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Baustelle Gesundheitspolitik - Schw. StV

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Né en 1964, Thomas<br />

J. Grichting v/o<br />

P l a t o n est, depuis<br />

2011, CEO Assurancemaladie<br />

et secrétaire<br />

général du Groupe Mutuel.<br />

Le Valaisan rejoint<br />

l’Université de Fribourg<br />

en 1984 après avoir obtenu sa maturité gymnasiale<br />

au Collège de Brig. Auprès de l’Alma<br />

Mater fribourgeoise, il effectue des études<br />

de droit parachevées par un doctorat. Durant<br />

son cursus académique, il adhère d’abord à<br />

la Brigensis avant de devenir Staufer. Après<br />

avoir obtenu son brevet d’avocat-notaire,<br />

Thomas Grichting rejoint le Groupe Mutuel<br />

en 1994. Dans un premier temps, il œuvre à<br />

la création du service juridique. Dès 1996, il<br />

assume la direction et d’autres fonctions dans<br />

les secteurs des prestations, des assurances<br />

entreprises, du sociétariat et du service<br />

juridique. Depuis 2003, il est membre de la<br />

direction de l’entreprise, à partir de 2006<br />

secrétaire général et membre de la direction<br />

du Groupe Mutuel (Secrétariat général et service<br />

juridique), notamment avec des tâches<br />

dans les domaines des Public Affairs et des<br />

associations faîtières. Dès 2011, il est nommé<br />

CEO Assurance-maladie. Thomas J. Grichting<br />

est en outre vice-président du Conseil<br />

d’administration de l’association faîtière des<br />

assureurs-maladie (santésuisse) et représente<br />

le Groupe Mutuel au sein du Comité de l’association<br />

suisse des assureurs (ASA).<br />

Etes-vous satisfait de la solution proposée<br />

par la Conférence des directeurs<br />

cantonaux de la santé?<br />

Pour mémoire, le projet actuel prévoit<br />

une correction de la moitié des primes payées<br />

en trop, soit 800 millions de francs financés<br />

à parts égales par la Confédération, par les<br />

assureurs et via les remboursements de prime<br />

effectués grâce à la taxe sur le CO2. Il s’agit<br />

donc d’une solution politique pour évacuer<br />

le problème. Mais elle ne correspond à rien<br />

au niveau de la technique d’assurance et elle<br />

n’est pas équitable. D’ailleurs cela s’observe<br />

également dans la période prise en compte<br />

pour établir la correction. Un modèle soumis<br />

à la commission de santé des Etats (CSSS-E)<br />

prévoyait une période de 12 ans avant l’entrée<br />

en vigueur d’une nouvelle loi sur la surveillance<br />

(LSAMal), alors que techniquement les<br />

corrections devraient être effectuées depuis<br />

1996. D’ailleurs, certains cantons comme<br />

Fribourg ont eu la mauvaise surprise de passer<br />

de canton receveur à un canton payeur<br />

lorsque le modèle de la Conférence des directeurs<br />

cantonaux de la santé a commencé<br />

à faire son chemin.<br />

Finalement la mobilité croissante ne<br />

pousse-t-elle pas à envisager l’uniformisation<br />

des primes au niveau national?<br />

La compétence sanitaire et l’approvisionnement<br />

de la santé, notamment la planification<br />

hospitalière, sont du ressort des<br />

cantons. En vertu de cela, il est logique que<br />

les cantons et leurs citoyens assument leurs<br />

civitas 4-2013 5

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