br />

si, si vous avez bien lu ! C’est totalement<br />

débile et dangereux. On vous dira aussi que l’on<br />

Les nouvelles<br />

générations s’adaptent<br />

très vite aux nouvelles<br />

technologies comme<br />

au confort prodigué<br />

par les limousines<br />

exceptionnelles.<br />

Trop «cool» les gars !<br />

Même si, c’est encore un<br />

peu grand pour vous...<br />

944 945


peut bloquer ces fonctions. Mais<br />

qu’est-ce qui passe par la tête des<br />

concepteurs que d’imaginer cette<br />

possibilité-là, c’est dément, voire,<br />

criminel.<br />

SUR LA ROUTE<br />

Avec sa structure monolithique<br />

on aurait pu imaginer le pire en<br />

matière de conduite. Cette i7 pèse<br />

2.700 kg, ce qui représente une<br />

surcharge de l’ordre de 500 kg,<br />

par rapport à une 750i de type<br />

«G11» de 2019 ou la même que<br />

la i7 mais en Diesel et 250 de plus<br />

qu’une 750e <strong>PHEV</strong> actuelle car<br />

affublée de 200 kg de batteries.<br />

Donc on se trouve en présence<br />

d’une masse semblable à celle<br />

d’un Range Rover LWB V8 supercharged.<br />

Donc, on peut considérer<br />

que cette i7 est dans la norme.<br />

Cette i7 apporte grâce à ses 544<br />

chevaux et 745 Nm, des accélérations<br />

époustouflantes en abattant<br />

le 0 à 100 en 4’’7 et capable de<br />

croiser à 240 à l’heure. Des performances<br />

qui s’allient à une autonomie<br />

annoncée de 590 à 625 km<br />

(en ville). Nous y reviendrons.<br />

La i7 dispose de 4 roues motrices<br />

et directrices, bien pratiques pour<br />

manoeuvrer les 5,40 m de long<br />

sur 2,2 m de large avec les rétros.<br />

La i7 fait dans le très haut de<br />

gamme, le modèle rivalise sans<br />

complexe avec les Classe S du<br />

challenger de toujours, Donc la i7<br />

s’inscrit résolument dans le top<br />

du segment, et pas seulement<br />

par le fait que sa base sert également<br />

à la Rolls-Royce Ghost.<br />

946 947


Qui est une sacrée référence ! La i7 est dotée d’une<br />

suspension pneumatique avec une adaptation électronique<br />

qui analyse l’état de la route par le biais<br />

des caméras de Bord. Mais pas que, le système tient<br />

compte des données GPS et cartographiques satellitaires.<br />

De plus, toutes ses informations passent par<br />

une intelligence artificielle qui adapte et anticipe<br />

les réactions des suspensions plus de 30 fois par<br />

seconde, afin d’offrir un confort exceptionnel ainsi<br />

qu’une sécurité active appréciable.<br />

Avec cet équipement, on ne peut pas dire que la i7 a<br />

un comportement de ballerine, mais on sera surpris<br />

par l’aisance et la souplesse de ses évolutions sur<br />

toutes les routes. Le caractère BMW, rigoureux, précis<br />

et efficace demeure malgré, ou peut-être grâce à<br />

l’efficacité de la suspension pilotée. En-tout-cas, ça le<br />

fait. On peut utiliser la i7 en mode confort ou sport, le<br />

poids est bien maîtrisé et les quatre roues directrices<br />

948 949


Dans la liste de gadgets, la commande<br />

électrique pour les 4 portes tant en<br />

ouverture qu’en fermeture avec radars<br />

de détection d’obstacles.<br />

Ajouter à ça l’écran géant et les 3,33 m<br />

d’empattement et c’est La super classe !<br />

offrent une précision de trajectoires que l’on<br />

apprécie tant en mode «comfort» que «sport».<br />

En cas de nécessité, il n’y a qu’une palette à<br />

la gauche du volant qui ajoute un BOOST très<br />

énergique pendant 10 secondes. Il est accompagné<br />

d’un bruit de fusée du futur ou de jeu<br />

électronique. Et ça pousse vraiment fort. Côté<br />

freins, BMW a fait le nécessaire, c’est du costaud<br />

et du solide. Normal pour un tel potentiel.<br />

Voiture de maître, assurément, de Geeks<br />

aussi car les technologies présentes à bord<br />

sont inouïes. Mais aussi perturbantes. Trop<br />

nombreuses, trop compliquées à gérer pour<br />

le conducteur. Pourquoi avoir supprimé les<br />

palettes au volant ? On sait que dans les<br />

électriques, ces palettes servent à gérer les<br />

phases de régénérations. Dans la i7 on doit<br />

choisir dans un menu d’un sous-menu, d’un<br />

menu, d’un autre menu. Idem pour la clim,<br />

pour le confort des sièges, commandes des<br />

stores et autres éléments où plein d’autres<br />

fonctions utiles, voire indispensables pendant<br />

la conduite. Et si en plus un petit comique<br />

s’amuse à changer le look des instruments de<br />

bord pendant la conduite... Alors-là !<br />

En ce qui concerne le magnifique écran arrière,<br />

sachez que lorsqu’il est déployé, il obstrue totalement<br />

la vue vers l’arrière et si, en plus, le siège<br />

passager est replié vers l’avant, on ne voit plus<br />

rien dans le rétro droit... Désolé, mais c’est «to<br />

much», même pour un chauffeur de maître.<br />

CONSOMMATION / AUTONOMIE / RECHARGE<br />

À l’usage, nous avons constaté une consommation<br />

moyenne de 24,7 kW/100 km avec des<br />

extrêmes de 19,7 à 29,8 kW/100 km. Ce qui<br />

par rapport au kit de batteries annoncé pour<br />

101,7 kWh, offre une autonomie théorique de<br />

600 - 625 km. Dans notre cas, nous avons pu<br />

réaliser une distance de 415 km avec une seule<br />

charge sur notre itinéraire d’essai habituel, en<br />

conduite normale, mais surtout sans abuser de<br />

la générosité mécanique.<br />

En moyenne et selon les différentes conditions<br />

de circulation et de météo, on doit pouvoir tabler<br />

sur 24 - 26 kWh aux 100 km ce qui correspond<br />

à 400 km d’autonomie stabilisée.<br />

Par expérience, on peut compter en fonction<br />

de l’usage sur une autonomie fiable de l’ordre<br />

de 500 kilomètres. Évidemment, les 625 km ne<br />

sont pas utopistes, mais réservés à un usage citadin,<br />

pour autant que l’on trouve la place pour<br />

stationner les 5,40 m de l’auto, bien qu’il existe<br />

des sevices voituriers ou des endroits fréquentés<br />

dotés d’espaces de stationnement ad hoc. Cette<br />

i7 vit dans une autre sphère, celle de ceux qui<br />

peuvent se l’offrir.<br />

Côté recharge, la batterie de 101,7 kWh peut<br />

sur un super chargeur passe de 10 à 80 % en 34<br />

minutes pour autant qu’il puisse offrir au moins<br />

195 kW. Pas mal de bornes «rapides» sont limitées<br />

à 55 kW... Sur une borne domestique en<br />

triphasé, il faut quand même 5 heures et plus de<br />

10 heures sur une borne 32 A en monophasé, ce<br />

qui est la moyenne disponible chez les particuliers<br />

qui ne disposent pas de 380 volts.<br />

EN CONCLUSION: SÉRIEUSE MAIS TROP BLING-BLING<br />

La i7 est une vraie BMW qui assume son électrification<br />

sans complexe. Un look massif, certes, mais<br />

avec des lignes élancées contrastant avec le style<br />

monolithique et à l’ensemble Bling-bling.<br />

950 951


MAXUS<br />

Mifa9<br />

Jet Privé<br />

Les enfants ne veulent<br />

plus aller devant !*<br />

Plume : Eric HEIDEBROEK - Capture d’Images : Pascale HEIDEBROEK<br />

Distribué en Belgique par Astara, le nouveau nom<br />

des célèbres Établissements Moorkens qui depuis<br />

plus de 70 ans distribuent de nombreuses marques<br />

automobiles avec sérieux et expériences, MAXUS<br />

avait déjà surpris au dernier salon de l’auto, le vrai, pas<br />

le show de ce début janvier, nivellé par le BAS.<br />

MAXUS avait surpris avec le premier pick-up 100%<br />

électrique que nous vous présenterons bientôt.<br />

* Pour être de bon compte, il faudrait en plus que le Mifa9 soit équipé d’écrans fixés aux dossiers<br />

des sièges avant ou d’un écran géant façon BMW série i7...<br />

952 Là, aucun problème, les enfants bouderont le siège passager !<br />

953


Pourquoi citer les Établissements<br />

Moorkens alors que c’est ASTARA<br />

qui distribue MAXUS ?<br />

C’est simple, l’entreprise a évolué au fil<br />

des années pour répondre précisément<br />

aux exigences du marché et de la distribution<br />

automobile. Les Moorkens sont<br />

passés par toutes les étapes, comme<br />

les D’Ieteren, en passant aussi par la<br />

case «constructeurs», les Moorkens<br />

ont fabriqué des BMW, entres-autres et<br />

ont donc acquit une expérience énorme<br />

dans tous les domaines automobiles<br />

comme la distribution ou l’après-ventes.<br />

A l’heure de l’arrivée de nouvelles<br />

et nombreuses marques en<br />

Belgique, ASTARA est évidemment<br />

parfaitement capable d’assurer les<br />

services indispensables à l’usage et<br />

aux besoins des consommateurs.<br />

Avec un réseau solide et structuré AS-<br />

TARA, rassure la clientèle même et surtout<br />

quand de nouvelles marques avec<br />

de nouveaux produits dotés de nouvelles<br />

technologies sont lancés.<br />

L’ensemble des collaborateurs sont habitués<br />

à suivre les formations technologiques<br />

et informatives. C’est important<br />

pour la tranquillité d’esprit de tous.<br />

Aussi, chez ASTARA, tous les véhicules<br />

sont analysés et quand il le faut<br />

sont dotés d’éléments qui répondent<br />

parfaitement aux critères d’achats des<br />

Belges, comme par exemple, l’équipement<br />

pneumatique.<br />

Et ici, Le MAXUS Mifa9 était équipé<br />

d’excellents pneus Continental Winter-<br />

Contact 870. Un équipement très utile<br />

954 955


en cette mi-janvier. Le Mifa9 aime la neige<br />

et sa motricité n’a pas pu être prise en défaut<br />

malgré ses presque trois tonnes et sa<br />

structure 100% électrique.<br />

Ce gros monovolume comporte 7 places<br />

dont quatre exclusives surtout les deux<br />

de la deuxième rangées qui disposent<br />

de gros fauteuils comme dans les Learjets.<br />

Avec leurs réglages multi-positions,<br />

on peut les transformer en couchettes<br />

de première classe avec l’extension pour<br />

les jambes. Les accoudoirs sont pourvus<br />

d’écrans tactiles permettant d’effectuer un<br />

nombre invraisemblable de réglages, allant<br />

du simple siège chauffant et ventilant<br />

jusqu’à des fonctions massantes.<br />

Ces commandes peuvent aussi régler la<br />

climatisation localisée. Ces gros fauteuils<br />

sont extrêmement confortables, les cuirs<br />

et la façon sont d’un très haut niveau.<br />

Le troisième rang coulisse sur une quinzaine<br />

de centimètres réduisant d’autant la<br />

profondeur du coffre. S’il est vrai que les<br />

enfants n’insisteront plus pour aller «devant»,<br />

il est vrai aussi que les deux fauteuils<br />

du deuxième rang seront probablement<br />

la source de discussions au regard<br />

des trois places du troisième rang.<br />

Côté coffre, les cartables de cinq jeunes,<br />

tiennent sans problème même quand la<br />

banquette est reculée. La finition générale<br />

de notre véhicule d’essai est impressionnante<br />

de finesse et de précision.<br />

Tous les éléments de la planche de bord<br />

sont matelassés même si la première<br />

impression visuelle semble rigide. C’est<br />

du très beau travail. Les espaces de ran-<br />

956 957


958 959


gements sont nombreux et spacieux. Un<br />

double toit ouvrant complètement électrique<br />

apporte une luminosité et un confort<br />

étonnant. Franchement, ce MAXUS Mifa9<br />

est impressionnant et pas seulement de<br />

l’extérieur. Demeure un bémol...<br />

Non seulement il n’y a pas de boutons, mais<br />

en plus les commandes tactiles sont capricieuses<br />

et inutilement compliquées. D’une<br />

intrusivité et d’une sensibilité exacerbées,<br />

les aides à la conduites sont horipilantes.<br />

On ne peut en sortir qu’en chipotant dans<br />

les menus, à chaque redémarrage!<br />

Ce qui serait bien, c’est qu’une possibilité<br />

de mise en mémoire des aides non-désirées<br />

soit possible, avec bien entendu un<br />

message d’avertissement avec la fonction<br />

oui ou non pour le maintien ou pas de la<br />

désactivation de ces «aides».. Comme le<br />

«lane assist» ou les assistances au respect<br />

des limitations de vitesse avec leurs rappels<br />

clignotants et leurs sonneries fatigantes. Il<br />

faudrait aussi que Maxus revoie l’ergonomie<br />

globale des touches sensitives.<br />

C’est sans doute très moderne et très graphique,<br />

mais la finesse des graphiques<br />

gagnerait à des traits plus gros afin de<br />

pouvoir les repérer plus rapidement et de<br />

façon plus sécuritaire.<br />

Car indiscutablement, ce Mifa9 est un<br />

bon véhicule à la tenue de route correcte<br />

surtout en regard de son poids et de ses<br />

dimensions (longueur 5,27 m, largeur 2 m<br />

et hauteur 1,84 m). C’est vrai que près de<br />

3.000 kg exigent des trains roulants qualitatifs,<br />

et c’est le cas, même si l’on décèle un<br />

certain flou dans certaines circonstances.<br />

Bon, cette armoire à glace a beau peser<br />

3 tonnes elle se défend remarquablement<br />

bien sur le bitume, et même dans la neige.<br />

C’est vrai que les pneus Continental WinterContact<br />

870 sont d’excellents alliés,<br />

mais quand même, la douceur et le couple<br />

électrique permettent de se sortir de situations<br />

qui auraient nécessité avec d’autres<br />

véhicules, l’aide d’un tracteur...<br />

Alors justement, cette «full électrique»<br />

reçoit une batterie de 90 kWh qui lui permet<br />

une autonomie annoncée de 440 km<br />

d’après Maxus. Le moteur électrique délivre<br />

245 ch et 350 Nm, suffisant pour offrir<br />

des accélérations électriques avec un 0 à<br />

100 catapulté en 9 secondes et une Vmax<br />

de 180 à l’heure. Inutile de préciser qu’en<br />

jouant de l’accélérateur, on flingue rapidement<br />

l’autonomie. Pour notre part, nous<br />

avons consommé allègrement une trentaine<br />

de kWh aux 100 km, ce qui ramène<br />

l’autonomie aux alentours des 300 km, il<br />

n’y a pas de miracle, mais c’est bien dans<br />

les normes d’aujourd’hui.<br />

Donc ce Mifa9 est d’ores et déjà un outsider<br />

redoutable, surtout pour l’iD Buzz qui<br />

ne possède pas, comme le peut le Multivan,<br />

du niveau de luxe et de confort du Maxus<br />

en étant dans sa fourchette de prix. Autre<br />

rival actuel, le Mercedes EQV qui sans options<br />

coûte plus de 87 000 € soit le prix du<br />

Maxus Mifa9 Full options avec une autonomie<br />

pour le Mercedes de 374 km annoncés<br />

par la marque à l’étoile. D’accord, on ne<br />

joue pas dans la même cour, mais le Maxus<br />

a une garantie de 5 ans / 100.000 km...<br />

960 961


SKODA<br />

ENYAQ<br />

Coupé<br />

L’intelligence des concepteurs<br />

Plume : Eric HEIDEBROEK - Capture d’Images : Pascale HEIDEBROEK<br />

Être journaliste spécialisé en<br />

automobile, c’est être en<br />

contact régulier avec différents<br />

acteurs du secteur.<br />

Autant, on peut rencontrer les<br />

dirigeants des marques, les ingénieurs,<br />

les designers et autres<br />

concepteurs, de l’industrie, autant,<br />

on peut rencontrer les personnes<br />

de terrain (les plus<br />

proches des réalités du marché)<br />

962 963


que sont les patrons, les commerciaux,<br />

les techniciens et<br />

autres acteurs qui font vivre<br />

les marques et s’occupent des<br />

clients en direct.<br />

Parfois, on se surprend à avoir<br />

de singulières conversations<br />

avec des ambassadeurs de<br />

marques prestigieuses. Ces<br />

mêmes personnes qui, dans<br />

leur parcours professionnel,<br />

ont vendu des modèles dans<br />

les différentes marques du<br />

Groupe Volkswagen.<br />

Quand on les écoute, on est<br />

surpris d’entendre que des<br />

marques comme Skoda, aussi<br />

bien soient-elles, demeurent<br />

des «sous-marques».<br />

Et là, on ne peut<br />

pas être d’accord.<br />

Même si les Skoda d’aujourd’hui<br />

sont affichées à des<br />

tarifs costauds, cette marque<br />

qui était à ses débuts une aussi<br />

grande marque que Mercedes,<br />

Maybach ou Horch, n’a<br />

pas eu la chance de continuer<br />

à produire à l’Ouest, car elle<br />

964 965<br />

964


est tombée sous le joug soviétique<br />

en 1945. Et c’est vrai que<br />

sa production n’a pas eu le<br />

même développement que celui<br />

des marques ouest-allemandes.<br />

Mais dire que SKODA devient<br />

trop cher par rapport à son eximage,<br />

ne tient pas la route. Ces<br />

voitures sont aujourd’hui dotée<br />

d’infrastructures modernes et<br />

qualitatives sans oublier la technologie<br />

coûteuse que l’on retrouve<br />

dans toutes les marques<br />

du groupe. Et là, il n’y a pas d’alternative,<br />

le coût des éléments<br />

impacte le tout. Et SKODA d’offrir<br />

un ensemble cohérent grâce<br />

à des solutions créatives toutes<br />

au bénéfice de ses clients.<br />

Le Groupe Volkswagen<br />

Un outil intelligent !<br />

Depuis que Skoda est intégré au<br />

coeur du Groupe Volkswagen, la<br />

marque tchèque puise allègrement<br />

dans la banque d’organes<br />

du groupe et n’a pas arrêté<br />

d’évoluer et de se démarquer. Au<br />

point qu’elle en arrive à devancer<br />

la marque de Wolfsburg et<br />

même à faire de l’ombre à Audi...<br />

966 967


Rouler Zen, entrer chez<br />

Anthos à Hannut pour<br />

apprécier la nature<br />

Simply Clever<br />

«simplement intelligent»<br />

Depuis sa reprise par Volkswagen,<br />

SKODA clame fièrement<br />

cette maxime et à<br />

chaque fois le démontre. Non<br />

seulement les Skoda sont gérées<br />

par des designers super<br />

futés qui dotent les voitures<br />

968 969


Profiter d’une Eniaq<br />

pour faire ses courses<br />

en ville et choisir<br />

Anthos le fleuriste<br />

charismatique de<br />

Hannut pour fleurur sa<br />

maison, c’est vert !<br />

970 971


d’éléments que l’on ne retrouve que dans des<br />

marques hyper-luxe, comme Rolls-Royce, excusez<br />

du peu. Oui, comme elles, les Skoda reçoivent un<br />

parapluie intégré aux portières avant. C’est le cas<br />

dans la présente Enyaq, comme dans les Octavia,<br />

Superb et autre Karoq. Détails dans cette Enyaq,<br />

l’énorme soute à bagages placée sous le plancher.<br />

Les «cales» en plastique munies de «scratch» pour<br />

bloquer des objets, ou encore ce rangement malin<br />

pour la prise de courant. Pratique, propre et fran-<br />

972 973


La mode déserte le centre ville<br />

et son arbitraire de stationnement.<br />

Faire ses courses à l’extérieur de la ville, même pour<br />

la mode, redevient agréable chez Espace Mode...<br />

Stationnement aisé, confort, grands espaces et<br />

sourire du personnel... What else ?<br />

Même s’il est vrai, qu’il n’y a pas le charme désuet<br />

des petites boutiques intimes du centre ville.<br />

Mais y aller, avec en tête la punition des<br />

stationnements, non merci,<br />

ce n’est vraiment plus un plaisir !<br />

chement intelligent! C’est vrai<br />

que Skoda doit s’en tenir à<br />

son cahier des charges qui lui<br />

impose de rester un cran en<br />

dessous de Volkswagen et<br />

plusieurs sous Audi. C’est là<br />

que la devise Simply Clever<br />

entre en action pour apporter<br />

la touche qui fait la différence<br />

et son actuel succès auprès<br />

de ses clients.<br />

Certes, les matériaux sont un<br />

cran visuel en dessous des<br />

ténors du marché, mais la<br />

qualité demeure, seul le touché<br />

ou certains aspect font<br />

«moins chics». Mais ces impressions<br />

sont rattrapées par<br />

des choix graphiques qui les<br />

rendent vraiment «classe».<br />

Le design général des Skoda<br />

mûrit à chaque génération.<br />

Ainsi ces détails sur les ailes<br />

avant, le meuble de bord garni<br />

d’un revêtement simili-cuir<br />

au touché doux et souple, les<br />

poignées de portes pratiques<br />

et bien placées, le choix d’intégrer<br />

le petit écran basique<br />

des Volkswagen électriques<br />

dans une moulure de la<br />

planche de bord, de conserver<br />

des commandes physiques<br />

pour certaines fonctions.<br />

Et surtout de choisir le mobilier,<br />

les sièges et de les garnir<br />

façon sellier, sont des attentions<br />

auxquelles sont sensibles<br />

les amateurs qui y<br />

trouvent la réponse à leurs<br />

attentes. Et on n’est pas dans<br />

la version top Laurin Clement.<br />

974 975


Cette Enyaq Coupé a reçu un<br />

coup de crayon qui la rend plus<br />

élégante, plus fine.<br />

Bon, l’aérodynamique n’est pas<br />

au niveau de la Volkswagen iD.4,<br />

mais elle a un look plus personnel.<br />

C’est vrai que la consommation<br />

tourne plus près des 21-<br />

23 kWh/100 km, ce qui pénalise<br />

l’autonomie surtout par rapport<br />

à l’iD.4 qui elle travaille autour<br />

des 15 - 18 kWh/100 km.<br />

Et là, nous pouvons confirmer<br />

nos chiffres d’essais, à savoir que<br />

sur les cinq modèles basés sur la<br />

plateforme de l’iD.4, 2 volkswagen<br />

(iD.4 et iD5), 2 Skoda (Enyaq<br />

et Enyaq Coupé) et 2 Audi (Q4 e-<br />

Tron et Q4 e-Tron Sportback), que<br />

les meilleurs performers sont<br />

Volkswagen avec des consos de<br />

l’ordre de 14-15 kWh/100 suivit<br />

par Skoda avec 21,3 à<br />

24,7 kWh/100 km et Audi avec<br />

23,4 à 28,7 kWh/100 km. Cela<br />

s’inscrit d’une part dans l’aérodynamique<br />

plus favorable au style<br />

des Volkswagen résolument différent<br />

de celui des deux outsiders<br />

plus conforme à leur identité. Le<br />

facteur poids entre aussi en ligne<br />

de compte, bien que proches les<br />

deux outsiders sont plus lourds.<br />

Pour en revenir à la critique infondée<br />

du prix élevé des Skoda,<br />

la raison est simple, les Skoda<br />

d’aujourd’hui proposent non<br />

seulement un niveau de qualité<br />

et de raffinement produit qui<br />

justifie considérablement le prix<br />

demandé et qui assure aujourd’hui<br />

une belle valeur de revente<br />

même si une SKODA n’a<br />

pas le logo VW, voire Audi.<br />

Il est clair que les Skoda sont très<br />

recherchées actuellement et ce<br />

grâce aux très nombreux avantages<br />

technologiques et structurels<br />

qu’elles offrent, comme leurfameuse<br />

habitabilité.<br />

De plus en matière de choix<br />

d’une voiture de société, les<br />

SKODA offrent plus d’éléments<br />

de conforts et d’équipements et<br />

entrent alors dans l’enveloppe<br />

de la car policy.<br />

C’est aussi pour cette raison que<br />

l’on commence à voir beaucoup<br />

d’Enyaq sur la route car elles<br />

offrent un rapport autonomie/<br />

performances/équipements/prix<br />

très intelligent. Cela veut dire<br />

que si au niveau professionnel,<br />

l’Enaq répond au souhaits de ses<br />

acquéreurs, le ratio est aussi<br />

idéal pour l’usage privé.<br />

Alors au moment de choisir on<br />

pourra réfléchir à l’Enyaq.<br />

976 977


Volkswagen<br />

iD. BUZZ<br />

Surf<br />

California Dream<br />

Plume : Eric HEIDEBROEK - Capture d’Images : Pascale HEIDEBROEK<br />

Et pour le nouvel iD.Buzz, c’est un véritable rêve incarné dans<br />

cette structure qui fait un appel du pied à l’usine pour qu’elle<br />

accélère la sortie de la véritable version California.<br />

En effet, c’est grâce à un kit de la marque «QUQUQ», oui,<br />

ça ne s’invente pas, qu’un gros break, ou une camionnette,<br />

voire un gros 4x4 peuvent être transformés en camping-car<br />

en quelques instants. Et cerise sur le gâteau ce kit n’est pas<br />

fixé à demeure. Il s’attache avec des sangles passées dans les<br />

anneaux de fixations prévus dans l’espace coffre.<br />

C’est costaud, ça ne bouge pas et ça se démonte en un tour de<br />

main et se range dans le garage.<br />

Allez, on découvre...<br />

978 979


Chez D’Ieteren on aime le «Bulli»<br />

comme la «Beetle». On les aime<br />

surtout bariolés comme dans les<br />

sixties. Et à chaque fois que, nous<br />

les journalistes les utilisons, on a un<br />

succès fou ! Les jeunes d’aujourd’hui<br />

se retournent autant que les jeunes<br />

de quelques dizaines d’années. C’est<br />

du bonheur sur quatre roues !<br />

Mais l’iD.BUZZ a un sex appeal encore<br />

plus fun et plus fort que les T5, T6, et<br />

même T7. Il égale, sans conteste, la Beetle<br />

qui elle aussi avait un succès dingue dans<br />

ses livrées «Flower Power».<br />

Et vous savez quoi ?<br />

Ça fait un bien fou dans la conjoncture<br />

actuelle pleine de restrictions, de désagréments<br />

routiers et aussi l’incroyable<br />

égoïsme qui égrène la circulation routière.<br />

Qu’elle soit, par ailleurs, le fait de tous les<br />

usagers, qu’ils soient camionneurs, cammionnettistes,<br />

automobilistes, motocyclistes<br />

(quoiqu’un peu moins,<br />

car ils savent eux qu’ils risquent<br />

leur peau), cyclistes, piétons et<br />

surtout trottinettistes. Et avec ces<br />

derniers, on dépasse tout.<br />

QUQUQ...<br />

Une idée géniale,<br />

un kit de camping<br />

dédié aux amateurs<br />

éclairés qui<br />

adorent le plein air<br />

et profiter de la vie.<br />

980<br />

QUQUQ a conçu<br />

un système composé<br />

d’une boîte<br />

en contre-plaqué<br />

marin qui contient<br />

un réchaud, un<br />

réservoir d’eau et un frigo.<br />

Le tout est surmonté d’un lit pliant.


L’ensemble est compact et<br />

facile. On ouvre la «box» le<br />

panneau passe à l’horizontale,<br />

on tire vers soi la partie<br />

gauche et un ensemble en aluminium<br />

propose deux becs de<br />

gaz, alimentés chacun par une<br />

bombonne de la taille d’une<br />

grosse bombe de peinture. On<br />

en a pour 3 heures de cuisson<br />

par bec. Au centre, on peut intercaler<br />

un frigobox ou un petit frigo<br />

de voyage qui se branche sur<br />

une prise<br />

982<br />

d’appoint genre allume-cigare.<br />

À la droite,<br />

on trouve deux bidons<br />

pour l’eau. Rien de plus,<br />

mais suffisant pour une<br />

nuit à la belle étoile.<br />

(La QUQUQ box coûte +/- € 3.250)


S’arrêter pratiquement n’importe où, même<br />

dans le Jardin et profiter simplement d’un moment<br />

original, c’est possible avec cette version<br />

SURF de l’iD.Buzz. Bien entendu cette configuration,<br />

si elle conserve les cinq places assises<br />

sans aucun problème, met le volume du coffre<br />

à un zéro absolu. Mais on peut facilement<br />

ajouter un ou deux sacs de sport sur le lit et<br />

aussi une tente d’appoint si l’on décide d’être<br />

plus qu’à deux, dans l’expédition.<br />

Avec une autonomie de l’ordre de 350 kilomètres,<br />

l’iD.Buzz est un compagnon sympa<br />

pour les escapades du week-end, à la découverte<br />

des coins magiques de notre pays. Que<br />

ce soit vers la côte, ou vers l’Ardenne wallonne,<br />

sans oublier l’Ardenne flamande riche<br />

de régions à découvrir, on l’oublie trop souvent.<br />

L’iD.Buzz trouvera sur son chemin suffisamment<br />

de bornes de recharges rapides qui<br />

lui rendront 80 % de son autonomie en une<br />

bonne demi-heure.<br />

Pour le reste, joliment décoré ou pas, l’iD.<br />

Buzz demeure un véhicule extrêmement sympathique<br />

à conduire malgré le fait qu’il soit<br />

tout simplement : immense ! Et donc assez<br />

souverain sur la route. On s’habitue vite à son<br />

gabarit et à son plaisir de conduire, oui, oui !<br />

984 985


Car Of The Year 2023<br />

La Jeep A venger<br />

Un titre amplement mérité<br />

Présentée au Salon de l’Auto à Bruxelles<br />

et annoblie du titre tant convoité de Voiture<br />

de l’Année la nouvelle Jeep Avenger<br />

est une 100% électrique. C’est vrai<br />

qu’aujourd’hui, on constate que de plus<br />

en plus de titres de voiture de l’année<br />

que ce soit mondiale, diesel, camionette,<br />

camion ou autres tentent de rivaliser<br />

avec celui du COTY. Un titre réputé qui<br />

reflète, quand même, l’avis de cinquante<br />

critiques et essayeurs masculins, tous<br />

professionnels de l’automobile.<br />

A noter que les COTYW, «W» comme<br />

Women, accordent également un titre<br />

tout aussi valable que celui des messieurs.<br />

Quand on vous dit que 50% des<br />

conducteurs sont des conductrices !<br />

Capture d’Images par Pascale HEIDEBROEK<br />

Plume : Eric HEIDEBROEK<br />

986 987


Jeep est indissociablement<br />

lié à 4x4.<br />

C’est dans son ADN.<br />

Avenger est le<br />

prénom de cette<br />

nouvelle Jeep.<br />

Elle fonctionne à<br />

l’électricité tout en<br />

conservant le style<br />

typique de la<br />

marque américaine.<br />

Pourtant, cette<br />

Avenger est conçue<br />

en Europe pour<br />

l’Europe. Et l’appartenance<br />

au Groupe<br />

Stellantis lui permet<br />

de puiser allègrement<br />

dans tous les<br />

composants des<br />

marques partenaires.<br />

Résultat, si<br />

l’on conserve les<br />

canons Jeep, on<br />

adapte les éléments<br />

pour offrir le tempérament<br />

et ce que<br />

l’on attend d’une<br />

Jeep. C’est tout.<br />

988 989


Et ça marche.<br />

Ainsi les longues distances<br />

se parcourent sans appréhension,<br />

enfin, presque.<br />

Bruxelles - Luxembourg :<br />

Check!<br />

Charge à Capellen / Mamer,<br />

on a encore 60 km de bon,<br />

mais en 34 minutes, on<br />

passe de 15% à 85 %<br />

d’électricité, on en profite<br />

pour un pit-stop au shop et<br />

c’est fait. Check!<br />

La route s’est déroulées<br />

sous nos roues avec le<br />

Cruise-control calé sur<br />

125 km/h et c’est Top.<br />

Graphique et photogénique<br />

l’Avenger aime plaire.<br />

Autonomie, et plaisir de<br />

conduire sont liés.<br />

990 991


Chez Jeep, les détails ont leur importance. Cherchez-les, ils sont<br />

partout et signent l’appartenance au monde naturel de Jeep.<br />

Côté habitabilité,<br />

c’est une bonne<br />

familiale, qui<br />

accepte confortablement<br />

5 adultes.<br />

Le coffre est<br />

suffisamment<br />

grand pour faire<br />

les courses de la<br />

semaine et aussi<br />

pour partir en<br />

vacances. Le<br />

confort est de<br />

qualité à chaque<br />

place même si la<br />

place centrale est<br />

992 993


Dans le monde du travail comme dans le<br />

contexte citadin, la Jeep Avenger se sent à l’aise !<br />

comme toujours un peu juste. Sinon le choix<br />

des matières et la finition apportent un agrément<br />

digne de la marque Jeep. Check!<br />

Côté tenue de route et stabilité, les batteries<br />

abaissent le centre de gravité et donc on dispose<br />

d’une assise routière de qualité. On ne<br />

sent pas trop le poids des batteries. Check !<br />

Par rapport aux autres modèles électriques du<br />

Groupe Stellantis, chez Jeep, ils utilisent le<br />

quick-down à l’accélérateur, ce qui procure un<br />

«boost» électrique bienvenu dès lors que l’on<br />

a besoin de «punch» pour un dépassement,<br />

par exemple. Cela permet aussi de profiter de<br />

l’excellent châssis sur les petites routes.<br />

En résumé, l’Avenger mérite bien son titre.<br />

Check!<br />

994 995


Elegance intérieure, modernisme, confort, et intelligence de<br />

conception, tout est fait pour offrir le plaisir de se déplacer !<br />

996 997


OPEL<br />

ASTRA<br />

électrique<br />

Un look plus viril<br />

Plume Eric HIDEBROEK - Capture d’Images : Pascale HEIDEBROEK & Opel<br />

Les lignes de l’Opel Astra ont du caractère,<br />

surtout la partie arrière.<br />

Le profil est stylé, l’arrière ramassé et ses hanches marquées.<br />

Opel dispose d’une auto avec de la personnalité même si à<br />

notre idée, l’avant est un peu fade.<br />

On dirait qu’il manque quelque chose malgré la reprise de la<br />

nervure dans le capot et les voies larges.<br />

Peut-être, est-ce cette profusion de plastiques noirs brillants<br />

qui masque un regard qui aurait pu changer la donne.<br />

Encore une fois, tout cela est une question de goût.<br />

998 999


OPEL a un passé populaire extraordinaire. Les<br />

modèles ont chaque fois marqué leur décennie.<br />

On pense aux Opel Admiral, Kapitan, Senator,<br />

Record, Omega, pour les plus grandes<br />

mais aussi la fameuse Opel Kadett qui a véhiculé<br />

tant de familles. La Kadett fut remplacée<br />

par l’Opel ASTRA en 1991, et a directement<br />

embrayé dans la «success story» de la Kadett.<br />

Une référence pour la marque au Blitz. L’Astra<br />

fit tellement d’ombre à la concurrence que<br />

même Ford, en 1998, a troqué sa traditionnelle<br />

Escort pour la Focus afin de récupérer<br />

des parts de marché. Mais Opel avait déjà<br />

pris une belle avance. Les nombreuses versions<br />

se sont succédé au fil des ans. Maintenant,<br />

avec la sixième génération, l’Astra<br />

1000 1001


2023 fait peau neuve en s’inscrivant dans le<br />

droit-fil stylistique lancé par l’Opel Mokka. Et<br />

on peut dire que le style Opel est bien présent<br />

dans ces lignes musclées et dynamiques.<br />

Comme précisé d’entrée de jeu, on regrettera<br />

que la calandre soit si plate, si impersonnelle.<br />

Même si les designers sont allés rechercher<br />

un pli aigu dans le capot, on peut regretter<br />

ce regard sans vie. Alors que des prototypes<br />

récents reviennent à un regard plus acéré,<br />

plus Opel. Gageons que d’ici peu Opel viendra<br />

avec un look plus aguichant. Il n’en demeure<br />

pas moins que cette Astra a de l’allure tant de<br />

profil que de l’arrière. Les ailes avant et arrière<br />

sont bombées et les roues sont presqu’affleurantes<br />

à la carrosserie, ce qui confère une<br />

belle assise de l’ensemble.<br />

A l’intérieur, le style est pur et simple. Un<br />

double écran dont la partie latérale côté passager<br />

est inclinée vers le conducteur. L’appartenance<br />

au Groupe Stellantis offre une ratio-<br />

1002 1003


nalisation des systèmes embarqués avec un<br />

choix délibéré de ne pas tout laisser au tactile.<br />

Un très bon point.<br />

Côté conduite, on reste dans le segment supérieur<br />

de Stellantis. La base de l’auto, c’est<br />

celle des Peugeot 308 et DS4, du beau monde.<br />

On retrouve donc les choix de motorisations<br />

de ses cousines, dont la structure 100% électrique<br />

bien appréhendée par les ingénieurs<br />

allemands. Si l’on constate un peu de marsouinage<br />

sur routes en béton, on soulignera<br />

les belles qualités routières, le freinage précis<br />

et vif et les 156 ch et 270 Nm (en mode sport<br />

sinon, c’est 136 ch et 250 Nm) donnent<br />

une bonne contenance à l’Astra sans en<br />

faire un foudre de guerre. À souligner la<br />

bonne gestion de l’autonomie annoncée<br />

pour 418 km et vérifiée à 360 km pour<br />

une charge restante de 12%. (Soit une<br />

petite cinquantaine de km de réserve).<br />

1004 1005


TESLA<br />

S & X PLAID...<br />

0-100 km/h<br />

en 2,1 secondes<br />

@ Plume : Eric HEIDEBROEK - Photos © Capture d’images Pascale HEIDEBROEK - PR<br />

1006<br />

Au vu de la présentation dans nos pages supercars (cliquez-ici)<br />

des prestations déclarées par Tesla, il nous tardait de faire plus ample<br />

connaissance avec les dérivés PLAID de la marque au T. Les deux modèles ont<br />

été testés, la «X» puis la «S». Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elles ne sont pas<br />

à mettre entre toutes les mains. Aujourd’hui, la majorité des conducteurs ne sont pas<br />

encore prêts à gérer les puissances électriques, et ce depuis les premiers niveaux. Les<br />

électriques ont du couple et de la puissance instantanés, à apprendre humblement.<br />

