Fr. 69 pour 69 plats! 2012 février 10 et 24 mars 9, 16 et 23 avril 13, 20 et 27 mai 4 et 18 juin 1 et 8
Photos : Patrick Holder sur mxangora mxangora.ch ch Le destrier est bien plus puissant que le poney... aguerris en théorie comme en technique de pilotage : « mets du gaz ! ». Ce fut donc au tour du Seigneur d’Arbellaymetsdugaz (à ne vraiment pas confondre avec le poète Du Bellay), qui voulut mettre du gaz en franchissant une haie difficile. Il n’en mit point assez, malgré sa vitesse de dragon de combat, si bien que son cheval se coinça les pattes et l’éjecta. Le seigneur désarçonné se fracassa un millier de lieues plus loin et n’eut d’autre choix que de se briser le poignet. C’était à l’entraînement et la guerre fut, contrairement aux autres, terminée pour lui. Aussi grâce aux bergères, il avait de quoi patienter jusqu’à l’année 0211. Mais l’année du Seigneur 0210 fut encore marquée par de nombreux succès, courses épiques et autres anecdotes fabuleuses, qui font la joie des sujets du duc Martignoparletrôgnoni. Il paraîtrait qu’au cours d’une guerre, le Seigneur de Coppey cassa son cheval Suzuki, cheval fort peu fiable d’ailleurs. Orphelin de destrier, il décida d’observer le combat depuis une colline environnante en compagnie de la baronne de Jessica, femme du Seigneur Brak-man, réputée pour sa délicatesse. D’autant que le spectacle s’annonçait Mais le poney est plus joueur... des plus passionnants grâce au tonneau de bière que les chevaliers avaient eu soin d’emporter avec eux. Hélas pour le Seigneur de Coppey, la baronne de Jessica, s’ennuyant un peu le matin, en Saviésanne accoutumée à la boisson, avait complètement séché le tonneau. La course fut dès lors beaucoup moins passionnante à regarder. Je pourrai encore vous parler longuement du Seigneur de Fournier et de son étalon espagnol, qui fît d’excellentes places à la guerre des enduros. Je pourrai aussi vous parler du vieux druide de Varone et de son célèbre coup de gâchette de fossile ! Tout ceci vous sera conté par moi-même demain, si quelqu’un daigne offrir le gîte à votre noble serviteur ! » Après ces derniers mots, le troubadour tendît son chapeau pour faire la quête. Les spectateurs s’éloignaient, rassasiés, les yeux pétillants, se questionnant si ces fabuleux preux cavaliers de Terre sale avaient vraiment existés. C’est alors qu’un dragon, on n’en avait plus vu depuis fort longtemps, surgit du ciel, vînt se poser au sommet de la Tour des Sorciers, et de sa gueule ouverte libéra un immense jet de flammes. 101