poursuivre notre tâche." Daniel Ouezzin COULIBALY

Nous repenserons le fonctionnement et le contenu des programmes de la télévision et de la
radio nationales en les inscrivant dans une dynamique qui accompagne et promeut le
développement.
1.6 Réduisons la fracture numérique par le développement des TICs
Aucune nation ne saurait envisager un développement harmonieux de ses couches sociales sans une
vulgarisation des moyens et outils technologiques de l’information et de la communication. Les TICs
constituent incontestablement l’un des facteurs clés de la réforme et de la transformation des
administrations, devant contribuer à améliorer substantiellement les services proposés aux citoyens.
Le Burkina Faso peine toutefois à entrevoir son développement par les TICs du fait notamment de
l’absence de politiques intégrées de développement des TICs. En effet, plusieurs projets sont initiés
mais connaissent des résultats mitigés par défaut d’une synergie nationale de planification et de
réalisation intégrée. Ainsi, est-il fréquent de noter la réalisation d’un même projet au sein de différents
départements de notre administration de manière complètement isolée et dépourvue d’une vision
globale d’intégration avec d’autres départements. Cette situation engendre des efforts inutiles de
refinancements de la part de l’Etat et ne permet pas d’optimiser la dépense publique. Aussi, la situation
des TICs dans notre pays se traduit-elle par :
- l’inexistence d’une infrastructure nationale suffisamment dimensionnée de transport intelligent
de données voix, vidéo, etc., permettant aux différents acteurs (administration publique, secteur
privé, ménages, banques) l’atteinte des objectifs d’une production performante. ;
- le coût élevé de l’accès à internet, la qualité médiocre de la bande passante et la forte
instabilité du réseau ;
- la non couverture de tous nos départements et villages par le réseau filaire de l’ONATEL et par
le réseau GSM ;
- la qualité médiocre des services offerts par les opérateurs de téléphonie mobile et leurs coûts
très élevés.
Aussi, dans le cadre de la gouvernance électronique :
Nous développerons une infrastructure de communication nationale adaptée. Nous
procéderons à une remise à niveau de l’infrastructure de communication de notre pays par
le déploiement d’une infrastructure nationale de grande capacité : un backbone national en
fibre optique. Cette infrastructure permettra la concrétisation d’objectifs ambitieux tels que :
KANAZOE PRESIDENT "Développer le Burkina Faso avec sa jeunesse" 34