#7 Karaïbes Sports

WWW.KARAÏBES-SPORTS.COM | FEVRIER 2021 

01 

#LOCALEMENTFIERS

EDITO 


03 

Edito 

Plus d’un mois et demi s’est déjà écoulé depuis le début de cette nouvelle année 2021. 

L’optimisme de recommencer dans ce nouveau monde est au rendez-vous! 

Nous antillo-guyanais, nous avons une opportunité unique sur nos territoires avec des 

mesures totalement différentes de l’hexagone: la possibilité de toujours pratiquer le 

sport. C’est d’ailleurs sur cet aspect que le dernier numéro de Karaïbes Sports a décidé 

de faire un zoom. Nous sommes différents et cette différence est notre force! 

Tout d’abord, nous avons tenu à saluer l’innovation du CERFA en mettant en avant la 

structure dans son ensemble avec ses responsables et 3 jeunes qui vont nous raconter 

leurs histoires. Le CERFA qui a pour finalité de donner l’opportunité aux meilleurs d’aller 

évoluer dans les championnats étrangers comme en MLS. 

C’est justement à ce moment de l’année que Luther Archimède, le jeune guadeloupéen 

est drafté en MLS, seulement après 1 an aux États-unis. Une belle perspective pour ces 

jeunes du CERFA. 

Nous ne nous sommes pas arrêtés en si bon chemin puisque, nous sommes allés à la 

rencontre des femmes de l’ombre. Ces femmes qui travaillent dans un milieu composé 

principalement d’hommes sont souvent oubliées … Mais pas cette fois-ci! 

Une nouvelle année qui rime également avec de nouvelles directives. C’est pour cela 

que nous avons tenu à rencontrer les présidents des ligues de la Martinique et de la 

Guadeloupe. Afin d’avoir une compréhension ouverte sur leur nouvelle mandature, sans 

oublier d’aborder le sujet de la labellisation de deux clubs de football feminin. 

L’aventure continue avec des rencontres exceptionnelles de jeunes antillo-guyanais qui 

donnent une visibilité supplémentaire à notre jeunesse et nos territoires. 

Xavier Tian que vous découvrirez ou redécouvrirez à notre manière, pour commencer. 

Ensuite, Frederic Mocka, le nom MOCKA qui est un nom assez réputé dans le milieu. Ce 

jeune guadeloupéen qui a su transformer ses échecs en énergie positive pour monter sa 

société de conseil. 

Il sera également question d’énergie positive et d’ouverture avec Frédéric Téjou et son 

École de Gardien de but unique aux Antilles-Guyane françaises. 

Nous finirons avec David LOF président du FC3M Futsal qui nous parlera de l’ORMAT 

Futsal. 

Aussi, dans notre nouvelle rubrique nous parlerons sport avec l’artiste du moment, 

Rachelle Allison! 

Si tu nous lis pour la première fois, sache que notre but est d’inspirer au moins une 

personne à concrétiser ses rêves. Et cette personne, c’est peut être toi! 

Si tu fais partie des abonné(e)s, nous te remercions de la confiance que tu nous témoignes. 

La team Karaibes Sports vous souhaite à toutes et à tous une bonne lecture. 

Gaël de Karaibes Sports #LocalementFiers 

Karaïbes Sports est un magazine indépendant et non-subventionné 

REMERCIEMENTS : La team Karaïbes Sports remercie toutes les personnes qui ont contribuées de manière directe ou indirecte à l’élaboration de ce 

7e numéro. #LocalementFiers 

La rédaction n’est pas responsable de la perte ou de la détérioration des textes ou des photos non demandés qui lui sont adressés. 

Toute reproduction, même partielle, par quelque procédé que ce soit, est interdite ou subordonnée à l’autorisation écrite de CDKM Consulting 

Limited. 

#LOCALEMENTFIERS

Sommaire 

07 

10 

22 

26 

29 

32 

La parole du président et du 

responsable du CERFA 

Hans Dezac, Sebas Jeremy, 

Ilann JÉRÉMIE joueurs du cerfa 

Luther Archimède, de la 

Guadeloupe à New York 

Jean Dartron, nous sommes 

sur la bonne voie 

Samuel Pereau, Le point sur le 

projet « Mission 2024 » 

Kelly Budon & Jocelyn BAZA- 

BAS, les femmes de l’ombre 

38 

41 

45 

48 

52 

54 

Xavier Tian, Un arbitre passionné 

au long parcours 

Frédéric Mocka, L’aventure 

d’un jeune rempli d’ambitions 

Frédéric Téjou, Un grand 

gardien 

David LOF coach et Président 

FC3M 

Rachelle Allison, portrait express 

de l’authentique et éclectique 

artiste. 

Label Ecole Féminine de Football 

: l’Arsenal et l’AS Anonymes 

ouvrent la voie 

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Allison, Frédéric Mocka, Luther Archimede, Kelly Budon, Jocleyn Bazabas

01 

Le cerfa, un tremplin 

LE CERFA MAINTENANT 

pour les jeunes 

footballeurs

06 


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#LOCALEMENTFIERS

Parole du président 

Tony Laguerre 


07 

Une nouvelle perspective pour le CERFA FC 

Tony LAGUERRE - Président du CERFA 

Le président du CERFA, auparavant athlète 

et professeur d’EPS, nous partage ses 

perspectives pour l’association. Une structure 

qui a vu le jour grâce aux apports de différents 

partenaires tels que les collectivités régionales, 

départementales, municipales ; la fédération 

française de football ; les ligues de Martinique 

Guyane et Guadeloupe ; le rectorat et le LGT 

Baimbridge. 

Etre à la tête du CERFA : Un aboutissement 

et une reconnaissance 

J’avais toujours défendu les valeurs du sport 

depuis le début de ma jeune carrière d’athlète. 

Je considère ma position de leader du CERFA 

comme un aboutissement de mon engagement. 

En outre, c’est une preuve de reconnaissance de 

mes pairs. 

Au regard de cette innovation proche des 

modèles des centres de formation hexagonaux, 

il est évident que nous avançons à ce niveau 

d’encadrement pour espérer garder notre place 

dans le football caribéen. 

Une année particulière qui s’annonce 

En R1, nous avons obtenu les résultats de 3 

défaites, 2 nuls et une victoire à l’extérieur. Et 

en U19, ils n’ont eu que des victoires pour un 

nul. 

Par rapport à ces exploits, je dirais que les 

performances sont méritantes. Toutefois, les 

équipes devraient davantage développer un 

système réflexe en matière d’organisation 

technico tactique de jeu. 

Par ailleurs, après 2 mois de championnat, nous 

sommes agréablement surpris par l’optimisation 

de fond de jeu à défaut de systèmes proches de 

celui des équipes professionnelles. 

Les mots du président pour la communauté 

Antillo-Guyanaise 

Au niveau de la régionalité antillo-guyanaise, 

réussir au niveau footballistique, c’est se 

posséder soi-même à travers la plénitude de 

ses talents. Pourtant, l’excellence n’est possible 

que dans un pays où le travail l’emporte sur 

l’oisiveté. Et entre le riche et le pauvre, c’est le 

talent qui libère et la réussite qui affranchit! 

#LOCALEMENTFIERS

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Frederic BODINEAU 

portraits 

Une nouvelle perspective pour le CERFA FC 

Frédéric BODINEAU - Responsable du Centre Elite des Régions Françaises d’Amérique 

Une saison qui a commencé à une grande 

vitesse pour vous. Pourrais-tu partager avec 

nous tes impressions sur les mois écoulés 

avec ces jeunes ? 

J’ai une impression très positive sur ces premiers 

mois. Tout d’abord, malgré les inquiétudes et 

réticences légitimes, nous avons engagé nos 

deux équipes, les U16 en U19 et les U17 /U18 

en Seniors R1, au bon niveau. Certes, après 4 

mois de confinement et une reprise effective de 

la compétition en octobre, le démarrage a été 

chaotique. Certains joueurs se découvraient et il 

nous fallait encore appréhender les réalités du 

football des seniors. Aujourd’hui, même si nous 

pouvons discuter longuement de la valeur des 

résultats obtenus, je retiens l’évolution de nos 

comportements individuels et collectifs dans le jeu 

dans les deux catégories. 

Certains joueurs se sont révélés à eux-mêmes et 

ont pris confiance. C’était le premier objectif! 

Désormais, nous avons l’ambition de maîtriser 

davantage les différentes phases de jeu pour 

gagner en efficacité. Je suis conscient qu’il nous 

faudra encore du temps et en même temps, je suis 

impatient de voir jusqu’où certains vont pouvoir 

aller. 

Je voudrais enfin saluer l’accueil de nos 

adversaires et le climat des rencontres. Certes, 

les matchs sont âpres et chacun entend s’imposer, 

mais jusqu’à présent, tout cela se fait dans le 

respect des joueurs et du jeu. 

#LOCALEMENTFIERS 

Outre cette aventure humaine, tu es aussi 

présent en Guadeloupe. Parles-nous de tes 

découvertes quand tu ne t’occupes pas du 

CERFA ? Un lieu mythique ? Une balade ? 

Je suis à 100 % CERFA ! Et quand je ne suis 

pas avec les jeunes, ou en train de travailler 

pour eux, j’observe des matchs U15 ou U17, 

sans oublier les matchs de haut niveau que je 

suis dès que possible. Et lorsqu’il me reste un 

peu de temps, je le consacre pour mes proches, 

pour la lecture et pour mon DU en Préparation 

Mentale que je suis à distance cette saison 

avec l’université de Clermont Ferrand. J’aime 

également plonger en masque et tuba du côté 

de Malendure. 

Un mot de la fin ou encore, comment voistu 

cette deuxième partie de la saison pour 

tes jeunes ? 

Notre objectif est de voir nos jeunes poursuivre 

leur progression. Celle-ci passe par la 

répétition des matchs face à des adversaires 

qui les obligent à donner le meilleur d’euxmêmes 

semaine après semaine. Cela implique 

également une amélioration de notre jeu 

collectif. En effet, notre équipe doit encore 

grandir dans les phases de conservation, de 

progression et de déséquilibre.progression et 

de déséquilibre.


09 

#LOCALEMENTFIERS

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Hans Dezac 

Un capitaine d’équipe très 

ambitieux et talentueux 

DEZAC Hans, âgé de 17 ans est l’actuel capitaine de l’équipe du CERFA FC, qui évolue 

au poste de défenseur central ou milieu défensif. Habitant aux Abymes et ayant pour 

commune de cœur Morne- à- l’eau, il est très sympathique et enthousiasme mais 

surtout sérieux. Ce footballeur talentueux et passionné a accepté de s’entretenir 

avec l’équipe de Karaïbes Sport. Découvrez son parcours, ses meilleurs souvenirs, 

et son point de vue sur l’équipe et les matchs. 

SA RELATION AVEC LE FOOTBALL ET SON 

PARCOURS: 

DEZAC Hans a pratiqué le sport dès l’âge 

de 6 ans, en commençant à jouer au vélo. 

Fils d’un passionné de foot et fanatique 

supporter de l’étoile de Morne-A-L’eau, il a 

été inscrit au club de foot de l’étoile par son 

père. Il a alors tout de suite apprécié ce sport, 

et s’est “adapté très rapidement”, disait-il. 

“Le football m’a 

beaucoup changé 

physiquement et 

mentalement.” 

ETRE CAPITAINE POUR LE CERFA 

FC, UNE GRANDE RESPONSABILITÉ 

Selon Hans, être capitaine d’une équipe 

est un avant tout être ‘l’homme de base”. 

Le capitaine a une fonction très importante 

au sein de l’équipe : “ il faut qu’il soit juste, 

charismatique et doit avoir un très gros sens 

de Leadership” d’après ses explications. 

“Ma fonction en tant que capitaine est décrite 

par tout ce que j’ai dit précédemment, mais 

ce n’est pas pour autant que je dois me sentir 

supérieur aux autres, je dois rester humble et 

efficace pour faire avancer ensemble l’équipe. 

“ je dois rester humble 

et efficace pour faire 

avancer ensemble 

l’équipe. “ 

portraits 

LA VIE EN GROUPE AU SEIN DU CERFA 

Pour DEZAC Han, être quotidiennement en 

groupe permet d’être solidaire et d’avoir 

beaucoup de complicité.” Au CERFA nous 

sommes 38, mais je suis principalement 

capitaine du groupe des 23 joueurs qui peuvent 

jouer en R1. L’ambiance dans le groupe est très 

bonne, même si nous venons de la Guyane, de 

la Martinique ou de la Guadeloupe “ Nou sé on 

sel fanmi”, explique-t-il. 

