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L'OPINION INDÉPENDANTE • ACTUALITÉ LOCALE

Bac 2023 : le SNES-FSU Toulouse appelle au report

des épreuves de spécialité

Prévues pour mars 2023, les épreuves de spécialités du Bac arrivent trop tôt pour le SNES-FSU. Une pétition a été lancée par l’intersyndicale

en vue de leur report.

les

épreuves à la

mi-mars est une

catastrophe

"Organiser

pédagogique",

alerte le SNES-FSU. Malgré une promesse

du ministre de l’Éducation, les

épreuves de spécialité du baccalauréat

se tiendront en mars 2023. Des

échéances arrivant beaucoup trop tôt

pour les professeurs et les syndicats,

qui ont lancé une pétition exigeant le

report des épreuves.

Des programmes toujours longs

Les enseignants et les élèves font

face à deux problématiques. Les programmes

de spécialité dévoilés le

30 septembre dernier ne sont en réalité

pas allégés. "Le ministre l’avait

promis, mais les contenus des programmes

sont identiques à ceux des

précédentes années, et ce, malgré

les annonces de programmes limitatifs",

remarque Pierre Priouret, secrétaire-général

du SNES-FSU de

Haute-Garonne. Il rappelle :

"L’an passé, les épreuves avaient

été reportées à la mi-mai et nous

avions déjà du mal à boucler les programmes.

Si elles sont maintenues en

mars 2023, on sait déjà que certains

sujets ne pourront être abordés ou

du moins abordés de manière expéditive."

À cette problématique s’ajoute un

potentiel absentéisme des élèves. Une

fois un examen passé, certains élèves

ne jugent plus nécessaire de se rendre

en cours. "L’an passé, alors que les

épreuves ont eu lieu au mois de mai,

la majorité des élèves a décidé de ne

plus assister aux cours d’enseignement

de spécialité. Pour certains, 5 à

6 semaines de cours ont été ratées",

souligne le secrétaire générale du

SNES-FSU Toulouse.

Si les échéances ont lieu en mars, le

troisième trimestre peut potentiellement

ne pas être suivi par les élèves.

Le syndicat estime ainsi qu’il est préférable

de repousser les épreuves à

la fin juin pour favoriser l’apprentissage

et surtout ne pas démobiliser

les élèves. Tel est l’enjeu de la pétition

lancée par le SNES-FSU.

Inquiétude des élèves

Du côté des élèves, des épreuves anticipées

ajoutent une pression supplémentaire.

Les futurs bacheliers auront

logiquement moins de temps pour

préparer l’échéance, mais en parallèle

la passer à la fin juin leur ajoute une

contrainte. "Les élèves comprennent

bien qu’ils devront travailler jusqu’à

la fin du troisième trimestre", estime

Pierre Priouret, interrogé par L’Opinion

Indépendante.

Cette demande de report avait déjà

été lancée en juin dernier. Une manière

d’anticiper la nouvelle année

scolaire. "Le ministre avait d’ailleurs

laissé entendre qu’il trouvait

logique un report des échéances".

Résultat des courses, rien n’a été

changé.

"On revient à la case départ et, au-delà

de la problématique du temps de

préparation, on craint que l’apprentissage

des élèves en subisse les

conséquences, notamment dans les

études supérieures", s'inquiète Pierre

Priouret.

© Reflexpixel/Shutterstock.com

Pour l’heure, la pétition de l’intersyndicale

regroupe déjà plus de 4.100

signatures. Si aucune action n’est prévue

pour le moment, les professeurs

du secondaire comptent bien œuvrer

afin de reporter les épreuves de spécialité.

Camélia Balistrou

Toulouse : Action contre la Faim de Haute-Garonne

s’invite au marché de Saint-Aubin

L’organisme Action contre la Faim de Haute-Garonne sensibilise petits et grands ce dimanche 16 octobre 2022.

Sensibiliser pour mieux comprendre

et agir, tel est le credo

de l’ONG humanitaire, Action

contre la Faim. Une philosophie

à l'œuvre lors de leurs différentes

manifestations comme celle de ce

dimanche 16 octobre 2022. La délégation

bénévole de Haute-Garonne

s’invite au marché de Saint-Aubin à

Toulouse. Son objectif est de proposer

un jeu pédagogique afin de sensibiliser

le public présent de 8h30 à 15

heures.

Un jeu pédagogique pour

sensibiliser

La délégation bénévole d’Action

contre la Faim de Haute-Garonne présentera

alors le jeu Légumes Express.

Les participants pourront alors découvrir

le lien qui existe entre la crise

climatique, les systèmes alimentaires

et la faim dans le monde. Les règles du

jeu ? Les bénévoles l’expliquent :

"Les participants incarnent un fruit ou

un légume et parcourent le monde depuis

leur pays de production jusqu’en

France métropolitaine le plus rapidement

possible en répondant à différentes

questions et en se déplaçant

sur un plateau de jeu géant. Cette expérience

leur apprendra à consommer

de manière plus durable et à mieux

appréhender l’impact de la crise climatique

sur les systèmes alimentaires

et la faim dans le monde".

La crise climatique fait de

nombreux dégâts

L’accentuation de la faim dans le

monde est soutenue également par

les conflits, les inégalités et les chocs

économiques. Mais Action contre la

Faim pointe du doigt la crise climatique.

Cette dernière "est l'un des principaux

facteurs à l'origine de l’augmentation

de la faim dans le monde".

Les bénévoles expliquent également :

"Chaque année, à l’occasion de la

Journée mondiale de l’alimentation,

Action contre la Faim rappelle que

828 millions de personnes souffrent

de la faim. Ce chiffre est en augmentation

depuis six ans".

À cause de cette crise majeure qui

concerne tout le monde, les catastrophes

naturelles se multiplient et des

milliers de personnes se retrouvent

ainsi dans une "précarité économique

et nutritionnelle". Le climat influe également

sur la production des aliments

en quantité et en qualité suffisante.

Action contre la Faim ajoute : "Les

pays les plus touchés par la faim sont

ceux qui sont aussi les plus touchés

par les conséquences de la crise climatique,

les plus vulnérables et les

moins responsables".

Des solutions ?

Selon les bénévoles, "consommer

durable peut réduire la faim dans le

monde". Exemple : les produits mangés

en France qui viennent de partout

sauf du pays, ont un impact énorme

sur la faim à l’autre bout du monde.

Ainsi, il est vivement conseillé plus

que jamais, de privilégier les produits

locaux en circuits courts. L’économie

locale, l’autosuffisance et la résilience

des systèmes de production et de

distribution face aux crises sont à

améliorer. Au travers de l’action du

dimanche 16 octobre, Action contre

la Faim tient ses engagements en

sensibilisant les Haut-Garonnais à ces

impacts créés par une alimentation industrielle.

L’ONG humanitaire cherche

à promouvoir "le développement de

la souveraineté alimentaire et la transformation

des systèmes alimentaires

© Gala Jacquin / L'Opinion Indépendante

pour les rendre plus durables, résilients,

localisés, sains et justes".

Plus d’informations sur les manifestations

en Haute-Garonne sur les réseaux

d’Action contre la Faim 31.

Gala Jacquin

12

Vendredi 14 octobre 2022 - N° 3576

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