HISTORISCHE EVOLUTIE A. De vroegste geschiedenis Dat Sint ...

Tiré et Van Gijsegem Conseillers.
Le Conseil se trouvant ainsi en nombre suffisant pour délibérer.
Le président déclare la séance ouverte et rappelle à l’assemblée l’objet à l’ordre du jour,
consistant à prendre une délibération au sujet de la demande formée par le Conseil
Communal de Melle à être autorisé à établir dans sa localité une foire annuelle aux chevaux
et au bétail le lundi après la St. Hubert en Novembre.
Considérant que tout établissement de nouvelles foires doit être préjudiciable aux foires déjà
existantes.
Que cette démandée par la commune de Melle pour se tenir dans la première dixaine du
mois de Novembre, préjudicierait en particulier la commune d’Hautem St. Liévin, où depuis
une série de siècles se tient le 12 Novembre une foire de bestiaux et de chevaux qui a juste
titre fait la renommée de la province.
Que depuis peu l’établissement de différentes nouvelles foires à encore été accordé au
détriment de la commune d’Hautem St. Liévin, notamment celles de
Schellebelle,d’Oudenhove Ste. Marie, de Velsique-Ruddershove, d’Alost et de Gaver, qui
toutes se tiennent dans la première quinzaine de Novembre, et ont déjà fait affaiblir de
beaucoup la foire d’Hautem St. Liévin.
Par ces motifs, et considérant qu’ aucune autorisation de l’espèce ne peut être accordée
que pour autant qu’il ne peut en résulter aucun préjudice pour d’autres localités (arrête du
11 avril 1822), et que dans le cas présent il en résulterait non seulement un préjudice pour la
foire d’Hautem St. Liévin, mais pour toutes les communes environnantes, et la province
entière même, puisque la foire d’Hautem St. Liévin conservant son ancienne rénommée
mène dans notre province une multitude d’étrangers, notamment de marchands de
chevaux et de bestiaux qui à cette occasion parcourent toute la province et y font des
achats considérables.
Le Conseil Communal soussigné ose espérer que l’autorisation susmentionnée sera refusée à
la commune de Melle;
Copie de la présente sera adressée à Monseigneur le Commissaire d’Arrondissement à Alost,
pour en agir comme de droit.
Fait en séance du Conseil d’Hautem St. Liévin le 8 juin 1842.”
Dit pleidooi, gehouden bij zitting van 8 juni 1842, reikt ons een aantal interessante elementen
aan. We vernemen dat de gemeente Sint-Lievens-Houtem zich zeker en vast bewust was van
de rijke traditie van haar jaarmarkt. Haar beesten- en paardenmarkt op 12 november
omschrijft ze zelfs als de meest gerenommeerde van de ganse provincie. Maar toch stelt de
gemeenteraad dat de jaarmarkt de eerste decennia van de negentiende eeuw veel van
haar oude glorie heeft moeten inboeten. En de reden hiervoor wordt gelegd bij de inrichting
van nieuwe jaarmarkten te Velzeke, Sint-Maria-Oudenhove, Aalst, Gavere en Schellebelle,
die allen gehouden worden rond dezelfde periode als deze van Sint-Lievens-Houtem. Indien
deze tendens zich zou doorzetten, dan zou dit niet alleen nadelige gevolgen hebben voor
Sint-Lievens-Houtem zelf, maar ook voor de omliggende gemeenten en zelfs voor de gehele
provincie. Immers, zo argumenteert de gemeenteraad, elk jaar lokt de jaarmarkt talrijke
buitenlanders, voornamelijk veehandelaars, die ter dezer gelegenheid de provincie
doorkruisen en daarbij aanzienlijke aankopen verrichten.
Dat er inderdaad meerdere concurrerende jaarmarkten waren op het einde van de