ARMES ANCIENNES - SOUVENIRS HISTORIQUES - Tajan
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68 CASQUE D’INFANTERIE DE PRUSSE MOD. D’ERSATZ. Bombe recouverte de toile imperméable à visière<br />
cerclée laiton. Pointe avec trous de ventilation. Plaque laiton à l’Aigle de Prusse. Jugulaire cuir avec<br />
Reichskokarde et rosace de Prusse. Coiffe cuir. 220 €<br />
69 CASQUE D’INFANTERIE DE PRUSSE MOD. 1871/99. Bombe cuir à visière cerclée laiton. Pointe avec trous<br />
de ventilation. Plaque à l’Aigle Impérial Allemand. Jugulaires à écailles laiton. (manquent rosaces). Coiffe cuir.<br />
Brigade d’occupation de la Chine. 350 €<br />
70 CASQUE D’INFANTERIE DE BAVIÈRE MOD. 1915. Bombe cuir à visière cerclée de fer peint. Pointe avec<br />
trous de ventilation. Plaque fer peint aux Armes de Bavière. Jugulaire cuir. (manquent rosaces). Coiffe cuir.<br />
220 €<br />
71 SCHAPSKA DES HULANS DE PRUSSE MOD. 94-1915. Bombe en cuir à visière cerclée de fer peint, avec<br />
pavillon cuir doublé de drap jaune et ceinturé d’un cordon blanc. Plaque fer peint à l’Aigle de Prusse. Jugulaire<br />
cuir avec Reichskokarde (manquent une rosace et le feldzeichen). Coiffe cuir. 460 €<br />
72 CASQUE DE DRAGON D’ERSATZ DE CUIRASSIER MOD. 1915. Bombe acier noirci à visière cerclée et<br />
peinte. Marquage intérieur et date 1916. Pointe sur embase quadrilobée avec trous de ventilation. Plaque de<br />
fer peint à l’Aigle de Prusse. Jugulaire cuir avec Reichskokarde et rosace de Prusse. Coiffe intérieure<br />
(accidentée). 550 €<br />
73 CINQ ÉLÉMENTS DE CASQUES. Une pointe et une boule laiton d’artillerie. Plaque d’infanterie de la Garde.<br />
Plaque métal blanc et cuivre de shako de tirailleur de la Landwehr de Saxe. Plaque de casque de Bavière en<br />
cuivre. 180 €<br />
74 CINQ ÉLÉMENTS DE CASQUES. Deux pointes laiton. Plaque de Prusse en métal blanc. Plaque de la<br />
Landwehr de Bavière. Rosace de plaque laiton de la Garde à l’Aigle sur fond rayonnant. 160 €<br />
<strong>ARMES</strong> BLANCHES<br />
75 PERTUISANE DE BAS OFFICIER D’INFANTERIE. Lame (24 cm) à double tranchant surmontant deux barres<br />
d’arrêt à pans. La douille porte la lettre R sur une face et fleur de lys sur l’autre. Deux longues attelles à la base.<br />
Hampe ancienne à sabot. Fin XVII e -début XVIII e siècle. 500 €<br />
ÉPÉES<br />
76 ÉPÉE D’OFFICIER DE DRAGON “A L’ANGLAISE”. Monture laiton à une branche perlée en son centre (clavier<br />
accidenté). Pommeau en urne. Fusée façon ébène baguée de laiton. Lame (77 cm) de ISB à Solingen, à dos et<br />
un tranchant. Elle est gravée de trophées et feuillages. Vers 1800. S.F. 180 €<br />
77 ÉPÉE DE GÉNÉRAL DE DIVISION. Monture en laiton doré à une branche. Branche et pommeau ciselés des<br />
foudres de Jupiter. Le plateau s’enrichit d’un faisceau de drapeaux chargé de branches de chêne et de laurier<br />
et ceinturé des trois étoiles du grade. Contre-clavier mobile. Fusée de corne blonde (manque filigrane). Lame<br />
(79 cm) à double tranchant. Fourreau cuir (accidenté) à deux garnitures laiton doré, avec chape à bouton ciselé<br />
d’un heaume et bouterolle ornée de feuillages. Avec sa dragonne en fil doré et les trois étoiles.<br />
Époque III e République. 380 €<br />
SABRES<br />
79 SABRE D’OFFICIER DE HUSSARD d’après l’ordonnance du 15 mai 1752. Monture laiton doré “à la<br />
hongroise”. Forte branche moulurée, calotte découpée en accolade, courts oreillons et quillon en forme de tête<br />
