CP_GAZETTE_VIGNE_DOMAINE D'HENRI OK

Des nouvelles
de vos vignes !
ÉTÉ 2021
Domaine d’Henri

01
L’été
EDITO
Un été
à mille
à l’heure !
Chers adopteurs,
Quelle joie de vous retrouver pour prolonger l’été !
Si pour la majorité d’entre nous, la période estivale rime avec farniente
et doigts de pieds en éventail, pour vos vignerons, l’été est
une période cruciale ! Dernière ligne droite avant les vendanges,
c’est le moment des décisions stratégiques pour accompagner la
vigne dans la production de ses plus beaux raisins !
Soyons honnêtes, cet été 2021 a été quelque peu capricieux.
Entre le soleil boudeur et les pluies généreuses, les vignes ont dû
affronter les aléas climatiques et la pression des maladies sous l’œil
inquiet des vignerons qui ont mis tout leur savoir-faire et leur passion
au service de vos vignes ! Vous découvrirez leur travail dans
l’article «Des nouvelles de vos vignes».
Agritourisme, oenotourisme, séjour à la ferme…
Nous sommes de plus en plus nombreux à profiter des vacances
pour rendre visite à celles et ceux qui produisent nos aliments du
quotidien. Dans la pause culturelle, vous saurez comment l’oenotourisme
est devenu une alternative gourmande au tourisme classique
et une démarche essentielle pour aller à la rencontre
de notre terroir.
Qui dit été, dit vendanges ! Comme chaque année, les vignobles en
effervescence vont accueillir des milliers de vendangeurs. Pour certains
ce sera la première fois, pour d’autres, comme Marie-Thérèse
et Claude, ce sera la quarantième année consécutive et cela mérite
bien une place d’honneur dans le portrait de la saison.
Qu’ils soient doux, d’humeur ou culturels, nos brèves sont à déguster
sans modération toute l’année !
Bienvenue dans votre rétrospective d’été !
L’équipe de Cuvée Privée
Édition été 2021
VENEZ DÉCOUVRIR VOS VIGNES !
Votre visite spéciale adopteurs
valable pour deux personnes est disponible
sur réservation uniquement.
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ou cliquez sur “Je réserve ma visite”
dans l’e-mail que vous avez reçu
à cet effet.

L’été
02
Les stades de croissance
de la vigne en été
EDITO
2. Nouaison : les raisins se forment et prennent la taille d’un grain de poivre.
1. Floraison : les vignes se dotent d’une multitude de petites fleurs blanches.
4. Véraison : les raisins changent de couleur.
3. Fermeture de la grappe : les baies grossissent et se rapprochent.

03
Des nouvelles de vos vignes
DOSSIER
Un été sous
haute pression
Une belle grappe de chardonnay prête à être vendangée.
Tel un sprint final, l’été lance le compte à rebours jusqu’aux vendanges, cette période
tant attendue durant laquelle Margaux, votre vigneronne, récoltera enfin le fruit du
travail de toute une année. Avant d’arriver à cette phase décisive, les vignes ont traversé
une multitude d’épreuves : entre conditions climatiques défavorables et maladies
de la vigne, pour Margaux et son équipe, l’été est une saison déterminante et il n’est
pas question de relâcher la pression !
Le développement de la vigne en été
«La vigne est une liane, elle est programmée
pour pousser. Le rôle du vigneron est de
la maîtriser et de l’aider à produire du
raisin», explique Margaux, très attentive
à la croissance des vignes et notamment
pendant les périodes décisives. Durant
l’été, la vigne va atteindre plusieurs
stades de développement appelés stades
phénologiques qui vont permettre de se
faire une idée sur la quantité de la récolte.
Stade numéro 1 : la floraison
Ce joli phénomène se produit au début
de l’été ; on le remarque facilement car
une multitude de petites fleurs blanches
apparaissent sur la future grappe. La
floraison dure environ une semaine pendant
laquelle les vignes doivent se polliniser
elles-mêmes. Pour cela, elles ont besoin
de conditions climatiques favorables : des
températures douces, entre 20 et 25 degrés,
un temps sec et sans précipitation. C’est
une étape décisive car seules les fleurs
fécondées donneront du raisin et selon
une règle historique connue de tous les
vignerons, les vendanges ont lieu 90 à 100
jours après la floraison.
