PV du 14 novembre 2012 - Mairie de Champigny sur Marne
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Direction Travaux <strong>de</strong>s assemblées/Affaires juridiques<br />
Service Travaux <strong>de</strong>s assemblées/Courrier<br />
MDT/IM<br />
PROCES VERBAL<br />
DU CONSEIL MUNICIPAL DU <strong>14</strong> NOVEMBRE <strong>2012</strong><br />
Désignation d'un(e) secrétaire <strong>de</strong> séance : M. SUDRE<br />
ADOPTE A L’UNANIMITE<br />
Approbation <strong>du</strong> procès verbal <strong>de</strong> la séance <strong>du</strong> conseil municipal <strong>du</strong> 10 octobre <strong>2012</strong>.<br />
Intervention <strong>de</strong> M. JEANNE<br />
« Une question par rapport à ce procès-verbal. Sur le point 10/, je vous avais alerté et je vous<br />
avais posé un certain nombre <strong>de</strong> questions. Vous m'avez apporté une réponse écrite hier, avant<br />
ce conseil municipal. Simplement, vous avez répon<strong>du</strong> partiellement c'est-à-dire que <strong>sur</strong> la<br />
partie locataire et vous n'avez pas répon<strong>du</strong> <strong>sur</strong> la partie propriétaire et <strong>sur</strong> la question <strong>du</strong> SAF.<br />
Je tenais à en faire part. »<br />
Intervention <strong>de</strong> M. le Maire<br />
« Je vous rappelle qu'il s'agit <strong>de</strong> regar<strong>de</strong>r si le procès-verbal est conforme. Vous en profitez<br />
pour poser une question. Vous jouez un peu avec la règle <strong>du</strong> jeu. Mais j'ai bien noté votre<br />
question. Elle aura une réponse.<br />
Pour autant, je reviens au sujet. Y a-t-il <strong>de</strong>s remarques <strong>sur</strong> le procès-verbal lui-même ? Nous<br />
<strong>de</strong>vons approuver, si vous en êtes d'accord, le contenu. »<br />
ADOPTE A L’UNANIMITE<br />
Mme RONDEAU indique qu’elle souhaite abor<strong>de</strong>r une question diverse en fin <strong>de</strong> séance.<br />
M. CHEVALIER souhaite, pour sa part, en abor<strong>de</strong>r <strong>de</strong>ux.<br />
Entrée en séance <strong>de</strong> Mme ETTORI à 20h40.<br />
1
Liste <strong>de</strong>s arrêtés pris en application <strong>de</strong> l'article L.2122-22 <strong>du</strong> co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s collectivités<br />
territoriales.<br />
DIRECTION TRAVAUX DES ASSEMBLEES/ AFFAIRES JURIDIQUES<br />
1<br />
Requête en référé suspension<br />
Requête, en date <strong>du</strong> 21 septembre <strong>2012</strong>, présentée par Monsieur Diamentino GONCALVES SEIXO sollicitant<br />
par la voie <strong>du</strong> référé la suspension <strong>de</strong> l’arrêté <strong>du</strong> 26 juillet <strong>2012</strong> par lequel le Maire <strong>de</strong> <strong>Champigny</strong>-<strong>sur</strong>-<strong>Marne</strong> a<br />
délégué son droit <strong>de</strong> préemption urbain à l’Etablissement Public Foncier d’Ile-<strong>de</strong>-France (EPFIF) pour le lot<br />
cadastré F n°4 situé 11 rue Greffuhle.<br />
Désignation <strong>de</strong> la SELARL GAIA, 4 bis Cité Debergue – 75012 Paris – pour représenter la Ville <strong>de</strong> <strong>Champigny</strong><strong>sur</strong>-<strong>Marne</strong><br />
<strong>de</strong>vant le Tribunal administratif <strong>de</strong> Melun.<br />
Commissions concernées :<br />
2 ème commission : Aménagement <strong>du</strong> territoire et Développement urbain, Politique <strong>du</strong> logement et Amélioration<br />
<strong>de</strong> l’habitat, Développement Economique / Emploi-Insertion, Economie solidaire, Commerce et marchés aux<br />
comestibles, Artisanat, Tourisme<br />
1 ère commission Finances / Marchés et Achats Publics, Personnel Communal, Nouvelles technologies <strong>de</strong><br />
l'information et <strong>de</strong> la télécommunication<br />
2<br />
Contentieux judiciaire – Appel<br />
Défense <strong>de</strong> la Ville.<br />
Appel interjeté par Madame Isabel XAVIER (SCI Talamoni) contre le jugement <strong>du</strong> Tribunal <strong>de</strong> Gran<strong>de</strong> Instance<br />
<strong>de</strong> Créteil en date <strong>du</strong> 3 <strong>novembre</strong> 2010 la condamnant, pour exécution <strong>de</strong> travaux non autorisés par un permis <strong>de</strong><br />
construire, à une amen<strong>de</strong> <strong>de</strong> 5 000 € et à la remise en état <strong>de</strong>s lieux, sous astreinte <strong>de</strong> 7,50€ par jour <strong>de</strong> retard.<br />
Désignation <strong>de</strong> la SELARL GAIA, 4 bis Cité Debergue – 75012 Paris – pour représenter la Ville <strong>de</strong> <strong>Champigny</strong><strong>sur</strong>-<strong>Marne</strong><br />
<strong>de</strong>vant la Cour d’appel <strong>de</strong> Paris.<br />
Commissions concernées :<br />
2 ème commission : Aménagement <strong>du</strong> territoire et Développement urbain, Politique <strong>du</strong> logement et Amélioration<br />
<strong>de</strong> l’habitat, Développement Economique / Emploi-Insertion, Economie solidaire, Commerce et marchés aux<br />
comestibles, Artisanat, Tourisme<br />
1 ère commission Finances / Marchés et Achats Publics, Personnel Communal, Nouvelles technologies <strong>de</strong><br />
l'information et <strong>de</strong> la télécommunication<br />
DIRECTION DES FINANCES ET DES ACHATS<br />
3<br />
Programme d’investissements <strong>2012</strong><br />
Contrat <strong>de</strong> financement avec la Caisse d’épargne Ile <strong>de</strong> France d’un montant <strong>de</strong> 3 500 000 euros pour le budget<br />
<strong>de</strong> la Ville.<br />
Commission concernée :<br />
1 ère commission : Finances / Marchés et Achats Publics, Personnel Communal, Nouvelles technologies <strong>de</strong><br />
l'information et <strong>de</strong> la télécommunication<br />
4<br />
Modification <strong>de</strong> l’arrêté <strong>de</strong> création <strong>de</strong> la régie d’avances pour le paiement <strong>de</strong>s menues dépenses nécessaires au<br />
fonctionnement <strong>de</strong>s diverses activités <strong>du</strong> service vacances ainsi que pour le remboursement <strong>de</strong> frais <strong>de</strong> transport<br />
engagés pour les besoins <strong>de</strong>s activités <strong>du</strong> service.<br />
Ajout <strong>de</strong> la prise en compte <strong>du</strong> paiement <strong>de</strong> frais médicaux et pharmaceutiques.<br />
Commissions concernées :<br />
1 ère commission : Finances / Marchés et Achats Publics, Personnel Communal, Nouvelles technologies <strong>de</strong><br />
l'information et <strong>de</strong> la télécommunication<br />
5 ème commission : Enseignement, Formation Professionnelle, Restauration collective, Enfance, Petite Enfance,<br />
Jeunesse, Bâtiments communaux.<br />
DIRECTION GENERALE DES SERVICES TECHNIQUES<br />
5<br />
Groupe scolaire Albert Thomas<br />
Logement <strong>de</strong> fonction sis 46 rue Charles Fourier 94 500 <strong>Champigny</strong>-<strong>sur</strong>-<strong>Marne</strong>.<br />
2
Approbation <strong>de</strong> la convention d’occupation à titre précaire à compter <strong>du</strong> 1 er septembre <strong>2012</strong> au bénéfice <strong>de</strong><br />
Monsieur Sylvain FAVIER, professeur <strong>de</strong>s écoles, d’un logement <strong>de</strong> fonction moyennant une in<strong>de</strong>mnité<br />
d’occupation mensuelle, hors charges et hors taxes <strong>de</strong> 651,24 euros.<br />
Commissions concernées :<br />
1 ère commission Finances / Marchés et Achats Publics, Personnel Communal, Nouvelles technologies <strong>de</strong><br />
l'information et <strong>de</strong> la télécommunication<br />
5 ème commission : Enseignement, Formation Professionnelle, Restauration collective, Enfance, Petite Enfance,<br />
Jeunesse, Bâtiments communaux.<br />
DIRECTION DES POLITIQUES CULTURELLES<br />
6<br />
Organisation d’une manifestation culturelle (ateliers, exposition, spectacle…) <strong>sur</strong> le thème <strong>de</strong> la poésie pendant<br />
toute la saison <strong>2012</strong>-2013 à la bibliothèque André-Malraux.<br />
Modalités <strong>de</strong> dépenses<br />
Commissions concernées :<br />
6 ème commission : Politique culturelle / Politique sportive / Projets <strong>de</strong> solidarité internationaux / Jumelage /<br />
Initiatives Festives / Vie associative /Immigration / Droits et Citoyenneté <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nts étrangers<br />
1 ère commission Finances / Marchés et Achats Publics, Personnel Communal, Nouvelles technologies <strong>de</strong><br />
l'information et <strong>de</strong> la télécommunication<br />
DIRECTION DE LA JEUNESSE<br />
7<br />
Convention <strong>de</strong> partenariat <strong>de</strong> l’opération « Tous en Club »saison <strong>2012</strong>-2013.<br />
Approbation <strong>de</strong> la convention entre le Préfet <strong>du</strong> Val-<strong>de</strong>-<strong>Marne</strong>, représenté par le directeur départemental <strong>de</strong> la<br />
cohésion sociale <strong>du</strong> Val-<strong>de</strong>-<strong>Marne</strong>, Monsieur Robert SIMON, sis 11, rue Olof Palme – BP 401<strong>14</strong> à Créteil et la<br />
Ville <strong>de</strong> <strong>Champigny</strong>-<strong>sur</strong>-<strong>Marne</strong> représentée par le 1 er maire adjoint, Monsieur Christian FAUTRE.<br />
Commissions concernées :<br />
5 ème commission : Enseignement, Formation Professionnelle, Restauration collective, Enfance, Petite Enfance,<br />
Jeunesse, Bâtiments communaux.<br />
1 ère commission : Finances / Marchés et Achats Publics, Personnel Communal, Nouvelles technologies <strong>de</strong><br />
l'information et <strong>de</strong> la télécommunication<br />
DIRECTION DE L’ENFANCE ET DE LA PETITE ENFANCE<br />
8<br />
Centre <strong>de</strong> vacances d’Oléron<br />
Convention <strong>de</strong> mise à disposition au profit <strong>du</strong> Comité départemental <strong>de</strong> judo <strong>de</strong> Charentes Maritimes – Chez<br />
Monsieur AUDEBERT – 1 avenue <strong>de</strong> la Victoire – 17 260 Gémozac.<br />
Pério<strong>de</strong> : <strong>du</strong> lundi 29 octobre (dîner) au mercredi 31 octobre <strong>2012</strong> (déjeuner) pour 35 personnes<br />
Rémunération à régler à la Ville <strong>de</strong> <strong>Champigny</strong>-<strong>sur</strong>-<strong>Marne</strong> pour un groupe <strong>de</strong> 35 personnes et plus : 37,80 euros<br />
par jour et par personne <strong>de</strong> + 12 ans<br />
Commissions concernées :<br />
5 ème commission : Enseignement, Formation Professionnelle, Restauration collective, Enfance, Petite Enfance,<br />
Jeunesse, Bâtiments communaux.<br />
1 ère commission Finances / Marchés et Achats Publics, Personnel Communal, Nouvelles technologies <strong>de</strong><br />
l'information et <strong>de</strong> la télécommunication<br />
PAS DE REMARQUE<br />
DIRECTION DE L’AMENAGEMENT ET DE L’URBANISME<br />
1<br />
Grand Paris Express – Future gare « <strong>Champigny</strong>-centre »<br />
Cession au profit <strong>de</strong> la Société <strong>du</strong> Grand Paris <strong>de</strong> la parcelle cadastrée section AC n°4 d’une<br />
superficie <strong>de</strong> 3753 m² sise 161 bis avenue Roger Salengro moyennant le prix <strong>de</strong> 2 500 000<br />
euros selon les modalités définies dans le projet d’acte annexé à la délibération.<br />
Approbation <strong>du</strong> projet <strong>de</strong> convention fixant :<br />
3
− les modalités <strong>de</strong> libération par la commune <strong>du</strong> CTI et <strong>de</strong> la salle <strong>de</strong> tennis <strong>de</strong> table<br />
implantés <strong>sur</strong> la parcelle cadastrée section AC n°4.<br />
− les modalités <strong>de</strong> réalisation <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> reconstitution <strong>du</strong> CTI et <strong>de</strong> la salle <strong>de</strong> tennis<br />
<strong>de</strong> table <strong>sur</strong> <strong>de</strong>s sites <strong>de</strong> remplacement.<br />
− les modalités <strong>de</strong> la participation financière <strong>de</strong> la SGP correspondant au remboursement<br />
par celle-ci <strong>du</strong> coût Hors Taxes, dans la limite <strong>de</strong> 1 600 000 euros, <strong>de</strong>s sommes<br />
engagées par la commune au titre <strong>de</strong> la libération et <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> reconstitution <strong>du</strong><br />
CTI et <strong>de</strong> la salle <strong>de</strong> tennis <strong>de</strong> table.<br />
Autorisation donnée à Monsieur le Maire ou son représentant (adjoint au maire ayant reçu<br />
délégation), <strong>de</strong> signer l’acte à intervenir à l’effet <strong>de</strong> transférer la propriété ainsi que la<br />
convention <strong>de</strong> libération et <strong>de</strong> reconstitution <strong>du</strong> CTI et <strong>de</strong> la salle <strong>de</strong> tennis <strong>de</strong> table.<br />
Moyens <strong>de</strong> financement<br />
Imputation <strong>de</strong>s recettes.<br />
Commissions concernées :<br />
2 ème commission : Aménagement <strong>du</strong> territoire et Développement urbain – Politique <strong>du</strong><br />
logement et Amélioration <strong>de</strong> l’habitat – Développement économique / Emploi - Insertion –<br />
Economie solidaire – Commerce et marchés aux comestibles – Artisanat – Tourisme.<br />
1 ère commission : Finances / Marchés et Achats Publics, Personnel Communal, Nouvelles<br />
technologies <strong>de</strong> l’information et <strong>de</strong> la télécommunication.<br />
3 ème commission : Cadre <strong>de</strong> vie : Espaces publics/Réseaux, Personnel Communal, Nouvelles<br />
technologies <strong>de</strong> l’information et <strong>de</strong> la télécommunication.<br />
5 ème commission : Enseignement, Formation professionnelle, Restauration collective,<br />
Enfance, Petite enfance, Jeunesse, Bâtiments communaux.<br />
Rapport présenté par M. CHARLES qui fait état <strong>de</strong>s questions posées par Messieurs<br />
JEANNE et CHEVALIER lors <strong>de</strong> la séance <strong>de</strong> la 1 ère commission.<br />
1/ M. CHEVALIER, en référence au tableau qui figure en annexe 4 <strong>de</strong> la convention relative<br />
à la libération et aux travaux <strong>de</strong> reconstruction <strong>du</strong> CTI et <strong>de</strong> la salle <strong>de</strong> tennis <strong>de</strong> table, a<br />
<strong>de</strong>mandé pourquoi on fait appel à un commercialisateur, en l’occurrence BNP Paribas (ligne<br />
« honoraires commercialisateur » pour la location <strong>du</strong> CTI provisoire)<br />
2/ M. CHEVALIER a <strong>de</strong>mandé également pourquoi figure une ligne « Pompes à carburants »<br />
(installation CTI provisoire) alors qu’au <strong>de</strong>rnier conseil municipal <strong>du</strong> 10 octobre <strong>2012</strong> une<br />
délibération a été soumise au conseil municipal concernant une procé<strong>du</strong>re d’appel d’offres<br />
ouvert pour la fourniture <strong>de</strong> carburant par cartes accréditives.<br />
3/ M. JEANNE, pour sa part, est <strong>sur</strong>pris <strong>du</strong> coût élevé <strong>de</strong> l’ensemble (par ex : travaux<br />
d’aménagement pour la relocalisation <strong>de</strong> la salle <strong>de</strong> tennis <strong>de</strong> table : 630 000 € TTC).<br />
Il pense que la Ville a <strong>sur</strong>évalué son estimation pour obtenir une participation plus élevée <strong>de</strong><br />
la SGP.<br />
Il a <strong>de</strong>mandé comment la Ville a estimé ces montants.<br />
4/ M. CHEVALIER a enfin observé que le coût <strong>de</strong> relocalisation définitif <strong>du</strong> CTM (achat<br />
terrain + construction <strong>de</strong> bâtiment) n’est pas indiqué dans le tableau. Il souhaite que ça le soit.<br />
5/ M. JEANNE a <strong>de</strong>mandé également si la Ville a une estimation <strong>du</strong> coût <strong>de</strong> la réalisation <strong>du</strong><br />
CTM à venir.<br />
4
Réponses :<br />
Tout d'abord, il faut souligner que la SGP dédommagera la ville <strong>de</strong>s frais engagés pour libérer<br />
le terrain <strong>de</strong> l'actuel CTI dans la limite <strong>de</strong> 1 600 000€HT et <strong>sur</strong> la base <strong>de</strong> la fourniture <strong>de</strong>s<br />
factures justificatives.<br />
Point 1 : Le commercialisateur a été missionné par le bailleur dans le cadre <strong>de</strong> ses recherches<br />
<strong>de</strong> location. Les frais afférents sont à la charge <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier et figurent pour mémoire dans le<br />
tableau récapitulatif. Ils avaient été inclus par erreur dans le total global.<br />
Les conseillers ont été <strong>de</strong>stinataires ce soir, dans leur dossier : - d’un tableau « annexe 4 »<br />
modifié en ce sens, les honoraires commercialisateur ayant été portés pour mémoire en fin <strong>de</strong><br />
tableau en <strong>de</strong>hors <strong>du</strong> total global présenté à la SGP pour in<strong>de</strong>mnité.<br />
- <strong>du</strong> rapport au conseil<br />
municipal modifié à la page 2 prenant en compte le nouveau total global : 2 953 739 euros (au<br />
lieu <strong>de</strong> 2 971 644 euros)<br />
Point 2 : Il est fait mention <strong>de</strong> "pompes à carburant" car au cas où la mise en place <strong>du</strong> marché<br />
<strong>de</strong> distribution <strong>de</strong> carburant par cartes accréditives (consultation d'entreprises en cours)<br />
poserait problème, la ville se réserve la possibilité <strong>de</strong> mettre en place <strong>de</strong>s pompes mobiles à<br />
titre provisoire.<br />
Point 3 : Dans leur quasi-totalité, les coûts portés dans le document ont fait l'objet <strong>de</strong> <strong>de</strong>vis.<br />
Pour ce qui concerne plus particulièrement la relocalisation <strong>de</strong> la salle <strong>de</strong> tennis <strong>de</strong> table, au<br />
moment <strong>de</strong> l'établissement <strong>du</strong> document, différentes hypothèses constructives étaient<br />
envisagées. Depuis a été acté le choix d'une solution plus économique pour un montant<br />
estimatif <strong>de</strong> 490 000€ TDC (toutes dépenses confon<strong>du</strong>es -travaux, honoraires et TVA).<br />
Ceci n'a aucune inci<strong>de</strong>nce <strong>sur</strong> le montant <strong>de</strong> la participation <strong>de</strong> la SGP qui est plafonné<br />
comme indiqué plus haut.<br />
Points 4 et 5 : Pour l'instant, le coût <strong>du</strong> terrain d'assiette n'est pas connu, ni sa localisation<br />
définitive. La <strong>de</strong>man<strong>de</strong> a été faite à l'Etat <strong>de</strong> mise à disposition à titre gratuit (voire sous forme<br />