1007


Première rencontre donc avec le<br />

vaisseau amiral de Tesla la Tesla<br />

Model X en version «Plaid».<br />

Nous l’avions testée par le passé en version<br />

P100D qui offrait déjà une puissance<br />

terrible grâce à ses deux moteurs, sans<br />

compter sa belle autonomie. On retrouve<br />

donc cette voiture très spéciale qui n’est<br />

pas un SUV mais un monovolume<br />

qui pourrait très bien en relancer<br />

la mode. Si le Model X peut être commandé<br />

avec 5 sièges de série, elle peut en option<br />

en recevoir 6 (+7.800 euros) ou 7 sièges<br />

(+4.300 euros). Mais la Tesla X Plaid n’est<br />

disponible, elle, qu’en 6 places conférant un<br />

aspect «jet privé» très apprécié.<br />

L’accès au troisième rang avec ses deux<br />

places d’appoint est assez aisé grâce à la<br />

commande électrique qui ouvre un passage<br />

correct. On soulignera l’élégance du piétement<br />

des sièges en aluminium massif et<br />

brillant du deuxième rang. Du grand art !<br />

FALCON DOORS<br />

Ceci sans oublier l’attrait principal de la<br />

«X» ses portes arrière en ailes de mouette.<br />

Chez Tesla, la mouette, c’est bien, mais<br />

on préfère les faucons et ces portes s’appellent<br />

donc : Falcon Door !<br />

OK, pas de souci avec ça. D’autant plus<br />

qu’elles sont dotées de capteurs intelligents<br />

qui évitent qu’elles se cognent dans<br />

les murs ou au plafond.<br />

1008 1009


De plus en ouverture latérale, elles n’ont<br />

besoin que de trente petits centimètres<br />

pour se déployer, grâce à leurs doubles<br />

articulations. Toutes les caméras interagissent<br />

avec les capteurs pour effectuer<br />

ces menoeuvres d’accès avec une précision<br />

extraordinaire. Non seulement c’est<br />

magique, mais aussi une véritable attraction,<br />

visuelle et spectaculaire.<br />

Et il faut savoir aussi que chez Tesla les<br />

autos sont aussi pourvues de gadgets ludiques.<br />

Par exemple, les coussins péteurs<br />

dont on peut sélectionner le siège, à l’envi.<br />

Et même avec la fonction mégaphone, la<br />

Tesla proute à l’extérieur, c’est vraiment<br />

très rigolo.<br />

Il y a aussi une fonction show que vous<br />

pouvez découvrir en cliquant sur l’image<br />

ci-dessous.<br />

Mais bon, ceci étant, ces nouvelles Tesla<br />

Plaid disposent aussi d’un attirail plus<br />

que fourni en infodivertissements de tout<br />

ordre, par exemple des jeux vidéos, un<br />

1010 1011


simulateur de conduite, un cinéma<br />

embarqué et bien d’autres éléments<br />

distrayants qui ne fonctionnent qu’à<br />

l’arrêt heureusement.<br />

Maintenant, c’est une réponse à<br />

une certaine clientèle qui veut des<br />

smartphones sur roulettes et ça<br />

peut être utile quand on doit patienter<br />

lors d’une toujours trop longue<br />

recharge de batteries. Aujourd’hui<br />

l’impatience, c’est terrible.<br />

PLAID 3 moteurs et 1.267 ch !<br />

Les Tesla Plaid sont deux, le monovolume<br />

Model X et la berline<br />

Modele- S. Elles disposent de trois<br />

moteurs développant une puissance<br />

totale de 1.020 chevaux, un couple<br />

de 1.400 Nm, le tout disponible instantanément...<br />

Le moteur avant offre 427 chevaux<br />

et chacun des deux moteurs arrière<br />

420 ch, soit 1.267 chevaux théoriques<br />

et 1.020 chevaux réellement<br />

utiles. La berline Tesla S Plaid abat<br />

le 0 à 100 en 2,1 secondes.Et peut<br />

atteindre une Vmax de 322 km/h.<br />

Le Model X, effectue l’exercice<br />

en 2,6 sec. normal, il pèse 2.462<br />

kg contre 2.167 kg au Model<br />

S qui est aussi plus fin avec<br />

un coefficient de trainée de<br />

seulement 0,208 Cd contre<br />

0,240Cd pour le gros X<br />

Plaid.<br />

Côté autonomies, le S flirte<br />

avec les 647 km et le X avec<br />

les 543 km, soit une bonne<br />

1012 1013


centaine de kilomètres de moins que la berline.<br />

C’est dù à deux facteurs importants, le<br />

poids et l’aérodynamique.<br />

Beaucoup de personnes<br />

soulèvent des remarques<br />

au sujet de l’autonomie<br />

et du temps de recharge.<br />

Pas assez et trop long !<br />

C’est ce problème qui a toujours bloqué<br />

le développement des voitures électriques<br />

au début du siècle passé. En 1900, de<br />

stations d’essence mais le transport du<br />

carburant comme sa conservation ne<br />

posait pas de problème. A contrario,<br />

l’électricité avait besoin de batteries très<br />

lourdes (elle le sont toujours d’ailleurs)<br />

mais le stockage n’était pas évident et<br />

l’autonomie particulièrement faible. Mais<br />

les moteurs électriques battaient déjà tous<br />

les records, rappelez-vous Camille Jenatzy<br />

et sa «Jamais Contente» !<br />

Et donc, si les moteurs thermiques disposent<br />

de plus de 150 ans d’innovations, contre<br />

1014 1015


les 10 ans de Tesla on peut se dire que l’on<br />

est à l’aube d’une série d’innovations et<br />

de trouvailles capables de révolutionner<br />

la mobilité. Et même si ça bouge très fort<br />

aujourd’hui, Tesla reste encore et toujours<br />

l’étalon des voitures électriques.<br />

Personne, ni les Chinois, ni les européen<br />

et les autres n’arrivent à la cheville du<br />

constructeur américain. Même si son<br />

avantage diminue régulièrement. Mais<br />

il ne faut pas croire que Tesla dort sur<br />

ses lauriers, et on doit s’attendre à une<br />

sérieuse réplique des équipes d’Elon Musk.<br />

Wait and see !<br />

Tant en matière d’autonomie qu’en<br />

agrément de conduite Tesla est<br />

encore largement dans le très bon.<br />

Elon Musk n’a pas pris le sujet par le<br />

mauvais côté, il a créé une infrastructure<br />

intelligente de superchargeurs dans<br />

de nombreux pays. Et chaque voiture<br />

est dotée d’un système qui tient compte<br />

de ces superchargeurs. il offre des informations<br />

pertinentes au sujet des bornes<br />

de recharges ainsi que de leur usage en<br />

temps réels (taux d’occupation, disponibilité<br />

et autres infos pertinentes destinées à<br />

permettre aux utilisateurs de s’organiser.<br />

Informations qui permettent aux utilisateurs<br />

de Tesla de conduire sans souci sur<br />

de longues distances, en toute sérénité.<br />

Du Style et des Progrès<br />

S’il est vrai que les premières Tesla Model<br />

S souffraient d’une construction à l’américaine,<br />

c’est à dire un peu légère et vieillissant<br />

assez mal, la marque a évolué considérablement.<br />

Même si on doit constater<br />

1016 1017


que les voitures d’essais presse n’étaient<br />

pas exemptes de défauts de finition avec,<br />

par exemple, des imprécisions d’accostages<br />

au niveau des ouvrants par rapport<br />

aux fixes. Ce qui se traduit évidemment<br />

par des accostages imprécis à l’intérieur.<br />

L’importateur nous a signalé que les voitures<br />

d’essais sont des préséries, ce qui<br />

pourrait expliquer cela...<br />

Mais on est loin du souci principal des<br />

constructeurs automobiles de toujours qui<br />

est de proposer à la presse des produits<br />

réalisés avec soin particulier du fait que le<br />

moindre défaut sera détaillé et relaté dans<br />

les articles. C’est assez perturbant comme<br />

démarche. Et ça laisse sous-entendre une<br />

sorte de mépris pour la presse spécialisée<br />

qui n’a qu’à s’adapter. Nous ne sommes<br />

pas contre, et si c’est vraiment le cas, les<br />

clients ne se plaindront pas de ces petits<br />

détails irritants sur une berline Model S<br />

de € 110.970 ou monospace Model X à<br />

137.470 euros, hors équipements optionnels.<br />

Heureusement la pilule des options<br />

chez Tesla n’est pas aussi percutante que<br />

1018 1019


chez Mercedes-Benz, BMW ou Audi...<br />

Enveloppes banales<br />

Mais beauté intérieure !<br />

Assez banales, les Tesla ont des lignes<br />

équilibrées et assez fluides. On est loin du<br />

concept Fisker avec une sacrée gueule présenté<br />

à Francfort pas loin du stand Tesla il<br />

y a 10 ans.<br />

C’est vrai qu’extérieurement les Tesla ne<br />

cassent rien, par contre, à l’intérieur le design<br />

est d’une pureté impressionnante. On<br />

est dans un univers pur et tendance.<br />

Dans le Model 3 c’est encore plus sobre et<br />

on peut critiquer, à juste titre, cette simplicité<br />

qui se limite à un seul écran central.<br />

Dans les nouveaux Model X et Model S,<br />

Tesla a redessiné le tableau de bord en y<br />

incluant un deuxième écran dont le carter<br />

est très élégant et jouxte précisément le<br />

grand écran vertical.<br />

Écran vertical qui s’est amélioré au niveau<br />

ergonomique avec une simplification de<br />

l’accès aux différentes fonctions. Ce qui<br />

n’est pas du luxe.<br />

Aides à la conduite et Autopilot<br />

presque autonome, du nouveau !<br />

On constate aussi des améliorations au<br />

niveau de la perception des feux tricolores.<br />

La voiture les détecte et ralentit à leur approche.<br />

Si vous êtes en cruise-control (autopilot)<br />

vous devrez par un bref et léger appui<br />

sur l’accélérateur donner votre accord pour<br />

passer au vert. Et si c’est rouge, pour forcer<br />

l’auto à brûler le signal, vous devrez aller<br />

chercher le bouton du kickdown. Et assumer<br />

la responsabilité de l’infraction. Donc si c’est<br />

absolument nécessaire, en cas d’urgence ou<br />

de danger, ça le fait.<br />

1020 1021


Autre approche, la visualisation des différents<br />

acteurs dans la circulation, comme<br />

vous pouvez le voir dans la vidéo ci<br />

dessous, les piétons, comme les cyclistes<br />

sont représentés en temps réels<br />

et se meuvent sur l’écran, ils attirent<br />

l’attention diu conducteur sur leur<br />

présence. C’est un atout sécurité non<br />

négligeable. C’est bien vu !<br />

En tous cas les systèmes évoluent dans le<br />

bon sens et leur intrusion dans la conduite<br />

n’est pas trop énervante.<br />

Côté conduite justement, si le volant Yoke a<br />

un look pilote de chasse, il lui manque quand<br />

même deux boutons de part et d’autres pour<br />

y poser les pouces et actionner les missiles.<br />

Oui, bon, je sors...<br />

Ce que l’on reproche à ce demi volant,<br />

c’est qu’il ne permet pas de bien contrôler<br />

la direction en cas d’urgence, par exemple<br />

un évitement, un dérapage ou même pour<br />

faire de simples manoeuvres, ce n’est pas<br />

agréable. Tesla s’en est d’ailleurs vite rendu<br />

1022 1023


compte et ne propose plus ce volant qu’en<br />

option (250€). Et ceux qui choisiront la TES-<br />

LA PLAID n’hésiteront pas une seconde, ce<br />

volant gadget ne convient pas pour dompter<br />

une telle cavalerie.<br />

On the road again<br />

Dans la Plaid qu’elle soit Model S ou Model X,<br />

le feeling est immédiat. La voiture évolue tout<br />

en souplesse et sans agressivité.<br />

On sent bien que l’auto est puissante, mais<br />

c’est gérable au quotidien. On doit surtout<br />

s’habituer à la très grande et fulgurante réactivité<br />

potentielle. Comme dit plus haut, ce<br />

sont des voitures à ne pas mettre entre toutes<br />

les mains. Et à tout le moins, comme dans<br />

certaine marques comme Porsche, BMW M et<br />

Mercedes AMG, Tesla se devrait de proposer<br />

des cours de maitrise automobile, ou l’on sensibilise<br />

le conducteur à la gestion du potentiel<br />

de l’auto, on apprend la technique du regard,<br />

on apréhende les mouvements<br />

Les Model Plaid sont pourvus de gros freins<br />

que nous n’avons pas pris en défaut. Il est vrai<br />

qu’ils sont secondés par la recharge automa-<br />

1024 1025


tique en décélération qui les protège pendant<br />

l’usage normal. Un usage sportif les fera travailler<br />

davantage.<br />

Les TESLA PLAID sont des fusées et ce n’est<br />

pas seulement une image. A l’accélération en<br />

appuyant sur le bouton «Dragster» la batterie<br />

est préchauffée (afin de la préserver) et<br />

quand c’est prêt, c’est démentiel, le cerveau<br />

est propulsé contre la boîte craniene, et on<br />

est à 180 à l’heure en moins de 6 secondes...<br />

La première fois que l’on réalise l’exercice,<br />

c’est une surprise, un choc, irréaliste, à tel<br />

point qu’il faut ultra-rapidement reprendre<br />

le contrôle de soi. Après, on se prépare à ce<br />

terrible effet, et on peut alors enchaîner les<br />

accélérations, si l’on veut.<br />

Ceci étant, nous avons constaté plusieurs<br />

choses. Quand on active le mode «dragster»<br />

l’auto signale que la batterie est en préparation,<br />

cela peut prendre jusqu’à 10 minutes.<br />

Quand c’est prêt, un halo circulaire de teinte<br />

jaune entoure la petite voiture dessinée sur<br />

l’écran face au conducteur. Quand il s’arrête<br />

on a préalablement enfoncé les pédales de<br />

frein et de gaz à fond, puis... on lâche les<br />

freins !<br />

Et PAN, chacun est collé au siège, la Plaid<br />

s’arrache violement du bitume comme une<br />

roquette, c’est hallucinant !<br />

Le tout accompagné par un graphisme apocaliptique<br />

sur l’écran complété par une sonorité<br />

de films d’anticipations.<br />

C’est vraiment très impressionnant.<br />

On peut reproduire un grand nombre de fois<br />

l’exercice, et chacun consomme 30 kilomètres<br />

d’autonomie. Ce qui est vraiment peu !<br />

Car nous pensions que nous allions vider la<br />

batterie en moins de deux ou trois accélérations...<br />

Et bien non, l’auto est régulière, l’exercice<br />

se répète sans sourciller.<br />

Fantastique !<br />

Comparée aux stars du segment des accélérations<br />

les plus fortes, on remarque que si la<br />

Tesla Plaid Model S, pas la X réalise son accélération<br />

en 2,1 secondes, la Bugatti Chiron<br />

(1.977 kg) elle le fait en 2,3 voire 2,4 secondes...<br />

Exercice au cours duquel, elle peut<br />

consommer tout son réservoir en 10 minutes,<br />

soit 100 litres de super évaporés !<br />

Rappelons que les deux Tesla Plaid pèsent<br />

2.167 kg pour la berline et 2.462 kg pour le<br />

monospace. Ce qui est dans la moyenne basse<br />

du segment ! Les autonomies annoncées de<br />

l’ordre de plus de 600 km, et se vérifient en<br />

réalité par un delta de l’ordre de 50-60 km de<br />

ce qui est annoncé.<br />

Alors pour les esprits chagrins qui ont testé<br />

les performances et qui disent haut et fort<br />

que c’est inutile, voire abusif, nous répondons<br />

que bien des marques d’hypercars font la<br />

même démarche et là, on ne dit rien! Maintenant<br />

pour les mêmes grincheux, disposer de<br />

telles puissances n’impliquent pas - de fait -<br />

d’avoir un comportement imbécile au volant.<br />

Au contraire.<br />

Et en fait...<br />

C’est vrai que le «T» de Tesla n’a pas (encore)<br />

l’aura d’un cheval cabré qu’il soit italien ou<br />

allemand, ou le EB français... Mais il n’empêche,<br />

ces Plaid le font, et sans rejet toxique<br />

! Bon, c’est vrai, il n’y a pas la musicalité des<br />

bons gros moteurs thermiques et ça, ce n’est<br />

pas pour demain.<br />

1026 1027


BMW<br />

iX1<br />

RÉVÉLATIONS<br />

À L’ÉCO RALLYE<br />

ARDENNE ROADS<br />

Texte Eric HEIDEBROEK - Photos © CAMINTER - PR<br />

Eco Rallye... Au départ ce nom<br />

interpelle, surtout quand c’est la<br />

première fois que cette épreuve se<br />

dispute avec des voitures électriques<br />

à 100%, en Belgique en tous cas,<br />

puisque ces épreuves existent déjà<br />

dans d’autres pays d’Europe.<br />

Et c’est du sérieux, car c’est la FIA<br />

qui en édicte les règles. Et donc, c’est<br />

avec deux BMW que nous rejoignons<br />

le parc Fermé à Durbuy pour entamer<br />

cet éco rallye avec la nouvelle iX1 et<br />

la BMW i4. Ce n’est pas un rallye de<br />

vitesse, mais bien de régularité.<br />

1028 1029


BMW a engagé deux voitures à<br />

l’Eco Rallye (FIA) Ardenne Roads.<br />

Une i4 confiée au journaliste Sud<br />

Presse Yannick Hallet et Brigitte<br />

et iX1 à votre serviteur accompagné<br />

par notre sympathique<br />

collègue Michel HENRY. Nous y<br />

sommes en tant qu’observateurs.<br />

Ni michel, ni moi et pareil pour<br />

Yannick et Brigitte n’avons jamais<br />

fait de rallye et encore<br />

moins de régularité.<br />

Nous n’avions aucune idée de ce<br />

qui nous attendait. Aussi après<br />

un contrôle technique sous une<br />

drache pas possible, le placement<br />

de systèmes de contrôle<br />

à distance des positions des voitures<br />

et de distances parcourues,<br />

totalement inconnus pour nous,<br />

nous prenons le départ.<br />

Batterie chargée à 100% et<br />

donnant 335 km d’autonomie<br />

pour une épreuve de 315 km.<br />

Hmmm, ça parait chaud.<br />

Nous apprendrons par la suite<br />

qu’un rallye de régularité n‘est<br />

pas un rallye de vitesse. Mais<br />

une combinaison subtile de navigation<br />

précise et de moyenne<br />

horaires à réaliser sur des étapes<br />

spéciales. Toute erreur de navigation<br />

se paie en points perdus,<br />

idem pour le non respect de<br />

moyennes horaires, trop vite ou<br />

trop lent, ça se paie cash par des<br />

pénalités. Mais pas que, vous<br />

vous trompez de route, faites<br />

1030 1031


une marche arrière, et hop, des<br />

points perdus. Cela veut dire que<br />

les rallyes de régularité sont particulièrement<br />

exigeants. Il faut<br />

non seulement avoir une bonne<br />

maitrise de son véhicule, adopter<br />

la conduite ad-hoc, selon la<br />

règle utilisée en 4x4 «aussi vite<br />

que possible et aussi lentement<br />

que nécessaire» que l’on complète<br />

par une attention très soutenues<br />

des indications routières,<br />

en plus de l’écoute de la lecture<br />

du roadbook. Pour le co-pilote,<br />

la tâche n’est pas aisée non plus,<br />

il faut regarder partout, à la<br />

recherche des indications relevées<br />

dans le roadbook, tout en<br />

surveillant le «tripmaster» type<br />

CRISARTECH qui égrène mètre<br />

par mètre les distances parcourues.<br />

Et quand on se trompe, il<br />

faut noter la différence de métré<br />

pour l’ajouter à celui figurant sur<br />

le trip et le roadbook.<br />

Yessss, super !<br />

Qui dit voitures électriques<br />

dit recharges polluantes ?<br />

Évidemment les détracteurs<br />

de la mobilité électrique ont<br />

attaqué Trajectoires, l’organisateur<br />

d’Ardenne Roads<br />

en disant que, «c’est bien joli<br />

les voitures électriques, mais<br />

c’est avec des générateurs<br />

fonctionnant au fioul qu’on<br />

va les recharger, peut-être ?»<br />

Ah ces mauvaises langues !<br />

Et bien non, toutes les recharges<br />

ont été effectuées<br />

sur le réseau de la ville de<br />

Durbuy, grâce à Orès qui a<br />

fourni l’accès aux bornes. On<br />

a pu constater que malgré<br />

la toute grosse pluie, aucun<br />

problème n’a été détecté.<br />

De plus le niveau de recharge<br />

était bien sécurisé et très rapide<br />

! CQFD et bravo !<br />

Donc, c’est plus un jeu<br />

d’adresses intellectuelles que<br />

du pilotage, pensez vous?<br />

Et bien non, l’art de piloter ici<br />

s’exerce tout au long de l’épreuve<br />

car il exige une attention de<br />

tous les instants et de réelles<br />

qualités de pilotage pour tenir<br />

les moyennes imposées, qu’elles<br />

soient rapides ou lente. Un bon<br />

pilote est donc quelqu’un qui<br />

roule juste et qui sait construire<br />

sa conduite en fonction des besoins<br />

de la course.<br />

1032 1033


ECO RALLYE<br />

ARDENNE ROADS<br />

LE TERME N’EST PAS USURPÉ !<br />

Car cette épreuve prouve que<br />

les voitures électriques sont capables<br />

de réaliser le même travail<br />

que les voitures thermiques.<br />

De plus elles le font pratiquement<br />

sans bruits et sans aucun<br />

rejets. Et l’autonomie alors ?<br />

Nous pensions que cet ECO Rallye<br />

tenait compte de la consommation<br />

d’électricité. Le représentant<br />

de la FIA signale qu’il<br />

existe des appareils chargés<br />

de relever la consommation.<br />

Mais qu’à Durbuy,<br />

ce n’était pas prévu<br />

pour cette année.<br />

Et pour notre constat,<br />

il n’est pas vraiment<br />

nécessaire de mesurer<br />

la consommation.<br />

Nous avons remarqué qu’au<br />

terme des 315 kilomètres de<br />

l’épreuve, notre autonomie<br />

restante était de 112 kilomètres,<br />

alors qu’au départ, elle était<br />

affichée à 335 km !<br />

Et oui, c’est possible.<br />

Car en fonction de l’itinéraire très<br />

vallonné du Condroz, la BMW<br />

iX1 a régulièrement rechargé sa<br />

batterie et ceci sans forcer, notre<br />

conduite a été souple, rapide et<br />

efficace, même la clim fonctionnait<br />

normalement, en full automatique.<br />

C’est là tout le paradoxe<br />

de cette épreuve.<br />

1034 1035


BMW iX1 30<br />

Surprenante<br />

et intéressante<br />

La toute nouvelle BMW iX1 vient<br />

d’arriver sur le marché et se présente<br />

déjà comme une sacrée rivale<br />

dans son segment.<br />

Les premières versions proposées<br />

sont les iX1 xdrive 30 qui sont d’office<br />

des 4x4, et pour cause elles ont deux<br />

moteurs électriques, un pour chaque<br />

essieu Ensemble, ils développent 272<br />

ch avec un boost qui offre 313 ch pendant<br />

10 secondes.<br />

Tous les iX1 disposent de la suspension<br />

adaptativeM mais si elle n’est pas<br />

pilotée, elle se montre ferme en appui<br />

et souple sur les mauvaises routes afin<br />

de compenser le poids de la batterie<br />

de 64,7 kWh qui Annonce Une autonomie<br />

de 417 à 440 km. Cette batterie<br />

est posée sous le plancher entre les<br />

essieux avant et arrière. Confortable,<br />

à l’allemande toutefois, la suspension<br />

«AdaptativeM» est de série sur toutes<br />

les iX1 pour pallier aux coup de raquettes<br />

générés par le surpoids des<br />

batteries dans pratiquement toutes<br />

les électriques et même les électrifiées<br />

n’y échappent pas.<br />

La consommation relevée pendant<br />

l’épreuve a tourné entre 16,4 kWh et<br />

18,9 kWh en mode régénératif intelligent.<br />

Mode qui nous a permis de terminer<br />

l’épreuve avec la bonne marge<br />

de réserve de 112 km et ce, sans faire<br />

attention à la consommation.<br />

L’itinéraire de l’EcoRallye Ardenne<br />

Road empruntait des routes sinueuses,<br />

étroitement incrustées dans le relief<br />

magique du Condroz. Circulant silencieusement<br />

et proprement aux vitesses<br />

adaptées par les exigences de<br />

l’EcoRallye, les autos ont traversé des<br />

villages aux maisons en pierres, découvert<br />

des rivières, des fermes châteaux<br />

dans un paysage bucolique qui<br />

alterne bois et prairies. Une diversité<br />

qui sied bien à la BMW iX1 XDrive 30.<br />

Bien équilibrée la iX1 apprécie cet itinéraire,<br />

et révèle une bonne tenue<br />

de route comme une réponse précise<br />

et immédiate à l’accélérateur. Le freinage<br />

n’est jamais pris en défaut, il est<br />

vrai qu’il est intelligeament secondé<br />

par le système régénératif préventif.<br />

Le confort est accentué encore par<br />

l’option «M» qui offre des sièges ergonomiques<br />

aux soutiens judicieux.<br />

A bord de cette BMW, on trouve une<br />

finition et une qualité de matériaux<br />

de très bon niveau, BMW quoi... Et le<br />

magnifique écran légèrement tourné<br />

vers le conducteur, rappelant les première<br />

série ‘3, c’est vraiment bien.<br />

Petit bémol quand même le tout à<br />

l’écran est horripilant et par-là, dangereux.<br />

BMW doit en revoir l’ergonomie,<br />

car certaines fonctions de base,<br />

comme la commande de régénération,<br />

de la climatisation, de la radio<br />

devraient n’être accessible que par des<br />

commandes traditionelles. Et pour enfoncer<br />

le clou, retour à la commande<br />

iDrive s’il vous plait, qui permet de<br />

limiter la distraction du conducteur.<br />

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MG<br />

MARVEL R<br />

LA VOITURE DES SUPERHÉROS<br />

Texte Eric HEIDEBROEK - Photos © CAMINTER - PR<br />

Quel look ! C’est la voiture des superhéros, elle est<br />

dessinée pour eux, cela se voit au premier coup d’oeil !<br />

Ligne fluide, sculpturale sans excès, nervures musculeuses là où<br />

il faut et ouvertures pertinentes dans la jupe avant. MG a réussi<br />

ce modèle full électrique ! Et les méchants n’ont plus qu’à bien<br />

se tenir, les superhéros de Marvel arrivent à la rescousse !<br />

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MG est indiscutablement un nouvel<br />

outsider pour les marques qui font<br />

la loi sur les marchés.<br />

Non seulement MG, dont les<br />

origines sont anglaises, dont le<br />

bureau de design MG demeure en<br />

Angleterre, mais dont les actuels<br />

propriétaires, la société QAIC, sont<br />

basés en Chine avec les moyens de<br />

leurs ambitions.<br />

En 2005, un document confidentiel<br />

parle d’une synergie de<br />

reprise de MG Rover Group par<br />

SAIC, Phoenix Venture, et autres<br />

partenaires.<br />

Cette opération n’aura pas lieu<br />

et BMW reprendra Rover et land<br />

Rover (pas longtemps) mais pas<br />

MG qui, adepuis 2007 appartient<br />

à SAIC (Shanghai Automotive<br />

Industry Corporation).<br />

La qualité du travail fourni par<br />

SAIC pour la production des MG<br />

est impressionante. Que ce soit en<br />

matière de tôlerie, d’accessoires,<br />

et d’équipements, on constate<br />

que la Marvel offre un très bon<br />

niveau à tous points de vues.<br />

C’est une grande voiture que<br />

cette Marvel R, le style SUV<br />

Coupé est soigné. Les signatures<br />

visuelles avant et arrière offrent<br />

une finesse comme une élégance<br />

très équilibrées. Ses dimensions<br />

sont de 4,67 m de long pour<br />

1,91 m de large et une hauteur<br />

de 1,61 m.<br />

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A l’intérieur cette Marvel R offre<br />

une finition de qualité, les cuirs<br />

sont doux et souples, la version<br />

de l’essai a un cuir gris foncé<br />

rehaussé de surpiqûres contrastées.<br />

Le confort comme le maintien<br />

des sièges sont biens et s’inscrivent<br />

dans la norme supérieure<br />

du segment où évolue Marvel R.<br />

C’est un bon point.<br />

Concernant l’espace habitable<br />

de Marvel R, il est généreux<br />

grâce à l’empattement de<br />

2,80 m. Marvel R accueille sans<br />

peine cinq personnes à son bord.<br />

Le coffre a une capacité de 357<br />

litres, ce qui n’est pas énorme,<br />

mais à l’avant il y a un frunck de<br />

150 litres qui concède alors un<br />

beau volume global des coffres<br />

de l’ordre de 507 litres. Si l’on<br />

ajoute la capacité de modularité<br />

des sièges arrière qui se replient<br />

en proportion 60/40, on dispose<br />

alors d’un volume de 1.396 litres<br />

auxquels il faut ajouter, évidemment,<br />

les 150 litres du frunck<br />

soit un total de 1.896 litres...<br />

A l’avant, on a droit à deux<br />

accoudoirs qui servent de couvercles<br />

articulés pour donner<br />

accès à un rangement dans la<br />

console centrale. Et en plus, on<br />

remarque deux airbags de têtes<br />

entre les occupants des places<br />

avant. Sur le véhicule d’essai, le<br />

réglage des sièges avant est électrique<br />

et pourvu de mémoires<br />

de positions. Sur la garniture de<br />

portière conducteur on trouve<br />

1042 1043


le déverrouillage/verrouillage<br />

des portes, ainsi qu’une platine<br />

comportant le réglage des rétroviseurs<br />

ainsi que la commande<br />

des quatre vitres de l’auto. Un<br />

petit bouton prévient le conducteur<br />

qu’un véhicule approche à<br />

l’ouverture d’une porte...<br />

Le poids de cette grande auto,<br />

est étonnament faible pour<br />

une voiture électrique de cette<br />

taille. En effet, elle n’affiche que<br />

1.810 kg en version Luxury mue<br />

par deux moteurs électriques et<br />

1.920 kg pour la version Performance<br />

avec ses trois moteurs.<br />

Sur la version Luxury la puissance<br />

nette maximale est de 180 ch et<br />

410 Nm, la version Performance<br />

en affiche 288 pour 665 Nm.<br />

La batterie est la même pour<br />

les deux versions, soit une de<br />

70 kWh.<br />

Capables de pointer à 200 à<br />

l’heure, les deux versions diffèrent<br />

par le 0 à 100 qui est atteint<br />

en 7’’9 pour la Luxury et<br />

en 4’’9 pour la Performance. Par<br />

contre l’autonomie de la Luxury<br />

est annoncée pour 402 km<br />

contre 370 pour la Performance.<br />

Dans la réalité, on peut compter<br />

avec la Luxury sur une autonomie<br />

réelle de 380 km en<br />

version Performance et 330 en<br />

version Performance. Lors de<br />

notre essai, la Marvel R Performance<br />

a consommé entre 17,8<br />

1044 1045


et 21,2 kWh/100 km. La Marvel R<br />

dispose de 3 modes de recharges<br />

en décélération, ce qui permet<br />

de récupérer quelques dizaines<br />

de kilomètres tout en roulant.<br />

Sur la route,<br />

Dotée de bons réglages de suspensions<br />

et de pneus d’origine<br />

européenne choisis par l’importateur<br />

Astara, Marvel R se<br />

montre très agréable à utiliser<br />

au quotidien. Tenue de route et<br />

stabilité apportent un confort<br />

remarquable à ce gros SUV.<br />

Seul bémol l’usage de la jolie tablette<br />

centrale qui entraine trop<br />

de distractions, en plus d’être<br />

assez lente et trop compliquée à<br />

l’usage.<br />

Bon, les plus jeunes s’y retrouveront<br />

facilement, et ce n’est pas le<br />

seul véhicule équipé de trop de<br />

solutions tactiles qui génèrent<br />

de la distraction. Heureusement<br />

quelques commandes restent accessibles<br />

en touché physique.<br />

Marvel R est un beau coupé SUV.<br />

Sous les deux tonnes, avec les<br />

roues arrière motrices pour la<br />

180 ch, en quatre roues motrices<br />

et trois moteurs de 288 ch, elle<br />

s’affiche à partir de 49.785 €.<br />

Spacieuse, silencieuse elle offre<br />

un bon confort et une tenue de<br />

route de qualité surtout avec des<br />

pneus européens (des Michelin<br />

sur la voiture d’essais.)<br />

1046 1047


SSANGYONG<br />

KORANDO<br />

e-Motion<br />

Un bon plan, un bon look !<br />

@ Eric HEIDEBROEK - Photos © CAMINTER - PR<br />

Ssang Yong Motor Company a été<br />

repris en septembre 2022 par KG<br />

Group et donc a changé de nom,<br />

en KG Mobility, depuis le 22 mars<br />

dernier. Il demeure coréen.<br />

A part le nom Ssang Yong remplacé<br />

par la marque KG, le Korando ne<br />

changera pas de nom de famille<br />

tout de suite.<br />

Rappelons que le nouveau Korando<br />

en est à sa quatrième génération<br />

lancée en 2019. Et que c’est en mars<br />

2022 que la version 100% électrique<br />

est proposée, en Belgique, sous la<br />

référence «e-motion».<br />

On est toujours étonné du rapport<br />

qualité prix offert par SsangYong,<br />

à commencer par l’ensemble de sa<br />

gamme comprenant deux pickups<br />

nommés Musso et Grand Musso, le<br />

traditionnel gros SUV Rexton, ensuite<br />

le surprenant Tivoli qui existe<br />

aussi en Grand Tivoli. Le Korando<br />

bien connu existe en version thermique<br />

et maintenant en version<br />

100% électrique.<br />

Le Korando e-motion conserve son<br />

allure de baroudeur. Il n’est toutefois<br />

pas un 4x4, seules les roues<br />

avant sont motrices. Le moteur<br />

électrique développe 190 ch et 360<br />

Nm, tandis que la batterie a une capacité<br />

de 62,5 kWh ce qui permet<br />

au Korando de parcourir 339 km,<br />

en théorie.<br />

En pratique on dispose de 260 km<br />

réels. C’est un peu juste, mais dans<br />

la norme de ce qui se fait aujourd’hui<br />

1048


dans les marques concurrentes. Il faut<br />

tenir compte du poids plus de 1.800<br />

kg et de l’aérodynamique typique<br />

des SUV qui pénalisent le rayon<br />

d’action.<br />

Mais on constatera que la consommation<br />

au 100 km demeure sous les<br />

20 kWh ce qui correspond sensiblement<br />

aux consommation d’un Skoda<br />

Eniacq et nettement moins que<br />

les 21,8 kWh d’un Audi Q4 e-tron.<br />

En terme de performances, le Korando<br />

e-motion accélère de 0 à 100<br />

en 8,4 secondes et pointe à 160 à<br />

l’heure. Mais son terrain de chasse<br />

demeure les agglomérations et la<br />

ville. Oui, et ce, malgré ses 4,47 m<br />

de long sa largeur de 1,87 m et sa<br />

hauteur de 1,64 M. Mais avec son<br />

empattement de 2,68 m il fait partie<br />

des grands SUV qui peuvent aussi se<br />

garer sur le trottoir du Délitraiteur.<br />

Le grand empattement profite<br />

directement à l’habitabilité<br />

et on remarque<br />

une belle largeur aux<br />

genoux et la hauteur<br />

sous plafond est très<br />

bonne même pour les<br />

grands gabarits.<br />

La visibilité panoramique<br />

est de qualité<br />

et permet des manœuvres<br />

faciles même si on dispose<br />

1050 1051


desérie d’une bonne caméra pour<br />

la marche arrière.<br />

Bien fini, l’intérieur intègre des détails<br />

à la mode comme les chromes,<br />

les argentés façon aluminium et du<br />

piano black. C’est très beau, très soigné,<br />

comme les accostages, même<br />

si les traces de doigts sont trop fréquentes.<br />

Mais SsangYong propose<br />

une petite serviette microfibre pour<br />

les enlever facilement.<br />

On trouve à bord un équipement<br />

complet incluant la climatisation<br />

automatique bizone de série, large<br />

éventail d’aides à la conduite, deux<br />

écrans (un 8’’ pour l’équipement<br />

multimédia et un autre 12’’ pour<br />

l’instrumentation), rétroviseur intérieur<br />

antireflet, accès et démarrage<br />

sans clé, sellerie tissu, sièges<br />

et volant avec réglages manuels en<br />

hauteur et en profondeur, Phares à<br />

LED, roues de 17 pouces, pare-brise<br />

et volant chauffants, phares antibrouillard<br />

avant, vitres arrière teintées,<br />

ancrages ISOFIX dans les sièges<br />

arrière latéraux et contrôle de la<br />

pression des pneus. L’habitacle du<br />

Korando e-Motion, c’est une atmosphère<br />

high-tech et confort.<br />

Le tableau de bord offre deux écrans<br />

numériques personnalisables l’un<br />

pour les instruments devant le conducteur,<br />

l’autre est le grand écran central.<br />

De série, on trouve l’Apple CarPlay<br />

ou Google Android Auto, mais uniquement<br />

en filaire. Un bel éclairage<br />

1052 1053


d’ambiance (réglable) vous permet<br />

d’assortir vos idées à l’ambiance que<br />

vous souhaitez. C’est assez complet<br />

même si les solutions d’infotainements<br />

ne sont pas les plus récentes.<br />

Chaque chose à son prix, vous voyez,<br />

le beure, l’argent du beure et le sourire<br />

de la crémière...<br />

Le Korando e-motion est pourtant<br />

très généreux et en plus ne<br />

confie pas tout au digital. Ainsi les<br />

commandes de climatisations demeurent<br />

physiques et très faciles à<br />

utiliser.<br />

Sur la route<br />

Le Korando e-motion est facile à appréhender.<br />

La mise en marche s’effectue<br />

par un bouton facile à trouver. Le<br />

levier de vitesse est d’un maniement<br />

classique. Le volant est multifonctions<br />

intégrant commandes radio,<br />

téléphone, comme celles du cruise<br />

control. Mention : bien !<br />

Concernant le confort et la générosité<br />

de la mécanique, tout va bien,<br />

le Korando e-motion transporte<br />

toute la petite famille dans un bon<br />

confort et dans une bonne sécurité<br />

tant active que passive.<br />

Si la direction semble légère elle est<br />

très précise et remonte bien les infos<br />

du train avant. En usage commun, le<br />

Korando e-motion est très agréable<br />

1054 1055


à conduire, les pneus du véhicule<br />

d’essais sont des Continental 4 saisons.<br />

Ils offrent une tenue de cap<br />

plus que correcte et assument en<br />

courbes et au freinage. Il faut remarquer<br />

que ces pneus européens sont<br />

nettement supérieurs aux pneus<br />

chinois dont il faut vraiment se méfier.<br />

Le Korando e-motion, n’est pas<br />

une voiture de rallye. Le profil des<br />

suspensions est réglé confort, donc<br />

le Korando e-motion est sensible au<br />

roulis et au sous-virage dans le cas<br />

d’une conduite «sportive».<br />

Il faut le savoir et anticiper sa conduite<br />

en cas de nécessité. Suspensions<br />

souples ne veut pas dire qu’un passage<br />

sur des bosses ou dans des trous<br />

se fera en douceur.<br />

Avec ces éléments, on peut dire que<br />

le SsanYong Korando e-Motion est<br />

un bon parti. Son coût raisonnable<br />

par rapport à son gabarit, sa bonne<br />

volonté sur la route autant qu’en<br />

ville, sa consommation correcte et<br />

son autonomie de 280-300 km assument<br />

au quotidien.<br />

D’accord pour partir en vacances<br />

c’est un peu juste, mais pour cela il<br />

faut changer ses habitudes et s’organiser<br />

en prévoyant des étapes.<br />

Ce qui, singulièrement, permettra<br />

de mieux apprécier les endroits<br />

que l’on traversais sans plus les voir.<br />

Comme quoi, profiter du voyage est<br />

un plus qui allonge les vacances.<br />

1056 1057


IL A FAIT LE BUZZ !<br />

Plume :Eric HEIDEBROEK - Capture de vues © CAMINTER - PR<br />

Le Volkswagen T1, surnommé BULLI, c’est<br />

toute une histoire à la fois romantique et historique.<br />

Créé le 23 avril 1947 par l’importateur<br />

hollandais Ben PON qui griffonna sur son blocnote<br />

l’idée d’un véhicule «transporteur» basé<br />

sur la plateforme d’une coccinelle. Et malgré<br />

un refus des britanniques alors responsables<br />

des usines Volkwagen, le nouveau directeur<br />

général, Heinrich NORDHOFF saisit immédiatement<br />

le potentiel extraordinaire du projet. Il<br />

confie à l’ingénieur Alfred HAESNER la mission<br />

de réaliser le véhicule en une seule année ! Le<br />

11 novembre 1948 le prototype T29 puis Type<br />

2 passe en soufflerie, mais le Cx n’est pas terrible,<br />

il affiche 0,75, c’est une véritable brique.<br />

En arrondissant l’avant, le T1 dessine un large<br />

sourire, celui d’une «bouille» sympathique<br />

mais pas seuklement, son Cx passe à 0,43 !<br />

Et ce véhicule est présenté en novembre 1949 à Wolfburg, en deux versions, le Transporter<br />

et le Minibus. Les allemands séduits par son allure joviale, l’appelleront affectueusement<br />

BULLI. Le journaliste, Joachim FISCHER dira : «Le fourgon Volkswagen est certainement<br />

le plus élégant des petits utilitaires à cabine avancée.» Un autre dira que cette nouvelle<br />

forme de carrosserie est celle que l’on attendait mais qui n’existait pas encore !*<br />

id. Buzz était lui aussi très attendu et il apporte également cette allure<br />

sympathique et joviale. Comme BULLI, il confirme un modèle<br />

que l’on attendait mais qui n’existait<br />

pas encore. Héritage.<br />

* Source :<br />

D’Ieteren 50 ans de<br />

Transporter. (2001)<br />

1058 1059


Un peu d’histoire...<br />

Nous sommes en 1951.<br />

La République Fédérale d’Allemagne<br />

et la marque Volkswagen<br />

Commercial Vehicles<br />

n’ont que trois ans. Konrad<br />

Adenauer agit à la fois comme<br />

Chancelier et comme Ministre<br />

des affaires étrangères. A<br />

l’époque, un employé de Volkswagen<br />

n’a que deux semaines<br />

de vacances, qu’il passe chez<br />

lui ou dans son jardin, ou peutêtre<br />

en visitant le premier Salon<br />

de l’auto IAA à Francfort.<br />

Dès 1950, le bus Volkswagen<br />

est disponible en version Van,<br />

en Combi, et en Samba. Trois<br />

termes qui désignent le sympathique<br />

petit bus de voyage<br />

avec ses fenêtres sur le toit<br />

et sur les côtés ainsi que sa<br />

grande porte latérale. Volkswagen<br />

l’annonce comme<br />

ayant «25 fenêtres et un toit<br />

ouvrant coulissant». Les 4,5<br />

mètres cubes d’espace intérieur<br />

donnent des idées à certains<br />

clients.<br />

Six ans après la fin de la Seconde<br />

Guerre mondiale, un officier<br />

Anglais basé sur le territoire<br />

allemand imagine de transformer<br />

son Transporter en hôtel<br />

mobile, créant une nouvelle catégorie<br />

de véhicules pour partir<br />

à la découverte de l’Europe,<br />

puis du reste du monde.<br />

1060 1061


Après plusieurs générations de<br />

Transporters du T1 à l’actuel T7,<br />

Volkswagen poursuit son avancées<br />

en matière de nouvelles<br />

mobilités exigées par les réglementations<br />

nées du réchauffement<br />

climatique.<br />

Et chez Volkswagen l’électrification<br />

de toute la gamme est<br />

en cours depuis des années,<br />

comme nous l’avions constaté<br />

en 2014 lors de la conférence<br />

financière mondiale du Groupe<br />

Volkswagen. Conférence portée<br />

par son extraordinaire patron<br />

d’alors Martin Winterkorn<br />

qui indiquait clairement l’investissement<br />

total du Groupe dans<br />

les énergies renouvelables et<br />

qualifiant les alternatives hybrides<br />

de pansements sur une<br />

jambe de bois. Pourtant en parallèle,<br />

Volkswagen présentait<br />

la première Golf GTE. Mais aussi<br />

une exposition didactique montrant<br />

les nouvelles plateformes<br />

100% électriques qui ont donné<br />

naissance à la gamme id.<br />

id. Buzz,<br />

une nouvelle<br />

coqueluche !<br />

Alors oui, les id.3, .4, .5 et<br />

bientôt .7 sont de chouettes<br />

propositions qui s’améliorent<br />

sans cesse. Et quand l’id. Buzz<br />

est arrivé, ce fut le déclic, la<br />

coqueluche, que ce soit en version<br />

minibus ou en van, son<br />

1062 1063


look dévisse toutes les têtes.<br />

Lors de notre essai en janvier<br />

2023 nous avons pu le constater.<br />

Tout le monde se retourne<br />

sur l’id. Buzz. Les pouces levés<br />

et les sourires charmés ne<br />

peuvent être comptés tant ils<br />

sont nombreux.<br />

Mais c’est à bord que le charme<br />

s’impose. L’id. Buzz est énorme.<br />

Large de 2,21 m avec les rétros<br />

déployés (1,99 m rétros<br />

repliés), long de 4,71 et haut<br />

de 1,94 m il demeure fidèle<br />

à l’idée que l’on se fait d’un<br />

Volkswagen Transporter.<br />

Il pèse méchament plus lourd<br />

qu’un T7 (2.100 kg) qui en plus<br />

est plus long de 20 cm que<br />

l’id. Buzz,. C’est normal, qu’il<br />

affiche 2.500 kg conducteur<br />

à bord, il est full électrique et<br />

ses batteries comme dans tous<br />

les véhicules électrifiés sont<br />

responsables du surpoids, ici<br />

de l’ordre de 300 kg. La centaine<br />

de kilos de différence<br />

se retrouve dans le poids de<br />

29 kg pour chacun des 3 sièges<br />

modulables du T7 alors que<br />

dans l’id. Buzz on a affaire à<br />

une seule banquette rabattable<br />

40/60. Disponible actuellement<br />

en 5 places, l’espace<br />

disponible est impressionnant<br />

avec un coffre de plus d’un<br />

mètre cube... Fameux !<br />

1064 1065


Ce qui l’est encore plus, c’est<br />

que ce gros id. Buzz tourne<br />

dans un mouchoir de poche<br />

et que sa conduite est très ludique.<br />

Autant d’ailleurs que<br />

son design intérieur qui est<br />

pur, élancé avec une superbe<br />

planche de bord dans un style<br />

bois clair à la suédoise rehaussé<br />

d’aluminium massif, courant<br />

sur toute la largeur. Le<br />

pare-brise est très large et de<br />

part et d’autre une custode<br />

offre une visibilité de premier<br />

plan, pour bien faire attention<br />

aux piétons et autres obstacles<br />

qui surviendraient dans un traditionnel<br />

angle mort. Même<br />

si l’on avait souhaité que les<br />

rétroviseurs soient accrochés<br />

à la carrosserie plutôt qu’au<br />

montant de portière. Ceci afin<br />

qu’ils soient implantés plus bas<br />

dans un souci d’amélioration<br />

de la visibilité 3/4 avant. Mais<br />

n’ergotons pas, car cela n’engendre<br />

pas de réel problème<br />

grâce aux custodes et à la position<br />

de conduite sur-élevée.<br />

La conduite de l’id. Buzz est<br />

très agréable malgré le volume<br />

conséquent. Position de<br />

conduite et surfaces vitrées<br />

larges et claires offrent une visibilité<br />

tous azimuts de qualité.<br />

Même les manoeuvres de parking<br />

sont aisées. En matière de<br />

tenue de route l’id. Buzz repose<br />

sur de bonnes grosses. roues et<br />

des suspensions confortables,<br />

1066 1067


certes, mais aussi très précises.<br />

Le seuil de gravité est posé très<br />

bas et bien calé par les 3-400 kg<br />

de batteries intégrées dans le<br />

plancher. Ce qui incite à une réduction<br />

du roulis qui modère le<br />

mal de voiture. Et oui, ça arrive<br />

encore, mais pas dans l’id. Buzz.<br />

id. Buzz peut pointer à 145 km/h<br />

mais l’id. Buzz incite à se contenter<br />

d’un bon 120/128 km/h ou<br />

un 85/90 à l’heure sur les routes<br />

intérieures pour rester sous les<br />

21 kWh aux cent kilomètres et<br />

tenir une autonomie de 330-<br />

350 km sur les 419 annoncés. La<br />

batterie est une 77 kWh utiles.<br />

Côté dynamique, avec ses 204 ch<br />

et 310 Nm l’id. Buzz accélère<br />

presqu’aussi fort que la première<br />

Golf GTI qui tuait le 0 à 100 en<br />

9’’1 avec ses 840 kg toute mouillée.<br />

L’id. Buzz prend tout juste 1’’<br />

de plus que la GTi avec 10’’1 en<br />

trainant ses 2.500 kg. Soit près de<br />

trois fois le poids de la GTi avec<br />

même pas le double de la puissance.<br />

Excusez du peu !<br />

Au demeurant, ce n’est pas<br />

l’objet de l’id. Buzz qui navigue<br />

très facilement sans faire<br />

brûler la gomme. Voiture familiale,<br />

au look sympatique,<br />

dotée d’une électrification qui<br />

fait ses preuves, on se réjouit<br />

du plaisir de prendre place<br />

dans un univers raffiné et ultra<br />

convivial. C’est beau, bien fini<br />

et la sono marche du tonnerre.<br />

1068


RENAULT<br />

MEGANE<br />

FULL ELECTRIQUE<br />

Le sans-faute du losange !<br />

@ Eric HEIDEBROEK - Photos © CAMINTER - PR<br />

Chez Renault, on travaille sur<br />

l’électrification depuis des années.<br />

Les voitures full électriques sont<br />

passées par des batteries à louer<br />

et à interchanger dans des stations<br />

dédiées. Mais ce n’était pas évident<br />

car chacun des trois modèles<br />

électrifiés avait son propre module<br />

et ça ne simplifiait pas la tâche au<br />

moment du changement de batterie.<br />

L’idée était bonne en soi, mais trop<br />

complexe à l’usage, et, c’était surtout<br />

trop tôt. Si Renault a commercialisé<br />

plus de 400.000 voitures électriques<br />

depuis 10 ans, la Mégane E-Tech<br />

ouvre une nouvelle ère qui va<br />

marquer son époque.<br />

nouvelle plateforme appellée CMF-<br />

EV. (EV pour Electric Vehicle).<br />

Particulièrement modulable, et adaptative<br />

cette plateforme permet grâce<br />

à la solution électrique de repousser<br />

les quatre roues aux quatre coins de<br />

l’auto et ainsi d’augmenter l’empattement<br />

au bénéfice des occupants.<br />

Cette Mégane électrique est une<br />

traction, et l’ensemble «mécanique»<br />

se rassemble à l’avant, sous le capot,<br />

conférant au coffre un volume rare<br />

dans une électrique, avec 440 litres<br />

plus un espace de rangement pour les<br />

La nouvelle Mégane électrique bénéficie<br />

d’un développement basé<br />

sur une dizaine d’années d’expériences<br />

électromobiles pour banc<br />

d’essai.<br />

Techniquement la Mégane E-Tech se<br />

présente comme une suite logique<br />

de la gamme des voitures moyennes<br />

de Renault. Elle repose sur une toute<br />

1070


cables de 34 litres sous un couvercle.<br />

Si le seuil de coffre est un peu haut<br />

perché, et que le fond du coffre est<br />

nettement abaissé, on constate que<br />

l’usage est aisé. Par exemple les casiers<br />

de bouteilles de lait sont très lourds et<br />

quand on les place ou les enlève, on<br />

s’aperçoit que la manoeuvre est aisée.<br />

La posture nécessaire pour enlever ces<br />

lourds casiers est idéale pour effectuer<br />

ces mouvements sans forcer. Bien vu !<br />

La ligne de la Mégane E-Tech est particulièrement<br />

réussie, et la signature<br />

lumineuse arrière joliment étudiée.<br />

Quand on approche de l’auto, la clé<br />

est détectée et les poignées des portes<br />

avant sortent de leur rangement, les<br />

rétroviseurs se déploient tandis que<br />

les feux avant et arrière effectuent<br />

un clignotement d’accueil original.<br />

Le dessin global du profil est élégant<br />

sans forcer sur les nervures. Les ailes<br />

avant sont bien courbées, la centure<br />

de vitrage bien droite et remontant<br />

dans le dernier tiers de la porte arrière<br />

dont le détail du montant «C» est judicieusement<br />

signé par l’intégration de<br />

la poignée de porte. Le tout épaulant<br />

sportivement la roue arrière. Avec la<br />

garniture laquée des arches de roues,<br />

la Mégane E-Tech se distingue élégament.<br />

Dans cette version toit noir<br />

(+ 450 €) et rouge flamme avec<br />

toit noir étoile XPA (+ 840 €), assortie<br />

de jolies roues en alu de<br />

20’’ mais d’une dimension très<br />

raisonnable de 215/45/20 - 95T.<br />

A bord, ce qui saute aux yeux<br />

1072 1073


c’est ce magnifique tableau de bord.<br />

Intelligent et facile à utiliser. De plus<br />

Renault a choisi de conserver des boutons<br />

traditionnels pour les fonctions<br />

les plus uselles. Et là on dit bravo !.<br />

De plus vous constaterez sur la photo<br />

de droite la rangée de commutateurs<br />

faciles à utiliser et surtout faciles à repérer<br />

mais en dessous de cette rangée,<br />

Renault a posé une zone ruguese sur<br />

laquelle on peut poser les doigts et<br />

ne pas glisser pendant que l’on utilise<br />

ces commandes et même stabilise la<br />

main pendant que l’on utilise les commandes<br />

sensitives. Et tout dans cette<br />

mégane est du même ordre. La finition<br />

est passée à l’étape supérieure,<br />

les détails sont soignés, l’assortiment<br />

des matières est bluffant. En effet,<br />

on trouve du tissus sur la planche de<br />

bord, et même de l’alcantara, marié à<br />

de l’aluminium et des plastiques non<br />

seulement de qualité mais aussi d’un<br />

design soigné. A l’intérieur, l’espace<br />

1074 1075


Cette Megane a reçu<br />

5 étoiles à l’Euro NCap et on<br />

pourrait même y ajouter un<br />

«+» pour son Airbag intégré<br />

dans l’accoudoir de console<br />

centrale qui empêche les occupants<br />

avant de se télescoper<br />

la tête . Pour ma part c’est la<br />

première fois que je vois ça de<br />

série dans une voiture. On en<br />

parle beaucoup mais là, Renault<br />

marque un point et un bon !<br />

dévolu aux occupants bénéficie d’une<br />

longueur de 2,68 m, pour un confort<br />

encore plus grand. Pas de cuir mais un<br />

tout bon tissus, élégant et confortable.<br />

Encore une fois la finition est de haut<br />

niveau. Et le confort des sièges remarquable.<br />

La Mégane E-Tech dispose d’une autonomie<br />

fiable de près de 390 kilomètres<br />

et c’est une bonne distance par rapport<br />

aux 470 kilomètres annoncés par<br />

le constructeur. Le moteur électrique<br />

développe 220 chevaux entre 5.475<br />

et 11.700 t/min et 300 Nm de couple à<br />

partir de 100 t/min jusque 4.700 t/min.<br />

Avec ces capacités, la Megane E-Tech<br />

peut accélérer de 0 à 100 km/h en 7,4<br />

secondes. La Vmax est annoncée pour<br />

160 à L’heure. La batterie a une capacité<br />

de 60 kWh et la consommation annoncée<br />

pour 16,1 kWh / 100 km. Nous<br />

avons mesuré 17,3 kWh/100 km.<br />

La Megane E-Tech surprend par son<br />

1076 1077


homogénéité. Bien suspendue par du<br />

McPherson à l’avant et une suspension<br />

multibras à l’arrière, la Megane<br />

E-Tech ne souffre pas du marsouinage<br />

caractéristique de nombreuses voiture<br />

électriques. Le confort tant physique<br />

qu’auditif est de très bonne facture.<br />

Bien qu’affichant 1.750 kg et des dimensions<br />

intéressantes (4,20 m de<br />

long, 1,77 m de large - 2,05 m avec<br />

rétros - et une hauteur de 1,50 m la<br />

Megane se montre agile et précise.<br />

Evidemment le centre de gravité posé<br />

à 14 cm du sol permet d’obtenir de<br />

bonnes prestations et même un comportement<br />

assez ludique qui nous permet<br />

de conclure de façon très positive.<br />

Cette Renault E-Tech apparaît comme<br />

une très bonne voiture et indique la<br />

marche à suivre tant en aspect «automobile»<br />

et prestations, bien qu’arriver<br />

à 600 km ne serait pas pour déplaire.<br />

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DACIA<br />

SPRING<br />

La moins chère<br />

Et pourtant !<br />

Plume :Eric HEIDEBROEK<br />

Capture de vues © CAMINTER - PR<br />

1080 1081


La nouvelle Dacia Spring est une petite<br />

citadine de la taille d’une Sandero.<br />

Compacte, son univers c’est la ville, les<br />

agglomérations, la banlieue. Les autoroutes,<br />

ne sont pas sa tasse de thé, et<br />

pourtant, elle s’y défend bien quand<br />

même. Cette Dacia offre quatre vraies<br />

places, et un bon coffre.<br />

La Dacia Spring est une citadine de<br />

3,73 m de long, sur 1,58 de large et<br />

haute de 1,52 m. Le coffre a un volume<br />

de 290 litres, certes ce n’est pas énorme,<br />

mais la banquette se rabat et alors l’espace<br />

de chargement passe à 620 litres.<br />

Ce qui est rigolo, ce sont les roues de<br />

14 pouces à l’heure des 17’’ de série sur<br />

beaucoup de modèles. Ce qui n’est pas<br />

rigolo du tout, ce sont les pneus chinois.<br />

Plusieurs journalistes ont signalé que<br />

la Spring manquait de rigueur. Ce<br />

manque de rigueur semble venir des<br />

pneus chinois qui s’il adoptent le look<br />

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d’un Continental EcoContact, n’en n’ont<br />

que l’air. En fait ces pneus de la marque<br />

LingLong manquent de rigidité au niveau<br />

de la carcasse et surtout des flancs.<br />

Résultat, en courbes ou dans les ornières,<br />

le pneu se couche sous la jante,<br />

provoquant une sensation d’instabilité.<br />

Sur la pluie, ce pneu chinois ne satisfait<br />

pas aux besoins européens. Nous avons<br />

rencontré le même problème sur la<br />

Suzuki Marvell R. L’importateur belge<br />

a remplacé les pneus chinois par des<br />

pneus premium européens et le comportement<br />

de l’auto a radicalement<br />

changé. D’où l’importance à accorder<br />

aux pneus de vos voitures.<br />

Le moteur électrique meut les roues<br />

avant, la batterie de 27,4 kW fourni au<br />

moteur électrique, synchrone à aimants<br />

permanents, une puissance de 44 chevaux<br />

et 135 Nm de couple. Le poids de<br />

la Dacia Spring se cantone à 970 kg à<br />

vide. En ordre de marche, elle passe à<br />

peine la tonne avec 1045 kg.<br />

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Petite puissance certes, mais poids léger.<br />

