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frenCh <strong>arabIan</strong> breeders’ ChallenGe the frenCh <strong>purebred</strong> <strong>arabIan</strong> #38 - novembre 2016 - 56<br />

le mot de l’afaC<br />

« Comme les années précédentes, la soirée des Breeders'<br />

Challenges a fait le plein, avec une affluence inhabituelle<br />

en semaine à l’hippodrome toulousain : une occasion<br />

parmi d’autres de faire revenir les gens vers les hippodromes.<br />

Depuis plus de vingt ans, les chevaux arabes font bouger<br />

les choses en amenant non seulement du monde, mais<br />

aussi des sponsors. En premier lieu Abu Dhabi, pour le<br />

Prix du Jockey Club, à Chantilly, de 1994 à 2000. Puis le<br />

Qatar, généreux investisseur dotant le Prix de l'Arc de<br />

Triomphe à partir de 2008. Le même Qatar qui finance<br />

beaucoup d’autres courses pour chevaux arabes dans<br />

l’année, tout comme Son Altesse le cheikh Mansour bin<br />

Zayed Al Nahyan et Watbah Stud, le cheikh Hamdan Al<br />

Maktoum et Shadwell, ou encore la cheikha Fatima bint<br />

Mubarak et Lara Sawaya, ainsi que les sponsors du Festival.<br />

Les autres sponsors sont l’hippodrome de Toulouse, celui<br />

de Cagnes-sur-Mer et, cette année, le haras du Grand<br />

Courgeon, pour deux courses à Craon. Il ne faut pas<br />

oublier également que la plus grande partie du programme<br />

de courses des chevaux arabes est financée par le fonds<br />

commun de France Galop, à hauteur de 840 000 euros<br />

(pour un total de 3 millions d'euros).<br />

Dans le même temps, ces sponsors soutiennent aussi abondamment<br />

les courses de pur-sang, notamment tout au long<br />

du week-end de l’Arc, condition sine qua non pour que les<br />

chevaux arabes soient acceptés dans ces réunions prestigieuses.<br />

On voit que ces chevaux, loin d’être une concurrence<br />

ou une menace, représentent au contraire une aide pour<br />

l’avenir du pur-sang, ainsi qu’ils l’ont été dans son passé<br />

avec les étalons Darley Arabian, Byerley Turk ou Godolphin<br />

Arabian, ce dernier étant le grand-père d’Eclipse, lequel<br />

comptait plus de 70 % de sang oriental.<br />

Tout comme le pur-sang, le cheval arabe est une race internationale.<br />

On en trouve partout dans le monde. La<br />

supériorité de l’élevage français dans ce domaine et le haut<br />

niveau de nos compétitions, dans les courses de plat et<br />

d’endurance, attirent les acteurs et investisseurs du monde<br />

entier. Ils achètent nos chevaux, développent des écuries et<br />

des haras dans notre pays et mettent leurs chevaux chez<br />

nos entraîneurs. Toutes ces actions bénéficient à l’ensemble<br />

du secteur et à toutes les races de chevaux français.<br />

La réunion des Breeders' Challenges illustre assez bien la<br />

situation. Sur le programme des quatre courses de chevaux<br />

arabes, on lit les noms des grandes écuries internationales :<br />

Abu Dhabi, Dubaï, le Qatar, le Sultanat d’Oman. Sont également<br />

représentés l’Irak, l’Allemagne, la Hollande, la Belgique<br />

et bien-sûr le Royaume-Uni.<br />

La désormais traditionnelle soirée des Breeders' Challenges<br />

s’est poursuivie autour d'une coupe de champagne et d’un<br />

buffet. Une tombola permettant de gagner des saillies<br />

d’étalons, parmi les meilleurs actuellement proposés, a été<br />

organisée. L’occasion nous est donnée de féliciter les gagnants,<br />

mais surtout de remercier les donateurs pour leur<br />

générosité qui se renouvelle chaque année. »

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