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L'OPINION INDÉPENDANTE • ACTUALITÉ LOCALE

Le CHU de Toulouse, premier au monde

à se doter d’une mini sonde 3D pour enfants

Le CHU de Toulouse a pu tester en avant-première une sonde 3D miniaturisée à l'hôpital des enfants. Une révolution pour les anomalies

cardiaques des petits patients.

Un pas de plus pour la médecine.

Pour la première

fois, une sonde 3D miniaturisée

a été testée au

CHU de Toulouse au début

du mois de septembre. Cet appareil

permet de pratiquer des échographies

transoesophagiennes sur les

enfants. Une innovation majeure dans

la prise en charge des malformations

cardiaques.

Une image très dimensionnelle

Les malformations cardiaques

touchent huit enfants sur 1.000 naissances

en France. Certaines cardiopathies

congénitales se doivent d’être

opérées dès la naissance ou dans les

premières années. Et ce par le biais

d’une chirurgie ou l’intervention par

cathétérisme, qui repose sur la description

très précise de la malformation

cardiaque par échographie. Présentée

par le groupe spécialisé dans

l’imagerie médicale Général Electric

au congrès "Europeen society of cardiology",

la mini sonde 3D a fait ses

premiers pas au CHU de Toulouse.

Beaucoup plus petite qu’une sonde

adulte, ce nouvel appareil est spécialement

adapté à la morphologie des

petits patients. Dr Clément Karsenty,

responsable de l’équipe médicale de

cardiopédiatrie explique :

"Cette avancée technologique en

imagerie est une véritable révolution

pour améliorer la prise en charge des

enfants avec une malformation cardiaque".

La révolution de cette sonde 3D pédiatrique

réside dans la qualité de son

image très dimensionnelle, qui permet

de rendre un bilan précis du cœur réparé

après une chirurgie. Cette technique

intervient au bloc opératoire

pendant une chirurgie ou un cathétérisme

cardiaque sur les enfants de

plus de 5 kg, alors que les sondes

précédentes ne permettaient pas de

réaliser l’examen sur des patients en

dessous de 35 kg.

Le premier centre au monde

Si ces imageries 3D sont déjà disponibles

chez les adultes depuis 2006,

c’est une avancée majeure pour les

enfants. Et le CHU de Toulouse est le

premier centre au monde à bénéficier

de cette innovation. Dans une vidéo

publiée sur Twitter par le CHU, Zacaria

Zaroui, ingénieur chez Général

Electric salue :

"Ce fut une prouesse technologique

pour nous de développer une imagerie

si dimensionnelle dans un si petit

capteur et nous sommes très heureux

d’avoir pu tester et utiliser cette

sonde en avant-première à l'hôpital

des enfants du CHU de Toulouse, site

de référence en France et en Europe”

La sonde ayant été remise début octobre

au CHU toulousain, les équipes

de cardiopédiatrie de l'hôpital Purpan

disposent dorénavant de l’innovation

© CHU de Toulouse

dans leur service. Pour l’heure, quatre

enfants ont pu profiter de cet examen

à l’hôpital des Enfants de Toulouse. À

terme, en Occitanie, c’est 400 enfants

qui vont pouvoir bénéficier tous les

ans de ce petit bijou technologique.

Kenza Gros Desormeaux

Covid-19 : le nombre de contaminations

augmente en Haute-Garonne

La propagation du virus continue. Hospitalisations, taux d’incidence… L’Opinion Indépendante fait le point

sur les dernières données du Covid-19.

Les contaminations grimpent tout

doucement. Les dernières données

de l’évolution du Covid-19

en Haute-Garonne montrent une augmentation

des cas dans le département.

Ce samedi 1er octobre 2022, le taux

d’incidence est de 404 cas sur sept

jours pour 100.000 habitants contre

325 cas la semaine dernière. À noter

qu’au niveau national, une trentaine de

départements ont atteint un taux d’incidence

supérieur à 500. Ainsi, l’incidence

moyenne en France est de 473.