Ceci apporte un rapport poids puissance<br />

qui permet à la Spring d’évoluer agréablement.<br />

C’est vrai que 44 chevaux, c’est<br />

vraiment peu, de même qu’une autonomie<br />

de seulement 230 km vérifiés en<br />

usage mixte, avec très peu d’autoroute<br />

car dès que l’on approche la Vmax de<br />

la Spring fixée à... 125 km/h, la batterie<br />

fait ce qu’elle peut. Mais lors de notre<br />

essai, nous avons constaté que cette<br />

courte autonomie (300 km annoncés)<br />

et ce manque de célérité ne pose aucun<br />

souci au quotidien du public auxquel<br />

cette Spring est destinée. Son gabarit<br />

tout d’abord, la prédestine à un usage<br />

local. Circuler en agglomérations, faire<br />

les courses, conduire et ramener les<br />

enfants aux stages, à l’école. Dans ce<br />

contexte et avec une consommation<br />

de seulement 13,5 kWh aux cent kilomèttres<br />

sont largement suffisant. La<br />

voiture est facile à conduire, freine bien<br />

et est proposée à partir de 19.990 €.<br />

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FORD<br />

MUSTANG<br />

Mach-e X<br />

Texte Eric HEIDEBROEK<br />

Photos © CAMINTER - PR<br />

Commercialement parlant pour assurer une bonne visibilité et dynamiser<br />

le lancement de sa première Full Electrique, FORD n’a pas hésité à<br />

baptiser ce modèle du prénom MUSTANG et surtout de lui donner les<br />

gènes graphiques de base comme la calandre et le regard<br />

des thermiques comme les feux<br />

arrières, inimitables. Le profil,<br />

bien que marqué SUV<br />

reprend les courbures des<br />

ailes avant et arrière afin<br />

de moduler une sérieuse<br />

dynamique que la Mach-e<br />

revendique...<br />

1088 1089


FORD PR<br />

Quand Porsche a sorti le Cayenne, de<br />

nombreuses voix se sont élevées contre<br />

ce «non sens», cette hérésie. Et pourtant<br />

les Cayenne sont toujours là, après<br />

20 ans de bons et loyaux services. Alors<br />

ceux qui disent que la nouvelle Mustang<br />

Mach-e n’est pas une Mustang, ils<br />

risquent fort de se tromper de débat.<br />

Quand on découvre une Mustang<br />

Mach-e, sur photos, ou au loin, on a<br />

parfois du mal à cerner ses volumes, il y<br />

a quelque chose qui dérange. Est-ce la<br />

calandre pleine, l’inhabituelle silhouette<br />

SUV empruntant les lignes de la voiture<br />

de sport bien connue ? Très difficile<br />

d’expliquer cette perception.<br />

Par contre quand on s’en approche,<br />

que l’on peut tourner autour, on se<br />

laisse captiver par son look, son volume<br />

équilibré, la force qui se dégage de ses<br />

galbes et le rappel des lignes de forces<br />

qui ont marqué les Ford Mustang de<br />

tous les temps (enfin presque).<br />

1090 1091


A l’intérieur, on ne retrouve pas l’esprit<br />

des Mustang d’antant, ni même actuelles.<br />

Placeà la nouvelle génération !<br />

Mais ici, Ford force le respect !<br />

En effet, si toutes les informations<br />

passent par des écrans, Ford a rendu<br />

l’usage du système très intuitif. Devant<br />

le conducteur on trouve un écran au<br />

style élégant et affichant des informations<br />

de conduites utiles et précises.<br />

Rien de moins que ce dont on a besoin<br />

pour conduire en toute sécurité. On<br />

a la vitesse, l’autonomie, le niveau de<br />

charge de la batterie, le rapport engagé<br />

et d’autres informations sélectionnables<br />

en fonction des besoins du conducteur.<br />

Le tout réglable à l’arrêt, mais rappelables<br />

et modifiables en route. Le facteur<br />

distraction est donc éloigné autant<br />

que possible.<br />

Le grand écran central offre un graphisme<br />

clair et optimal. Les commandes<br />

1092 1093


sont bien dessinées et facilement identifiables,<br />

d’un seul et bref coup d’oeil.<br />

Entre nous, c’est suffisamment rare que<br />

pour le souligner. Un gros bouton central<br />

permet la mise en route de la sono,<br />

en son centre, le bouton marche / arrêt<br />

du système. De part et d’autre, les commandes<br />

pratiques pour la climatisation.<br />

L’Apple Car Play est de série comme<br />

l’Androïd. Les fenêtres disposent de<br />

tout l’espace disponible sur l’écran et la<br />

manipulation des fonctions est aisées.<br />

Une atmosphère néo classique...<br />

Le style épuré de cette Mustang donne<br />

une impression de confort et de plaisir<br />

de vivre. Le choix de matériaux raffinés<br />

comme des tissus assortis aux cuirs<br />

et aux garnitures façon aluminium<br />

confèrent à l’intérieur un charme américain<br />

d’une classe européenne. Ce qui<br />

est remarquable c’est la qualité de la<br />

finition et des accostages. A première<br />

vue les sièges sont assez «plats» mais<br />

leur confort leur maintien étonnants.<br />

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Sur la route<br />

La Mustang Mach-e de notre essai est<br />

une version à grande autonomie, donnée<br />

pour 600 km avec une batterie de<br />

99 kWh. Puissante, la Mustang Mach - e<br />

offre 294 ch et 430 Nm. Elle est capable<br />

de réaliser le 0 à 100 en 6,2’’ et consomme<br />

selon le constructeur 17,3 kWh/100 km.<br />

Pourtant, en prenant la voiture chez Ford<br />

Belgique, l’autonomie affichée, batterie<br />

chargée à 100%, est de 405 km.<br />

On nous dira que l’autonomie affichée<br />

dépend de la conduite précédente et<br />

comme la voiture est très puissante et<br />

joueuse la consommation suit le mode<br />

de conduite souvent très dynamique.<br />

S’il est exact que l’autonomie en usage<br />

mixte, autoroute-route-ville ne peut atteindre<br />

les 600 km promis, ces 600 km<br />

sont acquis en usage urbain.<br />

Cette Mustang Mach-e est un gros véhicule<br />

au caractère routier bien affirmé.<br />

1096 1097


Les portes avant se commandent par<br />

un bouton qui libère la portière de son<br />

verrou, il ne reste qu’à l’ouvrir en prenant<br />

la petite poignée...<br />

FICHE TECHNIQUE<br />

MUSTANG MACH-E -2WD<br />

Moteur électrique<br />

synchrone à aimants permanents<br />

294 ch / 430 Nm Roues arrières motrices<br />

Batterie lithium - ion 99 kW<br />

Autonomie 600 km<br />

Autonomie fiabilisée selon nos essais : 445 km<br />

Dimensions : Hauteur 1,62m<br />

Larg :1,93 m long : 4,71 m<br />

Coffre : 421 à 1420 litres<br />

+ frunck : 81 litres<br />

Cela se remarque dès les premiers mètres,<br />

le caractère SUV sportif est marqué par<br />

une suspension précise etefficace. On<br />

sent que les trains roulants sont bien étudiés<br />

et qu’ils offrent un touché de route<br />

qui aspire à la sécurité. Les 294 chevaux<br />

et les 430 Nm permanents offrent une<br />

réponse directe en cas de sollicitation<br />

d’urgence. Le centre de gravité posé<br />

en bas assume une stabilité à la maniabilité<br />

sur petites routes, et ce, même si<br />

l’auto est haute. Pourtant cette Mustang<br />

capable d’accélérations époustouflantes<br />

comme d’une tenue de route ludique, se<br />

révèle également une très bonne routière<br />

familiale. Spacieuse, silencieuse,<br />

avec la possibilité d’avoir le bruit du V8<br />

des versions thermiques en musique de<br />

fond, ce qui apporte un indiscible plaisir.<br />

Familiale, oui car elle offre encore deux<br />

coffres, le Trunck arrière accessible par<br />

un grand hayon motorisé, et le Frunck<br />

avant de 81 litres...<br />

Et pour les grincheux pour qui ce n’est<br />

pas une Mustang... Allez la voir en<br />

concession, installez vous à bord et surtout<br />

faites un tour à son volant !<br />

1098 1099


Polestar, la marque<br />

électrique de Volvo<br />

HEIDEBROEK - Photos © CAMINTER - PR<br />

!@ Eric<br />

POLESTAR<br />

Est aussi la marque<br />

Racing de Volvo<br />

Le chinois Geely a repris Volvo, il y a plus<br />

de dix ans déjà.<br />

Le préparatreur de voitures de courses Polestar<br />

avait été incorporé à Volvo, car il dispose<br />

d’un capital sportif impressionnant. Et Volvo<br />

s’est demandé pourquoi ne pas en faire une<br />

marque à part entière,surtout pour se lancer<br />

dans la nouvelle tendance de l’époque,<br />

les électrques. Pourquoi pas, puisque BMW<br />

l’a fait avant Volvo avec ses usines BMW «i»<br />

fondées en 2011, selon l’adage «on ne met<br />

pas tous les oeufs dans le même panier».<br />

D’autant que l’électrification apporte des<br />

puissances et des performances que Polestar<br />

maitrise parfaitement. Cette image sportive<br />

sert aussi parfaitement au lancement<br />

des voitures Polestar.<br />

1100 1101


POLESTAR<br />

Le Modèle Deux<br />

Dans ses 3 Versions<br />

Short Range Single.……: 231 ch.<br />

Long Range Single.……: 231 ch.<br />

Long Range Dual 4X4…: 408 ch.<br />

@ Eric HEIDEBROEK - Photos © CAMINTER - PR<br />

Ces Polestar sont de vraies et excellentes<br />

Volvo. Et c'est très bien.<br />

Tout dans ces voitures est sérieusement<br />

fini.<br />

L'avantage de cette interaction avec la<br />

marque suédoise, c'est l'usage de son expérience<br />

de constructeur renommé et plébiscité<br />

pour son implication en matière de<br />

sécurité routière.<br />

Précurseur, la marque n'hésite pas à frapper<br />

les boucles de ceintures de sécurité<br />

d'un mot et un nombre "Since 1959" soit<br />

depuis 1959. Moment où Volvo a commercialisé<br />

les toutes premières ceintures à<br />

trois points de série sur toutes ses voitures.<br />

Mais Volvo n'en a pas profité égoïstement,<br />

elle a systématiquement offert les brevets<br />

à de très nombreux autres constructeurs<br />

dans plus de 25 pays ! Plus aucune voiture<br />

au monde n'est dispensée des ceintures de<br />

sécurité à trois points.<br />

Donc, sur base de cette expérience, et<br />

de du savoir-faire de constructeur automobile,<br />

du suédois, Polestar se présente<br />

comme une marque Premium et défini ses<br />

modèles avec tout le soin et la quamité<br />

que le segment Premium impose.<br />

Même si les Polestar sont construites en<br />

Chine, c'est en utilisant les critères stricts<br />

de la fabrication suédoise. N'en déplaisent<br />

à certains, les chinois sont en face d'une<br />

concurrence interne des plus vigoureuses.<br />

Ceci conduit à des exigences de fabrications<br />

extrêmement pointues. C'est à qui<br />

sera le meilleur, c'est à qui aura le moins<br />

de rappels, c'est à qui sera le plus raffiné...<br />

1102 1103


On commence à voir beaucoup de Polestar<br />

2 sur les routes, c'est un signe de l'intérêt<br />

croissant des sociétés de leasing et<br />

des responsables des flottes d'entreprises<br />

pour ces voitures full électriques. Et pas<br />

seulement pour leur intérêt fiscal, mais<br />

aussi grâce à leur ligne statutaire, l'aspect<br />

solide et sécurisant, et le style séduisant.<br />

Même si la partie arrière aurait mérité un<br />

allègement de ses lignes. C'est un avis personnel,<br />

certes, mais rencontré assez régulièrement<br />

tout au long de ces essais. La<br />

ligne de l'arrière de la Polestar 1 est quant<br />

à elle particulièrement réussie, alors pourquoi<br />

la Deux n'y a t'elle pas eu droit a un<br />

aussi belle présentation ?<br />

Pourtant la Polestar 2 est bien Équilibrée.<br />

La voiture offre un bel habitacle spacieux<br />

et lumineux. Les sièges ont la signature<br />

Volvo caractéristique, et le confort qui va<br />

avec les galbes. L’habitacle dégage une impression<br />

de sobriété et de grande qualité.<br />

Polestar est parvenu à le rendre luxueux<br />

sans avoir besoin de tout recouvrir de cuir<br />

et de carbone. L’habillage, qui fait appel<br />

à des matériaux recyclés, est entièrement<br />

végan et respectueux de l’environnement.<br />

L’ambiance à bord est sereine, baignée par<br />

la lumière naturelle grâce à un immense<br />

toit panoramique.<br />

La finition est de très haut de gamme, la décoration<br />

intérieure surprend par des tissus<br />

utilisés dans le garnissage de la planche de<br />

bord et d'autres endroits. Les accostages,<br />

les détails de finitions sont de la meilleure<br />

facture. Rien n'est laissé au hasard, tout<br />

1104 1105


est soigneusement réalisé. En somme ces<br />

Polestar sont de très bonnes voitures.<br />

POLESTAR 2 SHORT RANGE<br />

A la prise de contact, on est directement<br />

mis en confiance grâce à l'univers Volvo. La<br />

mise en route s'effectue par le même bouton<br />

à quart de rotation droit pour la mise<br />

en route du moteur électrique. Ensuite, on<br />

doit tirer le mevier de la boîte de vitesse<br />

vers l'arrière (R) ou vers l’avant (D), par<br />

deux impulsions car la commande marque<br />

à chaque fois la position Neutre (N), pour<br />

démarrer.<br />

Et c'est parti sur un filet de «gaz». La Polestar<br />

2 s’ébroue souplement. Une légère<br />

tonalité accompagne ses déplacements<br />

pour avertir les piétons et cyclistes.<br />

Les commandes sont faciles d’accès, le<br />

grand écran tactile impose une attention<br />

un peu trop distrayante, même si l’on<br />

arrive à s’y habituer. Ces tablettes sont<br />

certes le fruit de l’évolution du monde digital<br />

mais les fonctions vitales ou usuelles<br />

ne devraient pas s’y trouver. Avec la version<br />

short range (petite autonomie) on a<br />

droit à 470 kilomètres en théorie.<br />

1106<br />

1107


Lors de nos essais en différentes conditions,<br />

on remarque que la Polestar 2 SR, est<br />

assez fidèle à ses propositions en réalisant<br />

une belle prestation de 407 km pour ne pas<br />

dire 410... Les prestations annoncées sont<br />

un 0 à 100 en 7’’4 et une VMax de 160 à<br />

l’heure. Ce que la Polestar 2 SR réalise sans<br />

sourciller. Mais là n’est pas son terrain de<br />

jeu. Avec ses 231 ch et 330 Nm délivrés par<br />

la batterie de 69 kWh au Lithium-ion fournis<br />

au travers de 24 modules, qui peuvent<br />

se recharger de 10% à 80% en seulement<br />

35 minutes (130 kW)ou en 7 heures sur<br />

une wallbox de 16A, la Polestar 2 SR fait<br />

le job pour un usage quotidien agréable et<br />

offrant une qualité de déplacement sures<br />

et sans anxiété.<br />

POLESTAR 2 LONG RANGE<br />

Avec une autonomie plus confortable, la<br />

version Long Range, on a exactement le<br />

même moteur doté des mêmes spécificités<br />

techniques et prestations routières.<br />

L’autonomie, elle, passe de 370 à 540 km...<br />

Ce n’est pas rien et dans les faits nous<br />

avons obtenus quelques 498 km ! Tout cela<br />

dans un usage en bon père de famille et en<br />

1108<br />

1109


usant des différents systèmes de récupération<br />

d’énergie. Mais sans jamais nous traîner.<br />

Nous avons exclu de nos relevés les<br />

prestations d’essais «performances» très<br />

gourmands. Ce qui veut dire qu’un conducteur<br />

plus dynamique peut sans problème<br />

grever l’autonomie de près de 30% à 40%<br />

en ayant le pied lourd, mais c’est la même<br />

chose qu’avec une voiture essence ou diesel<br />

de 231 chevaux.<br />

Côté tenue de route ces Polestar sont des<br />

tractions avant et offrent un comportement<br />

classique. Mais elles souffrent de<br />

marsouinnage sur les routes ondulées et<br />

sur les routes en plaques de beton.<br />

POLESTAR 2 LONG RANGE<br />

DUAL MOTORS<br />

La version Long Range Dual Motor offre<br />

408 chevaux et 660 Nm. Ainsi boostée, elle<br />

est capable d’abattre le 0 à 100 en 4’’7 et<br />

de pointer à 205 à l’heure, mais avec une<br />

autonomie annoncée de 480 km seulement<br />

! La rançon de la gloire, assurément.<br />

Cetteversion est moins sensible au marsouinnage<br />

car elle reçoit des suspensions<br />

1110<br />

1111


dotées d’amortisseurs Öhlins. Avec pour<br />

résultat un confort un peu plus ferme et<br />

sportif. Certes on peut régler la dureté de<br />

la suspension mais c’est manuel. Caché<br />

sous le capot avant, il faut s’y connaître un<br />

minimum pour modifier les tarages.<br />

Le réglage de base assure un bel équiibre<br />

et préserve le confort en réduisant très fortement<br />

la détente.<br />

Comme la version Long Range, la Dual<br />

Motor dispose d’une batterie de 78 kWh<br />

Lithium-Ion de 78 kWh dans 27modules.<br />

Là aussi le temps de charge de 10 à 80%<br />

ne met que 35 minutes (155 kWmax) ou<br />

alors sur WallBox 16A en 8 heures. Cette<br />

version Long Range Dual Motor combine<br />

un moteur électrique pour les roues avant<br />

et un moteur électrique pour les roues arrière,<br />

c’est donc une quatre roues motrices.<br />

Libérée des contraintes du train avant,<br />

les accélérations sont d’une rare vigueur,<br />

et la suspension adaptative permet une<br />

tenue de route exemplaire. Pour absorber<br />

et réguler les 408 chevaux et le couple de<br />

660 Nm, Polestar a placé des pinces Brembo<br />

aux quatre roues et structuré les disques<br />

en forçant leur diamètre et leur refroidisse-<br />

1112<br />

1113


ment. Résultat, une Polestar 2 terribement<br />

joueuse et efficace, comme les imaginent<br />

et les conçoivent les ingénieurs courses du<br />

Polestar Cyan Racing, une fameuse carte<br />

de visite. La Polestar 2 LR Dual Motors est<br />

l’un des plus agréable à conduire, et si l’on<br />

tient compte de la préservation de l’autonomie,<br />

il est possible d’approcher de très<br />

près les valeurs constructeur, soit pas loin<br />

des 460 km. Mainteant en joant avec, on<br />

risque plutôt de ne pas pouvoir franchir la<br />

barre des 300 bornes., Mais en prenant un<br />

pied du tonnerre. Les accélérations sont<br />

puissantes, le couple de 660 Nm est omni-<br />

présent, la berline est super stable, grâce<br />

à la forme de sa batterie, placée comme<br />

un châssis poûtre et dans le plancher. Ceci<br />

étant posé, l’auto profite de son centre de<br />

gravité près du sol mais aussi de la rigidité<br />

torsionnelle générée par la partie centrale<br />

du corps de batteries.<br />

En conclusions<br />

Il n’est pas étonnant que ces Polestar 2<br />

soient bien nées. Polestar 2 offre une<br />

conduite comme une maniabilité hors<br />

paires, et l’éléctrification apporte une<br />

vélocité et autonomie dans la moyenne<br />

supérieure du monent à des prix corrects.<br />

1114<br />

1115


CUPRA<br />

BORN<br />

Elle a le Look<br />

@ Eric HEIDEBROEK - Photos © CAMINTER - PR<br />

Le tempéramment hispanique est toujours exhubérant et dynamique. Cela se retrouve imanquablement<br />

dans les SEAT et surtout dans les CUPRA, la marque sportive de SEAT. Alors, quand les designers ont<br />

reçu le cahier des charges strict du Groupe Volkswagen pour la BORN, imposant des formes et des règles<br />

pratiquement incontournables, les designers ont eu un coup de génie, la BORN à son look !<br />

La BORN est donc la version hispanique<br />

de la Volkswagen id3. Elle en<br />

reprend tous les éléments, mais transforme<br />

la placidité des formes de l’allemande<br />

en affichant un avant plus<br />

pointu, plus acéré, plus CUPRA.<br />

Le regard est plus acéré, le capot plus<br />

plongeant, la jupe avant offre une<br />

ouverture de calandre plus sportive<br />

et marquée d’une lame cuivrée.<br />

Le dessin est net et sans jambage. La<br />

dynamique espagnole est préservée.<br />

Des détails isolent encore la BORN<br />

de l’id3, par exemple le bas de caisse<br />

ajoute un détail sculpté devant la<br />

roue arrière. Le hayon est coiffé d’une<br />

casquette plus prononcée, certes pas<br />

beaucoup, mais ça le fait. Les feux arrière<br />

arborent la signature BORN avec<br />

un graphisme élaboré. C’est joli.<br />

Les roues ont pour particularité d’associer<br />

le piano black au bronze, des<br />

touches de contrastes soulignant la<br />

sportivité du modèle tout en conservant<br />

les flasques aérodynamiques<br />

canalisant au mieux la circulation de<br />

l’air, la rendant plus fluide.<br />

1116 1117


Les phares sont<br />

aussi plus pointus,<br />

leur décoration<br />

avec de<br />

petits triangles<br />

est des plus fun.<br />

A l’intérieur, le<br />

style CUPRA prédomine<br />

avec ses<br />

inserts bronzes<br />

qui donnent<br />

une atmosphère<br />

non seulement<br />

élégante et chic<br />

mais aussi sportive<br />

grâce aux<br />

sièges sports.<br />

Comme l’id3,<br />

la BORN reçoit<br />

de nombreux<br />

espaces de rangements,<br />

à la<br />

fois pratiques<br />

et spacieux. Ils<br />

s’offrent une<br />

décoration<br />

cuivrée qui<br />

agrémente<br />

1118 1119


l’intérieur d’une<br />

touche exclusive<br />

bienvenue.<br />

On sent que<br />

les designers se<br />

sont lachés pour<br />

donner de la<br />

personnalité à<br />

la sobriété germanique<br />

de la<br />

cousine.<br />

Grâce à la sculpture<br />

de son<br />

avant redessiné,<br />

la BORN<br />

est différente<br />

et arbore fièrement<br />

sa ligne.<br />

Le public l’a de<br />

suite compris,<br />

la BORN attire<br />

incontestablement<br />

le regard.<br />

A son passage les têtes se retournent,<br />

les yeux la suivent, les bouches sourient,<br />

ou forme un «Ô» bienvenu.<br />

SUR LA ROUTE<br />

Quand on a<br />

conduit une<br />

id3, on se<br />

trouve en pays<br />

de connaissance.<br />

Quand<br />

le conducteur<br />

s’installe au<br />

volant, l’auto<br />

a repéré la clé<br />

et il n’est pas<br />

nécessaire<br />

de mettre<br />

en route,<br />

la BORN<br />

est prête<br />

à partir. La commande<br />

de boîte<br />

de vitesse ressemble<br />

à celle<br />

de la BMW i3.<br />

Un commodo à<br />

basculer vers<br />

l’avant pour avancer, et vers<br />

l’arrière pour reculer.<br />

Simple et pratique, d’autant qu’il<br />

1120 1121


est accolé à<br />

l’écran devant<br />

le volant,soit en<br />

hauteur pour<br />

un accès idéal.<br />

Dès les premiers<br />

metres, la BORN<br />

offre un sentiment<br />

de légèreté<br />

et de dynamisme.<br />

Simple à l’emploi,<br />

elle se<br />

meut silencieusement<br />

dans la<br />

circulation. La<br />

régénération est<br />

modulable en 3<br />

positions si bien<br />

que le système<br />

one pedal est<br />

idéal pour la<br />

ville.<br />

Pour la banlieue,<br />

le mieux<br />

est de passer<br />

en position 1<br />

de ce mode,<br />

qui facilite,<br />

alors, l’évolution<br />

avec la<br />

fonction roue<br />

libre. Avec une<br />

voiture électrique,<br />

il faut<br />

savoir que la<br />

fonction roue<br />

libre permet de<br />

ne pas utiliser<br />

l’accélérateur<br />

et donc de ne<br />

rien consommer.<br />

Toutes les<br />

positions supérieures<br />

à la «1»<br />

entrainent la<br />

nécéssité de garder le pied sur l’accé-<br />

1122 1123


lérateur pour maintenir une vitesse<br />

stabilisée, et donc, de consommer<br />

de l’électricité.<br />

Par ailleurs, quand vous activez le<br />

Cruise Control», le mode régénération<br />

n’est plus activable manuellement.<br />

L’auto gère les paramètres roue<br />

libre / régénération / accélération en<br />

fonction des besoins de la conduite.<br />

Ce qui veut dire que sur autoroutes,<br />

le Cruise Control est votre plus fidèle<br />

allié pour consommer un minimum,<br />

surtout si vous respectez les vitesses<br />

prescrites.<br />

La consommation de notre essai est<br />

restée proche de celle de la id3, c’est<br />

à dire quelques 22,2 kWh/100 km. Il<br />

faut dire qu’on n’a pas vraiment roulé<br />

à l’économie. Cette conso équivaut<br />

à une autonomie de 300 km<br />

avec une marge d’erreur de 20 km<br />

en plus ou en moins.<br />

Pourtant en l’utilisant de façon plus<br />

conviviale, on parvient à baiser la<br />

conso autour des 17,1 à 18,4 kWh<br />

aux 100 km, ce qui porte l’autonomie<br />

à 360 km avec une marge de 30 km<br />

en plus ou en moins. Côté vigueur, la<br />

BORN offre 3 modes ECO, CONFORT,<br />

SPORT et un mode personnalisé. En<br />

éco et en confort l’auto n’est pas<br />

ultra vive, mais elle se conduit avec<br />

souplesse et efficacité.<br />

En mode sport, les réactions sont<br />

plus vives voire sportives. Côté freins,<br />

la mise au point offre un freinage<br />

puissant, mais, il demeure un petit<br />

effet «mou» au premier contact,<br />

sans doute du aux systèmes de régénération.<br />

La direction remonte bien les informations<br />

car les grandes roues dotées<br />

de pneus taille basse sont plus<br />

rigides. Côté confort de suspensions<br />

c’est plus sportif et la BORN souffre<br />

aussi d’un marsouinage plus marqué,<br />

sur les joints transversaux ou<br />

le bitume ondulé. C’est est du aux<br />

effets de compression et de détente<br />

générés par le poids des batteries.<br />

En conclusion,<br />

La Cupra BORN, si elle est semblable<br />

à la VW id3, apporte un souffle dynamique<br />

à la classique routière germanique.<br />

En fait, il a suffit d’un rien,<br />

une nouvelle épure de calandre et<br />

de phares, pour créer la différence!<br />

1124 1125


VOLVO<br />

C40,<br />

fabriquée à Gand<br />

@ Eric HEIDEBROEK - Photos © CAMINTER - PR<br />

Le 7 octobre 2021, Volvo Cars a lancé la production du C40 Recharge,<br />

son dernier modèle entièrement électrique, dans son usine de Gand.<br />

Avec la XC40 Recharge, la C40 est le deuxième modèle 100% électrique<br />

produit en Belgique, Cocorico pour le sud du pays, Groaar pour le nord!<br />

Le C40 Recharge est la deuxième<br />

voiture entièrement électrique et<br />

la dernière sortie d’une série de<br />

nouveaux modèles purement électriques<br />

qui seront lancés dans les<br />

années à venir. D’ici 2030, Volvo<br />

Cars souhaite vendre uniquement<br />

des voitures entièrement électriques,<br />

l’une des stratégies d’électrification<br />

les plus ambitieuses du<br />

secteur automobile. Volvo Cars<br />

souhaite également devenir une<br />

société neutre pour le climat d’ici<br />

2040.<br />

L’usine de Gand, l’une des plus<br />

grandes du groupe Volvo, est pionnière<br />

dans la campagne d’électrification<br />

de Volvo Cars. Elle fabrique<br />

aussi la XC40 Recharge, version entièrement<br />

électrique du SUV compact<br />

primé et premier modèle entièrement<br />

électrique de Volvo Cars.<br />

Ce C40 propose une ligne de coupé<br />

fastback, légèrement surélevé, et on<br />

ne peut pas dire que ce soit un réel<br />

SUV, même si sa plateforme est commune<br />

au XC40.<br />

La parenté avec le design Volvo est<br />

clairement établie, si les signatures<br />

visuelles sont légèrement différentes<br />

afin de s’associer à la ligne «coupé»,<br />

By<br />

1126 1127


elle demeure typées Volvo.<br />

Jusque là, pas de soucis<br />

pour les fidèles à la<br />

marque, ce produit est<br />

parfaitement dans l’esprit,<br />

d’autant plus qu’il a obtenu<br />

5 étoiles aux crashtests<br />

de l’EuroNCap.<br />

L’aspect solide de la carrosserie,<br />

les épaules<br />

larges, les phares calés à<br />

l’extérieur avec le Y classique<br />

des feux de jours<br />

/ clignotants renforce<br />

une face avant puissante<br />

et bien fermée par une<br />

plaque de calandre dans<br />

le ton de la carrosserie.<br />

C’est massif.<br />

Le capot avant cache<br />

un «frunk» de 31 litres.<br />

idéal pour y placer un sac<br />

de sport et les cables de<br />

recharge. A l’arrière le<br />

coffre offre 431 litres qui<br />

peuvent muer en 1.205<br />

litres par le basculement<br />

des dossiers arrière. A<br />

noter que la C40 dispose<br />

d’un double fond disponible<br />

sous le plancher du<br />

coffre.<br />

Astuce, ce plancher se plie<br />

en deux et se cale verticalementet<br />

dispose de<br />

crochets qui permettent<br />

de pendre les sacs des<br />

courses. Ce compartiment<br />

1128 1129


peut aussi être verrouillé<br />

pour y cacher vos biens.<br />

La C40 est de bonnes dimensions,<br />

une hauteur<br />

d’1,59 m, une longueur<br />

de 4,40 m et une largeur<br />

de 1,87 m. L’empattement<br />

fait 2,70 m ce qui augure<br />

un espace intérieur des<br />

plus généreux.<br />

Mais ce n’est pas le plus<br />

agréable, ce qui l’est<br />

c’est laudace stylistique<br />

de cet intérieur à la fois<br />

lumineux et coloré. Dans<br />

la version essayée, les<br />

bons sièges offraient un<br />

confort de haut niveau<br />

bien utile. La place pour<br />

cinq passagers n’est pas<br />

comptée, et même les<br />

grands gabarits sont bien<br />

lotis. On peut ergoter sur<br />

la courbe du montant C<br />

qui demande de courber<br />

l’échine un peu plus que<br />

dans une berline. C’est un<br />

coupé.<br />

La qualité des matériaux<br />

est de très belle facture.<br />

Surpiquûres contrastées,<br />

drapeaux suédois inséré<br />

dans les biais, en relief<br />

dans les joncs chromés,<br />

confirme la fierté suédoise<br />

du travail bien fait<br />

dans de nombreux détails.<br />

Concernant la planche de<br />

bord et les commandes<br />

au volant, on reste sur sa<br />

1130 1131


faim, l’ergonomie n’est<br />

pas au top et les choix du<br />

système trop compliqué et<br />

inutilement dangereux. Il<br />

demeure que ces équipements<br />

tactiles sont beaucoup<br />

trop compliqués et<br />

surtout augmentent de<br />

façon exponentielle la<br />

distraction naturelle du<br />

conducteur. Bien sur les<br />

clients veulent du tactile,<br />

mais une auto n’est pas<br />

une salle de jeux.<br />

En dehors de cette critique,<br />

on ne peut que se<br />

féliciter de la qualité de<br />

l’ambiance de bord. Cette<br />

C40 offre un intérieur façon<br />

cocon, on y est bien<br />

calé et on y a de la place<br />

surtout à l’arrière.<br />

Vous constaterez sur la<br />

photos, le soin apporté<br />

aux détails et le dessin<br />

tout simple des garnitures<br />

de portières.<br />

Autre regret, comme<br />

beaucoup d’électriques,<br />

la C40 est sensible au<br />

marsouinage. En cause le<br />

poids des batteries installées<br />

dans le plancher. Si le<br />

centre de gravité en profite<br />

pour offrir une tenue<br />

de route fantastique, les<br />

suspensions métalliques<br />

secouent vigoureusement<br />

les occupants, surtout<br />

1132 1133


sur les routes en béton. La<br />

solution,est une suspension<br />

pneumatique réglée automatiquement.<br />

Mais c’est,<br />

bien sur, plus cher.<br />

Côté agrément, la C40<br />

dispose de trois positions<br />

de régénérations avec le<br />

mode «ipedal». Le premmier<br />

est vraiment très léger<br />

le deuxième est idéal, et<br />

le troisième vraiment trop<br />

fort. D’ailleurs, c’est avec<br />

le deuxième appelé «standard»<br />

que l’on obtient les<br />

meilleures consommations<br />

donc les meilleures autonomies.<br />

Le modèle essayé<br />

Les finitions de<br />

portières et de la<br />

planche de bord<br />

n’ont pas l’air terribles<br />

jusqu’au moment ou<br />

elles s’illuminent !<br />

C’est vraiment Top !<br />

est une traction qui offre<br />

231 ch et 437 km d’autonomie.<br />

On observe la bonne<br />

gestion de l’autonomie<br />

et l’approche des 380 km<br />

en usage mixte pour cette<br />

Single Motor. Les temps de<br />

charges varient à la maison<br />

entre 7 heures à 11 kW et 28<br />

minutes de 10% à 80% sur<br />

chargeur rapide à 150 KW.<br />

En conclusion :<br />

La Volvo C40 offre espace<br />

et performances suffisants<br />

pour une autonomie fiable<br />

de 380 à 400 km. Largement<br />

assez pour un usage<br />

quotidien.<br />

1134 1135


MG<br />

ZS EV,<br />

Géniale<br />

et efficace<br />

@ Eric HEIDEBROEK - Photos © CAMINTER - PR<br />

MG est aujourd’hui propriété<br />

du groupe chinois SAIC Motor<br />

(Shanghai Automobile Industry Corporation)<br />

septième constructeur mondial.<br />

Mais un site de fabrication et R&D doté d’un<br />

centre de design et de conception est resté en<br />

Angleterre à Longbridge près de Birmingham.<br />

Aussi, il n’y a rien d’étonnant à ce que les<br />

By<br />

nouvelles MG conservent leurs attributs<br />

britanniques en terme de style tant extérieur<br />

qu’intérieur. Et qu’elles profitent des<br />

développement électrifiés des produits SAIC.<br />

1136 1137


Full électrique la MG ZF<br />

frappe fort en matière<br />

de prix, 33.585 euros seulement<br />

pour la version<br />

«comfort» dotée d’une<br />

autonomie annoncée de<br />

320 km, et 40.385 pour<br />

la version «luxury» avec<br />

la grande autonomie<br />

annoncée de 440 km<br />

et vérifiée à 385 km en<br />

conservant 10 - 15 km de<br />

réserve... Cette version<br />

dispose aussi du chargeur<br />

11 kW, optionnel.<br />

La toute nouvelle MG<br />

ZS EV est équipée d’un<br />

bloc-batterie à grand<br />

module, ce qui permet<br />

de choisir entre deux<br />

autonomies, 320 km ou<br />

440 km., C’est vrai que<br />

la différence de 4.000<br />

euros peut être un frein<br />

pour ceux qui vivent en<br />

dehors des villes. Sinon,<br />

la 440 km est le compromis<br />

idéal. Sans compter<br />

que les options chez MG<br />

compensent largement<br />

le supplément demandé.<br />

Par exemple La version<br />

Luxury dispose du détecteur<br />

d’angle mort, de<br />

l’alerte de trafic arrière,<br />

- pratique pour sortir<br />

des parking à l’aveugle...<br />

Une caméra 360°, Le toit<br />

ouvrant panoramique,<br />

une hifi de bord de qualité,<br />

les sièges en finition<br />

1138 1139


1140<br />

simili cuir de haute qualité<br />

et d’une belle finition<br />

à l’anglaise. Super beau!<br />

Et le touché du simili est<br />

proche du cuir par sa<br />

douceur et sa structure !<br />

Impressionnant !<br />

On a de série la connection<br />

Apple Car Play et<br />

l’autre. Les phares et feux<br />

arrière sont à LED. Le tableua<br />

de bord digital est<br />

clair et précis, l’infotainement<br />

avec GPS intégré a<br />

des commandes judicieusement<br />

réparties avec<br />

des touches physiques et<br />

sensorielles.<br />

Malgré que ce soit du<br />

simili cuir, l’intérieur<br />

respire le charme<br />

britannique par la<br />

qualité des matériaux<br />

et la finition soignée.<br />

Sur la route.<br />

La MG a un comportement<br />

sur et efficace, le<br />

moteur électrique offre<br />

un bon rapport couple/<br />

puissance. Curieusement,<br />

les versions 320 km<br />

offrent 204 ch et les<br />

440 km 156 ch. Du coup,<br />

l’assurance sera moins<br />

chère. Le comportement<br />

routier ne souffre pas<br />

trop du marsouinage sur<br />

les routes en béton, c’est<br />

un bon point. Le confort<br />

profite du bon réglage<br />

des suspensions, et en<br />

conclusion, la MG ZS EV<br />

est une bonne affaire.<br />

1140 1141<br />

1141


MORRIS GARAGE<br />

MG5<br />

Le premier break<br />

Full Electrique<br />

A prix réaliste !<br />

un SUV. De quoi tenter<br />

le diable !<br />

@ Eric HEIDEBROEK - Photos © - PR<br />

La première d’une longue série ! Et oui, un break qui n’est pas moins<br />

grand qu’un SUV, il est tout juste<br />

Alors que toutes les marques, et moins haut perché.<br />

By<br />

même MG, s’ingénient a décliner Le nouveau break de MG se<br />

leur gamme avec force SUV, MG montre spacieux lumineux,<br />

lance une version plus terre à terre bien réalisé, avec de bonnes<br />

d’une voiture électrique, la MG5 matières et une finition de<br />

1142<br />

Break !<br />

très bonne facture.<br />

1143


La ligne très classique<br />

est élégante.<br />

Le vitrage de profil<br />

trace une fuyante<br />

des plus dynamique,<br />

dont le montant «C»<br />

accentue le mouvement.<br />

C’est de la belle<br />

ouvrage, comme on<br />

le constate sur la vue<br />

arrière, le jonc chromé<br />

bien rectiligne sous le<br />

vitrage des portières,<br />

remonte en courbe<br />

pour bien épouser le<br />

galbe de l’aile arrière.<br />

Ce qui confère un aspect<br />

musclé bienvenu<br />

pour accentuer la dynamique<br />

de ce joli break.<br />

Ses dimensions sont<br />

à l’avenant, long de<br />

4,60 m pour 1,82 m<br />

de large et 1,54<br />

m de haut, il a<br />

le bon format<br />

tant en ville<br />

qu’ailleurs. A<br />

l’intérieur on<br />

dénombre pas<br />

moins de 27<br />

réceptacles de<br />

rangements. Le<br />

coffre de 479 litres<br />

peut bien évidemment<br />

s’aggrandir pour<br />

atteindre les 1.367<br />

litres toutes ban-<br />

1144 1145


Caractéristiques techniques<br />

MG 5 ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​standard range ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​long range<br />

Longueur ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​4600 mm<br />

Largeur ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​1880 mm<br />

Hauteur ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​1521 mm<br />

Empattement ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​2665 mm<br />

Volume du coffre ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​497 / 1367 l<br />

Pneus ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​205/60 R16 ​​​<br />

Poids (kilos) ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​1562 ​​<br />

Poids tractable (kilos) ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​500<br />

Puissance maxi ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​130 kW / 177 ch ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​115 kW /156 ch<br />

Couple maxi ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​280 Nm à partir de 0 tr/m<br />

Consommation (WLTP) ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ 17,9 kWh/100 km ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ 17,5 kWh/100km<br />

Emissions de CO2 ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​0 g/km ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​0 g/km<br />

Autonomie: ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​320 km ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​400 km<br />

Vitesse de pointe ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​185 km/h<br />

0 à 100 km/h ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​8,3 s ​​<br />

Capacité de la batterie ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​50,3 kWh ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​61,1 kWh<br />

Chargeur AC intégré ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​11 kW (triphas<br />

Chargeur DC intégré ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​87 k<br />