Au domaine d’Henri, la floraison a démarré
le 5 juin et a duré deux semaines. Au
début, il y a eu d’excellentes conditions
climatiques sans vent, ni pluie. Mais à la
fin de la floraison, un orage a abîmé les
boutons floraux sur certaines parcelles. Si les
chardonnays de 1er cru fourchaume ont été
épargnés, en revanche, sur la parcelle des
Presles, il y a eu plus de pertes, notamment
sur les ceps déjà fragilisés par le gel d’avril
dernier. «C’est un bilan mitigé pour la
floraison», constate Margaux.
Stade numéro 2 : la nouaison
Tout de suite après la floraison, place
à la nouaison, qui marque le début
du développement du fruit. Les fleurs
fécondées se transforment en petits
grains de raisins de la taille d’un grain de
poivre. À ce moment-là, la vigne opère une
importante multiplication de ses cellules,
un travail fatiguant qui la rend fragile
La feuille contaminée par le mildiou jaunit et s’assèche.
Une grappe fortement abîmée par le mildiou.

Des nouvelles de vos vignes
04
DOSSIER
«Tant que
le raisin n’est
pas dans la
cuve, on est
sûr de rien !»
Vos chardonnays attendent sagement d’être pressés.
Margaux Laroche,
Vigneronne
du Domaine d’Henri
aux attaques extérieures telles que les champignons
comme le mildiou ou l’oïdium.
À cette étape, la vigne risque également la coulure,
un phénomène naturel provoqué par une non
fécondation des fleurs, ainsi que le millerandage qui
correspond à une mauvaise fécondation avec un retard
de développement des baies. Vos chardonnays ont la
particularité d’être assez sensibles à ces phénomènes.
Stade numéro 3 : la fermeture de la grappe
Au fil des semaines, les baies vont se développer et
grossir jusqu’à atteindre le stade de fermeture de
la grappe. Cela signifie que les baies ont une taille
suffisante pour se toucher. Une fois ce stade atteint,
la grappe est plus vigoureuse et moins en danger face
aux champignons.
Stade numéro 4 : la véraison
Ce stade correspond au changement de couleur des
baies. Elles perdent leur couleur verte herbacée, leur
peau devient plus fine et vire au jaune translucide pour
les raisins blanc tels que vos chardonnays, et pour les
rouges, ils se teintent d’une jolie couleur violacée.
Les champignons mettent la pression !
Cette année, en Bourgogne, entre les pluies à répétition
et les brèves périodes d’ensoleillement intense, toutes
les conditions climatiques étaient réunies pour que la
vigne pousse vite, très vite, si vite que votre vigneronne
a eu l’impression de lui courir après tout l’été !
L’humidité et la végétation dense sont d’ailleurs les
meilleures alliées des champignons comme l’oïdium
et le mildiou que Margaux craint tout particulièrement.
Ces champignons attaquent vigoureusement certains
types de plantes tels que les pommes de terre, les
tomates mais aussi la vigne. Ils sont transportés par
la pluie et adorent l’humidité, c’est d’ailleurs pour cela
qu’une grande partie des travaux viticoles (palissage,
effeuillage, rognage) consiste à aérer les vignes.
Les premiers symptômes sont apparus dès les
premières pluies : des tâches jaunes sur les feuilles et
le brunissement des grains. Heureusement, Margaux
a été vigilante et a traité de manière stratégique et
méticuleuse les parcelles les plus sensibles.
Au Domaine d’Henri, on conduit les vignes selon les
règles de l’agriculture biologique. Pour lutter, on utilise
des produits organiques à base de soufre et de cuivre.
Ces traitements agissent comme fongicide contre
les champignons et empêchent leur propagation. Ils
ne sont pas absorbés par la vigne : c’est ce que l’on
appelle des produits «de contact», lessivés à chaque fois
qu’il pleut. Pour compléter ces soins et renforcer les
défenses immunitaires de la vigne, Margaux a diffusé
des tisanes à base de saule et d’ortie.
«Pour assurer un minimum de récolte nous avons
privilégié les traitements et l’effeuillage manuel sur
les parcelles sauvées du gel et heureusement, nous
pouvons espérer une belle récolte sur les premiers
crus Fourchaume, ce qui n’est pas le cas de toutes les
parcelles malheureusement», déplore Margaux.
Les vendanges
Qui dit fin de l’été, dit vendanges ! Le défi du vigneron
est d’évaluer la parfaite maturité des raisins pour définir
la date idéale des vendanges. Pour cela, Margaux a
redoublé d’attention et d’analyse afin de contrôler deux
types de maturité :
La maturité technologique : elle correspond à la
mesure de la teneur en sucre et de l’acidité totale des
raisins. Le sucre va définir le degré d’alcool potentiel du
vin, car, rappelons-le, c’est lui qui sera transformé en
alcool durant la vinification.
