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É<strong>le</strong>ctrochirurgie<br />

Présentation de<br />

l’é<strong>le</strong>ctrochirurgie dans <strong>le</strong><br />

cadre de l’utilisation des<br />

gants en latex<br />

Une brûlure ou un choc é<strong>le</strong>ctrique durant l’utilisation<br />

du bistouri é<strong>le</strong>ctrique font partie des risques<br />

professionnels <strong>le</strong>s plus fréquemment rencontrés en<br />

sal<strong>le</strong> d’opération. La victime de ce type d’incident<br />

l’attribue souvent à la présence d’un trou dans<br />

son gant de chirurgie. Cependant, d’autres causes<br />

de chocs é<strong>le</strong>ctriques et de brûlures existent en<br />

é<strong>le</strong>ctrochirurgie. Cette brochure d’information a deux<br />

objectifs :<br />

1. Permettre la compréhension des principes de base<br />

de l’é<strong>le</strong>ctrochirurgie en rapport avec l’utilisation de<br />

gants de chirurgie et <strong>le</strong> phénomène de brûlure ou<br />

de choc é<strong>le</strong>ctrique et<br />

2. Aider à la prise de conscience de l’ensemb<strong>le</strong><br />

des circonstances favorisant de tels risques<br />

chirurgicaux.<br />

Mots clés<br />

Courant : nombre d’é<strong>le</strong>ctrons passant en un<br />

point donné par seconde. Mesuré en ampères, il peut<br />

s’agir de courant alternatif (CA), dans <strong>le</strong>quel <strong>le</strong>s ions<br />

positifs et négatifs se déplacent dans des directions<br />

opposées, alternativement, ou de courant continu<br />

(CC) dans <strong>le</strong>quel <strong>le</strong> flux d’é<strong>le</strong>ctrons se déplace dans<br />

une seu<strong>le</strong> direction.<br />

Couplage capacitif : état se produisant<br />

lorsque <strong>le</strong> courant alternatif est transféré d’un<br />

conducteur (une é<strong>le</strong>ctrode) aux matériaux<br />

conducteurs adjacents (tissus ou peau) ou à un autre<br />

instrument chirurgical métallique. La capacitance est<br />

la charge é<strong>le</strong>ctrique stockée.<br />

É<strong>le</strong>ctrochirurgie : passage d’un courant<br />

é<strong>le</strong>ctrique de radiofréquence (RF) ou de haute<br />

fréquence à travers des tissus afin d’y transmettre des<br />

effets cliniques désirés. Le courant de RF est mesuré<br />

en cyc<strong>le</strong>s par seconde.<br />

Résistance (impédance) : absence<br />

de conductivité ou opposition au flux du courant<br />

é<strong>le</strong>ctrique. La résistance est mesurée en ohms.<br />

Rupture dié<strong>le</strong>ctrique : rupture d’un<br />

matériau non conducteur, gant en caoutchouc, par<br />

exemp<strong>le</strong>, provoquée par une tension de sortie é<strong>le</strong>vée<br />

en provenance du générateur é<strong>le</strong>ctrique.


Relation entre <strong>le</strong>s<br />

gants de chirurgie et<br />

l’é<strong>le</strong>ctrochirurgie<br />

Qu’est-ce que<br />

l’é<strong>le</strong>ctrochirurgie ?<br />

L’é<strong>le</strong>ctrochirurgie est l’application d’un courant<br />

é<strong>le</strong>ctrique de radiofréquence à des tissus biologiques.<br />

Un générateur é<strong>le</strong>ctrochirurgical fournit une source<br />

de courant é<strong>le</strong>ctrique qui transfert de l’énergie<br />

(é<strong>le</strong>ctrons) aux tissus. Le terme « Bovie », une<br />

marque d’appareil dérivée du nom de l’un des<br />

pionniers, <strong>le</strong> Dr William T Bovie, est souvent<br />

employé comme synonyme d’é<strong>le</strong>ctrochirurgie. Les<br />

termes é<strong>le</strong>ctrochirurgie et galvanocautérisation sont<br />

éga<strong>le</strong>ment souvent employés comme synonymes.<br />

Ceci est inexact et il est important de ne pas<br />

confondre ces deux notions. En é<strong>le</strong>ctrochirurgie,<br />

<strong>le</strong> courant é<strong>le</strong>ctrique est appliqué directement<br />

sur <strong>le</strong>s tissus et <strong>le</strong> patient est intégré au circuit.<br />

