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L'OPINION INDÉPENDANTE • ACTUALITÉ LOCALE
L’Urban Flea Market, qui met à l’honneur les Sneakers,
débarque près de Toulouse
Le premier événement itinérant autour des sneakers fait un arrêt au Centre Commercial Labège 2, les 14 et 15 octobre prochain.
Amoureux de sneakers,
sortez vos agendas !
L’Urban Flea Mark, le
premier évènement
Sneakers itinérant de
France, pose ses valises le vendredi
14 et samedi 15 octobre à Toulouse au
Centre Commercial Labège 2. Cette
toute première édition réunira tous
les acteurs de la street culture toulousaine
pour vous faire vivre des moments
d’échanges lors de conférences
et de showscases.
Une ode aux Sneakers
La culture Sneakers a pris une place
conséquente dans le paysage culturel
français : sport, mode, produit,
cinéma, musique... La basket est omniprésente.
Pourtant, les événements
autour de cette chaussure emblématique
se concentrent essentiellement
à Paris. C’est ainsi que Son Of Sneakers
a eu l’idée de créer une tournée
dans toute la France à travers l’Urban
Flea Mark.
Les 14 et 15 octobre prochain, les
Toulousains pourront donc profiter
de cet événement totalement
© Dzmitry Khomich/Shutterstock.com
inédit. Les visiteurs pourront ainsi
chiner des pépites vintage et trouver
des paires rares auprès des revendeurs….
Tout en se délectant de
musiques issues de la scène musicale
locale !
Coup de projecteur sur la street
culture de Toulouse
Ce rendez-vous autour de la culture
Sneakers mettra en avant des acteurs
et exposants locaux à travers
des conférences, mais aussi la scène
musicale toulousaine. Cet événement
est gratuit et accessible à tous via
EventBrite.
Par ailleurs, une release party privée
sera organisée le 13 octobre
et sera accessible uniquement sur
liste. Deux célèbres DJ Toulousains
viendront animer le set : DJ
William NC et DJ VIGA. À leurs
côtés, le Toulousain SPECY MEN
donnera également un showcase.
Une scène 100 % toulousaine pour
mettre à l’honneur les talents locaux.
>> INFOS PRATIQUES
Où ? Centre Commercial Labège 2 ;
Quand : 14 et 15 octobre ;
Camélia Balistrou
Le festival mondial de breakdance
Pink City World Battle débarque
à Toulouse
Le Pink City World Battle aura lieu les 14, 15 et 16 octobre prochains à Toulouse. Les meilleurs
danseurs de breakdance seront présents.
LE nouveau festival
mondial de breakdance
C'est
de Toulouse. Le Pink City
World Battle aura lieu les 14, 15
et 16 octobre prochains dans plusieurs
sites emblématiques de la
ville. La compétition réunira les
meilleurs danseurs au monde.
Tour à tour, le Pink City World
Battle s'installera au port de l'Embouchure,
au Connexion Live et à
l'Urban Lab. Au total, 70 artistes
seront présents et performeront
dans plusieurs catégories, en
solo ou en équipe : Bboys, Bgirls,
Powermove, Footwork, Toprock,
Crew… etc.
Créé par une école
toulousaine
Avec cet événement, le breakdance
sera donc plus que jamais
sur le devant de la scène, au moment
même où la discipline a été
choisie pour intégrer les Jeux
olympiques de Paris 2024. Le festival
se veut aussi accessible aux
débutants puisqu’en début de
soirée le vendredi 14 octobre, la
scène sera ouverte à tous. Le point
© Break'in School
d’orgue sera atteint le dimanche
16 octobre à partir de 15 heures
avec la grande finale de la compétition
où "les plus grandes délégations
mondiales" seront présentes
selon les organisateurs. De quoi
promettre un beau spectacle pendant
plus de trois heures. Le Pink
City World Battle est produit par
Break'in School, première école de
breakdance de France basée à Toulouse.
Les places étant limitées, il
est nécessaire de s’inscrire en ligne.
Marion Bernard
Toulouse : la Boule accueille une
exposition mêlant arts et sciences
L’exposition Le chant des particules au vent solaire est un partenariat entre le musée
des Abattoirs et le CNRS. À découvrir au sein de la Boule.
Arts et sciences se rencontrent
dans ce bâtiment atypique de
Toulouse. L’artiste Naomi Maury
sculpte des œuvres qui exposent la
relation entre l’humain et les espèces
non-humaines. Son nom ? Le chant des
particules au vent solaire. Et depuis le
vendredi 7 octobre 2022, le travail de
la sculptrice est maintenant exposé
au grand laboratoire du CEMES, dit la
Boule. À noter que l’exposition a été
coproduite par le musée les Abattoirs
et le Centre d’Élaboration de Matériaux
et d’Études Structurales (CEMES).
L’exposition Le chant des
particules au vent solaire
Naomi Maury présente ses œuvres au
public avec l’exposition Le chant des
particules au vent solaire. Ses sculptures
révèlent de par leur composition
et leur forme, "les enjeux de l'interconnexion
et de l'interdépendance
entres les espèces, poussant ainsi
l'autre à éprouver de l'empathie vers
celles qui souffrent". Le musée des
Abattoirs explique que "le thème des
prothèses et de la symbiose entre le
vivant et le non-vivant restent au cœur
du travail de l'artiste".
Toute l’exposition a été imaginée par
l’artiste lors de plusieurs séjours en résidence
au sein même de ce grand laboratoire
du CNRS. Naomi Maury a été
invitée par les chercheurs afin qu’elle
puisse y découvrir leur travail. Cela
se résume alors à leurs essais sur la
matière et un bout de leurs recherches.
Un lieu atypique à Toulouse
L’exposition prend place au cœur
même de la Boule. Ce lieu est un bâtiment
atypique inauguré en 1959 par
le Général de Gaulle. Son nom vient de
la forme sphérique en acier de l’ancien
microscope toulousain. Le bâtiment
fait 25 mètres de diamètre et abritait
le microscope électronique à un million
de volts qui a fonctionné de 1960
à 1991.
Si le microscope d’origine a été démonté,
l’accélérateur d’électrons a
été préservé et trône toujours sous la
voûte de la Boule. Ce bâtiment d’une
forme rare était le pari d’un directeur
qui souhaitait faire connaître le microscope.
En 2017, ce vestige scientifique a
été labellisé "Patrimoine du XXe siècle
par le Ministère de la Culture.
Ainsi l’exposition est décrite par l’artiste
de la manière suivante :
"En son centre se dressent les champignons
(accélérateurs d’électrons)
comme les vestiges d’un monde en devenir.
L’aspect miroitant et science-fiction
du lieu devient un nouvel espace
de réflexion pour la lumière. Pour ce
lieu, j’ai créé une circulation grâce à
des halos de lumière. Devant eux sont
installés des reliques en céramique de
morceaux de microscopes ainsi que
des sculptures et prothèses activables
le jour du vernissage".
Plus d’informations sur le site du musée
Les Abattoirs.
Gala Jacquin
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Vendredi 14 octobre 2022 - N° 3576