Le capitaine d’équipe nous a également partagé 

une anecdote sur leur vie au sein du groupe. “Je 

pourrais vous dire que nous aimons bien nous 

taquiner au CERFA et nous l’interprétons avec le 

mot « buzz ». Je vous assure, dès que vous dites 

à un joueur du CERFA le mot “buzz”, il aura 

un sourire systématiquement et pensera à une 

histoire qui est interprétée par ce mot”, racontet-il. 

“L’ambiance dans 

le groupe est très 

bonne” 

#LOCALEMENTFIERS

portraits 

INTÉGRER LE CERFA, UNE EXPÉRIENCE 

ENRICHISSANTE 

Pour ce capitaine, intégrer le CERFA est une 

très belle expérience : “je souhaite pour tous les 

jeunes Guadeloupéens qui n’ont pas la chance 

de partir en métropole”, exprime-t-il. Il a ensuite 

ajouté que “le CERFA est unique aux Antilles et 

en Guyane donc l’exigence est au rendez-vous”. 

Le jeune joueur a même confirmé que c’est une 


11 

Le jeune défenseur pensait que les matchs 

seraient largement plus physiques mais en 

effet non, « les équipes adverses ont juste plus 

d’expérience que nous », affirme-t-il. 

D’après lui, les équipes en R1, quand elles 

apprennent qu’elles jouent contre le CERF se 

mettent à un niveau supérieur : « je peux dire 

ceci car j’ai regardé des matchs de R1 et je vois 

la différence. Quant au CERFA, ils savent très 

bien jouer au football ». 

L’ENTRAIDE ET LE SÉRIEUX, DEUX POINTS 

CLÉS ESSENTIELS POUR ÉVITER TOUT 

RELÂCHEMENT 

Hans Dezac, capitaine au CERFA FC. 

experience à la hauteur de ses attentes, tout en 

précisant que la réussite de cette expérience ne 

pourrait être que le fruit d’un travail assidu et 

sérieux. 

“ Le CERFA est unique 

aux Antilles et en 

Guyane donc l’exigence 

est au rendez-vous.” 

DEZAC Han nous a révélé leur secret pour éviter 

tout relâchement: l’entraide. Même s’ils aiment 

rigoler parfois, mais dès qu’il faut être sérieux, 

ils font de leur mieux pour éviter tout type de 

relâchement. 

« Le CERFA, ils savent 

très bien jouer au 

football » 

« Nous sommes une famille, personne n’est 

délaissé ou abandonné. Nous avançons 

ensemble. Nous apprenons surtout à être 

autonomes et grâce à cela nous ne sommes 

pas trop en difficulté. En apprenant à être 

responsables nous limitons le risque de 

relâchement », ajoute-t-il. 

SON IMPRESSION SUR LES MATCHS EN 

R1 ET SUR LES ÉQUIPES ADVERSAIRES 

Ayant suivi les matchs en R2 dès l’âge de 8 

ans, Hans a pu constater une grande évolution. 

Aujourd’hui acteur de ces matchs, il affirme que 

« notre niveau footballistique n’est pas mauvais, 

mais peut-être largement meilleur ». 

Les jeunes du CERFA à l’entraînement 

#LOCALEMENTFIERS

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portraits 

« Nous sommes une 

famille, personne n’est 

délaissé ou abandonné » 

AVOIR LE MENTAL, ESSENTIEL POUR FAIRE 

FACE À L’ADVERSAIRE 

Nous avons également questionné le capitaine 

d’équipe sur la stratégie et la collaboration entre 

coéquipiers pour éviter le relâchement. À cette 

question,Hans nous a répondu que : 

« nous travaillons tous les jours très dur pour 

atteindre le meilleur de nous-même et les objectifs 

que nous nous sommes fixés. Je remercie 

chaleureusement ces personnes qui croient en 

nous, car ce n’est pas facile d’enchainer autant 

de choses, il faut avoir du mental. Mais si nous 

avons été sélectionnés pour faire partie de cette 

structure, c’est que le mental on l’a déjà, il suffit 

juste de persévérer et de travailler davantage 

pour le garder. 

Je ne vais pas dire que les résultats de nos matchs 

sont facultatifs car étant sportif, je n’aime pas 

perdre. Mais quand on perd avec la manière 

on a moins de regrets. Quand on regarde bien 

nos matchs, l’écart de score et de niveau qu’il 

y a entre nous et les équipes adverses n’est pas 

du tout le même. Après tout ce n’est pas ce qui 

importe, dès que les consignes du coach sont 

respectées et très bien appliquées, le résultat du 

match sera juste un bonus et la récompense pour 

ce qu’on travaille». 

DES CONSEILS POUR LES JEUNES 

GUADELOUPÉENS QUI VOUDRAIENT RENTRER 

AU CERFA FC 

DEZAC Hans a bien voulu donner des conseils 

aux jeunes désireux d’intégrer le CEFRA FC. Il a 

commencé par nous expliquer que le CERFA est 

une structure de haut niveau et pour en faire partie 

il faut être prêt mentalement et physiquement. 

C’est vraiment une expérience à vivre pour tous 

« le CERFA est une 

structure de haut niveau » 

les jeunes Antillais et Guyanais passionnés de 

football qui n’ont pas la chance de signer dans 

un centre de formation. Il faut alors continuer à 

travailler pour vous améliorer et surtout ne pas 

oublier l’école qui est aussi importante que le 

football. 

SES AMBITIONS 

Il a aussi accepté de nous dévoiler ses ambitions 

: « grâce au CERFA j’aurais sûrement la chance 

de poursuivre mes études dans une université au 

Canada ou aux États-Unis. J’aimerais bien-sûr 

signer dans un club pro ou semi-pro en Métropole, 

où je pourrais continuer le football a un très 

bon niveau pour poursuivre ma progression. Et 

si jamais je ne parvenais pas à voir ces deux 

ambitions se réaliser, je continuerai mes études 

en Guadeloupe à l’université de Fouillole en 

STAPS, ou sinon je voudrais bien faire des études 

pour devenir comptable.” 

SON PLUS GRAND RÊVE FOOTBALLISTIQUE 

« c’est de gagner la coupe du monde. Je rêve 

de soulever cette coupe depuis que je l’ai vue ». 

#LOCALEMENTFIERS

portraits 


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Sebas Jeremy 

Un joueur avec de belles perspectives 

d’évolution 

Sebas Jeremy, est un jeune footballeur Martiniquais, faisant partie de l’effectif du 

CERFA CA. Né le 14 avril 2003, celui qui évolue en tant que milieu de terrain est 

âgé de 17 ans. Ce jeune joueur désireux de réussir a accepté de s’entretenir avec 

l’équipe de Karaïbes Sport, et nous a partagé son parcours, ses expériences au 

sein du centre, ainsi que ses objectifs et ambitions. 

« Cela fait partie des 

sacrifices à faire pour 

atteindre ses objectifs. » 

Sebas Jeremy, joueur au CERFA FC 

SES DÉBUTS ET SON PARCOURS 

FOOTBALLISTIQUE 

Sebas Jeremy a baigné dans le monde 

du foot très tôt, en jouant avec son père, 

son grand frère ainsi que les grands 

footballeurs de son quartier. Il a par la suite 

passé sa licence à L’olympique du Marin, 

avant de rejoindre l’US Marinoise, le club qui 

l’a formé. C’est un jeune homme très sportif, 

avant le foot, il faisait du judo. 

L’ENDROIT LE PLUS MÉMORABLE EN 

MARTINIQUE À SES YEUX 

Pour lui, le plus bel endroit en Martinique est la 

Savane des esclaves, car cela montre la richesse 

culturelle de la Martinique. 

#LOCALEMENTFIERS

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SAVOIR S’ADAPTER À VIVRE LOIN DE LA 

FAMILLE 

À notre question, comment il vit la séparation avec 

sa famille, le Martiniquais nous a confirmé qu’il s’en 

sort plutôt bien. « Je ne suis pas trop dépaysé, car j’ai 

de la famille en Guadeloupe, mais sinon je reste en 

contact avec mes proches », a-t-il affirmé. Il a ensuite 

ajouté que cela fait partie des sacrifices à faire pour 

atteindre ses objectifs. D’ailleurs, il vit chez la famille. 

ÊTRE LE SEUL JOUEUR MARTINIQUAIS AU CERFA CA, 

UNE FIERTÉ 

Sebas Jeremy est fier de représenter la Martinique, 

« c’est la récompense d’un travail acharné », pour 

reprendre son expression. « Mais il faut davantage 

travailler,car mes objectifs sont plus élevés. Le plus 

dur reste à venir », ajoute-t-il. 

« j’apprends tous les jours à 

l’entraînement » 

portraits 

DES CONSEILS POUR LES JEUNES 

MARTINIQUAIS SOUHAITANT INTÉGRER LE 

CERFA FC : 

« Ne pas oublier ses objectifs, ne pas oublier 

d’où l’on vient, travailler très dur et ne pas 

Négliger l’école. La récompense sera 

formidable. » 

SES AMBITIONS 

Il souhaite ardemment intégrer un centre de 

formation et signer un contrat professionnel 

par la suite. 

SON PLUS GRAND RÊVE 

FOOTBALLISTIQUE 

« Maintenant, mes rêves se sont transformés 

en objectifs et j’ai pour objectif de jouer et 

de gagner de grandes compétitions en clubs 

comme en équipe de France. » 

INTÉGRER LE CERFA CA, UNE TRÈS BELLE EXPÉRIENCE 

Passer par le CERFA CA est une très belle expérience 

pour lui. « Personnellement, j’apprends tous les jours 

à l’entraînement et chaque week-end en match. Et 

même en dehors des terrains, j’apprends tous les jours 

sur la vie guadeloupéenne », nous a-t-il expliqué. 

SON IMPRESSION SUR LES MATCHS R1 ET LES 

ÉQUIPES ADVERSAIRES 

Selon lui, les matchs R1 sont d’excellents championnats 

avec un très bon niveau. Quant aux équipes, il trouve 

que chacune d’entre elles a ses qualités, et cela leur 

apprend à s’adapter. 

#LOCALEMENTFIERS

portraits 


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Ilann JÉRÉMIE 

Un jeune footballeur très engagé et qui voit 

grand 

Ilann JÉRÉMIE, un jeune footballeur de 16 ans. Originaire de la Guyane, très engagé et 

ambitieux 

Il a commencé le foot à l’Usl Montjoly, où il a passé 9 ans, pour ensuite passer deux ans 

à l’Us Matoury. Évoluant en tant que défenseur central, il peut aussi jouer comme milieu 

défensif. Le jeune se démarque par sa qualité de relance, sa solidité défensive, son jeu 

de tête, ainsi que sa vitesse, qui constituent ses véritables atouts. 

Lors d’un entretien avec l’équipe de Karaïbes Sports, le guyanais passionné et 

talentueux nous dévoile tout sur ses débuts dans le monde du football, son expérience 

au sein du CERFA FC ainsi que ses ambitions. 

« des spécialistes ont 

reconnu mes qualités » 

Ilann Jérémie, joueur au CERFA FC 

SON PARCOURS FOOTBALLISTIQUE 

I 

ssu d’une famille de sportifs, Ilann JÉRÉMIE 

a très tôt baigné dans le monde du foot. 

En effet, son père, sa mère, son oncle et 

sa tante ont tous pratiqué le sport, et lui 

ont donc inculqué l’amour pour le foot. 

Son intérêt pour ce sport est né dès son enfance, 

étant un grand supporter de Marseille, il suivait 

alors leurs matchs et commençait à le pratiquer 

à l’âge de 5 ans. Le foot occupe une grande 

place dans sa vie et aujourd’hui, il souhaite 

aller le plus loin possible. 

L’ENDROIT INCONTOURNABLE EN GUYANE 

Pour lui, le rond-point ibis de Sinnamary est 

l’endroit le plus mémorable en Guyane, car il 

marque l’entrée dans la commune, mais aussi, 

parce que c’est sa commune de cœur, sa famille 

y habite et il a quasiment grandi là-bas. 

LA GESTION DE LA VIE LOIN DE LA FAMILLE 

« Au début, c’était un peu compliqué, car c’était 

la première fois que je les laissais pendant 

une aussi longue période, mais après, j’ai vite 

su m’adapter. De plus, je les vois à chaque 

vacances. Maintenant, cette gestion de la 

distance se fait naturellement. 

