DUPOUE A M2 Rapport M2 complet 5 6 11 - CEBC - CNRS
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II. Pertes hydriques transcutanées<br />
1) Viperidae<br />
Si on s’intéresse aux pertes hydriques transcutanées chez les Viperidae (figure 5), on<br />
remarque qu’elles sont différentes entre les espèces (ANOVA ; F2,9 = 16,7 ; P < 0,05). Plus<br />
précisément, les pertes hydriques sont similaires entre les espèces méditerranéennes, Vipera<br />
ammodytes et Vipera latastei (HSD Tukey ; P > 0,05), et inférieures aux pertes hydriques de<br />
l’espèce boréale, Vipera berus (HSD Tukey ; P < 0,05). Quantitativement, l’espèce boréale perd<br />
1,51 fois plus d’eau que les équivalents méditerranéens.<br />
2) Natricidae<br />
En examinant les pertes hydriques transcutanées chez les Natricidae (figure 6), on voit<br />
qu’elles sont similaires entre l’espèce médio-européenne, Natrix natrix et l’espèce méditerranéenne,<br />
Natrix maura (ANOVA ; F1,4 = 1,99 ; P > 0,05).<br />
3) Colubridae<br />
Enfin, si on regarde les pertes hydriques transcutanées chez les Colubridae (figure 7), on<br />
constate à nouveau qu’elles sont différentes selon l’espèce (ANOVA ; F3,8 = 16,2 ; P < 0,05). Ces<br />
différences sont à nouveau significatives si on compare les espèces selon leur origine<br />
biogéographique. En effet, les espèces médio-européennes, Hierophis viridiflavus et Zamenis<br />
longissimus, perdent significativement plus d’eau que leurs équivalents méditerranéens respectifs,<br />
Hemorrhois hippocrepis et Rhinechis scalaris (HSD Tukey ; P < 0,05). Quantitativement, les<br />
espèces médio-européennes perdent 1,48 fois plus d’eau que les équivalents méditerranéens.<br />
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