Temps de charge DC (5 à 80%) ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​40 min<br />

quettes rabattues.<br />

Pour ceux qui placent un coffre de<br />

toit ou un porte vélos, le poids amximum<br />

autorisé est de 75 kg. La MG5<br />

peut aussi tirer une remorque de 500<br />

kg maximum avec 50 kg sur flèche.<br />

Ce qui fait que ce break a toutes les<br />

qualités pour plaire aux familles.<br />

Le MG5 est disponible en 2 versions.<br />

La version de base est animée<br />

par un moteur électrique de 177 ch<br />

(130 kW) et 280 Nm. Cette MG 5 est<br />

équipée d’une batterie d’une capacité<br />

de 50,3 kWh qui lui confère une<br />

autonomie de 320 km WLTP.<br />

Moins puissante<br />

mais plus d’autonomie<br />

MG propose une version Long Range,<br />

grâce à une batterie plus grande<br />

(61,1 kWh), mais son moteur électrique<br />

est optimisé et ne développe<br />

que 156 ch (115 kW). Avec 280 Nm,<br />

le couple est le même que celui de la<br />

version de base...<br />

La puissance maxi légèrement inférieure<br />

et la capacité plus élevée de<br />

la batterie portent l’autonomie de<br />

la version Long Range à 380 km.<br />

Comme quoi, les ingénieurs peuvent<br />

parvenir à une meilleure autonomie<br />

sans passer systématiquement<br />

par une puissance énorme. Ce qui<br />

à terme devrait permettre l’arrivée<br />

de moteurs électriques de puissance<br />

abordable pour une autonomie plus<br />

intéressante pour tout le monde.<br />

MG a développé un nouveau type<br />

de moteur électrique pour la MG 5.<br />

Il se caractérise par un enroulement<br />

1146 1147


en épingle à cheveux à 8 couches pour le rotor. Cela a permis d’obtenir un<br />

meilleur rendement, un moteur plus réactif et une fiabilité encore plus élevée.<br />

Au volant, Bien que les la commandes MG 5 se veuille du volant avant sont tout faciles. une voiture Si l’on rationnelle peut gérer et une fonctionnelletie<br />

des informations elle offre des dans performances le tableau de plus bord, que on correctes, ne peut avec pas<br />

par-<br />

une choisir vitesse la mise de pointe en place de des 185 informations. km/h et un 0 Domage, à 100 km/h mais en<br />

8,3 on s’y secondes. fait. Le système audio est de bonne qualité.<br />

Dès la mise en route, le silence est de rigueur. On<br />

Quand passe en on drive monte et l’auto à bord se de meut la MG5, parfaitement. on ne peut Trois<br />

s’empêcher modes de conduite de constater sont le proposés design cossu : Eco, de Normal l’ensemble.<br />

Sport. A On l’usage y ajoute le mode une touche Normal de fait qualité parfaitement en ma-<br />

et<br />

tière le job. de Le toucher KERF, soit des principales la commande surfaces. de récupération<br />

Par d’énergie préjugés, au sans ralentissement, doutes, on ne est s’étonne par défaut, pas placée vraiment<br />

au plus de haut trouver (3) et c’est quelques à notre plas- sens<br />

tiques parfait.<br />

durs On obtient mais grainés, aisément ce qui une évite consom- les<br />

mation<br />

griffes qui reste et les sous traces les de 20 doigts. kWh/100 La et une autonomie<br />

marque fiable de n’a 340 pas km pris sur la les direction 400 annoncés.<br />

du tout tactile, quelques éléments<br />

demeurent physiques. La grande dalle<br />

affiche des boutons assez grands, c’est<br />

pratique.<br />

La MG est une voiture bien née qui ravira les familles comme les professionnels<br />

de la route, non seulement par sa ligne mais aussi par son autonomie.<br />

1148 1149


CITROËN<br />

Ë-C4<br />

Style original<br />

et finition de qualité @<br />

Eric HEIDEBROEK - Photos © CAMINTER - PR<br />

Etonnante Citroën Ë-C4.<br />

Chez Citroën, l’audace stylistique<br />

a toujours été une marque de fabrique.<br />

Certes, certains dessins n’ont<br />

pas eu l’effet escompté, comme<br />

celui de l’Ami 6, mais ici avec la<br />

nouvelle C4, on ne peut s’empêcher<br />

d’apprécier cette ligne de gros coupé<br />

SUV berline. Un dessin qui interpelle<br />

et s’inscrit bien dans le style<br />

actuel de nombreuses voitures. Avec<br />

des reprises comme les feux de jours<br />

qui viennent s’inscrire dans le capot<br />

de la toute nouvelle BMW Série 7 !<br />

C’est donc un beau format qui régit<br />

cette Citroën. Et si l’auto est facile<br />

d’usage mais que la visibilité arrière<br />

pêche par sa ligne de coupé et la<br />

masse du hayon arrière, l’intérieur<br />

se montre très accueillant et bien<br />

réalisé. Le confort à la française n’est<br />

pas un vain mot et la qualité tant des<br />

matériaux que des accostages est de<br />

très bon niveau. A très peu de choses<br />

près, c’est du premium. Cette ë-C est<br />

des plus complètes, elle dispose de<br />

deux écrans, celui devant le conducteur<br />

affichant les données de base de<br />

By<br />

1150 1151


la conduite, celui de droite plus grand<br />

et aérien propose un design attractif<br />

et des fonctions utiles mais non prioritaires.<br />

citroën a bien compris que<br />

des commandes élémentaires doivent<br />

aussi être pilotées par des éléments<br />

classiques afin de<br />

générer une ergonomie sure et efficace.<br />

Pour soigner ses occupants, la<br />

Citroën dispose d’une pompe à chaleur<br />

moins vorace en énergie.<br />

Basée sur la plateforme «e-mcp» du<br />

groupe Stellantis, celle<br />

1152 1153


qui sert aussi pour les Peugeot 208<br />

et 2008, la ë-C4 s’offre donc de<br />

bonnes bases. D’autant plus que le<br />

moteur synchrone est le même et<br />

développe 136 chevaux et 220 Nm<br />

de couple (260 en mode sport).<br />

Donnée pour une autonomie<br />

de 350 km, elle réalise en usage<br />

mixte un bon 300 km, en usage<br />

citadin, elle doit s’offrir 30 km de<br />

plus. L’avantage principal de cette<br />

électrique se situe dans son poids<br />

assez bas pour une full électrique<br />

puisqu’elle atteint à peine 1.541 kg<br />

batteries incluses ! Avec une prise<br />

ultra-rapide, la recharge à 80% se<br />

fait en une demie heure à peine,<br />

sinon, la nuit sera bienvenue pour<br />

recharger à la maison, +/- 7h30...<br />

Côté conduite on appréciera les<br />

suspensions à butées hydrauliques<br />

qui filtrent bien les remontées routières<br />

tout en offrant un toucher de<br />

route précis et efficace. Le comportement<br />

est quand même caractéristique<br />

de ces voitures électriques<br />

avec batteries dans le plancher. Si<br />

la compression avec butée hydraulique<br />

absorbe bien, la détente des<br />

ammortisseurs reste perceptible car<br />

la masse à relever est conséquente.<br />

Si la ë-C4 offre des prestations dynamiques<br />

attendues pour une électrique,<br />

sa consommation se maintient<br />

au delà des 17 kWh/100 km.<br />

C’est un peu beaucoup mais moins<br />

que de nombreuses électriques<br />

d’aujourd’hui. Quelques coréennes<br />

et chinoises ont tendance à faire<br />

mieux en restant sous la barre des<br />

16 kWh/100 km et garantissant<br />

une autonomie très fiable.<br />

A partir de : 32.805 €<br />

1154 1155


KIA<br />

EV6<br />

La toute première auto électrique<br />

déclarée «Voiture de l’Année»!<br />

@ Eric HEIDEBROEK - Photos © CAMINTER<br />

La Kia EV6 est la toute première voiture électrique de grande série à remporter<br />

le titre suprême, celui décerné par les «COTY». Et là on reconnaît la patte des<br />

professionnels de l’automobile, des journalistes spécialisés, 1 par pays 50 rédacteurs/essayeurs<br />

qui ne sont pas trompés sur l’avenir... Même si certains d’entreeux<br />

n’y croient pas du tout et demeurent au vroum-vroum...<br />

Un premier fait<br />

Autonomie fiable !<br />

Aujourd’hui quand on parle de voitures<br />

électriques, la question de l’autonomie<br />

comme celle de la durée de<br />

recharge prédomine.<br />

Beaucoup de remarques suivent sur<br />

la conduite, sur le comportement,<br />

sur la valeur de revente, sur le risque<br />

de panne, sur les incendies, et bien<br />

d’autres peurs induites par la méconnaissance<br />

généralisée des voitures<br />

électriques.<br />

Ça se comprend aisément.<br />

A titre personnel, j’ai toujours beaucoup<br />

hésité à prendre en tests les<br />

voitures électriques et même les<br />

hybrides. Très souvent par doute. Le<br />

doute de réussir à parcourir au moins<br />

le trajet jusqu’à mon bureau et la<br />

question de savoir si je peux recharger<br />

facilement... Ce sont des questions<br />

encore d’actualité à ce jour.<br />

Nous avons testé la Kia Soul électrique<br />

qui nous a laissé un agréable<br />

bilan. Cette Soul est sobre et tient ses<br />

promesses en terme d’autonomie.<br />

C’est une caractéristique qui rend<br />

tous déplacements serein. On trouve<br />

By<br />

1156 1157


exactement cette sensation confortable<br />

et rassurante dans la KIA EV6<br />

pour Electric Vehicle 6 et pas V6...<br />

Les designers de Kia ont réussi une<br />

ligne sensuelle et fluide pour cette<br />

grande berline qui se distingue résolument<br />

des SUV. Son aérodynamique<br />

permet non seulement une belle pénétration<br />

dans l’air ainsi qu’une résistance<br />

à l’air mieux régulée, ce qui<br />

permet une substantielle préservation<br />

de l’autonomie. L’utilisation des<br />

nouveaux éclairages permet d’adopter<br />

un style recherché. Ici, on apprécie<br />

la forme des feux arrière qui offrent<br />

une signature lumineuse bien étudiée.<br />

Les indicateurs de directions<br />

complètent par le bas et<br />

en forme de boomerang la courbure<br />

des feux rouges. Le hayon<br />

s’ouvre sur un très vaste espace,<br />

un volume profond, pratique et<br />

spacieux. Le hayon est équipé d’un<br />

aileron participant à la bonne aérodynamique<br />

de la EV.<br />

Hayon mu électriquement, il dispose<br />

dans son aileron de toit, de trois petites<br />

LED à gauche et à droite...<br />

Un seul mot : raffinement !<br />

Tout est dans le détail de cette Kia<br />

EV6, et peut-être que les garnitures<br />

de jupe arrière en piano black sont<br />

un peu trop voyantes et surtout très<br />

exposées aux maladresses.<br />

Le cintrage des flancs concourt à la<br />

mise en valeur, tant de l’avant avec<br />

ses ailes bombées très supercars<br />

comme au dessin puissant<br />

et ramassé de la partie arrière.<br />

Du beau travail. A l’intérieur,<br />

un large écran mat apporte la<br />

touche moderne très actuelle.<br />

1158 1159


Pour ceux qui bossent sur un PC,<br />

la structure de commande paraîtra<br />

naturelle. Pour les autres<br />

ce sera moins évident. Les commandes<br />

étant très nombreuses<br />

et exigeant trop d’attention.<br />

Cependant il doit être possible<br />

de sélectionner les commandes<br />

les plus usuelles ou de les repérer<br />

et cela deviendra plus facile,<br />

à force de les utiliser. L’idée de<br />

reprendre le style de la commande<br />

par bouton rotatif de<br />

Jaguar donne aussi une idée du<br />

standing voulu par Kia pour sa<br />

grosse berline électrique.<br />

Le choix des matières surprend<br />

positivement, c’est aussi osé queraffiné.<br />

Ainsi la décoration en<br />

losange de la planche de bord,<br />

les détails en piano black ou en<br />

aluminium brossé au dessus du<br />

1160 1161


outon de mise en route confirme<br />

que l’on est dans une auto très soignée.<br />

La finition et l’accueil confortable dans<br />

la EV6 est à saluer. Les sièges offrent<br />

une ergonomie et un confort de qualité.<br />

Les cuirs sont doux et souples, les<br />

assises et dossiers sont perforés pour<br />

faciliter la ventilation et le chauffage,<br />

et ce, tant à l’avant qu’à l’arrière.<br />

L’écran tactile est de bonne qualité et<br />

les images des diverses caméras sont<br />

très nettes. Les commandes associent<br />

judicieusement les sensitives et mécaniques.<br />

Encore un très bon point !<br />

idem pour les commandes du volant,<br />

ça devient rare dans un monde où<br />

les systèmes sensitifs deviennent la<br />

règle, mais lon du ...pratique.<br />

Sur la route<br />

La EV6 est donnée pour 470 km d’autonomie.<br />

Pendant notre essais, elle a<br />

tourné entre 17,5 kWh et 22,3 kWh<br />

aux 100 km. Ce qui porte l’autonomie<br />

mixte, autoroutes, nationales, agglomération<br />

et petits trajets quotidiens<br />

à quelques 415 km, sans se surveiller<br />

tout en adoptant une conduite dynamique<br />

sans avoir le couteau entre les<br />

dents quand même.Avec un poids de<br />

1162 1163


2.100 kg, pour une longueur de 4,70<br />

m, une largeur de 1,88 m et une hauteur<br />

de 1,55 m et un volume de coffre<br />

de 490l à 1300 l la EV6 se classe d’emblée<br />

dans la catégorie des grandes<br />

berlines, et ce ne sont pas les places<br />

arrière qui démontreront le contraire,<br />

la EV6 est un palace roulant.<br />

Si les sièges offrent un bon confort,<br />

les suspensions sont fermes. Le comportement<br />

est typique d’une auto<br />

lourde par son plancher.<br />

Un amortissement piloté serait un<br />

must. Même si c’est plus cher, Kia<br />

pourrait peut-être l’envisager en option<br />

car cela donnerait une nouvelle<br />

dimension à cette très bonne auto.<br />

Côté puissance, le moteur électrique<br />

de cette EV6 offre 229 chevaux et<br />

permet des accélérations de 0 à 100<br />

en 7’’3. Elle assure et dans le cadre<br />

d’un usage quotidien, on ne s’en<br />

plaindra pas. Si elle a un look musclé<br />

et sportif, cette voiture est faite<br />

pour être conduite de façon efficace<br />

et confortable.<br />

La puissance et le couple sont là, la<br />

dynamique aussi. Un détail avec cette<br />

KIA EV6, c’est la stabilité de son autonomie<br />

rassurante de 415 km.<br />

En conclusion, on apprécie la ligne<br />

sportive et réussie, la générosité de<br />

l’habitacle et l’agrément quotidien.<br />

L’électronique des aides à la conduite<br />

est encore perfectible...<br />

L’hyper puissance devrait être disponible<br />

chez Kia d’ici peu on parle de<br />

585 chevaux, quatre roues motrices...<br />

Et, elle est là !<br />

1164 1165


HYUNDAIIONIQ 5<br />

By<br />

Pas celle que vous croyez !<br />

Nous vous l’avions présentée statiquement<br />

dans nos précédentes éditions. Les photos aussi<br />

alléchantes que tentantes démontrent une<br />

pureté stylistique ainsi qu’une nouvelle audace<br />

graphique pour les voitures électriques.<br />

A première vue elle s’inscrit dans le format des<br />

Volkswagen Golf. Mais en réalité, pas du tout !<br />

Elle est plus volumineuse et nettement.<br />

«L’IONIQ 5 est une déclaration de design qui s’inscrit<br />

dans une perspective optimiste des attentes des clients<br />

dans cette nouvelle ère des véhicules électriques», a<br />

déclaré SangYup Lee, Vice-président senior et<br />

Directeur du Centre de design mondial de Hyundai.<br />

1166 1167


SangYup Lee poursuit :<br />

«L’empattement long se traduit par une nouvelle<br />

dimension de l’espace intérieur. Nous avons conçu<br />

cet espace spécial comme un endroit parfait pour se<br />

ressourcer, votre maison loin de chez vous »<br />

L’IONIQ 5, est un CUV (Crossover Utility Vehicle) de<br />

taille moyenne et premier modèle de la nouvelle<br />

marque IONIQ by Hyundai.<br />

IONIQ c’est une gamme de véhicules électriques<br />

à batterie (BEV) et ce premier modèle établit une<br />

nouvelle référence pour redéfinir le mode de vie de<br />

l’électromobilité.<br />

Conçu à partir d’une plateforme où les roues sont<br />

rejetées aux quatre coins, l’IONIQ 5 dispose d’un<br />

empattement long dont profite l’habitacle et le<br />

coffre qui à un volume de 550 à 1600 litres tous<br />

Boîte<br />

de vitesses<br />

Parking on enfonce le<br />

bouton du sommet.<br />

Avancer on pivote<br />

vers le haut<br />

Reculet on pivote<br />

vers le bas.<br />

1168 1169


dossier de banquette rabattus.<br />

Le plancher est pratiquement<br />

plat et l’espace entre les<br />

passages de roues permet un<br />

chargement aisé. A noter que<br />

sous le plancher du coffre on<br />

trouve deux rangements qui<br />

peuvent servir à placer le<br />

triangle et la trousse de secours,<br />

un parapluie, et divers<br />

objets peu volumineux.<br />

Un intérieur moderne<br />

Le style intérieur est épuré, et<br />

si au premier regard, l’écran<br />

d’instruments ultra design<br />

semble fort «froid», il se révèle<br />

très agréable à l’usage et<br />

le graphisme de ses fonctions<br />

est sobre autant que moderne.<br />

En bref, c’est propre, net et dépourvu<br />

d’aspect Luna Park...<br />

Ce qui n’est pas très courant,<br />

tant on laisse la bride sur le<br />

cou des designers qui ont<br />

tendance à s’inspirer des graphisme<br />

de jeux vidéos. Ce qui<br />

fait moderne, à la mode, très<br />

tuning aussi.<br />

Heureusement les coréens ne<br />

font pas cette faute de goût.<br />

Intelligent aussi cet espace qui<br />

ressemble à un haut-parleur<br />

garni de tissus fin c’est en fait<br />

un panneau métalique qui<br />

permet d’attirer l’un ou l’autre<br />

magnet, il est intégré dans le<br />

prolongement du tableau de<br />

bord, à gauche du volant.<br />

1170 1171


Sur le volant multi fonctions,<br />

on dispose des fonctions utiles<br />

qu’il faut appréhender avec<br />

l’habitude. On y arrive et c’est<br />

nettement moins casse-pieds<br />

que ceux des nouveaux produits<br />

du Groupe VW. Le gros<br />

bouton situé sous la branche<br />

droite du volant sert à choisir<br />

le mode dynamique, normal<br />

ou éco de l’Ioniq5. Les palettes<br />

derrière le volant permettent<br />

de choisir le mode de régénération<br />

souhaité, de l’absence<br />

au plus fort. Le dernier mode<br />

est celui de l’i-Pedal. Ce mode<br />

permet de conduire avec un<br />

frein moteur plus puissant<br />

qui augmente la recharge<br />

électrique dans les phases de<br />

ralentissement. On se fait très<br />

vite à ce mode au point qu’on<br />

en oublie les autres.<br />

Sur la route<br />

Dans certaines électriques, le<br />

fait d’entrer et de s’installer<br />

au volant met en route tout<br />

le système. Il suffit de passer<br />

le levier de vitesse en position<br />

«D» pour commencer à rouler,<br />

dans la version de cet essai,<br />

ce n’est pas le cas, il faut appuyer<br />

sur le bouton «start» et<br />

ensuite actionner le comodo<br />

de droite en en tournant vers<br />

le haut pour avancer, vers le<br />

bas pour reculer. Un système<br />

simple, certes, mais qui au<br />

départ est perturbant.<br />

1172 1173


Sécurité partout.<br />

Le Blind Assist prévient<br />

et bloque la porte, si un<br />

véhicule approche !<br />

Assistances<br />

intelligentes.<br />

A gauche : la réalité<br />

augmentée aide le GPS.<br />

A droite, caméra 360° aide<br />

aux manoeuvres<br />

A la longue on s’y habitue. La<br />

conduite de cette Ioniq5 est<br />

des plus aisée, la voiture à les<br />

roues arrière motrices... Et la<br />

bonne volonté du moteur électrique<br />

de 218 chevaux avec<br />

350Nm de couple permanent<br />

et immédiatement disponible.<br />

Si les suspensions et les trains<br />

roulants se montrent très<br />

confortables et performants,<br />

on regrettera sur chaussées en<br />

béton des mouvements secs<br />

dus à la position et aux poids<br />

des batteries. Ce n’est pas<br />

rédibitoire en soi. Côté tenue<br />

de route, cette grosse auto se<br />

montre agile et précise. Côté<br />

IONIC 5<br />

CORE 58 kW :<br />

47.999€<br />

CORE 73 kW :<br />

49.249 €<br />

BALANCE 73 kW :<br />

50.999 €<br />

Vision AWD 225 kW :<br />

54.999 €<br />

Solar AWD 225 kW :<br />

61.999 €<br />

Partages<br />

électriques<br />

La prise de courant de<br />

recharge peut servir à<br />

utiliser un appareil<br />

électrique externe...<br />

autonomie, Hyundai nous<br />

avait séduit avec sa Kona qui<br />

offre une tranquilité d’esprit<br />

qu’on ne rencontre pas dans<br />

la Ioniq5. Le poids, la surface<br />

frontale, le choix énergétique?<br />

L’autonomie de base est de<br />

445 km, à la suite de notre<br />

essai, le bilan tourne autour<br />

des 325 km... c’est bien, mais<br />

un peu juste.<br />

1174 1175


JAGUARI Pace 400<br />

By<br />

La première d’une nouvelle lignée<br />

Jaguar l’a annoncé, les nouvelles Jaguar à partir de<br />

2025 seront toutes des électriques de très haut de<br />

gamme. Thierry Bolloré, le patron de Jaguar - Land<br />

Rover a précisé que les nouveaux modèles seront<br />

conçus à partir d’une nouvelle plateforme unique et<br />

exclusive. Après l’actuel modèle I-Pace, le prochain<br />

modèle de la marque sera la grande berline XJ, qui<br />

devrait être suivi d’un SUV «J-Pace» !<br />

1176<br />

Deviendront «collectors» toutes les Jaguar thermiques,<br />

il n’y aura plus de modèle d’accès à la<br />

marque, Jaguar veut retrouver sa clientèle de base,<br />

suffisament riche que pour accéder à son célèbre félin.<br />

1177


La i-Pace née «suv» voit son restylage lui rendre une<br />

apparence plus «berline». Il y a dans le dessin un<br />

nouvel équilibre qui tient essentiellement à<br />

des détails d’une subtilité telle qu’on la voit<br />

plus élancée, moins «raide». Le capot et les<br />

lignes de calandre ont été adoucis. L’ensemble<br />

construisant une ligne plus féline et dynamique,<br />

très Jaguar en fait ! Les nouveaux<br />

phares, l’ouverture dans le capot plus discrète, la<br />

mise à jour des feux arrière, de grandes roues, de<br />

petits détails qui font tout.<br />

A l’intérieur, on est chez Jaguar à 100%.<br />

Un style épuré et sportif, trois écrans pour<br />

l’ensemble du tableau de bord. Le premier<br />

sous les yeux du conducteur pour les indications<br />

de base nécessaires à la conduite, complété<br />

du head-up display, toujours pratique<br />

pour disposer de la vitesse et du rappel GPS, tandis<br />

que l’écran du conducteur peut indiquer des<br />

infos comme la consommation, l’autonomie, et<br />

autres infos secondaires. Le premier écran de console<br />

propose la radio, la navigation, et les réglages. Quand<br />

on utilise l’Apple Car Play, c’est là que l’écran d’accueil<br />

s’installe et se pilote. L’écran du bas est dédié<br />

aux commandes conforts comme le réglage de la<br />

climatisation, du chauffage des sièges, des coloris<br />

d’ambiances lumineuses, etc.<br />

1178 1179


La i-Pace est arrivée en réponse<br />

à Tesla, bien que les rivaux<br />

Audi, BMW et Mercedes tâtaient<br />

également le terrain,<br />

mais avec des SUV costauds.<br />

Jaguar s’est distingué directement<br />

avec un véhicule qui est<br />

un compromis entre la berline<br />

compacte et le SUV sportif. Les<br />

suspensions sont pilotées et<br />

chez Jaguar on sait y faire en la<br />

matière. L’expérence est colossale,<br />

et grâce à elle, les réglages<br />

permettent un bon usage dela<br />

maniabilité malgré le poids des<br />

batteries.<br />

Si par rapport à la MK 1, la MK<br />

2 est beaucoup plus progressive<br />

et efficace, on remarque<br />

que la structure est parfaitement<br />

au point.<br />

Bien sur, Tesla est toujours en<br />

point de mire, car ils sont parti<br />

d’un autre concept qui ne s’encombre<br />

pas des années de<br />

constructions automobiles.<br />

Aujourd’hui cette Jaguar i-Pace<br />

MKII est arrivée à maturité. Elle<br />

répond aux besoins actuels<br />

tant en accélération, qu’en autonomie,<br />

mais elle reste encore<br />

à distance des Tesla.<br />

C’est dur mais c’est comme ça.<br />

La Jaguar a pour elle ce que<br />

l’américaine Tesla n’aura probablement<br />

jamais.<br />

La classe et le raffinement.<br />

1180 1181


By<br />

Volkswagen<br />

id4 La familiale qui<br />

Après l’id3 au gabarit d’une Golf, l’id4<br />

s’apparente plus au Sharan. Son habitacle<br />

est vaste son coffre est énorme !<br />

L’ambiance est à la fois moderne et<br />

luminueux. Donc l’id4 a tout pour vous<br />

plaire, sans compter que son autonomie<br />

est fiable. Ce qui est annoncé à<br />

son tableau de bord est tout ce qu’il y<br />

a de plus précis !<br />

tient ses promesses<br />

Commençons donc par son autonomie. Quand<br />

nous avons pris en main l’id4 l’ordinateur de bord<br />

indiquait 345 km alors que la marque indique<br />

jusque 520 km. Bon, a priori, la recharge est complète<br />

et l’ordinateur indique l’autonomie en fonction<br />

du style de conduite précédent nous dit-on.<br />

Alors OK, car là, n’est pas limportant ! Ce qui l’est<br />

1182 1183


c’est la fiabilité de cette indication.<br />

Et là vous allez le découvrir cette<br />

id4 nous a bluffé, et dans les<br />

grandes largeurs! L’id4 tient un peu<br />

du SUV, mais pas beaucoup. Elle<br />

n’a pas le «cab forward» la cabine<br />

avancée typique des monospaces<br />

mais son style n’en n’est pas loin.<br />

Grâce à son dessin souple et aux<br />

courbes bien équilibrées, la Volkswagen<br />

se montre très attirante.<br />

Elle capte les regards, oui comme<br />

l’Eniaq, mais pas de la même façon.<br />

Ici, elle se montre plus «famille<br />

cool» que la Skoda qui affiche un<br />

tempérament plus énergique.<br />

Avec ses généreuses surface<br />

vitrées, l’id.4 en rajoute en<br />

offrant un intérieur somptueux.<br />

L’espace à l’arrière est plus que généreux,<br />

et le dessin de la sellerie est<br />

des plus purs. Devant le conducteur<br />

on retrouve la même implantation<br />

que dans l’Eniaq, mais le meuble<br />

de bord est différent. Petit écran<br />

muni de deux «fenêtres, avec possibilité<br />

de mettre en évidence l’un<br />

ou l’autre écran, soit Lane Assist<br />

(énervant) soit la vitesse.<br />

1184 1185


Quand le GPS fonctionne, on peut appeler<br />

le rappel des indications sur le petit<br />

écran. L’agencement de l’habitacle de la<br />

nouvelle id.4 est si intelligent et si généreux<br />

qu’il vous offre, à vous et à votre<br />

famille, une sensation d’espace incroyable.<br />

Vous le remarquez dès que<br />

vous montez à bord : un<br />

espace royal pour les<br />

jambes, une console<br />

centrale organisable<br />

à votre guise, des<br />

sièges confortables,<br />

à réglage<br />

électrique et avec<br />

fonction de mémoire.<br />

(en option).<br />

Ajoutez-y encore un<br />

écran tactile centrall<br />

d’une taille de 30,5<br />

cm (12’’) et un volant<br />

multifonction avec<br />

commandes tactiles et<br />

retours haptiques.<br />

Bon, là, il faut s’y habituer<br />

car il dispose de moins de<br />

boutons. Les quelques<br />

boutons disponible appellent<br />

à plusieurs menus. S’il faut<br />

critiquer quelque chose c’est<br />

justement celle là. VW pourrait<br />

s’inspirer des commandes<br />

au volant de Jeep, nettement<br />

plus cohérentes.<br />

LOUNGE VIP<br />

L’éclairage d’ambiance diffuse la couleur<br />

de votre choix en soulignant l’atmosphère<br />

lounge. Disponible en option, le toit<br />

panoramique vous permet de voyager en<br />

toute décontraction. Le confort à bord est<br />

une de ses qualtés, les suspensions peuvent<br />

être pilotées et dans ce cas, on apprécie aussi<br />

le durcissement de la position sport qui<br />

rend l’atmosphère un peu moins souple,<br />

mais plus précise. Ce qui ne gâte rien en matière<br />

de feeling routier.<br />

1186 1187


L’id4 dispose donc de quatre puissances<br />

moteurs, la version Pure avec une batterie<br />

de 52 kWh développe 149 ch, la id4 Pure<br />

Performances avec la même batterie de 52<br />

kWh offre 179 ch. La version Pro Performance,<br />

elle, dispose d’une batterie de 77<br />

kWh offrant 204 ch. Arrive bientôt la fameuse<br />

version GTX (la GTi électrique si<br />

vous voulez) et là on passe à 265 ch avec la<br />

batterie de 82 kWh et on a du coup 4 roues<br />

motrices.<br />

Notre essai a été réalisé avec la version 204<br />

ch. Si la voiture affichait une autonomie<br />

combinée ville /route de 345 km, ce qui<br />

parait peu, la id4 nous a surpris par sa très<br />

faible consommation de seulement 10,4 à<br />

14,6 kW aux 100 km ! Ça, c’est vraiment<br />

très peu. La conduite de cette grande voiture<br />

incite à la souplesse et permet d’anticiper<br />

les nombreux aléas de la route.<br />

On roule cool, mais pas comme des escargots,<br />

hein, car on sait que l’on dispose<br />

d’une belle réserve en cas de besoin, et ce<br />

faisant on n’a vraiment pas difficile d’user<br />

moins la batterie. Nous avons utilisé le<br />

mode «B» qui recharge la batterie lors des<br />

décélérations et ce mode est très efficace<br />

pour récupérer de l’autonomie. Il suffit<br />

d’avoir le pied assez sensible pour profiter<br />

de ce système. Et en plus ça vient très vite<br />

et tout seul.<br />

Malgré les conditions climatiques, grosses<br />

pluies, grand soleil, vent, etc, qui ont obligé<br />

l’usage de la climatisation, du chauffage<br />

incluant les sièges chauffants, les phares,<br />

etc, la consommation même sur autoroute<br />

est restée entre 10,4 et 14,6 kW aux 100<br />

km et l’autonomie de 345 km est restée<br />

très précise ! Cette consommation est le<br />

point fort de l’id4, aucune électrique actuelle<br />

n’y arrive !<br />

La id4 est affichée à partir de :<br />

39.410 € (Pure 149 ch) - 40.250 € (performance<br />

170 ch) et 46.840 € pour la Pro de<br />

204 ch. GTX 265 ch : NC<br />

1188 1189


By<br />

SKODA<br />

ENIAQ<br />

Du Style dans la V ille<br />

Décidément, les Skoda mettent la<br />

barre très haut. Non seulement par<br />

leurs lignes sculpées et équilibrées,<br />

mais aussi par leur volume intérieur<br />

spacieux et très élégant.<br />

Côté prix, ça augmente mais ça reste<br />

aussi en dessous de ceux de<br />

Volkswagen.<br />

LOOK SUV<br />

C’est une évidence, pour avoir du succès aujourd’hui<br />

il faut avoir le look SUV, sinon, ça ne marche pas.<br />

C’est triste, car le volume et le poids ne sont pas des<br />

alliés pour les machines électrifiées et toutes les<br />

autres aussi. Là où Skoda réussi , c’est en fluidifiant<br />

de façon géométrique les lignes de l’Eniaq.<br />

On ne peut que s’émerveiller du travail de tôlerie<br />

de nombreux panneaux, recevant des plis extraordinairement<br />

bien emboutis et très marqués. Je me<br />

souviens d’ailleurs que lors de la présentation inter-<br />

1190 1191


nationale en Algarve, de la nouvelle Octavia en<br />

janvier 2013, d’un entretien avec Joaquin Garcia<br />

Sanchis, le directeur du design extérieur, qui<br />

m’invitait à observer la qualité d’emboutissage<br />

de la cabine. Insistant sur la précision nanométrique<br />

des éléments, ainsi que la finesse des accostages,<br />

Joaquin Garcia Sanchis a fait une réflexion<br />

qui m’a marqué. Celle de préciser que les équipes<br />

qui oeuvrent au sein des usines Skoda, sont fières<br />

de leur travail et s’emploient à fournir le meilleur<br />

de leur savoir-faire. Pour eux, les Skoda sont des<br />

bijoux. Ils veillent sur leur naissance jusqu’au camion<br />

qui les conduira en concessions pour rencontrer<br />

leurs acquéreurs. Pour Joaquin Garcia<br />

Sanchis, ces compétences et cette volonté du<br />

travail bien fait est un argument méconnu du<br />

public et mérite d’être cité en exemple ! C’est fait<br />

!<br />

ENYAQ iV OU L’ART DE PARTAGER<br />

L’ENYAQ iV dispose d’un groupe motopropulseur<br />

totalement inédit, exploitant<br />

les possibilités de la plate-forme<br />

modulaire électrique MEB du Groupe<br />

Volkswagen. Cette plate-forme dite<br />

«skateboard» intègre la batterie dans<br />

le plancher. Ce qui permet de gagner de<br />

l’espace. Grâce à trois capacités de batterie,<br />

à cinq niveaux de puissance allant<br />

de 109 à 225 kW en deux ou quatre<br />

roues motrices, l’Eniaq peut offrir de<br />

bonnes performances ainsi qu’une autonomie<br />

de l’ordre de 510 km, d’après<br />

1192 1193


le constructeur. L’Eniaq peut tracter une remorque<br />

allant jusqu’à 1400 kg.<br />

ENIAQ... SPORT OU CLASSIC<br />

A l’essai, la Skoda Eniaq vous accueille dans un<br />

univers propre et feutré. Deux écrans, un petit<br />

devant vous, un plus grand à votre droite. Certes,<br />

peu d’informations devant vous, la vitesse et l’un<br />

ou l’autre rappel de fonctions utiles comme le<br />

GPS, mais en permanence le Lane assist. (énervant).<br />

Pour le reste le grand écran central vous<br />

renseigne sur de nombreuses fonctions à commande<br />

digitales et quelques unes vocales. Si c’est<br />

moderne, et que ça ne fonctionne pas trop mal,<br />

des commandes classiques permettent de conserver<br />

une meilleure attention sur les conditions routières.<br />

On ne le soulignera jamais assez mais la<br />

nouvelle Eniaq fait très fort en matière de finitions.<br />

Sur le modèle essayé l’intérieur était garnis<br />

de cuir jusqu’au meuble de bord. Il existe aussi<br />

une variante en tissus naturel et laine appelé<br />

Lodge. combinant vynile pour les bords et tissus/<br />

laine pour les assises, dossiers, contre-portes, accoudoir<br />

central, console centrale et meuble de<br />

bord. De quoi créer cet effet Lounge différent et<br />

plus «nature» encore. Rappelez vous que les voitures<br />

de luxe d’il y a quelques dizaines d’années<br />

étaient garnies d’étoffes luxueuses, alors qu’aujourd’hui<br />

le cuir et l’alcantara sont le reflet du<br />

luxe, mais les esprits évoluent.<br />

1194 1195


Le confort et l’espace généreux n’est pas une<br />

surprise chez Skoda, c’est même un des<br />

points forts comme l’énorme coffre et les diverses<br />

petites idées géniales, comme le parapluie<br />

dans la portière conducteur, les équipements<br />

généreux et plein d’autres petites<br />

surprises pratiques que l’on découvre au fur<br />

et à mesure.<br />

Quand on doit choisir une des versions, la Classic est...<br />

classique. Déco en chrome, détails assortis, intérieur<br />

cosy. La Sport line apporte une touche de noir brillant<br />

là où il y a des chromes, les éléments qui peuvent donner<br />

un look sport passent au piano black dans l’habitacle.,<br />

les sièges sports apportent la touche sportive.<br />

Les grandes roues passent de 19’’ à 20’’.Côté mécaniques,<br />

Skoda propose trois versions, la «60» avec<br />

62 kW (179 ch) qui passe le 100 en 8,7 sec, pointe à<br />

160 et offre 310 Nm. La»80» qui génère 82 kW,<br />

pointe à 160 et accélère en 8,5 sec. Plus vigoureux,<br />

la «85X» avec le moteur 82 kW, qui offre, lui, 265 ch,<br />

tape le 100 en 6,9 et pointe à 160. Mais il offre aussi<br />

4 roues motrices.<br />

La version de notre essai est une<br />

«80» tant en Classic qu’en<br />

Sport. La Skoda Eniaq<br />

«80» est fidèle aux<br />

principes de la<br />

marque, c’est une<br />

familiale et entend<br />

bien faire apprécier<br />

sa notion de conduite<br />

en bon père de<br />

famille. Donc demeure<br />

en toutes circonstances<br />

la voiture rassurante et<br />

confortable. Avec la «80» tablez sur<br />

une autonomie de l’ordre d’un bon 330 km.<br />

1196 1197


By<br />

FIAT 500 Elettrica<br />

Blue lagon<br />

Capture d’Images par Pascale HEIDEBROEK<br />

Plume : Eric HEIDEBROEK<br />

1198 1199


Une couleur qui change avec le<br />

soleil, tantôt bleue, tantôt verte<br />

mais toujours dans une tonalité<br />

océane. A l’intérieur cuir blancs et<br />

gris souris, un dash d’Alcantara ©<br />

sur la planche de bord et vous<br />

voilà dans une atmosphère tutto<br />

cosi, très latine.<br />

Côté moteur électrique, on a une<br />

belle vivacité sous le pied et après<br />

quelques dizaines de mètres une<br />

musique gaie et délicate d’une<br />

rare fraicheur qui annonce des<br />

déplacements fleuris.<br />

Cette 500E parcours 276 km et<br />

reste l’une des autos électriques<br />

les plus charmantes<br />

du marché.<br />

C’est la magie<br />

de Fiat et c’est<br />

bien vu !<br />

1200 1201


Chez Fiat, la 500 demeure une<br />

valeur sure. Certes les électriques<br />

évoluent et cette 500 confirme sa<br />

tendance à l’exclusivité.<br />

1202 1203


FIAT<br />

500 elettrica<br />

By<br />

CABRIOLET<br />

La nouvelle 500 garde son ADN et<br />

contrairement à la Mini, elle reste fidèle à<br />

son concept, mieux ,elle l’améliore à tel<br />

point que l’engouement pour cette auto<br />

augmente et crée des fidèles.<br />

Là où Mini se plante royalement, Fiat réussi l’évolution<br />

de son bébé. Bien sur elle forci, mais sans<br />

démesure et sans céder à la mode des mangas<br />

japonais. Elle est latine jusqu’au bouts de ses<br />

écrous.<br />

Le plus incroyable est que la 500 plait autant aux<br />

messieurs qu’aux dames. Fiat joue sur deux terrains<br />

avec une rare maestria. Le style est... unisexe.<br />

On pourra distinguer son ou sa conductrice en<br />

fonction de petits détails.<br />

1204 1205


Une première remarque :<br />

La 500 est le seul cabriolet<br />

full électrique du marché<br />

actuel !<br />

Incongru ?<br />

Pas le moins du monde, la Fiat 500<br />

«La Prima» offre un toit en toile<br />

qui s’ouvre en deux temps, d’abord<br />

jusqu’au dessus des places arrière,<br />

ensuite elle descend sur la plage<br />

arrière. Ce faisant, elle ouvre l’habitacle<br />

aux vraies sensations d’une<br />

décapotable. Pour les grincheux, le<br />

coffre est rikiki. C’est vrai que la<br />

hauteur d’ouverture est juste mais<br />

dans son segment des néo-rétros,<br />

avec la Mini et la Beetle, les coffres<br />

sont tous rikikis. Donc, on demeure<br />

dans la norme.<br />

Ceci dit, Fiat a revu sa copie en<br />

conservant toute l’image de sa<br />

500. Et c’est bien vu !<br />

Car elle conserve son look tout en<br />

changeant. On a, à bord, un mobilier<br />

qui s’apparente de très près à<br />

la version précédente, mais modernisé<br />

sans tomber dans l’excès des<br />

Mini. Chez FIAT, la qualité des matériaux<br />

progresse. Chez Mini, c’est<br />

l’inverse, comme les prix indécents,<br />

d’ailleurs !<br />

La décoration est soignée, les<br />

cuirs et autres matériaux sont<br />

bien choisis. Chez Fiat on ne se<br />

moque pas des clients.<br />

Mieux encore, le mot FIAT est couturé<br />

dans le dessin du matelassage<br />

du cuir des assises et dossiers, le<br />

volant est en deux tons, celui de<br />

l’habillage des cuirs de dossiers et<br />

assises et celui de la garniture en<br />

gris foncés de la planche de bord,<br />

et des panneaux de portes. C’est<br />

aussi bien garni que dans une <strong>Bentley</strong>...<br />

Quelques détails notamment<br />

sur la planche de bord sont peints<br />

dans la teinte extérieure. La capote<br />

peut recevoir une impression du<br />

1206 1207


nom FIAT, qui lui donne un aspect encore plus exclusif<br />

et très élégant.<br />

PRISE EN MAIN...<br />

Quand on monte à bord de la 500 E version «La<br />

Prima» on retrouve immédiatement le style et l’ergonomie<br />

d’une 500, sauf que la commande de la<br />

boîte de vitesse est placée dans l’axe de l’écran<br />

central et en dessous des commandes de chauffage/climatisation.<br />

FIAT n’a pas cédé au tout électronique/digital.<br />

Les commandes essentielles demeurent<br />

classiques et la mise en route de l’unité<br />

électrique se fait par un bouton poussoir «Start/<br />

Stop» classique. Bien sùr le key less intégral fait<br />

partie de l’équipement de base.<br />

Dès le départ on constate que l’électrification est<br />

bien organisée, trois modes de conduite sont présents.<br />

Le mode Normal, le mode Range et le mode<br />

Sherpa. On utilisera le plus souvent le mode Range,<br />

qui apporte une autonomie suffisante de l’ordre<br />

de 300-320 kilmomètres pour un usage urbain,<br />

péri-urbain voire inter-city. Le mode Sherpa lui est<br />

particulier, il permet de passer l’autonomie à ...460<br />

km ! Au prix d’une limitation de la vitesse à un<br />

tout petit 80 km/h, une restriction des accélérations,<br />

et d’autres aspects comme le confort sont<br />

impactés, clim limitée et autres fonctions énergivores<br />

réduites.<br />

Sur la route la 500E est dynamique, se faufile partout<br />

en souplesse et en silence. Comme toutes les<br />

électriques, son couple est omniprésent et offre<br />

des accélérations dynamiques, un point efficace<br />

pour se sortir de situations inattendues. Avec ses<br />

quatres roues rejetées aux quatre coins la 500E<br />

dispose d’un bel empattement pour offrir un<br />

confort intéressant pour chaque occupants, même<br />

ceux de l’arrière. Pourtant sur les mauvaises routes<br />

on peut prendre un coup de raquette, c’est du au<br />

fait que les batteries intégrées au plancher<br />

n’offrent pas la souplesse d’une caisse traditionelles.<br />

Heureusement, ces comportements sont<br />

très rares.<br />

C’est vrai que l’autonomie peut freiner certains,<br />

l’idéal serait de disposer d’un minimum de<br />

450 km, de quoi aller à la côte ou en Ardennes<br />

pour quelques heures. Encore un peu de patience,<br />

une version à plus grande autonomie est en préparation.<br />

Bien que dans la majorité des usages, la<br />

500E remplit un rôle quotidien largement sur-dimentionné.<br />

1208 1209


TESLA 3,<br />

On va encore dire que nous sommes<br />

pro -Tesla... pas notre faute s’ils sont bons !<br />

par Eric HEIDEBROEK<br />

Et on revient encore sur les talents du boss<br />

de Tesla, Elon Musk est un visionnaire et un<br />

passionné. Certes, il ne plait pas à tout le<br />

monde, et, aujourd’hui encore moins depuis<br />

ses déclarations fracassantes sur le Bitcoin.<br />

Selon le journal Le Monde et son correspondant<br />

à New York Arnaud Leparmentier, «le<br />

PDG de Tesla, numéro un mondial de la voiture<br />

électrique, a annoncé que son entreprise<br />

n’accepterait plus les bitcoins en paiement<br />

de ses automobiles» et Leparmentier ajoute:<br />

«Le patron de Tesla a fait de la lutte contre<br />

le réchauffement climatique, via le véhicule<br />

électrique et son<br />

entreprise d’énergie solaire Solar City, un de<br />

ses chevaux de bataille. Dans la foulée de<br />

l’avènement de Donald Trump à la Maison<br />

Blanche, Elon Musk, qui a une philosophie libérale,<br />

avait été le premier à quitter le groupe<br />

de patrons-conseillers de la Maison Blanche,<br />

en raison du retrait, début 2017, de<br />

l’accord de Paris sur le climat.» On peut tout<br />

dire sur Elon Musk, mais pas qu’il n’est fidèle<br />

à ses principes écologiques. et managériaux.<br />

Arnaud Leparmentier ajoute: «Au-delà de<br />

l’enjeu environnemental, il existe sans doute<br />

une interrogation chez Elon Musk: tout ne<br />

tourne pas rond dans le monde des cryptode-<br />

1210 1211


vises. Ceci dit, passons à l’essai... Après avoir<br />

essayés les hauts de gammes, comme la S<br />

et la X, il était temps de passer voir comment<br />

la «petite» se débrouillait.<br />

Nous avons testé la version Performance, à<br />

quatre roues motrices et 482 chevaux, répartis<br />

sur deux moteurs. Un sur le train avant (215<br />

ch) et l’autre sur le train arrière (298 ch).<br />

Non seulement c’est une bombe, mais en plus<br />

elle tient l’autonomie, «la» caractéristique<br />

de la marque. c’est à dire qu’elle prend sans<br />

sourciller plus de 530 kilomètres. Annoncée<br />

567 km et présentée récemment à 612 km...<br />

Violente - 1 !<br />

Elle percute cette Tesla 3, en pulvérisant le<br />

mur des 0 à 100 en seulement 3,3 secondes.<br />

Elle pointe à ...262 km/h et est annoncée<br />

avec une consommation d’à peine 16 kWh<br />

aux cent kilomètres. Nous avons réussi lors<br />

de nos essais une consommaion de l’ordre<br />

de 20 à 23 kWh/100. Nettement plus réaliste<br />

malgré les conditions de l’essai.<br />

Les kWh aux cent, c’est comme les<br />

litres aux cent. Enfin presque...<br />

Bon, c’est amusant d’exploiter cette fusée et<br />

ce n’est pas comme cela que les conducteurs<br />

de Tesla vont l’utiliser au quotidien. En fait,<br />

ils devraient tourner autour de 18-20 kWh<br />

aux cent kilomètres, et là, on dispose d’une<br />

autonomie très enviable, mais surtout sans<br />

stress. Beaucoup s’interrogent sur le prix de<br />

la recharge... A la maison, quand le kWh est<br />

à 0,36 €, un «plein» coute +/- 20€.<br />

Violente - 2<br />

Rappelons que ceux qui veulent en exploiter<br />

les performances apprécieront la répartition<br />

des poids de 48% sur l’avant contre 52 %<br />

sur l’arrière. ils trouveront que le choix des<br />

ingénieurs qui privilégient la propulsion per-<br />

1212 1213


met de trouver ce comportement très<br />

pertinent. L’auto se montre agile, sa<br />

direction étant précise et le statut mécanique<br />

est réglable en 4 positions,<br />

soit confort, normal et sport.<br />

Il existe aussi un mode «track» réservé<br />

à l’usage sur piste. Alors, pratiquement<br />

tous les systèmes d’assistances<br />

sont désactivés ! Malgré le fait<br />

qu’elle ne dispose que de suspensions<br />

métalliques, la «3» est terriblement<br />

efficace, neutre, et, les réactions en<br />

compression comme en détente sont<br />

d’une telle efficacité que l’on peut se<br />

prendre au jeu et se faire plaisir (sur<br />

piste, c’est mieux) ! Les vitesses de<br />

passage en courbes, sont sidérantes<br />

et à la sortie de virage, le couple est<br />

tellement instantanné que l’auto se<br />

propulse immédiatement vers la suivante.<br />

Le tout étant géré par un freinage<br />

redoutable d’efficacité. Et on disait<br />

que Musk est un apprenti sorcier?<br />

A l’intérieur, Tesla a fait table rase de<br />

tout ce qu’on trouve dans les autos<br />

depuis des lustres. Et donc à part le<br />

volant, il n’y a rien devant le conducteur.<br />

Ça fait bizarre et ça perturbe.<br />

Tout se manipule par l’écran tactile,et,<br />

c’est vrai que c’est bien fait mais cela<br />

distrait encore trop le conducteur.<br />

On aimerait au minimum qu’un headup<br />

display soit intégré d’office avec<br />

les indications les plus pertinentes,<br />

comme la vitesse, par exemple. On<br />

aimerait aussi que la «3» dispose de<br />

sièges au maintien plus efficace et<br />

aussi un peu plus confortables. Pour<br />

le reste, regardez autour de vous...<br />

1214 1215


OPEL<br />

MOKKA<br />

STYLEE, DYNAMIQUE !<br />

OPEL arrive sur le<br />

marché avec une auto<br />

full électrique dont<br />

le design s’inspire de la Manta !<br />

C’est parti, le nouveau look des Opel<br />

change, et en mieux ! La personnalité<br />

de la marque repart vers un style plus<br />

dynamique et très équilibré.<br />

3/21<br />

Ça commence par le nouvel SUV MOK-<br />

KA, disponible en Diesel et surtout en<br />

full électrique !<br />

On trouve deux appareils thermiques dopés<br />

par turbo, le 1.2l de 100 ch ou 130<br />

ch à essence et le1.5l Diesel de 110 ch.<br />

La version électrique de cet essai propose<br />

la puissance raisonnable de 136 ch. La<br />

base de ce véhicule est celle de la Peugeot<br />

2008, une excellente référence. Opel y a<br />

mis son grain de sel et pas qu’esthétique.<br />

Le style de l’auto est devenu plus angulaire<br />

et restaure un look qui avait fait un ravage<br />

à son époque. Celui de l’Opel Manta<br />

des années 70, chargée de concurrencer<br />

la Ford Capri, qui faisait fureur chez les<br />

jeunes. Avec la Manta, Opel avait l’outil<br />

idéal. Et Ça recommence aujourd’hui,<br />

avec l’Opel MOKKA ! regardez la bien,<br />

elle est toute en force, à le regard clair,<br />

le capot noir la rapproche de la légende.<br />

Mais le plus agréable à l’oeil ce sont les<br />

1216 1217


justes proportions des roues par rapport choisi la priorité à l’information qui contribue<br />

