poursuivre notre tâche." Daniel Ouezzin COULIBALY
Programme Gouvernement AJIR VF 10 09
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Nous développerons des systèmes innovants de collecte et de stockage des eaux de pluies et<br />
de ruissellement, à l’image de l’impluvium<br />
1.5 Restaurons et modernisons <strong>notre</strong> système de transport et de communication<br />
En tant que pays enclavé, les infrastructures de transport et de communication occupent une place<br />
prépondérante dans <strong>notre</strong> vision du développement du Burkina Faso. Aussi, la restauration et la<br />
modernisation de <strong>notre</strong> système de transport et de communication constitueront l’un des fondements<br />
de la relance de <strong>notre</strong> économie.<br />
a. Entretenons <strong>notre</strong> réseau routier et construisons de nouvelles<br />
infrastructures de transport<br />
Bien qu’en constante progression, le réseau routier classé de <strong>notre</strong> pays long de 15300 Km dont 3250<br />
de routes bitumées et plus de 12 000 Km de routes en terre, reste l’un des moins développés de la<br />
sous-région eu égard à la superficie totale du territoire national et surtout à son taux de bitumage qui<br />
peine à atteindre les 20%. Des provinces entières, 55 ans après l’indépendance, n’ont toujours pas le<br />
moindre kilomètre de route bitumée.<br />
De plus, le laxisme, la gabegie et la corruption qui depuis longtemps gouvernent la construction de nos<br />
infrastructures routières ne nous ont pas permis de disposer de routes de bonne qualité. A cela, il<br />
convient d’ajouter le phénomène de surcharge (plus de 34% des poids lourds contrôlés sur le réseau<br />
classé sont en surcharge).<br />
Par ailleurs, construit dans la première moitié du 20è siècle, le réseau ferré national long de 623 Km<br />
dont 518 réellement fonctionnels requiert une attention toute particulière dans le cadre de l’exploitation<br />
de nombreux minerais dont regorge le sol burkinabè.<br />
Quelles actions allons-nous entreprendre concrètement ?<br />
Nous relèverons la dotation du Fonds d’entretien routier (FER-B) qui passera ainsi de 13<br />
milliards/an à 20 milliards afin d’assurer un entretien plus régulier de nos routes avec une plus<br />
grande anticipation ;<br />
Nous prendrons des mesures draconiennes contre le non-respect des standards de charge ;<br />
notamment une taxe dissuasive à la surcharge car ceux qui détériorent nos routes doivent<br />
payer pour leur entretien ;<br />
Nous rechargerons 4 000 km de routes en terre par an, pour un coût annuel de 60 milliards de<br />
FCFA. Ainsi, sur 03 ans, nous aurons procédé au reprofilage des 12 000 Km de routes non<br />
bitumées ;<br />
KANAZOE PRESIDENT "Développer le Burkina Faso avec sa jeunesse" 32