#LOCALEMENTFIERS

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VIVRE EN FAMILLE D’ACCUEIL, UNE NOUVELLE 

EXPÉRIENCE 

Il nous a également partagé fièrement la manière 

dont il a vécu la vie dans une famille d’accueil : 

« Pour moi, l’adaptation était très facile vu que je 

connaissais déjà la famille où je réside. En effet, ce 

sont des amis de longue date de mes parents, ils 

m’ont accueilli comme leur fils. 

« J’ai donc adopté un 

nouveau mode de vie et 

j’ai appris la vie dite « 

guadeloupéenne » 

CE QUE REPRÉSENTE POUR LUI LE FAIT 

D’ÊTRE LE SEUL JOUEUR GUYANE AU CERFA 

FC 

« C’est bien évidemment une grande fierté pour moi, 

cela montre que quelque part des spécialistes ont 

reconnu mes qualités par rapport au travail que j’ai 

effectué jusqu’ici. Cela ne peut que me permettre de 

progresser. » 

SON EXPÉRIENCE AU SEIN DU CERFA FC 

« C’est une très belle expérience pour moi, que ce 

soit au niveau footballistique ou humain, je me suis 

noué d’amitié avec de nouvelles personnes. J’ai 

découvert de nouvelles façons de jouer et, depuis 

l’année dernière, je constate une bonne progression 

de ma part sur tous les plans (physique, tactique, 

technique) ». Il a ensuite ajouté : « je suis content et 

fier d’être ici au CERFA parce 

que j’ai conscience qu’il y a 

pleins de jeunes joueurs qui 

aimeraient être dans une telle 

structure ». 

« Je suis content et fier 

d’être ici au CERFA… y a 

pleins de jeunes joueurs 

qui aimeraient être dans 

une telle structure ». 

CE QU’IL PENSE DES MATCHS R1 ET 

DES ADVERSAIRES 

« Les matchs en senior c’est une 

nouveauté pour moi, car je n’avais 

pas l’âge pour y jouer. Je trouve que 

le rythme est très soutenu, qu’il y a du 

bon jeu et qu’il y a beaucoup d’impacts 

physiques. Tactiquement, les équipes 

sont très différentes ce qui nous a causé 

des problèmes des fois, mais nous avons 

appris petit à petit à varier notre jeu. Les 

adversaires jouent beaucoup le collectif, 

mais ils sont aussi capables de faire des 

différences individuelles». 

#LOCALEMENTFIERS


17 

« Le rythme est très 

soutenu, il y a du bon 

jeu » 

Ilann Jérémie à l’entraînement au CERFA 

SES CONSEILS POUR LES 

JEUNES GUYANAIS DÉSIREUX 

D’INTÉGRER LE CERFA FC 

« Les conseils à donner sont : le travail 

acharné en ayant toujours l’envie de se 

surpasser, garder la tête sur les épaules 

et surtout de ne pas négliger l’école, car 

la dure réalité fait que ce n’est pas tout 

le monde qui signe en professionnel». 

SES AMBITIONS 

« Cette année, je compte faire tout mon possible pour 

intégrer un centre de formation et pourquoi pas, par la 

suite, parachever un contrat professionnel. Pour cela, 

il faut que je continue à travailler d’arrache-pied et on 

verra les résultats à l’arrivée ». 

SON PLUS GRAND RÊVE FOOTBALLISTIQUE 

« C’est de gagner la coupe du Monde ». 

« travail acharné en 

ayant toujours l’envie 

de se surpasser, garder 

la tête sur les épaules 

et surtout de ne pas 

négliger l’école… » 

#LOCALEMENTFIERS

18 


portraits 

Guadeloupeenne 

par nature 

#LOCALEMENTFIERS

foot féminin 


19 

Victor 

Briend 

Bonjour Karaibes Sports, Je m’appelle Victor Briend et je 

suis depuis le mois de septembre Adjoint au directeur du 

Centre Élite des Régions Françaises d’Amérique (CERFA). 

Avant cette opportunité, j’ai été pendant plusieurs saisons 

adjoint au Pôle Espoirs de Bourgogne Franche-Comté à Dijon. 

J’ai également eu diverses expériences dans l’entraînement 

et la structuration de clubs régionaux en Bourgogne. 

Être adjoint ... 

Le rôle d’adjoint au CERFA consiste, comme son nom 

l’indique, à soutenir le travail et les orientations mises en 

place par le directeur. Les missions sont multiples mais 

reposent sur 3 grands secteurs : technique, athlétique et 

éducatif. 

Je suis tout d’abord un éducateur formateur : j’assiste les 

jeunes sur toutes les séances d’entraînement. Je collabore 

avec le directeur sur la planification et la réalisation des 

séances. Je suis en charge de l’équipe U19 constituée 

majoritairement de U16 mais qui permet aussi à tout les 

joueurs du CERFA (U17 et U18) d’avoir un temps de jeu 

suffisant pour leur progression. 

Je suis également sensible à l’aspect athlétique des joueurs 

du centre. Je les accompagne afin de les sensibiliser sur 

l’importance d’une bonne forme physique. Je coordonne 

avec la cellule médicale le retour à la pratique des joueurs 

blessés. Nous mettons également en place des routines 

de prévention des blessures et une gestion de la charge 

physique quotidienne grâce à des GPS mis à disposition 

par la Fédération Française de Football. 

Les jeunes du CERFA à l’entraînement 

Enfin, en tant qu’éducateur formateur, j’accompagne aussi 

nos jeunes dans la vie de tous les jours. 

Nous attachons beaucoup d’importance au volet éducatif. 

D’un point de vue scolaire et citoyen, nous souhaitons 

soutenir nos jeunes pensionnaires afin qu’ils deviennent 

des personnes responsables, autonomes et pro-actives dans 

notre société. 

#LOCALEMENTFIERS

20 


Alors ce début de saison avec les 

U-16 tes impressions ? 

Concernant l’équipe U19, la saison bat son 

plein avec un enchaînement de matchs qui 

nous permettent de valider et de justifier 

notre travail de la semaine. 

Plus d’une vingtaine de joueurs ont 

bénéficié de temps de jeu dans cette 

équipe qui accompagne prioritairement 

les U16 mais également des U17 et U18. 

Concernant les U16, nous disposons 

d’une bonne promotion. En effet sur cette 

deuxième saison, le premier recrutement 

caribéen a eu lieu et nous avons la chance 

d’accueillir « les meilleurs potentiels » 

Guyanais, Martiniquais et Guadeloupéens. 

Nous avons un groupe d’entraînement 

relevé. 

Après ce premier trimestre, je pense qu’au 

moins un quart des joueurs du CERFA 

pourrait être aujourd’hui en centre de 

formation en métropole et que plus de la 

moitié atteindront ce niveau à court ou 

moyen terme. 

Parles-nous de la place des 

nouvelles technologies dans le 

développement des jeunes aux 

CERFA ? 

La fédération met à la disposition des 

techniciens des moyens technologiques 

pour accompagner les jeunes. C’est dans 

ce cadre que je dispose de 21 GPS et d’un 

logiciel de montage vidéo me permettant 

d’apporter un plus pour nos pensionnaires. 

La ligue et le lycée hébergeant le CERFA 

soutiennent cet accompagnement en 

m’ayant financé un ordinateur et je 

dispose d’une pièce de diffusion avec rétro 

projecteur. 

Ces outils permettent un retour objectif sur 

les performances des joueurs. En montrant 

des images ou des données athlétiques, 

nous nous positionnons comme des 

accompagnateurs de leur performance. 

Nous portons nos 

jugements sur des faits 

objectifs (action revue à 

la vidéo par exemple.). 

Le joueur ne se sent pas 

jugé sur des émotions 

ou des ressentis, il 

prend conscience 

et corrige pour être 

meilleur demain. 

Comment utilisezvous 

les GPS dans 

votre structure ? 

Partagez-nous une 

semaine type avec 

ses outils ? 

L’utilisation des GPS à 

plusieurs objectifs, ce 

sont en premier lieu des 

contrôleurs de charge 

de travail. 

Par l’intermédiaire 

des données extraites 

chaque jour sur 

les séances, nous 

contrôlons le nombre et 

les distances de courses 

à différentes intensités 

des joueurs. Ce contrôle 

nous permet d’identifier 

aussi des objectifs 

Victor Briend, adjoint au CERFA FC 

athlétiques par séance 

et ainsi de limiter le 

risque de surentraînement et de blessure. 

Ensuite, les données GPS peuvent être 

utilisées pour valoriser ou corriger un 

joueur. 

#LOCALEMENTFIERS


21 

De notre point de vue, il y a un 

niveau minimum à atteindre en termes 

d’activité. Mais nous tempérons 

toujours notre propos avec la qualité 

des déplacements. Au football, il faut 

courir certes, mais 

il faut bien courir 

surtout. 

Chaque jour, les 

jeunes joueurs 

nés en 2003 et 

2004 viennent en 

séance avec leur 

gilet GPS. 

Avant la séance, 

je les équipe 

chacun du GPS. 

A chaque fin 

de séance, je 

les récupère 

également 

individuellement 

dans leur gilet 

(protocole COVID 

oblige). S’ensuit 

un travail de 

rechargement 

des GPS et 

d’extraction 

des données au 

bureau ou à mon 

domicile. 

Je propose un 

retour quotidien 

au directeur et 

au staff pour 

contrôler la 

charge et orienter 

les prochains 

entraînements. 

Chaque vendredi, 

j’élabore un petit dossier « bilan 

hebdomadaire » qui nous permet de 

comparer les semaines de nos cycles 

entre elles. 

Comment éduquer les jeunes sur 

l’importance des indicateurs ? 

Les joueurs sont naturellement réceptifs aux 

indicateurs de performance. Ce sont des 

données objectives que l’on ne peut pas 

contredire. Ils aiment se comparer entre eux 

mais surtout comparer leurs performances 

dans le temps. 

Je pense qu’il faut avant tout éduquer les 

joueurs à la signification des indicateurs. 

Encore une fois, si je fais 13000 mètres ça 

ne veut pas dire que j’ai fait un bon match. 

Par contre je sais qu’en terme de volume de 

jeu, je suis capable de pouvoir me déplacer 

longtemps et souvent dans un match. 

Pour moi, l’association des GPS, des 

statistiques (passe, récupération, perte, tir 

cadré…) et de la vidéo permet d’avoir un 

retour objectif sur une performance d’un 

individu dans un collectif. 

Un dernier mot pour la fin ? 

Oui je souhaiterais ajouter que les 

moyens technologiques sont des outils au 

service des éducateurs et non l’inverse. Le 

problème serait de réduire notre pratique 

à des kilomètres, une passe décisive ou 

un but. Le plus important pour les joueurs 

est de comprendre le football. Il faut avoir 

une vision globale. Le foot se joue avec 10 

partenaires et 11 adversaires. Les règles 

cadrent notre sport et les rapports de force 

sont souvent différents. Les indicateurs 

permettent d’identifier des forces et des 

axes d’amélioration pour être performant. 

Néanmoins, nous formons avant tout des 

joueurs capables de s’adapter face à des 

situations complexes. L’objectif étant de 

faire le bon choix avec des contraintes 

fortes dans un temps donné. 

#LOCALEMENTFIERS

22 

WWW.KARAÏBES-SPORTS.COM | JUILLET 2020 

portraits 

KARAÏBES-SPORTS | SEPTEMBRE 2019 

22 

Luther Archimède 

Un Guadeloupéen fier de 

jouer au New York Red Bulls 

« C’est un grand honneur, 

une immense fierté de 

pouvoir signer mon premier 

contrat professionnel » 

De la Guadeloupe vers les États-unis, Luther Archimède est un footballeur qui inspire 

la réussite! Il joue jusqu’à ses 15 ans en Guadeloupe, en passant par l’ADECS (1), à 

l’Arsenal de Petit-Bourg, puis l’USBM de Baie-Mahault. 

Il est aussi passé par la sélection de la Guadeloupe dès U12, avant d’intégrer le 

CREPS (2). Il part ensuite pour la France, mais n’entre pas directement en centre de 

formation. Après deux saisons, il intègre le centre de formation du FC Sochaux 

où il va jouer avec les U19 et la réserve. Étant l’un des rares Guadeloupéen à 

jouer aux États-Unis actuellement, ce jeune espoir nous a partagé fièrement son 

impression sur le football dans le pays de l’oncle Sam. Il a également partagé des 

conseils pour les jeunes qui souhaitent suivre sa voie. 

À TON ARRIVÉE AUX ÉTATS-UNIS, 

QUELLE DIFFÉRENCE AS-TU REMARQUÉ 

EN MATIÈRE D’APPROCHE PAR RAPPORT 

AU FOOTBALL EN FRANCE ? 