de lion stylisée. Fusée liée d’une cordelette et recouverte de cuir. Très forte (6,5 cm au talon) lame (87 cm) avec<br />
contre-tranchant. Elle est gravée sur fond doré et une face au talon de l’inscription : “SOYES EN GARDE OU<br />
SINON” suivie de la gravure d’un hussard chargeant sous le cri “VIVAT HUSSAR” surmonté de volutes et<br />
d’astres. Sur l’autre face on relève l’inscription : “FUYES LE BRAS QUI ME DIRIGE” suivie du cri “VIVE LE ROI”<br />
que surmontent les Armes de France, un motif de volutes et de nuée. Le dos de la lame porte la marque de :<br />
La Veuve Jean Knecht et Fils Marchand à Solingen. Fourreau de cuir noir sur alèses (alèses postérieures) à trois<br />
fortes garnitures laiton doré découpé en accolades. Époque Louis XVI. 5 000 €<br />
La Veuve Jean Knecht de la célèbre famille de fourbisseur exerce à Solingen à la fin du XVIII e siècle.<br />
Issus des houzards hongrois introduits en France par Louis XVI en 1693, les hussards royaux se singularisent par des tenues<br />
et un armement exotique associés à une folle bravoure et un vif esprit frondeur.<br />
Voir l’illustration de ce sabre fascicule Ch. ARIES (1°1969).<br />
80 SABRE D’OFFICIER GÉNÉRAL. Monture laiton à une branche perlée. Pommeau formant tête de guerrier à<br />
l’antique en ronde-bosse. Longue queue de monture gravée d’un soleil héliotrope et du cri VIVE LE ROI<br />
(inscription postérieure). Large croisière gravée de feuillages et d’une guirlande de rosaces. Fusée entièrement<br />
filigranée de cuivre. Lame (82 cm) damas à faible courbure. Fourreau laiton gravé sur une face de rosaces et de<br />
cinq cartouches au décor de différents trophées. Fin de l’Ancien Régime. 3 000 €<br />
81 SABRE D’OFFICIER DE HUSSARD “A LA HONGROISE”. Monture laiton à une branche perlée. Calotte à<br />
longue queue moulurée en éventail, le quillon terminé en spatule et les oreillons gravés de feuillages. Fusée liée<br />
d’une cordelette, recouverte de cuir et laissant apparaître une tête de clou sur chaque face. Forte (large de 5<br />
cm) lame (79 cm) à faible courbure gravée sur une face de la Vierge et d’une incantation pour la Hongrie, et sur<br />
l’autre d’une croix à doubles branches une incantation à Dieu. Fourreau de cuir (légers manques) trois<br />
importantes garnitures laiton ornées de moulures en éventails, de bouquets et de volutes. Entrée du fourreau<br />
perlée au dessin des oreillons. XVIII e siècle. 3 800 €<br />
82 SABRE DE HUSSARD DE TYPE 1786. Monture laiton à une branche (légèrement faussée) et oreillons<br />
poinçonné du coq. La calotte à longue queue fixée par un clou. Fusée liée de cordelette et recouverte de cuir<br />
(ancienne mais non du modèle). Lame (88 cm) à faible courbure poinçonnée du J (Juchereau) à la couronne.<br />
Fourreau bois recouvert de cuir à deux grandes garnitures laiton et dard en fer. Sabre de type 1786 de<br />
fabrication révolutionnaire. 1 500 €<br />
82 SABRE D’OFFICIER DES TROUPES LÉGÈRES. Monture laiton à deux branches dont l’une tournante.<br />
bis Oreillons en navettes et branche élargie en plateau qui retient la branche mobile. Fusée entièrement filigranée<br />
de cuivre. Lame (76 cm) à très faible courbure gravée de trophées, d’un médaillon (il portait les Armes de France<br />
martelées sous la Révolution) encadrées d’or sur fond bleui (oxydation). Fourreau cuir à trois garnitures laiton<br />
découpé et orné de filets (cuir fortement accidenté). Fin de l’Ancien Régime. 580 €<br />
83 SABRE D’OFFICIER DE CHASSEUR A CHEVAL, VERS 1790. Monture laiton à une branche, calotte à longue<br />