La maturité aromatique : les arômes sont indépendants
de la maturité technologique et se forment parfois à
une vitesse différente. Votre vigneronne doit veiller
à récolter les raisins lorsque les arômes sont bien
développés.
Mais pour Margaux, la meilleure façon de savoir si le
raisin est mûr, c’est d’observer et de goûter ! «J’analyse
tout, l’épaisseur du raisin, l’astringence de la peau, la
couleur, le goût des pépins... Mais l’objectif, c’est d’avoir
du goût, tout simplement !» Une semaine avant la
date des vendanges, Margaux ramasse 800 kilos de
raisin qu’elle presse et laisse fermenter pour fabriquer
un levain, appelé pied de cuve. Il sera ajouté dans
chaque cuve et permettra de démarrer tout de suite la
fermentation de manière naturelle.
Au domaine d’Henri, les vendanges durent environ
2 semaines. Sur les 23 hectares du domaine, une
trentaine de vendangeurs récoltent manuellement
les 15 hectares de vignes, c’est le cas de vos Chablis
Saint-Pierre et de vos Premiers Crus Fourchaume. Les
8 derniers hectares sont vendangés à la machine.
Pour éviter les blessures, la consigne est d’agripper la
grappe d’une main, de couper la queue avec l’autre et
de toujours garder une distance de deux mètres entre
chaque vendangeur. Au domaine, c’est l’effervescence
et la course contre la montre, il faut aller vite pour
récolter le raisin à parfaite maturité et l’emmener
rapidement au pressoir avant qu’il ne flétrisse et se
ramolisse. Chaque minute compte, car dès que le raisin
n’est plus sur la vigne, il s’abîme très rapidement.
Après cette période de travail acharné, toute l’équipe
du domaine peut souffler et se retrouver pour la fête
traditionnelle de fin de vendanges, la fameuse paulée !
Pour les vignes, épuisées d’avoir produit tout ce raisin,
c’est l’heure du repos végétatif, elles entrent en phase
de dormance. En revanche pour Margaux, c’est l’heure
du bilan ! La qualité des baies est-elle au rendez-vous ?
Leur état sanitaire est-il bon ? La quantité de raisin et
de jus est-elle satisfaisante ? Toutes ces réponses seront
nécessaires pour estimer la réussite du millésime 2021.
Encore un peu de patience, vous saurez tout, dans votre
prochaine rétrospective !

05
La pause culturelle
CULTURE
L’oenotourisme
a le vent en poupe !
Parmi les nombreux secteurs en mutation, le tourisme n’est pas en reste !
Entre le contexte sanitaire qui a réduit considérablement nos possibilités de
déplacements et l’évolution de notre conscience écologique, nous sommes de
plus en plus nombreux à questionner nos habitudes de voyage et à privilégier
un tourisme de proximité. Dans ce cadre, l’oenotourisme peut être une réponse
délicieuse pour allier tourisme durable et hédonisme !
Petite histoire de l’oenotourisme
Officiellement, ce concept est né dans les années 1970 en Californie. Pourtant,
en France, dès 1937, la Bourgogne ouvre la voie à la découverte touristique
d’un vignoble en créant la toute première route des grands crus. À l’époque, il
s’agissait d’un tourisme rural qui permettait aux amateurs de vins de découvrir
les vignobles lors de vacances à la campagne. Cependant, les structures
touristiques (hébergements, restaurants) telles que nous les connaissons
aujourd’hui n’existaient pas et sont apparues bien plus tard. C’est justement là
que se trouve la grande différence entre la France et quelques pays du nouveau
monde viticole tels que la Californie, l’Afrique du Sud, l’Australie ou encore la
Nouvelle-Zélande. Contrairement à l’Hexagone, ces pays ont développé l’offre
touristique presque en même temps que la production de vin, construisant
ainsi de grandes infrastructures capables d’accueillir beaucoup de public. C’est
le cas de la Napa Valley en Californie. Là-bas, les vastes domaines ont été pensés
pour faire vivre aux visiteurs une expérience en immersion totale et proposent
tous leur propre service de restauration, d’hôtellerie et des évènements plus
grandioses les uns que les autres. Des grands noms d’Hollywood se sont même
lancés dans la production de vin, comme Francis Ford Coppola qui, avec les
recettes du succès de son film culte «Le parrain», a créé la Francis Ford Coppola
Winery où vous pouvez profiter d’une dégustation de ses vins en même temps
qu’une séance de cinéma !