d'un bail emphytéotique) d'un terrain situé <strong>sur</strong> la VDO à proximité <strong>de</strong> l'actuelle déchetterie.<br />
Pour ce qui concerne le coût <strong>de</strong> la construction <strong>du</strong> CTM, le travail <strong>de</strong> programmation est en<br />
cours en vue <strong>de</strong> déterminer les <strong>sur</strong>faces nécessaires et la Ville sera en capacité d'établir le<br />
programme général au printemps 2013 et donc d'annoncer un coût <strong>de</strong> construction à ce<br />
moment là.<br />
Entrée en séance à 20h45 <strong>de</strong> Melle LE LAGADEC<br />
<strong>de</strong> Mme ITTAH<br />
Intervention <strong>de</strong> M. CHEVALIER<br />
« Lors <strong>du</strong> <strong>de</strong>rnier conseil municipal, je vous avais dit que vous n'aviez pas voté le projet <strong>du</strong><br />
Grand Paris et, c'est cité dans le compte ren<strong>du</strong>, que vous aviez peut-être un trou <strong>de</strong> mémoire.<br />
Depuis le <strong>de</strong>rnier conseil, j'ai repris les différentes notes et je peux vous dire que, même si<br />
vous n'êtes pas député, le projet <strong>du</strong> Grand Paris a été voté par 229 voix contre 216. Et les<br />
216 voix contre sont celles <strong>du</strong> parti communiste et <strong>du</strong> parti socialiste. Cette position, vous<br />
l'avez confirmée ici même dans cette assemblée par le vote <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux voeux contre le Grand<br />
Paris, le 7 octobre 2009 et le <strong>14</strong> avril 2010. J'invite d'ailleurs toutes les personnes ici présentes<br />
5
à relire le compte-ren<strong>du</strong> <strong>de</strong> leur intervention <strong>du</strong> 7 octobre 2009. Vous verrez quelle position<br />
vous aviez à l'époque. La sagesse l'a emporté, le projet voulu par le précé<strong>de</strong>nt prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />
République a été voté et les différentes parties ont fait correspondre les tracés <strong>du</strong> métro<br />
automatique en roca<strong>de</strong> <strong>du</strong> Grand Paris Express et d'Orbival, ce qui est bien et ce dont nous<br />
nous félicitons. Notre groupe, pour sa part, n'a pas changé d'avis. Nous sommes toujours pour<br />
ce projet <strong>du</strong> Grand Paris Express.<br />
Comme aujourd'hui nous abordons une phase concrète par la cession au profit <strong>de</strong> la SGP <strong>du</strong><br />
terrain occupé par le CTI, nous souhaitions bien sûr avoir <strong>de</strong>s précisions <strong>sur</strong> les coûts<br />
engendrés par l'édification <strong>de</strong>s gares et les conséquences <strong>sur</strong> les impôts <strong>de</strong>s contribuables<br />
campinois. Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s questions posées en commission auxquelles vous avez apporté une<br />
réponse, je voudrais quand même vous faire part <strong>de</strong> mes propres analyses <strong>sur</strong> cette<br />
délibération. La vente <strong>du</strong> terrain est valorisée à 2.500.000 euros soit 666,13 euros <strong>du</strong> mètre<br />
carré, ce qui est bien inférieur au prix <strong>du</strong> marché. Les frais <strong>de</strong> libération, c'est 1.600.000<br />
euros. Les frais <strong>de</strong> dépollution, vous en serez remboursés jusqu'à hauteur <strong>de</strong> 50.000 euros, soit<br />
une dépense que vous avez mise dans votre délibération, <strong>de</strong> 4.150.000 euros. Par ailleurs,<br />
nous avons le coût <strong>de</strong> libération et <strong>de</strong> reconstitution <strong>du</strong> CTI provisoire puisque cela va se faire<br />
en <strong>de</strong>ux étapes, version provisoire et après version définitive <strong>de</strong> ce centre, qui vont coûter<br />
3.554.086,78 euros. Vous avez signé un bail pour une <strong>du</strong>rée <strong>de</strong> 6 ans, ce qui va coûter<br />
1.888.484,46 euros. Déjà, nous constatons, entre les recettes et les dépenses, un déficit à la<br />
charge <strong>de</strong> la commune <strong>de</strong> 1.292.571,24 euros. A ce déficit, bien sûr il faudra ajouter à terme<br />
les frais nécessaires à un nouveau déménagement puis à la reconstruction <strong>du</strong> CTM que vous<br />
n'avez pas évaluée. Vous l'évaluerez, dites-vous, en 2013 mais, en discutant, nous pensons<br />
que cette reconstruction peut être valorisée aux alentours <strong>de</strong> 10 millions d'euros hors achat <strong>de</strong><br />
terrains. J'espère que vous obtiendrez <strong>de</strong> l'Etat un terrain gratuit.<br />
A titre <strong>de</strong> comparaison, l'ensemble <strong>de</strong> ces dépenses correspond à la valeur moyenne <strong>de</strong>s<br />
emprunts que vous faites chaque année pour les investissements <strong>de</strong> toute la ville. Notre<br />
groupe bien sûr est inquiet pour les finances <strong>de</strong> la ville, <strong>sur</strong>tout en cette pério<strong>de</strong> économique<br />
difficile. Donc, pouvez-vous nous confirmer quels seront les apports économiques et<br />
financiers <strong>de</strong> cette future gare, sachant que votre CDT intègre plutôt la construction <strong>de</strong><br />
logements sociaux que vous exonérez bien sûr pendant 15 ans <strong>de</strong>s taxes foncières ? Pouvezvous,<br />
Monsieur le Maire, nous confirmer ce soir que vous n'augmenterez pas les taxes<br />
foncières et les taxes d'habitation <strong>de</strong>s campinois pour financer ces travaux ? Comme vous le<br />
savez, les contribuables paient déjà, <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>ux ans, une contribution au Grand Paris<br />
Express. »<br />
Intervention <strong>de</strong> M. GUERRIER<br />
« Je voudrais, à travers cette délibération, noter la satisfaction que nous avons à prendre une<br />
telle décision ce soir. Je ne vais pas revenir <strong>sur</strong> ce que vient <strong>de</strong> dire M. CHEVALIER parce<br />
qu'il a une tendance à écrire l'histoire d'une certaine manière. Simplement lui rappeler que,<br />
évi<strong>de</strong>mment, le Grand Paris Express d'aujourd'hui et celui proposé par M. SARKOZY n'ont<br />
rien à voir. En effet, la spécificité <strong>du</strong> Grand Paris Express proposé par M. SARKOZY, c'était<br />
<strong>de</strong> relier les grands pôles financiers entre eux et les banlieusards <strong>de</strong> la région parisienne<br />
auraient regardé le train passer.<br />
Aujourd'hui, nous avons un grand métro express qui relie toute la banlieue avec la réalisation<br />
<strong>de</strong> 70 ou 72 gares. Cela n'a évi<strong>de</strong>mment strictement rien à voir. Je crois qu'à l'époque, nos élus<br />
ont eu raison <strong>de</strong> s'opposer et <strong>de</strong> se battre. Le résultat est montré aujourd'hui.<br />
C'est <strong>sur</strong> cet aspect que je voulais intervenir ce soir. Je crois que c'est vraiment un évènement<br />
qui marque selon moi le départ <strong>du</strong> métro. C'est peut-être le premier terrain ou en tout cas l'un<br />
<strong>de</strong>s premiers terrains qui est ven<strong>du</strong> à la société <strong>du</strong> Grand Paris pour la réalisation <strong>de</strong> ce métro.<br />
Ce qui marque fondamentalement ce soir la décision que l'on a à prendre, c'est en fait que l'on<br />
6
marque bien que le métro est là. Il est gagné. Ce métro n'est pas venu tout seul. Il est le<br />
résultat d'une longue bataille que nous avons menée dans le Val <strong>de</strong> <strong>Marne</strong> à travers Orbival.<br />
Cette bataille a été déterminante pour faire prendre en compte justement les besoins <strong>de</strong>s Val<strong>de</strong>-Marnais<br />
et en arriver au projet actuel. Je veux souligner combien notre ville, notre<br />
mobilisation et, je le dis, l'engagement personnel <strong>de</strong> notre Maire ont contribué <strong>de</strong>puis le début,<br />
à toutes les étapes, à faire avancer le projet dans l'intérêt <strong>de</strong> l'est parisien et <strong>de</strong>s campinois.<br />
La volonté, la détermination d'être forces <strong>de</strong> proposition pour proposer <strong>de</strong> libérer les terrains<br />
dans <strong>de</strong>s délais permettant <strong>de</strong> répondre à la Société <strong>du</strong> Grand Paris, permettant d'obtenir une<br />
gare en plein centre ville, ce que l'on prend comme décision ce soir. Il faut rappeler que ce<br />
n'était pas acquis et que l'emplacement n'était pas acquis non plus. C'est quand même un atout<br />
extraordinaire pour notre ville d'avoir, en plein centre ville, une gare. Mais aussi, c'est la<br />
réalité, avec les terrains qui vont permettre l'installation <strong>de</strong> l'atelier <strong>de</strong> maintenance et <strong>de</strong><br />
comman<strong>de</strong>ment avec ses 450 emplois. Je pense que là aussi, les choses ont été déterminantes.<br />
Le fait, géographiquement, d'implanter un atelier <strong>de</strong> maintenance à <strong>Champigny</strong> a très<br />
certainement pesé dans la conception même <strong>du</strong> métro et sa conception actuelle. Ces avancées,<br />
je crois que, ce soir, il est bon <strong>de</strong> les noter. C'est tellement important pour tout l'est parisien et<br />
pour les campinois. Cela a permis l'arrivée <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux gares <strong>sur</strong> notre ville, ce qui n'était pas<br />
gagné non plus. Vous vous rappelez la bataille qui a été menée pour que l'on puisse obtenir les<br />
<strong>de</strong>ux gares. Et <strong>de</strong>ux gares pour notre ville, cela signifie pour l'ensemble <strong>de</strong>s habitants <strong>de</strong> notre<br />
ville <strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong> se déplacer au plus proche chez eux. C'est donc un acte très fort que celui<br />
que l'on réalise ce soir.<br />
Mais je voudrais dire aussi que nous restons vigilants et mobilisés. Avec le rapport<br />
AUZANNET qui circule <strong>sur</strong> cette étu<strong>de</strong> réalisée pour le Grand Paris, beaucoup<br />
d'interrogations circulent <strong>sur</strong> les financements, avec <strong>de</strong>s évocations <strong>de</strong> retards possibles voire<br />
<strong>de</strong> remise en cause <strong>de</strong> certains tronçons. Et pour ce qui nous concerne, c'est la ligne orange<br />
qui est montrée <strong>du</strong> doigt ou qui figure avec un grand point d'interrogation. Cette ligne orange,<br />
rappelons-nous, c'est une branche qui part <strong>de</strong> <strong>Champigny</strong>, qui va à Fontenay et qui s'en va<br />
vers la Seine-Saint-Denis jusqu'à Pleyel. Cette ligne orange est reconnue comme étant un axe<br />
déterminant pour l'efficacité et la réussite <strong>du</strong> projet. Une telle remise en cause ne peut pas être<br />
acceptable à notre sens et nous sommes donc très satisfaits ce soir <strong>de</strong> ce premier acte<br />
significatif mais nous entendons aussi rester très vigilants dans les jours qui viennent <strong>sur</strong><br />
l'évolution <strong>de</strong>s choses, <strong>de</strong> manière à continuer à être mobilisés pour que la réalisation <strong>de</strong> ce<br />
grand métro Paris Express se réalise dans sa totalité. »<br />
Intervention <strong>de</strong> M. JEANNE<br />
« Je voudrais revenir très brièvement <strong>sur</strong> les propos et après parler un peu plus <strong>de</strong> la<br />
délibération.<br />
Les propos <strong>de</strong> M. GUERRIER sont un peu contradictoires. Il vient <strong>de</strong> nous déclarer quand<br />
même que le métro est gagné mais en même temps, il dit qu'il n'y aura pas les financements<br />
nécessaires. Il faut quand même être un peu au clair <strong>sur</strong> ce projet. Il est bien évi<strong>de</strong>nt que,<br />
compte tenu <strong>de</strong> l'ampleur <strong>de</strong>s travaux - d'ailleurs on peut se féliciter <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> la<br />
présentation que nous avons eue par la Société <strong>du</strong> Grand Paris - il faut quand même que l'on<br />
ait conscience <strong>de</strong>s travaux pharaoniques que cela représente. Faire 207 kilomètres <strong>de</strong> métro<br />
souterrain sous cette forme, c'est quand même quelque chose d'exceptionnel. Comme le disait<br />
la Société <strong>du</strong> Grand Paris, il n'y a pas d'éléments <strong>de</strong> comparaison nulle part dans le mon<strong>de</strong>.<br />
C'est la première fois que l'on réalise ce type d'ouvrage. Donc, par rapport à cela, il faut être<br />
extrêmement me<strong>sur</strong>és <strong>sur</strong> la question <strong>de</strong>s finances. On ne sait pas vraiment où l'on va.<br />
D'ailleurs, les premières estimations donnaient 10 milliards. Ensuite, on a eu 15. Maintenant,<br />
on parle <strong>de</strong> 30. On voit quand même que tout cela se fait d'une façon assez aléatoire.<br />
7
Pour autant, il faut aussi reconnaître la réalité <strong>de</strong>s faits. M. GUERRIER, vous dites que l'on<br />
refait l'histoire. Ce n'est pas une question <strong>de</strong> refaire l'histoire. La réalité <strong>de</strong>s faits repose <strong>sur</strong><br />
<strong>de</strong>ux sujets. Le premier, c'est que sans la volonté <strong>du</strong> chef <strong>de</strong> l'Etat, ce ne serait jamais venu.<br />
Cela venait <strong>de</strong> l'Etat. C'est l'ancien chef <strong>de</strong> l'Etat qui l'a fait. C'est un fait. Ensuite, il y avait<br />
aussi, il faut le dire, une concor<strong>de</strong> au niveau local, en particulier au niveau <strong>de</strong> notre<br />
département. Et quand vous dites que c'est grâce au Maire qu'on a la gare <strong>de</strong> <strong>Champigny</strong>, il<br />
faut quand même être un petit peu raisonnable, M. GUERRIER. En l'occurrence, tous les élus<br />
<strong>du</strong> département, tous, quelle que soit leur sensibilité au sein <strong>du</strong> conseil général, ont porté ce<br />
projet. Nous-mêmes dans cette assemblée, nous avons dit que nous étions favorables aux <strong>de</strong>ux<br />
gares. Quand vous dites "nos <strong>de</strong>ux gares", je précise quand même qu'il y a une gare qui est<br />
commune à trois communes. Même si elle est un peu plus <strong>sur</strong> le territoire <strong>de</strong> Villiers, on<br />
l'appellera bien la gare <strong>de</strong>s Trois Communes. Soyons raisonnables, c'est un projet d'intérêt<br />
commun. En l'occurrence, la réalité c'est qu'il n'y avait pas une volonté politique <strong>de</strong> tel ou tel.<br />
Il y avait une volonté politique <strong>de</strong> tous dans cette affaire.<br />
Simplement, on peut difficilement s'opposer à votre délibération parce que, bien évi<strong>de</strong>mment,<br />
on est dans le cadre d'un projet d'intérêt national. On n'a donc pas le choix dans cette affaire.<br />
Simplement, <strong>sur</strong> les questions que j'ai posées en commission <strong>sur</strong> les questions <strong>de</strong> finances, on<br />
s'étonnait <strong>du</strong> montant <strong>de</strong> la relocalisation <strong>de</strong> la salle <strong>de</strong> ping-pong. C'était <strong>sur</strong> l'ensemble <strong>de</strong>s<br />
travaux présentés parce que, au fond dans cette délibération, on a un peu le sentiment que la<br />
négociation ne s'est pas passée comme elle aurait dû se faire. Vous arrivez à une estimation <strong>du</strong><br />
déménagement et <strong>de</strong> la relocalisation temporaire <strong>du</strong> CTI à un peu plus <strong>de</strong> 3.200.000 euros et<br />
au final, vous n'arrivez qu'à obtenir une négociation à 1.600.000 euros. Le sentiment que l'on<br />
a, quand on regar<strong>de</strong> les chiffres et cette délibération, c'est que la négociation n'a pas été<br />
forcément bien menée. D'ailleurs, j'ai été un peu <strong>sur</strong>pris, je vous le dis, d'apprendre en<br />
commission ce que le premier adjoint en charge <strong>de</strong>s finances nous a dit : je ne sais pas, je ne<br />
m'en suis pas occupé. C'est quand même une question essentielle. On a quand même<br />
1.600.000 euros qui disparaissent. On aurait pu être en droit d'obtenir un peu plus que ce que<br />
l'on a obtenu. C'est le premier point.<br />
Deuxième point, <strong>sur</strong> lequel je voudrais vous interroger aussi, parce que c'est le Grand Paris<br />
qui nous y pousse, à sortir <strong>de</strong>s lieux actuels <strong>du</strong> CTI et <strong>du</strong> CTB par la suite, pour avoir un<br />
CTM. Il est assez peu courant dans <strong>de</strong>s communes <strong>de</strong> notre taille, <strong>de</strong> ne pas avoir un CTM à<br />
proprement parler <strong>de</strong> plein exercice. Il faut penser aussi aux employés municipaux, à<br />
l'efficacité <strong>de</strong> leur outil <strong>de</strong> travail. Et je crois qu'il faudra réfléchir et <strong>de</strong> façon tout à fait<br />
transparente, vous nous avez souvent assez peu associés à cette démarche, M. le Maire, pour<br />
voir comment l'opération peut être montée, pour avoir un CTM digne <strong>de</strong> ce nom, digne d'une<br />
ville <strong>de</strong> 76.000 habitants. On en a véritablement besoin. La localisation évoquée vers la<br />
déchetterie est sans aucun doute un point intéressant. Mais que l'on ait un outil véritablement<br />
qui nous permette d'avoir une organisation <strong>de</strong> l'administration municipale pleinement efficace<br />
<strong>sur</strong> ces métiers. Aujourd'hui, je ne dis pas qu'elle n'est pas efficace mais je dis qu'elle n'est pas<br />
optimisée dans son organisation. D'ailleurs, beaucoup d'employés le disent par eux-mêmes.<br />
Donc, je crois qu'il y a quelque chose à regar<strong>de</strong>r <strong>de</strong> ce point <strong>de</strong> vue et on souhaiterait qu'au fil<br />
<strong>de</strong> l'avancement <strong>de</strong> cette opération, vous nous apportiez les éléments nécessaires.<br />
Dernier point, on a aussi beaucoup d'interrogations <strong>sur</strong> le <strong>de</strong>venir <strong>du</strong> secteur <strong>du</strong> CTB. Cette<br />
parcelle qui va être là ne doit pas être l'occasion <strong>de</strong> renforcer certains axes que vous avez<br />
privilégiés jusqu'à présent. Je pense qu'il y a quelque chose à trouver <strong>de</strong> façon plus équilibrée<br />
<strong>sur</strong> ce secteur qui a déjà connu <strong>de</strong> nombreux programmes. »<br />
M. le Maire<br />
« Je vais commencer par la fin. Pour vous ras<strong>sur</strong>er, c'est la Société <strong>du</strong> Grand Paris qui va<br />
construire. Et <strong>sur</strong> ces sites, il y aura, s'il doit y avoir <strong>du</strong> logement, <strong>du</strong> logement privé. »<br />
8