queue et oreillons en losanges soulignés de filets. Fusée recouverte de cuir et filigranée de laiton. Lame (77 cm)<br />
de Solingen à très faible courbure. Elle est gravée dans un cartouche de l’inscription POUR LE SOUTIENS DU<br />
DROIT DE L’HOMME encadré d’or sur fond bleui. (légèrement épointée). Fourreau à crevée de cuir et à deux<br />
importantes garnitures laiton découpé en accolades et jointes par deux renforts laiton. 2 600 €<br />
84 SABRE D’OFFICIER VOLONTAIRE. Monture laiton démontable à une branche et plateau et deux branches<br />
secondaires amovibles. L’ensemble des deux branches secondaires se crochète au plateau et se fixent à la<br />
principale par une vis. Pommeau en masque léonin au figuré. Fusée entièrement filigranée (filigrane non<br />
d’origine). Large lame (80 cm) à faible courbure. S.F. Montage révolutionnaire. 400 €<br />
85 SABRE D’OFFICIER DE DRAGON A GARDE DE BATAILLE. Monture laiton dont les branches (une branche<br />
légèrement faussée) soulignées de filets encadrent une coquille Saint Jacques ajourée. Calotte ovale à courte<br />
queue découpée en accolade. Fusée recouverte de cuir et filigranée de laiton. Forte lame (97 cm) à pans creux<br />
marquée Barison au dos. Fourreau cuir à trois garnitures laiton découpées en accolades et décorées de filets.<br />
Dard, pitons et anneaux fer, de type 1784. Montage révolutionnaire. 1 300 €<br />
86 SABRE D’OFFICIER DE CAVALERIE LÉGÈRE. Monture laiton à une branche. Pommeau en masque léonin<br />
dont la courte queue est gravée d’une rosace. Demi-oreillons ornés de végétaux et quillon en tête de molosse.<br />
Lame (80 cm) de Solingen à faible courbure gravée de trophées, lauriers et bouquets encadrés d’or sur fond<br />
bleui. Fourreau cuir à trois garnitures laiton ornées de feuillages (manque un piton et son anneau de bélière).<br />
Époque Directoire/Consulat. 2 000 €<br />
87 SABRE DE RÉCOMPENSE DES OFFICIERS GÉNÉRAUX. Monture en laiton doré à une branche. Toutes les<br />
garnitures finement ciselées en demi-ronde-bosse. Le pommeau forme un masque léonin avec jupe rehaussée<br />
d’une palmette et d’un semis d’écailles. La branche à moulure développe une paire d’ailes enserrant un fuseau<br />
d’où jaillit un bouquet qui s’élargit en écu. Les oreillons s’enrichissent des foudres d’état-major et le quillon<br />
d’une tête de lionne. Fusée façon ébène sculptée en semis d’écailles. Lame (81 cm) en damas frisé à long<br />
contre-tranchant. Elle est marquée de KLINGENTHAL sur le dos. Au talon pavé doré encadré suivi de trophées,<br />
feuillages, soleil, alternent en mat et en brillant rehaussés d’or. Sur une face et soutenu par une couronne de<br />
laurier on relève dans une banderole l’inscription RÉCOMPENSE et sur l’autre NATIONALE. Fourreau fer à trois<br />
importantes garnitures en laiton doré et entrée à moulure au dessin des oreillons. Elles sont délicatement<br />
ciselées de trophées, de la dépouille du lion de Némée, de couronnes de laurier, de boucliers et casques à<br />
l’antique, de la massue d’Hercule et de carquois de flèches. Les pitons sont taillés à facettes, et le dard est en<br />
acier. Époque Directoire. 18 000 €<br />
Après la suppression des ordres royaux par la révolution égalitaire et en application du décret en date du 30 juillet 1791<br />
s’établit l’usage de récompenser les actions d’éclat par le don d’armes de luxe de tout genre.<br />
Voir analyse de ce sabre dans la “Gazette des Armes” n o 343.<br />
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