«Aller à la rencontre
du terroir
et du vigneron,
c’est donner du
sens à ce que l’on
consomme !»
L’oenotourisme «à la Française»
Première destination touristique du monde et premier producteur de vin, la
France a tous les atouts pour être LE pays de l’oenotourisme. Pourtant, en réalité,
son développement est assez lent et cela s’explique par la configuration même
des domaines. En règle générale, ce sont de petits domaines indépendants, entre
cinq et six hectares seulement avec peu d’employés. Beaucoup sont gérés par un
couple ou une fratrie qui se partage les travaux viticoles et la commercialisation
du vin, ce qui leur laisse peu de temps pour développer des activités annexes.
«Pour les petites structures, cela relève du défi !», nous explique Marie Forget,
co-fondatrice de Cuvée Privée et fille de vigneron Champenois. Pourtant, il existe
bel et bien un oenotourisme «à la française», plus authentique, qui attire de
nombreux visiteurs des quatres coins du monde. Selon Atout France, l’agence de
développement touristique de la France, en 2016, dix millions amateurs de vins,
français et étrangers, ont profité de leur temps libre pour découvrir un vignoble,
un nombre qui ne cesse de grandir chaque année. Pour aider les touristes à
organiser leurs séjours, l’État à créé, en 2009 le label «Vignobles et découvertes»
décerné aux domaines ayant développé leur qualité d’accueil avec des offres
touristiques multiples et qualitatives telles que l’hébergement, la restauration,
la visite de cave, l’organisation d’évènements, etc. Aujourd’hui, on compte 67
destinations et plus de 4000 professionnels du vin titulaires du label, une belle
évolution !
Marie Forget,
Co-fondatrice de
Cuvée Privée
Parmi les activités proposées, il existe une multitude d’expériences :
l’incontournable visite de cave, balade au cœur des vignes, tables d’hôtes chez
le vigneron, itinéraires type Route des vins etc. À ce petit jeu, nos vignerons
partenaires ne manquent pas d’imagination et proposent des activités telles
qu’un escape game au cœur des vignes au domaine des Gravennes ou la
découverte des plus belles alliances vin et chocolat au Château de Beaupré.
Un tourisme porteur de valeurs positives
Chez Cuvée Privée, nous sommes persuadés que la pratique du tourisme
viticole permet d’aller au-delà de la simple dégustation. C’est le moyen idéal de
comprendre la production, rencontrer et partager un moment privilégié avec le
vigneron et ainsi, apprécier davantage le produit. Incontestablement, le vin est
associé à son appellation et son terroir, c’est-à-dire l’assemblage unique d’un
sol, d’un climat et d’Hommes qui portent leur savoir-faire et tradition locale.
Faire la démarche d’aller à la rencontre de ce terroir, c’est donner du sens et
une dimension humaine à ce que l’on consomme. Chez Cuvée Privée, nous
avons souhaité pousser la découverte encore plus loin en vous incitant, chers
adopteurs, à dépasser les portes des domaines et à vous rendre dans vos vignes,
là où tout commence et tout se décide !

Claude
et Marie-
Thérèse :
Une vie
de vendanges
Portrait de la saison
06
LEUR HISTOIRE
Nos vies sont ponctuées de rendez-vous que l’on attend
avec impatience. Pour certains, c’est le déjeuner dominical
avec les grands-parents, pour d’autres, Noël, son sapin et les
montagnes de cadeaux. Pour Claude et Marie-Thérèse, ce
moment tant attendu, ce sont les vendanges !
Fidèles depuis 40 ans au domaine Forget-Chemin, notre
partenaire Champenois chez Cuvée Privée, Marie-Thérèse
et Claude mettent chaque année leur quotidien entre
parenthèses pour être présents au domaine pendant les dix
jours des vendanges.
Tout a commencé en 1980, Claude et Marie-Thérèse, curieux
du monde viticole, décident de s’essayer à la cueillette des
raisins. Embauchés comme cueilleurs, le couple travaille en
binôme. Chacun d’un côté du rang de vignes, l’un coupe à
gauche, l’autre à droite, ils avancent en essayant de ne pas
couper les doigts du voisin ! «Claude est grand alors pour
couper les raisins du bas c’était difficile, on avançait le dos
courbé. Au départ on était lent, on était toujours les derniers,
alors les autres cueilleurs venaient nous aider», se souvient
Marie-Thérèse avec amusement. Au bout du dixième
jour, le verdict est sans appel : «c’est trop difficile, nous
n’y retournerons plus», décident Marie-Thérèse et Claude.
