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accueils et coproduction - Centre Dramatique National d'Orléans

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du 9 au 11 novembre 2001 (salle Jean-Louis Barrault)<br />

Avec<br />

Gabriele Bened<strong>et</strong>ti<br />

Alessia Berardi<br />

Ruggero Cara<br />

Lucia Mascino<br />

Ga<strong>et</strong>ano Mosca<br />

Paolo Musio<br />

Roberto Rustioni<br />

Raquel Silva<br />

Filippo Timi<br />

<strong>et</strong> les musiciens<br />

Daniel Bacalov (piano)<br />

Fabrizio Spera (percussions)<br />

Gianfranco Tedeschi (contrebasse)<br />

Scénographie<br />

Giorgio Barberio Cors<strong>et</strong>ti<br />

Cristian Taraborelli<br />

Musique<br />

Daniel Bacalov<br />

Costumes<br />

Cristian Taraborelli<br />

Lumières <strong>et</strong> obj<strong>et</strong>s lumineux<br />

Piergiorgio Foti<br />

Création vidéo<br />

Fabio Iaquone<br />

Machineries <strong>et</strong> eff<strong>et</strong>s de scène<br />

Luigi Grenna<br />

Daniele Iraci<br />

Mariano Lucci<br />

80-81 > saison 2001-2002<br />

Il Processo (Le Procès)<br />

d’après Franz Kafka - spectacle en italien surtitré en français<br />

spectacle de Giorgio Barberio Cors<strong>et</strong>ti<br />

Coproduction<br />

Compagnia Teatrale di Giorgio Barberio Cors<strong>et</strong>ti<br />

Teatro Stabile dell’Umbria<br />

Teatro Biondo Stabile di Palermo per il Festival sul<br />

Novecento<br />

avec le soutien de<br />

l’ONDA<br />

« Franz Kafka est un des écrivains qui ont passé au<br />

crible de leur propre pensée, de leur corps, avec un<br />

humour indéniable, les tensions <strong>et</strong> les angoisses du XX e<br />

siècle, bien qu’il n’en ait connu que les prémices... Il<br />

continue de nous parler, <strong>et</strong> il ne cesse de nous raconter<br />

qui nous sommes <strong>et</strong> à quel monde nous avons à faire. Il<br />

s’oppose toujours de façon têtue <strong>et</strong> non-violente à la<br />

violence du pouvoir. Le pouvoir n’est jamais représenté<br />

comme direct <strong>et</strong> évident, mais comme quelque chose qui<br />

se resserre sur nous de toutes parts <strong>et</strong> dont, en quelque<br />

sorte, nous sommes parfois les complices. »<br />

Giorgio Barberio Cors<strong>et</strong>ti<br />

Propos recueillis par Andrea Porcheddu<br />

« Le poète donne l’impulsion du travail scénique, mais ce<br />

qu’il nous communique n’est pas ce qu’il faut dire, c’est le<br />

point de départ du travail théâtral qu’il va falloir ensuite<br />

transformer pour arriver au spectacle. Ce qui nous est<br />

soufflé par Kafka dans Le Procès ne peut être mis tel quel sur<br />

la scène – c’est un paradoxe qui travaille la réalité,<br />

l’absurdité de la réalité <strong>et</strong> qu’il faut traduire dans la réalité.<br />

La réalité est un prisme que nous donnent les poètes. À partir<br />

de ce regard nous pouvons commencer un voyage<br />

interminable dans le monde des paradoxes. Dans les textes de<br />

Kafka, on croit voir des lignes droites mais progressivement, on<br />

voit que ce sont des points, <strong>et</strong> entre ces points, il y a un abîme.<br />

En dessous du quotidien, en apparence très lisse, on commence<br />

à voir surgir les monstres de la nuit. »<br />

Giorgio Barberio Cors<strong>et</strong>ti<br />

Entr<strong>et</strong>ien pour la revue Mouvement<br />

Rome - Août 2000<br />

« Ce spectacle va en eff<strong>et</strong> au-delà d’un simple<br />

choix narratif ; d’une certaine manière il essaye<br />

de r<strong>et</strong>rouver à travers une raréfaction de l’espace,<br />

les signes du XX e siècle, à en évoquer de façon<br />

visionnaire, la sensibilité artistique, en nous<br />

transportant de Klimt à Burri, de l’arte povera à<br />

l’art conceptuel. La pensée métaphysique qu’il<br />

exprime va au-delà de la simple chronique des<br />

faits d’un environnement bureaucratique banal<br />

ou d’une remise en question de la justice. Le<br />

minimalisme anecdotique <strong>et</strong> le discours<br />

hautain <strong>et</strong> détaché étant refusés, il fait<br />

émerger l’individu seul, devant résister à un<br />

système de complicité qui lui ôte toute<br />

possibilité de rachat <strong>et</strong> qui l’entraîne<br />

inévitablement vers sa fin…<br />

Assis sur des gradins qui sont mobiles les<br />

spectateurs finissent par assister au procès<br />

de Josef K., ils en dessinent les parcours <strong>et</strong><br />

les rencontres, transportés sur des barques.<br />

Ils “flottent” sur la matière fluide <strong>et</strong> douloureuse<br />

de c<strong>et</strong>te histoire <strong>et</strong> se déplacent dans<br />

l’écriture de Kafka… pour suivre les spirales<br />

de ce Procès à la fois inexplicable <strong>et</strong><br />

humainement douloureux. »<br />

Franco Quadri - La Repubblica

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