La galvanocautérisation est l’application indirecte<br />

de courant é<strong>le</strong>ctrique par chauffage d’un élément<br />

conducteur qui brû<strong>le</strong> <strong>le</strong>s tissus. Une autre différence<br />

notab<strong>le</strong> : <strong>le</strong>s appareils é<strong>le</strong>ctrochirurgicaux génèrent<br />

un courant alternatif alors que <strong>le</strong>s appareils de<br />

galvanocautérisation génèrent un courant continu.<br />

Une source d’é<strong>le</strong>ctrochirurgie est rapidement<br />

identifiab<strong>le</strong> en sal<strong>le</strong> d’opération par l’é<strong>le</strong>ctrode de<br />

terre appliquée au patient.<br />

Générateur<br />

é<strong>le</strong>ctrochirurgical<br />

Schéma 1<br />

Au moment où <strong>le</strong> courant passe par l’é<strong>le</strong>ctrode active,<br />

l’énergie é<strong>le</strong>ctrique est convertie en énergie thermique<br />

se traduisant par une forte cha<strong>le</strong>ur. La cha<strong>le</strong>ur entraîne<br />

la désintégration des cellu<strong>le</strong>s tissulaires, ce qui peut<br />

être perçu comme la dessiccation (destruction) ou<br />

l’hémostase des tissus. Bien entendu, <strong>le</strong>s effets sur<br />

<strong>le</strong>s tissus dépendent d’un grand nombre de facteurs<br />

comme l’intensité du courant é<strong>le</strong>ctrique, la tail<strong>le</strong><br />

L’é<strong>le</strong>ctrochirurgie est-el<strong>le</strong><br />

répandue ?<br />

Le recours à l’é<strong>le</strong>ctrochirurgie pendant une<br />

opération est presque aussi courante que <strong>le</strong><br />

port de gants. L’é<strong>le</strong>ctrochirurgie fait appel à<br />

différentes sources d’énergie et divers procédés.<br />

Le courant de radiofréquence est généra<strong>le</strong>ment<br />

utilisé par <strong>le</strong> chirurgien pour couper des tissus ou<br />

obtenir une hémostase (arrêt d’une hémorragie).<br />

L’é<strong>le</strong>ctrochirurgie est une technique sûre et efficace<br />

pour des interventions chirurgica<strong>le</strong>s classiques ou<br />

non-invasives.<br />

Comment fonctionne un<br />

appareil d’é<strong>le</strong>ctrochirurgie ?<br />

Le circuit d’un appareil é<strong>le</strong>ctrochirurgical est composé<br />

d’un générateur, d’une é<strong>le</strong>ctrode active (instrument<br />

tenu à la main), du patient et de l’é<strong>le</strong>ctrode de<br />

terre du patient (pastil<strong>le</strong> ou plaque du patient). Les<br />

é<strong>le</strong>ctrons, ou charge é<strong>le</strong>ctrique, passent du générateur<br />

à l’é<strong>le</strong>ctrode active puis au patient et retournent au<br />

générateur par l’é<strong>le</strong>ctrode de terre du patient, fermant<br />

ainsi <strong>le</strong> circuit é<strong>le</strong>ctrique.<br />

Cf. Schéma 1.<br />

É<strong>le</strong>ctrode active<br />

É<strong>le</strong>ctrode de terre<br />

de l’é<strong>le</strong>ctrode et la durée d’activité du générateur<br />

é<strong>le</strong>ctrique. Un dernier point important à prendre en<br />

compte est la règ<strong>le</strong> absolue de l’é<strong>le</strong>ctricité, à savoir<br />

que « <strong>le</strong> courant é<strong>le</strong>ctrique suit toujours la trajectoire<br />

présentant la plus faib<strong>le</strong> résistance ». Au cours d’une<br />

intervention d’é<strong>le</strong>ctrochirurgie, si <strong>le</strong>s conditions<br />

l’imposent, la main du chirurgien ou de son assistant<br />

peut se trouver sur la trajectoire optima<strong>le</strong>.