M. JEANNE<br />
« J'ai dit CTB. »<br />
M. le Maire<br />
« Sur le CTB, nous n'en sommes pas encore là.<br />
Sur le CTI, s'entend. C'est-à-dire que, comme cette gare est une gare <strong>de</strong> centre ville, il est<br />
évi<strong>de</strong>nt qu'elle n'est pas sans urbanisation. Elle est conçue avec le principe - on n'en est que là<br />
aujourd'hui - d'une place parce qu'il faut <strong>de</strong>s flux importants et le principe quand même <strong>de</strong><br />
monter un peu en hauteur, à la hauteur <strong>de</strong>s immeubles qui sont autour d'ailleurs, pour que la<br />
gare ne soit pas qu'un hall et quelques commerces. D'ailleurs, je pense que c'est une position<br />
assez privilégiée. Les gens qui auront les transports au pied <strong>de</strong> chez eux, c'est relativement<br />
intéressant.<br />
Revenons <strong>sur</strong> le fond. On dirait que vous êtes un peu chagrin ce soir et que cette avancée<br />
formidable pour cette ville, ma foi, si l'on pouvait parler d'autre chose ou <strong>de</strong> parler <strong>de</strong>s détails,<br />
cela ferait bien votre affaire. Je crois que personne ne réécrira l'histoire. Je concè<strong>de</strong> assez<br />
volontiers que l'ancien chef <strong>de</strong> l'Etat, avec une ambition forte pour la capitale, a relancé le<br />
débat. Les architectes ont fait beaucoup. Les citoyens ont fait énormément dès le lancement<br />
<strong>de</strong> l'idée <strong>du</strong> Grand Paris. On n'oublie pas que c'était au moment <strong>de</strong> la préparation <strong>de</strong>s élections<br />
régionales. Malgré tout, les citoyens ont enten<strong>du</strong> l'appel à ce que notre ville ait un nouvel<br />
essor et <strong>de</strong> nouvelles ambitions. Dès le début <strong>de</strong>s expositions <strong>de</strong>s architectes qui étaient<br />
passionnantes, les gens se sont rués très nombreux, c'était à Chaillot, <strong>sur</strong> les expositions pour<br />
voir quelle allure pourrait avoir une gran<strong>de</strong> ville partagée. Je dois dire qu'il faut distinguer<br />
entre la façon dont les gens se sont emparés <strong>de</strong> cette affaire. Tous les débats publics <strong>sur</strong> les<br />
transports ont passionné légitimement les Franciliens. On a un vrai problème pour le<br />
développement <strong>de</strong> l'Ile <strong>de</strong> France pour le développement <strong>de</strong> notre ville d'ailleurs, <strong>de</strong> disposer<br />
d’autres moyens <strong>de</strong> transport que la voiture. Je partage ce qu'a dit M. GUYOT lors <strong>de</strong> la<br />
réunion publique, il y a quelques jours, on n'a pas fait d'investissements <strong>de</strong> cet ordre à Paris<br />
<strong>de</strong>puis 1900. C'est donc très important. C'est cela que nous marquons ce soir.<br />
M. BLANC dans sa proposition initiale ne prévoyait que quatre gares dans le Val <strong>de</strong> <strong>Marne</strong>.<br />
Evi<strong>de</strong>mment, cela ne nous allait pas. Après, nous ne sommes pas complètement butés. A<br />
partir <strong>du</strong> moment où le dialogue s'est ouvert, et je dois rendre à la vérité que M. BLANC a eu<br />
un dialogue avec les Maires, on a eu énormément <strong>de</strong> rencontres. Il y a eu un dialogue avec<br />
l'ensemble <strong>de</strong>s élus <strong>du</strong> Val <strong>de</strong> <strong>Marne</strong>, avec le prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> conseil général. Et quand on a pu<br />
ai<strong>de</strong>r à faire converger le projet <strong>de</strong> la Région et le projet <strong>de</strong> l'Etat, il ne faut pas se le cacher,<br />
ce sont les 65.000 adhérents d'Orbival qui ont compté dans cette affaire, quand on a pu<br />
s'appuyer, c'est vrai, <strong>sur</strong> une belle unanimité <strong>de</strong>s élus, les élus n'auraient-ils pas regardé <strong>de</strong>s<br />
aspects plus égoïstes si l'on n'avait pas porté cela avec un grand mouvement <strong>de</strong>s citoyens ? Je<br />
pense que c'est le fruit d'une mobilisation citoyenne tout à fait originale et tout à fait<br />
intéressante.<br />
Vous dites que l'on est dans la contradiction parce qu'à la fois le projet est financé, pas financé<br />
et qu'il commence et qu'il ne commence pas. L'acte que nous prenons ce soir, c'est qu'il<br />
commence. C'est que la Société <strong>du</strong> Grand Paris va signer avec nous le 3 décembre la cession.<br />
Notre décision <strong>du</strong> conseil municipal <strong>de</strong> ce soir engage le premier terrain <strong>sur</strong> la ligne rouge,<br />
l'arc sud. Et c'est parti et c'est parti pour <strong>Champigny</strong>. Je crois que l'on peut en avoir la fierté.<br />
La <strong>de</strong>uxième chose <strong>sur</strong> les financements, il n'appartient pas au gouvernement <strong>de</strong> remettre en<br />
cause ce projet puisque c'est un projet qui est passé en Conseil d'Etat. C’est une vraie question<br />
et j'ai eu cet échange avec Mme la Ministre DUFLOT. On lui avait communiqué notre voeu<br />
<strong>du</strong> conseil municipal <strong>sur</strong> le maintien <strong>de</strong>s crédits nécessaires au métro <strong>du</strong> Grand Paris. Elle ne<br />
conteste pas la cohérence <strong>du</strong> circuit et la nécessité <strong>de</strong> le faire. Simplement, le débat est<br />
9
aujourd'hui <strong>sur</strong> un phasage. Il ne faudrait pas que ce phasage se transforme en saucissonnage<br />
pour être très clair. Concernant le rapport <strong>de</strong> M. AUZANNET, si c'est pour nous dire dans<br />
quel ordre ou quel financement on doit mettre en avant, je peux l'entendre. Si le rapport <strong>de</strong><br />
M. AUZANNET, c'est pour dire que l'on remet en cause <strong>de</strong>s branches entières ou que l'on<br />
renvoit aux calen<strong>de</strong>s grecques <strong>de</strong>s branches entières <strong>du</strong> Grand Paris, ce n'est pas une chose<br />
acceptable. Et <strong>de</strong> toute façon, on verra comment on s'y opposera parce que, je répète, ce n'est<br />
pas une loi qui a fait le tracé <strong>du</strong> Grand Paris, c'est un arrêté en Conseil d'Etat. Et la déclaration<br />
d'utilité publique qui va être confortée par la consultation à laquelle nous avons participé, il y<br />
a 10 jours, sera elle-aussi une déclaration d'utilité publique au niveau <strong>du</strong> Conseil d'Etat. On est<br />
au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> la décision gouvernementale.<br />
Le rapport <strong>de</strong> M. AUZANNET est un rapport. Cela n'oblige pas le gouvernement à le suivre.<br />
Deuxièmement, il fuite bizarrement. Il doit être ren<strong>du</strong> le 30 <strong>novembre</strong>. Je ne vois pas<br />
pourquoi la presse organiserait <strong>de</strong>s fuites aujourd'hui. Il y a <strong>de</strong>s ballons d'essai peut-être. En<br />
face <strong>de</strong> ces ballons d'essai, nous disons, nous - et je pense que l'on est fondés et je pense qu'il<br />
y a une belle unanimité <strong>de</strong>s élus toutes tendances confon<strong>du</strong>es dans le Val <strong>de</strong> <strong>Marne</strong> - nous<br />
n'opposons pas les <strong>de</strong>ux besoins que nous avons à l'est et que nous avons fait gagner ensemble<br />
dans ce grand projet. A l'est, nous avons <strong>de</strong>ux besoins. Un tracé proche <strong>de</strong> Paris avec une forte<br />
<strong>de</strong>nsité dès le début et <strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong> développement pour <strong>Marne</strong>-la-Vallée, pour l'université<br />
Descartes et développer aussi <strong>de</strong>s grands secteurs comme Montfermeil qui sont aujourd'hui<br />
complètement isolés <strong>de</strong> tout. Il faudra bien les <strong>de</strong>ux. Et nous, <strong>Champigny</strong>, nous sommes au<br />
coeur <strong>de</strong> ce développement <strong>de</strong> l'est parisien puisque l'on a la gare <strong>du</strong> centre qui est l'endroit où<br />
il y aura la correspondance, voire mieux, il y aura peut-être une fourche puisque l'on travaille<br />
<strong>sur</strong> cet objet.<br />
A la fois, j'affirmerai très fort ici, un, le métro commence et il ne s'arrêtera pas. Mais, <strong>de</strong>ux, il<br />
y a <strong>de</strong>s éléments <strong>de</strong> fragilisation <strong>sur</strong> la ligne orange qui nous inquiètent. J'ai <strong>de</strong>mandé avec les<br />
collègues, M. BENISTI et M. SPILBAUER, à rencontrer d'urgence M. AUZANNET et il<br />
nous reçoit le 22 <strong>novembre</strong>. C'est ce que nous allons lui réaffirmer ensemble. Il faut les <strong>de</strong>ux<br />
branches. Fontenay s'est ému. Vous l'avez vu dans la presse. Et c'est légitime. Mais Rosny<br />
également. Et puis toute la Seine-Saint-Denis. Imaginez que l'on ne relie pas les <strong>de</strong>ux<br />
départements, ce serait quand même un beau gâchis. On aura un outil formidable,<br />
contemporain, <strong>de</strong>s trains importants, <strong>de</strong>s ca<strong>de</strong>nces très fortes puisque le métro automatique a<br />
cette qualité que l'on peut mo<strong>du</strong>ler énormément les ca<strong>de</strong>ncements. On a cet outil formidable<br />
et on se priverait <strong>de</strong> ce qui, y compris, prépare son futur équilibre pour la collectivité <strong>de</strong><br />
tutelle c'est-à-dire la Région ? Il faut aussi poursuivre l’association <strong>de</strong>s habitants pour ce<br />
grand métro. On ne va pas n'en faire qu'un bout. Si l'on fait <strong>de</strong>s sections, on n'aura pas le<br />
même effet. La question <strong>du</strong> phasage - puisqu'il ne peut y avoir qu'un débat <strong>sur</strong> le phasage -<br />
n'est pas une question neutre. Pour autant, cela démarre aujourd'hui à ce conseil municipal et<br />
cela démarrera le 3 décembre par la première signature. On peut se réjouir tous ensemble et,<br />
je souhaite, voter tous ensemble cette première délibération qui est <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> importance. Je<br />
vous le dis, vraiment cela met <strong>Champigny</strong> au cœur <strong>du</strong> développement <strong>de</strong> l'est parisien. Je<br />
crois que l'on peut tous s'en réjouir.<br />
Evi<strong>de</strong>mment, il y a eu, je l'ai cité volontairement, une convergence d'énormément <strong>de</strong> gens. En<br />
<strong>de</strong>hors <strong>de</strong> l'aspect compliqué <strong>de</strong> la loi Grand Paris qui dérogeait aux règles et qui mettait en<br />
difficulté le rôle normal <strong>du</strong> STIF, pour autant on n'a jamais lâché la proie pour l'ombre. Quand<br />
vous dites "vous avez voté contre", oui, nous avons voté contre le texte <strong>de</strong> la loi. D'ailleurs,<br />
moi, je n'ai rien voté, je ne suis pas parlementaire. Mais les parlementaires <strong>de</strong> ma famille<br />
politique ont votée contre le texte <strong>de</strong> loi. Mais ils ont bien expliqué qu'il n'était pas contre le<br />
transport. Le prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> conseil général a bien expliqué qu'ils n'étaient pas contre le<br />
transport. Moi, j'ai fait, avec vous tous, toutes les démarches nécessaires pour que,<br />
évi<strong>de</strong>mment, le métro non seulement passe à <strong>Champigny</strong> mais que cela bénéficie largement à<br />
10
<strong>Champigny</strong>. Si on fait en ce moment la consultation <strong>de</strong>s jeunes, c'est parce que les campinois<br />
l'année <strong>de</strong>rnière nous l'ont confirmé dans le questionnaire rempli par plus <strong>de</strong> 4.300 personnes,<br />
il faut que cela profite à nos jeunes. Il y a un bel enthousiasme à avoir ce soir en prenant cette<br />
décision. On prend une décision tout à fait utile non seulement à <strong>Champigny</strong> mais à<br />
l'ensemble <strong>de</strong> la métropole. S'il n'y avait pas eu <strong>de</strong> ville volontaire,… effectivement peut-être<br />
que dans la négociation on ne va pas complètement faire la sou<strong>du</strong>re avec le transfert futur <strong>du</strong><br />
CTI, peut-être. Mais vous ne croyez pas que cela vaut le coup d'avoir le métro ? Vous ne<br />
croyez pas que cela vaut le coup, dans <strong>de</strong>s circonstances aussi ten<strong>du</strong>es économiquement, <strong>de</strong> se<br />
dépêcher ? Si cela commence par l'arc sud, <strong>Champigny</strong> n'y est pas pour rien et l'ensemble <strong>du</strong><br />
Val <strong>de</strong> <strong>Marne</strong> n'y est pas pour rien.<br />
Je pense que c'est parce que nous avons fait tout ce travail, parce que l'on a levé tous les<br />
obstacles, parce que l'on est prêts. Je cite là encore M. GUYOT. Il a dit l'autre jour : « on<br />
termine la consultation par <strong>Champigny</strong>. Il n'y avait plus qu'une réunion <strong>de</strong>rrière nous, Saint<br />
Maur. On finit par ces <strong>de</strong>ux villes mais en fait vous, vous êtes prêts ». Oui, nous sommes<br />
prêts. Nous pouvons être fiers <strong>de</strong> l'être. »<br />
ADOPTE A L’UNANIMITE<br />
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES<br />
2<br />
Déprécarisation <strong>de</strong> la situation d’agents vacataires / Création d’emplois à temps complet et<br />
non complet<br />
Commissions concernées :<br />
1 ère commission : Finances / Marchés et Achats Publics, Personnel Communal, Nouvelles<br />
technologies <strong>de</strong> l'information et <strong>de</strong> la télécommunication.<br />
3 ème commission : Cadre <strong>de</strong> vie : Espaces publics / Réseaux, Environnement et<br />
Développement Durable, Développement <strong>de</strong>s transports en commun, Partage <strong>de</strong> l’espace<br />
public / Déplacements, Prévention et droit à la tranquillité publique<br />
5 ème commission : Enseignement, Formation professionnelle, Restauration collective,<br />
Enfance, Petite enfance, Jeunesse, Bâtiments communaux<br />
6 ème commission : Politique culturelle, Politique sportive, Projets <strong>de</strong> solidarité internationaux,<br />
Comité <strong>du</strong> Jumelage, Initiatives festives, Vie Associative, Immigration / Droits et citoyenneté<br />
<strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nts étrangers<br />
Rapport présenté par Mme TERRADE qui fait état <strong>de</strong> la question posée par M. JEANNE<br />
lors <strong>de</strong> la séance <strong>de</strong> la 1 ère commission.<br />
M. JEANNE s’est interrogé à propos <strong>de</strong> la <strong>de</strong>rnière phrase <strong>du</strong> rapport : « Le coût <strong>de</strong> ces<br />
créations est évalué à 450 000 € par an ».<br />
Est-ce à dire que ce coût est un coût global qui intègre le coût antérieur <strong>de</strong>s vacataires ?<br />
ou est-ce un <strong>sur</strong>coût par rapport au dispositif antérieur ?<br />
Réponse :<br />
Il s'agit effectivement <strong>de</strong> l'évaluation d'un <strong>sur</strong>coût pour la collectivité.<br />
Les vacataires actuels sont payés à l'heure. S'ils sont absents ils n'ont pas <strong>de</strong> rémunération.<br />
Le montant <strong>de</strong> la vacation est fixe.<br />
11
La DRH a analysé que les missions qu'ils effectuent sont permanentes donc justifient la<br />
création d'emplois, y compris à temps non complet comme le prévoit le statut.<br />
Avec la création <strong>de</strong>s postes permanents, ces agents auront une rémunération tout au long <strong>de</strong><br />
l'année, mais aussi <strong>de</strong>s droits reconnus similaires à ceux <strong>de</strong>s autres agents <strong>de</strong> la collectivité<br />
(arrêts maladie, congés maternité, accès à la formation, droits à congés ….)<br />
Ils auront également, selon les postes, <strong>de</strong>s parcours qui les amèneront à <strong>de</strong>venir<br />
fonctionnaires, les professeurs, journalistes, animateurs par exemple, auront ainsi le droit à<br />
une reprise d'ancienneté et un déroulement <strong>de</strong> carrière.<br />
Le <strong>sur</strong>coût vient donc <strong>de</strong> cette prise en charge <strong>de</strong>s droits nouveaux, où les agents continueront<br />
d'avoir une rémunération lors <strong>de</strong>s évènements précités.<br />
Ainsi par exemple la création <strong>de</strong>s 16 postes d'animateurs pour les CLME est estimée à 182<br />
000€ par an (perte <strong>de</strong> certains allègements <strong>de</strong> charges sociales consentis <strong>sur</strong> les emplois<br />
précaires).<br />
Le <strong>sur</strong>coût estimé est <strong>de</strong> 90 000€ pour les <strong>14</strong>0 postes <strong>de</strong> <strong>sur</strong>veillants <strong>de</strong> cantine<br />
Pour tous ces postes, il a été tenu compte <strong>de</strong>s économies (plus faibles) qui seront in<strong>du</strong>ites par<br />
le non paiement d'assedics entre <strong>de</strong>ux pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong> travail (la Ville est son propre as<strong>sur</strong>eur <strong>de</strong><br />
ce risque). En effet, ils seront en poste, payés toute l'année.<br />
Les autres postes sont à coût à peu près constant, diminuant d'autant les dépenses <strong>de</strong> piges,<br />
vacations, ou <strong>de</strong> CDD.<br />
Enfin la DRH ne gérait pas <strong>de</strong> carrière pour les vacataires, donc il a été évalué à 53 000 € par<br />
an, selon les règles <strong>de</strong> la fonction publique, les reprises d'expérience professionnelle qui<br />
permettront à certains <strong>de</strong> ces agents d'être mieux rémunérés qu'au 1er échelon <strong>de</strong> leur gra<strong>de</strong>.<br />
L’évaluation globale comme indiquée dans le rapport est estimée à 450 000 € par an.<br />
Intervention <strong>de</strong> M. JEANNE<br />
« Deux remarques extrêmement brèves. Simplement, on avait précisé il y a à peu près <strong>de</strong>ux<br />
ans, quand on avait travaillé <strong>sur</strong> le budget, qu'il y avait à <strong>Champigny</strong>, quand on regardait les<br />
effectifs, une part non négligeable d'employés précaires. Vous nous aviez dit à l'époque que ce<br />
n'était pas vrai. Si l'on a cette délibération, c'est quand même qu'il y avait une part non<br />
négligeable. En tout état <strong>de</strong> cause, on ne peut être que favorables à cette délibération bien qu'il<br />
y ait cette notion <strong>de</strong> <strong>sur</strong>coût. Globalement, on voit que quand même plus <strong>de</strong>s trois quarts <strong>de</strong>s<br />
postes sont centrés <strong>sur</strong> les écoles. Sur ce temps d'inter-cours, notamment au niveau <strong>de</strong> la<br />
cantine, on sait que, d'une façon assez générale, on a une véritable difficulté à stabiliser les<br />