Pour synthétiser je dirai que l’université de 

Syracuse est à la pointe des nouveautés 

médicales, d’entraînement, de renforcement 

et surtout de récupération. 

La différence que j’ai remarquée par 

rapport au centre de formation du 

Football Club de Sochaux Montbéliard 

(Ligue 2), c’est que l’université de Syracuse 

a une approche beaucoup plus globale. 

Ils nous considèrent vraiment comme des 

athlètes donc intensifient la partie physique, la 

préparation, la musculation, le renforcement, 

la récupération. Les infrastructures et les 

équipements sont beaucoup plus avancés. 

(1) école de foot de Petit-Bourg 

(2) cité d’excellence sportive et scolaire 

#LOCALEMENTFIERS


23 

Que représente pour toi le fait d’intégrer 

le club de New York Red Bulls ? 

Un autre Guadeloupéen est aussi passé 

par-là Thierry Henry ! Est-ce qu’il t’a 

inspiré quand tu étais petit ? 

C’est un grand honneur, une immense fierté 

de pouvoir signer 

mon premier contrat 

professionnel avec le 

club de football du 

New York Red Bulls. 

Tout cet engouement 

autour de moi me 

donne l’insatiable 

excitation de travailler 

pour pouvoir saisir les 

opportunités que New 

York Red Bull m’offrira. 

C’est aussi un bonheur 

pour ma famille de me 

voir concrétiser un de 

mes rêves, même si ce 

n’est que le début du 

travail. 

C’est un club que j’ai 

regardé jouer dans le 

passé dû à la présence 

de Thierry Henry. 

Thierry Henry est mon 

idole de jeunesse, une 

inspiration, donc c’est 

un vrai bonheur de 

représenter un club 

pareil ! 

Luther Archimède en plein jeu. 

Le projet CERFA 

comprend la filière des études aux 

États-Unis avec pour objectif d’entrer 

en MLS. Quels sont les conseils que tu 

peux donner à ces jeunes ? 

Je n’ai pas beaucoup de connaissances sur le 

projet CERFA. Mais effectivement les États-Unis 

offrent l’opportunité d’allier études et sport à 

un très bon niveau. Les universités américaines 

offrent une variété de diplômes très réputés au 

niveau mondial, mais aussi l’opportunité de 

continuer son sport au plus haut niveau avec la 

possibilité d’évolutions professionnelles grâce à 

la Draft. 

La combinaison du sport et des études est facilitée 

par les universités grâce aux soutiens scolaires 

et psychologiques. 

Le 

sentiment 

d’appartenance à la 

famille universitaire 

facilite l’adaptation, la 

transition. 

Je n’ai rien encore 

accompli pour me 

permettre de donner 

la recette magique du 

succès mais avec la 

modeste expérience 

que j’ai vécue; 

Le conseil que je puisse 

donner à notre jeunesse 

Guadeloupéenne est de 

garder sa personnalité, 

ses valeurs malgré les 

difficultés rencontrées. 

En effet, la fierté 

d’être Guadeloupéen 

donnera 

la 

détermination, la force 

mentale nécessaire 

pour s’accrocher durant 

toutes les épreuves. 

Savoir qui on est, ne 

pas se prendre pour 

quelqu’un d’autre. 

Outre le fait de ne pas 

perdre sa personnalité, 

il faut surtout et toujours garder sa motivation, la 

passion pour ce qu’on fait. 

Et pour conclure le facteur le plus important est 

l’auto-discipline journalière. Ce qui implique les 

meilleurs choix à tout instant de la journée au 

niveau de la nutrition, de l’hygiène de vie, du 

sommeil, de l’entourage et du travail. 

#LOCALEMENTFIERS

24 


24 

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#LOCALEMENTFIERS

02 


25 

Les ligues de football 

de Guadeloupe 

et Martinique 

4 années de 

grands projets 

en perspective 

LES LIGUES 

#LOCALEMENTFIERS

26 


portraits 

Jean Dartron 

Nous sommes sur la bonne voie 

Réélu Président de la Ligue Guadeloupéenne de Football pour quatre ans en 

décembre dernier, Jean Dartron fait un bilan de sa 1ere mandature et partage 

ses ambitions pour 2020-2024 pour le football guadeloupéen. 

Vous avez été réélu Président de la Ligue le 6 décembre 2020. Avez-vous été 

soulagé de cette réélection ? 

Les quatre années passées m’offraient 

la possibilité d’être assez optimiste. 

Je n’avais pas vraiment d’inquiétude. Le taux de participation 

et le nombre de clubs qui ont voté pour moi et ma liste 

(83,3 % de suffrages favorables) montrent que les clubs ont 

témoigné de leur confiance. Globalement, notre travail a été 

reconnu. 

Qu’est-ce qui vous a poussé à repartir pour une nouvelle 

mandature ? 

Les chantiers que nous avons entamés. Que ce soit le 

CERFA (Centre Elite des Régions Françaises d’Amérique), le 

statut fédéral, la réorganisation du football des jeunes et de 

nos différents championnats et surtout le travail commencé pour 

remettre la Ligue sur une bonne rampe financière. 

Quelle(s) est (sont) votre plus grande réussite ? 

La plus grande réussite est d’avoir fait en sorte 

que la Ligue soit en situation de paiement et de 

poursuivre son activité. Je rappelle qu’elle était 

en redressement judiciaire et est en plan de 

redressement. La confiance que nous a donnée la 

justice, les instances sportives et les collectivités 

nous ont permis d’asseoir notre démarche pour 

garantir au football guadeloupéen un avenir 

certain. Cela a déterminé la suite de nos actions. 

Le deuxième élément fort, c’est le choix de bien 

maîtriser l’accompagnement de nos jeunes après 

Jean Dartron, président de la Ligue Guadeloupéenne de football 

15 ans et de permettre au football guadeloupéen 

d’avoir un regard plus structuré sur l’avenir. 

Souvent, notre football est décrié car il perd de son niveau mais on oublie souvent de dire que sur 

#LOCALEMENTFIERS

portraits 


27 

10 jeunes guadeloupéens de talent, 8 partent 

vers l’Hexagone. Ce que nous avons mis en 

place va permettre de relever notre football et 

d’accompagner notre jeunesse. Notre choix 

fort a été de créer un espace nous aidant à 

mieux suivre nos jeunes et qu’il n’y ait pas cette 

rupture entre la jeunesse et le reste du football 

guadeloupéen. 

Enfin, il faut noter les progrès réalisés par 

la Ligue dans son lien avec le monde du 

football à travers la communication, mais 

aussi la réorganisation technique autour des 

sélections avec nos différentes participations 

au championnat CONCACAF. Nous sommes 

pratiquement le 1er pays de la Caraïbe chez 

les jeunes. 

Avez-vous un regret pendant cette 1ere 

mandature ? 

Le regret qu’on peut avoir, et je l’ai dit aux 

présidents de clubs avant l’élection, est 

d’avoir été un peu distants par rapport à leurs 

problématiques quotidiennes. Nous devons 

nous rapprocher encore plus des clubs. Après 

avoir pris des décisions fortes pour assurer 

l’avenir du football guadeloupéen, notre 

priorité sera d’associer les clubs aux différentes 

actions et d’apporter des réponses plus précises 

« Le CERFA est sur 

une bonne rampe de 

lancement » 

à leurs préoccupations. Nous allons leur faire 

des propositions. 

Quels sont désormais vos autres priorités ? 

Conforter le plan de redressement de la Ligue, 

donner la chance aux sélections de se hisser 

au haut niveau de la CONCACAF et surtout 

donner l’opportunité à notre football, au 

travers des fruits que notre travail va permettre 

de récolter, de retrouver sa place sur le plan 

international. Il y a des éléments qui m’habitent 

fortement : nous sommes sur le projet du 

statut fédéral qui est en expérimentation. Il 

fait son chemin, les collectivités régionale et 

départementale se sont engagées à fond làdessus, 

les clubs se structurent pour permettre 

à leurs jeunes d’être accompagnés et de 

préparer leur avenir. Cette mandature sera 

pour nous la confirmation de cette démarche. 

Notre volonté sera aussi de maîtriser 

l’accompagnement de nos jeunes et de ne pas 

les perdre comme c’est le cas depuis quelques 

années. 

Le CERFA a justement été créé dans cette optique. 

Malgré certaines critiques, êtes-vous satisfait de 

l’évolution du CERFA ? 

Certains jeunes, qui en font partie, n’ont pas 

pu passer les tests nationaux à Clairefontaine 

à cause de la COVID. Le CERFA est sur une 

bonne rampe de lancement, nous avons intégré 

les Guyanais et Martiniquais cette année et il 

est encore tôt pour faire un bilan. Mais quand 

on regarde leurs prestations en R1, malgré les 

premiers résultats du début, nous ne sortons 

que des éléments positifs pour le moment. 

L’organisation et la structuration fonctionnent très 

bien. Après un an et demi de mise en œuvre, les 

résultats sont plutôt positifs et je reste persuadé 

que dans les mois et années à venir, le CERFA 

est un élément fort pour les progrès du football 

guadeloupéen. 

#LOCALEMENTFIERS

28 


Parlons de la sélection. Ne pas se qualifier pour 

la Gold Cup 2021 serait-ce un échec pour la LGF 

et le Président que vous êtes ? 

Je ne me pose pas les questions en ces termes. 

Sans échapper à la question, nous étions au 

fond du gouffre. Avec le sélectionneur (Jocelyn 

Angloma), nous avons mis en place un plan 

de redressement de la sélection pour qu’elle 

retrouve sa place. Maintenant, passer par les 

préliminaires pour aller à la Gold Cup, cela veut 

dire que nous sommes sur la bonne voie. Nous 

demandons juste que les choses se confirment. 

Est-ce qu’elles vont se confirmer dans six mois 

ou dans un an ? Avec le Comité directeur, nous 

souhaitons en permanence avoir les éléments 

nous permettant de comprendre notre sélection 

et la mettre sur une pente ascendante. 

Est-il temps que la Guadeloupe retrouver ses 

lettres de noblesse ? 

Il est clair que nous n’attendrons pas encore 

20 ans pour que la Guadeloupe redore son 

blason. Maintenant, avec tout ce que nous 

avons mis en place, notamment le statut fédéral 

et le retour de jeunes guadeloupéens dans leur 

« Avoir des 

infrastructures dignes 

de nos ambitions » 

pays, doit permettre à la sélection d’avoir des 

joueurs disponibles. Nous allons poursuivre nos 

travaux avec la CONCACAF, la FIFA et la FFF. 

Nous devons sortir du cadre qui ne permet pas 

aux joueurs de pouvoir s’épanouir. Mais je suis 

assez confiant, les résultats de nos sélections en 

attestent. Ce que nous produisons au sein de la 

CONCACAF, des U15 jusqu’aux U20, et nos 

résultats dans les Interligues où nous sommes 

l’un des meilleurs représentants au niveau des 

DOM, montre que le travail est bien fait. Pour 

les seniors, à nous d’améliorer le fonctionnement 

pour retrouver la place qui doit être la nôtre, 

en espérant également avoir des infrastructures 

dignes de nos ambitions. Pour le moment, nous 

en sommes très loin. J’espère que sous cette 

mandature, nous pourrons avec les collectivités 

majeures faire évoluer la situation. 

A ce propos, on ne parle plus du projet 

de centre de Ligue… 

Lors de notre dernière réunion de travail en 

présence du Président de Région, nous avons 

évoqué la possibilité de construire un centre 

technique du football. Je ne souhaite pas rester 

dans un dialogue concernant ce sujet. Pour le 

moment, nous attendons de voir si la collectivité 

est déterminée à nous accompagner là-dessus. 

Soyez rassuré, la LGF travaille pour améliorer 

les infrastructures, assurer l’encadrement des 

jeunes et leur permettre d’avoir des espaces 

pour biens se former. 

Concernant l’évolution du statut de la 

Guadeloupe, à terme a-t-elle des chances 

d’intégrer la FIFA ? 

En tout cas, c’est l’objectif mais par quel chemin 

passer ? Nous allons poursuivre nos travaux avec 

la FIFA, la CONCACAF et la FFF pour permettre 

à notre Ligue, par rapport à son positionnement, 

d’évoluer et d’avoir une structure plus adaptée. 

Nous parlons beaucoup de décentralisation 

qui doit se renforcer, cela voudrait dire que le 

sport et notamment le football doit pouvoir en 

bénéficier. La crise sanitaire n’a pas permis de 

faire de nouvelles réunions avec les instances 

sur ce sujet-là mais j’espère que 2021 nous 

permettra de réamorcer tous les dossiers. 

