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l’art de vivre
Atmosphère, atmosphère
promeneur, amateur de fontaine, mefiez-vous du «tac»,
personnage du folklore landais. il cherche a se faire
porter sur le dos de celui qui l’approche.
a la loupe
sur ces terres ou la nature est reine, le merveilleux a une place de choix. entre contes
et legendes, coutumes et traditions, la memoire est toujours vive et la fete, indispensable !
vagabondages
« Que Diou nou preserbi
dou coudic de la baleine,
dou cantic de la Sirène et dou
clocher de Mamisan » Que Dieu
nous préserve du chant de la
sirène, de la queue de la baleine
et du clocher de Mimizan. Ce
vieux dicton gascon, date de la
fi n du XVIIIe siècle. Le clocher de
Mimizan servait alors de repère
côtier pour faciliter la navigation
en mer. Lorsqu’on l’apercevait
d’un navire, c’est qu’il était déjà
trop tard… Vagues, Courant,
marais, brume, le paysage était
alors propice aux peurs nées
des légendes que l’on se raconte,
de grand-père en petits-enfants.
fontaines,
il ne faut pas boire ton eau !
Plus rassurantes étaient les
fontaines dites miraculeuses. 256
sont répertoriées dans les Landes.
L’eau de ces fontaines a, paraîtil,
des vertus curatives diverses :
ainsi, celle de Notre-Dame de
Mimizan et celle de St Clair à
Saint-Paul-en-Born, soigneraient
les maladies ophtalmiques ; St
Michel à Bias, les maladies de
peau. Pour être effi cace, l’eau ne
doit pas être bue mais passée sur
la peau grâce à un linge mouillé.
Celui-ci doit ensuite être accroché
près de la fontaine comme un exvoto.
On en aperçoit aujourd’hui
qui se balance sous le vent…
Recycler, un acte poetique ?
De vieux outils abandonnés, des cartons d’emballage bons à jeter, du bois de tempête ou du bois fl otté, nombreux sont
les artistes et artisans locaux qui rivalisent d’imagination pour donner une seconde vie à ce qui fi nit souvent dans une
poubelle ou tout au fond d’un garage. Le résultat est étonnant : du carton se transforme en tables, fauteuils, consoles,
bibliothèques, design et colorés ; une faux rouillée et des boulons de charpente, récupérés dans un vide-grenier, donnent
vie à une fantastique sculpture de métal, pleine de poésie ; quelques morceaux de bois trouvés sur la plage ou en forêt
et la magie de l’artisan les transforme en lampes ou encore en table de jardin… Ne pas jeter mais réinventer.
Toute une histoire. Plus d’infos : Offi ce intercommunal de tourisme - Tél. 05 58 09 11 20 - www.mimizan-tourisme.com
entre fleurs de pin et vaches
Le promeneur qui fl âne apercevra
sans doute, ça et là, ces pins ornés
de fl eurs de couleur. La maïade,
telle est son nom, est une tradition
qui consiste à planter et décorer
un pin maritime dans le jardin d’un
ami que l’on souhaite honorer. Et
ce, dans la nuit du 30 avril au 1 er
mai. L’ami concerné a toute une
année pour retrouver qui a planté
l’arbre. Une fête, au cours de
laquelle le pin sera coupé, clôture
cette cérémonie qui n’a rien de
solennelle. A l’image des fêtes
landaises, joyeuses, vivantes et
vibrantes qui se déroulent tout
au long de l’été. Chaque village
a la sienne : y participer est un
excellent moyen pour découvrir
la convivialité gasconne entre
bodegas, bandas et autres
festayres. Pour s’imprégner de
l’esprit des lieux, il convient
d’assister au moins une fois à une
course landaise : un vrai spectacle
familial dont les coursayres
(toreros en gascon), écarteurs
ou sauteurs qui affrontent les
vaches landaises, sont pour la
plupart gymnastes. Aux arènes de
Mimizan-Plage, chaque été.
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