personnels qui viennent pour 1 heure et <strong>de</strong>mie. Cela génère un taux <strong>de</strong> turnover relativement<br />
important. Ce taux <strong>de</strong> turnover amène parfois à avoir <strong>de</strong>s personnels qui ne font pas toujours<br />
leur travail exactement comme il le faudrait puisque l'on a <strong>de</strong>s comportements qui ne sont pas<br />
toujours adaptés à <strong>de</strong> jeunes enfants. Je pense que cette délibération va dans le bon sens et<br />
c'est la raison pour laquelle, bien évi<strong>de</strong>mment, on votera favorablement. »<br />
Intervention <strong>de</strong> M. SCHMITT<br />
« Notre groupe est bien sûr extrêmement favorable à cette délibération puisque je tiens à<br />
rappeler que nous avions pris publiquement position par rapport à cette déprécarisation à<br />
travers la tribune <strong>de</strong> la revue municipale. Donc, ce que vous faites, c'est un bon début mais<br />
c'est vrai qu'il y a encore d'autres emplois à déprécariser dans notre ville. Et il est vraiment<br />
<strong>sur</strong>prenant <strong>de</strong> voir que votre discours qui se veut plus social que tout autre parti ou toute autre<br />
municipalité, eh bien finalement ait gardé trop longtemps ce type d'emploi précaire dans notre<br />
12
commune. C'est une remarque simplement pour souligner que c'est une bonne action mais<br />
qu'il aurait fallu la faire <strong>de</strong>puis déjà un bon moment.<br />
Je voudrais faire une remarque par rapport à ce qui a été dit tout à l'heure. Ce que dit<br />
M. GUERRIER, quand même, c'est <strong>du</strong>r à avaler. On peut aller dans l'excès mais à ce niveau,<br />
cela <strong>de</strong>vient vraiment une performance inégalable. Heureusement, M. le Maire, vous nous<br />
avez rappelé qu'il y avait une unanimité citoyenne <strong>de</strong>rrière le projet <strong>du</strong> Grand Paris. Cela rend<br />
vraiment grotesque la légen<strong>de</strong> dorée que M. GUERRIER a voulu nous imposer comme vérité.<br />
Et je voudrais quand même rappeler, puisque l'on est dans l'historique <strong>de</strong> cette affaire, qu'au<br />
début <strong>du</strong> commencement, c'est la Région socialiste qui n'avait rien fait. La situation <strong>de</strong> la<br />
Région parisienne était catastrophique au niveau <strong>du</strong> déplacement et même au-<strong>de</strong>là, en termes<br />
d'équilibre urbain dans notre Région. C'est quand même le gouvernement qui a dû s'en<br />
occuper à la place <strong>de</strong> la Région. Voilà ce que je voulais dire par rapport à cette intervention <strong>de</strong><br />
M. GUERRIER. »<br />
Intervention M. le Maire<br />
« Juste pour vous rappeler que le STIF n'a été impliqué dans ses statuts qu'un an avant que ne<br />
démarre le Grand Paris c'est-à-dire que l'Etat, tout en parlant <strong>de</strong> la décentralisation, ne l'avait<br />
pas impliquée et le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Région n'était pas en me<strong>sur</strong>e, à quelques mois <strong>de</strong>s<br />
régionales, d'intervenir <strong>sur</strong> l'ensemble <strong>de</strong>s transports. Je voulais rappeler aussi cela. Puisque<br />
l'on dit <strong>de</strong>s vérités, on va toutes les dire. »<br />
Intervention <strong>de</strong> Mme TERRADE<br />
« Pour revenir rapi<strong>de</strong>ment <strong>sur</strong> les interventions <strong>de</strong> mes collègues par rapport à la précarité<br />
parmi le personnel territorial à <strong>Champigny</strong>, évi<strong>de</strong>mment on peut toujours mieux faire et on<br />
pourrait toujours être plus en avance que tous les autres. Cela dit, d'une part <strong>sur</strong> un volet un<br />
peu non pas particulier mais un peu parallèle <strong>de</strong> cette délibération, je voulais dire à<br />
M. JEANNE que la préoccupation qu'il partage avec nous <strong>de</strong> stabiliser les équipes<br />
d'encadrement <strong>de</strong>s enfants <strong>sur</strong> les temps notamment <strong>de</strong> restauration scolaire est une<br />
préoccupation qui nous a con<strong>du</strong>its au fil <strong>de</strong>s années d'une part à mener toute une série <strong>de</strong><br />
démarches <strong>de</strong> réorganisation pour intégrer la mission d'encadrement <strong>de</strong>s enfants <strong>sur</strong> les temps<br />
scolaires, dans un premier temps, au temps <strong>de</strong> travail annualisé <strong>de</strong>s personnels <strong>de</strong>s centres <strong>de</strong><br />
loisirs qui sont fort nombreux à intervenir <strong>sur</strong> les temps <strong>de</strong> repas et qui sont pour le coup ceux<br />
qui interviennent et qui connaissent donc les enfants en matinée, en soirée, les mercredis et<br />
<strong>sur</strong> les vacances scolaires, intégrer aussi ce temps <strong>de</strong> travail au moment <strong>du</strong> passage à 35<br />
heures en 2001 aux postes <strong>de</strong> travail <strong>de</strong> nos ATSEM qui sont <strong>de</strong>s agents qui interviennent<br />
auprès <strong>de</strong>s enfants en école maternelle, qui sont donc <strong>de</strong>s référents a<strong>du</strong>ltes dont la compétence<br />
est je crois globalement bien reconnue aujourd'hui pour encadrer les enfants.<br />
Aujourd'hui, <strong>sur</strong> ce créneau, compte tenu <strong>de</strong>s taux d'encadrement pour les enfants qui sont <strong>de</strong>s<br />
taux d'encadrement non précisés par les textes, donc qui sont locaux quelle que soit la<br />
commune, mais qui sont a priori <strong>de</strong>s taux relativement moyens pour ceux que nous appliquons<br />
et même un peu au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la moyenne <strong>de</strong> ceux qui s'appliquent globalement ailleurs,<br />
effectivement on a considérablement ré<strong>du</strong>it, il faut le savoir, le recours à la vacation <strong>sur</strong><br />
notamment le périscolaire. Et on a en parallèle effectivement mené un travail et <strong>de</strong>mandé à<br />
l'administration qui l'a fait <strong>de</strong> con<strong>du</strong>ire un travail pour mieux permettre à ces personnels<br />
vacataires d'être intégrés <strong>sur</strong> <strong>de</strong>s temps <strong>de</strong> réunion à l'ensemble <strong>de</strong>s autres équipes pour<br />
précisément permettre une plus gran<strong>de</strong> stabilité. Après, évi<strong>de</strong>mment, on a 5.100 enfants qui<br />
déjeunent tous les midis en restauration scolaire. Cela nécessite plusieurs centaines <strong>de</strong><br />
personnes autour d'eux, ce qui est bien normal. Et forcément, il peut arriver justement <strong>du</strong> fait<br />
d'ailleurs d'une certaine précarité <strong>du</strong> statut d'une part <strong>de</strong> personnels qui constitue en outre la<br />
part la plus faible en nombre d'agents, effectivement que les choses n'atteignent pas toujours<br />
13
le même niveau <strong>de</strong> qualité. Sachez que c'est une préoccupation <strong>sur</strong> laquelle nous avons fait<br />
beaucoup travaillé et <strong>sur</strong> laquelle nous continuons à travailler. Cette délibération n'est<br />
d'ailleurs pas complètement déconnectée <strong>de</strong> cette préoccupation.<br />
Dire qu'il y a beaucoup <strong>de</strong> précaires à <strong>Champigny</strong>, on peut toujours le dire. De façon générale,<br />
nous ne sommes pas une collectivité qui s'illustre par sa pratique <strong>de</strong> la précarité <strong>de</strong>s contrats<br />
<strong>de</strong> travail, bien au contraire. En effet, au niveau <strong>du</strong> Centre <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> la petite couronne et<br />
y compris <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> couronne d'ailleurs, nous faisons partie <strong>de</strong>s collectivités qui peuvent se<br />
targuer d'avoir un taux <strong>de</strong> titulaires extrêmement conséquent. Evi<strong>de</strong>mment, <strong>sur</strong> les secteurs<br />
périscolaires, la réalité objective, il faut le dire, c'est qu'un certain nombre <strong>de</strong> collectivités ont<br />
fait le choix à différentes pério<strong>de</strong>s d'abord <strong>de</strong> privatiser ces secteurs, <strong>de</strong> les passer au privé. Je<br />
ne suis pas certaine que cela stabilise beaucoup les effectifs <strong>de</strong> personnels intervenant auprès<br />
<strong>de</strong>s enfants, voyez-vous. Nous ne l'avons pas fait. Nous avons, comme les autres collectivités<br />
qui effectivement ont fait le choix <strong>de</strong> maintenir cette activité dans le giron <strong>du</strong> service public,<br />
eu recours <strong>du</strong> fait <strong>de</strong>s évolutions <strong>du</strong> statut dont on peut aujourd'hui évi<strong>de</strong>mment s'emparer<br />
mais qui n'étaient pas existantes, nous avons effectivement fait le choix <strong>de</strong> recourir à <strong>de</strong>s<br />
personnels temporaires, y compris en raison d'ailleurs <strong>du</strong> nombre d'heures extrêmement faible<br />
et extrêmement fractionné dans le temps <strong>de</strong> ce type d'emploi.<br />
Aujourd'hui, force est <strong>de</strong> constater que nous sommes entrés dans une orientation et que nous<br />
avons <strong>de</strong>mandée <strong>de</strong>puis plusieurs mois d'ailleurs aux services municipaux, je dois dire ici, je<br />
ne l'ai pas fait mais je vais le faire, que je remercie les services <strong>de</strong> la direction <strong>de</strong>s ressources<br />
humaines et l'ensemble <strong>de</strong>s directions <strong>de</strong> la ville <strong>du</strong> travail qui a été mené. Cela peut paraître<br />
simple, ce type <strong>de</strong> délibération. Ce sont <strong>de</strong>s dizaines et <strong>de</strong>s dizaines d'heures <strong>de</strong> travail, <strong>de</strong><br />
décorticage <strong>de</strong> chaque dossier, <strong>de</strong> chaque situation d'agent concerné pour vérifier le côté<br />
positif, le côté négatif qui va impacter en réalité la situation <strong>de</strong> l'agent et comment les choses<br />
vont s'organiser en termes <strong>de</strong> droit statuaire mais aussi en termes <strong>de</strong> fonctionnement <strong>de</strong>s<br />
services et en termes <strong>de</strong> contrat <strong>de</strong> travail. Je le dis, ce n'est pas si simple à manier. Sinon, je<br />
pense que nous ne serions pas les <strong>de</strong>rniers à le faire mais sans doute nous ne serions pas les<br />
seuls ou si peu nombreux. Effectivement, cela mérite quand même d'être remarqué pour ce<br />
que cela a <strong>de</strong> positif et non pas d'être pris comme quelque chose qui viendrait - je l'ai senti un<br />
peu ainsi, peut-être l'ai-je mal enten<strong>du</strong> - un peu tard. Je ne considère pas qu'il s'agisse d'une<br />
bonne action mais simplement <strong>de</strong> quelque chose <strong>de</strong> normal dans une collectivité comme la<br />
nôtre, dans le cadre effectivement <strong>du</strong> droit possible <strong>du</strong> contrat <strong>de</strong> travail <strong>de</strong>s salariés. Je<br />
souhaiterais d'ailleurs que l'ensemble <strong>de</strong>s employeurs publics et privés regar<strong>de</strong> les choses par<br />
le même prisme. Je crois que les salariés en France auraient beaucoup à y gagner, pas<br />
seulement dans les collectivités locales.<br />
Il y a encore, certes, d'autres emplois que l'on pourrait qualifier <strong>de</strong> précaires dans les<br />
collectivités locales à <strong>Champigny</strong> comme ailleurs : un certain nombre d'agents parce qu'ils<br />
n'ont pas pu, à <strong>de</strong>s moments donnés, passer les concours, parce qu'ils ont été recrutés <strong>sur</strong> <strong>de</strong>s<br />
missions <strong>de</strong> service public sans être titulaires, mais ce ne sont pas <strong>de</strong>s vacataires, ce ne sont<br />
pas <strong>de</strong>s salariés payés à l'heure. Ce sont <strong>de</strong>s salariés qui ont un contrat <strong>de</strong> travail <strong>de</strong> type<br />
contractuel trois ans, etc., tout à fait statuaire et tout à fait légal. Une loi est parue en mars<br />
<strong>2012</strong> qui est applicable d'ailleurs parce qu'elle est d'effet immédiat. Elle est en cours <strong>de</strong> mise<br />
en œuvre à l'effet <strong>de</strong> la date <strong>de</strong> la loi évi<strong>de</strong>mment pour l'ensemble <strong>de</strong>s salariés. Mais là, il a<br />
aussi fallu mener <strong>de</strong> concert l'ensemble <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux dossiers et rencontrer là aussi par groupes<br />
puis indivi<strong>du</strong>ellement l'ensemble <strong>de</strong>s salariés pour leur présenter les avantages mais aussi<br />
parfois la facette peut-être un peu plus contradictoire d'un emploi pérenne <strong>de</strong> la Fonction<br />
publique, en tout cas d'une intégration pour appeler les choses par leur nom, ou d'une<br />
CDIsation. Et effectivement permettre à chacun d'entre eux <strong>de</strong> répondre oui ou non à la<br />
proposition d'intégration ou <strong>de</strong> CDIsation. Les choses sont donc en cours.<br />
<strong>14</strong>
Il restera <strong>de</strong> toute manière en bout <strong>de</strong> course un certain nombre <strong>de</strong> salariés - que je ne peux<br />
pas quantifier aujourd'hui - <strong>sur</strong> <strong>de</strong>s contrats parce qu'il arrive <strong>de</strong> recourir aux contrats<br />
temporaires pour <strong>du</strong> remplacement temporaire, ou pour <strong>de</strong>s missions qui par définition sont<br />
<strong>de</strong>s missions temporaires. Je pense notamment aux emplois <strong>de</strong> saisonniers mais pas qu'à ceuxlà,<br />
pour lesquels, bien évi<strong>de</strong>mment, on continuera à avoir <strong>de</strong>s besoins à <strong>de</strong>s moments donnés.<br />
Il est évi<strong>de</strong>nt que le nombre <strong>de</strong> personnel intervenant dans certains domaines n'est pas le<br />
même en juillet et août que <strong>sur</strong> le reste <strong>de</strong> l'année par exemple. »<br />
ADOPTE A L’UNANIMITE<br />
3<br />
Détermination pour les agents territoriaux titulaires <strong>de</strong> catégorie C (relevant <strong>de</strong> l’échelle 6) et<br />
hors filière technique <strong>du</strong> taux d’avancement à l’échelon spécial <strong>de</strong> catégorie C<br />
Commission concernée :<br />
1 ère commission : Finances / Marchés et Achats Publics, Personnel Communal, Nouvelles<br />
technologies <strong>de</strong> l'information et <strong>de</strong> la télécommunication.<br />
Rapport présenté par Mme TERRADE.<br />
Intervention <strong>de</strong> M. SCHMITT<br />
« Les résolutions 2 et 3 vont dans le même sens c'est-à-dire tirer vers le haut les<br />
rémunérations et les statuts <strong>de</strong>s employés communaux. Sur la délibération 3/, je ferai une<br />
remarque parce qu'il y a un marqueur fort pour cette délibération. C'est un décret. Vous avez<br />
vu la date. C'est le 23 avril <strong>2012</strong>. J'espère que vous comptabiliserez au moins ce décret dans<br />
l'héritage que vous décrivez souvent autrement, l'héritage <strong>de</strong> l'ancien gouvernement. Plus<br />
largement, cela s'inscrit dans un processus qui a bénéficié à d'autres catégories sociales, bien<br />
au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s employés communaux, toutes les administrations et les corps <strong>de</strong> l'Etat. Par la loi,<br />
ils bénéficieront <strong>de</strong> me<strong>sur</strong>es d'intégration dites <strong>de</strong> déprécarisation <strong>de</strong>s CDD en CDI. C'est une<br />
loi qui a été portée par l'ancien gouvernement et en particulier qui porte le nom <strong>du</strong> ministre, la<br />
loi SAUVADET. Le processus est relativement simple. Au bout <strong>de</strong> quelques années<br />
d'ancienneté, six ans, vous passerez automatiquement d'un CDD à un CDI. Et pour les autres,<br />
il est prévu <strong>de</strong>s modalités dites d'accès réservé qui reviennent pratiquement à la même chose.<br />
Il y a autant <strong>de</strong> postes que d'emplois à déprécariser. Je tenais simplement à faire remarquer<br />
que c'était une me<strong>sur</strong>e qui avait été ren<strong>du</strong>e possible à <strong>Champigny</strong> parce que l'ancien<br />
gouvernement avait pris <strong>de</strong>s me<strong>sur</strong>es dans ce sens. »<br />
ADOPTE A L’UNANIMITE<br />
DIRECTION DE L’AMENAGEMENT ET DE L’URBANISME<br />
4<br />
Périmètre d’étu<strong>de</strong>s et d’actions foncières dénommé « Gare <strong>du</strong> centre/Stalingrad ».<br />
1 – Création <strong>du</strong> périmètre d’étu<strong>de</strong>s et d’actions foncières dénommé « Gare <strong>du</strong> Centre /<br />
Stalingrad », d’une superficie totale d’environ 1601 m², constitué <strong>de</strong>s parcelles cadastrées<br />
section AC n°16, 17, 37, 39, 41, 43 sises 63 et 65 boulevard <strong>de</strong> Stalingrad ainsi que <strong>14</strong>, 16 et<br />
18 rue <strong>du</strong> cimetière, en vue <strong>de</strong> la réalisation d’un programme <strong>de</strong> logements mixtes et <strong>de</strong><br />
l’élargissement <strong>de</strong> la rue <strong>du</strong> cimetière.<br />
15
2 – Deman<strong>de</strong> formulée auprès <strong>du</strong> SAF’94, agissant pour le compte <strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong> <strong>Champigny</strong><br />
<strong>sur</strong> <strong>Marne</strong>, <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à l’acquisition et au portage foncier <strong>de</strong>s parcelles inscrites dans ce<br />
périmètre.<br />
Commissions concernées :<br />
2 ème commission : Aménagement <strong>du</strong> territoire et Développement urbain, Politique <strong>du</strong><br />
Logement et amélioration <strong>de</strong> l’habitat, Développement Economique, Emploi, Insertion,<br />
Economie Solidaire, Commerce et marchés aux comestibles, Artisanat, Tourisme<br />
1 ère commission : Finances/Marchés et Achats Publics, Personnel Communal, Nouvelles<br />
technologies <strong>de</strong> l’information et <strong>de</strong> la télécommunication<br />
Rapport présenté par Melle KASSOU.<br />
Intervention <strong>de</strong> M. SCHMITT<br />
« Comme dans tous ces projets, on a l'impression que c'est un « copié collé », sans apporter<br />
beaucoup <strong>de</strong> soins à la particularisation <strong>de</strong> chaque projet. On est toujours dans l'appellation<br />
qui est <strong>du</strong> plus grand flou <strong>de</strong> logement mixte. J'espère que le mixte veut bien sûr dire qu'il y<br />
aura <strong>de</strong>s hommes et <strong>de</strong>s femmes. A part cela, je ne vois pas trop ce que cela veut dire. On ne<br />
