HIVREL: CHAP. XI Ifj c6ti d£U pkine mdr, \ourna fa proue vers eux,& envoia ordre a tous |i ceux qtii venant apres;lui 6'^Jpngeoient fur la m&ng,ligne, de jEaire la ^^^P»p jTous s^etanttranges en froflt y le mot donn4>. I s'avance dans cet ordre ver$ les E.orriains, qui ranges prochoac la tcrre, attendoient les vaifleaux qui fbrtoient du portr: difpofition qul fcur fut tres-pernicieufer^Les deux armees proqhe Tune de i'autre, 5ft le fignal lev6 des deuX Amiraux, pn commeflja ^tiharger. Tout fiit d'abord aflez«£gal de part &,
t;« HISTOIRE DE POIYBE, qu'e!lfc coimit de hontc & d*ignomihk k Cdhiid Jtomain, 6ont h coadtrite en cctte occafion 6fcdSt inexcu&hle: car il ne tijit pas a lui que fa patrie ne toflib£t dans de fort grands embarras. Aufli fiit^il txadjjo* devant dcs Juges, & condamn^ a une grofle amande. & toute la gravit* antique. II n'y a point d'Auteurs, oion^me de Predicateurs, qui ne la £QUyent dans leurs Sernions., 8c encOre aujourdTiui il tity a tjerfbnne qui ne reconnoifle & .qui ne fedoutre fa puiilanee. Ceft la Deeife coniolatrice des Gencraux qui perdent rane bataille -, car ceux dui la gagnent n'ont garde de hli en attribuer tout l ? n©nneur», comme iaifoitjSvJb; jfcffc font pas fi modefles ,8c de ii bonne foi , quoique ce feit Je tout que la fortune. Jefuis bien iur que Claudius nemanquapas de $'en plaindre, &C de dire qu'il navoit rienneglige des moiens qui pouvoient le condufre a la vicxoi- K , fi la fortune nt? lui eut ete eontraire j mais les ConnoiiTeurs n^etoient pas jj. fcetes ^ue d'en convenir: ils n'attribuerent une defaite fi honteuie qu*a fa mauvaife condufre, qu'a ibn manque de prevoiaucej enfin a tout cequi caraCterife lesGenerau* imprudens & malhabiles, & non a la fortune, qui eft un mot qui ne iignifie rien. Voila quant a 1'opinion des Officiers habiles & eclaires. Je n'ai aucun garant de cela, je Pavouej mais pouvoient-ils penier autrement, puifqu'iis e'toient les te*moins ocukires de cette fouiedefautes 8c de fottiies de leur General? Pouvonsnous penier autrement nous, en Iifant ce que notre Auteur rapporte de cette bataille, dans le commcncement, comme dans les fuites, & dans la fin? | Cela ne nous fuffit-il pas pour en faire ie meme jugement ? Les devots mperftiti^ux de Parmee Romaine, car le Paganifme avoit les iiens comme nous avons les notres, &. peut-£tre les Pretres, qui etoient a la fuite de cette armee pour examineries aufpices & pour les autres mifteres de Re- Jigion , fe trouvant diipenfes de raire fanalyie de cette bataille, comme le fbnt aufft nos Aumdniers, ne rejetterent cette ihfortune du ConfuJ fur rien moins que fur fa mauvaife conduite. Q'e& Ciceron qui nous apprend ce fecret hiilorique dans fbn Traife de la nature des Dieux, qu'il n'ecrivoit pas fans rire, rant ils etoient ridicules. II dit donc que 1'armee lice5 hii fuflent contraires^. rnais s e|ojt encare moque: ear i/oignt q$te les facres foulett ne vouloient pas manger, ;'/ avoit tout auffi tbt eommamie de ves jttter dans la meKi afin qst'fa fidjfertt tfiet iewfaoul»{pmfqti'ils nt , voulount pas mangtr. Su^tone. pretcnd que c,eicni* pule, de conicieiice, 8c limpieVe de CJaud^us l ^ favoit leUement xiecourage les. fildats, & dimj** 'nue leurs eiperances pour la yic^o^e, que ik fut caufe de Ja perte de Ja bataijJe. Je fe' crois bien, on en perd tous les jours pour de bieii moindres que pour des poulets qui ne || pas manger*- C^?elqu/un de' mes Lec^eurs n^.ieroit-if pront -cuneUx de iavoir ce que «^et^k que ces iacres poujets ? |e cfoi^qu'^ sfen troave4» beaucoup qui deitreront d'en £tre inftruits, 'II y avoit de djux fortes d'augutes, k&cefefte^ qui embrailbiedt outre le tonneriSj l^s eclairjl» & foudre, tous les autres phenomenes extraordinaires: ceux de la ieconde regardoient le fol des "oiieaux, 8c generaiement prefqui toute la voiatflle^ mais Jes au^pice^ qu'oA>^4ir0it des poulets etoient 'les plus graves: lpriqu on avolt beioin de recourir a cette ibrte de devinarion, on les JaifTait un certain tems dans une cage ians rnanger; .apres cela hs Pretres, puvroienf Ja cage , & leur jettoient leur mangeaiUe, sJils k bequettolent de bon appetit, 8c de leur propremouvement, c'etoituntresbon augure, & un tres-mauvais s'ils la xefufoient. Cette ceremome fe faifbit des le point Qu jodr, oc dans un tr^s^gtand iilence. Valere Maxime, PJine, 5c uiie infinite d^Auteurs., o^iienf que les Rornains n'entreprenoient ricn, ni dans le Senat, Irii dans Jesarmees ,'A^qfon n'e4t auparavant ufte infimt^ d'ecuieife %*»' hordent Ja cdte de Orepane, les foldats perdiKnt foute eiperance de & tirer de ce mauvais pas; 1 eon^ £u}b9 fcs facres poulets^.queJIe folie: ne dkc aj pas, a voir ces iortes d,e. iiiperilitions» que c
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