à une bonne conduite. Un judicieux<br />

aux arches et à l’équilibre des parties tôlées<br />

qui les entourent. Une bonne recherche mixage entre les commandes classiques et<br />

graphique et le tour est joué.<br />

sensorielles crée un confort ergonomique<br />

Bravo Messieurs les Designers.<br />

qui lui aussi participe activement à la sécurité.<br />

Les matériaux sont bien choisis et<br />

A l’intérieur aussi Opel trace la voie. Le donnent à la MOKKA une impression de<br />

double écran panoramique est très bien bonne fabrication et finition, ce que nous<br />

structuré. L’information apportée est judicieuse<br />

et maligne. On sent qu’ici Opel a bord. On constate aussi que les<br />

avons remarqué directement en montant à<br />

1218 1219


sièges sont bien dessinés et comme<br />

dans beaucoups d’Opels reconnus par le<br />

Centre allemand du Dos. Donc, encore<br />

un bon point !<br />

La prise en main...<br />

Avec les batteries posée dans le plancher<br />

avec une séparation destinée à générer<br />

beaucoup d’espace à l’arrière, vous<br />

voyez dans le dessin ci dessous que le<br />

bloc batterie arrière est séparé nettement<br />

de celui de l’avant afin de générer un bel<br />

espace pour les caves à pieds. Au volant<br />

on trouve facilement ses marques, et si<br />

un système permet de modifier le mode<br />

de conduite en 3 thèmes, soit Eco, normal<br />

et Sport, on utilisera pratiquement<br />

chaque fois le mode normal, tant il est<br />

bien calibré. Pour ce qui est du mode<br />

Eco il bride beaucoup les impressions. Le<br />

mode sport donne de la vigueur et de la<br />

force. En terme de consommation, nous<br />

tournions autour des 18,5/20 kw/h au<br />

cent kilomètres. C’est une bonne valeur.<br />

La tenue de route n’est pas surprenante,<br />

l’auto est bien calée sur ses trains roulants,<br />

le centre de gravité est bas et l’auto roule<br />

«net et sans bavure». L’espace à bord est<br />

largement suffisant pour le transport de<br />

cinq personnes en bon confort. Le coffre<br />

est conforme au créneau, et en plus il y<br />

a l’espace pour une roue de secours normale...<br />

En conclusion de cette brève prise en<br />

main, nous sommes tombés sous le<br />

charme de cette auto bien faite. Elle disposerait<br />

d’une plus grande autonomie<br />

qu’elle serait pratiquement sans concurrence.<br />

En essence, le premier prix est de<br />

22.600 €, (boîte autosur le 130 ch), en<br />

Diesel c’est à partir de 24.600 € et en<br />

électrique 36.200 euros...<br />

1220 1221


PEUGEOT<br />

e-2008<br />

HOMOGENE !<br />

Eric HEIDEBROEK<br />

Jolie, dynamique,<br />

confortable , cette<br />

nouvelle 2008 rebat<br />

les cartes, même en version<br />

Full Electrique !<br />

Et Peugeot le sait très bien, car la<br />

marque au lion, en fait son cheval<br />

de bataille. Cette auto sympatique<br />

offre une belle habitabilité habillée<br />

par une lignes aux formes tranchées<br />

qui plait à tout le monde.<br />

Jeunes, mûrs, et anciens lui trouve<br />

ce je ne sais quoi qui plait et attire<br />

le regard. Elle a du «sex-appeal»,<br />

c’est indiscutable, sauf, sans doute,<br />

pour les grincheux...<br />

44<br />

En attendant il reste une question<br />

importante en suspend, c’est celle<br />

de son autonomie. Et là, le nouvel<br />

SUV compact électrique Peugeot<br />

e-2008 intègre une batterie haut<br />

voltage d’une capacité de 50 kWh,<br />

placée de façon ingénieuse pour<br />

préserver l’espace à bord et le volume<br />

de coffre. Elle offre une autonomie<br />

de 320 km WLTP.<br />

Et croyez le bien, cette valeur est<br />

réalisable même en prenant l’autoroute.<br />

Nous avons approché cette<br />

valeur avec une autonomie de 260<br />

km en ayant encore une trentaine<br />

de kilomètres d’autonomie. Franchement<br />

c’est vraiment pas mal.<br />

Et nous n’avons pas été épargné<br />

par les conditions atmosphériques,<br />

pluie, vent, etc. Et ce en adoptant<br />

une conduite anticipative mais pas<br />

nonchalente non plus.<br />

Très polyvalent, aussi maniable en<br />

ville que robuste et sécurisant sur<br />

1222 1223


oute, le nouveau SUV Peugeot e-2008<br />

est équipé du moteur électrique de<br />

100 kW (136 ch) que l’on retrouve<br />

dans la Peugeot e-208 et dans la nouvelle<br />

Opel e-Corsa. Ce moteur offre évidement,<br />

une accélération instantanée<br />

grâce au couple de 260 Nm disponible<br />

tout le temps. Au volant du nouveau<br />

SUV Peugeot e-2008, vous adoptez directement<br />

une conduite souple et dynamique.<br />

Vous apprenez en quelques<br />

jours une nouvelle façon de vous déplacer.<br />

Freinant peu, vous laissez la batterie<br />

se régénérer grâce à la position «B» de<br />

la commande de boîte. Commande que<br />

vous pouvez aussi sélectionner avec les<br />

palettes du volant.<br />

A l’intérieur, la e-2008 fait preuve d’une<br />

qualité de mobilier des plus flatteuse.<br />

Structures marquants le style carbone<br />

au simili cuir surpiqué de vert, piano<br />

black sur certaines platines, grand écran<br />

facile d’accès et ergonomique, boutons<br />

classiques pour les fonctions les<br />

plus importantes, et last but not least,<br />

le combiné d’instruments en 3D. Joli et<br />

très lisible. Le petit volant à méplat, est<br />

mieux positionné que dans la 208 et<br />

donc permet une meilleure visibilité des<br />

informtions utiles.<br />

Côté conduite, on apprécie la bonne<br />

répartition des poids et la e-2008 se<br />

montre agréablement sure même en<br />

conduisant vite sur de petites routes,<br />

elle pardonne beaucoup. C’est un gage<br />

de sécurité pour tous. Les suspensions<br />

donnent confiance même si dans certaines<br />

conditions le poids global du aux<br />

batteries se fait sentir et réduit ainsi le<br />

confort global . A partir de 33.242 €<br />

1224 1225


36<br />

Volkswagen fait<br />

son premier pas dans<br />

l’automobile électrique moderne !<br />

Volkswagen<br />

id.3<br />

Full électrique pour 300 km<br />

En route, la famille !<br />

Eric HEIDEBROEK<br />

De bon matin, habitacle à la bonne température,<br />

on débranche la Golf, oups !<br />

pardon, l’id.3 de la borne et on démarre.<br />

L’auto vous reconnaît immédiatement et<br />

vous positionnez le levier de vitesse sur D,<br />

il est au même endroit que sur la BMW i3,<br />

c’est à dire accroché à la casquette couvrant<br />

les instruments de bord, derrière le volant,<br />

à droite. Les deux pédales sont marquées<br />

de façon rigolote, une flèche sur l’accélérateur<br />

pour «lire» et une sur les freins pour<br />

...«mettre sur pause».<br />

A l’intérieur, rien ne choque vraiment, on<br />

est dans une Volkswagen pure et dure.<br />

Simplifiée, rigoureuse, sérieuse la structure<br />

semble partie pour de nombreuses années<br />

de bons et loyaux services.<br />

En fait on ne rigole pas, c’est de l’allemand<br />

ferme et précis. On aime les sièges bi-colores<br />

en gris clair et noir, on remarque que<br />

les renforts latéraux semblent efficaces en<br />

matière de maintien latéral. La souplesse<br />

des assises est remarquable et rappelle (de<br />

loin) celles d’une coccinelle. La planche de<br />

bord est dépouillée mais possède parfaitement<br />

ses proportions germaniques.<br />

Si c’est sobre, toutes les commandes sont<br />

digitales. Sans commentaire, car il y a ceux<br />

qui adorent et ceux qui trouvent que c’est<br />

terriblement distrayant, donc dangereux. On<br />

ne peut pas dire qu’ils aient tout à fait tort.<br />

Dans ce bel habitacle généreusement lumineux,<br />

l’espace est pratique et rationnel,<br />

c’est de la véritable ingénierie allemande,<br />

quand même. La Volkswagen id.3 est un<br />

condensé de voiture à vivre et conçue pour<br />

apporter un maximum d’espace et d’utilité.<br />

1226 1227


Petite journée...<br />

On s’installe à bord après avoir déverouillé<br />

l’auto avec la commande à distance et puis<br />

il suffit de basculer vers l’avant, le bouton<br />

de la boîte de vitesse sur D pour que l’auto<br />

soit prête à rouler. Quand tout le monde est<br />

attaché, les cartables dans le grand coffre,<br />

on démarre sur un filet de «gaz» tout en<br />

souplesse et sans à-coup.<br />

La id3 se montre immédiatement confortable.<br />

Par rapport aux coréennes, la VW<br />

présente un confort de suspensions du à ses<br />

tarages souples et ses pneus à flanc de «65»<br />

qui aident autant que possible à ménager les<br />

effets de compression et de détente générés<br />

par le poids des batteries. Mais que l’on ne<br />

se trompe pas, si les routes sont mauvaises<br />

avec des raccords sensibles, le poids des batteries<br />

impriment un mouvement de torsion<br />

assez ferme qui se ressent jusque dans le<br />

dossier des sièges avant. Et c’est là que l’on<br />

constate un manque de maintien, malgré les<br />

rebords des dossiers en relief.<br />

Voilà, les enfants sont à l’école, on file en<br />

ville pour quelques emplètes, on passe chez<br />

Decathlon pour acheter les sandales de<br />

gym oubliées. On en profite pour prendre<br />

une petite salade chez Géraldine de la Saladerie-Sandwicherie<br />

Fine «De Vous à Moi»<br />

pour avoir quelque chose sous la dent. Un<br />

arrêt rapide pour récupérer un pantalon mis<br />

à longueur chez Jean Philippe du magasin<br />

Marcel, un coup de peigne chez Tony de<br />

Tonideal avant de manger un tartare de<br />

boeuf à L’entre-Nous. L’après midi c’est une<br />

série de petites courses à droite et à gauche<br />

pour constater la belle vivacité de la VW<br />

id.3, comme de sa maniabilité et sa visibilité<br />

périphérique qui la rend agréable à utiliser<br />

en ville tant pour se faufiler que pour<br />

se parquer.<br />

1228 1229


A la fin de la journée, on récupère les copains<br />

à l’école de devoirs pour, et, une fois n’est<br />

pas coutume, on va chercher un Quick avec<br />

l’inévitable milkshake. Un moment que les<br />

enfants adorent, et il ne faut pas leur dire<br />

...2 fois !<br />

Côté vivacité mécanique, la id.3 offre 3<br />

modes ECO, CONFORT, SPORT et un mode<br />

personnalisé. En éco et en confort l’auto<br />

n’est pas ultra vive, mais elle se conduit<br />

avec souplesse et efficacité. En mode<br />

sport, les réactions sont plus vives et plus<br />

agréables. Côté freins, cet exemplaire de<br />

pré-série manquait de fermeté au coup de<br />

frein et la direction remontait trop la souplesses<br />

des pneus mais, sans manquer de<br />

précision. Et si la Vmax est auto limitée à<br />

163, les reprises sont toujours vives même à<br />

haute vitesse. Pour la consommation, nous<br />

avons relevé quelques 22,4 kW/100 km. Il<br />

faut dire qu’on n’a pas roulé à l’économie.<br />

Cette conso équivaut à une autonomie de<br />

300 km avec une marge d’erreur de 20 km<br />

en plus ou en moins.<br />

Conclusion<br />

Volkswagen entre de plain pied dans une<br />

mêlée, où la concurrence a déjà fourbi ses<br />

armes. Si Elon Musk a bien jeté un pavé<br />

dans la mare et si tous les constructeurs<br />

se sont gaussés devant tant de «jeunesse»<br />

alors que les «pros» de l’industrie ont derrière<br />

eux l’Histoire de l’Automobile, force<br />

est de constater qu’aujourd’hui, aucun<br />

n’arrive à la hauteur de Tesla. Et si au tout<br />

début il était facile de dénoncer la finition à<br />

l’américaine des Tesla, aujourd’hui, c’est de<br />

moins en moins vrai. Porsche avec la Taycan<br />

propose une qualité de fabrication et<br />

de finition supérieure à Tesla, oui mais techniquement<br />

il arrive à peine à rejoindre les<br />

performances... (id.3 à partir de 37.990 €)<br />

1230 1231


Kia e-SOUL une auto<br />

particulièrement sympa<br />

23<br />

KIA e-SOUL<br />

ELECTRIQUE<br />

Version 2.0<br />

Autonomie 452 km - OK !<br />

Eric HEIDEBROEK<br />

La SOUL n’a pas connu une existance<br />

commerciale spectaculaire<br />

mais elle a toujours eu ce «je ne<br />

sais quoi qui plait». Probablement<br />

née à un moment trop sérieux,<br />

moins relatif, la SOUL gardait son<br />

exhubérance rentrée et se complaisait<br />

chez certains puristes.<br />

C’est vrai qu’au niveau moteurs,<br />

les première SOUL était un peu<br />

trop sages. Puis il y eu une variante<br />

électrique née à un moment où ce<br />

n’était pas encore la mode. Très<br />

discrète prestation et dommage.<br />

Pourtant les coréens ont de la persévérance<br />

à revendre, et ils ont<br />

lancé la e-SOUL avec tout le charisme<br />

qui va avec ! La bouille sympathique<br />

s’est enjolivée, les formes<br />

cubiques se sont affirmées, l’arrière<br />

caractérstique est conservé<br />

même si nous trouvons le dessin<br />

des feux trop poussé. Souvent diton<br />

le mieux est l’ennemi du bien.<br />

Mais avec un peu de chance, c’est<br />

peut -être ce qui va la lancer pour<br />

de bon !<br />

A bord de la Kia e-Soul, la planche<br />

de bord a des accents d’inspiration<br />

...MINI. Sans les chromes et<br />

les gadgets de l’anglaise, mais<br />

quand même un design moderne<br />

et «WAW» ! Franchement cette<br />

auto à tout pour plaire aux jeunes<br />

comme aux plus anciens. Le tableau<br />

de bord à deux casquettes<br />

loge dans la première des<br />

1232 1233


instruments de bords digitaux au<br />

design conventionnel sobre et<br />

élégant à lecture directe et facile,<br />

premier bon point ! A droite en<br />

tête de console centrale on trouve<br />

un autre grand écran qui gère la<br />

navigation et le système d’info<br />

divertissement. Dessous des commandes<br />

physiques complètent<br />

directement et ergonomiquement<br />

les fonctions à commandes digitales.<br />

Pour la climatisation et les<br />

réglages pratiques, on trouve une<br />

platine à commandes physiques<br />

des plus simples et intelligentes,<br />

deuxième bon point !<br />

Les commandes de mise en route<br />

et de boite de vitesses sont au<br />

centre de la console centrale, bien<br />

visibles et facile d’usage.<br />

Les sieges de la e-soul sont garnis<br />

de cuir synthétique (sic) du plus bel<br />

effet, ils sont chauffants et ventilés<br />

et les sièges arrière sont chauffants.<br />

L’éclairage d’ambiance<br />

spécial s’adapte à votre musique<br />

et se reflète dans le pack de couleurs<br />

métallisées rouge ou vert. Le<br />

confort est bon et ferme, le maintien<br />

latéral correct, sans plus. Mais<br />

ce n’est pas une voiture de sport...<br />

Dès la mise sous tension, le moteur<br />

électrique de 204 ch et 380 Nm<br />

meut la voiture dans un silence<br />

que le murmure des pneus sur<br />

le bitume rend plus sourd encore.<br />

On retrouve immédiatement<br />

les sensations de la Hyundai<br />

Kona électrique. C’est à dire une<br />

1234 1235


conduite précise et très ferme, des<br />

pneus NEXEN à résistance réduite<br />

au roulement, certes idéaux dans<br />

la préservation de l’énergie mais<br />

«limites» en matière de sécurité.<br />

Les pneus sont toujours objet de<br />

compromis. Et donc le choix d’une<br />

faible résistance au roulement<br />

s’opère au détriment d’autres facteurs<br />

comme l’adhérence sur sol<br />

mouillé ou sec. A notre avis ces<br />

pneus ne sont pas idéaux, aussi<br />

lors de la commande demandez à<br />

recevoir votre auto avec des pneus<br />

connus, des Michelin, Goodyear,<br />

Pirelli, Continental ou Vredestein.,<br />

c’est plus sur.<br />

Ce qui veut dire qu’a part ce problème<br />

de pneumatiques la Kia<br />

Soul gère bien sa tenue de route<br />

de façon précise et sure.<br />

Côté puissance, les 204 ch et les<br />

380 Nm sont bien présents. En<br />

mode «sport» ils sont même très<br />

surprenants dans le bon sens du<br />

terme ! Attention aux effets de<br />

couple et à la surprise que cela<br />

pourrait engendrer. Pour gagner<br />

de l’autonomie, vous pouvez activer<br />

le freinage intelligent. Dès que<br />

vous ralentissez, le freinage par<br />

récupération capture une partie<br />

de l’énergie cinétique de la voiture<br />

qui est redistribuée vers la batterie.<br />

Vous pouvez choisir la force<br />

de la récupération, mais à l’usage<br />

le mode automatique est le meilleur<br />

compromis.<br />

Prix de base: Must 41.590 €<br />

1236 1237


Nissan LEAF<br />

Nouvelle génération<br />

Autonomie accrue<br />

Look plus sympa !<br />

Eric HEIDEBROEK<br />

La Leaf est née d’un coup de crayon exhultant<br />

la différence, mais quand on laisse faire<br />

les stylistes, parfois ils se plantent. Heureusement,<br />

Nissan a changé ses paramètres. La<br />

Leaf a une bien meilleure physionomie. Etre<br />

différent c’est bien, encore faut il que cela<br />

déclenche des coups de coeur car en Automobile,<br />

ce sont les yeux et l’émotion qui priment.<br />

Et là, Nissan a mis dans le mille !<br />

22<br />

La voiture se veut moderne et élancée, on<br />

trouve beaucoup de détails originaux comme<br />

l’emploi judicieux de LED pour la signature<br />

lumineuse frontale. A l’avant, la calandre typée<br />

Nissan indique clairement<br />

la filiation de l’auto aux produits<br />

de la marque, le profil s’inscrit résolument<br />

dans la ligne hatchback. Le soin du détail est<br />

constant. A l’arrière la structure du hayon<br />

marque le dynamisme voulu de cette électrique<br />

historique.<br />

A l’intérieur, le style est sobre et... austère.<br />

C’est propre et net, presqu’à l’Allemande.<br />

Quoique la rigueur nippone n’est pas triste<br />

non plus. La planche de bord a un design<br />

sobre. Les instruments devant le conducteur<br />

sont à la fois digitaux et analogiques.<br />

1238 1239


La vitesse est donnée par un compteur traditionnel,<br />

les indications de consommation et<br />

autres infos utiles sont données par un écran<br />

à gauche du compteur de vitesse. A droite<br />

du volant, Nissan a posé un écran tactile judicieusement<br />

secondé par des boutons rotatifs<br />

et poussoirs pour tout ce qui concerne l’infotainement<br />

à bord. Intelligent aussi, le report<br />

sous l’écran des commandes analogiques de<br />

la climatisation. Comme quoi le tout digital<br />

n’a pas que des adeptes et que les solutions<br />

classiques ont encore de beaux jours devant<br />

elles voire même un retour en grâce.<br />

Les commandes de rapports , en fait marche<br />

avant, marche arrière, neutre et parking sont<br />

commandées par un joli joystick souligné de<br />

bleu, couleur qui s’inscrit dans de nombreux<br />

1240 1241


LEAF e+<br />

Batterie<br />

Lithium-métal polymère<br />

385 km autonomie<br />

320 réels<br />

détails de l’habitacle. Le bleu est la couleur<br />

de l’électricité n’en déplaise<br />

aux férus de verts.<br />

A part Toyota,<br />

qui l’utilise<br />

depuis des<br />

années, toutes<br />

les autres<br />

marques sont<br />

passées au «bleu»<br />

comme VW avec ses<br />

BlueMotion, Mercedes<br />

avec ses BlueTech, etc.<br />

Conduire une électrique<br />

C’est une question qui revient très souvent<br />

et la réponse que l’on peut donner est que si au<br />

début, la conduite de certaines électriques était du<br />

type «on-off», comme dans la I3 de BMW, accélération<br />

/ freinage vigoureux, l’évolution est telle que l’agrément<br />

d’une électrique d’aujourd’hui va vers des solutions plus<br />

harmonieuses. Certes on dispose de puissance élevées,<br />

comme dans la Leaf 62 kW qui fait quelques 214 ch /<br />

340 Nm, qui peuvent propulser les 1731 kg et 4,50 m de<br />

long de 0 à 100 en...6’’9. Il faut noter aussi que les<br />

1242 1243


Nissan LEAF e+<br />

62 kW<br />

0 à 100 en 6’’9<br />

autonomie :<br />

320 km mesurés<br />

voitures électriques disposent de leur<br />

couple à tout moment ! La vitesse de<br />

pointe de la Leaf n’a pas une importance<br />

cruciale, et ici posée à 157 km/h. En effet,<br />

les voitures électriques sont idéales pour<br />

circuler aux allures légales. Leur pire ennemi<br />

demeure l’autoroute et des vitesses supérieures<br />

à 100 km/h. Dans ces conditions,<br />

l’autonomie est beaucoup moins élevée<br />

que dans un usage citadin ou inter-urbain.<br />

En effet, les phases de régénération sont<br />

beaucoup plus fréquentes que sur autoroutes<br />

à vitesses stabilisées.<br />

Conduire avec une seule pédale !<br />

Rassurez vous, il y a bien deux pédales à<br />

bord. Le frein et l’accélérateur. Mais l’accélérateur<br />

dispose d’une fonction de régénération<br />

forte qui s’actionne avec la commande<br />

«e-pedal». La e-pedal de la Leaf<br />

est facilement utilisable, et on dira même<br />

instinctivement gérable. Avec un peu d’accoutumance,<br />

on fini par adopter un style<br />

souple et confortable. On apprend à rouler<br />

autrement, on est plus observateur et on<br />

anticipe plus... Pas mal, grâce à ce genre<br />

d’auto les conducteurs deviendraient-ils<br />

plus réceptifs à la conduite ? Nous n’irons<br />

pas jusque là même si c’est l’impression que<br />

ce mode de conduite nous a donné. Nissan<br />

a bien étudié son produit, en témoigne<br />

cette petite fenêtre triangulaire permet au<br />

conducteur de bien voir la route entre la baie<br />

de pare-brise et le rétro extérieur.<br />

Dans l’ensemble la Leaf e+ démontre<br />

un potentiel intéressant, mais l’autonomie<br />

n’est pas encore toute à fait au top.<br />

Annoncée pour un peu plus de 385 km<br />

d’autonomie, nos mesures indiquent 320<br />

km. C’est encore trop peu, mais ils sont<br />

vrais, et réalisés dans le cadre de nos essais<br />

sur nos itinéraires de référence parfaiement<br />

compatibles avec un usage courant.<br />

Maintenant, la Leaf est une grande auto<br />

son empattement de 2,70 m ouvre un<br />

habitacle généreux et le basculement de<br />

la banquette arrière en 60/40 permet un<br />

volume de coffre de 1.176 l.<br />

Le prix de la Leaf e+ (62 kW) commence<br />

à 43.490€ en version N- Connecta et à<br />

45.590 € pour le haut de gamme Tekna.<br />

1244 1245


HYUNDAI KONA<br />

Elle tient la distance !<br />

Eric HEIDEBROEK<br />

19 2019<br />

Un avant<br />

effilé et<br />

distinctif<br />

qui attire<br />

le regard<br />

Les voitures électriques suscitent<br />

la curiosité mais pas encore<br />

l’engouement, et pour cause, elles<br />

sont toutes nouvelles sur le marché.<br />

Il y a deux ans d’ici, c’était une vraie pénitence<br />

que d’essayer ces modèles sauf… les<br />

Tesla. Car malgré tout ce que l’on dit sur la<br />

marque américaine, Tesla est un précurseur<br />

et un leader en matière d’électro-mobilité.<br />

Au début, Tesla est considéré comme un<br />

apprenti sorcier qui n’y connaît rien en<br />

automobile, surtout en regard de tous les<br />

manufacturiers de la planète. Et pourtant,<br />

ses productions, certes un peu légères au<br />

tout début, sont aujourd’hui sans rivale<br />

et d’une belle qualité. Ce sont plutôt les<br />

«vrais» constructeurs qui sont à la traine, à<br />

cause de leur expérience justement.<br />

Avec une Tesla, prendre la route se fait sans<br />

appréhension, on sait qu’elle tiendra la distance…<br />

comme la nouvelle<br />

Hyundai Kona Electric. Elle<br />

aussi tient parfaitement<br />

ses promesses en matière<br />

d’autonomie. Temps de<br />

recharge dans la norme<br />

actuelle, autonomie : dans<br />

les meilleures !<br />

Hyundai Kona un SUV compact,<br />

le roi de la ville, pas seulement !<br />

La Kona Electrique possède un profil SUV<br />

avec un avant original qui attire l’attention.<br />

1246 1247


Elle offre un look urbain, bien agréable et<br />

se faufile aisément dans la circulation.<br />

Silencieuse elle émet pourtant un petit<br />

bruit qui ressemble à un sifflement discret<br />

mais perceptible.<br />

A l’intérieur, la Hyundai Kona Electric dispose<br />

d’une planche de bord claire et précise<br />

où la jauche de carb…, euh non, de<br />

la batterie est largement représentée. Au<br />

moins dans cette voiture on voit ce qu’il<br />

reste, très clairement, de même que l’autonomie<br />

est affichée de façon nette et précise.<br />

Les palettes au volant sont destinées à<br />

choisir le degré de la régénération au levé<br />

de pied et ça marche vraiment bien.<br />

Quand on démarre avec la Hyundai Kona<br />

Electric, on doit s’habituer aux commandes<br />

de la «boîte» de vitesse. En effet, ce sont<br />

4 boutons carrés posés sur la console centrale<br />

avec à gauche le «D» au centre le «N»<br />

sa droite le «R». Le «N» étant surmonté<br />

du «P». Au début on tâtonne, mais après<br />

c’est assez simple.<br />

Dès la mise en route, la Kona se montre<br />

étonnamment légère et docile. La mobilité<br />

électrique semble bien maitrisée. La<br />

Kona Electric accélère très fort grâce à ses<br />

204 ch et son couple instantané de 395<br />

Nm. L’accélération de 0 à 100 est de seulement<br />

7,6 secondes, la vitesse maximale<br />

de 167 km/h. Ce qui est remarquable,<br />

ce n’est pas la Vmax, mais la capacité à<br />

accélérer instantanément à pratiquement<br />

toutes les allures, ce qui confère une réactivité<br />

efficace en cas de besoin.<br />

En terme d’autonomie, la Hyundai Kona est<br />

annoncée pour 482 km, nous avons systématiquement<br />

approché cette valeur avec<br />

des distances parcourues de 449 km, sans la<br />

hantise de la panne sêche. C’est très agréable<br />

de savoir qu’on dispose de cette capacité-là.<br />

On part sans souci, l’esprit détendu.<br />

Vous partez le main au boulot, même à<br />

150 km, vitesse de croisière 120 à l’heure<br />

en cruise-control, et vous rentrez chez<br />

vous avec une réserve de 110-125 km, en<br />

ayant utilisé, la clim, les sièges et volant<br />

chauffants ou encore les essuie-glaces et<br />

les phares, comme dans n’importe quelle<br />

autre auto.<br />

Ensuite vous la mettez en charge à la maison,<br />

il lui faut alors une dizaine d’heure<br />

pour reprendre des forces. Sur une borne<br />

de recharge rapide de 100 kW elle demande<br />

54 minutes et sur une de 50 kW,<br />

elle a besoin de 75 minutes.<br />

Chez Colruyt, vous faites vos courses et<br />

elle se recharge pendant la bonne heure<br />

que vous passez dans le magasin.<br />

Oui, avec le Covid-19 on demande de ne<br />

pas dépasser une demie-heure, c’est toujours<br />

ça de pris pour la batterie.<br />

Cette Kona Electric est un bon produit,<br />

parfaitement fini, bien au point. Mais il<br />

faut bien choisir sa monte pneumatique.<br />

Les Nexen de la voiture d’essai sont peu<br />

rassurants. Ils n’ont pas assez de motricité,<br />

glissent sur le mouillé, et freinent mal.<br />

Donc, il est important de vous faire livrer<br />

1248 1249


votre Kona Electric avec un bon<br />

pneu, un Michelin, un Goodyear,<br />

un Bridgestone, un Vredestein ou<br />

un Pirelli.<br />

Ensuite, selon notre essai, nous<br />

avons constaté que l’amortissement<br />

n’est pas au top. Certes,<br />

l’auto pèse allègrement ses 1.685<br />

kg et si les amortisseurs absorbent<br />

bien les irrégularités de la route en<br />

compression, en détente ils sont<br />

trop fort et peuvent générer un<br />

marsouinage assez gênants.<br />

inciter le conducteur à l’exploitation<br />

dynamique de l’engin avec<br />

les sensations qui vont de pair. Et<br />

là, en l’état, ce n’est pas vraiment<br />

fait pour ça, même si les accélérations<br />

décoiffent.<br />

Il est vrai que l’on ne peut exiger<br />

d’une auto de seulement 37.999€<br />

(version Twist de 39,2 kWh –<br />

136 ch) à 47.999 euros (version<br />

Sky de 64 kWh – 204 ch) qu’elle<br />

soit équipée d’une suspension pilotée,<br />

mais elle le mériterait.<br />

Maintenant les effets de suspensions<br />

sont très certainement dus<br />

au fait que si une partie du poids<br />

de la batterie est situé dans le plancher,<br />

la plus grosse partie est, elle,<br />

placée juste devant le train arrière<br />

à hauteur de la banquette. Cette<br />

solution, n’est pas facile à gérer<br />

avec une suspension classique.<br />

C’est d’autant plus important que<br />

la Kona Electric est performante<br />

et si dans un usage courant avec<br />

une philosophie de conduite<br />

«électrique» où l’on épargne<br />

chaque parcelle d’électricité la<br />

Kona se montre docile. À l’heure<br />

d’aujourd’hui, le caractère musclé<br />

et donc ludique de l’auto peut<br />

1250 1251


OPEL<br />

Corsa Full Electrique<br />

Elle fait le job avec le sourire !<br />

Par Eric HEIDEBROEK<br />

Jolie auto, cette Corsa a un look<br />

craquant et pour couronner<br />

la gamme thermique,<br />

elle passe au tout électrique...<br />

Prise en main.<br />

Pour situer les conditions de l’essai, on sortait<br />

d’une Mercedes Classe G400d…<br />

C’est que le changement a été radical.<br />

D’un côté on grimpe dans un monstre lourd<br />

et puissant, empreint d’un luxe extraordinairement<br />

cossu pour descendre dans une<br />

citadine très raisonnable.<br />

Cousine germaine de la Peugeot 208 électrique,<br />

la Corsa adopte le même principe<br />

de ...discrétion. Un petit logo sur le montant<br />

B signale la motorisation par un E dans<br />

un cercle noir. La Corsa joue une carte accessible<br />

car elle coûte 31.475 € en étant<br />

particulièrement bien équipée de série. Si<br />

elle est apparentée à la Peugeot 208 électrique,<br />

elle est bâtie sur la même plateforme,<br />

la Corsa reçoit un tableau de bord<br />

1252 1253


spécifique doté d’écrans digitaux devant le<br />

conducteur et sur la console centrale. Les<br />

commandes de climatisation sont elles assez<br />

classiques. Le mariage de «touch screen»<br />

et de boutons classiques est un excellemnt<br />

point en matière d’ergonomie et de sécurité.<br />

Tout dans la présentation du poste de<br />

conduite fait preuve d’innovations et de<br />

modernisme. Par contre certains matériaux<br />

dénoncent l’accès à la marque. Les contreportes,<br />

et certains ouvrants font vraiment<br />

légers et le coffre assez lourd.<br />

En ce qui concerne l’unité électrique, c’est<br />

la même que dans la e-208 et même que<br />

celle du e-2008. Chez Opel, l’ambiance à<br />

bord est assez clinique et sobre, les accostages<br />

sont corrects, la finitions aussi. C’est<br />

assez rigoureux, voire sévère. De toutes les<br />

manières c’est allemand, donc normal.<br />

Sur la route, la E-Corsa tient ses promesses<br />

en matière d’autonomie. L’autoroute, on<br />

sait que ce n’est pas la tasse de thé des électriques,<br />

mais les villes et agglomérations,<br />

sont faites pour elle. Le placement des batteries<br />

dans le plancher sous les sièges avant<br />

et sous la banquette arrière où elles sont plus<br />

grosses, assument un centre de gravité assez<br />

bas. Le souci principal, c’est le poids 357<br />

kg, mais surtout la séparation des batteries<br />

avant et arrière au sein de l’empattement<br />

long. Et lors du passage sur des inégalités<br />

de la route, cela crée un effet de «saucissonnage».<br />

On peut se poser la question de<br />

l’influence que cela pourrait avoir sur la carrosserie<br />

à long terme. Pour le reste cette<br />

Corsa fait le boulot, transporte facilement<br />

5 personnes confortablement. Les temps<br />

de recharges sont au prorata de la force de<br />

courant disponible. La Corsa dispose en série<br />

d’une prise de charge haute vitesse.<br />

1254 1255


Moteur<br />

électrique<br />

Moteur<br />

thermique<br />

Batterie<br />

HYBRid<br />

Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

1256 1257


New Clio<br />

L’air de ne pas trop y toucher,<br />

elle change tout, surtout à l’intérieur!<br />

Plume @ Eric HEIDEBROEK<br />

Images @ Caminter 202é<br />

1258 1259


Chez Renault, on n’aime pas trop voir<br />

les Peugeot 208 grignoter des parts de<br />

marché. Et donc mademoiselle Clio est<br />

passée par la case «restylage» pour<br />

contrer l’offensive du Lion de Sochaux.<br />

Et si les dimensions restent fidèles à la<br />

version sortie en 2016, à savoir une<br />

longueur de 4 mètres et 5 centimètres,<br />

sur une largeur de 1,99 mètre une hauteur<br />

humaine de 1,44 mètre.<br />

Ce qui en fait une citadine particulièrement<br />

adaptée à un usage urbain. Et<br />

ceci sans gâcher une mobilité grande<br />

routière par un bon châssis et de<br />

bonnes suspensions.<br />

Si le style est resté fidèle au concept<br />

de 2016, les lignes de l’avant se sont<br />

mises au goût du jour et la signature<br />

lumineuse est très réussie tout en<br />

marquant clairement les nouvelles<br />

ambitions de Clio cinquième du nom !<br />

À l’arrière, aussi, le dessin s’est affirmé<br />

avec l’apparition de LED pour la signature<br />

lumineuse et l’ensemble de la signalétique<br />

indispensable.<br />

Et donc on peut conclure sur le plan<br />

esthétique que Renault a une fois de<br />

plus placé la Clio au centre du choix<br />

des citadines. Son style est jeune, dynamique,<br />

très bien proportionné et les<br />

nouvelles lignes marquent clairement<br />

son ambition de plaire, ce qui n’est pas<br />

son seul atout.<br />

Car si l’extérieur se dessine résolument<br />

«actif» tout en restant dans<br />

l’image Clio, c’est à l’intérieur que les<br />

différences et les surprises se taillent<br />

la part du lion...<br />

1260 1261


L’atmosphère est résolument «trendy» et surtout<br />

«cosy». Renault ose les matières d’ameublement<br />

et surtout ne cède pas au «geeking» du tout au<br />

sensitif. Des boutons faciles et utiles comme pour<br />

débrancher le très énervant «lane assist», click et<br />

c’est enlevé, non mais on sait encore conduire, non<br />

? Le tableau de bord est digital et offre peu de possibilités<br />

de personnalisations graphiques. On aimerait<br />

quand même pouvoir observer le travail du<br />

quatre cylindres essence, mais bon. Faut croire<br />

qu’avec une hybdide rechargeable que les infos<br />

vitales sont celles des régénérations.<br />

Demeure que les informations de bases sont toutes<br />

là et bien dans leur jus. On regrettera que les infos<br />

sont écrites en trop petit caractères. Certes, c’est<br />

1262 1263


L’affirmation d’un style bien typé<br />

est concrétisée par un modernisme d’éclairage<br />

LED au caractère moderne et structuré.<br />

À l’avant l’emblème de la marque au losange<br />

accentue le dessin du nouveau sourire de Clio<br />

1264 1265


Signature visuelle très équilibrée, Nouvelle Clio a le regard pétillant,<br />

Des courbes sensuelles se posent sur des hanches oranges rebondies.<br />

A l’intérieur, les sensations tactiles du cuir du volant et des tissus<br />

s’allient à la mixité des commandes touchscreen et physiques.<br />

1266 1267


3 Ouvrir la porte<br />

2 Prendre place à bord<br />

1 Démarrer<br />

Nouvelle Clio<br />

S’inscrit<br />

naturellement<br />

dans l’univers<br />

magique<br />

des fêtes<br />

1268 1269


joli, mais plus grand serait probablement<br />

mieux apprécié pour une lecture<br />

plus aisée. Un bel écran tactile<br />

est judicieusement placé dans le<br />

champ de vision du conducteur et<br />

son usage est assez facile. Ici aussi,<br />

Renault a instauré une série d’interrupteurs<br />

et de commandes classiques.<br />

Intelligent pour limiter la distraction<br />

traditionnelle de bien des<br />

conducteurs. Surtout en période de<br />

fêtes où il faut avoir les yeux partout<br />

pour aussi faire du lèche-vitrines...<br />

Demeure que l’interprétation tissus,<br />

et partiel cuirs et synthétiques offre<br />

une atmosphère confortable que ne<br />

vient pas troubler les bruits d’usages,<br />

comme ceux de la mécanique et du<br />

roulement. Pour une citadine, la remarque<br />

est des plus convenables.<br />

D’autant que sa maniabilité et son<br />

agrément urbain sont indiscutables.<br />

1270 1271


Boutiques joliment décorées, ambiance<br />

festive, ces moments de fin d’années sont<br />

magiques et la tentation est grande,<br />

notamment, chez Claire H. opticienne à<br />

Hannut qui présente e.a. les montures sabine be<br />

1272 1273


1274 1275


Si la Clio possède une bonne caméra<br />

de recul, elle se salit trop vite et on<br />

ne voit plus rien. C’est vrai que placer<br />

l’œil à l’extérieur, en relief, fait<br />

que le propriétaire voit bien qu’il a<br />

une caméra, mais placée derrière la<br />

lunette arrière permettrait de profiter<br />

du balayage de l’essuie-glace,<br />

tout en bénéficiant - probablement<br />

- d’une visibilité aussi précise qu’à<br />

l’endroit où elle a été implantée. Ceci<br />

dit, la qualité de rétro vision de cette<br />

caméra et de très bonne facture, ce<br />

devait être souligné.<br />

Sur la route, on constate de suite la<br />

bonne volonté du moteur hybride.<br />

Certes, la boîte à 4 rapports automatiques<br />

n’a pas l’air très fluide et<br />

