poursuivre notre tâche." Daniel Ouezzin COULIBALY

Nous ouvrirons des centres techniques d’élevage dans les principales zones d’élevage du
Burkina Faso pour assurer l’appui technique et sanitaire du secteur.
2.1.7 PREVENONS LES CONFLITS AGRICULTEURS-ELEVEURS PAR LA REGLEMENTATION
DE LA MIGRATION DES TROUPEAUX
Si l’on ne peut éviter le phénomène de la transhumance des grands troupeaux pendant les saisons
sèches, il faut veiller à règlementer leur migration en délimitant les zones de production agricole et en
créant des sites de production fourragère aux abords des pistes traditionnelles et naturelles des
animaux. Concrètement :
Nous identifierons et nous marquerons les pistes de transhumance par des panneaux de
signalisation ;
Nous sécuriserons les champs situés aux abords des pistes ou passages d’animaux par
des clôtures grillagées ;
Nous créerons des unités de production fourragère dans les principales zones d’élevage et
le long des pistes de transhumance.
2.1.8 PROMOUVONS LES MECANISMES ALTERNATIFS DANS LA RESOLUTION DES
CONFLITS FONCIERS
Malgré les efforts et les actions de prévention des conflits, ceux-ci peuvent survenir pour quelque cause
que ce soit. Dans ces cas, au lieu d’appliquer purement et simplement les textes en la matière, il est
préférable de recourir aux mécanismes alternatifs pour les résoudre. Ils consistent à user du dialogue et
de la médiation entre les protagonistes des conflits ; ce qui contribue à les rapprocher dans le pardon et
à restaurer la cohabitation pacifique.
2.2 Dans le secteur secondaire
Le secteur secondaire burkinabè souffre d’un manque de liaison avec l’agriculture. Les produits
primaires sont soit autoconsommés par les producteurs, soit exportés. Et l’essentiel des inputs de notre
industrie provient de l’extérieur. Ce qui ne favorise pas l’émergence d’un secteur industriel, pourtant
indispensable à la relance de l’économie Nous devons absolument renforcer la complémentarité entre
ces deux secteurs moteurs de notre économie. D’où la nécessité de promouvoir la transformation de
nos produits locaux, en particulier ceux de notre agriculture.
KANAZOE PRESIDENT "Développer le Burkina Faso avec sa jeunesse" 42