Mai 2011 - Nevers

POUR RIEN AU MONDE VALÉRIE AUDRY, MAMAN D’ANTOINE
4 ANS ET DEMI, NE CHANGERAIT DE QUARTIER TANT ELLE S’Y
SENT BIEN. “J’habite ici depuis 2004. La maison, c’est une opportunité,
même si à l’époque je cherchais quelque chose pas
trop loin ni de mon travail, ni du centre-ville et proche de la
Loire. Ici, j’ai trouvé mon bonheur. Le bruit des oiseaux a, entre
autre, remplacé celui des voitures et l’odeur de l’herbe fraichement
tondue celui des gaz d'échappement.Vous n’avez qu’à traverser
le pont de Loire et vous êtes en centre-ville ! Le coin est
calme, propice à la détente et au farniente (quand la météo le
permet), aux balades... Quand je rentre le midi pour déjeuner ou
le soir après une journée de travail particulièrement lourde je
coupe vraiment, je décroche”.
quartier de vie
ERIC ET NATHALIE HABITENT UNE RUE AU NOM BIEN SIN-
GULIER, LA “RUE DES SOEURS DE LA CHARITÉ”.LEUR MAISON
EST D’AILLEURS CONSTRUITE SUR LE DOMAINE D’UN ANCIEN
COUVENT... “Nous sommes installés ici depuis trois ans maintenant.
On ne connaissait pas vraiment le quartier avant, mais nous
avons eu un coup de coeur pour la maison. Nous avons même patienté
un an entre le moment ou nous nous sommes portés acquéreurs
et l’achat de la maison”. Pour Nathalie, seules les traversées
du pont présentent une ombre au tableau “Il faut choisir
la bonne heure, sourit-elle. Cinq minutes avant neuf heures c’est
bouché, cinq minutes après c’est fluide. Une fois qu’on a compris le
truc, ça va tout seul”. Eric de son côté, s’apprête à créer son
entreprise d’exploitation forestière dont le siège ne sera autre
que celui de son domicile. “Avec quelque 2400 mètres carré
de terrain...j’ai de la place. Et tout ça à cinq minutes à pied du
centre de Nevers”.
OLIVIER BALANGER,34ANS, CUISINIER, EST NÉ ET A
GRANDI AU BOUT DE L’AVENUE DU STAND.S’IL N’Y HABITE
PLUS AUJOURD’HUI, IL Y REVIENT SOUVENT POUR RENDRE
VISITE À SA MÈRE QUI Y VIT ENCORE. “Je connais le coin
comme ma poche et je m’y sens bien. Il est plutôt agréable d’y vivresurtoutpourmoiquisuispêcheur.IlyalaLoire,lecanal...
Le
pied ! Je me souviens même qu’en 2005 lors d’une crue de la
Loire je pêchais depuis les marches d’escalier de ma maison... Il
faut dire que le fleuve est tout près, à peine cent mètres. Je suis
très attaché à ce coin, à la maison de mes parents qui avant, était
celle de mes grand-parents. Il y a de la verdure partout c’est ressourçant.
Mes filles, Léa et Clara, adorent venir ici pour se promener”.
N e v e r s ç a m e b o t t e ! N ° 1 7 3 37