PHOTOGRAPHIE "COLLECTION PAUL BENARROCHE" - Tajan

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235 GERMAINE KRULL (1897-1985)
234 GERMAINE KRULL (1897-1985)
EMPILEMENT DE CAISSES, PORT DE LA JOLIETTE,
MARSEILLE, VERS 1930
Tirage d’époque sur papier argentique, tampon au dos
8,1 x 11,3 cm
2 200 / 3 000 €
DANS UN VILLAGE BAPUNU - FEMMES INDIGÈNES ATTENDANT LEUR TOUR POUR
FAIRE CASSER LE PALMISTE - AU MARCHÉ DE MANIOC A LEBAMBA, DES FEMMES
BANZABIS ATTENDENT LEUR TOUR POUR VENDRE LE MANIOC, GABON, 1943
3 tirages d’époque sur papier argentique pour le Service d’Information de la
France Combattante en Afrique Française Libre, cachet encré du « Service de
l’Information », et étiquette imprimée avec légende et crédit « Photo Germaine
Krull » au dos.
18,9 x 12,1 cm – 11,7 x 16,8 cm
11,7 x 15,3 cm
1 600 / 2 000 €
En juillet 1942, Germaine Krull avait rejoint les services de l’Information des Forces Françaises
Libres en Afrique. S’engageant activement dans la bataille contre Hitler au service de la
propagande gaulliste, elle s’occupe du service photographique de Radio Brazzaville et est la
seule femme photographe à travailler en Afrique à cette époque.
Ses photographies furent publiées dans plusieurs revues de résistance : « Les Cahiers
Français », « Les Documents », « Rafales » et « Libération ».
En 1943, elle est chargée de documenter les activités industrielles par lesquelles les Africains
participaient à l’effort de guerre au Gabon et au Cameroun. Les images que nous présentons
proviennent de ce reportage.
236 GERMAINE KRULL (1897-1985)
DÉBLAYAGE SUR LA ROUTE APRÈS UNE PLUIE - MOUILA-
ONOI, GABON, 1943
Tirage d’époque sur papier argentique pour le Service
d’Information de la France Combattante en Afrique
Française Libre, cachet encré « Service de
l’Information » et étiquette imprimée avec légende et
crédit « Photo Germaine Krull » au dos.
11,3 x 15,6 cm
1 200 / 1 500 €
Bibliographie : « Germaine Krull photographer of modernity » - Kim
Sichel The Mit Press – Cambridge Massachusetts, London
England, pour une image similaire reproduite sous le
n° 88 de la Collection Museum Filkwang Essen.
237 PIERRE VERGER (1902-1996)
SON PREMIER REPORTAGE PHOTOGRAPHIQUE EN AFRIQUE
NOIRE, 1935 / 1936
71 tirages d’époque sur papier argentique, cachet du
photographe au dos, la plupart numérotés et légendés de
sa main à l’encre au dos, cachet « Alliance Photo » au dos
pour certaines.
Chaque tirage, en moyenne : 21 x 29 cm
20 000 / 25 000 €
Initié à la photographie par Pierre Boucher, Pierre Verger a 30 ans
lorsqu’il décide en 1932, d’abandonner son existence de jeune dandy
aisé pour parcourir le monde avec un appareil photo. Dès lors,
voyages et photographie, indissociablement donneront un sens à sa
vie. Après un séjour de deux ans en Polynésie, il part pour un tour du
monde en 1934 avec l’équipe de reportage de « Paris-Soir ». En
décembre de cette même année, il fonde avec Pierre Boucher, Denise
Bellon, René Zuber et Émeric Feher, l’agence de photographes
indépendants : « Alliance Photo ». Après l’Italie et l’Espagne en 1934, il
se rend en Afrique pour la première fois et traverse l’Algérie, la
Mauritanie, le Mali (ancien Soudan Français), le Bénin (ancien
Dahomey), le Togo et le Niger de novembre 1935 à mars 1936.
En 1937, ses photos seront sélectionnées ainsi que celles d’autres
photographes français pour être présentées à l’exposition historique
« Photography 1839-1937 » organisée par le M.O.M.A. à New York.
Tout en continuant ses voyages en Afrique, il s’installe en Amérique du
Sud dès 1941 et fixe son port d’attache à Salvador de Bahia où il finira
ses jours en 1996.
Cette même année, une importante rétrospective de son œuvre est
présentée au Musée de l’Elysée à Lausanne, puis au Musée des Arts
Africains et Océaniens de Paris.
Entré au CNRS en 1962, Pierre Verger est reconnu également pour
ses travaux d’ethnologue sur les relations entre l’Afrique et le Brésil.
Bibliographie : « The go-between - le Messager - Photographies 1932-
1962 » - Éditions Revue Noire, Paris 1996 où sont reproduites
plusieurs des images présentées.
Remerciements à Mr Alex Baradel de la Fondation Pierre Verger à
Salvador de Bahia où est conservée la totalité des négatifs du
photographe, qui a authentifié l’écriture de Pierre Verger au dos des
photographies que nous présentons.
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