#LOCALEMENTFIERS

Samuel Pereau 


29 

Le point sur le projet « Mission 2024 » 

« Valeurs, Ambition et Engagement » et la 

promotion de l’humanité, tel est l’état d’esprit sur 

lequel repose le projet Mission 2024, du conseil 

de la Ligue de football de Martinique pour la 

mandature 2020-2024. Le programme MISSION 

2024 met en lumière les accomplissements lors 

de la dernière mandature et ainsi que les projets 

pour les quatre années à venir.» 

présentent sous trois formes : l’année a été 

marquée par la qualification consécutive à la 

Gold Cup (2017- 2019- 2021) qui est suivie de 

la reconnaissance de la FIFA et qui a permis une 

rentrée de bénéfice de 2 millions d’euros pour 

l’économie Martinique. 

LE BILAN PLUTÔT POSITIF POUR LE NEO 2020 

Le programme NEO 2020 a été spécialement 

créé pour les jeunes avec la mise en place de 

trois nouveaux centres de perfectionnement 

Sport et Études pour les garçons et les filles, d’un 

dispositif « Foot avenir » qui va permette aux 

jeunes catégories de pratiquer encore plus le 

sport. Un partenariat avec « Challenge Crédit 

Agricole U13- U15- U17 » a été également 

signé. 

Pour les associations, une aide financière de 

400 000€ a été mise en place. Les éducateurs 

et formateurs ont également pu bénéficier d’un 

programme de formation, afin de s’améliorer 

davantage dans leurs fonctions. 

Quant à la Martinique, les réalisations se 

Samuel Pereau, Président de la Ligue de Football de la Martinique 

#LOCALEMENTFIERS

30 


Les points essentiels du programme Mission 

2024 

Le programme Mission 2024 sera basé sur 

sept grands projets : 

LA MODERNISATION 

Elle repose sur la professionnalisation des 

techniques de promotion et d’amélioration 

des pratiques. L’objectif étant d’obtenir un 

statut promotionnel des joueurs, d’aller du 

championnat élite en semi-professionnalisme. 

Et de développer des stratégies de marketing 

et de communication comme la réalisation de 

films documentaires, la participation à des 

matchs à l’étranger, et le dépôt de marques, à 

l’exemple de Matinino. 

L’INSERTION 

Le volet Insertion va favoriser l’entrée des plus 

jeunes joueurs. Ce programme d’insertion 

permettra aux joueurs de faire carrière dans le 

milieu professionnel, et favorisera également 

la création d’emplois, tout en privilégiant la 

mixité et le soutien individualisé pour les élèves 

en difficulté. 

LA SOLIDARITÉ 

Le projet Solidarité est basé sur 

l’accompagnement à la structuration des clubs, 

et de la pratique. Elle repose sur trois points 

essentiels : 

le changement et adaptation des dispositifs 

financiers en fonction de cela 

le football, source de lien sociale 

la formation des différents acteurs comme les 

éducateurs, les arbitres, … 

LA SÉCURITÉ 

Elle repose sur la conception de différents outils 

afin de prévenir et protéger tous les acteurs du 

football. 

L’intégration FIFA 

L’intégration à la FIFA sera un atout pour la 

recherche de financements et l’opportunité 

d’émancipation sportive. Elle va permettre la 

réalisation du slogan : « Le droit d’une ambition 

pour notre football, nos jeunes, notre pays ». 

« les familles 

du football se 

rassemblent ! » 

Ouverture : « les familles du football 

se rassemblent ! » 

Elle vise à mettre en place d’une école de foot 

et la formation des parents. 

NEUTRALITÉ 

Le projet Neutralité met plus de valeur sur 

l’égalité de traitement : chaque club bénéficiera 

d’un cadre qualifié et indemnisé. Un contrat 

commun avec les mêmes objectifs sera aussi 

signé avec les clubs. 

#LOCALEMENTFIERS

03 


31 

Les 

Femmes 

de 

l’ombre 

dans 

LES FEMMES 

LE FOOTBALL 

MASCULIN 

#DUHAUTDELAMONTAGE 

#LOCALEMENTFIERS

32 

foot féminin 



32 

Kelly Budon 

Une présence féminine dans un monde masculin 

Budon Kelly, éducatrice de formation et mère d’une pré-adolescente de 13 

ans, est une des rares femmes qui a su faire sa place au milieu des hommes. 

A part son métier d’arbitre, elle occupe actuellement le poste de Responsable 

administrative du Staff Senior. Passionnée depuis ses jeunes âges par le football, 

elle échange avec nous quelques mots sur son parcours et ses responsabilités au 

sein du club. 

DE LA BÉNÉVOLE À LA 

PROFESSIONNELLE 

En fait, je suis bénévole depuis 12 

ans au Stade Lamentinois. Puis, j’ai 

commencé par suivre les différentes 

catégories et apporter mon aide avant 

de passer le CFF1. J’ai voulu devenir 

éducatrice d’une équipe U9/U11. 

Ensuite, je voulais encore aller plus 

loin et j’ai passé la formation théorique 

et pratique pour devenir arbitre. Et 

depuis 8 ans, je suis la Responsable 

Administrative du club et mes fonctions 

ont vraiment commencées lorsque j’ai 

intégré le Staff Sénior. 

LE FOOTBALL, UNE PASSION 

INDESCRIPTIBLE 

Je pense que je n’ai pas choisi le football 

mais le football m’a choisi. En fait, 

j’ai été baignée dans ce sport depuis 

mon plus jeune âge. Mes oncles jouaient 

et faisaient partie d’une petite équipe de 

section « Géométrie ». Je ne manquais 

aucun des tournois organisés. Malheureusement, 

elle n’est plus d’actualité, 

mais l’équipe féminine Madice a accrue 

mon amour pour le football. Et depuis, le 

football fait partie de ma vie. C’est une 

passion indescriptible. 

ÊTRE UNE FEMME DANS UN MONDE 

D’HOMMES : UNE FIERTÉ 

La présence des femmes dans le monde 

du football est actuellement de plus en 

plus courante. C’est une grande avancée 

pour ce monde qui est principalement composé, 

représenté, et géré par des hommes. 

Je ne peux être que fière d’avoir pu démontrer 

que la femme était aussi capable d’être 

dirigeante, éducatrice, présidente de club, 

arbitre…au même titre que les hommes. 

Les femmes étaient déjà présentes, si peu 

soient-elles, dans le football international. 

Mais en Guadeloupe, cela a pris un peu plus 

de temps. 

Il y en a beaucoup qui m’ont dit que je n’y 

arriverai pas. Beaucoup ont rigolé et même, 

se sont moqués. J’ai été découragée, mais j’ai 

décidé de passer la formation pour devenir 

arbitre. Et voilà, je n’ai pas seulement réussi 

ma formation mais je suis sortie Major de ma 

promotion à ma grande surprise. 

Aujourd’hui, je remercie toutes ces femmes 


#LOCALEMENTFIERS


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foot féminin 33 

qui œuvrent au développement du football 

féminin. Je salue aussi celles qui militent 

pour que la place de la femme dans ce 

monde soit reconnue et légitimisée. J’aimerais 

remercier une femme, en particulier 

l’arbitre Moulin Denise, qui m’a toujours 

encouragée à poursuivre ma passion pour 

l’arbitrage 

J’APPORTE UN PLUS DANS 

L’ORGANISATION DE L’ÉQUIPE. 

Mon intégration dans le staff sénior en 

tant que responsable administrative a 

apporté et apporte un plus dans l’organisation 

de l’équipe. Mes tâches sont en 

effet relatives aux matchs, aux licences, 

aux feuilles de matchs, aux suspensions, 

au suivi des joueurs… 

Le championnat R1 est très difficile. Pour 

les entraineurs, il y a une pression avant 

chaque match. Ils ont besoins d’une personne 

de confiance à leur coté pour gérer 

la paperasse. Cela les aide énormément 

pour se concentrer pleinement sur la 

rencontre. Je peux dire que ma présence 

chez les séniors est la chose la plus importante 

pour moi au sein du club. 

Lamentinois a grandi et n’a pas fini de 

grandir. 

Mon plus grand rêve pour mon club est de 

voir l’équipe à la tête du championnat et 

de la coupe de la Guadeloupe. 

« Lorsque tu sousestimes 

ce que tu fais, 

le monde sous-estime 

qui tu es » 

UN MOT DE LA FIN 

J’espère que cet article pourra aider toutes 

les femmes qui aiment le foot et qui veulent 

s’investir mais, qui ont encore peur 

des préjuger. 

QUELQUES CONSEILS POUR CELLES 

QUI SOUHAITENT SE LANCER DANS LE 

DÉVELOPPEMENT D’UN CLUB 

Il faut foncer pour sa passion. Le plus important 

est de ne pas se laisser décourager. 

Il faut avoir confiance en vous-même. 

Il ne faut pas hésiter à échanger avec des 

femmes déjà présente dans ce monde 

pour les conseils. Pour moi, cela a été 

d’une aide importante. Croyez-moi, vous 

êtes aussi capables que les hommes, voire 

mieux (sourire). 

MON PLUS GRAND RÊVE… 

Je considère le Stade Lamentinois comme 

un jeune club (fondé en 1959). Malgré 

son jeune âge, le palmarès chez 

les jeunes est impressionnant. Le Stade 

Kelly Budon, éducatrice, arbitre et responsable administrative du Staff senior au Stade 


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foot féminin 


KARAÏBES-SPORTS | JANVIER 2021 34 

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WWW.KARAÏBES-SPORTS.COM | OCTOBRE 2019 

Jocelyne BAZABAS 

une femme très engagée, la preuve que le sport n’est 

pas une passion réservée aux hommes ! 

Contrainte d’abandonner le football, Jocelyne BAZABAS intègre la Samaritaine 

en tant que 2e vice-présidente. Intégrer un monde réservé aux hommes demande 

du courage. Après être passée par diverses épreuves, elle devient une référence 

pour les femmes qui désirent s’engager dans le monde du football. Lors d’un 

entretien avec notre équipe, elle a bien voulu nous partager la manière dont elle 

vit sa passion dans un milieu principalement constitué d’hommes. 

l’incompréhension de ce dernier. J’ai signé 

une licence de joueuse, je devais être âgée 

de 14-15 ans, mais j’ai dû arrêter la pratique 

du foot, car il y avait trop de conflits père-fille. 

Enfin…au sein de notre association, je suis 

la 2e Vice-Présidente, référente de footclubs, 

canal de communication Samaritaine-LFM et 

responsable du volet médical de toutes les 

sections. Je reste aussi l’une des mères du 

club « joueurs », et j’essaie de toujours donner 

le meilleur de moi-même. 

Jocelyne Bazabas, 2ème vice-présidente du club la SamaritaineLamentinois 

POURRAIS-TU TE PRÉSENTER ? 

Jocelyne BAZABAS, 56 ans, mère d’une fille de 

29 ans et grand-mère d’une charmante petite de 

fille de 4 ans, évoluant dans trois choix d’activités 

« milieu médical, politique et associatif » avec 

comme point commun le lien social, la proximité 

voire l’insertion. Femme honorant sa signature 

donc engagée, disponible, et à l’écoute, mais 

trop entière, et je devrais apprendre à être 

écrémée voire demi-écrémée comme le lait. 

POURQUOI AVOIR CHOISI LE FOOTBALL 

AU LIEU D’UN AUTRE SPORT POUR TON 

ENGAGEMENT DANS CE CLUB ? 

Je n’ai pas eu de choix à faire. Lors d’un 

renouvellement de comité, j’ai été approchée. 

Réticente au départ, puis réflexion faite 

je me suis dit pourquoi ne pas offrir mes 

compétences au club et c’est parti de là. 

J’occupais un poste clé : le secrétariat, pièce 

maitresse d’une association. Aussi, mon 

engagement sans faille au club s’explique 

par les objectifs que nous nous fixons. Et puis 

PARLES-NOUS DE TA FONCTION DANS UN 

MILIEU FAIT PRINCIPALEMENT D’HOMMES ? 

Un milieu d’hommes qui reste à mes yeux un 

milieu de brutes, mais tout de même sain. Une 

petite anecdote : j’ai grandi dans ce milieu dès 

mon plus jeune âge « 10 ans », je jouais au 

foot dans mon quartier, seule fille du groupe 

m’occasionnant les foudres de mon père, 

#LOCALEMENTFIERS

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KARAÏBES-SPORTS | JANVIER 2021 

foot féminin 

suivant le club depuis ma plus tendre enfance, 

étant aux match tous les week-ends, donc j’ai 

voulu porter ma pierre à l’édifice. 