Plus de tests Covid-19 effectués

Du côté de la circulation du virus, les

chiffres commencent à remonter. Le

taux de positivité notamment révèle

la proportion de tests positifs dans

l’ensemble des tests effectués. Et ce

samedi 1er octobre, cet indicateur épidémiologique

est de 22,1 % selon Covid

Tracker. Il était de 20,8 % la semaine

dernière.

Cela se retrouve dans le nombre de

tests effectués du 25 septembre au 1er

octobre. 3.535 tests ont été réalisés en

moyenne contre 837 cas révélés positifs

au quotidien. À noter que du 18 au

24 septembre, ces données étaient de

3.314 tests réalisés et 675 cas positifs.

© Marian Weyo / Shutterstock.com

272 hospitalisations en cours

Cette recrudescence des cas de Covid-19

a un impact sur le nombre de personnes

hospitalisées en Haute-Garonne.

Mardi 4 octobre, Covid Tracker révèle

une tension hospitalière en augmentation.

Elle est de 9 % ce mardi contre

6 % sept jours plus tôt. Cet indicateur

permet ainsi de déceler s'il y a plus de

patients Covid-19 que de lits de réanimation

si elle est supérieure à 100 %.

La semaine dernière, 212 personnes

étaient hospitalisées en raison de Covid-19.

Cette semaine, elles sont 272. Si

aucun décès n’est à déplorer sur les sept

derniers jours, 15 personnes sont actuellement

en réanimation alors qu’elles

n’étaient plus neuf sept jours plus tôt.

Gala Jacquin

Bronchiolite : l'Occitanie placée

en alerte pré-épidémique

Cinq régions de France dont l'Occitanie font face à une pré-épidémie

de bronchiolite. Santé Publique France alerte sur le virus.

la hantise de

beaucoup de parents.

C’est

Depuis quelques

jours, la bronchiolite est de retour.

Cinq régions dont l’Occitanie

ont été placées en phase

pré-épidémique par Santé Publique

France. L’agence nationale

alerte sur la "poursuite de

l’augmentation des indicateurs

de surveillance de la bronchiolite

chez les enfants de moins

de deux ans".

Outre l’Occitanie, les régions

Hauts-de-France, Ile-de-

France, Nouvelle-Aquitaine

rejoignent la Normandie dans

le statut des zones en pré-épidémie

de bronchiolite. Si le

virus refait surface chaque année,

cette recrudescence du

nombre de cas intervient toutefois

plus tôt qu’à l’accoutumée.

Dans le détail, 1.491 enfants de

moins de deux ans ont consulté

les urgences pour bronchiolite

au cours de la semaine du

26 septembre au 2 octobre.

Parmi eux, 91 % avaient moins

d’un an et 31 % ont été hospitalisés.

Sur ces 456 jeunes enfants

hospitalisés, 94 % avaient

moins d’un an.

L’une des principales

causes d’hospitalisations

chez les nourrissons

Ces données permettent de

constater une hausse de 41 %

du nombre de passage aux urgences

pour bronchiolite comparativement

à la semaine précédente.

Les hospitalisations

ont quant à elles augmenté

de 27 %.

Pour rappel, la bronchiolite

du nourrisson est majoritairement

causée par le Virus Respiratoire

Syncytial (VRS). Si

l’affection qui en résulte est

souvent bénigne, elle peut

être grave chez les enfants de

moins d’un an. La bronchiolite

est ainsi l’une des principales

causes d’hospitalisations chez

les nourrissons.

Pour mieux la repérer, il est

conseillé de surveiller l’apparition

des symptômes de la

bronchiolite : nez bouché et

qui coule, toux sèche, respiration

sifflante. Parfois, l’enfant

peut être pris de fièvre et

avoir du mal à respirer. En cas

de doute, il est nécessaire de

consulter un médecin.

Marion Bernard

8

Vendredi 14 octobre 2022 - N° 3576

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