peut pas voter pour un projet <strong>de</strong> cette nature. »<br />
Intervention M. CHARLES<br />
« Je ne parlerai pas comme M. SCHMITT <strong>du</strong> logement mixte. Pour moi, cela a <strong>du</strong> sens. Je<br />
parlerai aussi <strong>du</strong> fait que ma collègue Melle KASSOU a quand même donné lecture dans son<br />
rapport <strong>du</strong> fait que nous avions la volonté d'être associés, comme à la délibération précé<strong>de</strong>nte<br />
bien sûr, à la construction <strong>de</strong> la gare. De ce fait, ce périmètre allait nous permettre d'élaborer<br />
collectivement avec les habitants <strong>de</strong>s logements mais aussi <strong>de</strong>s espaces publics qui<br />
permettront <strong>de</strong> favoriser l'arrivée <strong>de</strong>s transports en commun <strong>de</strong>puis la gare. Pour tous les<br />
collègues ici, le fait <strong>de</strong> trouver un périmètre entre le boulevard <strong>de</strong> Stalingrad et l'avenue Roger<br />
Salengro a <strong>du</strong> sens, chacun le perçoit, <strong>de</strong> façon à réaliser un espace public <strong>de</strong> qualité qui,<br />
bordant <strong>de</strong> nouvelles habitations, pourra permettre <strong>de</strong> faciliter les circulations piétonnes, les<br />
voies cyclables, les autobus, l'arrivée <strong>de</strong>s voitures aussi évi<strong>de</strong>mment. C'est dans l'ensemble <strong>de</strong><br />
ce programme qui comprend donc <strong>du</strong> logement, <strong>du</strong> commerce, <strong>de</strong> l'espace public à <strong>de</strong>stination<br />
<strong>de</strong> différentes fonctions, que l'on construit ce rapport. La mixité, vous avez raison mais je la<br />
perçois tout à fait au travers <strong>de</strong> ce que je viens <strong>de</strong> vous dire. »<br />
ADOPTE A LA MAJORITE<br />
39 votes pour dont 10 procurations<br />
(« Ensemble, agir pour <strong>Champigny</strong> » liste <strong>de</strong>s forces <strong>de</strong> gauche, <strong>de</strong> progrès, écologistes et<br />
<strong>de</strong> personnalités – « Gauche citoyenne/Europe écologie »)<br />
8 votes contre dont 3 procurations<br />
(Groupe UMP - Groupe divers droite -<br />
Groupe « La passion <strong>de</strong> <strong>Champigny</strong> – Union <strong>de</strong> la droite et <strong>du</strong> centre »)<br />
5<br />
Approbation <strong>du</strong> Compte-ren<strong>du</strong> d’Activités à la Collectivité Locale pour l’année 2011, établi<br />
par la SADEV 94, au titre <strong>de</strong> la concession d’aménagement <strong>de</strong> la ZAC <strong>de</strong>s Bords <strong>de</strong> <strong>Marne</strong><br />
Commissions concernées :<br />
2 ème commission : Aménagement <strong>du</strong> territoire et Développement urbain, Politique <strong>du</strong><br />
logement et Amélioration <strong>de</strong> l’habitat, Développement économique / Emploi – Insertion,<br />
Economie solidaire, Commerce et marchés aux comestibles, Artisanat, Tourisme<br />
16
1 ère commission : Finances / Marchés et Achats Publics, Personnel communal, Nouvelle<br />
technologies <strong>de</strong> l’information et <strong>de</strong> la télécommunication<br />
Rapport présenté par M. DEFRANOUX.<br />
Intervention <strong>de</strong> M. FUCHS<br />
« L'un <strong>de</strong>s problèmes qui obérait vraiment le développement <strong>de</strong> cette ZAC <strong>de</strong>s Bords <strong>de</strong><br />
<strong>Marne</strong> était le problème <strong>du</strong> transport. Chacun sait que, maintenant, les entreprises, pour se<br />
localiser, cherchent à savoir s'il y a une <strong>de</strong>sserte valable en transports en commun pour leurs<br />
employés, pour ceux qui viennent aussi leur rendre visite. Avec la création <strong>du</strong> grand métro et<br />
cette station très proche, cette ZAC prend une valeur tout à fait particulière qu'elle n'avait pas<br />
auparavant.<br />
Toutefois, je me permets <strong>de</strong> vous rappeler que cette ZAC a été aussi touchée par un gros<br />
phénomène <strong>de</strong> pollution, qu'il a été difficile à le mettre en évi<strong>de</strong>nce tant il était bien camouflé.<br />
Il a fallu faire à l'époque que <strong>de</strong>s associations citoyennes s'adressent au cabinet <strong>du</strong> Premier<br />
ministre, à l'époque c'était M. RAFFARIN, pour qu'on ait communication <strong>du</strong> rapport. Et <strong>de</strong>s<br />
travaux ont été entrepris mais les polluants sont <strong>de</strong>s polluants très dangereux. Ce sont ce que<br />
l'on appelle les PCB et les PCE, polychloroéthylènes et les polychloro-butanes. Ce sont <strong>de</strong>s<br />
dégraissants qui sont très cancérigènes. La dépollution n'a pas été complète. Et à l'époque, il<br />
avait été bien précisé que l'on pouvait admettre que ces lieux servent pour <strong>de</strong>s bureaux ou<br />
pour <strong>de</strong>s endroits où les gens passent mais non pour <strong>de</strong>s logements ni pour <strong>de</strong>s écoles. Il y a<br />
eu un projet d'école. C'est pour cela que je m'étonne et c'est le sens <strong>de</strong> mon intervention, que<br />
l'on prévoit maintenant la construction <strong>de</strong> logements à cet endroit. Je voudrais <strong>de</strong>s précisions à<br />
ce sujet. Va-t-on poursuivre et avoir une dépollution complète ou bien prend-on le risque ? »<br />
Intervention <strong>de</strong> M. le Maire<br />
« C'est bien noté. »<br />
Intervention <strong>de</strong> M. CHEVALIER<br />
« C'est pour expliquer le vote <strong>de</strong> notre groupe. On ne participera pas au vote, pas tellement<br />
pour l'année 2011 mais plus pour les perspectives <strong>2012</strong>. Il y en a au moins une qui nous gêne<br />
mais qui n'est pas i<strong>de</strong>ntique d'ailleurs dans la présentation que vous faites <strong>de</strong> cette délibération<br />
et dans les perspectives écrites par la SADEV. Il y a déjà une différence entre les <strong>de</strong>ux. Ce<br />
n'est pas grave. De toute façon, on ne prendra pas part au vote. »<br />
Intervention <strong>de</strong> M. SCHMITT<br />
« Ma remarque ira dans le même sens que celle <strong>de</strong> mon collègue M. CHEVALIER. Il y a une<br />
partie bien sûr qui est très intéressante, le programme <strong>de</strong> bureaux, tout ce qui touche<br />
l'entreprise, qui touche l'emploi, qui touche l'activité et l'enrichissement <strong>de</strong> la commune. Nous<br />
y sommes sensibles. Je reviens <strong>sur</strong> un point qui a été évoqué tout à l'heure avec le même type<br />
<strong>de</strong> formulation. C'est même plus freudien puisque l'on peut lire que le projet <strong>de</strong> logements est<br />
situé dans le diffus. Donc, libre interprétation mais je crois que l'expression me donne<br />
raison. »<br />
M. CHARLES<br />
« Je ne vais pas faire <strong>de</strong> sémantique ce soir avec M. SCHMITT qui est beaucoup plus cultivé<br />
que moi. Mais l'expression <strong>de</strong> logement dans le diffus dans le PLU signifie que l'on n'est pas<br />
dans le cadre stricto sensu <strong>du</strong> périmètre <strong>de</strong> ZAC. Je réponds notamment à mon collègue<br />
M. FUCHS. Son inquiétu<strong>de</strong> ses propos sont tout à fait légitimes. Effectivement, dans le cadre<br />
<strong>de</strong> la ZAC, telle qu'on la <strong>de</strong>ssine entre le talus <strong>de</strong> chemin <strong>de</strong> fer, le quai Victor Hugo et la rue<br />
17
<strong>de</strong> Ver<strong>du</strong>n, la rue Matteoti… Non, la rue Roland Foucard, il n'y a pas pour l'instant <strong>de</strong><br />
possibilité <strong>de</strong> construire <strong>de</strong> logements. Le PLU ne le permet pas. L'évolution <strong>de</strong> la ZAC n'est<br />
pas le sujet <strong>de</strong> ce soir mais le PLU ne le permet pas. Quand on appelait cela le diffus, il s'agit<br />
dans le cadre <strong>de</strong>s acquisitions réalisées auprès d'Air Liqui<strong>de</strong> lorsqu'Air Liqui<strong>de</strong> a ven<strong>du</strong> son<br />
foncier, il y avait <strong>de</strong>s propriétés qui étaient dans ce que l'on appelle communément, excusezmoi<br />
l'expression, je n'en ai pas d'autre à vous fournir ce soir, le diffus dans le quartier. Il y<br />
avait donc <strong>de</strong>s propriétés qui étaient situées à <strong>de</strong>s endroits qui n'étaient pas centrés autour <strong>de</strong>s<br />
terrains historiques <strong>de</strong> l'entreprise. Ces terrains qui sont déjà <strong>de</strong>stinés à <strong>de</strong> l'habitat - d'ailleurs<br />
pour l'un d'entre eux, il y avait une petite maison <strong>de</strong>ssus - ont été cédés dans le cadre <strong>de</strong><br />
procé<strong>du</strong>res tout à fait transparentes à <strong>de</strong>s opérateurs qui vont pouvoir la monter. Mais il s'agit<br />
<strong>de</strong> terrains très mo<strong>de</strong>stes, <strong>de</strong> 4 ou 500 mètres carrés, quelques logements dans un cadre <strong>de</strong><br />
diffus. Voilà l'explication pour M. FUCHS et un peu <strong>de</strong> sémantique maladroite, <strong>de</strong> ma part<br />
bien sûr, pour M. SCHMITT. »<br />
ADOPTE A L’UNANIMITE <strong>de</strong>s suffrages exprimés<br />
39 votes pour dont 10 procurations<br />
(« Ensemble, agir pour <strong>Champigny</strong> » liste <strong>de</strong>s forces <strong>de</strong> gauche, <strong>de</strong> progrès, écologistes et<br />
<strong>de</strong> personnalités – « Gauche citoyenne/Europe écologie »)<br />
6 refus <strong>de</strong> vote dont 2 procurations<br />
(Groupe UMP - Groupe divers droite)<br />
2 abstentions dont 1 procuration<br />
(Groupe « La passion <strong>de</strong> <strong>Champigny</strong> – Union <strong>de</strong> la droite et <strong>du</strong> centre »)<br />
6<br />
Projet <strong>de</strong> rénovation urbaine <strong>de</strong>s Quatre Cités.<br />
Approbation <strong>de</strong> l’avenant n°5 <strong>de</strong> la convention <strong>de</strong> rénovation urbaine <strong>de</strong>s Quatre Cités.<br />
Autorisation donnée à Monsieur le Maire ou son représentant <strong>de</strong> le signer.<br />
Autorisation donnée à Monsieur le Maire ou son représentant <strong>de</strong> solliciter les subventions<br />
auprès <strong>de</strong>s partenaires financiers et <strong>de</strong> signer tous les actes qui seraient la suite ou la<br />
conséquence <strong>de</strong> la présente délibération.<br />
Commissions concernées :<br />
2 ème commission: Aménagement <strong>du</strong> territoire et Développement urbain, Politique <strong>du</strong><br />
logement et Amélioration <strong>de</strong> l’habitat, Développement Economique / Emploi-Insertion,<br />
Economie solidaire, Commerce et marchés aux comestibles, Artisanat, Tourisme.<br />
1 ère commission : Finances / Marchés et Achats Publics, Personnel Communal, Nouvelles<br />
technologies <strong>de</strong> l'information et <strong>de</strong> la télécommunication.<br />
3 ème commission : Cadre <strong>de</strong> Vie : Espaces publics/Réseaux, Environnement et<br />
Développement Durable, Développement <strong>de</strong>s transports en commun, Partage <strong>de</strong> l’espace<br />
public/Déplacements, Prévention et Droit à la Tranquillité publique.<br />
M. le Maire indique que l’examen <strong>de</strong> cette délibération est reporté, l’ANRU n’ayant pas<br />
été en me<strong>sur</strong>e <strong>de</strong> transmettre le document définitif <strong>de</strong> l’avenant.<br />
REPORTE<br />
7<br />
Opération <strong>de</strong> construction neuve <strong>de</strong> 9 logements locatifs sociaux acquis en VEFA 111-115<br />
avenue Roger Salengro<br />
18
Garantie communale à accor<strong>de</strong>r à hauteur <strong>de</strong> 100% à Valophis Habitat - OPH <strong>du</strong> Val <strong>de</strong><br />
<strong>Marne</strong> pour quatre prêts à contracter auprès <strong>de</strong> la Caisse <strong>de</strong>s Dépôts et Consignations.<br />
Montant maximum à garantir : 1 303 845 euros.<br />
Autorisation donnée à Monsieur le Maire ou son représentant d’intervenir auxdits contrats <strong>de</strong><br />
prêts ainsi qu’à signer tous les documents nécessaires à la réalisation <strong>de</strong> cette délibération et<br />
tout acte qui en serait la suite ou la conséquence.<br />
Commissions concernées :<br />
2 ème commission : Aménagement <strong>du</strong> territoire et Développement urbain, Politique <strong>du</strong><br />
logement et Amélioration <strong>de</strong> l’habitat, Développement Economique / Emploi-Insertion,<br />
Economie solidaire, Commerce et marchés aux comestibles, Artisanat, Tourisme.<br />
1 ère commission : Finances / Marchés et Achats Publics, Personnel Communal, Nouvelles<br />
technologies <strong>de</strong> l'information et <strong>de</strong> la télécommunication.<br />
Rapport présenté par M. CHARLES.<br />
M. JEANNE<br />
« Une intervention rapi<strong>de</strong>. On se retrouve un peu dans ce que j'évoquais tout à l'heure, <strong>sur</strong> le<br />
procès-verbal <strong>du</strong> conseil municipal précé<strong>de</strong>nt, à savoir que c'est plus au niveau <strong>de</strong> l'EPFIF que<br />
l'on ressent aussi parfois <strong>de</strong>s pressions qui sont opérées. Cette opération s'est menée en partie<br />
sous cette forme. Je crois qu'il faudrait être un peu plus vigilant <strong>du</strong> côté <strong>de</strong> nos services pour<br />
que les choses se fassent <strong>de</strong> façon plus posée. »<br />
M. le Maire<br />
« Je n'ai pas spécialement saisi. »<br />
ADOPTE A LA MAJORITE<br />
39 votes pour dont 10 procurations<br />
(« Ensemble, agir pour <strong>Champigny</strong> » liste <strong>de</strong>s forces <strong>de</strong> gauche, <strong>de</strong> progrès, écologistes et<br />
<strong>de</strong> personnalités – « Gauche citoyenne/Europe écologie »)<br />
8 votes contre dont 3 procurations<br />
(Groupe UMP - Groupe divers droite -<br />
Groupe « La passion <strong>de</strong> <strong>Champigny</strong> – Union <strong>de</strong> la droite et <strong>du</strong> centre »)<br />
8<br />
Chemin <strong>de</strong>s Lyonnes<br />
1) Acquisition par voie amiable, moyennant l’euro symbolique, <strong>de</strong>s parcelles cadastrées<br />
section CX n° 116 et 117 d’une superficie d’environ 7 m² sises Chemin <strong>de</strong>s Lyonnes,<br />
appartenant à la S.C.C.V « Les Lyonnes » libres <strong>de</strong> toute location et <strong>de</strong> toute occupation, en<br />
vue <strong>de</strong> leur classement dans le domaine public communal.<br />
2) Autorisation donnée à Monsieur le Maire ou son représentant (adjoint au Maire ayant reçu<br />
délégation) <strong>de</strong> signer l’acte à intervenir à l’effet <strong>de</strong> transférer la propriété dont la rédaction<br />
sera confiée à l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> Maîtres Carely, Vie, Calmet, Guez, Taillandier et Blanchard, notaires<br />
à Nogent <strong>sur</strong> <strong>Marne</strong>, 78 Gran<strong>de</strong> Rue Charles <strong>de</strong> Gaulle, ainsi que tous documents qui en<br />
seraient la suite ou la conséquence.<br />
3) Moyens <strong>de</strong> financement.<br />
Commissions concernées :<br />
2 ème commission : Aménagement <strong>du</strong> territoire et Développement urbain, Politique <strong>du</strong><br />
Logement et amélioration <strong>de</strong> l’habitat, Développement Economique, Emploi, Insertion,<br />
Economie Solidaire, Commerce et marchés aux comestibles, Artisanat, Tourisme.<br />
19
1 ère commission : Finances/Marchés et Achats Publics, Personnel Communal, Nouvelles<br />
technologies <strong>de</strong> l’information et <strong>de</strong> la télécommunication.<br />
3 ème commission : Cadre <strong>de</strong> vie : Espaces Publics/Réseaux, Environnement et Développement<br />
<strong>du</strong>rable, Développement <strong>de</strong>s transports en commun, Partage <strong>de</strong> l’espace public,<br />
Déplacements, Prévention et droit à la tranquillité publique.<br />
Rapport présenté par M. CHARLES qui fait l’état <strong>de</strong> la question posée par M. JEANNE<br />
lors <strong>de</strong> la séance <strong>de</strong> la 1 ère commission.<br />
M. JEANNE a souhaité avoir <strong>de</strong>s précisions <strong>sur</strong> l’utilité <strong>de</strong> cette opération. Est-ce pour<br />
l’alignement ?<br />
Réponse : les parcelles en question correspon<strong>de</strong>nt déjà à un trottoir.<br />
Il s’agit donc d’une simple régularisation.<br />
ADOPTE A L’UNANIMITE<br />
9<br />
Rapport d’activité <strong>de</strong> l’année 2011, établi par la société Marchés Publics Cordonnier,<br />
concessionnaire <strong>de</strong>s marchés aux comestibles <strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong> <strong>Champigny</strong>-<strong>sur</strong>-<strong>Marne</strong> dans le<br />
cadre d’une délégation <strong>de</strong> service public.<br />
Commissions concernées :<br />
2 ème commission : Aménagement <strong>du</strong> territoire et développement urbain, Politique <strong>du</strong><br />
logement et amélioration <strong>de</strong> l’habitat, Développement économique / Emploi – Insertion,<br />
Economie solidaire, Commerce et marchés aux comestibles, Artisanat, Tourisme<br />
1 ère commission : Finances / Marchés et Achats publics, Personnel communal Nouvelles<br />
technologies <strong>de</strong> l’information et <strong>de</strong> la télécommunication.<br />
Rapport présenté par Melle KASSOU qui indique que les membres présents à la<br />
commission consultative <strong>de</strong>s services publics locaux réunie le 12 <strong>novembre</strong> <strong>2012</strong> ont pris acte<br />
<strong>du</strong> rapport présenté et n’ont pas émis d’observation.<br />
Melle KASSOU fait également état <strong>de</strong>s questions posées par M. CHEVALIER lors <strong>de</strong> la<br />
séance <strong>de</strong> la 1 ère commission.<br />
M. CHEVALIER a posé plusieurs questions<br />
1/ Il a <strong>de</strong>mandé pour mémoire qui sont les élus délégués <strong>du</strong> conseil municipal à la<br />
commission consultative <strong>de</strong>s marchés aux comestibles.<br />
2/ Il a <strong>de</strong>mandé <strong>de</strong>s explications <strong>sur</strong> la formulation utilisée par le concessionnaire dans son<br />
rapport d’activités à propos <strong>du</strong> marché <strong>du</strong> Bois l’Abbé : « manque <strong>de</strong> soutien <strong>de</strong> la part <strong>de</strong>s<br />
services <strong>de</strong> police face à quelques commerçants non autorisés à s’installer <strong>sur</strong> le marché ou à<br />
<strong>de</strong>s endroits interdits pour <strong>de</strong>s raisons <strong>de</strong> sécurité ».<br />
