V - DWC
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44<br />
Si l'on pose al = 1, donc g(Po) = 0, on obtient d;:; ;); c'est Ie théoreme de KOEBE.<br />
Les inégalités (2) et Ie théoreme de KOEBE sont donc transformées en une propriété<br />
qui n'a aucun rapport direct avec la théorie des fonctions de variabIe complexe: on a<br />
obtenu un théoreme de la théorie du potentie!. La question se pose alors immédiatement<br />
si te théorème peut être généralisé pour un espace à trois dimensions. Par exemple, on<br />
peut s'attendre à ce qu'on a dans ce cas<br />
ou C désigne une constante > 0.<br />
Remarquons que dans Ie cas trois~dimensionnel il peut arriver que les fonctions<br />
G(P, Po) et g(P, Po) n'existent pas au sens classique. IJ faut alors substituer la solution<br />
généralisée du problème de DIRICHLET, qui par exemp.Je peut être construite par Ie procédé<br />
de WIENER.<br />
Les considérations suivantes se rapportent pour la plus grande partie à I'inégalité (4)<br />
et la possibilité d'tme inégalité (5). On verra q~e (5) n'est possible ,que si l'on prend<br />
C = 0, sauf dans quelques cas particuliers, d'ailleurs intéressants par la relation avec une<br />
autre inégalité de la théorie des fonctions.<br />
D'abord no us dérivons quelques inéga1.ités auxiliaires.<br />
§ 2. 1 négalités auxiliait·es.<br />
1. Les inégalités que nous dérivons ici se rapportent à la mesure harmonique. Nous no us<br />
plaçons dans Ie cas d'un espace euclidien à trois dimensions, augmenté d'un point à<br />
l'infini PrO'<br />
A. Soient Q un domaine "schlicht" et ,simplement connexe qui ne contient P 00 pas<br />
comme point intérieur et V un plan. Mettons l'axe des X perpendiculaire à V et soit x<br />
!'absCÎsse du point d'intersection de V avec cette axe. Soit /I(x) la mesure de la partie /Ix<br />
de V qui se trouve dans Q +:2. IJ s' agit de trouver une borne supérieure de la mes ure<br />
harmonique f'Po (Ox' [Jx) de I'ensemble /Ix relativement,à la partie Qx de [J à gauche de<br />
V et mesuré au point Po de [Jx' Soit d la distance de Po à V.<br />
Remplaçons d'abord [J x par la partie de l'espace à gauche de V; ftPo augmente par cela.<br />
La mes ure harmonique vaut alors l'angle solide sous lequel on voit /Ix de Po, divisé par 2 Jr.<br />
Cet angle est maximum quand /I x est la base d'un c6ne circulaire droite de sommet Po (Ia<br />
surface de la base va ut O(x)). On trouve alors par un calcul élémentaàre<br />
B. Soit V' un second plan correspondant à l'abscïsse x' < x et soit Po dans Qx "<br />
Al,ors<br />
on a, comme on voit en appliquant (6) et Ie principe de maximum des fonctions<br />
harmoniques,<br />
Donc<br />
(6)<br />
(5)<br />
45<br />
fonetion décroissante de x, de sorte que sa dérivé existe<br />
presque<br />
[J ) est d onc un e<br />
I<br />
I'Po (Ox' X I et en faisant alors x -'>- x, on trouve<br />
to<br />
ut. En divisant par x-x<br />
par<br />
--'-<br />
-----,----'---'- = 8 (x) . ,"<br />
'" d[lPo (8 x, [Jx) --=: _ V~-" IJP" (8 x , [Jx)'<br />
dx<br />
_" _ ' "te pas on prend la plus grande dérivé à gauche" En intégrant<br />
Aux points ot! la denve n eX1S<br />
on trouve si Xl < X2<br />
Dans Ie cas deux~dimensionnel<br />
p'?" (8 x " [JX2) -= [lPo (8 X" Qx,) e x,<br />
(PO dans [Jx,)<br />
X2<br />
-v;/ ï7;~)<br />
ces formules deviennent respectivement<br />
2 8 (x)<br />
fkPo (8 x • Ü x ) -=:: -;;- arc tg 2(1<br />
et x,<br />
-n/'rfï%i<br />
[lP" (8 x " [Jx,) == [lPo (8 x). [Jx) e x)<br />
f I (6') et (7') sont dûs à M. CARLEMAN 1).<br />
Les "ormu es "<br />
I f Ie (7') on peut déduire une propriété importante delamesureharmo11lque.<br />
2. De a ormu, " I ra que dans Ie cas deux~dimensionne!, de sorte<br />
"'té n' eot vrme comme on ever , "<br />
C ette pl'opl'le ., 'd d" " el sont indispensables pour la démonstl'atlOn.<br />
que des méthodes purement ' eux~ lmenSlOnn<br />
Appliquons la transformaJtion<br />
(8)<br />
z=log w.<br />
f) t ' ' nté SUl' Ie domaine<br />
, e [J se trouve dans Ie plan - z, Le domaine ;6 es represe "<br />
suppose qu. ° int intérieur Les droites ffiz = X sont transformes<br />
[2' ui ne contlent tv = pas comme po, h "<br />
q I I I I - R - eX Si Po est transformé en P'O on trouve, la mesure arm011l~<br />
dans es cerc es tv - - .<br />
que étant invariante.<br />
R'd<br />
-n rR~~)<br />
I n') R,<br />
fj,Po' (8R •<br />
2<br />
[2R,) -=:: fj,Po' (8 Rp ~&R, e<br />
I R " '"<br />
(7)<br />
(6')<br />
(7')<br />
'SJ' Q' la partie du domaine<br />
ou désignent: OR la partie du cercle I tv = 1l1te~leu:e a "' 'l! d o'<br />
I tv I < R intérieur à [J', R 0 (R) la mes ure de /IR' Le pomt Pose trouve<br />
En remarquant que O(R) ;;; 2 Jr, on trouve alors<br />
,uPO' (8R<br />
2<br />
ans"" R,'<br />
• ÜR 2<br />
) -=:: [lP'o (8R" QRJ (~y (9)<br />
Cette inégalité est vraie pour chaque domaine simp!ement conne~e, ne co;:tenant. ~ = 0<br />
pas comme point intérieur, et d'ailleurs que1que soit la position de Po dans I mtersectlOn de<br />
[J' et I tv I ;;; Rl. Nou~ omettons dans ce qui suit les accents.<br />
En particulier on a encore puisque fiPo ~ 1.<br />
(10)<br />
-------- E d t" analytische Funktionen (Springer, Berlin,<br />
1) Voir p, ex, R. NEVANLINNA. in eu 'lge<br />
1936), p, 67 e.s,