Pourtant l’année suivante, lorsque Denise et Edmond, les
«Depuis 40 ans,
nous n’avons
jamais manqué
une année
de vendanges !»
Claude et Marie-Thérèse,
Fidèles vendangeurs
du domaine Forget-Chemin
caisses afin de commencer l’opération de pressurage»,
explique Claude qui a tout appris là-bas.
De son côté, Marie-Thérèse aussi se voit offrir un
nouveau poste. Denise Forget lui propose de travailler
en cuisine pour nourrir les 25 personnes présentes
tous les midis ! «Je n’avais jamais cuisiné pour autant
de personnes, je ne pensais pas en être capable,
puis à force d’essayer, j’ai réussi et je suis restée !»
raconte Marie-Thérèse. Désormais, tous les travailleurs
attendent avec impatience les délicieux boeufs-carottes
et autres blanquettes, ainsi que le pain perdu qu’ils
peuvent venir chercher à tout moment de la journée !
Peu importe les emplois
du temps de chacun, les
obligations professionnelles
ou la vie de famille,
les vendanges c’est sacré !
vignerons du domaine les rappellent pour leur proposer
de revenir, les souvenirs des difficultés sont loin et
d’autres refont surface. «On s’est souvenu de la bonne
ambiance, de la gentillesse des vignerons, du plaisir de
cueillir de belles grappes, des déjeuners succulents que
l’on nous amenait dans les vignes... alors on a dit oui et
après cela, on n’a plus jamais dit non !», racontent-t-ils.
À partir de ce moment-là, qu’importe l’emploi du temps
chargé, les activités professionnelles et la vie de famille,
les vendanges, c’était sacré !
Au fil du temps, ils perfectionnent leur technique de
cueillette, gagnent en efficacité pour remplir les caisses
de jolies grappes et leur mémoire de beaux souvenirs.
«Une année, il pleuvait tous les jours, c’était tellement
catastrophique que c’en était gaguesque, Claude
glissait dans ses bottes, on déjeunait sous des bâches
mais on riait !» se souvient le couple.
Quelques vendanges plus tard, Edmond Forget, le
vigneron, se retrouve sans personne pour l’assister
au pressoir et propose à Claude de travailler avec lui.
Sans hésiter, Claude accepte et découvre une nouvelle
facette des vendanges. «Le rôle des ouvriers au pressoir
est de réceptionner les caisses et de peser le raisin
afin d’atteindre les quatres tonnes nécessaires pour
lancer le pressoir. «On doit tout répertorier pour savoir
exactement qui a cueilli quoi et on finit par vider les
L’année dernière, lors de la Saint-Vincent, la grande fête
des vignerons, le couple a eu la surprise de recevoir une
médaille pour célébrer et honorer leur quarantième
année de vendanges. À 73 et 75 ans, Marie-Thérèse et
Claude ont toujours autant de plaisir et chaque année,
malgré la fatigue, la joie que tout se soit bien déroulé
se mélange à la tristesse de fermer cette parenthèse
enchantée quand sonne l’heure du cochelet. «Le
cochelet c’est la tradition de la fin des vendanges : on
prépare un repas amélioré, on met une jolie nappe, on
boit du champagne, on chante, on danse, on rit, on se
déguise, on relâche la pression dans une ambiance
festive !»

07
EN BREF
Brèves.
Le mot de la saison
Cépage
Pourquoi faire compliqué lorsqu’on
peut faire simple ?
Un cépage c’est tout bonnement une
variété de raisin ! S’il en existe plus de
6000, en France, seulement 9 cépages
représentent 65% de notre vignoble.
On distingue très facilement deux
Accords mets
et vins
spéciale rentrée !
