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LES chiffRES cLÉS<br />

LeS chiffreS cLéS <strong>de</strong> La diStribution <strong>de</strong> LivreS<br />

LeS droitS d’auteur verSéS par LeS éditeurS<br />

// 36 L’édition en perspective 2011/2012<br />

ca prix public ht (milliers d'euros) 2011 variation en % proforma %<br />

Allers 5 452 981 0,6 %<br />

Retours 1 328 366 6,2 %<br />

Nets 4 124 615 -1,0 % -0,9 %<br />

Taux <strong>de</strong> Retour % Allers 24,4 %<br />

Le poidS <strong>de</strong>S circuitS <strong>de</strong> venteS du Livre danS Le commerce <strong>de</strong> détaiL<br />

Source : GfK, mai 2012<br />

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011<br />

Droits d’auteurs portés en charge (millions d’euros) 427 470 485 448 466 424 435 427<br />

Source : SNE, Statistiques Nationales <strong>de</strong> l'Edition 2012<br />

exemplaires vendus (milliers) 2011 variation en %<br />

Allers 518 885 1,3 %<br />

Retours 122 942 6,3 %<br />

Nets 395 943 -0,2 %<br />

Taux <strong>de</strong> Retour % Allers 23,7 %<br />

Panel 10 principaux diffuseurs/distributeurs <strong>de</strong> livres français (95 % du secteur)<br />

Proforma : évolution 2010-2011 à périmètre constant base janvier 2011<br />

Source : SNE, relevé d'actvité mensuel <strong>de</strong> la distribution<br />

ventilation <strong>de</strong>s ventes <strong>de</strong>s détaillants %<br />

Librairies 1 er niveau 29,6 %<br />

Gran<strong>de</strong>s surfaces spécialisées en produits culturels (GSS :<br />

Fnac, Virgin, Cultura ...)<br />

27,6 %<br />

Librairies 2 e niveau + Internet + Autres 26,1 %<br />

Gran<strong>de</strong> distribution (GSA : Auchan, Carrefour, ...) 16,7 %<br />

L'édition française se maintient grâce à <strong>de</strong>s<br />

relais <strong>de</strong> croissance à l’inter<strong>national</strong> et dans<br />

le livre numérique en ligne<br />

Le revenu net <strong>de</strong>s éditeurs <strong>de</strong> livres (clubs et<br />

cessions <strong>de</strong> droits compris) est passé <strong>de</strong> 2 838<br />

millions d’euros en 2010 à 2 804 millions d’euros<br />

en 2011, soit une légère baisse <strong>de</strong> - 1,2 %, pour un<br />

maintien <strong>de</strong>s ventes en volume à 450,5 millions<br />

d’exemplaires (- 0,3 % à périmètre constant).<br />

Ce chiffre d’affaires net éditeurs est à comparer au<br />

marché du livre, évalué par GfK à partir <strong>de</strong>s ventes<br />

en sortie <strong>de</strong> caisse <strong>de</strong> leur panel, à 4,3 milliards<br />

d’euros, chiffre stable en 2011. Selon GfK, le livre<br />

représente 52 % du marché <strong>de</strong>s biens culturels.<br />

Les cessions <strong>de</strong> droits sont en hausse <strong>de</strong> + 3 %<br />

à 135 millions d’euros, après avoir progressé <strong>de</strong><br />

+ 3,9 % en 2010. Elles se confirment comme un relais<br />

<strong>de</strong> croissance <strong>de</strong> l’édition française, notamment les<br />

cessions <strong>de</strong> droits étrangers, en forte progression<br />

<strong>de</strong> + 7,3 % en volume en 2011 (après + 10 % en 2010).<br />

Les revenus <strong>de</strong> l’édition numérique sont en hausse<br />

<strong>de</strong> + 7,2 % <strong>de</strong> 52,9 à 56,8 millions d’euros. L’édition<br />