Quels problèmes sont liés à<br />

l’é<strong>le</strong>ctrochirurgie ?<br />

Les progrès de l’é<strong>le</strong>ctrochirurgie en ont rendu la<br />

pratique sûre et nécessaire dans presque tous <strong>le</strong>s types<br />

d’interventions chirurgica<strong>le</strong>s. Cependant, des idiosyncrasies<br />

existent et sont liées aux modalités justifiant une prise<br />

de conscience intelligente de l’ensemb<strong>le</strong> des membres<br />

de l’équipe soignante lors du recours à l’é<strong>le</strong>ctrochirurgie.<br />

Parmi <strong>le</strong>s préoccupations de l’équipe de chirurgie se<br />

trouvent <strong>le</strong>s interférences avec <strong>le</strong>s appareils de surveillance<br />

vidéo et d’anesthésie, <strong>le</strong>s brûlures du patient au niveau du<br />

site et du site alterne de l’é<strong>le</strong>ctrode de terre (pastil<strong>le</strong>) qui<br />

peuvent se produire si la densité du courant est suffisante à<br />

Générateur<br />

é<strong>le</strong>ctrochirurgical<br />

un endroit autre que celui de l’é<strong>le</strong>ctrode de terre. En outre,<br />

des étincel<strong>le</strong>s provenant de l’appareil d’é<strong>le</strong>ctrochirurgie<br />

peuvent provoquer un incendie dans la sal<strong>le</strong> d’opération.<br />

Le risque de choc é<strong>le</strong>ctrique ou de brûlure du chirurgien<br />

ou de son assistant, à travers <strong>le</strong> gant, constitue un autre<br />

problème lié à la pratique de l’é<strong>le</strong>ctrochirurgie. 1 Dans ce<br />

cas, <strong>le</strong> clinicien attribue souvent l’incident à la préexistence<br />

d’un trou dans <strong>le</strong> gant, c’est-à-dire une rupture de l’isolation.<br />

Il change alors de gants et poursuit l’intervention. Si ce<br />

raisonnement est parfois justifié et si <strong>le</strong> changement de<br />

gants semb<strong>le</strong> être la solution évidente, d’autres facteurs<br />

sont à prendre en compte. Il est possib<strong>le</strong> que <strong>le</strong> risque ne<br />

provienne pas d’un trou dans <strong>le</strong> gant mais que <strong>le</strong> trou luimême<br />

ait été provoqué par un choc é<strong>le</strong>ctrique. Il se peut en<br />

effet que <strong>le</strong> gant n’ait présenté aucun trou avant l’incident.<br />

Schéma 2<br />

Couplage capacitif de<br />

radiofréquence<br />

Au cours de l’é<strong>le</strong>ctrochirurgie, la peau qui transpire,<br />

conductrice, et la pince hémostatique métallique<br />

appliquée, par exemp<strong>le</strong>, à un vaisseau sanguin,<br />

sont considérées comme des condensateurs (deux<br />

conducteurs) séparés par un isolant, <strong>le</strong> gant. Lorsque <strong>le</strong><br />

courant alternatif en provenance de l’é<strong>le</strong>ctrode active est<br />

appliqué à la pince hémostatique, il induit une charge<br />

é<strong>le</strong>ctrique sur <strong>le</strong> second conducteur. Plus <strong>le</strong> film du gant<br />