Recettes phares de cette rentrée,
elles sont encore plus savoureuses
lorsqu’elles sont bien accompagnées :
L’incontournable melon / jambon :
Star de la saison, son alliance entre
La photo
de la
saison
Bravo à Jeanne
@jeanne_perrotte pour
cette très jolie photo
de sa cuvée d’adoption !
grandes familles : les blancs et les
rouges. Chaque région a ses cépages
de prédilection tels que le chardonnay
en Bourgogne ou le merlot dans le
Bordelais. Là où ça devient amusant
et complexe, c’est qu’il existe autant
de goûts que de cépages différents ! Ils
ont tous leur identité, leurs couleurs,
leurs arômes, leur sucrosité et sont
l’essence même du vin. Si vous rêvez
de devenir fin connaisseur, un seul
conseil : dégustez !
la fraîcheur du fruit et le salé du
jambon peut donner du fil à retordre
lorsqu’il s’agit de choisir le vin. Misez
sur un accord de similitude avec un
vin blanc fruité tel qu’un Riesling ou
un Gewurtzraminer ou sur les notes
sucrées en le dégustant avec un
Sauternes !
Les fameuses grillades : Vous n’avez
pas encore rangé le barbecue et
vous rêvez d’une dernière tournée
de grillades ? Amateurs de viandes
Vous aussi, partagez une
photo de votre cuvée avec
le hashtag #cuveeprivee
et en nous identifiant dessus
(mention @cuveeprivee)
afin de tenter de remporter
une bouteille de Champagne
Premier Cru personnalisée
à votre nom.
Nous tirons au sort un
gagnant à chaque saison !
rouges, optez pour un vin rouge
La devinette de la saison
charnu, aux tanins prononcés et aux
arômes de fruits rouges et noirs.
Vous le trouverez côté Languedoc à
Saint-Chinian ou dans le Bordelais.
Coquillages et crustacés : Nostalgique
des virées en mer ? Prenez une
bonne dose d’iode avec un plateau
de crustacés ! Pour l’accompagner,
choisissez un vin blanc sec et franc,
tel qu’un Chablis ou un Chinon
blanc, ou bien optez pour des bulles
et l’effervescence d’un Champagne !
3
C’est le nombre de ceps présents sur le
plus petit vignoble du monde ! Étendu
sur une superficie de 1,67 mètre, il est
certes tout petit mais il cache une jolie
grandeur d’âme ! Situé dans le can-
ton du Valais en Suisse, on le nomme
la vigne à Farinet en l’honneur de Joseph-Samuel
Farinet, fervent défenseur
des pauvres au XIXème siècle.
Après avoir appartenu à l’abbé Pierre,
il est aujourd’hui la propriété du Dalaï
Lama. Chaque année, le jus de ces 3
ceps est assemblé à d’autres, afin de
produire 1000 bouteilles numérotées
et vendues au profit d’œuvres
caritatives.
Quelle maladie a contaminé cette
grappe au point de l’assécher et de
la faire tomber ? L’oïdium ou
le mildiou ?
feuilles et les baies.
caractérise par un dépôt de poudre blanche sur les
un champignon de la vigne mais celui-ci se
Réponse : Le mildiou ! L’oïdium est également
Le concept Cuvée Privée
À la fin de chaque saison, vous recevez votre propre cuvée à votre nom et une bouteille surprise du domaine !
Cela correspond à 4 coffrets par an, avec le rythme suivant :
Témoignage
d’adopteur
Grâce à Cuvée Privée, j’ai enfin le sentiment
de connaître réellement l’origine et même
les racines des produits que je consomme
grâce au lien personnel que j’ai créé avec le
vigneron et tout ça dans un total climat de
confiance !
Guillaume, un adopteur de Sancerre.
Racontez votre expérience avec
Cuvée Privée en envoyant votre
histoire à
bonjour@cuvee-privee.com
COFFRET PRINTEMPS
Réception au mois de juillet
– Grâce aux rétrospectives de saison, vous suivez l’évolution de vos vignes.
– Vous êtes invité.e à visiter le domaine chaque année avec la personne
de votre choix (réservez vite votre créneau, si ce n’est pas déjà fait !).
– Dans votre kit de bienvenue, vous avez reçu un médaillon en bois que vous
pourrez personnaliser à votre nom et accrocher sur vos vignes lors de votre
visite au domaine.
COFFRET ÉTÉ
Réception au mois d’octobre
– Vous adhérez au Club des Adopteurs et profitez de nombreux avantages
(tarifs préférentiels sur nos vins et huile d’olive, invitations à nos événements).
COFFRET AUTOMNE
Réception au mois de janvier
COFFRET HIVER
Réception au mois d’avril
Et avec ceci ?
N’oubliez pas, vous pouvez aussi
adopter un olivier pour recevoir
votre propre huile d’olive
d’exception toute l’année !
Rendez-vous sur
huiledolive.cuvee-privee.com