semble trop lente dans certaines<br />

situations, mais cela n’altère pas<br />

l’aisance générale de la conduite.<br />

Il faut souligner que si Renault annonce<br />

4,4 l/100 km, que nous avons,<br />

sans faire plus attention que cela<br />

consommé royalement 4,6 litres<br />

aux 100 km sur autoroute avec une<br />

approche des 5 litres en ville. Les<br />

145 chevaux sont bien présents<br />

surtout dans le cadre des évolutions<br />

souples et parfaitement dans<br />

le cadre de l’usage de cette auto<br />

qui n’a pas peur du tout d’effectuer<br />

de longs trajets en offrant un<br />

confort digne de modèles de segments<br />

supérieurs. Côté prix la version<br />

hybride auto rechargeable est<br />

dans la moyenne. C’est normal, la<br />

technologie embarquée influence<br />

le budget. Il demeure que le bilan<br />

énergétique est de qualité comme<br />

l’ensemble de la finition de la Clio 5.<br />

1276 1277


SUBARU<br />

E-BOXER<br />

IMPREZA<br />

4x4 méconnue<br />

et ...étonnante !<br />

49<br />

Eric HEIDEBROEK<br />

Subaru est bien connu chez nous grâce<br />

aux championnats du Monde de Rallyes<br />

avec Colin McRae ou les WRX se sont<br />

régulièrement distinguées pendant des<br />

années. Si aujourd’hui elles ne sont plus<br />

présentes sur les plateaux du WRC, on<br />

les retrouve encore dans de nombreuses<br />

disciplines nationales et régionales.<br />

Elles sont anciennes, certes, souvent<br />

bleues avec les roues dorées et le grand<br />

aileron. Mais elles sont toujours redoutables<br />

et offrent performances et fiabilités<br />

pour figurer en tête des épreuves.<br />

Et de se frotter aux Mitsubishi Evo, elles<br />

aussi abandonnées, toutes auréolées de<br />

gloires aux parfums d’huile de ricin.<br />

Une voiture sure<br />

Dans les régions où les routes hivernales<br />

sont systématiquement enneigées, les<br />

Subaru sont des références, en Suisse par<br />

exemple. La nouvelle Impreza conserve<br />

son quatre cylindres à plat, dit «Boxer»,<br />

de 2 litres et développant 150 ch / 195<br />

Nm assisté d’un moteur petit électrique<br />

de 17 ch et 66 Nm. Une petite batterie<br />

lithium-ion est positionnée au dessus du<br />

train arrière, ce qui réduit la profondeur<br />

du coffre mais assure une belle répartition<br />

du poids.<br />

La e-Boxer est livrée avec une boîte CVT<br />

(à variation continue) qui intègre le mo-<br />

1278 1279


teur électrique. L’ensemble fonctionne<br />

très bien, même si nous n’aimons pas la<br />

boîte CVT, trop molle, comme toujours.<br />

Même si du point de vue des ingénieurs<br />

c’est le système le plus «logique».<br />

Cette Impreza e-boxer demande entre<br />

7,2 et 9,1 litres de super et rejette<br />

174 gr de CO2 (WLTP). Il est vrai qu’avec<br />

1.627 kg en ordre de marche plus les<br />

75 kg du conducteur et les 4 roues<br />

motrices,le boxer à du boulot. Côté performances,<br />

le 0 à 100 est effectué en 10’’<br />

et la Vmax tape les 192 à l’heure.<br />

La e-Boxer montre par le graphique<br />

ci-contre que l’électricité intervient très<br />

souvent, mais la consommation et les<br />

performances n’ont pas l’air d’en profiter<br />

beaucoup. Peut-être qu’avec une bonne<br />

boîte DSG, elle serait transfigurée, plus<br />

vivante ? A partir de 29.995 €<br />

1280 1281


PAR MARQUES<br />

ALFA ROMEO<br />

BMW<br />

CITROEN<br />

DS<br />

HYUNDAI<br />

JEEP<br />

KIA<br />

LAND ROVER<br />

MAZDA<br />

MERCEDES<br />

VOLKSWAGEN<br />

VOLVO<br />

1282<br />

Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

1283


ALFA ROMEO<br />

Tonale Veloce<br />

Une technologie <strong>PHEV</strong><br />

qui préserve le virus Alfa !<br />

Plume : Eric HEIDEBROEK -Capture d’Images : Pascale HEIDEBROEK<br />

Le prototype Alfa Romeo Kamal est une réussite<br />

esthétique qui a fait couler beaucoup<br />

d’encre depuis sa présentation à Genève en<br />

2002. Il aura fallut attendre le 20 novembre<br />

2016, au Salon de Los Angeles, pour que<br />

le Stelvio apparaisse en version Quadrifoglio<br />

Verde avec un flou artistique très<br />

latin autour de sa probable commercialisation.<br />

C’est à Genève, en mars 2017<br />

qu’Alfa Romeo dévoile la<br />

gamme Stelvio, prête à en<br />

découdre avec les BMW X3,<br />

Mercedes-Benz GLC et autres<br />

Audi Q5. Un SUV compact est<br />

alors envisagé et comme le segment<br />

est à la mode, Alfa Romeo<br />

décide de travailler sur le nouveau<br />

Tonale, nous sommes en 2018 et il<br />

aura fallut 3 ans pour l’annoncer et<br />

enfin le commercialiser en 2022, à cause<br />

de la COVID...<br />

L’Alfa Romeo Tonale vallait vraiment la peine<br />

d’être attendu, et sa version hybride rechargeable<br />

avec 60 km en électrique montre bien<br />

1284 1285


Des lignes<br />

sportives<br />

et fuyantes<br />

qui mettent<br />

en avant les<br />

larges épaules<br />

arrière.<br />

la voie du changement de la mobilité.<br />

Et Alfa Romeo a dessiné une très jolie<br />

auto, digne descendante du Kamal et<br />

du Stelvio. Tonale apporte un soupson<br />

juvénile bienvenu. Un regard<br />

clair souligné par des LED, une signature<br />

lumineuse arrière qui reprend<br />

les trois godrons de l’avant. Et tant<br />

à l’avant qu’à l’arrière, les godrons<br />

s’allument l’un après l’autre en phase<br />

de clignotement. C’est très joli.<br />

A l’intérieur le style est dans le plus<br />

pur jus Alfa Romeo. On retrouve les<br />

grosses bosses au dessus des cadrans<br />

digitaux qui reprennent le look des<br />

anciennes Giulia 1300. On peut aussi<br />

choisir entre un style moderne sportif<br />

avec le compte-tour qui monte de<br />

1286 1287


droite à gauche comme dans les Peugeot.<br />

Ou un autre très épuré ou seule<br />

la vitesse est indiquée. Les espaces dédiés<br />

au compteur et au compte-tour<br />

pouvant recevoir les infos choisies.<br />

Dès l’accès à bord, cette Tonale Veloce<br />

accueille dans les excellent sièges<br />

sport. Le maintien est irréprochable,<br />

le confort qui en découle permet<br />

l’absorbtion de la rigueur des suspensions<br />

surtout en mode sport, qui<br />

affermit idéalement les trains roulant<br />

lorsque l’on accionne le «DNA».<br />

A noter que l’on peut facilement désélectionner<br />

la suspension sport et<br />

retrouver la suspension «comfort».<br />

Un plus très agréable.<br />

Tonale se montre spacieuse, et très<br />

latine dans son concept de design et<br />

d’habitabilité. C’est vraiment bien.<br />

Toutes les commandes sont ergonomiques,<br />

même si pas mal d’actions digitales<br />

sont possibles, les principales<br />

sont classiques etc’est tant mieux.<br />

Au volant, on trouve très vite sa position<br />

de conduite idéale, la mécanique<br />

est volontaire, surtout en mode sport.<br />

On est dans une pure création Alfa<br />

Romeo, qui emprunte quelques éléments<br />

mécaniques à Jeep. On n’est<br />

pas dans la structure PSA... Le moteur<br />

est donc le 4 cylindres MultiAir<br />

de 1.332 cc fort de 180 ch conjugué à<br />

l’unité électrique, placée sur le train<br />

arrière, offre 122 ch (90 kW) ce qui<br />

fait un total de 270 ch utiles. Tout ça<br />

passe à la route au travers de la boite<br />

automatique à 6 rapports (AT6e).<br />

La batterie est une 15,5 kWh qui se<br />

1288 1289


echarge en seulement 2 heures et<br />

demie sur une wallbox 7,4 kW, c’est<br />

pas mal du tout. Avec son réservoir<br />

d’essence et sa batterie bien chargée,<br />

Tonale Veloce assume 600 km<br />

avant de refaire le plein, d’essence,<br />

et d’électricité si on a vraiment tout<br />

consommé. Quatre niveaux d’équipements<br />

sont proposés, Super, Sprint,<br />

Ti, Veloce et Editione Speciale..<br />

En somme, on constate que dès le départ<br />

toutes les Tonale ont un équipement<br />

de base très complet.<br />

Sur la route, on apprécie le démarrage<br />

à l’électricité, un témoin bleu<br />

s’affiche dans le pare-brise à l’attention<br />

des piétons. Si le Tonale Veloce<br />

se montre toujours souple et cool sur<br />

la route, la boîte auto à six rapports<br />

est un peu trop lente en cas de néccésité.<br />

En mode normal en tous cas,<br />

cela se gomme partiellement avec<br />

le mode sport. C’est que le 1.332 cc<br />

même dopé par un turbo et un moteur<br />

électrique a fort à faire avec les<br />

1.835 kg, à vide, ce qui correspond à<br />

1.950 kg, tout pleins faits et conducteur<br />

de 75 kg à bord.<br />

En optant pour une conduite normale,<br />

on peut s’assurer d’une consommation<br />

globale moyenne de 6,6 litres<br />

aux cent kilomètres.<br />

Côté performances, avec ces 280 chevaux,<br />

Tonale Veloce, abat l’exercice<br />

du 0 à 100 en 6,2 secondes et est capable<br />

de pointer à 206 km/h. Avec le<br />

mode full électrique, la vitesse maximum<br />

est de 135 km/h avant de passer<br />

le relais au thermique. Un bon plan<br />

pour rouler différent !<br />

1290 1291


BMW 330e Touring<br />

<strong>PHEV</strong><br />

La BMW Série 3 comme la Mercedes Classe C continue sa course à l’hybridation.<br />

Ici aussi on a une fonction sailing et les moteurs électriques s’associent à des mécaniques<br />

Otto. La 330e ne reçoit pas un six en ligne mais un bon quatre cylindres qui<br />

offre une puissance équivalente à celle d’un trois litres, comme chez Mercedes-Benz<br />

d’ailleurs. Ce qui dans un cas comme dans l’autre ne reflète pas l’onctuosité et le<br />

caractère des six cylindres, que du contraire.<br />

En son temps,<br />

nous avons suivi la<br />

transition vers l’électrification des modèles<br />

BMW, et dès le départ nous avons constaté<br />

l’approche pertinente<br />

du concept full électrique comme<br />

celui de la toute première Mini électrique<br />

donnait déjà un aperçu de la dynamique<br />

développée et qui s’est naturellement retrouvée<br />

dans la I3. Accélérations de fusées,<br />

1292 1293


frein moteur/récupération d’énergie ultra<br />

puissant, presque violent. L’autonomie à<br />

l’époque était très limitée, mais depuis elle<br />

a largement plus que quintuplé dans les<br />

nouvelles full électriques de la marque.<br />

Ensuite sont apparues les premières hybrides<br />

qui elles aussi ont directement opté<br />

pour la fonction roue libre (sailing) ainsi que<br />

pour une conduite prédictive favorisant la<br />

préservation du carburant et de l’électricité.<br />

La Série 3 hybride existe en deux versions,<br />

berline et break appellé Touring, en deux<br />

ou quatre roues motrices.<br />

Très appréciées du monde du leasing et<br />

de la voiture de société, la série 3 surtout<br />

en version hybride est fiscalement intéressante.<br />

L’ATN est modéré, les réductions<br />

fiscales sont importantes. Que ce soit en<br />

break ou en berline, le constat est le<br />

même et il n’y a pas de malus.<br />

En faisant le tour du propriétaire,<br />

on est surpris par la massivité de<br />

la calandre qui déborde largement<br />

sur le capot. Le plus étonnant,<br />

c’est qu’hier on prêtait aux «tuner»<br />

de caricaturer les clandres en<br />

les modifiant sensiblement pour faire<br />

plus sport. Aujourd’hui, c’est le constructeur<br />

qui s’y met tandis que les «tuner» eux,<br />

greffent des calandres plus petites...<br />

Allez comprendre !<br />

Toujours est-il que cette BMW a bien les<br />

gènes de ses ancêtres. Elle demeure sportive,<br />

élégante, racée. La version Touring<br />

est très équilibrée. Deux tuyères d’échappement<br />

soulignent l’aspect puissant de<br />

même que le relief des ailes avant et arrière<br />

épousent de façon musclée<br />

les grandes roues dont les pneus<br />

affleurent la carrosserie. Du grand art !<br />

La finition et les accostages de tous les<br />

panneaux sont de haut niveau, courant<br />

chez le constructeur de Munich. Le hayon<br />

est motorisé, et la vitre du hayon s’ouvre indépendamment,<br />

pratique pour poser une<br />

veste ou autre sans devoir user du grand<br />

hayon. Le coffre présente un seuil à hateur<br />

normale, mais le plancher est situé un centimètre<br />

plus haut que le seuil. Les batteries<br />

sont sous la banquette arrière et sous le<br />

plancher de coffre, ce qui génère une perte<br />

de place. Pas trop génant dans un break<br />

puisque le cache bagages peut s’escamoter.<br />

1294 1295


A l’intérieur, le style est propre et net, les<br />

écrans sont bien larges et disposent d’une<br />

gestuelle intelligente. Les informations sont<br />

toujours faciles à comprendre, l’ergonomie<br />

est bien pensée et heureusement tout<br />

n’est pas digital ! Les commandes les plus<br />

basiques comme la radio ou le chauffage<br />

sont aussi analogiques. Ça c’est bien !<br />

On est dans une berline moyenne, et chez<br />

BMW on aime les matériaux de qualité.<br />

L’écran tactile est d’une netteté et d’une<br />

précision impressionnantes. Sa belle largeur<br />

est assez aisée à la manipulation. Les<br />

distractions face à ces nouvelles applications<br />

demeurent problématiques, et ceci<br />

est valable pour toutes les marques utilisant<br />

ce type de commandes. Si c’est super<br />

à l’arrêt, c’est hyper dangereux en roulant.<br />

D’aileurs, certaines marques interdisent<br />

les manipulations les plus distrayantes. Le<br />

design de la planche de bord est vraiment<br />

très fin et bien dessiné. Personnellement, je<br />

n’aime pas le compte tours à l’envers façon<br />

Peugeot 208. Et surtout qu’on ne puisse en<br />

disposer qu’en mode sport. Je pense qu’un<br />

dessin «classique» devrait pouvoir être sélectionné<br />

comprenant les phase de charge<br />

et de décharge de la batterie dans des cadrans<br />

spécifiques et faciles à identifier.<br />

Les cuirs utilisés sont souples et doux, le<br />

volant possède une jante épaisse pour<br />

rappeler qu’une BMW se conduit, même<br />

si des aides à la conduite assistent un peu<br />

1296 1297


trop le conducteur mais raviront ceux que<br />

la conduite n’intéresse pas...<br />

Pourtant cette Série 3 se conduit comme<br />

un vélo. Certes l’augmentation de poids<br />

la rend moins agile en version hybride et<br />

4x4 qu’en version normale, c’est à dire une<br />

essence ou une diesel classique.<br />

Ceci étant l’association thermique / électrique<br />

est bien maîtrisée par BMW.<br />

Vous constaterez sur le graphique ci-contre<br />

la façon dont le moteur électrique travaille<br />

à la motricité de la 330e Touring.<br />

On voit parfaitement l’énergie de la batterie<br />

alimenter le moteur couronne placé<br />

dans la boîte de vitesses automatique à 8<br />

rapport, qui passe la force électrique vers<br />

l’arbre de transmission des roues arrière et<br />

le renvois vers l’arbre de transmission des<br />

roues avant. Le tout étant géré par une<br />

électronique embarquée capable de conjuguer<br />

la force du moteur thermique selon<br />

les besoins de puissances mais aussi en<br />

fonction des demandes de motricité. L’ensemble<br />

génère une belle et efficace gestion<br />

de la motricité et de la stabilité en gérant,<br />

également, l’ESP et l’anti-patinage.<br />

Le comportement est typé BMW, surtout<br />

avec le kit M qui offre une customisation piano<br />

black à l’extérieur, une suspension abaissée,<br />

de grandes roues de 20’’, et un intérieur<br />

muni de sièges sports ainsi qu’une finition en<br />

alu typée M, pour la panche de bord.<br />

Le comportement routier est exemplaire, la<br />

voiture est rigoureusement guidée par des<br />

trains roulants sportifs et précis génèrent<br />

un réel plaisir de conduire. Par contre, les<br />

trop grandes roues de plus de 19’’ n’apportent<br />

rien surtout au confort, ni aux aptitudes<br />

routières. Par contre en matière d’esthétique,<br />

c’est vrai qu’elles semblent mieux<br />

remplir le passage de roue. Mais à ce sujet,<br />

il faut constater que le diamètre total de la<br />

roue est le même que celui d’une 16’’ dotée<br />

d’un pneu de série 70 au lieu d’un série<br />

45 sur une de 20’’. Alors, autant mettre vos<br />

sous dans d’autres équipements...<br />

1298 1299


CITROËN<br />

NOUVELLE C5 X<br />

Le retour du Confort<br />

À la Française !<br />

2022<br />

Quand les designers de Citroën présentent la nouvelle C X,<br />

Ils l’annoncent comme un mix de berline, de break et de SUV.<br />

Cette C5 X n’a rien d’un SUV à part peut être ses garnitures<br />

de passage de roue en plastique noir. Tout au plus pourrait<br />

on l’appeler «Cross Country», mais sans la garde au sol...<br />

Mais ceci n’altère en rien la réussite esthétique de l’auto et<br />

encore moins son plaisir d’utilisation !<br />

Plume : Eric HEIDEBROEK - Capture d’Images Pascale HEIDEBROEK<br />

Petit tour du propriétaire...<br />

Les premières impressions, à la<br />

découverte de la Citroën C5 X sont<br />

que l’on a affaire à une grande<br />

voiture de type hatch back du fait<br />

de la ligne de coupé abaissant le<br />

vitrage arrière. C’est plus un break<br />

avec le C5 Aircross. Ce qui nous<br />

reconduit à cette superbe berline<br />

qui tend vraiment vers le break de<br />

luxe sportif.<br />

Les designers ont réussi un bel<br />

équilibre entre les grandes surfaces<br />

horizontales et l’approche<br />

«coupé» qu’un break de chasse.<br />

L’allure générale n’est pas vraiment<br />

celle d’un SUV fut il coupé.<br />

Pour cela, il aurait fallu que C5 reçoivent<br />

une calandre plus abrupte<br />

et un redressement deson pare<br />

brise. Et de toutes façon, il existe<br />

déjà un SUV dans la gamme C5<br />

verticale très souple. Si l’avant<br />

s’ouvre sur de très larges écopes<br />

qui abritent les phares aiguisés<br />

par les tranchants lumineux des<br />

LED en forme de «V» provenant<br />

de la prolongation des chevrons<br />

de calandre l’ensemble confirme<br />

son standing de haut de gamme.<br />

1300 1301


Le grand retour du<br />

CONFORT A LA FRANCAISE !<br />

Et là c’est une révélation, cette<br />

C5 X offre un touché de route<br />

exceptionnel, la suspension est<br />

d’une souplesse que l’on n’a<br />

plus connu depuis des dizaines<br />

d’années lorsque les DS, CX et<br />

XM à suspensions pneumatiques<br />

étaient considérées comme les<br />

voitures les plus confortables. Et<br />

ici, les ingénieurs ont fait très fort.<br />

ser les mouvements de caisse et<br />

le rythme de conduite. Grâce à<br />

des capteurs décryptant la route et<br />

ses irrégularités en quelques millisecondes,<br />

les informations sont<br />

transmises à un calculateur qui<br />

détermine à tout instant le bon<br />

paramétrage pour offrir un confort<br />

maximal à tous les occupants procurant<br />

ainsi un effet «tapis volant».<br />

Le mode sport révèle une efficacité<br />

que l’on ne soupçonne pas de la<br />

part d’une si grande voiture Peu de<br />

conducteurs (trices) titilleront les<br />

limites, mais on peut dire que ces<br />

prestations dynamiques servent<br />

aussi à la sécurité au quotidien en<br />

offrant une rigueur de comportement<br />

salutaire en cas d’urgence.<br />

Automie électrique trop juste,<br />

MAIS Citroën a un truc !<br />

Avec cette hybride rechargeable<br />

nous avons une autonomie trop<br />

faible de 40 kilomèrtes... MAIS<br />

Citroên a réglé le problème ! Un<br />

bouton «Maximum» est prévu sur<br />

Par rapport aux versions thermiques<br />

traditionelles, la C5 X plugin-hybride<br />

reçoit une suspension<br />

pilotée dotée de 4 capteurs de<br />

position verticale et de 3 capteurs<br />

de vitesse des roues pour analy-<br />

l’écran et en l’activant, on peut<br />

recharger la batterie à 100 % en<br />

roulant seulement une quarantaine<br />

de kilomètres. Ce qui porte<br />

notre moyennne globale autour<br />

des 7,1 l/100 km. Donnée qui s’effondre<br />

ensuite vers les 4,3 l/100km<br />

quand on termine le voyage en<br />

full électrique, en agglomération<br />

1302 1303


pour préserver l’atmosphère. Les<br />

évolutions citadines se font sur un<br />

ambiance de vaiseau spacial. On<br />

a trois valeurs de bruits et pour<br />

notre part, nous n’avons pas hésité<br />

à utiliser la plus forte. C’est plus<br />

sûr. Les piétons et les cyclistes ne<br />

sont pas encore prêts à anticiper<br />

les véhicules silencieux comme<br />

ils le sont eux même. Oui, hmmm<br />

passons sur les cyclistes...<br />

Donc, cette Citroën C5 X annonce<br />

clairement la couleur du confort et<br />

de l’agrément d’utilisation familial.<br />

C’est d’autant plus vrai que l’espace<br />

rangements bien pensés. Les sièges<br />

arrière se rabattent en proportions<br />

40/60 et une commande les libèrent<br />

directement à partir du coffre, en<br />

plus des commandes dans le haut<br />

des dossiers, portant l’espace de<br />

chargement à 1.640 litres pour la<br />

180 ch et 1.580 litres pour la 225<br />

chevaux C’est vrai que le cache<br />

bagage est une simple toile, mais<br />

qu’importe tant que sa fonction de<br />

discrétion fonctionne.<br />

La C5 X est la digne héritière de<br />

la lingée des grandes Citroën. Son<br />

style façon break de chasse, ses<br />

à l’arrière, réservé aux genoux, est<br />

de plus de 80 cm, soit presqu’autant<br />

que dans une Volkswagen<br />

Passat référence en la matière, s’il<br />

en est. Spacieuse, confortable, la<br />

Citroën C5 X offre un grand coffre<br />

de 545 litres (485 dans la 225 ch)<br />

doté d’un double fond pourvu de<br />

détails modernes sans excès, sa<br />

facilité de conduite comme la sécurité<br />

qui s’en dégage génèrent une<br />

harmonie et un sentiment qualitatif<br />

tant dans les matériaux que dans<br />

la finition. Et tout cela est rehaussé<br />

par le confort à la française, vraiment<br />

inimitable.<br />

1304 1305


DS<br />

LES HYBRIDES PLURIELLES<br />

DS4 Le luxe selon les critères de la place Vendôme !<br />

Plume : Eric HEIDEBROEK Capture d’Images : Pascale HEIDEBROEK<br />

Quand LE 24 août 2009,la<br />

marque DS renaît avec pour<br />

premier modèle la DS3, la presse<br />

a été quelque peu surprise de<br />

voir une Citroën C3 se parer de<br />

l’image prestigieuse et icônique<br />

de la fabuleuse DS née le 6<br />

octobre 1955. Il y avait de quoi<br />

se pose beaucoup de quesrtions.<br />

En effet, la DS3 n’avait rien de vraiment<br />

extraordinaire et s’inscrivait<br />

dans la mouvance générée par MINI,<br />

en ce sens que la DS3 jouait sur les<br />

effets de personnalisation et une<br />

personnalité BCBG qui lui allait bien<br />

même si cette DS n’a pas, comme son<br />

aïeule, rompu strictement avec les<br />

canons automobiles du moment.<br />

Prenant appuis sur la famille,<br />

DS Automobile affirme progressivement<br />

son individualité<br />

pour la confirmer avec la DS7<br />

en février 2017.<br />

Premier modèle qui va poser<br />

les jalons d’une gamme aux<br />

lignes originales, structurées et<br />

au caractère luxueusement français.<br />

DS s’inscrit dorénavant dans le segment<br />

PREMIUM. Et ça marche !<br />

1306 1307


Quand on choisi l’intérieur cuir, la première<br />

effluve qui vous parfume les<br />

narines c’est celle des cuirs nobles. Au<br />

point que si l’on vous entraîne les yeux<br />

bandés à bord de l’auto, vous aurez<br />

l’impression de pémétrer dans une très<br />

riche anglaise, si l’on vous laisse toucher<br />

les cuirs, vous aurez aussi cette sensation<br />

de très grand luxe. A bord, même<br />

la planche de bord est soigneusement<br />

recouverte. Les garnitures de portières<br />

sont garnies aussi avec en plus un dessin<br />

tout en fluidité de la sellerie. C’est<br />

du grand art et DS peut sans conteste<br />

s’enorgueillir de savoir bien recevoir.<br />

Tout est fait dans cette DS pour combler<br />

les attentes des puristes et des<br />

esthètes. Lignes gravures, sobriété et<br />

touches de luxes bien réparties. Il suffit<br />

de voir l’élégance de la console centrale<br />

pour s’en convaincre.<br />

Et donc c’est dans ce cocon de volupté<br />

dans ce luxe à la française que l’on peut<br />

envisager d’agréables déplacements.<br />

Surtout que les designers ont créé une<br />

ligne élégante et racée pour cette DS4.<br />

Le profil est tendu et marqué de traits<br />

francs et de reliefs qui judicieusement<br />

mette en valeur la musculature<br />

des passages de roues, relevés par des<br />

obliques qui accentuent précisément<br />

les arrondis. Du très beau travail !<br />

On retrouve aussi ces traits obliques<br />

dans le soulignement de la ligne de<br />

fuite du toit. Certes compliqué à réaliser<br />

et surtout à en trouver l’équilibre,<br />

on ne peut qu’apprécier l’audace et la<br />

finesse de réalisation. Du grand art !<br />

1308 1309


Tomber amoureux d’une DS4, est naturel<br />

pour ceux qui aiment le design automobile.<br />

Car DS a su utiliser fort à propos<br />

un ensemble de lignes usé à tors et<br />

à travers par d’autres marques.<br />

Des lignes<br />

sportives<br />

et fuyantes<br />

qui mettent<br />

en avant les<br />

larges épaules<br />

arrière.<br />

Quand en plus, le travail d’accostage et<br />

de finition sont de belle facture, on ne<br />

peut plus douter de la valeur des ambitions<br />

de DS de s’inscrire précisément<br />

dans le segment Premium. Dont acte !<br />

Utilisation...<br />

Avec sa mécanique hybride rechargeable<br />

la DS4 est mue par une mécanique<br />

essence à quatre cylindres cubant<br />

1600 cc et développant 180 ch épaulés<br />

par un moteur électrique de 110 ch.<br />

L’ensemble produisant une réelle puissance<br />

de 225 ch et 360 Nm de couple.<br />

Cette dernière valeur n’est pas énorme<br />

pour une mécanique mixte.<br />

Sur la route, la DS4 offre un comportement<br />

agréable et précis correspondant<br />

à son statut haut de gamme.<br />

Si l’autonomie annoncée par DS, pour<br />

la batterie de 12,4 kWh, est de 55 km,<br />

dans la réalité on constate que c’est environ<br />

40-45 km et une consommation<br />

moyenne de 6,7 l/100 sur nos parcours<br />

d’essais. Quand la batterie est déchargée,<br />

les 40 litres du réservoir partent<br />

très vite avec une consommation qui<br />

peut dépasser les 10 litres aux cent.<br />

Ce qui veut dire que les utilisateurs de<br />

voitures <strong>PHEV</strong> doivent absolument s’assurer<br />

de bien charger régulièrement<br />

la batterie sous peine de consommer<br />

beaucoup d’essence. CQFD.<br />

1310 1311


DS<br />

LES HYBRIDES PLURIELLES<br />

DS9 Prochaine Limousine Présidentielle ?<br />

Plume : Eric HEIDEBROEK Capture d’Images : Pascale HEIDEBROEK<br />

A l’Elysée, la marque DS est<br />

présente à nouveau depuis la<br />

DS5 lancée en 2011 et utilisée<br />

pour la première fois par<br />

François HOLLANDE, sous une<br />

pluie torrentielle, lors de son<br />

investiture en 2012.<br />

Les Citroën véhiculent les Présidents français<br />

depuis 1955, avec la 15/6H Limousine<br />

Franay, utilisée par René Coty et<br />

Charles de Gaule. En 1962 la DS19 pour<br />

Charles de Gaule et Georges Pompidou.<br />

En 1968, la DS Chapron berline allongée<br />

pour Charles de Gaule. En 1972, la Citroën<br />

SM Chapron - cabriolet pour Valéry<br />

Giscard d’Estaing, François Mitterrand<br />

et Jacques Chirac. En 1974, la DS21<br />

pour par Valéry Giscard d’Estaing. En<br />

1976, Citroën CX Prestige, est utilisée<br />

par Valéry Giscard d’Estaing,<br />

puis Jacques Chirac. En 2005,<br />

ce sera à la superbe Citroën C6,<br />

de véhiculer Jacques Chirac, Nicolas<br />

Sarkozy, François Hollande et<br />

Emmanuel Macron. En 2012,<br />

première de la marque DS avec la<br />

DS5 HYbrid4, utilisée par François<br />

Hollande le 15 mai 2012. EN 2017, la<br />

DS 7 Crossback, est utilisée par Emmanuel<br />

Macron7 le 14 mai 2017, jour de son<br />

investiture. La DS9 attend son heure.<br />

1312 1313


La DS9 n’est pas seule au pouvoir...<br />

Et oui, la DS9 partage le top de la<br />

gamme avec la DS7 que nous vous présentons<br />

après cet essai. Mais pour DS il<br />

faut une berline de standing au sommet<br />

de la gamme et la DS9 est chargée<br />

de ce rôle important.<br />

Aussi DS Automobile a dessiné une<br />

belle et fluide berline qui vient bien<br />

épauler le gros SUV DS7.<br />

DS9 propose quand même 360 chevaux<br />

afin de se mettre en bonne place<br />

pour concurrencer les allemandes.<br />

Avec ses 4,93 m elle entre en concurrence<br />

avec du lourd, BMW Série 5,<br />

Mercedes Classe E et Audi A6. Toutes<br />

disposent d’une longueur similaire<br />

dans les 4,92 m, une largeur 1,88 m<br />

de moyenne, 1,46 m de hauteur et<br />

diffèrent, un peu, par l’empattement.<br />

La BMW prenant l’avantage avec 2,97<br />

m, devant la Mercedes 2,94 m, l’Audi<br />

2,92 m et la DS9 2,90 m ce qui confère<br />

indiscutablement une belle habitabilité<br />

attendue bien évidemment à ce<br />

niveau de produit.<br />

A l’intérieur, la DS9 offre une présence<br />

très bourgeoise. De gros fauteuils<br />

à l’avant, et une très confortable<br />

banquette à l’arrière dont les places<br />

extérieures sont bien dessinnées. La<br />

place centrale, bien que plus étroite<br />

offre quand même un bon confort. La<br />

planche de bord reçoit une très belle<br />

garnitude en cuir gauffré surmntée<br />

d’un bandeau de cuir Nappa d’une<br />

rare élégance. Le dessus de la planche<br />

de bord ne reçoit pas de cuir, mais son<br />

matériau est moussé.<br />

1314 1315


L’élégance se retrouve dans les détails<br />

de finition avec la fameuse montre<br />

BRM et dessous le bouton de mise<br />

en marche. Le bel écran est clair mais<br />

demande beaucoup d’accoutumance<br />

à l’usage. Même s’il y a des boutons<br />

physiques et non sensoriels, l’usage gagnerait<br />

à être plus pratique, c’est une<br />

question de sécurité, avant tout. Car<br />

non seulement ça distrait, mais en plus,<br />

ça énerve !<br />

ON THE ROAD AGAIN,<br />

DS 4x4 360, reçoit donc trois moteurs...<br />

Le fameux quatre cylindres de1600cc,<br />

dopé par un turbo dont l’ensemble<br />

passe 200 chevaux. Le thermique est<br />

assorti de deux unités électriques,<br />

l’une de 110 chevaux et sur le train,<br />

arrière un second élément électrique<br />

qui donne 113 chevaux. Pourtant ce<br />

n’est pas une vraie 4x4 permanente.<br />

Si cette formule vous semble connue,<br />

on la retrouve effectivement sur la<br />

Peugeot 508 PSE qui est posée comme<br />

une super sportive, chez DS on se<br />

tourne résolument vers le grand luxe.<br />

Et donc, le confort et l’élégance sont<br />

privilégiés.<br />

Côté performances, la DS9 abat le 0<br />

à 100 en 5’’6 ! Et ses gros freins font<br />

le travail ! Et ce malgré les presque 2<br />

tonnes de DS9 (1.909kg), bien gérées<br />

par la très bonne boîte automatique à<br />

8 rapports. Côté suspensions, l’amortissement<br />

«anticipatif», scanne les irrégularités<br />

de la route au travers d’une<br />

caméra qui pilote la suspension et ainsi<br />

génère un confort de marche d’excellente<br />

qualité. Côté silence de roule-<br />

1316 1317


ment, on constate que DS9 offre un<br />

confort de très haut niveau. Heureusement<br />

que les fauteuils sont très confortables,<br />

car les tarages de suspensions<br />

sont assez germaniques, surtout en<br />

mode sport et amplifiés par les roues<br />

de 20’’, au demeurant très jolies.<br />

Côté maniabilité, on constate que la<br />

DS9 offre un comportement de qualité,<br />

la raison, est le moteur électrique<br />

posé sur les roues arrière et la batterie<br />

sous la banquette arrière qui assurent le<br />

maintient de voie et la motricité, grâce<br />

aussi au centre de gravité Abaissé. Petit<br />

bémol, les roues avant ne remontent<br />

pas assez d’informations dans une direction<br />

un peu trop légère pour créer<br />

l’argument «totale confiance» alors<br />

que l’ensemble est pourtant très bien<br />

équilibré. DS Automobile annonce que<br />

DS 9 E-TENSE 4x4 360 utilise des essieux<br />

avant et arrière spéciaux avec une voie<br />

plus large. Le système de freinage est<br />

renforcé par des étriers à quatre pistons<br />

sur des disques de 380 x 32 mm à l’avant<br />

(en hausse de 50 x 2 mm par rapport à<br />

DS 9 E-TENSE 225) et de 290 x 12 mm<br />

à l’arrière. Ce qui correspond bien aux<br />

sensations découvertes dans nos essais.<br />

En conclusion.<br />

Ce que recherche réellement l’automobiliste<br />

qui préfère une limousine à<br />

un SUV, c’est une belle voiture parfaitement<br />

proportionnée et qui offre un<br />

habitacle spacieux et luxueux. Ce qu’il<br />

recherche aussi c’est un minimum de<br />

soucis, comme celui de l’autonomie et<br />

des rejets. Il trouve ici une grande partie<br />

de ce qu’il recherche.<br />

1318 1319


DS<br />

LES HYBRIDES PLURIELLES<br />

DS7 LA PREMIÈRE VRAIE DS FAIT PEAU NEUVE<br />

Plume : Eric HEIDEBROEK Capture d’Images : Pascale HEIDEBROEK<br />

2017, DS présente son nouvel<br />

SUV, le DS 7. Il succède au DS6<br />

destiné uniquement à la Chine.<br />

Le DS 7 arrive donc en Europe<br />

avec une bonne expérience de<br />

fiabilité dans sa besace.<br />

Immédiatement, il fait sensation, les carnets<br />

de commandes se remplissent à la<br />

vitesse grand V. Ce sont les détails font<br />

pétiller bien des yeux en plus de son allure<br />

magistrale. Ce DS 7 fait carrément dans le<br />

«bling-bling», mais pas un vulgaire, non,<br />

un super élégant avec<br />

tout ce qu’il<br />

faut pour<br />

être<br />

montré<br />

partout<br />

comme<br />

un<br />

bijou<br />

rare.<br />

À l’extérieur ses feux<br />

arrière sont élégamment sculptés tant au<br />

dedans qu’au dehors. Reliés par un jonc<br />

chromé, ils scintillent à l’intérieur en révélant<br />

les miriades d’effets lumineux.<br />

1320 1321


A l’avant, la danse des dessins est tout aussi<br />

impressionnante, les LED s’illuminent dans<br />

un rock and roll endiablé, c’est magique !<br />

A l’intérieur le style en lozanges des motifs de<br />

la planche de bord révèlent un style unique.<br />

Certes à l’origine, c’était lisible mais surtout<br />

trop petit. Et oui, on ne pouvait tout avoir<br />

même si on avait déjà un cuir pleine fleur,<br />

superbement fini façon bracelet montre,<br />

ou une horloge de bord signée B.R.M. Etc.<br />

Avec la mise à jour 2018, la DS 7 s’améliore<br />

considérablement. Les écrans sont plus<br />

nets et plus grands. Les indications sont<br />

simplifiées et les principales informations<br />

sont maintenant très lisibles, notamment<br />

pour ce qui est du compteur de vitesse.<br />

Dans cette DS 7, la décoration de bord estytout<br />

simplement extraordinaire. Les cuirs<br />

sont bien tendus, avec des embossages<br />

lignés du plus bel effet et des surpiqûres<br />

à noeuds. C’est très élégant et non seulement<br />

original, mais extrêmement luxueux.<br />

C’est là que l’on se demande pourquoi autant<br />

de finesses sont chapeautés par une<br />

planche de bord en plastique mou... Franchement<br />

à ce niveau de gamme là, c’est<br />

un peu dommage d’être passé à côté de la<br />

montre en or.<br />

Indépendamment de cela, l’intérieur<br />

est soigné de la plus belle des façons et<br />

confirme le très haut niveau de gamme<br />

que DS atteint avec la DS7. Ainsi les gros<br />

fauteuils climatisés, les détails soignés, et<br />

cette atmosphère de bon luxe bourgeois<br />

éclairé par une panoplie d’éléments électriques<br />

et électroniques qui inspirent à un<br />

ravissement et incite au voyage.<br />

1322 1323


DS7 était déjà un SUV<br />

très agréable à utiliser ,<br />

et avec le nouveau millésime,<br />

on retrouve les<br />

sensations et le touché<br />

de route de qualité. Mais<br />

en plus la version Plug-in<br />

Hybride se montre non<br />

seulement économe, non,<br />

ne vous leurez pas, on<br />

n’arrivera pratiquement<br />

jamais aux consommations<br />

de 1-2 litres aux<br />

cent. Le seul moment où<br />

l’on y arrive c’est quand<br />

on conduit ou va rechercher<br />

les enfants à l’école,<br />

au sport, aux activités<br />

extra-scolaires. Dans ce<br />

cas là, on peut ne circuler<br />

qu’à l’électricité, pour<br />

autant que l’on ait pris<br />

soin de recharger... Et là<br />

c’est utile et propre.<br />

En usage normal, entendons<br />

par là un véhicule<br />

rechargé régulièrement,<br />

on pourra arriver à une<br />

consommation de l’ordre<br />

de 6,2 - 7,4 litres aux cent.<br />

Maintenant, si on roule<br />

sans la batterie, la consommation<br />

monte à 9,5 - 10 l.<br />

Les <strong>PHEV</strong> doivent être<br />

rechargées très régulièrement<br />

pour pouvoir profiter<br />

de leurs qualités.<br />

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HYUNDAI SANTA-FE Le face-lift qui change tout !<br />

