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Rennes-Conso-Septemb.. - Olivier Dauvers

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22<br />

VOS COURSES<br />

TESTÉ POUR VOUS !<br />

LES BANCS D’ESSAI DE RENNES CONSO<br />

Banania s’attaque à Nutella<br />

LE CONTEXTE<br />

Tous les consommateurs connaissent Nutella,<br />

la marque emblématique des pâtes à tartiner :<br />

plus de 8 pots sur 10 vendus en grande distribution.<br />

Un triomphe ! A tel point que tous les lancements<br />

des concurrents (Côte d’Or, Poulain,<br />

etc.) se sont soldés par des échecs. Autre<br />

marque, toute aussi connue : Banania. La<br />

marque est centenaire (créée en 1912 par le<br />

Français Pierre-François Lardet au retour d’un<br />

voyage au pays des Mayas et des Aztèques) et<br />

part à son tour à l’assaut de la forteresse<br />

Nutella.<br />

LE PRODUIT<br />

Banania promet une pâte à tartiner au...<br />

Banania ! Logique. C’est même le premier<br />

ingrédient avec 25 % de la composition du<br />

produit. Autre différence : la présence de farine<br />

(froment, orge, blé malté, à hauteur de 12 %), ce<br />

qui permet à Banania de communiquer – de<br />

manière positive, évidemment – sur les<br />

3 céréales. Mais, au final, Banania est aussi<br />

gras que Nutella : 31,1 % de lipides pour l’un,<br />

31,6 % pour l’autre. Pas de différence non plus<br />

côté calories. Banania tare 537 kcal/100 g,<br />

Nutella 544. Pas de quoi préferer l’un à l’autre<br />

sur un simple critère nutritionnel...<br />

LE CONTEXTE<br />

Historiquement, Labeyrie est une marque spécialisée<br />

sur le foie gras et le saumon fumé, deux<br />

produits hautement festifs. Mais, en 2010,<br />

changement de programme. Labeyrie rachète<br />

Brossard surgelés et se retrouve propriétaire<br />

d’une usine de tartes. En 2011, pour tester sa<br />

LA DÉGUSTATION<br />

Aucun doute : Banania n’est pas une copie de Nutella. Les<br />

différences sont trop marquées ! En fait, Banania se<br />

démarque d’abord par la texture croustillante. Un coup<br />

d’œil sur l’étiquette le confirme : c’est l’effet des «flocons de<br />

banane naturels et croustillants». Réussi. Sauf que l’hypothétique<br />

goût de banane est complètement masqué par le<br />

goût sucré de l’ensemble. A l’inverse, l’absence de ces<br />

fameux flocons croustillants rend Nutella forcément plus<br />

onctueux. Et, accessoirement, plus facile à tartiner !<br />

Après le saumon fumé et le foie gras, Labeyrie se fait pâtissier<br />

La tarte de 700 g<br />

7,99 €<br />

Pot de<br />

400 g<br />

2,80 €<br />

Banania Nutella<br />

14<br />

/20<br />

Pot de<br />

400 g<br />

légitimité sur les produits sucrés, Labeyrie lance des tartes aux<br />

fruits rouges puis, cette année, une tarte tatin revisitée.<br />

LE PRODUIT<br />

La tatin de Labeyrie est annoncée «gourmande». Elle est<br />

surtout plus sophistiquée que la moyenne ! Ici, pas de<br />

simples pommes mais des Boskoop. Et, en accompagnement,<br />

des poires Williams. Quant au caramel, il est annoncé<br />

à la vanille bourbon. Bref, des ingrédients haut de gamme<br />

pour un prix dans le haut du panier : à 7,99 € les 700 g, c’est<br />

pas loin de deux fois plus cher que les produits concurrents.<br />

LA DÉGUSTATION<br />

Aucun doute, la tatin selon Labeyrie est une bonne tarte.<br />

L’utilisation de la poire se remarque (il y en a autant que de<br />

pommes). Quant à la pomme, justement, la Boskoop fait<br />

des merveilles. Voilà une variété qui tient mieux à la cuisson<br />

que la moyenne et qui apporte une pointe d’acidité<br />

bienvenue dans une recette par principe assez sucrée. Pâte<br />

acceptable, bien qu’un peu épaisse.<br />

En fait, tout est sans reproche sauf... le prix.<br />

A <strong>Rennes</strong>,<br />

disponible à Intermarché Longchamps<br />

2,29 €<br />

17<br />

/20<br />

12<br />

/20<br />

Que valent les copies<br />

de Paille d’Or ?<br />

Le paquet de 170 g<br />

Le paquet de 160 g<br />

Le paquet de 145 g<br />

1,49 €<br />

1,24 €<br />

1,35 €<br />

LE CONTEXTE<br />

Pendant des dizaines d’années, Paille d’Or a vécu<br />

seul ou presque sur son marché. Mais ce temps est<br />

révolu. Les enseignes multiplient les lancements à<br />

leur marque.<br />

LES PRODUITS<br />

Si les gaufrettes se ressemblent dans leur composition<br />

(de la farine, du sucre ou du sirop de glucose<br />

fructose et de la framboise), les paquets sont forts<br />

différents, ce qui ne facilite pas la comparaison pour<br />

le client. Attention donc à la gaufrette U. Elle est<br />

certes moins chère que Paille d’Or (- 10 %) mais le<br />

paquet contient 17 % de produit en moins. Elle est<br />

donc nettement plus chère au kilo.<br />

LA DÉGUSTATION<br />

Plusieurs indices sur les paquets en attestent : il n’y<br />

a qu’une seule et même usine «derrière» les gaufrettes<br />

U et Carrefour. Elles sont pourtant très différentes.<br />

La gaufrette U est nettement plus fade, particulièrement<br />

le biscuit qui est sans intérêt. A l’inverse,<br />

Carrefour propose une gaufrette au goût de<br />

framboise nettement plus marqué. Sur ce critère,<br />

même Paille d’Or est devancé. Mais la marque se<br />

rattrape sur l’inimitable texture de sa gaufrette,<br />

faite de «petits tuyaux» remplis de framboise.<br />

Paille d’Or<br />

14<br />

/20<br />

Carrefour<br />

16<br />

/20<br />

Super U<br />

8<br />

/20

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