QUEL EST TON MEILLEUR SOUVENIR DEPUIS 

TOUTES CES ANNÉES D’ENGAGEMENT ? 

Tous les souvenirs ont une saveur particulière, 

car ils sont acquis sur différentes saisons. 

Depuis l’âge de 10 ans, je suit la samaritaine, 

donc difficile de faire un choix, il y a tellement 

à dire. 

Souvenir triste : c’est la mort de l’un de nos 

supporters lors d’un match au Morne Rouge. 

Souvenir malheureux : les différentes 

rétrogradations surtout celle de 2015-2016, 

mais rebondissant sur une saison énorme 

en 2016-2017avec une accession en DH 

couronnée par notre victoire en mai 2017 

de la Coupe de la Martinique, Première dans 

« Un milieu d’hommes 

qui reste à mes yeux un 

milieu de brutes, mais 

tout de même sain » 

l’Histoire du Club donc écrite en lettre d’or, tout 

cela sous la houlette d’un très jeune entraineur 

Gaël GERMANY. Cela a été exceptionnel, 

une communion sans faille Comité-Directeur 

— Club – Supporters en toute composante. 

Une joie procurée à tout un chacun, un peu 

de bonheur. 

Souvenir joyeux : titre de champion 2019- 

2020 tant décriés par certains : Champions 

39 ans après : BEF DOUVAN BWE DLO KLE. 

Jouer au présent pour savourer l’instant T 

comme instantané. 

« Tous les souvenirs ont 

une saveur particulière, 

car ils sont acquis sur 

différentes saisons. » 

PARMI TOUTES LES CHOSES QUE TU AS DÉJÀ 

ACCOMPLIES AVEC LE CLUB, POURRAIS-TU 

NOUS PARLER DE L’ACCOMPLISSEMENT QUI 

TE REND LA PLUS FIÈRE ? 

Fière c’est un bien grand mot. 

Je vais peut- être décevoir, mais je n’éprouve 

aucune fierté après avoir accompli certaines 

choses au sein de mon club. 

Mon but c’est d’œuvrer pour le bon 

fonctionnement du club en n’hésitant pas à me 

faire assister, permettre à toutes nos sections 

d’évoluer en toute tranquillité. 

Je suis tout de même contente d’une part 

d’avoir mis en place un suivi médical (qui 

reste à améliorer) de toutes nos sections 

« kinésithérapeute, orthopédiste, médecin du 

sport » et d’autre part, de revoir des familles 

entières lors des matchs de jeunes. Nous 

sommes en train de gagner sur notre volet de 

cohésion intergénérationnelle. 

#LOCALEMENTFIERS

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PARLE-NOUS DE TON PLUS BEAU RÊVE POUR 

LA SAMARITAINE ? 

Pour le volet sportif, c’est de revivre l’épopée 

de la Coupe de France 2007 c’était magique ! 

Pérenniser notre titre de Champion et gagner 

la Coupe de Martinique 2020-2021 : 3 titres 

sur une saison. C’est un rêve, mais vouloir 

c’est pouvoir en se donnant les moyens, tout 

cela s’inscrit dans une complétude du club 

« Comité — Directeur, Staff technique et 

joueurs » une cohésion sans faille. 

Mais mon rêve le plus cher restera au-delà 

des résultats sportifs le volet éducation : 

promouvoir l’éducation en favorisant le savoir, 

le savoir-faire et le savoir-être, sans oublier 

l’insertion sociale et professionnelle. 

« Jouer au présent pour 

savourer l’instant T 

comme instantané. » 

QUELS CONSEILS PEUX TU DONNER AUX 

JEUNES FILLES OU FEMMES QUI SONT 

EN TRAIN DE LIRE TON ARTICLE ET QUI 

HÉSITENT ENCORE À S’ENGAGER DANS LE 

DÉVELOPPEMENT D’UN CLUB PAR RAPPORT 

À LA FORTE PRÉSENCE DES HOMMES ? 

Aussi bizarre que cela puisse paraître 

actuellement, nous sommes 7 femmes à œuvrer 

au sein du Comité Directeur, sans compter 

nos femmes dans l’ombre nos laveuses, nos 

guichetières, nos vendeuses, nos dirigeantes 

« feuille de matchs » chez nos jeunes, nos 

femmes entraineurs … Cela en fait. 

Je ne sais pas si la présence d’hommes est 

et mettez vos compétences au profit de votre 

club ! « Mé fout fanm fo fout lé fanm fè tan fé fos 

pou fo ». Après, il est certain qu’il faille échanger, 

communiquer et convaincre. Cela passe aussi 

par le projet club qui reste à mes yeux un élément 

clef. 

UN DERNIER MOT ? 

Je profite de cette tribune afin de remercier 

tous les anciens Présidents et Comité Directeur 

d’Octobre 1941 à ce jour qui ont permis d’écrire 

l’histoire de notre club la Samaritaine. Chaque 

comité ayant écrit un chapitre contribuant à la 

réalisation du livre Samaritain toujours en écriture. 

Merci au Club des supporters présidé par Mme 

GERMANY, Orchestre Sama Music sans oublier 

notre 13e homme : notre public, nos sponsors et 

partenaires. A tout cela s’ajoutent nos supporters 

disparus en particulier, mon joueur-fils Cédric. 

« Mé fout fanm fo fout lé 

fanm fè tan fé fos pou fo » 

« Femmes, croyez en vous 

et mettez vos compétences 

au profit de votre club ! » 

dominante mis à part sur le terrain, l’équipe 

et les postes de président. Je crois savoir qu’il 

existe une minorité certes de présidentes de 

club. Et puis derrière tout grand Homme se 

cache une femme. 

Sans être féministe , femmes, croyez en vous 

#LOCALEMENTFIERS

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L’Arbitrage 

Le Conseil 

& 

Le poste de 

LEURS VISIONS 

Gardien de but 

#LOCALEMENTFIERS

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Xaxier Tian, 

Un arbitre passionné au long parcours 

Avec 21 ans d’expérience dans le métier d’arbitre, Xavier Tian, âgé de 42 ans 

a vécu de nombreux souvenirs, tant tristes que joyeux. Il nous fait part de son 

parcours et de ses rêves. 

XAVIER TIAN ET SON PARCOURS 

PROFESSIONNEL 

Xavier est un arbitre de football qui a 

fait ses débuts dans les années 99 en 

Guadeloupe. Agé de 21 ans seulement, il 

officie pour la Coupe Nationale à Clairefontaine 

et puis sur les terrains de Guadeloupe de 2000 

à 2005, après avoir passé son examen de 

ligue. Parti en Martinique, il participe à de 

nombreux matchs. Il décide ensuite de quitter 

la Guadeloupe après avoir réussi son examen 

d’arbitre fédéral en mai 2004 et après être 

« …Et je ne vais pas 

m’apitoyer sur mon sort, 

puisque je n’ai jamais perdu 

cette passion que j’ai pour 

l’arbitrage » 

nommé arbitre de la fédération par le CSA 

(Conseil supérieur de l’arbitrage). Il travaille en 

même temps en tant que fonctionnaire de police 

à Paris. En 2007, Xavier descend en fédération. 

Il voit les difficultés du métier d’arbitre en 

fédération mais cela ne l’a pas empêché de 

vivre sa passion. 

UN ARBITRE PARISIEN RECONNU PAR TOUS 

POUR SON IMPARTIALITÉ 

Conseillé par Damien LEDENTU, CTRA a la 

ligue du Languedoc-Roussillon, Xavier part en 

Picardie pour sept ans. Il officie de nombreux 

matchs comme celui qui oppose FRESNOY 

LEGRAND et OLYMPIQUE DE Saint-Quentin. 

Étant impartial, il reçoit la reconnaissance de 

la Commission Régionale de l’arbitrage. Sans 

perdre sa passion pour le métier, il partage 

avec les jeunes nouveaux de la ligue de Paris 

ses expériences, sous le regard des grands 

observateurs comme YVES BRACHELLES. En 

même temps, Xavier dirige des arbitres FAR 

(Filière d’accès au Régional) du 93, tout en 

étant observateur. 

CHOIX DE CARRIÈRE DANS L’ARBITRAGE 

Inspiré par Mr René PHILOGENE, président 

et Mr Lucien NAEJUS, secrétaire 

général à l’époque de la 

Solidarité Scolaire (la SS), il 

passe l’examen d’arbitrage 

sans arrêter de jouer. Il 

participe également au 

cours d’apprentissage 

des lois du jeu dans le 

club sous le regard des 

formateurs comme Jean 

VULGAIRE, Jean-Claude 

AMBROISE. Mais Xavier 

doit surtout son succès 

à Mr LAURENT Lambert 

vice-président de l’UNAF 

Guadeloupe qui l’a toujours 

soutenu dans sa carrière. 

Sans oublier son frère Willy 

TRAFFOND, d’autres grands 

personnages guadeloupéens 

comme Francis ROSBIF et 

Pierrot QUIDAL, Francebert 

GRANDISSON, Jose 

MANUBIN et Josy SOUBER, 

Xavier leur doit beaucoup pour 

son succès. 

Xavier Tian, arbitre à Paris 

#LOCALEMENTFIERS


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LES MOMENTS FORTS DE SA CARRIÈRE 

Le meilleur souvenir de sa carrière est la finale 

de la coupe des DOM en Martinique, il était 

l’arbitre central. Il a eu l’occasion d’assister à 

de nombreux matchs en Guadeloupe grâce 

à ses relations de confiance. 

LA DIFFÉRENCE ENTRE L’HEXAGONE ET LA 

GUADELOUPE DANS L’ARBITRAGE 

À Paris, le respect des règles est très important 

à défaut de malus ou de sanctions, sans 

parler du fait qu’il faut faire divers tests. La 

rigueur fait l’arbitre parisien. 

Par ailleurs, l’arbitrage guadeloupéen est en 

« Prendre conscience 

des exigences de notre 

passion et donner envie 

aux gens d’aimer notre 

passion » 

pleine évolution car la fédération projette de 

créer le CTRA (Conseil Technique Régional 

en Arbitrage) qui sera en charge de former 

les jeunes arbitres. 

« Il faut être rigoureux en tant qu’arbitre 

parisien. » 

« Je ne doute pas que l’arbitrage 

guadeloupéen va certainement évoluer dans 

les jours à venir avec la création du poste 

CTRA qui est en projet. » 

UNAF. Ce projet permettra de comprendre 

l’arbitrage et les lois du jeu, de faire naître chez les 

jeunes arbitres l’envie d’exercer le vrai métier et les 

propulser vers une carrière assurée. 

« Prendre conscience des exigences de notre 

passion et donner envie aux gens d’aimer notre 

« L’arbitrage 

guadeloupéen, c’est 

mon arbitrage c’est 

d’où je viens j’en suis 

fier. » 

passion », a-t-il affirmé. 

MOT DE LA FIN 

Originaire de la Guadeloupe, Xavier est fier de 

l’arbitrage guadeloupéen. Il est convaincu que ces 

expériences à Paris peuvent être transmises aux 

Guadeloupéens. 

En tant que fonctionnaire de la police, il atteint son 

grade de chef et par la même occasion, il souhaite 

rendre service à l’arbitrage Guadeloupe qui lui a 

tant donné. 

PROPOSITION DE SOLUTIONS POUR 

AMÉLIORER L’ARBITRAGE ANTILLES-GUYANE 

L’échange et les remarques entre les 

collègues sur le terrain pourraient être un 

atout pour améliorer l’arbitrage et qui par 

la suite donneraient une meilleure vision de 

l’arbitrage. Chacun doit également assurer 

son rôle afin de partager aux autres la 

passion du métier. 

Projet « Tous arbitres » pour les Antilles- 

Guyane 

Le projet « Tous arbitres » doit se faire en 

association avec l’association des arbitres 

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#LOCALEMENTFIERS


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Frédéric Mocka 

L’aventure d’un jeune qui a su transformer 

ses échecs en réussites. 

Frédéric MOCKA, un jeune footballeur stagiaire professionnel , voit sa carrière 

bouleversée à cause de son impatience et de graves blessures. Resiliant, il a fondé 

la société INNOV’SPORT Consulting pour accompagner les jeunes Guadeloupéens 

à mieux appréhender le métier de footballeur. 