Pour M. CHEVALIER, c’est une remise en cause <strong>de</strong> la police.<br />
3/ Il a souligné que dans la synthèse générale <strong>de</strong> son rapport, le concessionnaire indique que<br />
« certains aspects qualitatifs ne sont pas <strong>du</strong> ressort essentiel <strong>du</strong> délégataire bien qu’il lui<br />
20
evienne la mission d’alerte et d’interpellation envers l’autorité municipale <strong>sur</strong> <strong>de</strong>s sujets tels<br />
que la qualité <strong>de</strong> la commercialisation (prix, pro<strong>du</strong>its, présentation …)<br />
la qualité <strong>du</strong> respect <strong>de</strong> la réglementation…<br />
la vérification <strong>de</strong>s différentes conformités…<br />
Le concessionnaire joue-t-il ce rôle d’alerte ?<br />
4/ Enfin, M. CHEVALIER a attiré l’attention <strong>sur</strong> 2 chiffres contradictoires à propos <strong>du</strong><br />
marché Stalingrad :<br />
Le tableau regroupant toutes les catégories d’activités <strong>de</strong>s marchés <strong>de</strong> <strong>Champigny</strong> en 2011 fait<br />
apparaitre pour le marché Stalingrad 8 commerçants tandis que le tableau spécifique pour le<br />
marché Stalingrad en fait apparaitre 7.<br />
Réponses :<br />
1/ Les délégués <strong>du</strong> conseil municipal en vertu d’une délibération <strong>du</strong> 2 avril 2008 sont :<br />
Titulaires Suppléants<br />
D. DESSEIGNE G. LAMBERT<br />
G. CHARLES JP. RIVALLAIN<br />
JF. LAURENT J. LE LAGADEC<br />
ME BERCHERY (délibération <strong>du</strong> 31/03/2010) A. PRIGENT<br />
Y. FUCHS Y. KASSIM<br />
La prési<strong>de</strong>nte désignée par arrêté <strong>du</strong> Maire est Z. KASSOU<br />
2/ Le concessionnaire estime ne pas être soutenu par la police nationale notamment à propos<br />
<strong>de</strong> la gestion <strong>de</strong>s ven<strong>de</strong>urs à la sauvette qui s'installent sans autorisation <strong>du</strong> placier et sans<br />
payer les séances, aux abords <strong>du</strong> marché. Certains d'entre eux peuvent être violents.<br />
Des épiso<strong>de</strong>s sérieux ont eu lieu au marché <strong>du</strong> Bois l'Abbé et relèvent <strong>du</strong> trouble à l'ordre, et<br />
donc <strong>de</strong> la police nationale.<br />
Le concessionnaire ne remet pas en cause la police nationale mais fait le constat d'une sousévaluation<br />
<strong>de</strong> sa part <strong>de</strong>s risques potentiels.<br />
3/ Les alertes adressées à la Ville par le concessionnaire concernent <strong>sur</strong>tout les manquements<br />
au règlement <strong>de</strong>s marchés <strong>de</strong> la part <strong>de</strong>s commerçants (respect <strong>de</strong>s horaires, extensions non<br />
autorisées, problèmes <strong>de</strong> voisinages, stationnement <strong>de</strong>s véhicules).<br />
La ville prend alors <strong>de</strong>s sanctions allant <strong>du</strong> rappel à l'ordre à la suspension voire l'exclusion<br />
ainsi que décrit dans le rapport d'activité.<br />
La question <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its et <strong>du</strong> respect <strong>du</strong> règlement sanitaire s'apprécie <strong>sur</strong>tout<br />
dans la pério<strong>de</strong> probatoire avant que l'abonnement ne soit confirmé. En effet tous les<br />
commerces alimentaires sont nécessairement abonnés et les candidatures sont examinées par<br />
la commission <strong>de</strong>s marchés qui a déjà pu émettre <strong>de</strong>s avis défavorables.<br />
Le concessionnaire n'a pas compétence en matière <strong>de</strong> contrôle sanitaire. Il a par contre un<br />
<strong>de</strong>voir d'alerte s'il estime qu'un commerçant fait courir <strong>de</strong>s risques aux clients <strong>du</strong> marché, ce<br />
qui nous amènerait à saisir la Direction Départementale <strong>de</strong>s Services Vétérinaires. Ce<br />
problème ne s'est pas posé ces <strong>de</strong>rnières années.<br />
Il est par ailleurs fréquent que les services <strong>de</strong> police procè<strong>de</strong>nt à <strong>de</strong>s contrôles aléatoires <strong>sur</strong><br />
les marchés à leur propre initiative.<br />
21
4/ La réponse à propos <strong>du</strong> marché Stalingrad se trouve dans le rapport au conseil municipal<br />
page 3, chapitre "Les autres marchés", <strong>de</strong>rnière phrase.<br />
La place <strong>de</strong> boucher était vacante le jour <strong>du</strong> relevé <strong>du</strong> tableau spécifique (Nombre <strong>de</strong><br />
commerçants au 31 décembre), le tableau général étant établi <strong>sur</strong> l'année.<br />
La direction <strong>du</strong> développement économique <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ra au concessionnaire d'harmoniser<br />
dorénavant son système <strong>de</strong> comptage (au 31 décembre <strong>de</strong> l'année ou, ce qui semblerait plus<br />
juste, d’utiliser une moyenne annuelle).<br />
Intervention <strong>de</strong> M. JEANNE<br />
« Trois remarques par rapport à ce rapport transmis par le concessionnaire. C'est un rapport<br />
qui nous vient un peu tardivement. On est quand même pratiquement un an après la fin <strong>du</strong><br />
rapport. Quand on le regar<strong>de</strong> par rapport à celui qui nous est communiqué classiquement tous<br />
les ans, on a quand même un rigoureux « copié collé » <strong>sur</strong> beaucoup d'aspects, hormis bien<br />
évi<strong>de</strong>mment les chiffres. Je pense donc que l'on pourrait être un peu plus exigeant à l'égard <strong>du</strong><br />
concessionnaire pour avoir ce dossier plus tôt.<br />
Autre remarque, on ne s'était pas prononcé contre la session <strong>du</strong> dimanche lorsqu'elle s'est mise<br />
en place. Pour autant, on avait alerté <strong>sur</strong> les risques qui étaient encourus pour <strong>de</strong>ux autres<br />
marchés qui ont lieu ce même jour, à savoir ceux <strong>de</strong> République et <strong>de</strong> Coeuilly. On voit que la<br />
situation pour ces <strong>de</strong>ux marchés est aujourd'hui quasiment inexistante. Il faudrait avoir un peu<br />
le courage dans la perspective qui est la vôtre <strong>de</strong> la promotion <strong>de</strong>s marchés, <strong>de</strong> reconnaître<br />
qu'il n'y a plus cinq marchés mais qu'il n'y en a plus que trois. Cela éviterait d'ailleurs un<br />
certain nombre <strong>de</strong> frais et amènerait à ré<strong>du</strong>ire ce déséquilibre que nous constatons <strong>de</strong> 94.000<br />
euros.<br />
Par ailleurs, <strong>sur</strong> cette notion <strong>de</strong> déséquilibre financier, je crois qu'il y a à faire <strong>de</strong>ux points <strong>de</strong><br />
progression aussi, à savoir l'optimisation <strong>du</strong> coût <strong>de</strong>s déchets car on voit que c'est un poste<br />
quand même relativement conséquent qui peut être optimisé compte tenu <strong>de</strong> l'organisation. Il<br />
y a déjà <strong>de</strong>s premiers points qui ont été avancés mais il y a matière encore à faire beaucoup<br />
mieux. Et puis, je suis un peu aussi <strong>sur</strong>pris <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> siège <strong>du</strong> concessionnaire. En<br />
l'occurrence, on est <strong>sur</strong> un ratio <strong>de</strong> 13 % par rapport aux recettes. En règle générale <strong>sur</strong> ce<br />
genre d'activité, on est plutôt <strong>sur</strong> un ratio <strong>de</strong> 10 %. Là, il y a aussi quelque chose qui est un<br />
peu coûteux.<br />
Dernier point <strong>sur</strong> la perspective, il y a <strong>de</strong>ux marchés qui sont aujourd'hui bien installés, qui<br />
fonctionnent bien, qui ont une visibilité. Ce sont les marchés découverts, celui <strong>du</strong> Bois l'Abbé<br />
et celui <strong>du</strong> centre ville. Reste celui <strong>de</strong> Stalingrad qui souffre un peu d'une promotion<br />
défaillante. Il faudrait réfléchir à d'autres axes que simplement quatre pages dans le magazine<br />
municipal, faire en sorte que ce marché qui continue à tenir puisse avoir <strong>de</strong>s perspectives plus<br />
prometteuses. Je sais que vous allez me parler <strong>de</strong> la possibilité <strong>de</strong> la halle. Pour l'instant, il<br />
faut aussi que chaque pôle économique trouve son propre équilibre pour as<strong>sur</strong>er sa propre<br />
pérennité. »<br />
Intervention <strong>de</strong> M. CHEVALIER<br />
« Nous <strong>de</strong>vons prendre acte <strong>du</strong> rapport d'activité établi par la société Cordonnier. Mises à part<br />
les différentes remarques que j'ai faites en commission et pour lesquelles je remercie<br />
Melle KASSOU <strong>de</strong> m'avoir répon<strong>du</strong> ce soir, j'aimerais quand même connaître sa position<br />
concernant les résultats d'exploitation. Puisque je rappelle qu'en 2009, vous nous aviez dit que<br />
les résultats étaient favorables. Puis en 2010, vous nous avez dit qu'ils s'étaient dégradés mais<br />
l'explication se trouvait dans les travaux relatifs au Bois l'Abbé. Aujourd'hui, nous<br />
22
enregistrons les pires résultats <strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong> la délégation <strong>de</strong> service public. Quel est<br />
votre avis, Melle KASSOU ? J'aimerais bien le savoir.<br />
Le déficit <strong>de</strong>s résultats d'exploitation, même s'il n'est pas à la charge <strong>de</strong> la municipalité, c'est<br />
quand même 68.000 euros. C'est une augmentation <strong>de</strong> 65 % par rapport à l'an passé. Je pense<br />
que c'est certainement dû à la fameuse crise que la majorité municipale niait en 2011. Le<br />
rapport qui nous a été remis, hormis le fait qu'il soit entaché d'erreurs que vous avez<br />
constatées, pour la première fois il n'y a aucune indication <strong>de</strong> pistes d'amélioration. Au<br />
contraire, ce rapport ne fait que confirmer la fin programmée <strong>de</strong>s marchés <strong>de</strong> Coeuilly et <strong>de</strong> la<br />
République. Je me suis dit que, ce soir, il fallait que je fasse quelque chose. Je veux donc<br />
apporter ma mo<strong>de</strong>ste contribution, Melle KASSOU, à notre réflexion et je me suis dit qu'il<br />
fallait peut-être que je trouve <strong>de</strong>s pistes dans le benchmark avec une ville voisine dont je tairai<br />
bien sûr le nom, sauf si vous me le <strong>de</strong>man<strong>de</strong>z avec insistance !<br />
Voici le chiffre d'affaires 2011 pour la ville étudiée. Je vais l'appeler « ville étudiée ». Ce sera<br />
plus marrant. C'est par habitant 8,36 euros. A <strong>Champigny</strong>, le chiffre d'affaires est <strong>de</strong> 5,<strong>14</strong><br />
euros par habitant. Donc, <strong>Champigny</strong> est 65 % inférieure à la ville étudiée. Ce qui est en<br />
partie confirmé par les résultats d'exploitation puisque la ville étudiée fait un résultat<br />
d'exploitation <strong>de</strong> 11.769 euros, à comparer aux - 68.455 euros <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> <strong>Champigny</strong>, soit<br />
482 % inférieur au résultat <strong>de</strong> cette ville. L'explication à mon avis pourrait peut-être tenir dans<br />
les tarifs qui sont pratiqués. Cela peut expliquer les résultats d'exploitation. La ville étudiée<br />
pratique pour la première place pour 2 mètres linéaires un tarif <strong>de</strong> 2,05 euros. <strong>Champigny</strong><br />
pratique 2,85 euros, soit 42 % <strong>de</strong> tarif supérieur à la ville étudiée. Oui, mais on peut dire peutêtre<br />
que les recettes <strong>de</strong> la ville sont supérieures. Je me suis interrogé là-<strong>de</strong>ssus. La ville<br />
étudiée a <strong>de</strong>s recettes, aussi versées par le concessionnaire, à 3,52 euros par habitant. A<br />
<strong>Champigny</strong>, on a seulement 2,65 euros par habitant. On est 32 % inférieur. De ces résultats<br />
obtenus, on peut penser que la ville étudiée dépense plus en animation puisqu'elle a <strong>de</strong><br />
meilleurs résultats. La ville étudiée ne dépense que 0,34 euro par habitant. <strong>Champigny</strong><br />
dépense 0,82 euro par habitant. L'écart en défaveur <strong>de</strong> <strong>Champigny</strong> est <strong>de</strong> <strong>14</strong>0 %. Je pourrais à<br />
l'envi aligner d'autres chiffres. Je pourrais vous donner le nombre d'abonnés. Je pourrais vous<br />
donner le nombre linéaire, la diversité <strong>de</strong>s commerçants. Par exemple, il y a <strong>de</strong>s<br />
ostréiculteurs, <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its auvergnats, <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its italiens. Mais tous ces ratios, si je les<br />
nomme, sont en fait toujours en défaveur <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> <strong>Champigny</strong>.<br />
Je crois qu'il est simplement urgent que la ville reprenne en mains le dossier. Puisque la DSP<br />
arrive à échéance au 31 décembre 2013, il est temps pour vous, Melle KASSOU, d'établir un<br />
vrai cahier <strong>de</strong>s charges précis <strong>de</strong> nos attentes en la matière pour le prochain appel d'offres. Je<br />
suis à votre disposition pour vous ai<strong>de</strong>r, si besoin est, à le rédiger. »<br />
Réponse <strong>de</strong> Melle KASSOU<br />
« Je ne sais pas <strong>de</strong> quelle ville vous parliez à l'instant, M. CHEVALIER. Mais moi je vais<br />
vous parler <strong>de</strong> Saint-Maur. C'était Saint Maur ? »<br />
M. CHEVALIER<br />
« Non, ce n'est pas Saint-Maur. »<br />
Mme KASSOU<br />
« Moi aussi j'ai <strong>de</strong>s chiffres. Evi<strong>de</strong>mment, je ne suis pas aussi scientifique que vous. J'ai fait<br />
<strong>de</strong>s calculs très basiques. »<br />
M. CHEVALIER<br />
« Répon<strong>de</strong>z <strong>sur</strong> mes chiffres. Ce sera mieux. »<br />
23
Mme KASSOU<br />
« Non, moi j'ai Saint-Maur. Je ne sais pas <strong>de</strong> quelle ville vous parlez. Je vais vous donner un<br />
exemple <strong>sur</strong> Saint-Maur.<br />
En 2011, la re<strong>de</strong>vance annuelle est <strong>de</strong> 78.948 euros. Sachant qu'il y a 16 marchés<br />
hebdomadaires <strong>sur</strong> Saint-Maur, la re<strong>de</strong>vance payée à la ville pour l'utilisation <strong>de</strong> l'espace<br />
public est en moyenne <strong>de</strong> 94 euros par marché quand à <strong>Champigny</strong> nous percevons 202.374<br />
euros <strong>de</strong> re<strong>de</strong>vance annuelle, sachant qu'il y a maintenant, <strong>de</strong>puis avril 2009, 11 marchés<br />
hebdomadaires, la re<strong>de</strong>vance payée à la ville pour l'utilisation <strong>de</strong> l'espace public est en<br />
moyenne <strong>de</strong> 352 euros par marché. Concernant les tarifs <strong>de</strong>s mètres linéaires, je n'ai pas <strong>du</strong><br />
tout les mêmes chiffres que vous. Je peux vous dire que pour une gran<strong>de</strong> majorité <strong>de</strong>s marchés<br />
d'Ile <strong>de</strong> France, le montant <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> place se situe entre 2 et 7 euros les <strong>de</strong>ux mètres<br />
linéaires à couvert et 2 euros à 4 euros les <strong>de</strong>ux mètres linéaires à découvert, abonné ou non.<br />
A <strong>Champigny</strong>, nous sommes dans la fourchette basse.<br />
Je voulais revenir <strong>sur</strong> le travail <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong>s marchés. Elle est très importante. Elle a<br />
permis <strong>de</strong> mettre en avant les améliorations apportées par le concessionnaire, la ville et<br />
l'interaction entre les <strong>de</strong>ux. Vous disposez d'ailleurs <strong>de</strong> représentants au sein <strong>de</strong> cette<br />
commission. Bien sûr qu'il y a <strong>de</strong>s difficultés et <strong>de</strong>s insuffisances, voire <strong>de</strong>s limites, mais la<br />
démarche engagée <strong>de</strong> redynamisation <strong>de</strong>s marchés est une démarche <strong>de</strong> longue haleine. Son<br />
succès ou non est aussi lié à la situation économique <strong>du</strong> pays. Pour les marchés République et<br />
Coeuilly, malgré les efforts, il est difficile <strong>de</strong> trouver <strong>de</strong>s commerçants et <strong>de</strong> veiller à leur<br />
maintien. C'est un constat <strong>sur</strong> l'ensemble <strong>de</strong>s marchés <strong>de</strong> quartier dont le concessionnaire<br />
assume la gestion. Une redynamisation passe à la fois par la mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong>s équipements<br />
mais aussi par un suivi <strong>de</strong>s commerçants abonnés et par <strong>de</strong>s animations plus régulières mais<br />
<strong>sur</strong>tout une clientèle. Des évolutions sont nécessaires pour que les marchés <strong>de</strong>meurent<br />
attractifs. On a eu <strong>de</strong>s exemples où <strong>de</strong>s commerçants se sont installés et <strong>du</strong> fait d'une absence<br />
<strong>de</strong> clientèle, ils ne renouvellent pas l'expérience.<br />
Je rappelle que le traité arrive à échéance en 2013. D'ici à cette date, nous disposons <strong>de</strong> toute<br />
latitu<strong>de</strong> pour réévaluer l'organisation <strong>de</strong> nos marchés et proposer <strong>de</strong>s ajustements, et ainsi<br />
tenir compte <strong>de</strong> l'évolution <strong>de</strong>s quartiers et <strong>de</strong>s attentes <strong>de</strong>s habitants. Le groupe mis en place<br />
<strong>de</strong>puis 2008 as<strong>sur</strong>e déjà ce travail avec tous les services municipaux, le concessionnaire et les<br />
commerçants. C'est un groupe qui est attentif à toute proposition et toute suggestion. Les<br />
vôtres sont les bienvenues, M. CHEVALIER. Les marchés sont <strong>de</strong>s sujets <strong>de</strong> préoccupation et<br />
nous continuons ce travail au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> la présentation <strong>de</strong> ce rapport. Je vous rappelle quand<br />
même que c'est un secteur très difficile et pas qu'à <strong>Champigny</strong> mais <strong>sur</strong> toute la France. Il faut<br />
donc être vigilant et nous le sommes. Je voudrais dire encore, et j'en arrête là, qu'une ville<br />
comme la nôtre qui se bat pour ses marchés, qui à partir <strong>du</strong> mardi a un marché tous les jours,<br />
pardonnez-moi, ce n'est ni un indice d'écroulement ni un indice <strong>de</strong> faiblesse. »<br />
M. le Maire<br />
« Nous avons eu largement <strong>de</strong> quoi prendre acte <strong>du</strong> rapport d'activité qui a été présenté. »<br />
L'habitu<strong>de</strong> que vous avez à chaque fois, M. JEANNE, <strong>de</strong> parler après l'adjoint ou le conseiller<br />
