poursuivre notre tâche." Daniel Ouezzin COULIBALY
Programme Gouvernement AJIR VF 10 09
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production cotonnière et professionnaliser l’élevage pour augmenter les revenus du secteur, tout en<br />
créant les conditions de sécurité foncière en milieu rural.<br />
2.1.1 MODERNISONS NOTRE AGRICULTURE<br />
L’agriculture occupe près de 90% de la population du Burkina Faso et représente environ 45% du PIB,<br />
mais elle peine à assurer <strong>notre</strong> sécurité alimentaire et à booster l’économie nationale.<br />
Cette situation s’explique par l’arriération technique et le manque de formation de la majorité des<br />
acteurs du secteur agricole, sans oublier les facteurs naturels défavorables que sont la pauvreté des<br />
sols et la mauvaise pluviométrie, la désertification et les aléas climatiques. D’où le faible niveau de la<br />
productivité qui en fait une agriculture de subsistance.<br />
Pour sortir de cette impasse, nous devons améliorer les performances des facteurs et des moyens de<br />
production, c’est-à-dire moderniser <strong>notre</strong> agriculture. Cela passe par la mécanisation et la promotion de<br />
l’agriculture intensive, ainsi que la formation et la dotation des acteurs en semences améliorés. La<br />
stratégie de mise en œuvre de la modernisation de l’agriculture s’appuie donc prioritairement sur la<br />
création d’écoles d’agriculture et d’élevage et de centres de formation agropastorale dans les quarantecinq<br />
provinces et les treize régions du pays, avec un accent particulier sur les zones agricoles et<br />
pastorales. Cela va contribuer à combiner l’agriculture et l’élevage qui s’enrichissent mutuellement<br />
(apport de fumure organique aux champs qui, en retour, apportent les fourrages et les cultures aux<br />
animaux).<br />
Ensuite, il faut équiper toutes les provinces en machines agricoles (tracteurs et motoculteurs) par la<br />
création d’unités techniques d’agriculture animées par des techniciens d’agriculture, des conducteurs et<br />
des réparateurs d’engins. Pour y parvenir, nous allons conclure des accords de prêts avec des<br />
institutions spécialisées avec option transfert de technologie.<br />
Enfin, il faut doter tous les acteurs en semences et cultures adaptées aux spécificités pédologiques de<br />
chaque région. Dans la pratique:<br />
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Nous doterons chacune des 13régions d’un centre de formation et de production<br />
agropastorale (ferme école) ;<br />
Nous mettrons en place des unités techniques d’agriculture chargées de la gestion des<br />
équipements agricoles modernes (tracteurs, motoculteurs, motopompes) ;<br />
Nous ouvrirons des boutiques de semences dans chaque village et hameau de culture du<br />
Burkina Faso.<br />
Toutes ces conditions réunies, nous pouvons enfin espérer atteindre la sécurité alimentaire.<br />
KANAZOE PRESIDENT "Développer le Burkina Faso avec sa jeunesse" 38