numérique ne représente encore que 2 % du chiffre<br />

d’affaires <strong>de</strong>s éditeurs en 2011. Elle voit s’accélérer la<br />

substitution du numérique sur support physique par<br />

le numérique en ligne. Ainsi, le livre numérique sur<br />

support physique, en recul à 21,5 millions d’euros<br />

(- 38,5 % ), est dépassé pour la première fois par le<br />

livre numérique en ligne, qui double ses ventes à<br />

34,8 millions d’euros (+ 98 %), représentant 1,2 % du<br />

chiffre d’affaires <strong>de</strong> l’édition en 2011.<br />

Au chiffre d’affaires <strong>de</strong> 56,8 millions € <strong>de</strong> l’édition<br />

numérique stricto sensu (hors revenus <strong>de</strong> diffusion<br />

numérique) s’ajoutent les ventes d’applications <strong>de</strong><br />

lecture sur smartphones et tablettes, qui augmentent<br />

rapi<strong>de</strong>ment (+ 129,3 %), mais ne représentent encore<br />

que 800 000€ euros <strong>de</strong> chiffre d’affaires pour le<br />

panel numérique du SNE. Les statistiques <strong>de</strong><br />

l’édition numérique ne distinguent pas encore les<br />

ventes par catégories éditoriales, mais dans le détail<br />

<strong>de</strong>s données, on constate une hausse du nombre <strong>de</strong><br />

répondants (80 au lieu <strong>de</strong> 50 en 2010), en particulier<br />

d’éditeurs <strong>de</strong> BD. Les éditeurs <strong>de</strong> littérature générale<br />

sont également plus nombreux et voient leur activité<br />

se développer.<br />

De loin le premier secteur en poids économique<br />

avec une part encore accrue (26,2 % du chiffre<br />

d’affaires total) soit 699,3 millions d’euros en 2011,<br />

la littérature enregistre pour la <strong>de</strong>uxième année une<br />

légère baisse d’activité (- 2,1 % en valeur, - 4,3 % en<br />

volume) à périmètre constant.<br />

Le roman contemporain, avec un chiffre d’affaires<br />

<strong>de</strong> 395,4 millions d’euros en 2011, a enregistré un<br />

recul d’activité (- 3,0 % en valeur, - 4,4 % en volume).<br />

Le roman policier, <strong>de</strong>uxième segment en valeur<br />

(163 millions d’euros en 2011), augmente en valeur<br />

(+ 5,1 %) et recule en volume (- 5,9 %). Les autres<br />

segments connaissent <strong>de</strong>s évolutions également<br />

contrastées : les romans classiques, avec un chiffre<br />

d’affaires <strong>de</strong> 31,3 millions d’euros en 2011, sont en<br />

recul plus marqué (- 6,2 % en valeur, mais + 6,8 % en<br />

volume) La littérature sentimentale, à 45,3 millions<br />

d’euros <strong>de</strong> chiffre d’affaires, continue son recul<br />

(- 9,8 % en valeur, - 8,2 % en volume). En revanche,<br />

la science-fiction, à 30,5 millions d’euros <strong>de</strong> chiffre<br />

d’affaires, se porte bien (+ 5,1 % en valeur, + 7,4 %<br />

en volume). Les romans historiques (19,5 millions<br />

d’euros <strong>de</strong> chiffres d’affaires) enregistrent une forte<br />

baisse (- 13,7 % en valeur comme en volume) après<br />

une très bonne année 2010 (+ 42 % en valeur et<br />

+ 32 % en volume à périmètre constant).<br />

La poésie et le théâtre se maintiennent après une<br />

bonne année 2010 : 8,5 millions d’euros <strong>de</strong> chiffre<br />

d’affaires (+ 0,4 % en valeur, + 5,7 % en volume).<br />

Le large secteur <strong>de</strong>s beaux livres et livres pratiques<br />

(427,6 millions d’euros soit 16 % du chiffre d'affaires<br />

total) a vu son activité progresser (+ 4,6 % en volume<br />

à périmètre constant) mais a connu une perte <strong>de</strong><br />

L’édition en perspective 2011/2012 // 37<br />

chiffRES<br />

cLÉS

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