Base'Art à Fréjus - Union Patronale du Var

PARCOURS
MARZUK André
Né en 1948, André Marzuk vit et travaille à Nice. Après avoir étudié à l’Ecole Nationale des Arts
Décoratifs de Nice et aux Beaux-Arts de Paris, il consacre sa vie à l’art avec passion et réflexion depuis
plus de 40 ans. Il peint et dessine beaucoup, l’ensemble de ses recherches étant soutenu par une éthique
et une intention d’un réenchantement de l’homme. Stimulé par la poésie, la philosophie, la science et la
musique, Marzuk explore différentes directions pour tenter d’en extraire ce qui lui semble un essentiel : un
art magnifiant la part humaine.
Après avoir, dans les années 67-69, côtoyé le Nouveau Réalisme, Marzuk part dans sa propre direction.
Explorateur solitaire, totalement inclassable, il utilise la figuration, comme l’abstraction. “Je tente,
par ces recherches, d’explorer successivement les différentes possibilités d’induire le regard d’une vision
extérieure vers une perception intérieure, produisant une émotion que je nomme Plénière. Cela, sans jamais
me polariser sur des problèmes de formes, mais en cherchant et en assujettissant la forme qui me
semble la plus adéquate à l’émotion recherchée.”
La lumière est une constante transversale fondamentale de son travail. Il en retrouve un écho dans
un texte du grand astrophysicien Trinh Xuan Thuan : “L’homme se définit par la représentation qu’il se fait
de la lumière. Qu’elle soit d’ordre scientifique, technique, artistique ou spirituel, c’est cette approche de la
lumière qui nous permet d’être humain.” Parmi ses recherches soulignons les peintures de la suite “Polylobes”,
les pastels de “Recueil de silences” ou les dessins à la flamme de “Traces de lumière”. A leur sujet,
Marzuk confiait à Aimé Césaire qu’il ne fallait pas y voir des traces noires, mais une tentative de saisir l’âme
de la lumière.
D’autre part, animé de longue date de l’idéal d’une interpénétration de tous les arts au service d’une
poésie Plénière, il utilise les moyens numériques actuels pour créer des courts métrages vidéos associant
cinéma, photographies, images de ses peintures et dessins, musiques, textes littéraires et/ou poétiques.
Avec un rythme propice à l’introspection et une image sans artifice technique, il ne propose ni histoire, ni
reportage, ni recherche de chronologie, de linéarité ou de tentative d’exhaustivité, mais une création artistique
susceptible de soulever des émotions humaines profondes, que l’écrivain Olympia Alberti a interprètée
comme un “soulèvement de l’âme”.
André Marzuk a exposé dans de nombreuses villes en France et à l’étranger : Nice, Paris, Bordeaux,
Strasbourg, New-York, Venise, Shanghai, et à Fort-de-France, invité par l’UNESCO pour un hommage international
au poète Aimé Césaire, dans le cadre des commémorations du cinquantenaire de la Déclaration
Universelle des Droits de l’Homme.
En parallèle, il poursuit, dans ses “Points de vue sur l’Art”, une réflexion sur l’Art et son sens, l’artiste
et son rôle, et leurs interactions, apportant ainsi sa contribution à l’art des prochaines décennies.
Il est également, depuis plus de quinze ans, professeur de peinture et de dessin à l’Ecole d’Arts Appliqués
MJM de Nice.