délégué est assez regrettable. »<br />
M. JEANNE<br />
« C'est juste que je n'ai pas eu <strong>de</strong> réponse à la question que j'ai posée. »<br />
M. le Maire<br />
« On a bien pris acte que vous n'avez pas eu <strong>de</strong> réponse à la question que vous avez posée. Ce<br />
soir, le Conseil municipal prend acte <strong>du</strong> rapport d'activité qui a été présenté et il reste une<br />
question en suspens. Je propose que l'on y répon<strong>de</strong> par la suite. »<br />
24
Le conseil municipal prend acte <strong>du</strong> rapport d’activité présenté<br />
10<br />
Cession à titre gratuit <strong>du</strong> bail emphytéotique conclu avec le Département <strong>du</strong> Val <strong>de</strong> <strong>Marne</strong> <strong>sur</strong><br />
le terrain sis lieu-dit Ferme <strong>de</strong>s Bor<strong>de</strong>s à Chennevières-<strong>sur</strong>-<strong>Marne</strong> à l’Etablissement Public<br />
Campinois <strong>de</strong> Géothermie<br />
Cession à titre gratuit <strong>de</strong>s actifs et <strong>de</strong>s passifs <strong>de</strong> la géothermie <strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong> <strong>Champigny</strong>-<strong>sur</strong>-<br />
<strong>Marne</strong> à l’EPCG<br />
Autorisation donnée à Monsieur le Maire ou son représentant délégué à signer les <strong>de</strong>ux actes<br />
notariés ainsi que tout document qui en serait la suite ou la conséquence.<br />
Désignation <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> notariale <strong>de</strong> Maîtres LEMAIRE, BOUSSARD et SEMERE pour<br />
l’établissement <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux actes authentiques.<br />
Commissions concernées :<br />
2 ème commission : Aménagement <strong>du</strong> territoire et Développement urbain, Politique <strong>du</strong><br />
logement et Amélioration <strong>de</strong> l’habitat, Développement Economique/Emploi Insertion,<br />
Economie Solidaire, Commerce et marchés aux comestibles, Artisanat, Tourisme.<br />
1 ère commission : Finances / Marchés et Achats publics – Personnel communal – Nouvelles<br />
technologies <strong>de</strong> l’information et <strong>de</strong> la télécommunication.<br />
5 ème commission : Enseignement, Formation professionnelle, Restauration collective,<br />
Enfance, Petite enfance, Jeunesse, Bâtiments communaux.<br />
Rapport présenté par M. DEFRANOUX.<br />
ADOPTE A L’UNANIMITE<br />
DIRECTION GENERALE DES SERVICES TECHNIQUES<br />
11<br />
Jury pour le marché <strong>de</strong> maîtrise d’œuvre relative à la réhabilitation <strong>du</strong> réseau d’assainissement<br />
et à la gestion <strong>de</strong>s terres impactées <strong>de</strong> la rue <strong>du</strong> Monument.<br />
Désignation à scrutin secret <strong>de</strong> cinq membres titulaires et <strong>de</strong> cinq membres suppléants<br />
représentant le conseil municipal (élus en son sein à la représentation proportionnelle au plus<br />
fort reste).<br />
Commissions concernées :<br />
1 ère commission : Finances / Marchés et Achats publics – Personnel communal – Nouvelles<br />
technologies <strong>de</strong> l’information et <strong>de</strong> la télécommunication.<br />
3 ème commission : Cadre <strong>de</strong> vie : Espaces publics / Réseaux - Environnement et<br />
Développement <strong>du</strong>rable - Développement <strong>de</strong>s transports en commun – Partage <strong>de</strong> l’espace<br />
public / Déplacements – Prévention et droit à la tranquillité publique.<br />
Rapport présenté par M. FUCHS.<br />
Candidatures présentées par la majorité municipale<br />
Titulaires Suppléants<br />
G. LAMBERT B. TERRADE<br />
25
B. LECUYER MO. DUFOUR<br />
G. CHARLES N. PASQUIER<br />
S. ETTORI J. LE LAGADEC<br />
Y. FUCHS C. GUERRIER<br />
M. le Maire fait un appel aux autres candidatures éventuelles.<br />
Il n’y a pas d’autres candidatures.<br />
Il est procédé à scrutin secret au scrutin <strong>de</strong> liste à la représentation proportionnelle au plus fort<br />
reste.<br />
Les scrutateurs désignés sont les conseillers municipaux présents les plus jeunes :<br />
- Fily KEITA<br />
- Marie-Eve BERCHERY<br />
Suffrages exprimés : 39<br />
8 bulletins blancs<br />
Quotient électoral : nombre <strong>de</strong> suffrages exprimés<br />
sièges à pourvoir<br />
Soit 39 = 7,8<br />
5<br />
Chaque liste obtient autant <strong>de</strong> sièges que son score contient le quotient électoral.<br />
En l’occurrence, la liste présentée par la majorité municipale a obtenu 39 voix.<br />
39 = 5 sièges<br />
7,8<br />
Etant donné qu’il n’y a qu’une liste et que tous les suffrages exprimés se sont portés <strong>sur</strong> cette<br />
liste, que <strong>de</strong> ce fait les 5 sièges <strong>de</strong> titulaires et les 5 sièges <strong>de</strong> suppléants sont attribués, il n’y a<br />
pas lieu <strong>de</strong> repartir <strong>de</strong>s restes.<br />
Sont donc élus A L’UNANIMITE <strong>de</strong>s suffrages exprimés :<br />
Titulaires Suppléants<br />
G. LAMBERT B. TERRADE<br />
B. LECUYER MO. DUFOUR<br />
G. CHARLES N. PASQUIER<br />
S. ETTORI J. LE LAGADEC<br />
Y. FUCHS C. GUERRIER<br />
12<br />
Avenant n°1 au lot n°2 « éclairage public » <strong>du</strong> marché d’aménagement <strong>de</strong>s espaces<br />
publics <strong>du</strong> quartier <strong>de</strong>s Mordacs avec la société EIFFAGE Energie.<br />
26
Approbation <strong>du</strong>dit avenant et autorisation donnée à Monsieur le Maire ou son représentant<br />
délégué <strong>de</strong> le conclure et signer ainsi que tout document s’y rapportant.<br />
Commissions concernées :<br />
3 ème commission : Cadre <strong>de</strong> vie : Espaces publics / Réseaux - Environnement et<br />
Développement <strong>du</strong>rable - Développement <strong>de</strong>s transports en commun – Partage <strong>de</strong> l’espace<br />
public / Déplacements – Prévention et droit à la tranquillité publique.<br />
1 ère commission : Finances / Marchés et Achats publics – Personnel communal – Nouvelles<br />
technologies <strong>de</strong> l’information et <strong>de</strong> la télécommunication.<br />
Rapport présenté par M. LECUYER.<br />
Intervention <strong>de</strong> M. FUCHS<br />
« Juste une remarque que j'avais d'ailleurs faite en commission mais je pense qu'il faut que<br />
l'on y réfléchisse sérieusement. Que prévoit-on pour économiser l'énergie par <strong>de</strong>s systèmes<br />
d'éclairage moins énergivores ? Première chose. Et <strong>de</strong>uxièmement, si l'on fait <strong>de</strong>s<br />
remplacements, je crois que le conseil municipal avait adopté cette idée que l'on unifie un peu<br />
la signalisation en ville. Or, je constate que ce n'est pas le cas pour les éclairages publics. J'ai<br />
fait une photo que je peux vous communiquer, à un croisement <strong>de</strong> rues à Coeuilly, <strong>sur</strong> <strong>de</strong>ux<br />
rues qui se croisent, il y a quatre types <strong>de</strong> lampadaires différents. Je pense que l'on a <strong>de</strong>s<br />
progrès à faire. »<br />
Intervention <strong>de</strong> M. FAUTRE<br />
« Votre souci est légitime. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle, dans le travail qui est train<br />
<strong>de</strong> s'opérer pour le futur marché qui prend fin en 2013, il y a eu un travail qui a été réalisé<br />
avec le bureau d'étu<strong>de</strong>s et l'un <strong>de</strong>s objectifs est effectivement <strong>de</strong> ré<strong>du</strong>ire <strong>de</strong> manière assez<br />
sensible la consommation d'énergie. Et pour cela, dans le cahier <strong>de</strong>s charges qui sera lancé<br />
pour la consultation d'entreprises, cet objectif va être précisé comme étant le critère numéro<br />
un pour retenir l'entreprise future, lorsque le marché aura pris fin en 2013. C'est vraiment un<br />
souci majeur qui est en train d'être travaillé actuellement par les ingénieurs et le bureau<br />
d'étu<strong>de</strong>s qui nous accompagne. »<br />
M. LECUYER<br />
« Sous toute réserve, il me semble que, lors <strong>de</strong> la mandature précé<strong>de</strong>nte, nous avons pris une<br />
décision d'homogénéisation <strong>de</strong> tout le matériel urbain : les bancs, les plots et les barrières.<br />
Mais je ne me rappelle plus la date exacte. »<br />
M. le Maire<br />
« Evi<strong>de</strong>mment, le renouvellement est très long. Il faut donc voir, on va vérifier cet élément<br />
que vous avez pointé pour voir à quel sta<strong>de</strong> d'avancée l'on est. Il faut beaucoup <strong>de</strong> patience<br />
dans ce domaine. Je me suis fait la remarque, on a quelquefois <strong>de</strong>s héritages : boulevard <strong>de</strong>s<br />
Alliés et notamment au droit <strong>de</strong> l'hippodrome, on a encore <strong>du</strong> mobilier parisien en fonte qui<br />
est d'ailleurs <strong>du</strong> très beau mobilier mais les lampadaires le long <strong>de</strong> l'entrée <strong>de</strong> <strong>Champigny</strong><br />
<strong>de</strong>vraient être classés. On a vraiment une diversité <strong>de</strong> mobiliers urbains, certains hérités <strong>de</strong>s<br />
belles qualités parisiennes, d'autres pas. C'est vrai c'est un travail <strong>de</strong> très longue haleine pour<br />
l'unifier. Pour l'énergie, c'est le point numéro un, vous avez raison <strong>de</strong> le souligner. »<br />
ADOPTE A L’UNANIMITE<br />
27
DIRECTION DE L’ENSEIGNEMENT<br />
13<br />
Remboursements intercommunaux <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> scolarité - Année <strong>2012</strong>/ 2013<br />
Application <strong>de</strong> l’article L. 212-8 <strong>du</strong> co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’é<strong>du</strong>cation portant <strong>sur</strong> la répartition entre les<br />
communes <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> fonctionnement <strong>de</strong>s écoles maternelles et élémentaires.<br />
Détermination <strong>du</strong> tarif <strong>de</strong> remboursement réclamé par la commune <strong>de</strong> <strong>Champigny</strong>-<strong>sur</strong>-<strong>Marne</strong>.<br />
Autorisation donnée à Monsieur le Maire ou son représentant d’entamer toute démarche et <strong>de</strong><br />
passer toute convention opportune selon le principe <strong>de</strong> la réciprocité avec les communes<br />
concernées.<br />
Inscription <strong>de</strong>s dépenses et <strong>de</strong>s recettes au budget communal.<br />
Commissions concernées :<br />
5 ème commission : Enseignement, Formation Professionnelle, Restauration Collective,<br />
Enfance, Petite Enfance, Jeunesse, Bâtiments communaux<br />
1 ère commission : Finances / Marchés et Achats Publics, Personnel Communal, Nouvelles<br />
Technologies <strong>de</strong> l’Information et <strong>de</strong> la Télécommunication<br />
Rapport présenté par Mme ZELIOLI.<br />
ADOPTE A L’UNANIMITE<br />
DIRECTION TRAVAUX DES ASSEMBLEES/AFFAIRES JURIDIQUES<br />
<strong>14</strong><br />
Collège Rol Tanguy (effectif passant <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 600 à plus <strong>de</strong> 600 élèves).<br />
Désignation d’un représentant titulaire supplémentaire et d’un représentant suppléant<br />
supplémentaire <strong>de</strong> la Commune pour siéger au sein <strong>du</strong> conseil d’administration <strong>du</strong>dit collège<br />
(portant le nombre <strong>de</strong> représentants <strong>de</strong> la Commune à trois titulaires et trois suppléants au<br />
lieu <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux précé<strong>de</strong>mment).<br />
Rapport présenté par Mme ZELIOLI.<br />
M. le Maire propose aux groupes <strong>de</strong> l’opposition municipale <strong>de</strong> présenter <strong>de</strong>s candidatures<br />
pour les <strong>de</strong>ux postes supplémentaires.<br />
M. CHEVALIER propose sa candidature pour le poste <strong>de</strong> titulaire.<br />
Mme RONDEAU propose sa candidature pour le poste <strong>de</strong> suppléant.<br />
M. CHEVALIER et Mme RONDEAU sont ELUS au scrutin public A L’UNANIMITE<br />
Le 1 er en qualité <strong>de</strong> titulaire, la 2 ème <strong>de</strong> suppléante.<br />
DIRECTION DE L’ENFANCE ET DE LA PETITE ENFANCE<br />
15<br />
Programmation <strong>de</strong>s activités <strong>du</strong> service organisation séjours et vacances pour l’été 2013 :<br />
Délibération n°1 : Programme et tarification <strong>de</strong>s séjours <strong>de</strong>stinés aux 4/17 ans.<br />
28
Délibération n°2 : Programme <strong>de</strong>s vacances familiales et tarification correspondante.<br />
Commissions concernées :<br />
5 ème commission : Enseignement, Formation professionnelle, Restauration collective,<br />
Enfance, Petite Enfance, Jeunesse, Bâtiments communaux.<br />
1 ère commission : Finances / Marchés et Achats Publics, Personnel Communal, Nouvelles<br />
technologies <strong>de</strong> l'information et <strong>de</strong> la télécommunication.<br />
Rapport présenté par Mme ZELIOLI.<br />
ADOPTE A L’UNANIMITE<br />
16<br />
Revalorisation <strong>de</strong>s tarifs <strong>de</strong> mise à disposition <strong>de</strong>s centres <strong>de</strong> vacances à divers organismes à<br />
compter <strong>du</strong> 1 er janvier 2013.<br />
Commissions concernées :<br />
5 ème commission : Enseignement, Formation Professionnelle, Restauration collective,<br />
Enfance, Petite Enfance, Jeunesse, Bâtiments communaux.<br />
1 ère commission : Finances / Marchés et Achats Publics, Personnel Communal, Nouvelles<br />
technologies <strong>de</strong> l'information et <strong>de</strong> la télécommunication.<br />
Rapport présenté par Mme ZELIOLI.<br />
ADOPTE A L’UNANIMITE<br />
17<br />
Fixation <strong>du</strong> montant <strong>de</strong> l’in<strong>de</strong>mnité compensatrice à verser par les utilisateurs lors <strong>de</strong> la mise<br />
à disposition <strong>de</strong> véhicules à divers organismes dans les centres <strong>de</strong> vacances à compter <strong>du</strong> 1 er<br />
janvier 2013<br />
Commissions concernées :<br />
5 ème commission : Enseignement, Formation Professionnelle, Restauration collective,<br />
Enfance, Petite Enfance, Jeunesse, Bâtiments communaux.<br />
1 ère commission : Finances / Marchés et Achats Publics, Personnel Communal, Nouvelles<br />
technologies <strong>de</strong> l'information et <strong>de</strong> la télécommunication.<br />
Rapport présenté par Mme ZELIOLI qui fait état <strong>de</strong> la question posée par M. JEANNE<br />
lors <strong>de</strong> la séance <strong>de</strong> la 1 ère commission.<br />
M. JEANNE a <strong>de</strong>mandé à avoir <strong>de</strong>s explications <strong>sur</strong> la façon dont a été déterminé le tarif au<br />
km.<br />
Réponse :<br />
Le <strong>de</strong>rnier tarif approuvé par le comité d’administration <strong>de</strong> la Caisse <strong>de</strong>s écoles était <strong>de</strong> 1,85 €<br />
<strong>de</strong>puis plusieurs années (il était revalorisé régulièrement).<br />
Cette année, la proposition est <strong>de</strong> l’augmenter <strong>de</strong> 2,5 % .<br />
ADOPTE A L’UNANIMITE<br />
29
DIRECTION GENERALE ADJOINTE<br />
18<br />
Convention entre la Ville <strong>de</strong> <strong>Champigny</strong> <strong>sur</strong> <strong>Marne</strong> et le Comité <strong>de</strong> jumelage.<br />
Approbation <strong>de</strong> la convention à intervenir.<br />
Autorisation donnée à M. le Maire ou son représentant <strong>de</strong> la signer.<br />
Commissions concernées :<br />
6 ème commission : Politique culturelle, Politique sportive, Projets <strong>de</strong> solidarité internationaux,<br />
Jumelage, Initiatives festives, Vie associative, Immigration/Droits et citoyenneté <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nts<br />
étrangers.<br />
1 ère commission : Finances, Marchés et achats publics, Personnel communal, Nouvelles<br />
technologies <strong>de</strong> l’information et <strong>de</strong> la télécommunication<br />
Rapport présenté par M. COCQ.<br />
« Il s'agit d'un acte habituel et connu avec cette association. Je vais donc plutôt profiter <strong>de</strong><br />
cette délibération pour aller <strong>sur</strong> le fond et dire un peu ce qui justifie cette convention, <strong>de</strong><br />
manière à ce que chacun vote avec les éléments en tête.<br />
Nous avons essayé, <strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong> la mandature, <strong>de</strong> faire évoluer le jumelage en le<br />
tournant d'abord vers la jeunesse, en travaillant en implication <strong>de</strong>s campinoises et <strong>de</strong>s<br />
campinois, et en travaillent aussi le sens que nous souhaitons attacher aux relations que nous<br />
avons nouées avec les différentes villes jumelées. Cela s'est tra<strong>du</strong>it vis-à-vis <strong>de</strong> la jeunesse<br />
notamment par tout un travail avec les établissements scolaires où le comité <strong>de</strong> jumelage a<br />
servi <strong>de</strong> passerelle, <strong>de</strong> relais, <strong>de</strong> trait d'union pour donner <strong>de</strong>s contacts et permettre <strong>de</strong>s<br />
échanges entre <strong>de</strong>s classes campinoises et <strong>de</strong>s classes d'autres villes jumelées. Cela s'est<br />
tra<strong>du</strong>it également par tout un travail au sein <strong>de</strong>s établissements scolaires pour présenter les<br />
relations que nous avons nouées avec ces différentes villes. Je pense notamment à ce qui s'est<br />
fait encore récemment au collègue Rol Tanguy pour présenter le travail avec le Nicaragua et<br />
puis à <strong>de</strong> nombreuses actions qui ont été menées avec les centres <strong>de</strong> loisirs. Tout le mon<strong>de</strong> se<br />
souvient, il y a un peu plus d'un an, <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> mobilisation avec le grand lâcher <strong>de</strong> ballons<br />
au moment <strong>de</strong> la Journée <strong>de</strong> la paix ou encore <strong>de</strong> l'impact qu'il y a eu dans la mobilisation <strong>de</strong>s<br />
jeunes <strong>de</strong> centres <strong>de</strong> loisirs pour recueillir <strong>de</strong>s fonds pour Jalapa, pour reconstruire <strong>sur</strong> place<br />
un centre d'accueil pour les jeunes.<br />
Du point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> l'implication <strong>de</strong> la population campinoise, on a vu un certain nombre<br />
d'initiatives nouvelles qui ont émergé et qui ont amené au sein <strong>du</strong> comité <strong>de</strong> jumelage mais<br />
aussi dans les activités qui ont pu être menées par le comité <strong>de</strong> jumelage, beaucoup <strong>de</strong><br />