est fin, plus <strong>le</strong> courant passe d’un conducteur (la pince<br />

hémostatique) à un autre (la main du chirurgien) avec<br />

Des recherches ont suggéré trois causes possib<strong>le</strong>s de brûlure<br />

ou de choc é<strong>le</strong>ctrique à travers <strong>le</strong> gant (en caoutchouc naturel<br />

ou en synthétique) d’un membre de l’équipe chirurgica<strong>le</strong>,<br />

autres qu’un trou déjà existant.<br />

Conduction du courant direct<br />

Ceci suggère que l’impédance du gant protégeant contre<br />

<strong>le</strong> courant é<strong>le</strong>ctrique est suffisamment faib<strong>le</strong> pour laisser<br />

passer <strong>le</strong> courant. Les propriétés d’impédance ou de<br />

résistance É<strong>le</strong>ctrode d’un active gant de chirurgie peuvent être réduites<br />

en raison de la durée prolongée du port du gant ou de<br />

l’exposition au sang, aux fluides biologiques ou à la<br />

transpiration à l’intérieur du gant. Un phénomène de<br />

« ballonnement » peut généra<strong>le</strong>ment être observé aux<br />

extrémités du gant, ce qui traduit une perte des propriétés<br />

de protection du gant. Un autre terme fréquemment<br />

employé pour expliquer l’effet de rupture de la protection<br />

est <strong>le</strong> terme « hydratation », désignant simp<strong>le</strong>ment<br />

l’absorption d’eau dans <strong>le</strong> film de latex. Un gant hydraté<br />

présente une résistance é<strong>le</strong>ctrique inférieure à cel<strong>le</strong><br />

d’un gant non hydraté. 3 Un gant de chirurgie s’hydrate<br />

<strong>le</strong>ntement mais offre une protection supplémentaire<br />

contre <strong>le</strong>s problèmes associés aux chocs é<strong>le</strong>ctriques.<br />

Le changement régulier de gants et <strong>le</strong> doub<strong>le</strong> gantage<br />

peuvent éga<strong>le</strong>ment empêcher ces problèmes.<br />

Cf. Schéma 2.<br />

facilité. Ceci n’implique pas que <strong>le</strong> choc é<strong>le</strong>ctrique soit<br />

imminent dans tous <strong>le</strong>s cas. Les conditions (tel<strong>le</strong>s que<br />

décrites dans cette brochure) l’imposent. La littérature<br />

suggère cependant que tous <strong>le</strong>s gants, intacts ou non,<br />

sont capab<strong>le</strong>s de transférer de grandes quantités de<br />

courant de radiofréquence. 1 Une fois de plus, la sé<strong>le</strong>ction<br />

d’une protection optima<strong>le</strong> (par exemp<strong>le</strong>, un gant très<br />

épais) peut s’avérer plus efficace pour <strong>le</strong> chirurgien<br />

pratiquant l’é<strong>le</strong>ctrochirurgie.<br />

Cf. Schéma 3.<br />

É<strong>le</strong>ctrode de terre<br />

Peau Gant Gantage simp<strong>le</strong> Doub<strong>le</strong> gantage<br />

-Absorption d’<br />

Conducteur<br />

(peau)


Schéma 3<br />

Schéma 4<br />

Conducteurs<br />

(vaisseau sanguin<br />

et pince hémostatique)<br />

Rupture dié<strong>le</strong>ctrique à haute<br />

tension<br />

Conducteur<br />

(pince<br />

hémostatique)<br />

Les gants de chirurgie peuvent être considérés comme<br />

étant non conducteurs en raison des propriétés isolantes<br />

du caoutchouc, et comme ayant un effet isolant lors<br />

de la pratique de l’é<strong>le</strong>ctrochirurgie. Cependant, <strong>le</strong>s<br />