DES MAUVAIS CHOIX DE VIE 

Frédéric Mocka est un jeune insatiable, ayant 

des objectifs qu’il voulait atteindre à tout prix! A 

l’âge de 20 ans, il intègre l’équipe réserve du 

Stade Rennais suite à un essai d’une semaine. 

A la suite de cet essai concluant, le club lui 

permet de rentrer récupérer des affaires, mais il 

veut profiter de ses dernières vraies vacances au 

pays et reste plus longtemps que prévu. A son 

retour le championnat avait déjà repris, cela fut 

sa première mauvaise décision. 

contre une sélection antillaise d’île de France, 

qui le remarque et l’accompagne. Luc devient 

comme un grand frère pour lui. Grâce à lui, il 

décroche les essais à Metz et à Bordeaux mais 

malheureusement non concluant. 

Par la suite, il signe à Saint Denis Saint Leu en 

CFA où il retrouve son grand ami EMERAN 

Fritz lui aussi passé par Rennes. Il obtient 

l’opportunité de signer en deuxième division, 

mais il décline parce qu’il juge que ce n’est pas 

« Jàvais des objectifs et 

je voulais les atteindre à 

tout prix » 

A cette époque, il continue ses études de STAPS 

à la faculté de Rennes d’un commun accord 

entre le club et ses parents, puis arrête sans en 

faire part au club, second mauvais choix qui 

entraînera une convocation auprès du directeur 

sportif. Sa première expérience dans l’hexagone 

fut donc un échec. 

En France les clubs regardent énormément le 

comportement et l’attitude bien plus que les 

qualités intrinsèques des joueurs. 

Après Rennes, il fait des essais à Metz et à 

Bordeaux. Tout se passe bien jusqu’au moment 

où les clubs se renseignent sur lui auprès de son 

ancien club. 

LA RENCONTRE AVEC DES HOMMES 

INFLUENCEURS 

Au début, il n’avait pas dàgent. Puis il rencontre 

Luc Sonor lors dùn match amical du Havre 

Frédéric Mocka, ancien footballeur stagiaire professionnel, chèque d’entreprise avec 

assez rémunéré, et se retrouve ainsi chômeur. 

Après un an de repos, Luc lui trouve un essai en 

National au Racing 92. « Ce n’était pas facile 

de rejouer après une année sabbatique ». 

Après le Racing, il signe à Dijon et fait la 

rencontre du coach Mario RELMY (Actuel 

entraineur adjoint des Gwadaboys). Ce dernier 

n’est pas conservé et Rudi Garcia le remplace à 

l’issue de la saison. 

#LOCALEMENTFIERS

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Lors du dernier match de préparation 

d’avant saison, il se rompt les ligaments 

croisés du genou, sa toute première 

grosse blessure qui l’immobilise pendant 

sept mois. 

Son impatience et son caractère après 

son retour obligeront Garcia à ne pas le 

conserver. Il fait alors des saisons dans 

divers clubs de Nationale et part par 

la suite pour lÀngleterre, et découvre 

quelque chose de vraiment différent. 

Grâce à CHIMBONDA Pascal élu cette 

année-là meilleur right back de premier 

league et finaliste de la coupe du monde 

2006 il réussit à faire quelques essais et 

un notamment à Wigan l’équipe de Pascal 

en Premier league. « Je pense que je suis 

un des rares à avoir fait des essais dans 

toutes les divisions en l’espace de 4 mois 

.. LOL (Conference, league 2, league 1, 

Championship, Premier League) et ce 

qui m’a marqué le plus c’est l’intensité 

des entraînements dans chacune de ces 

divisions je peux dire que l’Angleterre a 

changé ma vision du foot ». 

INNOV SPORT ET LÌMPORTANCE DE 

MIKAËL SILVESTRE 

INNOV SPORT est une société de 

consulting qui accompagne les jeunes 

talents dans leur carrière. Mikaël 

« Les infrastructures en 

Guadeloupe doivent être 

revues » 

Kurzawa, Marhez... 

Ils envisagent alors de développer le marché 

antillais. Leur premier joueur fut Marcus Coco. 

Ils ont également ciblé Thomas Lémar mais 

pour l’instant ce n’est pas possible. 

LE FOOTBALL EN GUADELOUPE 

« Les infrastructures en Guadeloupe doivent être 

revues. Le terrain est une source de motivation 

pour les joueurs. Pour ceux qui veulent faire 

du foot leur métier, l’aspect psychologique est 

un élément qui doit être amélioré pour mieux 

appréhender l’exigence du haut niveau ». 

LÈNGAGEMENT DE INNOV SPORT AVEC LES 

ANTILLES-GUYANAIS 

« Micka intervient lors de la signature des 

contrats et aide à convaincre les parents de 

nous faire confiance. Leur travail consiste à 

accompagner et conseiller les joueurs afin 

qu’ils puissent atteindre leurs objectifs et 

bien sûr trouver des contrats professionnels. 

Cet accompagnement des joueurs engage 

d’énormes frais. C’est pour cela que ce travail 

demande beaucoup de patience ». 

LE DERNIER MESSAGE 

« Les petits guadeloupéens ont la chance de 

s’entraîner et jouer. Vu que le sport amateur 

en France sèst arrêté depuis un moment, il 

faut profiter de cette occasion pour continuer 

à travailler et acquérir plus de compétences. 

L’aspect psychologique est un élément qui 

doit être amélioré pour mieux appréhender 

l’exigence du haut niveau». 

SILVESTRE, (ex joueur de Man United 

pendant 9 ans et vice-président du 

Stade Rennais de 2015 à fin 2016) et 

Fred se sont rencontrés au stade rennais 

et collaborent depuis 2017. Il est 

actuellement directeur général de Sport 

Invest une des plus grandes agences de 

management à Londres ayant comme 

client Coutinho, David Luiz, Marquinhos, 

#LOCALEMENTFIERS


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#LOCALEMENTFIERS

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Frédéric Téjou 

le gardien expérimenté et généreux 

Il protège avec brio les cages des Gwada Boys et de la Gauloise de Basse-Terre, il 

a créé un outil de transmission qui assure la relève: la première École de Gardien 

de But de Guadeloupe… 

Nous sommes allés à la rencontre de l’ambitieux et passionné gardien de but: 

PARLEZ NOUS DE VOUS ET DE VOTRE PARCOURS, 

QU’EST CE QUI VOUS A AMENÉ AU FOOTBALL? 

Mon parcours est simple. Ce qui m’a 

amené au football, c’est la passion de 

mon frère pour la discipline et notamment 

pour le poste de gardien de but. Passion, qu’il 

m’a transmise quand j’allais assister à ses matchs 

et entraînements. Mon frère et moi avons 14 ans 

de différence, alors je le suivais partout, c’était 

mon idole. C’est tout simplement cette passion 

qui a fait de moi un gardien de but. 

VOUS AVEZ UN PARCOURS EXEMPLAIRE, 

QUELLE EXPÉRIENCE VOUS A LE PLUS MARQUÉ 

DURANT VOTRE PARCOURS? 

Frédéric Téjou, gardien de but des Gwada boys et de la Gauloise de Basse-terre. 

Sur le plan négatif, ce qui m’a le plus marqué ce 

sont mes blessures. L’ensemble des blessures que 

j’ai pu avoir, bien que négatives, m’ont toujours 

apporté quelque chose de positif. C’est-à-dire 

qu’elles m’ont permis de me remettre en question, 

de me concentrer sur mon sujet et de revenir 

bien plus fort. Ces blessures m’ont également 

appris à ne jamais abandonner, c’est un point 

3 mots, objectifs, 

motivation et 

détermination! 

fort de ma mentalité. Je ne lâche jamais et je ne 

m’avoue jamais vaincu! 

Sur le plan positif beaucoup d’expériences 

m’ont marquées. Des sélections, des rencontres 

et partages d’expérience avec des joueurs pros. 

Je retiendrai les expériences que j’ai pu faire 

dans les centres de formation. Les essais dans 

les clubs m’ont permis de m’ouvrir sur d’autres 

états d’esprit. Ce qui m’est très utile dans le 

travail de transmission que je fais aujourd’hui 

dans mon École de Gardiens de But. 

VOUS AVEZ RÉCEMMENT CRÉÉ LA PREMIÈRE 

ÉCOLE DE GARDIEN DE BUT EN GUADELOUPE, 

PARLEZ-NOUS DE VOS MOTIVATIONS, SELON 

VOUS, QU’EST-CE QUE CETTE DISCIPLINE 

APPORTE AUX JEUNES? 

J’ai ouvert mon école il y a 2 ans,en effet je me 

suis souvenu de la chance que j’ai eue d’être 

passé entre les mains expertes de Michel Coicou 

et de mon frère et premier formateur Josyp Téjou. 

L’idée de mon école c’était vraiment de monter 

une structure afin de pouvoir accueillir tous les 

gardiens de la région Basse-Terrienne, où je me 

#LOCALEMENTFIERS


45 

trouve mais aussi de toute la Guadeloupe. 

En faisant une petite étude de marché, 

je me suis rendu compte que les clubs 

n’avaient pas forcément d’entraîneurs 

spécifiques pour les gardiens. Je me suis 

alors lancé! Nous avons trop de talents 

dans les clubs pour pouvoir les laisser 

livrés à eux-même. 

Discipline et rigueur sont des atouts 

nécessaires à l’entrée en centre de 

formation et que j’essaie de transmettre 

aux jeunes à travers des entraînements de 

qualité et un suivi. 

Nous travaillons aussi les tactiques, la 

technique, les postures mais aussi la 

communication et le partage afin de les 

préparer à un avenir professionnel. 

UNE ÉCOLE OUVERTE AU MONDE 

Mon école est ouverte au niveau de l’état 

d’esprit mais aussi au niveau des pays. 

En effet, nous sommes parrainés par 

Franck Grandel, entraîneur des Gardiens 

de l’équipe de Boulogne sur mer avec 

lequel les échanges sont possibles. 

SELON VOUS, QUELLES SONT LES 

QUALITÉS REQUISES POUR ÊTRE UN BON 

GARDIEN DE BUT? 

Être un gardien nécessite un fort mental 

car c’est un poste ingrat. Les victoires ne 

sont jamais attribuées aux gardiens alors 

que les défaites sont toujours de la faute 

du gardien! 

Une bonne prise de balle, un très bon 

jeu au pied, des déplacements précis, 

une lecture de jeu très approfondie. Ce 

poste très complet nécessite également 

beaucoup d’analyse, de rigueur, de 

concentration et d’observation. 

QUELLES SONT VOS AMBITIONS ET VOS 

PERSPECTIVES D’AVENIR? 

Je n’ai pas eu la chance de devenir 

professionnel, je vis a travers mon club 

et la sélection de la Guadeloupe comme 

en étant professionnel. Je me donne à 

fond et j’essaie d’être le plus performant, sérieux et 

organisé possible. Mes ambitions avec mon club: Finir 

parmi les premiers. Avec la sélection, nous souhaitons 

nous qualifier pour cette gold cup et redorer le blason 

de cette sélection de la Guadeloupe qui mérite de 

retrouver les niveaux de 2007. 

Par la suite, je souhaite développer mon école en 

espérant un jour devenir un entraîneur de gardien 

dans une équipe nationale ou pro. 

Mon ambition immédiate est de pouvoir me soigner 

le plus rapidement possible afin de pouvoir retrouver 

les terrains. Comme tout sportif, on préfère être sur le 

terrain qu’en salle de soin. 

SON MESSAGE À LA 

JEUNESSE: 

Définissez un objectif 

à long terme, croyez-y 

fortement. Dans la vie 

rien n’est facile. Il faut 

s’accrocher quand ça ne 

va pas et une fois en haut, 

regarder en bas pour 

constater le chemin 

parcouru et être 

fier! Accrochez 

vous, croyez 

en vous et en 

vos objectifs, ne 

vous laissez pas 

avoir par tous les 

parasites néfastes 

qui pourraient 

détruire votre santé 

ou vous amener à 

faire de la peine 

à vos proches. 

Nous vivons déjà 

des moments 

compliqués alors 

ne baissez jamais 

les bras, la 

victoire sera plus 

intéressante à 

savourer! 

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Le 

Futsal 

Rachelle Allison 

et le sport 

& 

Label Ecole 

LE FUTUR 

Féminine de 

Football 

#LOCALEMENTFIERS

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David Lof et le FC3M Futsal, 

un concentré de passion et de spectacle. 

Le Futsal est un sport en plein essor, le championnat Ormat Futsal bat actuellement 

son plein et rassemble la ferveur des supporters de plus en plus nombreux et 

engagés. 