nouvelles personnes. Je pense dans la <strong>de</strong>rnière pério<strong>de</strong> à ce qui a pu être fait par exemple avec<br />
un sta<strong>de</strong> pour Gaza et Al Fawar dans le prolongement <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> initiative nationale qui a<br />
trouvé une déclinaison <strong>sur</strong> notre ville ou encore tout le travail dans le domaine artistique avec<br />
l'école <strong>de</strong>s arts plastiques qui maintenant, <strong>de</strong>puis trois ans, programme tous les ans <strong>de</strong>s<br />
expositions croisées avec Bernaü près <strong>de</strong> Berlin et l'exposition qui a eu lieu et qui est<br />
actuellement en cours à la maison <strong>de</strong>s arts plastiques qui recueille un grand succès. Il y avait<br />
près <strong>de</strong> 150 personnes lors <strong>du</strong> vernissage qui a eu lieu jeudi <strong>de</strong>rnier.<br />
Enfin, <strong>sur</strong> l'aspect <strong>de</strong> donner <strong>du</strong> sens à la relation que nous pouvons avoir avec ces villes,<br />
j'évoquais les Journées <strong>de</strong> la paix et les rencontres internationales que nous avons pu organiser<br />
il y a <strong>de</strong>ux ans. Je pense aussi notamment à un séminaire <strong>sur</strong> l'urbanisme que nous nous<br />
proposons d'organiser au début <strong>de</strong> l'année prochaine avec un travail très important <strong>sur</strong> ce<br />
secteur <strong>de</strong> M. CHARLES avec, par exemple, les villes <strong>de</strong> Bernaü et <strong>de</strong> Rosignano Marittimo<br />
en Italie.<br />
30
Et puis, à côté <strong>de</strong> ces actions <strong>de</strong> jumelage, il y a les opérations <strong>de</strong> coopération décentralisée<br />
que nous menons, que ce soit avec le camp <strong>de</strong> réfugiés palestinien d'Al Fawar ou avec Jalapa<br />
au Nicaragua. Nous avons <strong>de</strong>puis 4 ans mené <strong>de</strong>s actions importantes que ce soit l'éclairage<br />
d'un sta<strong>de</strong> à Al Fawar ou la reconstruction <strong>de</strong> toits et <strong>de</strong> latrines au Nicaragua. Toutes ces<br />
actions, nous les avons menées aussi sous couvert <strong>de</strong>s instances officielles. Nous avons pu<br />
rencontrer le consul <strong>de</strong> France à Jérusalem, l'ambassa<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> France à Managua qui nous ont<br />
poussés à aller peut-être plus avant encore dans ces projets en reconnaissant le travail <strong>de</strong> fond<br />
que nous effectuons dans ce domaine.<br />
Je regrette pour ma part que les encouragements s'en tiennent à ce niveau et qu'il n'y ait pas<br />
une politique plus efficace et plus volontariste en termes <strong>de</strong> coopération décentralisée. J'aurais<br />
souhaité qu'elle se tra<strong>du</strong>ise <strong>de</strong> la sorte un peu plus encore <strong>de</strong>puis quelques mois mais laissons<br />
peut-être le temps aux choses. En tout cas, on aimerait que cela bouge <strong>de</strong> ce côté. On voit bien<br />
que l'action se mène aussi <strong>sur</strong> cet aspect et se tra<strong>du</strong>ira encore dans quelques jours avec un<br />
séminaire international qui aura lieu au Nicaragua, à Esteli où nous sommes conviés pour<br />
faire part <strong>de</strong>s relations que nous avons avec Jalapa et <strong>de</strong>s actions que nous avons menées<br />
<strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s années <strong>sur</strong> les questions d'é<strong>du</strong>cation.<br />
Voilà. Mais comme je sais qu'il y a aussi <strong>de</strong>s questions qui se posent, j'anticipe un peu <strong>sur</strong> le<br />
fait que M. CHEVALIER avait en commission posé la question <strong>de</strong>s perspectives qui sont<br />
celles <strong>du</strong> jumelage, en matérialistes, nous analysons l'existant et la pertinence <strong>de</strong>s jumelages<br />
d'aujourd'hui. Chacun, je crois, a conscience que, dans un mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> plus en plus mouvant, où<br />
les pertes <strong>de</strong> repères peuvent aller bien vite dès lors que <strong>de</strong>s théories <strong>de</strong> tous ordres sont<br />
posées or en termes <strong>de</strong> géopolitique, il est important <strong>de</strong> faire vivre ces relations<br />
internationales, que ce soit avec Al Fawar ou Jalapa. C'est plutôt au niveau <strong>de</strong>s jumelages<br />
européens que la question pourrait être amenée à être posée. Le comité <strong>de</strong> jumelage et la ville<br />
<strong>de</strong> <strong>Champigny</strong> sont l'un <strong>de</strong>s moteurs <strong>de</strong> ces jumelages européens. Non seulement nous<br />
prenons notre part mais parce que nous savons que, pour <strong>de</strong>s raisons diverses et variées, parce<br />
qu'en Ecosse il n'y a plus réellement une ville mais un district, parce qu'au Portugal la ville<br />
avec laquelle nous sommes jumelés est d'une taille différente <strong>de</strong> la nôtre et donc les moyens<br />
ne sont pas les mêmes, nous sommes l'élément moteur et nous organiserons encore par<br />
exemple cette année la journée annuelle <strong>de</strong> travail entre les différentes villes européennes.<br />
Mais nous me<strong>sur</strong>ons aussi à chaque fois que ces jumelages <strong>de</strong>meurent une richesse<br />
extrêmement forte. La question pourrait être posée <strong>de</strong> savoir si, aujourd'hui, en <strong>2012</strong>, il y a<br />
encore besoin <strong>de</strong>s jumelages pour connaître nos voisins européens. On se rend compte, on a<br />
pu encore le vérifier la semaine <strong>de</strong>rnière avec les échanges que j'ai évoqués avec les artistes<br />
allemands, que l'on a là une passerelle qui permet <strong>de</strong> maintenir <strong>de</strong>s échanges avec <strong>de</strong>s<br />
personnes qui, s'il n'y avait pas le jumelage, ne seraient pas justement les bénéficiaires <strong>de</strong> ces<br />
échanges et donc <strong>de</strong> ces croisements <strong>de</strong> culture.<br />
Voilà, je crois, les éléments qui vous permettent <strong>de</strong> vous prononcer <strong>sur</strong> cette convention <strong>de</strong><br />
jumelage. »<br />
ADOPTE A L’UNANIMITE<br />
DIRECTION DES POLITIQUES CULTURELLES<br />
19<br />
Convention définissant les rapports entre le Conseil général <strong>du</strong> Val-<strong>de</strong>-<strong>Marne</strong> et la Ville <strong>de</strong><br />
<strong>Champigny</strong> <strong>sur</strong> <strong>Marne</strong> dans le cadre <strong>de</strong>s projets artistiques et culturels, notamment pour ce qui<br />
concerne le spectacle vivant fixant le montant <strong>de</strong> la subvention pour les années <strong>2012</strong> à 20<strong>14</strong>.<br />
Autorisation donnée à M. le Maire ou son représentant <strong>de</strong> signer ladite convention.<br />
31
Commissions concernées :<br />
6 ème commission : Politique culturelle, Politique sportive, Projets <strong>de</strong> solidarité internationaux,<br />
Comité <strong>du</strong> Jumelage, Initiatives festives, Vie Associative, Immigration / Droits et citoyenneté<br />
<strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nts étrangers<br />
1 ère commission : Finances / Marchés et Achats Publics, Personnel Communal, Nouvelles<br />
technologies <strong>de</strong> l'information et <strong>de</strong> la télécommunication.<br />
Rapport présenté par Mme KENNEDY.<br />
ADOPTE A L’UNANIMITE<br />
DIRECTION DES FINANCES ET DES ACHATS<br />
20<br />
Avenant n°1 à la convention constitutive <strong>du</strong> groupement <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>s entre la Ville, le<br />
C.C.A.S. et la Caisse <strong>de</strong>s écoles<br />
Approbation <strong>du</strong>dit avenant et autorisation donnée à Monsieur le Maire ou son représentant<br />
délégué <strong>de</strong> le signer<br />
Commissions concernées :<br />
1 ère commission : Finances / Marchés et Achats Publics, Personnel Communal, Nouvelles<br />
technologies <strong>de</strong> l’information et <strong>de</strong> la télécommunication.<br />
4 ème commission : Solidarité/Action Sociale, Prévention/Santé, Coordination <strong>de</strong>s actions <strong>sur</strong><br />
les handicaps, Politique en direction <strong>de</strong>s séniors, Droits <strong>de</strong>s femmes.<br />
5 ème commission : Enseignement, Formation professionnelle, Restauration collective,<br />
Enfance, Petite Enfance, Jeunesse, Bâtiments communaux<br />
Rapport présenté par M. KUENGIENDA.<br />
ADOPTE A L’UNANIMITE<br />
21<br />
Marché relatif à la gestion administrative et comptable <strong>de</strong> la promotion, la prospection et <strong>de</strong>s<br />
recueils d’insertions publicitaires dans les publications municipales.<br />
Approbation <strong>de</strong> l’avenant n°1 à intervenir<br />
Autorisation donnée à Monsieur le Maire ou son représentant délégué <strong>de</strong> signer ledit avenant<br />
Commission concernée :<br />
1 ère commission : Finances / Marchés et Achats Publics, Personnel Communal, Nouvelles<br />
technologies <strong>de</strong> l’information et <strong>de</strong> la télécommunication.<br />
Rapport présenté par M. TOURAINE.<br />
ADOPTE A L’UNANIMITE<br />
22<br />
Vœu d’urgence présenté par les groupes <strong>de</strong> la majorité municipale concernant le maintien <strong>de</strong><br />
l’ai<strong>de</strong> européenne alimentaire.<br />
32
Présentation par M. GUERRIER qui justifie l’urgence.<br />
« Il s’agit donc d’un vote d’urgence concernant l’ai<strong>de</strong> alimentaire européenne et la décision<br />
<strong>de</strong> maintenir ou <strong>de</strong> ne pas maintenir cette ai<strong>de</strong> alimentaire au niveau <strong>de</strong> l’Europe, la décision<br />
doit être prise le 23 <strong>novembre</strong> prochain. Il y a donc urgence, nous semble-t-il, à ce que le<br />
conseil municipal se prononce <strong>sur</strong> la question. »<br />
Texte <strong>de</strong> vœu ci-après :<br />
« Le 23 <strong>novembre</strong> prochain, les chefs d’Etats et <strong>de</strong> gouvernement <strong>de</strong> l’Union européenne<br />
<strong>de</strong>vraient statuer <strong>sur</strong> l’avenir <strong>du</strong> Programme européen d’ai<strong>de</strong> aux plus démunis (PEAD)<br />
L’an passé, ce programme maintenu grâce à une large mobilisation a été doté <strong>de</strong> 480 millions<br />
d’euros et a permis d’ai<strong>de</strong>r 18 millions d’européens à se nourrir. 72 millions d’euros ont été<br />
redistribués en France par l’intermédiaire <strong>de</strong>s associations caritatives qui ont pu ainsi servir<br />
130 millions <strong>de</strong> repas, ce qui représente entre 23 et 50 % <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées alimentaires distribuées.<br />
Les principales associations caritatives que sont les Banques alimentaires, la Croix rouge, les<br />
Restos <strong>du</strong> cœur et le Secours populaire se sont <strong>de</strong> nouveau mobilisées pour le maintien <strong>de</strong><br />
l’ai<strong>de</strong> européenne alimentaire dont la pérennité est remise en cause.<br />
Les responsables <strong>de</strong> ces associations soulignent « qu’à l’heure où l’Europe vient <strong>de</strong> recevoir<br />
le prix Nobel <strong>de</strong> la paix, on ne peut pas concevoir que l’Union européenne reçoive le prix <strong>de</strong><br />
l’indignité en remettant en cause un programme alimentaire qui ne coûte qu’un euro par an et<br />
par habitant. Alors que le nombre <strong>de</strong> pauvres ne cesse d’augmenter, comment comprendre que<br />
l’on se démène pour sauver les banques mais qu’on ne soit pas solidaire <strong>de</strong>s plus démunis ?»<br />
Comment cette Europe qui se donne pour objectif la ré<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> 20 % <strong>de</strong> la pauvreté d’ici<br />
2020 pourrait-elle acter la suppression <strong>du</strong> PEAD ?<br />
Les pouvoirs publics ne doivent pas arrêter l’ai<strong>de</strong> européenne alimentaire alors qu’un nombre<br />
croissant <strong>de</strong> familles bascule dans la pauvreté. Aujourd’hui, ce sont plus <strong>de</strong> 116 millions <strong>de</strong><br />
citoyens européens qui sont menacés <strong>de</strong> pauvreté ou d’exclusion sociale.<br />
Le Conseil Municipal <strong>de</strong>man<strong>de</strong> donc au Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République, au Premier ministre et à<br />
son gouvernement d’intervenir auprès <strong>de</strong>s autres Etats membres pour la recon<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> cette<br />
ai<strong>de</strong> européenne alimentaire et la revalorisation <strong>de</strong> son montant. »<br />
Vote <strong>sur</strong> l’urgence<br />
Examen <strong>sur</strong> le fond<br />
ADOPTE A L’UNANIMITE<br />
M. CHEVALIER<br />
« Pourriez-vous ajouter dans les associations caritatives, le Secours catholique ? »<br />
M. le Maire<br />
« Je ne pense pas qu'il y ait <strong>de</strong> problème. Je ne sais pas pourquoi on ne l’avait pas cité. Je<br />
pense que l’on est partis <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> commune <strong>de</strong>s associations qui sont déjà en<br />
mouvement. »<br />
M. GUERRIER<br />
« A ma connaissance, le Secours catholique ne participe pas à la distribution <strong>de</strong> l'ai<strong>de</strong><br />
alimentaire pendant la pério<strong>de</strong> hivernale.<br />
33
Pour nous, ce n'est pas un problème mais c'est la raison qui fait que les quatre associations<br />
caritatives qui participent à la distribution, sont représentées dans le vœu et ce sont elles qui<br />
nous ont d'ailleurs interpellés <strong>sur</strong> le sujet. »<br />
M. le Maire<br />
« Sur le point <strong>de</strong> l'ai<strong>de</strong> alimentaire, peut-on avoir <strong>de</strong>s précisions ? Pour nous, il n'y a pas <strong>de</strong><br />
problème pour ajouter le Secours catholique. Peut-être que M. GASCARD peut nous apporter<br />
une précision. »<br />
M. GASCARD<br />
« Le Secours catholique délivre peut-être <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s ponctuelles mais elles ne font pas partie <strong>du</strong><br />
programme qui est subventionné par l'Union européenne. C'est d’ailleurs Caritas France et pas<br />
le Secours catholique. Ils ne font pas partie <strong>du</strong> programme. Ils ne reçoivent pas <strong>de</strong> subvention<br />
<strong>de</strong> l'UE. »<br />
M. le Maire<br />
« Je propose, s'il était avéré qu'ils participent à ce programme, qu’on ajoute le Secours<br />
Catholique dans le texte. Mais il semble, en l'état actuel <strong>de</strong> ce que l'on connaît, que ce ne soit<br />
pas le cas. Je prends l'engagement, s'ils y sont associés, évi<strong>de</strong>mment qu’ils seront cités comme<br />
les autres. Il n'y a pas <strong>de</strong> raison.<br />
Sous cette réserve, je vous propose d'adopter le texte. »<br />
Vote <strong>sur</strong> le fond<br />
Questions diverses<br />
ADOPTE A L’UNANIMITE<br />
Intervention <strong>de</strong> Mme RONDEAU<br />
« Je voudrais savoir, parce que près <strong>de</strong> chez moi, Cité Blanche, il y a la société <strong>de</strong> transport<br />
qui va déménager. Je voudrais savoir ce que va faire la SNCF. Etes-vous au courant <strong>de</strong> ce qui<br />
va être fait <strong>sur</strong> ce terrain ? De plus, je tiens à signaler que, <strong>sur</strong> le terrain <strong>de</strong> l'ancien ferrailleur,<br />
il y a <strong>de</strong>s caravanes qui sont installées et qui utilisent l'électricité, l'eau, etc., <strong>de</strong>puis pas mal <strong>de</strong><br />
temps <strong>sur</strong> ce terrain. Voilà ce que je voulais vous dire. »<br />
M. le Maire<br />
« Merci pour cette question à laquelle il vous sera bien sûr répon<strong>du</strong>.<br />
Y a-t-il d'autres questions diverses ? »<br />
M. CHEVALIER<br />
« J'ai <strong>de</strong>ux questions. Ma première question concerne le quartier Polangis. Une association<br />
vient être créée dans ce quartier, qui milite pour le rattachement <strong>du</strong> quartier Polangis à la<br />
commune <strong>de</strong> Joinville le Pont, suivant l'article <strong>de</strong>s collectivités locales article L 2112-2. Je<br />
vous ras<strong>sur</strong>e tout <strong>de</strong> suite, en tant qu'élu <strong>de</strong> <strong>Champigny</strong>, je ne participe pas ni <strong>de</strong> près ni <strong>de</strong><br />
loin à cette association.<br />
J'aimerais quand même savoir si vous êtes informé. Deuxièmement, quelle est votre position<br />
<strong>sur</strong> cette démarche. Et au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s questions <strong>de</strong> vie pratique que se pose cette association, et<br />
34
qu'elle pose maintenant aux habitants <strong>du</strong> quartier, sont signalés les problèmes<br />
d'assainissement, <strong>de</strong> propreté et <strong>de</strong> rabattement <strong>de</strong>s véhicules à partir <strong>du</strong> pont <strong>de</strong> Nogent.<br />
La <strong>de</strong>uxième question, M. le Maire, <strong>de</strong> la même façon que les feuilles mortes tombent en<br />
automne, le syndicat CGT a lancé une grève nationale le 9 octobre <strong>2012</strong> qui a eu <strong>de</strong>s<br />
répercussions <strong>sur</strong> le service <strong>de</strong> restauration <strong>de</strong> <strong>Champigny</strong>. Au <strong>de</strong>meurant, la grève n'a pas été<br />
suivie par la plupart <strong>de</strong>s villes sauf en ce qui concerne la nôtre. Alors que les communes<br />
touchées par la grève ont servi <strong>de</strong>s repas froids aux enfants, à <strong>Champigny</strong> j'avais marqué<br />
6.000, tout à l'heure j'ai appris que c'était 5.100 enfants , vous rectifiez mon chiffre, ont été<br />
privé d'accueil et <strong>de</strong> repas. Pouvez-vous nous indiquer, M. le Maire, comment vous allez<br />
in<strong>de</strong>mniser les familles victimes <strong>de</strong> cette grève qui ont eu à leur charge les frais <strong>de</strong> repas<br />
payés mais non servis alors qu'ils n'ont pas été facturés à la ville par le SIRESCO. Et cela<br />
représente 18.000 euros. Les frais <strong>de</strong> repas réels pour les enfants le jour <strong>de</strong> grève. Et les<br />
journées <strong>de</strong> congé et les frais <strong>de</strong> gar<strong>de</strong> pour s'occuper <strong>de</strong>s enfants le temps <strong>du</strong> midi.<br />
Voilà, je vous remercie <strong>de</strong> vos réponses. »<br />
M. le Maire<br />
« Ce sera fait. »<br />
35