poursuivre notre tâche." Daniel Ouezzin COULIBALY

Nous promouvrons et nous soutiendrons l’agriculture biologique en mettant en place un
programme national de fertilisation des sols ;
Nous développerons la culture irriguée par l’aménagement et la mise en valeur des
superficies restantes (plus de 185000 hectares irrigable).
L’aménagement des plaines et bas-fonds pour l’intensification de notre production permettra de créer
100 000 emplois sur cinq (05) ans.
2.1.3 OPTIMISONS LA FILIERE COTON
Le coton est la première culture d’exportation du Burkina Faso. La production totale du pays dans ces
dernières années (2012-2013) est estimée à plus de 600 000 tonnes mais elle est quasi-intégralement
exportée (+ de 95%) vers l’extérieur. Ce qui rapporte certes des devises à l’économie nationale mais
livre nos producteurs de coton aux aléas des prix et à la conjoncture internationale.
De plus, le coton exporté sans valeur ajoutée rapporte très peu au pays. Cette part peut être
substantiellement augmentée si le coton était transformé avant sa mise sur le marché international.
Pour ce faire, il faut réhabiliter les unités de transformation du coton comme FASO FANI et en créer
d’autres dans les zones de production cotonnière. Il faut aussi multiplier les structures d’égrenage et de
filature du coton à l’échelle du territoire national. De telles actions sont de nature à soutenir en amont la
production et le port de vêtements du terroir.
Dans la pratique:
Nous réhabiliterons notre usine de production de pagnes modernes (FASO FANI) ;
Nous mettrons en place d’autres unités de transformation dans les grandes zones de
production cotonnière, pour un budget total de vingt (20) milliards de F CFA en cinq ans ;
Nous encouragerons la création de sociétés de filature du coton ;
Nous promouvrons et nous renforcerons la production des pagnes traditionnels par la
promotion du métier de tissage ;
Nous encouragerons et nous vulgariserons le port de l’habit burkinabè.
La mise en œuvre de toutes ces mesures visant à optimiser la filière coton devra permettre de créer
10 000 emplois au niveau industriel et plus de 15 000 emplois au niveau agricole ainsi qu’à travers
l’organisation et la promotion des coopératives des tisseurs et tisseuses de pagnes traditionnels.
KANAZOE PRESIDENT "Développer le Burkina Faso avec sa jeunesse" 40