FAUNE ET FLORE - Provincie West-Vlaanderen

Cet inventaire, comme celui de René Glaçon (1977), s’adresse plus
particulièrement aux étudiants, aux biologistes et aux naturalistes de terrain qui à
l’occasion de prospections subaquatiques ou sur l’estran souhaitent situer les
organismes rencontrés dans la classification ou vérifier leur détermination.
L’inventaire de la Faune et de la Flore du Littoral du Pas-de-Calais et de la
Manche Orientale a été réalisé par René Glaçon à partir des données faunistiques et
algologiques en 1977.
Depuis de nombreux travaux et observations ont été effectué et de nombreuses
espèces ont été ajoutées à cet inventaire sous la forme d’articles dans la Revue des
Travaux de la Station Marine de Wimereux
et dans les Cahiers de Biologie Marine
(voir en bibliographie). La recherche du
signalement d’une espèce dans notre région
était devenue longue à la condition de
disposer des bons articles de mise à jour.
Il a paru intéressant de faire, 27 ans après,
une mise à jour de cet inventaire.
Plusieurs groupes ont été revus, d’autres
comme les oiseaux, les mammifères marins
et les reptiles, n’avaient pas fait l’objet d’un
inventaire à l’époque.
Les grands taxons ont été quelques peu
remaniés par la cladistique et des révisions
ont modifié l’approche de certains groupes.
Cette mise à jour n’était pas possible sans
les nombreuses publications de M.M.
Dauvin, Dewarumez, …
I. Zone géographique concernée
Le littoral du Pas-de-Calais présente une
grande diversité de milieux littoraux
(falaises, plages, etc…) ce qui n’est pas le
cas du littoral du département du Nord qui ne possède pas de frontière naturelle
entre l’Aa (Grand-Fort et Petit-Fort-Philippe) et l’Yser à Nieuport (Nieuwpoort).
D’ailleurs la plage de sable qui commence à Calais n’est interrompue que par des
estuaires, des ouvrages portuaires ou des épis et autres défenses côtières
Faune et Flore du Littoral du Nord, du Pas-de-Calais et de la Belgique
Zone géographique concernée
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pratiquement jusqu’à l’Escaut occidental (Westerschelde). De ce fait les limites de
répartition de certaines espèces des fonds sédimentaires dépendent essentiellement
des facteurs hydrologiques (salinité, température, courant, .. ) et de la nature du
sédiment (cf Carte des formations superficielles de Augris et coll. 1995). Les fonds
sédimentaires ne présentent comme obstacle que les épaves et autres déchets
anthropiques. D'ou l'intérêt d'étendre cet inventaire aux espèces observées sur le
littoral Belge.
En Zélande, l’estuaire de l’Escaut oriental (Oosterschelde), a été façonné par
l’homme (regroupement d’îles, projet Delta, digues rocheuses – souvent de prismes
basaltiques -) et présente donc de nombreux
substrats durs propices à la colonisation par
les organismes sessiles. Les espèces
observées en Zélande font l’objet d’études
et d’inventaires (Sheridan, Massin & coll.,
1998). Elles ne sont pas prises en compte
ici.
Comme la mise à jour des algues
benthiques de Coppejans & Kling (2003)
concerne le Nord de la France et la
Belgique, la distribution des organismes de
la présente liste concerne les organismes
du littoral du Nord et du Pas-de-Calais et de
la Belgique. D’autant plus que les
naturalistes littoraux belges (plus
particulièrement ceux du Strandwerkgroep)
sont nombreux et actifs (avec la
publication : De Strandvlo). Quelques
observations vont de l’autre coté jusqu’à
Dieppe (cf. articles de mise à jour).
II. Ouvrages et bases de données
utilisés
Les articles, bases de données et ouvrages consultés sont cités dans la bibliographie
et éventuellement précisés pour chacun des taxons.
L’actualisation des noms scientifiques a été permise par différents moyens :
ouvrages récents et bases de données sur internet comme :