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accueils et coproduction - Centre Dramatique National d'Orléans

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les 29 <strong>et</strong> 30 novembre 2002 (salle Pierre-Aimé Touchard)<br />

Avec<br />

Claudia Castellucci<br />

Chiara Guidi<br />

Monica Demuru<br />

Nicol<strong>et</strong>ta Magalotti<br />

Composition sonore<br />

Romeo Castellucci<br />

Dramaturgie musicale <strong>et</strong> partition vocale<br />

Chiara Guidi<br />

Chorégraphie<br />

Claudia Castellucci<br />

Films<br />

Cristiano Carloni<br />

Stefano Francesch<strong>et</strong>ti<br />

Romeo Castellucci<br />

Direction technique<br />

Fabio Sajiz<br />

Ingénieur du son<br />

Marco Olivieri<br />

Machiniste<br />

Flavio Urbinati<br />

Statique <strong>et</strong> dynamique<br />

Stephan Duve<br />

Taxidermie<br />

Antonio Berardi<br />

Accessoires<br />

Carmen Castellucci<br />

Editeur du texte<br />

Gallimard<br />

Production<br />

Socì<strong>et</strong>as Raffaello Sanzio<br />

REF Roma-Europa Festival '99<br />

Remerciements à<br />

Françoise Gibault, Quay Brothers, Gianni<br />

Celati, Emanuelle Caillat, Gregory<br />

P<strong>et</strong>itqueux, Lamberto Bors<strong>et</strong>ti, Michelle<br />

Treol, Isabelle Zangari, Centro Cinema<br />

Città di Cesena, Cin<strong>et</strong>eca Comunale di<br />

Bologna <strong>et</strong> le Théâtre Bonci di Cesena.<br />

84-85 > saison 2002-2003<br />

Voyage au bout de la nuit<br />

d’après le roman de Louis-Ferdinand Céline<br />

spectacle de La Socì<strong>et</strong>as Raffaello Sanzio - mise en scène Romeo Castellucci<br />

« J’avais l’habitude <strong>et</strong> même le goût de ces<br />

méticuleuses observations intimes. Quand on s’arrête<br />

à la façon par exemple dont sont formés <strong>et</strong> proférés<br />

les mots, elles ne résistent guère nos phrases au<br />

désastre de leur décor baveux. C’est plus compliqué <strong>et</strong><br />

plus pénible que la défécation notre effort mécanique<br />

de la conversation. C<strong>et</strong>te corolle de chair bouffie, la<br />

bouche, qui se convulse à siffler, aspire <strong>et</strong> se démène,<br />

pousse toutes espèces de sons visqueux à travers le<br />

barrage puant la carie dentaire, quelle punition! »<br />

Louis-Ferdinand Céline<br />

Voyage au bout de la nuit<br />

«L’écriture de Céline est comme une boussole qui aurait<br />

perdu le Nord. C’est un va <strong>et</strong> vient incessant entre<br />

l’horreur <strong>et</strong> l’éclat de rire. Pour illustrer c<strong>et</strong>te fluidité j’ai<br />

inventé un appareil qui déforme les voix, crée des<br />

émulsions sonores. »<br />

Romeo Castellucci<br />

conférence de presse – Festival d’Avignon, Juill<strong>et</strong> 1999<br />

« Sur scène, quatre vocalistes interprètent ce qui fait le<br />

caractère particulier de Céline : le sens ressortissant du<br />

rythme des mots <strong>et</strong> de leur sonorité. De là le choix d’utiliser<br />

la langue française originale, sachant que la signification<br />

découle du son <strong>et</strong> du rythme des paroles plus encore que des<br />

mots <strong>et</strong> de leur signifié…<br />

C’est par la qualité, le timbre <strong>et</strong> le rythme de la voix, sa<br />

partition, son invention formelle que la phrase descriptive a<br />

été abolie, de façon à ce que soient présents les hommes, les<br />

choses <strong>et</strong> les relations.<br />

La scène représente un laboratoire d’invention vocale où l’on<br />

proj<strong>et</strong>te, entre autres, des images suintant du noir qui<br />

contribuent, de même que l’acoustique, à former le magma des<br />

sensations auxquelles le son des paroles renvoie. »<br />

Romeo Castellucci<br />

« De l’œuvre il ne reste rien – rien sauf<br />

l’essentiel : la fureur, le scandale, l’obscénité<br />

symphonique de la guerre. Un cri de bête… Et la<br />

chair offerte, pétrie, violentée qui deviendra<br />

charogne… Romeo Castellucci n’interprète pas<br />

Céline, il en sollicite le sol, l’impensé… Il expose<br />

la créature, qui ronfle <strong>et</strong> renifle dans son trou<br />

en attendant de crever, sous les bombes. »<br />

Frédéric Ferney - Le Figaro – 17.07.99<br />

« Ce spectacle Romeo Castellucci l’a baptisé<br />

“Concerto”. Il est bien plus que cela : une<br />

symphonie, un opéra parlé, un spectacle<br />

total unissant en un même tout l’image, la<br />

parole <strong>et</strong> le son… »<br />

Didier Méreuze - La Croix<br />

« Faire cela, lier le théâtre aux possibilités<br />

de l’expression par les formes, <strong>et</strong> par tout ce<br />

qui est gestes, bruits, couleurs, plastiques,<br />

<strong>et</strong>c… c’est le rendre à sa destination<br />

primitive, c’est le replacer dans son aspect<br />

religieux <strong>et</strong> métaphysique, c’est le<br />

réconcilier avec l’univers. »<br />

Antonin Artaud<br />

Le Théâtre <strong>et</strong> son double - 1938

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