Eric HEIDEBROEK<br />

Le nouveau Santa Fe<br />

fait déjà peau neuve.<br />

Sorti récement en 2018.<br />

pour sa quatrième génération<br />

de Santa-Fe, le<br />

constructeur Coréen n’a<br />

pas attendu le milieu de<br />

vie pour le modifier de<br />

façon assez profonde.<br />

Une raison saute aux<br />

yeux, la diminution des<br />

rejets et les taxes CO2.<br />

Démarche écologique importante<br />

car exigeant des modifications<br />

profondes. Ainsi la<br />

plate-forme de 2019 est<br />

remplacée par celle utilisée<br />

aux States dans la<br />

nouvelle Sonata. Plus<br />

légère, plus basse, elle<br />

offre une autre dynamique<br />

au gros SUV de<br />

Hyundai. Les ingénieurs<br />

ont pu améliorer la tenue<br />

de route en recentrant les<br />

points de suspensions et<br />

de direction. Le moteur 2.2<br />

Diesel est complètement<br />

nouveau et offre 202 chevaux<br />

et 440 Nm accouplé<br />

à une boîte utomtique à 8<br />

rapports.Côté hybride un<br />

quatre cylindres<br />

à essence de<br />

1600 cc est proposé<br />

en deux<br />

solutions. Une<br />

version traction<br />

développant<br />

230 chevaux et<br />

320 Nm dans<br />

les roues avant<br />

par l’intermédiaire<br />

d’une<br />

boîte auto à 6<br />

rapports avec<br />

des possibilités<br />

de roulage<br />

électrique, mais<br />

réduites. Une version Plug-in est disponible<br />

également avec une puissance<br />

de 265 ch. Ici on est en 4x4 et on peut<br />

parcourir 50 km en full EV.<br />

Le Santa Fe marque ce changement par l’intégration<br />

de nouveaux blocs optique dans la<br />

calandre avec les feux de jour intégrés. A<br />

l’arrière les feux font un effet boomerang<br />

sur l’aile pour s’étendre en pointe<br />

vers un lien rouge qui relie les deux feux<br />

arrière. Ce la crée une dynamique et tranche<br />

à bonne hauteur les lignes solides du hayon.<br />

A l’intérieur, Hyundai raffine encore son habitacle.<br />

Le bas de la planche de bord est garnie du même<br />

cuirs fin que celui utilisé pour les sièges et les contre<br />

1326 1327


portes. Le dessus de la planche<br />

de bord est dans un matériaux<br />

moussé et souple, joliment galbé.<br />

La console centrale est large et<br />

très élégante. Elle dispose d’un<br />

rangement apparent facile d’accès<br />

et équioé de prises USB. Un<br />

chargeur par induction peut recevoir<br />

un smartphone qui peut se<br />

recharger de cette façon. L’écran<br />

de navigation et autres fonction<br />

est placé dans l’axe idéal pour<br />

le condusteur et pour le passager.<br />

Les commandes sont simples et<br />

bien pensées.<br />

Profitez d’un confort première<br />

classe pour jusqu’à 7 passagers,<br />

ainsi que d’un espace de chargement<br />

généreux. Un grand voyage<br />

prévu ? Faites coulisser les sièges<br />

de la deuxième rangée rabattables<br />

en 40/20/40 pour accueillir facilement<br />

les passagers et leur chargement.<br />

Il suffit d’une simple pression<br />

sur un bouton pour faire coulisser<br />

la 2e rangée de sièges afin de faciliter<br />

l’accès aux sièges arrière.<br />

Il est clair que Hyundai veut s’imposer<br />

comme grande marque et<br />

offrir le meilleur de l’automobile<br />

à un prix décent et d’une rare fiabilité.<br />

Santa Fe à partir de 46.999€<br />

au 11 décembre 2020 (51.999€)<br />

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JEEP<br />

WRANGLER<br />

RUBICON 4xe<br />

Electrification réussie !<br />

Eric HEIDEBROEK<br />

Ça ne nous étonne pas que la Jeep Wrangler 4xe<br />

soit la version hybride rechargeable ait reçu le titre<br />

de World Women Cars of the year. La raison est<br />

toute simple, cet engin mythique a du charisme et<br />

un style musclé qui plait aux femmes. Même s’il<br />

demeure encore rustique sous certains aspects, il<br />

offre beaucoup d’émotions et de sérénité.<br />

Mais aussi il se conduit comme un vélo, offre une<br />

visibilité périphérique étonnante qui permet de<br />

bien cerner ses dimensions généreuses.<br />

Dans cette version «Rubicon» il est doté de gros<br />

pneus BF Goodrich pour le faire passer partout,<br />

partout. Grosses cales, attitudes body buildée<br />

ces boudins sont fait pour affronter les chemins<br />

de boues, la caillasse, et les forêts. Ils se montrent<br />

assez discrêts sur le bitume ou le béton. Là où on<br />

les attend, c’est sur la neige et là, ce n’est<br />

pas vraiment leur tasse de thé.<br />

D’abord ils sont trop gros et ensuite leurs<br />

grosses cales ne sont pas assez accrocheuses<br />

dans la neige. En fait, il faut que<br />

la neige se serre dans le creux des cales<br />

pour qu’elle s’accumule et offre la traction<br />

naturelle de neige contre neige, la motricité<br />

s’effectue alors efficacement.<br />

Au contraire de la boue qui fait patiner les<br />

roues si elle n’est pas éjectée. Donc la neige<br />

avec ces pneus là, on oublie, quel que soit le<br />

véhicule. Car le Wrangler est un franchisseur<br />

né et un rival incontesté des Land Rover. Le<br />

Wrangler, est un réel passe-partout, grâce<br />

a une technique 4x4 différente de celle des<br />

1330 1331


anglais. Et cette version 4xe est encore plus surprenante.<br />

En effet, ses quatre roues sont entrainées par<br />

un quatre cylindres de 2 litres turbo-compressé qui<br />

délivre 240 chevaux. Un moteur couronne (électrique<br />

de 145 chevaux) est intégré entre le bloc thermique<br />

et la boîte de vitesse automatique. L’ensemble développe<br />

quelques 380 ch pour un couple cumulé de<br />

637 Nm.<br />

Grâce à l’hybridation, le CO2 tombe à... 79gr/km et<br />

les batteries posées sous la banquette arrière permet<br />

de rouler 45 km en full électrique. Dtail, si vous avez<br />

une wallbox, vous rechargez en ...2h30. Si c’est avec<br />

une prise de courant normale comptez 9 heures...<br />

Nonobstant ce détail, on constate que la finesse de<br />

la gestion des 4 roues motrices est des plus fluides.<br />

L’évolution en tout-chemins est particulièrement<br />

bluffante. Les professionnels qui achètent ce Wrangler<br />

savent pourquoi. Leurs besoins sont rencontrés<br />

directement, ils peuvent accéder partout où leur mission<br />

les envoient. Dans les prairies, les chantiers, les<br />

endroits difficiles et tout cela avec une aisance qu’ils<br />

1332 1333


apprécient sur les routes et autoroutes.<br />

Et ce qui ne gache rien, c’est qu’ils<br />

peuvent l’intégrer dans les frais à<br />

100%... C’est un véritable outil de<br />

travail, polyvalent de surcroit.<br />

La Jeep Wrangler ne sera pas<br />

spécialement la copine des citadins.<br />

Ses dimensions expliquent pourquoi<br />

trouver une, des plus en plus rares,<br />

place de parking de nos villes de plus<br />

en plus infernales ; Quoique, avec<br />

un peu de bol, on en trouve parfois<br />

deux d’un coup et d’un coup de volant<br />

bien ajusté on gare l’engin qui<br />

directement capte le regard des citadins<br />

qui s’évadent immédiatement<br />

dans un périple d’aventures extra<br />

urbaines. Et oui, la Jeep Wrangler est<br />

l’engin idéal pour susciter les envies<br />

de grands espaces naturels.<br />

Tout dans ce véhicule génial attire<br />

vers l’évasion. A commencer par le<br />

gigantesque toit ouvrant en toile.<br />

A notre avis préférable - et de loin<br />

- aux versions décapotables. Avec<br />

ses demi-toits aux places avant à<br />

démonter, et à la structure à déviser<br />

et à poser par terre dans le garage et<br />

profiter du plein air, protégé par les<br />

gros arceaux. Oui, mais s’il pleut ...<br />

Et bien autant s’abriter sous un pont,<br />

le temps que ça passe, ou alors vivre<br />

1334 1335


en Floride... Donc pour nous, c’est<br />

clair, vive le toit ouvrant en toile !<br />

Avec son intérieur généreux, le<br />

Wrangler «Rubicon» de notre essai<br />

est garni d’une douce et agréable<br />

sellerie en cuir, la finition en cuir<br />

est élaborée, elle court le long de la<br />

planche de bord, et garni aussi les<br />

contre portes. du beau travail, surtout<br />

pour une américaine. On voit<br />

que Stellantis est passé par là.<br />

Le Wrangler est un véhicule confortable,<br />

haut sur pattes, on grimpe à<br />

bord, les fauteuils avant offrent un<br />

confort digne de leur dessin. En plus<br />

ils offrent un bon maintien latéral.<br />

A l’arrière la banquette parait plus<br />

spartiate, mais ce n’est qu’une impression.<br />

Le confort y est, l’espace<br />

est généreux. Les gros haut-parleurs<br />

intégrés à l’arceau central procurent<br />

une sonorité digne d’une discothèque<br />

. C’est ça aussi la magie U.S.<br />

du Wrangler.<br />

Côté conduite, on apprécie le rayon<br />

de braquage très court, le confort<br />

en toutes circonstance, la puissance<br />

généreuse n’est pas gourmande car<br />

la gestion themique/électrique est<br />

telle que la consommation se cantone<br />

autour des 10,5 litres aux cent.<br />

pas mal pour 2400 kg et un profil<br />

d’armoire à glaces. Le Wrangler 4xe<br />

est disponible à partir de 74.100 euros<br />

en version Sahara.<br />

1336 1337


Joe BidEN<br />

a conduit leWrangler<br />

RUBICON 4xe<br />

Eric HEIDEBROEK<br />

Joe BidEN est un passionné d’automobiles,<br />

il a essayé la Jeep<br />

Wrangler 4xe, et, en rentrant à la<br />

Maison Blanche, il en est ressorti<br />

tout sourire et le pouce levé !<br />

Il a souligné avoir été impressionné<br />

par l’accélération de 0 à<br />

100 km/h en 4’’2, comme de la<br />

facilité de conduite. En utilisant<br />

cette icône passée à l’hybridation,<br />

le Président des Etats Unis<br />

a été bien inspiré pour indiquer<br />

que son objectif est d’atteindre<br />

le cap de vente figé à 50% de<br />

véhicules Zéro Emission pour<br />

2030. Si Joe BidEN a réussi à<br />

convaincre l’industrie, qui a<br />

marqué son accord, il faut encore<br />

que les consommateurs se<br />

décident rapidement.<br />

On remarque aussi que les<br />

autres marques américaines<br />

commencent à proposer des<br />

solutions plus propres tant hybrides<br />

qu’électriques.<br />

En tous cas chez Jeep on est<br />

content que Joe BidEN ai pris<br />

du plaisir au volant du Wrangler<br />

Rubicon Hybride rechargeable.<br />

TOP !<br />

1338 1339


La Jeep Renegade est une réussite<br />

esthétique. Calandre et pare-brise relevés,<br />

musculature affirmée, ce SUV compact<br />

offre une allure costaude et bien dans<br />

l’idée que l’on se fait d’une JEEP. On la<br />

doit au Groupe Fiat qui a remanié toute la<br />

gamme Chrysler/Jeep cédée par Daimler.<br />

Véritable nouveauté en 2014, la Renegade<br />

est le nouvel SUV Compact de la gamme<br />

Jeep. Elle s’inspire du style classique de<br />

Jeep, phares ronds, calandre redressée<br />

à 7 barres verticales, capot marqué d’un<br />

bossage central relevé, et passages de<br />

roues angulaires pour bien marquer le<br />

caractère baroudeur de sa grande soeur<br />

la fameuse Wrangler. Plus homogène que<br />

cette dernière, la Renegade est une auto<br />

au style particulièrement bien équilibré. De<br />

sorte qu’en 2018, les éléments du face-lift<br />

étaient réduits à leur plus simple expression,<br />

détails dans les phares, présence de LED,<br />

évolution et mises à jours des systèmes de<br />

sécurité et d’entertainement.<br />

Et pour cette dernière version, hybride<br />

plug-in, outre l’électrification, ce sont les<br />

composants électroniques qui reçoivent les<br />

dernières évolutions et les nouveaux set-up.<br />

Et ça marche sans Bugs...<br />

JEEPRENEGADE 4xe<br />

Le bon plan<br />

Par Eric HEIDEBROEK<br />

6/21<br />

1340 1341


La 4xe<br />

Si l’on tient compte de la philosophie Jeep,<br />

cette évolution est inévitable et dans le droit<br />

fil de son ADN. Ce 4x4, car ici on parle de<br />

quatre roues motrices, les avant sont mues par<br />

le moteur thermique, les arrière par le moteur<br />

électrique. Le tout est solidarisé par une centrale<br />

électronique qui distribue l’énergie voulue aux<br />

roues qui en ont besoin de façon ultra précise.<br />

Rappelons que la Renegade 4xe est disponible<br />

en deux puissances moteur. Un 1.332 cc turbo<br />

de 180 ch ou 130 ch, combiné avec l’unité<br />

électrique de 60 ch. Le tout passant aux roues<br />

avant par une boîte auto à 6 rapports .<br />

1342 1343


Moteur électrique<br />

Moteur thermique<br />

Batterie<br />

petit<br />

moteur<br />

électrique<br />

Auxiliaire<br />

Trois Moteurs...<br />

La batterie de 11,4 kW est placée dans le tunnel<br />

central et sous la banquette arrière, le réservoir<br />

passe de 46 litres à 36,5 litres. Jeep annonce que<br />

cette version hybride serait plus efficace en 4x4<br />

que les versions thermiques. La séparation physique<br />

des trains moteurs permet via l’électronique<br />

et le sélecteur 4x4 de moduler chaque roue en<br />

fonction des besoins.<br />

La conduite électrique est limitée à une cinquantaine<br />

de kilomètres, mais le petit moteur électrique<br />

auxiliaire vient en renfort pour recharger la batterie,<br />

jusqu’à 85%... Côté consommations, nous avons<br />

tourné entre 5,4 et 6,7 litres aux cent kilomètres.<br />

Ce qui, avec l’aérodynamique d’une garde-robe, et<br />

1344 1345


1.875 kg est un tour de force. Rappelons que la version 1,0l<br />

à 3 cylindres consomme allègrement ses 8,5 - 9,7 l/100 de<br />

bonne super. Côté agrément de conduite on bénéficie du<br />

couple permanent du moteur électrique marié au couple<br />

du moteur thermique qui de concert facilitent toutes les<br />

accélérations, du démarrage aux dépassements. Côté<br />

équipement, le tableau de bord de l’hybride est fortement<br />

digitalisé et demeure clair et précis.<br />

L’ordinateur de bord et le système U-Connect sont très<br />

faciles d’usage avec un mix boutons classiques et touch<br />

screen qui réduisent les distractions d’usage. Rappelons<br />

que le Renegade offre un bon confort de marche, une<br />

visibilité périphérique de qualité. Les systèmes d’aides à<br />

la conduite sont peu intrusifs et apportent notamment le<br />

système anti angle mort une grande sécurité de conduite.<br />

Renegade 190 ch : 37.800 € (Limited)<br />

240 ch : 38.800 € (Trailhawks) ou 39.800 € (S)<br />

1346 1347


KIA NIRO,<br />

Une familiale bien pensée<br />

Plume @ Eric HEIDEBROEK - Images @ Caminter 2022<br />

Certes la mode<br />

d’aujourd’hui veut que<br />

le style SUV domine,<br />

et c’est le cas pour le<br />

Kia Niro, qui emprunte<br />

les éléments de style<br />

à la mode. Pourtant,<br />

il demeure assez<br />

compact. Et il est à la<br />

mi-hauteur des autres<br />

SUV compacts.<br />

En fait le Niro apporte<br />

tout ce que les clients<br />

recherchent, assise<br />

haute, impression de<br />

sécurité, avec de petits<br />

plus par-ci, par-là ,<br />

qui lui donnent du<br />

caractère<br />

1348 1349


Chez Kia, on aime être pratique<br />

et abordable. Maintenant que la<br />

technologie est apprivoisée, on<br />

peut la proposer à coût correct.<br />

Le Niro est proposé en plusieurs<br />

versions. La gamme commence<br />

avec une version hybride auto-rechargeable,<br />

au prix de 32.690€,<br />

suivie par la version <strong>PHEV</strong> à<br />

39.790 € et une proposition 100%<br />

électrique à 49.990 €..<br />

Ce milieu de gamme est attractif<br />

du fait que sa consommation<br />

réelle pendant nos essais, s’est<br />

avérée très prometteuse et ceci<br />

grâce à la bonne symbiose entre<br />

la mécanique à essence et le moteur<br />

électrique.<br />

L’ensemble propose 183 ch, 105<br />

issus du 4 cylindres de 1600 cc et<br />

84 ch pour le moteur électrique.<br />

Par rapport à la version précédente,<br />

la batterie passe à 11,1 kWh<br />

contre 9,8 et le moteur électrique<br />

1350<br />

1351


gagne 24 ch. L’avantage c’est<br />

qu’avec les 1,3 kWh de plus, on<br />

dispose de près de 60 km d’autonomie<br />

électrique, contre 40.<br />

La Kia Niro, n’est pas une voiture<br />

de sport mais elle offre un agrément<br />

de conduite particulièrement<br />

agréable. Facile à conduire,<br />

à manoeuvrer, elle montre aussi<br />

que son confort est très correct.<br />

La finition est de qualité, plastiques<br />

moussés, décorations à luminosité<br />

translucides et les différentes<br />

finitions sont en plastiques<br />

structurés de belle façon.<br />

Côté usage, la Kia Niro, vous offre<br />

une consommation mixte de<br />

5,4l/100km avec des pointes à<br />

8,0 litres quand la batterie est<br />

déchargée. Jolie, bien équipée la<br />

Niro est un bon plan électrique.<br />

Et pas trop cher.<br />

1352 1353


LAND ROVER<br />

DEFENDER <strong>PHEV</strong> P400e<br />

Une solution propre !<br />

@ Eric HEIDEBROEK - Photos © CAMINTER - PR<br />

Land Rover et<br />

surtout le Defender<br />

c’est l’image la plus<br />

classique qui soit<br />

de l’aventure dans<br />

les régions les plus<br />

inaccessibles.<br />

Ces randonnées<br />

proches de la nature<br />

exigent maintenant<br />

d’être encore plus<br />

respectueuses de<br />

l’environnement.<br />

Et il est normal que<br />

la vénérable marque<br />

anglaise répondent<br />

à ces nouvelles<br />

normes. D’ailleurs,<br />

le Range Rover<br />

Classic P400e avait<br />

déjà ouvert la voie<br />

de l’électrification,<br />

suivi très rapidement<br />

par le Range Rover<br />

Sport puis le Range<br />

Rover Evoque et le<br />

Discovery Sport.<br />

By<br />

Le plus<br />

emblématique du lot<br />

passe maintenant<br />

à l’électrification<br />

rechargeable avec la<br />

solution P400e.<br />

1354 1355


C’est un baroudeur<br />

ce Defender.<br />

En ce moment, le passage<br />

à la version hybride<br />

rechargeable est vraiment<br />

bienvenu. En fait, on peut<br />

le dire d’emblée, notre<br />

essai s’est soldé par une<br />

consommation moyenne<br />

de l’ordre de 9,6 litres<br />

aux cent sur nos trajets<br />

d’essais habituels, composés<br />

de 45% d’autoroutes,<br />

35% de routes / agglomérations<br />

et 20% de villes.<br />

Il devrait être possible de<br />

baisser encore la consommation<br />

aux alentours des<br />

7,8 l aux cent en recourant<br />

à une conduite en<br />

mode ECO, chose que<br />

nous n’avons pas tentée.<br />

Ce mode étant particulièrement<br />

castrateur.<br />

Ces 9,6 l/100 sont une excellente<br />

prestation pour<br />

un véhicule aussi lourd et à<br />

l’aérodynamique de porte<br />

de garage. C’est d’autant<br />

plus vrai que le moteur<br />

Ingenium à quatre cylindres<br />

cubant deux litres<br />

de cylindrée n’est pas un<br />

modèle de sobriété. Mais<br />

il va très bien. C’est d’ailleurs<br />

la version 300 chevaux<br />

de la Jaguar F-Type<br />

qui est installée dans le<br />

DEF. Entre la boîte automatique<br />

à 8 rapports et le<br />

quatre pattes, l’unité élec-<br />

1356 1357


trique en couronne propose<br />

140 ch. L’ensemble<br />

réalisant 403 ch et 640 Nm<br />

de couple.<br />

Si l’on s’en tient aux performances<br />

pures, le DEF<br />

accélère de 0 à 100 en 5’’6<br />

et est capable de pointer<br />

à 193 km/h. Indiscutable<br />

et à part l’accélération et<br />

la qualité des reprises qui<br />

permettent une conduite<br />

active prononcée, on sera<br />

vite calmé par le roulis généré<br />

par la souplesse des<br />

suspensions pilotées. Le<br />

DEF ne bénéficie pas de<br />

la suspension SPORT des-<br />

Le tout nouveau système<br />

d’infotainement est une merveille.<br />

Plus facile à utiliser il est aussi<br />

plus réactif et ses cameras sont<br />

pratiques à souhait. Son usage<br />

perturbe moins le conducteur.<br />

tinée aux autoroutes, les<br />

modes disponibles sont<br />

ECO, COMFORT et ensuite<br />

les fonctions 4x4 les plus<br />

élaborées du Terrain Response<br />

2. Une fois assimilé<br />

le fonctionnement du<br />

groupe électrique, on profite<br />

de sa souplesse et de<br />

son apport dans tous les<br />

cas de figure. Evolutions<br />

citadines, maneouvrabilité,<br />

maniabilité, efficacité,<br />

dynamismepour un mastodonte<br />

de 2.600 kg aux<br />

lignes massives.<br />

Là où il bluffe son monde,<br />

c’est quand on remarque<br />

1358 1359


que le DEFENDER se laisse<br />

conduire comme un vélo, et<br />

ce malgré ses dimensions<br />

généreuses. Il fait 5,02 m<br />

de long (avec la roue de<br />

secours sur la porte, quand<br />

même) pour 2 m de large et<br />

1,96 m de haut. La version<br />

hybride perd la possibilité<br />

de se doter des 2 places du<br />

troisième rang, car le plancher<br />

en métal gauffré est<br />

rehaussé de 4 centimètres<br />

pour couvrir les batteries.<br />

Cela réduit l’espace pour<br />

les bagages mais les sièges<br />

se rabattent en 60/40 pour<br />

offrir un beau volume.<br />

A l’usage on est gâté par<br />

la rigueur et la qualité des<br />

matériaux Utilisés. La fabrication<br />

est très soignée. Le<br />

Defender n’est plus l’outil<br />

que l’on utilise sans trop<br />

regarder.<br />

Il est devenu un véhicule de<br />

grand luxe, que l’on peut<br />

comparer avec le niveau<br />

du Range Rover au style<br />

ultra luxueux et bourgeois<br />

avec ses cuirs fins et boiseries<br />

raffinées. Le DEF offre<br />

des finitions plus brutes en<br />

aluminium massif et grenelé,<br />

des cuirs travaillés façon<br />

gants de chantier, des<br />

contreportes fixées avec<br />

des boulons apparents tout<br />

à fait dans l’esprit McGyver.<br />

C’est TOP !<br />

1360 1361


«SPORT»<br />

Range Sport, plus sobre,<br />

et plus impressionnant !<br />

Le Range Sport a toujours été l’enfant<br />

chéri d’une clientèle ultra-active, souvent<br />

plus jeune que celle du Range Classic.<br />

Hommes et femmes, jeunes cadres<br />

dynamiques, chefs•fes d’entreprises,<br />

professions libérales, aiment ce 4x4<br />

sportif et élégant qui offre une allure<br />

plus ramassée, plus sportive, convenant<br />

à leur tempéramment, sans céder<br />

à l’abandon de confort digne d’un gros<br />

SUV anglais. Les cuirs, leur fragrance<br />

intimiste, les garnitures métalliques,<br />

en carbone ou en boiseries fines s’assortissent<br />

au design pur et raffiné aux<br />

lignes plus marquantes. Cette auto<br />

a tout pour plaire et séduire celles et<br />

ceux qui aiment le raffinement et l’élégance.<br />

Ses utilisateurs•trices aiment la<br />

position de conduite toute en hauteur<br />

pour mieux appréhender la route qui<br />

leur sert d’outil de travail, de communications.<br />

Le Range Sport conserve son allure<br />

caractéristique mais perd toutes ses<br />

lignes et creux sensés lui conférer une<br />

solide allure de baroudeur.<br />

Le nouveau Range Sport est passé au<br />

niveau supérieur. Il conserve son look<br />

costaud par un nouveau design de sa<br />

carroserie plus ronde, plus puissante,<br />

avec des flancs robustes comme la<br />

taille des panneaux de portes qui impressionnent<br />

non seulement par leur<br />

pureté mais aussi par la performance<br />

des presses d’emboutissage.<br />

De profil, on constate les vitrages affleurants,<br />

les flêches dessinées par les<br />

feux avant et arrière qui augmentent<br />

l’impression de force du Range Sport.<br />

L’arrière se distingue par la finesse des<br />

feux tout de rouge garnis incrustés dans<br />

1362 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

1363


un bandeau noir griffé RANGE ROVER.<br />

Large, le postérieur du Range sport<br />

s’étire vers les arches de roues asseyant<br />

une réelle impression de forte musculature<br />

au train arrière, comme dans la<br />

position d’un félin prêt à bondir.<br />

A l’avant, les phares sont plus fins et<br />

s’étirent vers une calandre plus fine,<br />

elle aussi. L’avant donne donc une allure<br />

musclée, dont la vigueur se souligne<br />

par de grandes prises d’air à<br />

gauche et à droite de la partie basse<br />

qui gonflent vers les arches de roue.<br />

Rien à dire, c’est du body building !<br />

A l’intérieur le nouveau Range hérite<br />

des instruments du Range Classic,<br />

mais conserve le volant sport à trois<br />

branches contre deux dans le Classic.<br />

Effet Range bien entendu, suppression<br />

des deux écrans de console remplacés<br />

par un joli élément légèrement courbé,<br />

plus grand et à l’usage nettement<br />

plus rapide et intuitif qu’avant.<br />

A l’arrière l’espace est généreux et<br />

les sièges offrent un très bon confort<br />

même si nous sommes dans une version<br />

«sport» d’un Range Rover.<br />

Dans le véhicule d’essai, Land Rover a<br />

choisi de faire l’impasse sur les superbes<br />

cuirs Windsor perforés pour nous faire<br />

découvrir une garniture synthétique<br />

nommée Perforated Ultrafabrics, au<br />

toucher mat et doux. Matériaux que<br />

l’on retrouve dans l’ensemble, étendu<br />

a pratiquement tous les éléments de<br />

l’habitacle. C’est joli, agréable et très<br />

1364 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

1365


éussi en matière de finition, mais, ça<br />

ne sent pas le cuir. Ce n’est semble-til<br />

pas vegan, mais ça ne se mange pas<br />

non plus.<br />

Sur la route<br />

Le Range Sport P440e est doté d’un six<br />

en ligne de 3 litres qui fonctione à la<br />

super 95. Il est épaulé par un moteur<br />

électrique de type couronne placé<br />

entre le moteur essence et la boîte de<br />

vitesse automatique à 8 rapports. Il agit<br />

en tant que convertisseur de couple.<br />

Cette unité électrique offre 142 ch et<br />

275 Nm qui viennent en renfort des 400<br />

ch à 5.500 t/min et 550 Nm à 1.500 t/<br />

min, ce qui se traduit, en cumulé, par<br />

440 ch et 620 Nm.<br />

En terme de performances, le P440e<br />

abat le 0 à 100 en 5’’8 et pointe à<br />

225 km/h. A noter qu’avec sa batterie<br />

de 38,2 kWh bruts (net 31,8 kWh)<br />

on dispose d’une belle autonomie de<br />

114 km, vérifiée : 98 km ! Pas mal !<br />

Côté trains roulants, on est en 4x4 avec<br />

terrain response2. Les suspensions sont<br />

à triangles superposés à l’avant et à<br />

multibras à l’arrière. Ce qui à l’essai<br />

permet de comprendre la belle qualité<br />

de la tenue de route. Et ce malgré un<br />

poids en ordre de marche de 2.735 kg<br />

(gloups) pour une longueur de 4,95 m,<br />

une largeur de 2,05 m et une hauteur<br />

de 1,82 m.<br />

Le moteur 6 en ligne est généreux, et<br />

avec le relais électrique, il offre des<br />

prestations détonnantes.<br />

1366 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

1367


En effet, si rouler de façon dynamique<br />

en se contentant de rester sous les<br />

5.500 tours apporte déjà un sacré plaisir<br />

de conduire, dès que l’on adopte<br />

une conduite sportive en accédant au<br />

mode «Dynamic» qui se distingue par<br />

une luminosité rouge dans le fond des<br />

cadrans, le ton Change. Alors, si l’on<br />

décide d’attaquer, en mode manuel, on<br />

constate que le six en ligne prend allègrement<br />

près de 7.000 tours dans une<br />

musicalité qui devient plus stridente,<br />

passé le fameux seuil des 5.500 tours.<br />

Et là, on sent que cette version donne<br />

une pêche extraordinaire à ce lourd<br />

véhicule. Les accélérations sont encore<br />

plus vives, les réactions plus franches et<br />

le Range Sport se montre précis et efficace.<br />

Les freins Brembo suivent sans<br />

sourciller pour offrir des prestations<br />

nettes et sans bavure. Si le roulis est<br />

un peu présent dans les autres modes,<br />

en mode dynamique, la fermeté ne<br />

détruit pas le confort, mais assure des<br />

passages en courbes de qualité. Si le<br />

poids est bien maitrisé, les limites physiques<br />

demeurent, on en tient compte.<br />

Côté consommation, nous avons pu<br />

descendre sous les 7,2 litres en conduite<br />

normale et sans excès tout en profitant<br />

du bon système de régénération électrique<br />

incluant un élément roues libres.<br />

Quand on veut exploiter la quintescence<br />

du 6 électrifié, la consommation<br />

peut monter à 12,3 litres, mais notre<br />

moyenne générale est restée autour<br />

des 7,3 - 9,2 litres.<br />

1368 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

1369


MAZDA<br />

CX-60 <strong>PHEV</strong><br />

Raffinement & Technologie<br />

selon le Kodo Design<br />

PLUME : Eric HEIDEBROEK - CAPTURE D’IMAGES Pascale HEIDEBROEK<br />

Mazda n’est pas une toute grande<br />

marque sur le marché belge, entendez<br />

par-là que l’on en vend pas autant que<br />

des BMW, des Mercedes et des Audi.<br />

Mais dans tous les cas, Mazda est une<br />

entreprise qui propose des voitures japonaises<br />

d’un réel niveau premium.<br />

D’une part sa technologie est de tout<br />

premier plan et comparable à Honda<br />

le leader incontesté de la technologie<br />

nipone. Et ensuite en matière de fabrication,<br />

Mazda ne fait pas dans la dentelle<br />

fragile et capricieuse.<br />

Et enfin, en matière de Design Mazda<br />

propose de très belles voitures stylées<br />

et originales sans passer par la case<br />

caricature. A l’intérieur comme à l’extérieur<br />

Mazda est un constructeur soigneux<br />

et délicat. Il suffit d’entrer dans<br />

une Mazda pour retrouver cet<br />

esprit. Même si les détails<br />

sont «petits» ils sont soignés<br />

et parfaitement maitrisés<br />

tout en offrant le<br />

côté informatif concrêt et<br />

d’un usage précis. Ceci dit,<br />

si Mazda accède aux technologies<br />

touch screen, ce<br />

n’est jamais au détriment<br />

de l’ergonomie ni de la<br />

sécurité. D’ailleurs des fonctions<br />

exigeant plus d’attention<br />

que raisonnables<br />

ne peuvent s’utiliser qu’à<br />

l’arrêt ! Même si c’est rébarbatif<br />

pour certains, chez Mazda<br />

1370 1371


ien ne prime sur la sécurité<br />

de chacun et de tous.<br />

Le nouvel SUV CX-60<br />

s’inscrit parfaitement<br />

dans cette lignée !<br />

Si aux USA, Mazda propose<br />

un tout gros CX-<br />

90, l’Europe reçoit le<br />

nouveau SUV capable<br />

de rivaliser avec les X3,<br />

Q5, et GLC. Avec deux<br />

mécaniques différentes.<br />

Un 6 cylindres en lignes<br />

de 3,3 litres fonctionnant<br />

au mazout et un<br />

bon gros 4 cylindres de<br />

2,5 litres fonctionnant à<br />

l’essence, mais dopé par<br />

un moteur électrique.<br />

L’ensemble générant<br />

quelques 327 chevaux,<br />

191 pour le thermique<br />

et 136 en électrique<br />

ainsi qu’un couple de<br />

500 Nm. Evidemment,<br />

avec ces chiffres on ne<br />

s’étonne pas que le<br />

CX-60 franchi les 100 à<br />

l’heure en 5’’8 et peut<br />

pointer à 200 à l’heure.<br />

1372 1373


Le CX-60 <strong>PHEV</strong> dispose d’une batterie<br />

de 17,8 kWh, le réservoir d’essence est<br />

de 50 litres, ce qui combiné donne une<br />

autonomie théorique de 750 km. La recharge<br />

prends 1h30 entre 20% et 80%.<br />

Tout cela pour dire que sur la route, ce<br />

CX-60 se présente comme une bonne<br />

Mazda au châssis précis et bien réglé.<br />

Bon c’est vrai que les batteries pèsent<br />

leur petit poids, et c’est vrai aussi que<br />

le centre de gravité est plus bas, ce<br />

qui conditionne la qualité de la tenue<br />

de route. Si les suspensions travaillent<br />

bien à l’efficacité et à la maniabilité<br />

des trains roulants, on regrettera la<br />

sécheresse des suspensions, plutôt inatendues<br />

à ce niveau de produit.<br />

Incontestablement à découvrir.<br />

1374 1375


MERCEDES-BENZ<br />

4 -22<br />

S580e 2022<br />

Des consommations<br />

extrêmement basses et<br />

de hautes performances !<br />

Eric HEIDEBROEK<br />

Ce n’est pas la première<br />

Mercedes-Benz à être<br />

branchée, et encore moins<br />

la première Classe S.<br />

Cependant, avec cette<br />

génération, la marque à<br />

l’étoile secoue le marché.<br />

La solution adoptée par la<br />

marque est une autonomie<br />

électrique de 100 km.<br />

En associant un 6 cylindres<br />

en ligne de 3 litres fort de<br />

360 chevaux avec une unité<br />

électrique calée entre le<br />

thermique et sa boite de<br />

vitesses automatique.<br />

La Classe S, navire<br />

amiral de la gamme<br />

montre à nouveau<br />

l’exemple !<br />

La Classe S est un porte<br />

drapeau de très haut de<br />

1376 1377


gamme, c’est la voiture officielle<br />

des Chefs d’Etats et<br />

capitaines d’Industries dans<br />

pratiquement tous les pays<br />

du monde, là où les Rolls<br />

et les <strong>Bentley</strong> en font trop.<br />

La Classe S demeure un<br />

symbole de bon gout et de<br />

standing. Elle est tellement<br />

équilibrée qu’elle en oublie<br />

d’être ostentatoire.<br />

Si l’extérieur a de l’allure<br />

sans écraser qui que ce<br />

soit, l’intérieur est un écrin<br />

extraordinaire d’élégance,<br />

de classe et d’harmonies.<br />

Dans le cas du présent essai,<br />

la version longue offre un<br />

habitacle hyper spacieux, et<br />

ici tendu d’un cuir Nappa,<br />

matelassé. Le marquage des<br />

cuirs s’intègre partout dans<br />

l’atmosphère confortable<br />

et tranquille. Cette version<br />

disposait de sièges réglables<br />

avec support des jambes ,<br />

assises et dossiers réglables<br />

électriquement et climatisation<br />

individuelle intégrée.<br />

Des coussins d’appuie tête<br />

en alcantara assortis complète<br />

l’atmosphère «cosy»,<br />

tant à l’avant qu’à l’arrière.<br />

On comprend directement<br />

pourquoi une Classe S est<br />

toujours un modèle exceptionnel.<br />

Non seulemnet par<br />

1378 1379


son élégance intemporelle,<br />

mais par sa faculté à s’intégrer<br />

dans le paysage automobile.<br />

La Classe S est une référence<br />

à tous points de vues. Personne<br />

ne peut s’y tromper<br />

et elle ne trompe personne!<br />

Elle est homogène.<br />

De profil elle offre ce rare<br />

équilibre qui s’impose sans y<br />

toucher. Elégante, raffinée,<br />

elle fend l’air avec souplesse<br />

et sans grande résistance.<br />

Ce qui lui permet d’afficher<br />

des consommations et une<br />

autonomie des plus impressionnantes.<br />

Cette Classe S est mue par<br />

le nouveau 6 cylindres en<br />

ligne, d’une cylindrée de<br />

trois litres. Turbocompressé,<br />

cet appareil en aluminium<br />

fonctionne à l’essence super<br />

et adopte entre le bloc<br />

moteur et la boîte automatique<br />

à 8 rapports un<br />

moteur électrique qui fait<br />

aussi office d’embrayage.<br />

Ceci crée une synergie dynamique<br />

et très souple en<br />

matière de transmission.<br />

Cette Classe S580e est de<br />

plus une 4 roues motrices.<br />

C’est dire si la répartition<br />

du couple phénoménal et<br />

de l’impressionnante puissance<br />

passent docilement à<br />

la route.<br />

DES PERFORMANCES...<br />

étourdissantes, dans tous les<br />

domaines, et une sobriété<br />

exemplaire! Le cahier des<br />

charges est abouti!<br />

La puissance cumulée électrique<br />

et thermique est de<br />

510 chevaux et 750 Nm<br />

de couple. Le six en ligne<br />

développe 367 chevaux<br />

à 5.500 t/m pour 600 Nm<br />

à 1600 t/min. Le moteur<br />

électrique affiche 150 ch et<br />

480 Nm...<br />

1380 1381


100 km en full électrique !<br />

Voilà ce qu’annonce<br />

Mercedes-Benz !<br />

Et c’est ce qu’elle est capable de<br />

faire, voire même plus, comme<br />

les 115 km que nous avons mesurés.<br />

Mais là n’est pas<br />

le plus exceptionnel !<br />

Cette voiture qui pèse 2.310 kg,<br />

d’une taille appréciable, quelques<br />

5,21 m de long pour 1,95 m de<br />

large et 1,50 de haut afficher<br />

des consommations surprenantes,<br />

comme ces 2,3 l/100<br />

km et 16,8 kwh aux 100 kilomètres<br />

dans notre mix d’essais<br />

comportant 45% d’autoroutes<br />

35% de nationales et 20% de<br />

circulation urbaine...<br />

A noter la générosité des moteurs<br />

et la vivacité de la boîte de<br />

vitesses qui permettent à cette<br />

limousine d’expédier le 0 à 100<br />

en 5’’2 et d’aller taper les 250<br />

à l’heure (limités) en VMax, évidemment<br />

pas chez nous... Les<br />

reprises sont aussi de la même<br />

veine, car le couple permanent<br />

du moteur électrique (480 Nm)<br />

s’ajoute aux 600 Nm du six en<br />

ligne de trois litres ! C’est du<br />

costaud, de l’efficace !<br />

Evidemment, cette Classe S580e<br />

se montre une compagne passionnante<br />

sur nos routes.<br />

1382 1383


Ses suspensions pneumatiques<br />

avec détection optionnelle de la<br />

surface de la route apportent<br />

un confort digne de son statut.<br />

C’est un véritable coussin<br />

d’air roulant. Avec ce système<br />

des capteurs détectent trous et<br />

bosses, envoyant l’informations<br />

au gestionnaire des suspensions<br />

qui, instantannément anticipe<br />

le travail des trains roulants afin<br />

d’effacer purement et simplement<br />

l’inconfort d’une route<br />

abîmée... C’est tellement bluffant<br />

qu’on ne s’aperçoit pas<br />

du travail des suspensions,<br />

c’est d’une fluidité inégalable.<br />

Conduite à la façon chauffeur<br />

de maître, cette S580e sera appréciée<br />

pour son confort, son<br />

raffinement extrême et son<br />

1384 1385


silence de fonctionnement.<br />

Conduite en mode pressé, on<br />

apprécie la réponse instantannée<br />

des moteurs, la précision<br />

des changements de rapports,<br />

la rigueur des suspensions<br />

même avec la surcharge des<br />

batteries qui n’inflence pratiquement<br />

pas le comportement.<br />

Du grand art !<br />

Le système hybride est l’un<br />

des meilleurs existant actuellement.<br />

La voiture se recharge<br />

automatiquemet et même<br />

quand la batterie est à 0%<br />

on dispose toujours de l’assistance<br />

électrique. Il faut savoir<br />

que cette S580e dispose d’une<br />

fonction sailing en plus. Quand<br />

on circule en cruise-control,<br />

on remarque qu’à 120-130 à<br />

l’heure, le moteur est coupé,<br />

1386 1387


et c’est l’unité électrique qui<br />

vient réguler régulièrement le<br />

maintien de la vitesse choisie<br />

avec une consommation très<br />

marginale.<br />

La Classe S est une voiture<br />

exceptionnelle par sa conception,<br />

ses matières et la recherche<br />

permanente de la<br />

marque visant à la distinguer<br />

précisément dans le paysage<br />

automobile.<br />

Que l’on dise ce que l’on veut,<br />

cette voiture n’a pas de rivale.<br />

Certes on peut avancer les deux<br />

germaines du même gabarit,<br />

mais la marque à l’étoile n’a aucune<br />

crainte, elle est et demeure<br />

la «star» de toujours, donc, pas<br />

d’hélice, ni quatre anneaux.<br />

1388 1389


MERCEDES-BENZ<br />

CLA250e<br />

450 Nm dans les roues avant !<br />

Eric HEIDEBROEK<br />

2020<br />

51<br />

L’heure des grandes associations<br />

est passée à la<br />

vitesse supérieure. Celles<br />

des économies d’échelles<br />

dans le domaine de la<br />

recherche en matière de<br />

nouvelle mobilité. Ici, on<br />

additionne les connaissances<br />

des uns et des<br />

autres, les échanges technologiques<br />

permettent<br />

de progresser plus rapidement<br />

et efficacement.<br />

L’objectif est<br />

de mettre les forces<br />

en commun pour le<br />

bien de la planète<br />

en réduisant<br />

les émissions.,<br />

tant au niveau<br />

industriel<br />

qu’à celui<br />

de la circulation<br />

Dans le cas de la marque à<br />

l’étoile et celui de la marque<br />

au losange, les premières<br />

esquisses sont passées par<br />

l’étude et l’intégration de<br />

petits moteurs dont le français<br />

est spécialiste. Depuis<br />

quelques temps déjà les travaux<br />

sur les solutions électriques<br />

sont structurés par<br />

1390 1391


les ingénieurs français et allemands. La<br />

révolution pour une mobilité électrifiée bat<br />

son plein. Et ce n’est pas anodin que depuis<br />

quelque années déjà, les moteurs de<br />

F1 sont hybrides. Et dans la F1 il y a Mercedes<br />

et Renault...<br />

Donc quand un vendeur de BMW vous dit<br />

que votre Classe A est une Renault, c’est<br />

risible et imbécile... Car Mercedes, après<br />

avoir encore remporté le titre mondial de<br />

Formule 1 débarque en Formule E. Et cette<br />

arrivée fait tellement peur à BMW et Audi,<br />

qu’ils se retirent très vite pour ne pas se<br />

faire ridiculiser ! C’est à tout le moins l’impression<br />

que ça donne...<br />

Bon ceci étant dit, nous venons de tester<br />

la CLA 250E. C’est une hybride à essence.<br />

Elle adopte un 1.300 cc de 160 chevaux,<br />

un quatre cylindres éprouvé et né de la<br />

coopération entre Mercedes-Benz et Renault<br />

! L’appareil moteur est posé transversalement<br />

entre les roues avant.<br />

Les ingénieurs ont posé un moteur électrique<br />

de type «couronne» entre le bloc<br />

essence 4 cylindres de 1.332 cc et la boîte<br />

de vitesse robotisée à 8 rapports. L’embrayage<br />

est placé à l’intérieur de la couronne<br />

du moteur électrique. Pour ceux qui<br />

s’y connaissent, la marque indique ceci :<br />

«L’embrayage de coupure du moteur humide<br />

sans perte est implanté à l’intérieur du<br />

rotor du moteur électrique. Le refroidissement<br />

du stator et du rotor en fonction des<br />

besoins permet d’utiliser sans problème la<br />

puissance de pointe et la puissance continue<br />

de l’alternateur.»<br />

Pour la première fois, chez Mercedes-Benz,<br />

l’enclenchement du moteur thermique est<br />

exclusivement activé par le moteur élec-<br />

1392 1393


trique. Les modèles hybrides compacts ne<br />

possèdent pas de démarreur 12 V séparé.<br />

La puissance<br />

combinée élevée<br />

garantit un<br />

plaisir de conduire<br />

maximal !<br />

Le moteur électrique délivre 75 kW. En<br />

liaison avec le moteur quatre cylindres de<br />

1.332 cc, le véhicule développe une puissance<br />

combinée de 160 kW (218 ch) et<br />

un couple combiné de 450 Nm. Grâce à<br />

l’EQ Power du moteur électrique, il réagit<br />

de manière particulièrement spontanée à<br />

l’actionnement de la pédale d’accélérateur.<br />

Les performances routières sont exceptionnelles<br />

: La CLA 250 e (consommation de<br />

carburant en cycle mixte 1,5-1,4 l/100 km,<br />

émissions CO2 en cycle mixte 35-31 g/km,<br />

consommation électrique en cycle mixte<br />

15,1-15,0 kWh/100 km) se contente ainsi<br />

de 6,8 secondes pour accomplir le sprint<br />

de 0 à 100 km/h, et sa vitesse maxi est de<br />

235 à l’heure. La batterie de 15,6 kWh est<br />

fabriquée par la filiale à 100 % de Daimler<br />

Deutsche ACCUMOTIVE. Elle est refroidie<br />

par eau et pèse 150 kg. La CLA 250e utilise<br />

la technologie hybride rechargeable de 3e<br />

génération. Et la CLA250e a quand même<br />

une autonomie mesurée de 61 km en full<br />

électrique (60-69 km annoncé).<br />

Parmi les fonctions de l’hybridation, figure<br />

la stratégie du trajet intelligent. Il tient<br />

compte des données de navigation, des<br />

limitations de vitesse et du profil du parcours.<br />

Le système de navigation prend en<br />

compte le trajet total prévisionnel et prévoit<br />

le mode de conduite électrique pour<br />

Boîte de vitesses robotisée à 8 rapports<br />

1394<br />

Moteur thermique<br />

Moteur électrique couronne<br />

à essence de 1.332 cc<br />

Double embrayage intégré en son centre<br />

1395<br />

Batteries<br />

silencieux d’échappement intégré<br />

dans le tunnel central


les portions de route les plus adaptées.<br />

Le style de la CLA coupé est d’une rare élégance.<br />

ses portières aux vitres sans cadre<br />

offrent une légèreté des plus «chics». L’ensemble<br />

est judiceusement proportionné et<br />

incite à l’admiration. La CLA ne se contente<br />

pas de séduire par ses formes, elle est dotée<br />

d’une armada d’équipements et de mécaniques<br />

ayant chacune leur spécificités. Le<br />

haut de gamme, c’est la CLA45 S AMG qui<br />

dévisse la tête des badaux...<br />

Plus sage et sans doute la plus<br />

intéressante dans le contexte<br />

autophobe actuel demeure la CLA250e.<br />

Dès la prise en main, en usant de la souplesse<br />

et du fairplay du moteur électrique,<br />

on navigue en silence et en souplesse.<br />

Maintenant si on veut démarrer «sec» au<br />

feu rouge, le train avant vous rappelle à<br />

l’ordre en manifestant sa mauvaise humeur.<br />

Ça n’arrive pas dans la CLA 45 S AMG, car<br />

dès l’amorce du patinage les roues arrière<br />

prennent le relais. Pour le reste, on constate<br />

la belle homogénéité de la tenue de route,<br />

un confort germain, et surtout des sièges<br />

avant qui offrent un maintien de qualité.<br />

Autre détail intéressant, la CLA 250e peut<br />

tirer une remorque freinée de...1.600 kg.<br />

C’est suffisament rare pour le signaler !<br />

Chez Mercedes on fait campagne pour<br />

draguer les jeunes. Le prix de base dla CLA<br />

est de 31.460 € pour la 136 ch essence<br />

et ça va jusqu’à 72.600 pour l’AMG 45 S.<br />

La 250e est à 48.884 € toute nue, enfin<br />

presque, elle est présentée en Business Edition<br />

afin d’intéresser les employés qui ont<br />

droit à une voiture de société, de préférence<br />

hybride afin de réduire l’ATN.<br />

1396 1397


MERCEDES-BENZ<br />

C300e<br />

Hybridation Réussie !<br />

Eric HEIDEBROEK<br />

2019<br />

27<br />

L’hybridation chez Mercedes-Benz,<br />

on connaît depuis<br />

quelques temps déjà.<br />

Aujourd’hui, le marché demande<br />

de plus en plus de<br />

motorisations offrant sobriété,<br />

efficacité et autonomie.<br />

Si le Diesel est montré<br />

du doigt pour d’obscures<br />

raisons géopolitiques, il demeure<br />

que c’est le meilleur<br />

système actuellement. Si la<br />

tendance pro-essence est à<br />

la mode, Mercedes propose<br />

les deux versions, essence<br />

et Diesel afin de répondre à<br />

chaque client. Mais dans ce<br />

cas-ci, l’essence l’emporte<br />

sur le Diesel !<br />

Nous avions testé la Classe<br />

E300de dans le courant du<br />

premier trimestre 2019 pour<br />

constater une très belle homogénéité<br />

de fonctionnement<br />

et des consommations<br />

à tomber par terre. Dans<br />

l’ensemble de nos mesures, la<br />

moyenne s’est inscrite à une<br />

consommation de mazout<br />

de seulement 4,2 litres aux<br />

cents pour 16,3 kW/h aux<br />

cent kilomètres. Des mesures<br />

impressionnantes de sobriété<br />

pour un si grand break ! Avec<br />

la Classe C300e berline, nous<br />

avons constaté une consommation<br />

moyenne de 4,3 l/100<br />

1398 1399


et 13,2 kW aux 100 ! C’est impressionnant<br />

d’autant que nous n’avons<br />

pris aucune précaution particulière,<br />

nous contentant de pratiquer notre<br />

itinéraire de référence de façon tout<br />

à fait ordinaire.<br />

320 ch et 700 Nm !<br />

La C300e est mue par un quatre cylindres<br />

de 2 litres turbo développant<br />

211 ch et 370 Nm associé à un<br />

moteur électrique de 122 ch<br />

et 440 Nm. Ce qui donne<br />

une puissance globale de<br />

320 ch et 700 Nm...<br />

Excusez du peu !<br />

Et on s’étonne des performances<br />

de cette<br />

C300e ! Elle dispose en<br />

permanence de ses 700 Nm<br />

de couple et file sur un filet de «gaz»<br />

à 120-130 à l’heure uniquement sur<br />

sa batterie. On peut parcourir aisément<br />

une grosse cinquantaine de<br />

kilomètres en full électrique. De plus<br />

en mode «éco» on peut recharger en<br />

roulant, à chaque levé de pied. Avec<br />

une conduite souple et anticipative,<br />

on se surprend à ne rouler que très<br />

rarement à l’essence.<br />

En somme, cette C300e est une berline<br />

agréable à vivre offrant la belle<br />

autonomie de près de 800 km, le<br />

punch d’une sportive, mais... Et oui<br />

il y a un mais, la batterie de 13,5 kW<br />

empiète sur le volume de coffre.<br />

Heureusement la banquette arrière<br />

se rabat en 40/60, ce qui compense.<br />

Prix C300e : à partir de 50.094 €<br />

1400 1401


MERCEDES C300e<br />

<strong>PHEV</strong><br />

2022<br />

La Classe C continue son hybridation<br />

et Mercedes-Benz est encore le seul a<br />

proposer des mécaniques hybrides tant en<br />

Diesel qu’en essence. Mais aujourd’hui l’autonomie<br />

full électrique passe à 100 kilomètres, ce qui résoud bien des réticences à la conversion<br />

alternative rendue nécessaire par la problématique des gaz à effets de serre.<br />

