Journal_2017-08
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6 JOURNAL EDITORIAL<br />
Libérons-nous<br />
de l’étranglement!<br />
Par Oliver Müller<br />
En novembre, la Haute école de St-Gall a publié une étude qui avait été commandée ensemble<br />
par Swissmechanic et Unia. Sur 100 pages on y trouve représenté ce que vivent les PME de<br />
l’industrie des machines en réalité. À cet endroit, j’aimerais remercier tous les membres<br />
d’avoir participé à la réussite de cette étude en fournissant leurs donnés.<br />
Cette étude représente la situation des PME, leur signification particulière dans l’économie<br />
suisse et leur impact, surtout dans le secteur secondaire. Comme fournisseur, producteur ou<br />
prestataire de services dans les processus de production, nous jouons un rôle porteur dans<br />
l’industrie. Et cette industrie porte à son tour environ un cinquième du BIP de notre pays!<br />
Oliver Müller,<br />
directeur Swissmechanic Suisse<br />
Notre intention était de pouvoir mettre sur la table des faits noir sur blanc et, à l’aide de<br />
cette étude, en cristalliser des recommandations d’actions et des points forts que nous<br />
pourrons ensuite poursuivre au niveau politique. Cette étude montre les demandes principales<br />
suivantes:<br />
La Banque nationale ne doit pas uniquement surveiller l’inflation. Il est aussi de son devoir<br />
de veiller à ce que l’économie d’exportation suisse puisse continuer à exister. Comme l’étude<br />
le démontre, elle a jusqu’à maintenant plutôt gêné le développement de l’industrie suisse.<br />
Quand l’État n’exerce déjà pas une politique industrielle conséquente, il devrait au moins<br />
clairement soutenir activement les domaines du transfert du savoir, de l’innovation et de la<br />
formation professionnelle. Il pourrait par exemple soulager financièrement les entreprises<br />
dans des projets de soutien et dans la promotion de l’innovation.<br />
D’autre part, dans le dialogue entre les entreprises et les banques, les conditions-cadres<br />
doivent être organisées de manière à ce que des règles de gouvernance et des réglementations<br />
renforcées, qui sont en fait conçues comme moyen contre la spéculation des banques,<br />
ne deviennent pas un handicap pour les PME.<br />
Dans le domaine des cautions, il faut créer des conditions-cadres qui aident les PME.<br />
En 2015, une demande de crédit de financement pour une activité commerciale sur cinq a<br />
été refusée à une entreprise. D’autre part, entre 2014 et 2016, les banques ont demandé un<br />
intérêt de 4,2 à 4,5 pourcents à une entreprise sur trois comme garantie hypothécaire pour<br />
un crédit. De cette manière, le développement ou même la pérennité de nos entreprises est<br />
entravé.<br />
JOURNAL N o 8 Dezember <strong>2017</strong> | 88. Jahrgang