Paul Sylvestre

la mécanique Hasslauer
la mécanique Hasslauer
La fiction entourant Paul Sylvestre nécessitait
pour exister, un lieu,un écrin. J'ai rapidement décidé
de ne pas toucher aux "salons de réception" dans
lesquels on entre de prime abord, lorsqu'on pénètre
dans le centre d'art: ils garderaient cette fonction.
Mon attention s'est concentrée sur la grande salle,
où j'ai décidé de poser l'histoire, la vie, l'intimité du
couple père-fils. J'avais une idée très précise de la
partition à créer, en fonction des œuvres à montrer et
de la vie supposée des deux protagonistes. La partition
est arrivée tout naturellement, et j'avais expérimenté à
l'échelle réelle le travail de composition des cloisons
(alternances d'aplats de couleurs, utilisation de
MDF teinté dans la masse, structure bois, plafond
filant...). Lorsque mes choix ont été fixés, mon ami et
collaborateur Quentin Georgelin (entreprise BURL) a
pris en main l'ensemble du projet afin de l'affiner, le
peaufiner: afin de le régler dans les moindres détails.
Notre collaboration s'est installée depuis plusieurs
années, notre complémentarité est un atout qui nous
permet d'avancer de manière cohérente dans nos
projets, de façon naturelle, presque spontanée.
Sophie Hasslauer
LA MISE EN PLACE DE LA FICTION
L'histoire entourant Paul Sylvestre nécessitait pour exister, un lieu, un écrin.
©Quentin Georgelin / Burl
23 | OCTOBRE 2015 | FECIT
FECIT | OCTOBRE 2015 | 23