Les lettres EQ figurent sur beaucoups de modèles de la marque à l’étoile, elle signifient que<br />

l’électrification est présente sur les véhicules qui les portent, que ce soit une hybridation légère<br />

avec un alterno-démarreur en 48 Volts qui allège légèrement les phases de démarrage,<br />

jusqu’aux modèles full électriques en passant par les hybridation rechargeables tant en Diesel<br />

qu’en Essence. Mercedes-Benz ajoute à son hybridation rechargeable une fonction sailing et<br />

un mode «voyage» qui intervient au travers du GPS.<br />

1402 1403


La Classe C a beaucoup<br />

de la Classe S, à commencer<br />

par une ligne<br />

élégante.<br />

Certes elle se veut plus<br />

sportive, en témoigne le<br />

couvercle de la malle arrière<br />

doté d’un profilage<br />

légèrement prononcé.<br />

A l’intérieur de la Class C,<br />

les designers ont généré<br />

un tout nouvel espace<br />

qui reflète le caractère<br />

bourgeois de la planche<br />

de bord. Ce meuble peut<br />

recevoir plusieurs finitions.<br />

Dans la plupart des<br />

cas, ils rehaussent tous<br />

l’élégance du dessin et<br />

valorise le bon goût omniprésent.<br />

Les boiseries,<br />

les métaux, les laques<br />

piano black et l’inévitable<br />

fibre de carbone<br />

sont tous traité de façon<br />

à s’intégrer dans l’esthétique<br />

générale.<br />

Mercedes-Benz, n’oublie<br />

pas non plus les commandes<br />

classique et ne<br />

cède pas tout au digital<br />

et au sensitif.<br />

On regrettera la commande<br />

du toit ouvrant, uniquement sensorielle<br />

et tellement peu pratique.<br />

En effet, mais peut-être faut-il s’y acclimater,<br />

c’est tellement imprécis, qu’il faut<br />

regarder où et comment poser les doigts<br />

en se dévissant la tête et par conséquent,<br />

en quittant la route des yeux. C’est d’autant<br />

plus dangereux que ça prend plus de<br />

temps avec le bras en l’air, contorsionné<br />

de façon peu naturelle qu’avec un bouton<br />

classique bien pensé!<br />

Ce sont des points à revoir absolument!<br />

Même réflexion pour les commandes<br />

sensorielles du volant, c’est très moderne,<br />

très tablette, mais c’est loin de la<br />

version précédente qui a toujours cours<br />

dans les GLB, EQB et autres classiques de<br />

Mercedes-Benz.<br />

Un proverbe dit :<br />

«Le mieux est l’ennemi du bien».<br />

Des détails, bien sur, mais si nous aimons<br />

le progrès et les solutions originales,<br />

comme certaines commandes gestuelles<br />

bien qualibrées dans certaines voitures, il<br />

1404 1405


ne faut absolument pas en mettre partout.<br />

Ceci étant, la Classe C 300e est une<br />

hybride à essence capable de rouler plus<br />

de 100 km à l’électricité dans un confort<br />

et un silence de qualité. La commutation<br />

thermique / électrique est des plus<br />

souples à tel point qu’il faut que l’aiguille<br />

du compte-tours se meuve pour s’en<br />

apercevoir. Un peu plus lourdes qu’une<br />

Le quatre cylindres de 1496 cc, offre<br />

204 chevaux et 300 Nm, est accolé au<br />

moteur couronne électrique, c’est un<br />

synchrone à aimant permanent qui délivre<br />

129 chevaux et 440 Nm de couple<br />

permanent positionné devant la boîte<br />

automatique. La puissance cumulée est<br />

donnée pour 313 chevaux et le couple<br />

de 550 Nm. Ce qui assure, évidemment,<br />

simple version essence, l’équilibre des<br />

masses est plutôt pertinent.<br />

Ceci offre un comportement routier dynamique<br />

et efficace qui confirme le caractère<br />

joueur de la Classe C. Elle offre<br />

un plaisir de conduire comme des prestations<br />

vraiment plaisants.<br />

de bonnes prestations dynamiques. Les<br />

suspensions sont parfaitement calibrées,<br />

les trains roulant à amortissement adaptatif<br />

permettent selon la position choisie<br />

de rouler en tout confort ou disposer<br />

d’un réglage sportif qui rend la conduite<br />

encore plus précise et dynamique. Réglage<br />

qui intervient donc sur la suspen-<br />

1406 1407


sion, le moteur et la boite de vitesse. Les<br />

rapports passent plus vite et le moteur<br />

respire plus fort, l’assistance électrique<br />

venant renforcer la dynamique moteur.<br />

En conduisant, on peut facilement, en<br />

mode Sport utiliser les palettes au volant<br />

pour changer les rapports à la volée.<br />

C’est une technique qui apporte un<br />

plus au plaisir de conduire, car dans une<br />

atmosphère sportive et un équilbre de<br />

qualité, des freins qui savent répondre<br />

présents, on obtient un comportement<br />

qui n’a rien à envier à une BMW Série 3.<br />

des plus indiscutables. La Classe C existe<br />

aussi en version Diesel <strong>PHEV</strong>, et là aussi on<br />

trouve des performances plus que généreuses.<br />

Côté consommations, l’essence<br />

consomme 4,3 l/100 alors que la Diesel<br />

se contente de 3,2 l /100... La Diesel<br />

offre 306 ch et 700 Nm, pour un surplus<br />

de poids de 200 kg, incluant la batterie,<br />

l’appareil électrique et ses accessoires.<br />

Dans les deux cas, le coffre perd une<br />

centaine de litres par la faute du rehaussement<br />

du plancher de coffre. Mais c’est<br />

valable aussi pour la BMW 330e. L’idéal<br />

est de choisir une version break, car on<br />

Que du contraire. Et la Classe C se place<br />

en rivale sérieuse de la 330e de BMW. La<br />

C 300e ne fait pas la nique à son acquéreur,<br />

elle est bien dans son trip, structurée<br />

et efficace. Elle ne joue pas à l’écolo<br />

tout en étant hyper sobre et propre.<br />

Cette C300e hérite de la maestria de la<br />

marque à l’étoile en matière d’hybridation<br />

rechargeable. Une consommation<br />

de carbrant basse, des performances<br />

gratifiantes et un confort de qualité sont<br />

y souffrira moins de la perte de volume.<br />

A noter que si la visibilité périphérique<br />

dans la Mercedes, en version break est<br />

bonne, dans la BMW, elle est meilleure.<br />

Que choisir...<br />

La Mercedes est nettement plus moderne<br />

quand la BMW joue trop la carte<br />

du tuning. Mais dans tous les cas il faut<br />

jouer le jeu pour profiter du <strong>PHEV</strong>. C’est<br />

à dire charger régulièrement la batterie !<br />

1408 1409


VOLKSWAGEN<br />

MULTIVAN<br />

ENERGETIC<br />

L’hybridation qui lui<br />

manquait, TOP !<br />

Eric HEIDEBROEK<br />

2022<br />

Le système hybride<br />

de Volkswagen, ses<br />

plateformes multi-usages<br />

conjugués avec l’ingéniosité<br />

de ses concepteurs génèrent<br />

la différence.<br />

Ici on retrouve le petit bloc<br />

thermique de 1.400 cc associé<br />

à un appareil électrique<br />

qui, ensemble, développent<br />

204 chevaux.<br />

Du pep’s, de<br />

l’efficacité, une<br />

maniabilité de<br />

vélo et un appétit<br />

de moineau pour<br />

transporter 6 à 8<br />

personnes dans un<br />

confort total...<br />

Que vouloir de plus ?<br />

Le Multivan hybride est vraiment<br />

1410 bluffant !<br />

1411


Le nouveau Multivan, la version<br />

T7 diffère de la T6 par l’adoption<br />

de la plateforme MQB, soit celle<br />

de la Golf 8 !<br />

Economie d’échelle en l’adoption<br />

du système hybride de la<br />

GTE ce qui confère au Multivan<br />

hybride un net avantage sur le<br />

Multivan 2 litres à essence, si, et<br />

seulement si, on joue le jeu.<br />

Jouer le jeu c’est systématiquement<br />

assurer la charge de la<br />

batterie. Ce qui fait chuter la<br />

consommation sous les 3 litres<br />

aux cent contre 10 - 11 pour le<br />

2 litres ou batterie déchargée...<br />

Nous avons constaté après 57<br />

km effectués sur un de nos<br />

parcours d’essais, incluant de<br />

l’autoroute, qu’il restait 560<br />

km d’autonomie, ce qui donne<br />

1412 1413


une portée de 617 km. À une très bonne<br />

moyenne de 76 km/h, la consommation de<br />

2,4 l de super et de seulement 17,3 kW/h<br />

aux 100 km placent le Multivan Energetic<br />

dans la catégorie des bons rouleurs.<br />

En plus, le Multivan a de la ressource quand<br />

il faut faire un quick down, on a une pêche<br />

incroyable qui allège le train avant et peut<br />

Le T7 peut-être commandé en 6 ou 7<br />

places. Si vous optez pour la version «visà-vis»,<br />

les sièges du rang 2 reçoivent des<br />

ceintures intégrées (option à +/- 600 €).<br />

Si l’on peut acheter un 7e siège, le véhicule<br />

ne sera pas homologué en 7 places<br />

et demeure un 6 places. Pour cela, il doit<br />

être commandé, dès le départ, en 7 places.<br />

Autant le savoir.<br />

surprendre un conducteur inattentif. Toujours<br />

est-il que ce Multivan se conduit<br />

comme un vélo, hyper maniable et facile à<br />

appréhender son volume.<br />

La visibilité périphérique est exemplaire<br />

avec des vitres de custodes qui augmentent<br />

la vision avant.<br />

En conclusion, le Multivan a cette particularité<br />

d’être une vraie voiture à vivre et<br />

les enfants, même les ados, adorent ! Ce<br />

véhicule est vraiment extraordinaire, et<br />

apporte une facilité d’usage incroyable au<br />

quotidien. Demeure un prix de vente élevé<br />

qui se compensera toujours<br />

au moment de la revente.<br />

1414 1415


ATTENTION : Image d’un prototype<br />

Partout,<br />

comme à la maison<br />

Dormir à la belle étoile. Se réveiller avec le murmure de la mer le matin.<br />

Découvrir des pays étrangers tout en se sentant constamment comme<br />

à la maison : le Volkswagen California 6.1, c’est de la liberté à l’état<br />

brut. Avec son équipement intérieur confortable et ses détails réfléchis,<br />

il transforme chaque trajet en une aventure inoubliable. Savourez votre<br />

indépendance et allez où vous voulez.<br />

Avec tout ce dont vous avez besoin. Découvrez-le dans un California Center<br />

où vous serez accueilli par nos experts California passionnés.<br />

#unlockwithcalifornia<br />

En attendant l’ID-BUZZ California<br />

Pour ceux qui ne pourraient attendre l’arrivée<br />

du nouvel ID.Buzz California, la société Ququq<br />

propose des accessoires, reconnu par Volkswagen.<br />

En l’objet, l’équipement permet de dormir et<br />

de cuisiner à bord de l’ID.Buzz. Imaginez aussi<br />

l’agrément dans la version longue qui arrive<br />

bientôt. Donc vous êtes bien protégé par le<br />

hayon, vous faites pivoter le bloc cuisine, et<br />

vous disposez même d’un plan de travail, d’une<br />

réserve d’eau avec un évier en inox glissé dessous<br />

et la place pour un petit frigo. Le lit pour<br />

deux personnes, en quelques secondes la structure<br />

portante et matelas de 10 cm d’épaisseur<br />

en mousse froide, se déplient et le lit se pose<br />

sur le dossier de la banquette arrière.<br />

Cet équipement «BusBox-4» est affiché au prix<br />

de 3.250 euros, est très pratique et n’occupe<br />

pas trop de place. Il convient à de nombreux<br />

modèles de la gamme Volkswagen.<br />

Plus de renseignements :<br />

Center<br />

7,2 - 8,5 L /100 KM • 189 - 223 G /KM CO 2<br />

(WLTP)*<br />

Louez-le dans votre<br />

California Center<br />

Configurez-le ici<br />

californiacenters.volkswagen.be<br />

*Contactez votre concessionnaire pour toute information relative à la fiscalité de votre véhicule.<br />

Informations environnementales (A.R. 19/03/2004) : volkswagen.be


VOLVO<br />

XC60 T6 - <strong>PHEV</strong><br />

Un goût de trop peu !<br />

@ Eric HEIDEBROEK - Photos © CAMINTER - PR<br />

Le modèle XC60 est<br />

l’un des best sellers<br />

de la gamme Volvo.<br />

Né en 2008 et<br />

produit dans l’usine<br />

de Gand à son<br />

lancement.<br />

Le XC60 a reçu un<br />

face lift en 2013 qui<br />

s’effacera au profit<br />

de la deuxième<br />

génération. Elle<br />

quittera la Belgique<br />

pour rentrer au<br />

pays dans l’usine de<br />

Göteborg d’où elle<br />

sera lancée en 2017.<br />

By<br />

Si les premières<br />

générations avait un<br />

style plus arrondi,<br />

les nouvelles XC60<br />

peaufinent leurs<br />

lignes en les rendant<br />

plus sveltes. Les<br />

versions hybrides<br />

sont nées en 2013.<br />

Le moteur essence<br />

est à l’avant et le<br />

moteur électrique<br />

à l’arrière. Ce<br />

dernier possède une<br />

puissance de 70 ch<br />

à laquelle s’ajoutent<br />

les 280 ch du moteur<br />

essence 2 litres.<br />

1418 1419


La XC60 T6 de notre essai<br />

dispose d’une batterie<br />

offrant une autonomie<br />

de 40 km, et selon nos<br />

mesures, nous avons obtenu<br />

35 km de conduite<br />

en mode électrique. C’est<br />

vrai que c’est un peu<br />

court mais Volvo a déjà<br />

remédié à cela en offrant<br />

maintenant une autonomie<br />

de 78 km qui correspondent<br />

mieux aux besoins<br />

actuels.<br />

Nonobstant cela, la T6<br />

offre un agrément de<br />

conduite très dynamique,<br />

l’appareil électrique intervenant<br />

régulièrement<br />

pour rendre la conduite<br />

à la fois fluide et puissante.<br />

La consommation<br />

globale permet à la XC60<br />

Low Range de descendre<br />

de facilement 20% par<br />

rapport à une B4. Cette<br />

B4 offre 215 ch y compris<br />

les 10 ch de l’aide<br />

électrique MHD, pour un<br />

poids de 1.869 kg, elle<br />

consomme 8,4 l/100 km.<br />

La T6 Low Range arrive<br />

à descendre la consommation<br />

en mode hybride<br />

autour des 6,4 l/100 mais<br />

batterie vide, elle peut<br />

grimper au delà des 9,7 l.<br />

Il faut le savoir. La version<br />

78 km électriques elle<br />

permet une autonomie<br />

mixte plus intéressante et<br />

1420 1421


la consommation passe alors<br />

près de 4,7 et peut aussi grimper<br />

au delà des 9,6 l si l’on<br />

roule sans batterie. D’où l’intérêt<br />

majeur de toujours veiller<br />

à avoir une batterie chargée<br />

le plus souvent possible.<br />

Les évolutions de style tant intérieurs<br />

qu’extérieurs sont minimes<br />

dans ce face-lift. Et c’est heureux.<br />

Quand Volvo propose du cuir, il<br />

est «vegan». Mais aujourd’hui on<br />

revient à des intérieurs en tissus<br />

et le moins que l’on puisse dire,<br />

c’est que la XC60 profite pleinement<br />

de cette finition de très<br />

grand luxe. C’est non seulement<br />

beau mais d’un raffinement<br />

exemplaire. Le confort du tissus<br />

est largement au dessus de celui<br />

du cuir. L’atmosphère intérieure<br />

resîre la haute couture. C’est un<br />

plus évident.<br />

En conclusion, on remarquera<br />

que la Volvo XC60 Recharge<br />

répond précisément à la demande<br />

d’amateurs de bonne<br />

voiture, spacieuse, facile<br />

d’usage, dotée de nombreux<br />

éléments sécuritaires actifs et<br />

passifs. Avec la mise à jour des<br />

programmes, la XC60 active<br />

l’Apple Car Play. Seul bémol,<br />

l’interface de l’écran tactile est<br />

peu pratique car trop compliquée.<br />

Heureusement que certaines<br />

commandes classiques<br />

demeure analogiques.<br />

1422 1423


y<br />

2023<br />

1424 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci. 1425


Nous avons repensé et adapté<br />

notre modèle économique,<br />

pour préparer la riposte<br />

à l’arrivée des Chinois<br />

Fabian HUETTL<br />

Le patron d’Opel était à Bruxelles<br />

Plume & Capture d’images : Eric HEIDEBROEK<br />

Opel est la seule marque allemande<br />

parmi les 14 marques de Stellantis.<br />

C’est non seulement un argument de<br />

qualité et de sérieux de fabrication<br />

reconnu de part le monde, mais aussi<br />

un gage de technologie avancée.<br />

Ce sont des arguments hyper-importants qu’Opel<br />

utilise pour son développement. Et comme tous les<br />

constructeurs Opel électrifie ses modèles.<br />

Partenaire de Stellantis, Opel peut puiser dans<br />

toutes les banques d’organes du groupe. Et ainsi<br />

améliorer ses coûts de production. Cette économie<br />

d’échelle va dans le sens de la philosophie de la<br />

marque allemande par des choix réfléchis en matière<br />

de technologie et de structures.<br />

On le remarque d’ailleurs dans les choix qu’opère<br />

Opel pour générer ses nouveaux véhicules. Si certains<br />

éléments semblent pareils, ils reçoivent des<br />

«setup» différents et autrement structurés.<br />

Les nouveaux modèles restent dans la lignée des<br />

anciens, par leur approche stylistique et technique<br />

bien dans l’esprit Opel. Cette façon de procéder<br />

permet au client Opel de passer progressivement<br />

du thermique à l’électrique sans passer par un<br />

design trop révolutionnaire. Une approche que<br />

des concurrents ont tentée, et qui, aujourd’hui,<br />

1426 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

1427


Actuellement, la progression<br />

des ventes de modèles<br />

électrique est de 30 %,<br />

mais c’est encore modeste<br />

par rapport à nos ventes<br />

globales.<br />

leur crée de sérieux problèmes au point d’être<br />

obligé d’arrêter leurs productions. «Conserver le<br />

nom et l’allure des modèles thermiques tout en<br />

électrifiant la gamme, c’est, selon nous, le meilleur<br />

moyen d’assurer une transition fluide vers l’électrification<br />

avec des références basées sur les 125<br />

ans d’existence de notre marque». «Chez Opel,<br />

poursuit Florian HUETTL, on veut être prêt pour<br />

2025 avec des propositions 100% électriques. En<br />

2028, nous vendrons peut-être encore une seule<br />

version thermique, c’est l’objectif.»<br />

«Actuellement, la progression des ventes de modèles<br />

électrique est de 30 %, mais c’est encore<br />

modeste par rapport à nos ventes globales. Il faudra<br />

encore un peu de temps pour que la clientèle<br />

adhère à la nouvelle donne. Ça ne se fait pas d’un<br />

coup de baguette magique, il y a quand même<br />

150 ans que le thermique est la seule valeur du<br />

marché. Indépendamment, du fait que les chinois<br />

disposent des nouvelles technologies électriques<br />

dans leurs nouvelles infrastructures industrielles,<br />

nous repensons complètement notre modèle<br />

économique et transformons Opel de fonds<br />

en combles. Nous bougeons vite et avons déjà<br />

transformé l’usine de Rüsselheim qui construit<br />

des autos thermiques depuis plus de 100 ans, en<br />

unités de construction de véhicules électriques<br />

et de fabrication de pack de batteries.»<br />

Ce que les chinois n’ont pas : le réseau !<br />

De plus, le groupe Stellantis a reconfiguré tout<br />

le réseau de distribution. D’abord en donnant<br />

un préavis à tous les points de ventes, mais si<br />

c’est nouveau chez Opel, c’est courant dans<br />

le groupe PSA. Et donc l’expérience de ces<br />

pratiques est utile pour les changements opérés.<br />

Stellantis a donc rompu tous les contrats<br />

en 2021 et négocié un statut d’agent avec le<br />

réseau. Seuls deux distributeurs ont refusé le<br />

deal avec Opel. Il y a maintenant 200 agents<br />

Opel en Belgique. Et ce qui change, c’est que<br />

le prix est le même partout, chez les agents, et<br />

surtout, en ligne. Plus personne ne fait de remise.<br />

La seule variable peut encore se retrouver<br />

dans la valeur de la reprise de l’ancien véhicule.<br />

Les distributeurs reçoivent une commission sur<br />

chaque nouveau véhicule vendu. C’est tout.<br />

Côté stock, les distributeurs ne doivent plus investir<br />

ni payer les banques sur les véhicules de<br />

stock. C’est Opel qui reste propriétaire du stock.<br />

On passe ainsi de 8% d’intérêt à seulement 1%.<br />

Bien sûr, on connaît le prix global d’un modèle,<br />

mais Opel a décidé jouer sur le montant de<br />

la mensualité. C’est plus facile pour le client.<br />

L’évolution du marché passe par le financement<br />

et moins par l’achat pur et simple. C’est<br />

pour cela que les négociations pour la revente<br />

des occasions prennent une nouvelle dimension.<br />

D’ailleurs, Opel a bien compris l’enjeu,<br />

puisqu’une unité de l’usine de Rüsselheim est<br />

dédiée au re-conditionnement des occasions<br />

afin d’offrir des véhicules de deuxième main<br />

totalement rénovés et prêts pour une deuxième<br />

vie garantie d’usine. A l’heure actuelle,<br />

Opel reconditionne 20.000 véhicules par an...<br />

C’est vrai que les voitures électriques sont plus<br />

chères, mais on constate déjà que la valeur<br />

résiduelle est proportionnellement plus élevée.<br />

S’il est vrai que les véhicules électriques<br />

coûtent moins chers en maintenance, et que<br />

certaines «mise à jour» peuvent se faire par<br />

«Internet», Opel prévoit des contrôles périodiques<br />

sur des éléments de base, comme les<br />

suspensions ou les freins, car les puissances<br />

et poids plus élevés influencent leur durée de<br />

vie comme leur efficacité.<br />

1428 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.<br />

1429


RENCONTRES<br />

Pierre<br />

LECLERCQ<br />

Directeur du Style Citroën<br />

Citroën est la marque créative<br />

par excellence, c’est son ADN.<br />

Et ça c’est fabuleux !<br />

Rencontre...<br />

C’est un belge et fier de<br />

l’être, il est du Sud du pays,<br />

des Ardennes plus précisément.<br />

Passionné de design,<br />

il obtiendra en 1998, un<br />

diplôme de «design de<br />

moyens de transport» à<br />

Pasadena en Californie.<br />

En 1998, il rejoindra directement<br />

Ghia (Ford) en Italie, puis en 2000<br />

il ira chez BMW pour travailler sur<br />

des... BMW, mais aussi des Rolls-<br />

Royce et des Mini. Il sera nommé<br />

à la tête du design «M» en 2011!<br />

En 2013, il est nommé directeur<br />

du style chez GWM en Chine et<br />

en 2017, il est engagé comme<br />

patron du style chez Kia.<br />

En 2018, Pierre LECLERCQ devient<br />

Directeur du Style Citroën. Cette<br />

carrière riche d’expériences fera<br />

dire à Jean-Pierre Ploué, alors<br />

patron du style chez PSA :<br />

1430 1431


Vidéo<br />

LWS Production<br />

«Je suis très fier que Pierre Leclercq<br />

nous rejoigne, fort d’une<br />

réputation acquise dans l’industrie<br />

automobile mondiale. Je suis<br />

convaincu qu’il va apporter tout<br />

son talent à la marque Citroën et<br />

plus largement son expérience<br />

internationale à la direction du<br />

design du Groupe PSA.»<br />

Et quand on peut rencontrer<br />

Pierre LECLERCQ, au salon de<br />

Bruxelles, on constate que non<br />

seulement l’expérience a encore<br />

enrichi notre homme, mais qu’en<br />

plus la liberté de création lui a<br />

donné des ailes.<br />

«Pour le concept OLI, le cahier<br />

des charge était assez bref...<br />

Il fallait réaliser une voiture électrique<br />

d’une tonne, capable de<br />

rouler 400 km avec une charge<br />

et qui ne coûterait que 20.000<br />

euros !» nous dit-il.<br />

Il poursuit en indiquant:<br />

«Nous devions en plus étudier<br />

une voiture qui pouvait avoir<br />

plusieurs vies. En cause une probable<br />

évolution des habitudes de<br />

la clientèle visant à ne payer que<br />

l’utilisation et non la propriété.<br />

Et donc afin d’offrir une deuxième<br />

ou une troisième, voire<br />

plus de nouvelles vies, l’idée est<br />

de faire rentrer le véhicule après<br />

2-3 ans de location, de le rénover<br />

et de le relouer. On remplace<br />

les pièces usées ou abimées,<br />

comme en usine, et on remet le<br />

véhicule en ordre pour une nouvelle<br />

utilisation «comme neuf».<br />

Dès lors, la conception d’OLI se<br />

devait d’être hyper originale et<br />

astucieuse. Sans jamais oublier<br />

les facteurs poids et prix...<br />

Et donc mes équipes ont été<br />

briefées pour innover considérablement.<br />

Ainsi sont nés les<br />

sièges en simples tubes, pas<br />

chers, légers et supportant des<br />

assises en matériaux composites<br />

super confortables. Les arches de<br />

roues sont toutes identiques, les<br />

pare-chocs avant et arrière idem.<br />

Les structures des feux avant et<br />

arrière ont un design très simple<br />

et pourtant ils ont un style vraiment<br />

original.»<br />

«L’usage de plastiques recyclés,<br />

bruts de fonderies et d’étirages<br />

font que les éléments<br />

d’OLI peuvent être différents<br />

d’une voiture à l’autre, si bien<br />

qu’aucune ne sera pareille à<br />

une autre. Quelque part c’est<br />

un sacré argument d’individualisation<br />

naturelle.»<br />

La signature lumineuse arrière de<br />

OLI pourrait très bien se retrouver<br />

sur un modèle de série, à paraitre.<br />

Comme quoi les concept<br />

cars annoncent souvent des idées<br />

ou des choix esthétiques à venir<br />

dans un futur proche.<br />

Pour en venir à l’actualité, regardez<br />

la C4 X. Regardez-là surtout<br />

de 3/4 arrière. Nous avons<br />

dessiné une voiture au look<br />

dynamique avec des lignes de<br />

forces puissantes. C’est une voiture<br />

qui donne beaucoup pour<br />

un budget très raisonnable !<br />

1432 1433


RENCONTRES<br />

Béatrice<br />

FOUCHER<br />

CEO DS Automobiles<br />

DS Automobile s’impose désormais<br />

comme l’incarnation automobile<br />

de la Haute Couture Française<br />

Rencontre...<br />

Béatrice FOUCHER a une carrière<br />

dans l’Automobile assez spectaculaire,<br />

avec des débuts en ‘95<br />

chez Renault où elle exercera diverses<br />

fonctions de plus en plus<br />

importantes, jusqu’en 2019.<br />

Au cours de l’année 2019, Béatrice<br />

FOUCHER entre alors chez<br />

PSA, et après neuf mois elle est<br />

choisie pour entrer en fonction<br />

chez DS Automobile au sein de<br />

Stellantis, en tant que Directrice<br />

Générale. (CEO)<br />

Pour Béatrice FOUCHER, que<br />

nous rencontrons au 100e Salon<br />

de Bruxelles, la marque DS est<br />

synonyme de fines technologies<br />

et de luxe.<br />

A notre question disant :<br />

«Ça fait quel effet d’être la<br />

patrone d’une jeune marque<br />

aussi exclusive au coeur d’une<br />

entreprise généraliste?»<br />

Béatrice FOUCHER répond sans<br />

ambiguïté :


«Par tous les aspects et<br />

les exigences de ce niveau de<br />

produit, c’est un réel challenge<br />

passionnant. La marque se veut<br />

premium et DS dégage un luxe<br />

pas comme les autres. C’est le<br />

luxe parisien recherché dans le<br />

monde entier. Celui des grandes<br />

marques françaises qui ont une<br />

aura planétaire reconnue à<br />

l’instar de Cartier, Dior, Vuiton,<br />

Hermès, Chanel, etc»<br />

«DS c’est un luxe<br />

que l’on ne trouve nulle part<br />

ailleurs !»<br />

Béatrice FOUCHER précise que la<br />

marque DS Automobile, marie un<br />

style indépendant, avec une note<br />

de tête brillante et élégante, une<br />

note de coeur au confort olfactif<br />

et sensoriel d’un niveau exceptionnel,<br />

sans se soustraire au<br />

comportement efficace et sûr<br />

indispensable à ce niveau de<br />

produit.<br />

«Une automobile DS, ajoute<br />

Béatrice FOUCHER, n’aura pas le<br />

confort typique d’une Citroën,<br />

les DS offrent offrent un très<br />

bon confort de filtration mais y<br />

ajoute une dynamique de tenue<br />

de route limitant les mouvements<br />

de caisse pour un passage<br />

en courbes presqu’à plat. On<br />

sent à bord d’une DS cette précsion<br />

de conduite indispensable<br />

à l’image que l’on se fait d’une<br />

marque «premium» et correspondant<br />

aux usages recherchés<br />

par la clientèle premium d’aujourd’hui.»<br />

Et en ce qui concerne les normes<br />

«écologiques» la réponse de DS<br />

puise dans l’arsenal de solutions<br />

Stellantis. «Par exemple, relève<br />

Béatrice FOUCHER, DS pioche<br />

dans les éléments dont elle a<br />

besoin pour offrir le TOP de la<br />

technologie disponible, tout en<br />

la peaufinant. Les versions <strong>PHEV</strong><br />

offrent une autonomie de 55<br />

km, suffisante pour assurer les<br />

trajets quotidiens, sans stress<br />

grâce au réservoir d’essence.»<br />

ARTISANAT D’ART<br />

C’est incontestable, depuis son<br />

lancement la marque DS fait référence<br />

aux talents des artisans<br />

du luxe français. Même si le tout<br />

premier modèle, la DS3 avait surpris<br />

par son design de citadine à<br />

trois portes alors que l’on attendait<br />

un retour de la DS mythique,<br />

la marque DS s’affirmait déjà<br />

comme l’outsider dangereux<br />

pour les «premium», s’attaquant<br />

ouvertement à MINI...<br />

«DS s’impose comme un<br />

outsider redoutable dans le<br />

segment premium»<br />

Il est évident que DS Automobiles<br />

a franchi un cap important<br />

avec DS9,DS7 et DS4. Non seulement<br />

la qualité produit est du<br />

meilleur niveau mais la finition<br />

et le raffinement offrent un standing<br />

supérieur à la concurrence.<br />

Si l’on ajoute à cela le style très<br />

particulier et très réussi on peut<br />

sans conteste affirmer que les DS<br />

d’aujourd’hui peuvent rivaliser<br />

avec la concurrence.<br />

1436 1437


RENCONTRES<br />

Florian<br />

HUETTL<br />

CEO Opel / Vauxhall<br />

Opel affiche depuis MOKKA<br />

un visage plus jeune.<br />

Opel est une gamme de voitures<br />

qui a toujours apporté du dynamisme<br />

Et de la sportivité pour<br />

Tout un chacun<br />

Rencontre...<br />

CopyrightFrederik Herregods<br />

Florian HUETTL a 45 ans, il a acquit<br />

une expérience internationale<br />

considérable notamment<br />

au Royaume-Uni, en France, en<br />

Suisse et en Russie. Il a occupé<br />

plusieurs postes de direction<br />

chez Stellantis et au sein du<br />

groupe Renault.<br />

«Florian Huettl nommé le 17 mai<br />

dernier au poste de CEO d’Opel/<br />

Vauxhall par le Conseil de surveillance<br />

d’Opel Automobile GmbH,<br />

est un leader reconnu dans le domaine<br />

des ventes et du marketing.<br />

Il poursuivra le chemin pris avec<br />

succès par Opel/Vauxhall. Les deux


marques traditionnelles ont une<br />

position très particulière au sein de<br />

Stellantis ; Opel est la seule marque<br />

allemande et Vauxhall la seule<br />

marque britannique du groupe.<br />

Florian Huettl continuera à travailler<br />

en étroite collaboration avec<br />

Uwe Hochgeschurtz à l’avenir. Je<br />

souhaite le meilleur à Florian et<br />

Uwe dans leurs nouveaux rôles et<br />

je tiens à remercier Uwe pour sa<br />

précieuse contribution ces derniers<br />

mois», a déclaré Xavier Chéreau,<br />

Chairman of the Opel Supervisory<br />

Board et Chief Human Resources<br />

& Transformation Officer<br />

de Stellantis.<br />

Et la rencontre au Salon de<br />

Bruxelles est bien dans le style<br />

du nouveau patron d’Opel, il<br />

invite la presse à faire le tour du<br />

stand, d’une manière aussi énergique<br />

que didactique, appuyant<br />

son discours sur les détails des<br />

nouvautés et de la stratégie de<br />

la marque.<br />

Retour des<br />

Sportives...<br />

Les fameuses<br />

GSE !<br />

Ouvert et maitrisant son produit,<br />

Florian HUETTL saura<br />

convaincre cette assemblée critique.<br />

Il montre d’abord la nouvelle<br />

Astra full électrique qui<br />

offre 270 Nm, 156 ch et 416 km<br />

d’autonomie, «une version qui en<br />

fera l’une des prochaines stars du<br />

marché» dit-il, et il poursuit en<br />

annonçant le break 100% électrique<br />

qui ne tardera pas à compléter<br />

la gamme. Il revient aussi<br />

que les fameuses sportives de la<br />

marque avec la renaissance des<br />

GSE... Cela grâce aux modes hybrides<br />

rechargeables qui offrent<br />

des puissances terribles, jusqu’à<br />

360 chevaux !<br />

Le MOKKA fidèle à lui même reçoit<br />

une batterie plus puissante<br />

ce qui porte son autonomie à<br />

406 km au lieu de 338.<br />

Ensuite le GrandLand GSe tout<br />

en blanc brillant contrastant<br />

singulièrement avec son capot<br />

moteur noir brillant, on pourrait<br />

même dire «piano black» tellement<br />

il scintille. «Le nouvel Opel<br />

Grandland GSe est exceptionnellement<br />

dynamique, performant et<br />

élégant. Nous sommes convaincus<br />

qu’il attirera les clients qui veulent<br />

bénéficier d’un SUV électrifié, mais<br />

aussi conserver un véhicule au caractère<br />

sportif,» déclare Florian<br />

HUETTL, CEO d’Opel.<br />

On sent bien que Florian HUETTL<br />

est un homme de marketing<br />

et il est logique qu’il cherche à<br />

vendre des voitures aussi facilement<br />

que possible, d’où la<br />

présentation d’un système pour<br />

acheter une voiture directement<br />

à partir de son pc... Il faut aller<br />

sur le site www.opel.be, de cliquer<br />

sur le bouton «Configurer<br />

et acheter» poue en 4 manipulations<br />

acheter et... se faire<br />

livrer à domicile ! Easy Opel !<br />

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RENCONTRES<br />

Linda<br />

JACKSON<br />

CEO Peugeot<br />

Le célèbre lion montre les crocs et<br />

imprime un bond vers l’international !<br />

au travers d’un concept-car<br />

exceptionnel !<br />

Rencontre...<br />

Linda JACKSON est bien connue<br />

dans la sphère automobile mondiale.<br />

Pendant 25 ans, de 1977 à<br />

2004, elle a joué des rôles importants<br />

au sein du Rover Group<br />

avec les marques Jaguar, Land<br />

Rover, Rover et MG Rover.<br />

Ensuite Linda JACKSON, passe<br />

chez Citroën UK, en qualité de<br />

Directrice des Finances, puis la<br />

tournante professionnelle, classique<br />

chez Citroën, l’amène en<br />

poste à Paris dans la même fonction.<br />

Puis on la rappelle en Angleterre<br />

pour diriger Citroën UK et<br />

Irelande, pendant 9 ans et demi.<br />

Nous sommes alors en 2014 où<br />

elle devient CEO de Citroën, elle<br />

aura servi la marque aux chevrons<br />

pendant 15 ans ! Mais la<br />

route de Linda JACKSON continue,<br />

elle est appelée à la vice


présidence du Groupe PSA de<br />

2020 à 2021. Et depuis Linda<br />

JACKSON est devenue la patronne<br />

de Peugeot.<br />

Quand on lui demande ce que<br />

ça fait de diriger une grande<br />

marque comme Peugeot, elle<br />

répond avec passion :<br />

«D’abord c’est un très grand<br />

honneur de présider une telle<br />

marque, si riche d’histoire.<br />

Et en plus j’ai une vue souveraine<br />

sur le paysage automobile<br />

mondial. Cette vue imprenable<br />

permet de voir loin devant tout<br />

en ayant l’expérience du terrain.<br />

C’est pourquoi je construis<br />

le développement de Peugeot<br />

de manière mondiale.<br />

En Europe,<br />

Peugeot distribue 80%<br />

de sa production et seulement<br />

20% à l’international.<br />

Je poursuis, actuellement,une<br />

conquête vers l’Amérique du<br />

Sud où nous avons des usines. Le<br />

Brésil absorbe à lui seul 62 % de<br />

la production internationale. Je<br />

vais étendre nos marchés vers le<br />

Moyen Orient, la zone EME, l’Asie<br />

avec le Vietnam. J’aime la marque<br />

au Lion, je veux lui insuffler la<br />

dynamique qui a construit son<br />

image, celle de ce lion qui bondit<br />

toute griffes dehors.<br />

Quand on lui demande si pour<br />

elle Peugeot est une marque<br />

premium, Linda JACKSON<br />

répond :<br />

«Peugeot demeure un haut de<br />

gamme, c’est encore un «main<br />

stream». Pour moi la marque<br />

doit retrouver le standing qui<br />

est le sien comme celui d’avant<br />

l’hégémonie germanique, la<br />

classe innée des 404 et 504.<br />

Aujourdhui, les Peugeot bénéficient<br />

déjà d’une renommée certaine<br />

au travers de son fameux<br />

i-Cockpit. Saviez-vous que plus<br />

de 9 millions de clients<br />

roulent avec le i-Cockpit ?<br />

Ce tableau de bord sportif, l’atmosphère<br />

cossue et solide contribuent à<br />

l’image du plaisir de conduire une<br />

Peugeot. Ensuite, et c’est régulièrement<br />

cité par les journalistes,<br />

les châssis sont très bien étudiés<br />

et confèrent aux Peugeot un<br />

agrément de conduite incomparable<br />

grâce aussi à des moteurs dynamiques.<br />

Toutes ces prestations sont nées d’un<br />

engineering sportif né de la compétition<br />

où Peugeot a forgé ses lettres de noblesse.<br />

Et pour marquer les esprits, nous<br />

sommes occupés à construire une signature<br />

lumineuse digne des crocs du Lion.<br />

1444 1445


RENCONTRES<br />

Lies<br />

EECKMAN<br />

CEO Polestar BeLux<br />

Née en 2017, Polestar Automotive est une<br />

marque à part entière, et côtée en bourse,<br />

au Nasdaq de New York en 2022.<br />

Polestar se définit aujourd’hui comme<br />

une start-up dynamique et une Scale-Up<br />

de sa soeur Volvo.<br />

Rencontre...<br />

Lies Eeckman, Managing Director<br />

de Polestar Belgique et Luxembourg,<br />

est passée des produits de<br />

grande consommation à l’industrie<br />

automobile en 2019 après<br />

une carrière marketing réussie de<br />

plus de 20 ans chez Continental<br />

Foods, Alken-Maes, Nestlé Waters,<br />

Imperial Tobacco et Campbell<br />

Foods. Et ça, par rapport aux<br />

CEO déjà rencontrés c’est nouveau<br />

!


POLESTAR 5<br />

UN SUV 5 PORTES<br />

POLESTAR 4<br />

UNE GT 5 PORTES<br />

ROADSTER POLESTAR 5<br />

Une jeune femme dont la carrière<br />

automobile commence<br />

chez Polestar ! Lies va même<br />

signer son contrat d’emploi au<br />

Salon de Bruxelles en 2020 !<br />

Une CEO qui n’est pas de<br />

l’Automobile, voilà donc un<br />

tout nouvel angle de vue qui<br />

n’est pas sans apporter de<br />

nouvelles interprétations.<br />

Elle gère une équipe de trois<br />

personnes à ce moment là ! Et<br />

aujourd’hui l’équipe Polestar<br />

BeLux compte 25 personnes.<br />

Le boulot de Lies EECKMAN<br />

est de vendre des voitures, pas<br />

d’en construire et en plus elle<br />

doit se passer d’un réseau et<br />

de ne travailler que online.<br />

C’est que, dit-elle, Polestar est<br />

une marque totalement disruptive.<br />

La relation avec le client est<br />

totalement directe. La raison<br />

en est toute simple, le consommateur<br />

qui s’informe sur sa<br />

prochaine voiture consulte en<br />

priorité le site web de la marque<br />

et donc il configure lui-même sa<br />

voiture, et peut même passer à<br />

l’achat directement.<br />

Malgré ce que l’on pourrait<br />

penser, notre choix de commercialisation<br />

améliore les relations<br />

humaines, car si l’Online n’est<br />

qu’un outil qui facilite la vie,<br />

c’est insuffisant. C’est pourquoi<br />

Polestar dispose de quatre<br />

centres d’informations en Belgique<br />

: les Spaces».<br />

Et là se situe un point important.<br />

Le client n’est pas soumis au<br />

stress de l’achat en concession.<br />

Il n’a pas devant lui un vendeur,<br />

dont l’objectif est une vente !<br />

Le client a devant lui une personne<br />

experte, formée à la<br />

mobilité électrique pour lui<br />

donner toutes les informations,<br />

théoriques et pratiques afin de le<br />

laisser libre de forger ses choix en<br />

toutes connaissances de cause.<br />

Dans ces centres, le client peut<br />

aussi réaliser un essai à sa guise<br />

et sans avoir le regard intéressé<br />

du commercial sur les épaules.<br />

Avec sa<br />

philosophie<br />

de conseil,<br />

le stress généré<br />

par le vendeur<br />

disparait<br />

Ces «informants» pour reprendre<br />

un terme à la mode, peuvent<br />

même l’aider à finaliser sa<br />

configuration. Le client rentrera<br />

alors chez lui pour finaliser ses<br />

choix et décidera sans contrainte<br />

aucune de passer sa commande<br />

en ligne. Comme il n’est pas<br />

question de jouer sur les prix,<br />

personne n’est stressé.<br />

Lies EECKMAN<br />

poursuit sur sa lancée :<br />

Chez Polestar, nous n’intervenons<br />

que sur les valeurs de<br />

financements ou des conditions<br />

de leasing. C’est un comportement<br />

plus sain, qui satisfait un<br />

grand nombre de nos clients. Les<br />

voitures électriques de Polestar<br />

apportent une durabilité qui<br />

profite à la planète et l’ambition<br />

de la marque est de faire partie<br />

de la solution climatique et pas<br />

du problème.<br />

L’idée d’obtenir le score envié de<br />

zéro impact sur le climat dans le<br />

cadre d’un éco système ouvert<br />

se retrouve dans le suivi technique<br />

des véhicules. En cas de<br />

souci particulier qui ne peut se<br />

régler par les mises à jours online<br />

et automatiques, le réseau Volvo<br />

est habilité à effectuer les interventions<br />

nécessaires.<br />

Situation d’aujourd’hui<br />

et de demain...<br />

«Nous sommes au BeLux, en<br />

plein essort. Nos ventes sont exponentielles<br />

grâce à la Polestar 2.<br />

La «3» arrivera fin d’année 2023.<br />

La «4» pourrait être un roadster<br />

avec toit rigide et la «5» une GT à<br />

4 portes est déjà annoncée pour<br />

<strong>2024</strong>... Concernant l’autonomie<br />

nous sommes occupé à l’améliorer<br />

considérablement, c’est une<br />

recherche permanente et nos<br />

développements sont continus.»<br />

1448 1449


Les Moorkens<br />

encore plus forts !<br />

Alcomotive leur division automobile s’est alliée avec Bergé Auto. L’ensemble devient ASTARA et se mondialise !<br />

par Eric HEIDEBROEK<br />

Devenue Astara Western Europe<br />

en tout début d’année, la branche<br />

automobile de la holding familiale<br />

anversoise Alcopa* dévoile ses<br />

plans ambitieux pour le marché<br />

européen.<br />

En janvier dernier, Alcomotive, importateur<br />

Hyundai, Suzuki, SsangYong,<br />

MG, Isuzu et Maxus en Belgique, annonçait<br />

son changement de nom : Il<br />

faut désormais dire Astara.<br />

Un changement qui intervient après<br />

l’intégration des activités automobiles<br />

dans le groupe espagnol Bergé en 2020.<br />

Une alliance qui a permis à l’ex-Alcomotive<br />

de passer à l’échelon supérieur :<br />

Astara ce sont 30 marques automobiles,<br />

distribuées dans 17 pays sur 3<br />

continents. L’an dernier, cela représentait<br />

200.000 véhicules vendus pour un<br />

chiffre d’affaires de 4 milliards d’euros.<br />

Astara Western Europe<br />

C’est le belge Olivier Sermeus qui dirige<br />

Astara Western Europe, active au travers<br />

de 717 points de vente répartis dans six<br />

pays (Belgique, Luxembourg, Pays-Bas,<br />

Allemagne, Suisse et Pologne). L’objectif<br />

2022 est de 30.000 ventes, avant de<br />

monter progressivement en puissance<br />

pour atteindre les 40.000 ventes en<br />

<strong>2024</strong> puis 50.000 en 2025.<br />

Pour réussir cette opération, Astara se<br />

base sur une évolution des marchés<br />

intégrant les connectivités demandées<br />

par les clientèles privées et professionnelles.<br />

Cela passera notamment par la<br />

mise en place de plateformes dédiées<br />

aux nouveaux services de mobilités :<br />

Astara Store, Astara Connect, Astara<br />

Move et Astara Intelligence.<br />

* Alcopa est une société<br />

financière qui regroupe les<br />

actifs de la famille Moorkens.<br />

Alcomotive, la division de distribution<br />

automobile reste à 40% dans les<br />

mains d’Alcopa, 60 % sont cédés<br />

à Bergé Auto. Les deux directeurs<br />

d’Alcopa,<br />

Damien Heymans et<br />

Axel Moorkens ont<br />

précisés : «Il est<br />

crucial pour nous<br />

de joindre nos<br />

Olivier Sermeus<br />

COO ASTARA<br />

WESTERN<br />

EUROPE<br />

forces à celles d’un acteur établi afin de relever<br />

nos défis futurs avec succès. Les employés et<br />

partenaires d’Alcomotive peuvent être rassurés.<br />

Nous poursuivrons la même approche des<br />

affaires qu’auparavant». Damien Heymans<br />

reste à la tête de la division.<br />

Un peu d’histoire<br />

Les Moorkens, ont commencé à importer des<br />

motos en 1936, d’abord les anglaises Calthorpe<br />

jusqu’en1938.<br />

Après, ce sont des Zündapp et des NSU qui<br />

seront distribuées et même construites dans<br />

leurs usines d’Anvers. En 1946, ils ont distribué<br />

des Ariel et des Harley de l’armée américaine,<br />

reconditionnées, repeintes et chromées,<br />

une vraie success story!<br />

En 1947, les DKW entrent dans l’assortiment,<br />

en 1959, ce sont des BMW 600 Isetta, que les<br />

Moorkens vont construire à Kontich. Suivront<br />

les BMW 700 en 1962. En 1960, Moorkens<br />

importe et distribue des Suzuki. En 1974,<br />

des Mitsubishi, jusqu’en 2002. Et ça<br />

continue, en 1978, Hyundai entre en<br />

portefeuille et en 2005 Ssangyong,<br />

en 2019, Maxus et MG.<br />

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