gants ne sont pas fabriqués à cet effet et ils ne doivent<br />

dès lors pas être considérés comme des barrières sans<br />

fail<strong>le</strong>. Comprendre comment assurer une protection<br />

et des performances optima<strong>le</strong>s est plus que jamais<br />

-Absorption d’<br />

Conducteur<br />

(peau)<br />

Conducteur<br />

(peau)<br />

Conducteurs<br />

Petite surface de contact Grande surface de contact<br />

Isolant (gant)<br />

(vaisseau sanguin Doigt Doigt<br />

et pince hémostatique)<br />

Couche de gant<br />

Conducteur<br />

(pince<br />

hémostatique)<br />

Ce phénomène se produit lorsque <strong>le</strong> gant n’est pas<br />

capab<strong>le</strong> de résister aux effets d’une forte énergie en<br />

provenance du générateur d’é<strong>le</strong>ctrochirurgie. Si la<br />

tension est suffisante, un trou peut apparaître dans <strong>le</strong><br />

gant, suivi d’une brûlure. Encore une fois, il existe des<br />

facteurs favorisants tels que la durée d’application du<br />

courant ou la technique chirurgica<strong>le</strong> employée. Par<br />

exemp<strong>le</strong>, il est fréquent pour un chirurgien ou son<br />

premier assistant de clamper un vaisseau hémorragique<br />

et de provoquer une décharge sur <strong>le</strong> site hémorragique<br />

à l’aide de l’é<strong>le</strong>ctrode active tout en tenant la pince<br />

hémostatique. La tension ou la force du générateur<br />

s’exerce sur l’ensemb<strong>le</strong> du clamp. Le vrai risque de choc<br />

Couche de gant<br />

é<strong>le</strong>ctrique est pour la personne tenant <strong>le</strong> clamp.<br />

Instrument<br />

chirurgical<br />

Instrument<br />

chirurgical<br />

Tension concentrée sur une<br />

petite surface, <strong>le</strong> courant<br />

passe à travers <strong>le</strong> gant.<br />

Isolant (gant)<br />

Si <strong>le</strong> clamp est tenu uniquement par <strong>le</strong> bout d’un<br />

doigt, <strong>le</strong> courant ne peut s’accumu<strong>le</strong>r que sur une<br />

petite surface, augmentant la densité de courant sur<br />

<strong>le</strong> doigt tenant <strong>le</strong> clamp. Les conditions sont réunies<br />

pour qu’une décharge se produise. Au fond, il s’agit<br />

du même principe que lorsque vous ressentez une<br />

décharge é<strong>le</strong>ctrique en touchant la poignée d’une porte<br />

avec un doigt après avoir traversé une pièce dont <strong>le</strong> sol<br />

est revêtu de moquette et avoir généré de l’é<strong>le</strong>ctricité<br />

statique. Une méthode sûre consiste à tenir fermement<br />

la pince hémostatique tout en appliquant l’instrument<br />

Couche de gant<br />

Tension concentrée sur une Tension bien répartie, aucune<br />

petite surface, <strong>le</strong> courant brûlure ne se produit.<br />

passe à travers <strong>le</strong> gant.<br />

Petite surface de contact Grande surface de contact<br />

Doigt Doigt<br />

Couche de gant<br />

Instrument<br />

chirurgical<br />

d’é<strong>le</strong>ctrochirurgie pour atteindre l’hémostase. 4 Ce geste<br />

utilise une plus grande surface, diminuant <strong>le</strong>s risques<br />

d’accumulation du courant sur <strong>le</strong> site.<br />

Cf. Schéma 4.<br />

Instrument<br />

chirurgical<br />

Tension bien répartie, aucune<br />

brûlure ne se produit.<br />

essentiel dans <strong>le</strong> domaine de la santé, en particulier<br />

face aux problèmes liés au SIDA et à d’autres maladies<br />

transmissib<strong>le</strong>s par voie sanguine. Les instruments et<br />

<strong>le</strong>s appareils auxquels nous nous fions pour fournir des<br />

soins de qualité aux patients fonctionnent au mieux<br />

lorsque nous nous efforçons de <strong>le</strong>s faire fonctionner<br />

correctement et efficacement.


Documents de référence<br />

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