David LOF 39 ans, véritable accro du football, président et coach du club de Futsal 

du FC3M nous présente la discipline et les ambitions de son club. 

L’équipe du FC3M FUTSAL 

FOOTBALL / FUTSAL: QUELLES SONT LES 

DIFFÉRENCES ? 

Le futsal est un mélange du foot et des sports 

en intérieur car on joue avec les pieds et 

il y a des spécificités propres aux sports 

intérieurs comme les changements, les temps 

morts, les pénalités. C’est un bon compromis 

pour les jeunes et les techniciens du ballon. 

Les différences 

- La dimension du terrain : Celui de futsal 

est plus petit 

- La texture et le poids du ballon 

- L’effort physique : il est plus intense sur de 

courtes périodes. 

- Certaines règles : pas de hors-jeu, le 

nombre de fautes, le temps morts. 

Les jeunes sont aussi majoritaires car il faut 

une bonne condition physique pour être un 

bon joueur de futsal. 

QUELLES SONT LES PRINCIPALES QUALITÉS 

D’UN JOUEUR DE FUTSAL SELON VOUS ? 

Je dirais, la technique avec le ballon, le 

contrôle semelle, la motricité car les appuis 

sont sollicités. Le cardio pour la répétition des 

efforts et le jeu sans ballon est essentiel, car 

il y a des combinaisons qui font la différence 

avec de l’expérience dans ce sport. 

COMME NOUS LE SAVONS, LE SPORT 

AMATEUR A SUBI UN COUP D’ARRÊT À 

CAUSE DE LA CRISE SANITAIRE AVANT DE 

REPRENDRE. COMMENT AVEZ-VOUS VÉCU 

CETTE SITUATION ? 

C’était une période compliquée, où chacun 

devait faire un choix entre se prendre 

en main ou se laisser aller. Suite à la 

possibilité de reprise, nous avons fonctionné 

comme si tout se passait normalement, 

malheureusement les dates de reprise ont été 

repoussées et les solutions pour les matchs 

amicaux étaient compliquées. 

#LOCALEMENTFIERS


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Donc, pour des compétiteurs c’est dur 

de s’entraîner sans confrontation, on ne 

sait pas vraiment où on se situe dans 

notre préparation. L’aspect mental de la 

préparation prend tout son sens. 

Il a alors fallu beaucoup de dialogue, cela a 

permis de mieux connaître l’environnement 

des joueurs, ce qui est aussi un aspect 

important pour la préparation de l’athlète. 

Aujourd’hui les conditions sont favorables 

donc nous profitons de chaque instant de ce 

déconfinement! 

MES ATOUTS: 

• Tout d’abord le staff technique, qui s’ 

est élargi cette saison , nous sommes 6 

à travailler sur l’équipe et les meilleures 

possibilités pour chaque match, car chaque 

match est différent. 

VOUS VENEZ DE VOUS RAPPROCHER DU 

SPORTING, QUELLES SONT VOS AMBITIONS 

POUR L’AVENIR ? 

Le championnat Ormat est monté d’un cran 

au niveau de la qualité, tous les clubs se sont 

renforcés, nous suivons la mouvance avec un 

peu de retard. 

Le sporting est en pleine renaissance donc 

nous nous aidons mutuellement dans le 

développement de nos associations, en 

permettant aux joueurs de pouvoir s’exprimer 

un maximum dans les deux championnats. 

La discipline est en plein essor, beaucoup de 

joueurs sont intéressés et pour la compétition 

les effectifs doivent être conséquents. De ce 

fait, notre collaboration est la bienvenue. 

QUELS SONT JUSTEMENT VOS 

OBJECTIFS POUR LE CHAMPIONNAT 

ORMAT FUTSAL ? 

David Lof encourageant un de ses joueurs. 

• ensuite les joueurs qui ont beaucoup de 

qualités et qui progressent bien. 

• et pour finir ma touche serait le fait d’être 

imprévisible sur les choix de jeu ou de 

composition. 

L’objectif est de participer aux play off et de 

bien y figurer. Arriver au Final Four serait une 

belle opportunité pour nous! 

QUELS SONT VOS ATOUTS EN TANT QUE 

COACH POUR ATTEINDRE CES OBJECTIFS ? 

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PAGE INSTAGRAM 

Aymrick, un passionné de football 

Je suis un guadeloupéen de 30 ans vivant 

en France depuis 2008.Je suis un 

passionné de football depuis tout petit. 

La naissance de ce projet 

J’ai souhaité créer ce projet (Septembre 

2017) puisque comme tout joueur 

et fan de football, j’ai toujours rêvé de 

devenir joueur de football professionnel. 

Ceci n’a pas été possible mais 

à partir de là, j’ai commencé à me 

questionner réellement sur mes idoles. 

Qui avais-je comme idole étant petit et 

les années qui ont suivi ? 

Comme beaucoup d’ultramarins, ce 

sont principalement les superstars du 

ballon rond que nous avons ou avons 

eu en poster dans nos chambres 

telles que Pelé, Maradona, Ronaldo, 

Zidane, Messi, Cristiano Ronaldo, 

Marta, Rapinoe… 

C’est à ce moment précis que je me 

suis dit, mais pourquoi n’ai-je pas 

comme idole quelqu’un à qui je peux 

m’identifier ? 

Et c’est ainsi que débuta mon projet 

et ma recherche des talents ultramarins 

évoluant ou ayant évolué au haut 

niveau en France et dans le monde. 

Des réflexions et un processus 

Ma recherche s’est déroulée en plusieurs 

temps. 

Au niveau international, cela a été 

assez facile puisque nous savons tous 

SOCCER_PLAYERS_DOM_TOM 

dire : « lui/elle vient des DOM- 

TOM, je suis sûr que lui/elle 

aussi… ». 

Mais qu’en est-il pour ceux 

n’ayant pas eu l’opportunité 

d’avoir une carrière internationale 

? 

J’ai ainsi commencé avec les 

noms plus connus au niveau 

international (TRESOR, THURAM, 

RENARD…) pour aller chercher 

plus en profondeur. 

C’est d’ailleurs un travail sans 

fin puisque chaque année, un 

ultramarin a la 

possibilité de 

toucher à son 

rêve de devenir 

footballeur 

professionnel. 

RÉSULTAT ! 

Cette page Instagram retracera 

la carrière du (de la) joueur(se) 

en trois parties accompagnées de 

photos de différentes époques : 

- Petite biographie pour 

connaitre ses origines ultramarines 

s’il n’y est pas né, ainsi que 

son(ses) poste(s) de prédilection. 

- Son parcours professionnel 

- Ses statistiques (nombre de 

matchs et buts) et son palmarès. 

Avec ce travail de recherche, 

je souhaite mettre en avant ces 

joueurs issus des DOM-TOM qui 

ont réussi à atteindre leur 

rêve de vivre de leur 

passion et qui nous 

permettent de croire que 

c’est possible. 

#LOCALEMENTFIERS

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RACHELLE ALLISON, PORTRAIT EXPRESS DE 

L’AUTHENTIQUE ET ÉCLECTIQUE ARTISTE. 

Qui n’a pas fredonné ou dansé sur le titre 

«Pitché» de Rachelle Allison et Mathieu White? 

Les plus 160 000 streams et 450 000 vues 

sur YouTube témoignent du succès du titre et de 

la jeune artiste Antillaise qui s’impose dans le 

monde de la musique. 

La jeune artiste propose un format musical 

accessible à un nouveau public, un mélange 

de style, autant un rappel aux origines qu’une 

aventure vers l’inconnu. 

On entendra encore parler de Rachelle Allison 

en 2021! Elle s’est volontiers prêtée au jeu du 

portrait express, notre nouvelle rubrique. 

PORTRAIT CHINOIS 

• Si tu étais un sport : Le Handball, j’étais minime à la 

Gauloise quand j’étais ado. 

• Si tu étais une devise : « croire en soi envers et contre 

tous » Souvent on se retrouve seul face aux autres parce 

qu’on a une vision différente ou des objectifs « trop 

grands ». Il ne faut pas se laisser décourager par le 

grand nombre, Ne pas avoir peur de faire la différence. 

Quand on brûle de passion pour un art ou un sport par 

exemple et que le périple semble insurmontable, il faut 

se laisser guider par cette flamme et ne pas attendre la 

validation des autres. 

• Si tu étais une couleur : le violet, c’est plus en rapport 

avec la spiritualité. 

• Si tu étais un défaut : la rancune, team scorpion ! 

• Si tu étais un animal : un éléphant. Il représente pour 

moi la force tranquille, la sagesse, la mémoire, la transmission, 

etc… tellement de valeurs ! Ils sont majestueux. 

#LOCALEMENTFIERS


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ÇA OU ÇA 

• Sportive du dimanche ou sportive régulière : Régulière 

• PSG ou Om : OM 

• Savate ou anglaise : anglaise 

• Tony Yoka ou Yvan Mendy : tony yoka 

• Marathon ou sprint : sprint 

• Plein air ou Salle : salle 

• Ton spot de randonnée ou de sport en plein air : la rivière 

rouge, à Matouba 

3 mots pour la jeunesse 

Caribéenne : 

ambitieux, déterminés, 

audacieux 

Localement fiers (notre slogan) ce que cela t’inspire : 

C’est le fait de valoriser ce qui vient de chez nous, de soutenir et de contribuer 

d’une manière ou d’une autre à mettre en lumière la richesse de notre patrimoine. 

#LOCALEMENTFIERS

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Label Ecole Féminine de Football : 

l’Arsenal et l’AS Anonymes ouvrent la voie 

La féminisation du football féminin en Guadeloupe progresse et cela se concrétise. Deux 

clubs, l’Arsenal Club de Petit-Bourg et de l’AS Anonymes du Moule, ont reçu le Label de 

bronze “Ecole Féminine de Football” délivré par la Fédération Française de Football. Il 

s’agit d’une première en Guadeloupe ! 

C’est le Président de la Ligue Guadeloupéenne 

de Football Jean Dartron, 

qui a remis la distinction aux 

clubs primés, mercredi 3 février au Gwada 

Football Club de Jarry. Ces derniers ont en 

outre reçu la dotation de la FFF qui va avec. 

Ce label vise à récompenser les clubs qui ont 

misé sur une véritable politique d’accueil et 

de formation des jeunes footballeuses. Il existe 

trois niveaux de Label : bronze, argent et 

or. Pour obtenir un des trois niveaux, le club 

doit respecter différents critères, en suivant 

quatre axes : projet associatif, projet sportif, 

projet éducatif et enfin projet formation. 

Il s’agit en tout cas d’une belle avancée pour 

le football féminin et d’une opération qui 

pourrait inciter d’autres clubs à développer 

des sections. 

Félicitations à ces deux clubs, aux dirigeants 

et éducatrices/entraîneurs pour l’ensemble 

de leur travail ! 

pour que, l’année prochaine, d’autres clubs 

s’accrochent à ce wagon de labellisation 

du football. C’est le signe du travail fait au 

niveau des clubs. » 

Mélissa Chicot, éducatrice à l’Arsenal : « A la 

base, nous avons passé des annonces pour 

recruter des jeunes joueuses. En l’espace 

d’une saison, nous avons eu une grande 

quantité de filles. Un an après, nous avons 

décidé d’ouvrir notre école de football et 

voilà où nous en sommes aujourd’hui. Nous 

sommes vraiment heureuses d’avoir réalisé 

ce projet alors même que nous n’étions pas 

parties pour ça. C’est bien de montrer l’exemple 

aux autres clubs de Guadeloupe pour 

qu’ils en fassent de même. Les filles sont très 

demandeuses de football féminin. Il faut informer 

les jeunes filles que nous existons. Il 

faut se montrer beaucoup plus. » 

Emeline Podage, éducatrice e à l’AS Anonymes 

: « C’est une belle satisfaction et une 

belle reconnaissance du travail qu’on effectue 

depuis bientôt deux ans. Ce n’est pas toujours 

évident quand on est bénévole. On espère 

que cela va encourager les autres clubs 

à créer leur école de football pour qu’on ait 

plus de licenciées. » 

ILS ONT DIT 

Jean Darton, Président de la Ligue Guadeloupéenne 

de Football : « Je tiens à féliciter le 

travail de nos techniciens et celui du monde 

du football féminin depuis deux ans. Nous 

avons décidé de positionner le football féminin 

dans un cadre de construction, de mise 

en valeur du travail effectué dans les clubs. 

Pour cette 1ere en Guadeloupe, c’est l’AS 

Anonymes et l’Arsenal mais je suis confiant 

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