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accueils et coproduction - Centre Dramatique National d'Orléans

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Saints/Saintes : du 11 au 13 janvier 2000 (collégiale Saint-Pierre-le-Puellier) / Nos œuvres complètes : du 14 au 18 janvier 2000 (salle Antoine Vitez)<br />

Commentateurs/exécutants<br />

Pascale Murtin<br />

François Hifler<br />

Chargé d’électricité<br />

Orazio Trotta<br />

Au clavecin<br />

Marie-Pierre Brébant<br />

Régie Sts/Stes<br />

Thierry Bouilh<strong>et</strong><br />

72 > saison 1999-2000<br />

Grand Magasin présente<br />

Sts/stes ou la vie de 99 saints <strong>et</strong> saintes inconnus<br />

Nos œuvres complètes<br />

Via Negativa<br />

Nos œuvres complètes ont commencé à être<br />

rassemblées en 1998, avec l’aide de l’Office<br />

Artistique de la Région Aquitaine <strong>et</strong> du<br />

Théâtre de Cavaillon-Scène <strong>National</strong>e, Grand<br />

Magasin étant subventionné par le Ministère<br />

de la culture (DRAC Ile de France).<br />

Sts/stes<br />

ou la vie de 99 saints <strong>et</strong> saintes inconnus<br />

« Sts/stes narre la vie de 99 saints <strong>et</strong> saintes inconnus<br />

du calendrier <strong>et</strong> de la Légende Dorée. La plupart sont des<br />

laïcs chétifs, plus ou moins bien armés pour affronter le<br />

siècle, mais qui firent de leur faiblesse ou particularité<br />

une planche de salut. Nous les peindrons avec une<br />

sobriété de moyens qui s’accorde, espérons-le, à la<br />

simplicité de leur état. C<strong>et</strong>te litanie sera accompagnée au<br />

guide-chant par l’étrange <strong>et</strong> fastidieuse musique de Saint<br />

Brême canto, premier de la liste. »<br />

Nos œuvres complètes<br />

« Avec nos œuvres complètes nous prétendons répertorier<br />

les interventions publiques de Grand Magasin qui n’ont<br />

jamais eu lieu, auraient pu avoir lieu ou ne verront jamais<br />

le jour. Nous nous efforçons de varier les modes<br />

d’approche: simple résumé, extrait littéral, analyse critique,<br />

simples didascalies, sans mention de dates. Résultat: encore<br />

un spectacle de Grand Magasin, opus n +1, dans lequel sont<br />

explorés gaiement les mystères de l’espace <strong>et</strong> du temps, <strong>et</strong><br />

dévoilés quelques secr<strong>et</strong>s pour enfoncer les portes ouvertes. »<br />

Via Negativa<br />

« Une expérience publique, tentative de description de<br />

l’univers par la voie négative. La majeure partie de c<strong>et</strong><br />

événement unique consistera en un défilé. Il sera demandé à<br />

une centaine de gens d’apporter chacun un obj<strong>et</strong>. L’un après<br />

l’autre, ils le montreront en reniant leur choix: “J’aurais pu<br />

apporter autre chose” ou “Je pourrais vous montrer n’importe<br />

quoi d’autre.” Plus les participants seront nombreux, plus la<br />

manœuvre aura d’intérêt. Il est demandé de se munir d’un obj<strong>et</strong><br />

(grand, p<strong>et</strong>it, lourd, léger, précieux ou à j<strong>et</strong>er, usuel ou rarissime,<br />

peu importe pourvu qu’il soir identifiable sans le nommer). »<br />

Grand Magasin<br />

«Avec un inégalable sens de la poésie, de l’absurde<br />

<strong>et</strong> du comique… Grand Magasin serait le digne<br />

descendant de Prévert pour l’inventaire poétique,<br />

de Pérec <strong>et</strong> Queneau pour le refus des conventions,<br />

le voisin discr<strong>et</strong> d’un Raymond Devos. Mais<br />

s’affirme aussi chez Pascale Murtin <strong>et</strong> François<br />

Hiffler la volonté de proposer un spectacle global<br />

où leur douce folie gagne le public. »<br />

Arnaud Vaulerin - La Croix<br />

« Grand Magasin (...) s’attache à démonter les<br />

rouages de la langue, à flirter avec ses<br />

frontières <strong>et</strong> à en subvertir les codes établis. Le<br />

système Murtin-Hiffler traque l’évidence ("les<br />

trous du gruyère disparaissent quand il fond"),<br />

rétablit le calendrier en changeant les jours<br />

de la semaine, dissocie son <strong>et</strong> sens (bruit de<br />

sonn<strong>et</strong>te associé à courant d’air), fête de<br />

nouveaux saints pour lesquels il invente de<br />

nouveaux miracles, <strong>et</strong>c. Ni surréalistes ni<br />

absurdes, les jeux de mots, ou plutôt de<br />

phrases, ne sont jamais complètement<br />

illogiques. La logique est diagonale. Elle<br />

prend en écharpe les lieux communs <strong>et</strong> les<br />

raisonnements tout faits. »<br />

Hervé Gauville - Libération<br />

« A n’avoir jamais pu se résoudre à<br />

quitter ce grand moment d’enfance où<br />

la découverte <strong>et</strong> la connaissance n’en<br />

finissent pas de déployer le monde,<br />

Pascale Murtin <strong>et</strong> François Hiffler en<br />

appliquent les règles à l’art du<br />

spectacle <strong>et</strong> s’attaquent à toutes ses<br />

dimensions concrètes <strong>et</strong> observables :<br />

le temps, l’espace, la gymnastique de<br />

l’esprit <strong>et</strong> du corps. »<br />

Fabienne Arvers - Les Inrockuptibles<br />

les 3, 4, 5 <strong>et</strong> 7 mars 2000 (salle Jean-Louis Barrault)<br />

Avec<br />

Jean-Paul Albenque<br />

Jean-Jacques Boutin<br />

François Chattot<br />

Emmanuelle Grangé<br />

Vanessa Larré<br />

Manuel Lelièvre<br />

Régis Royer<br />

Christophe Vandevelde<br />

Scénographie<br />

Jean-Luc Taillefert<br />

Lumières<br />

Lionel Spycher<br />

Son<br />

Fabrice Colombani<br />

Costumes<br />

Camille Perreau<br />

assistée de<br />

Elsa Blin<br />

Chorégraphie<br />

Caroline Marcadé<br />

Régie générale<br />

François Leproux<br />

Editeur du texte<br />

Les Solitaires intempestifs<br />

Tes<br />

texte <strong>et</strong> mise en scène Jérôme Robart<br />

<strong>coproduction</strong> CDN Orléans<br />

Coproduction<br />

Serval X<br />

CDN/Orléans-Loir<strong>et</strong>-<strong>Centre</strong><br />

Théâtre du Port de la Lune-CDN de Bordeaux<br />

Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis-CDN<br />

L’Eldorado/Théâtre de Sartrouville<br />

Avec la participation du<br />

Jeune Théâtre <strong>National</strong><br />

« C’est le désir de travailler avec des acteurs qui<br />

m’a poussé à écrire Tes, <strong>et</strong> ainsi les réunir sur le<br />

chemin de la création. Ils étaient tous là, ou<br />

presque, au point zéro. Ils m’ont apporté leur<br />

confiance <strong>et</strong> tous ont infusé dans le texte. Celui-ci<br />

serait différent aujourd’hui si un seul avait été<br />

absent. Je crois en ce groupe <strong>et</strong> rêve de leur union.<br />

Tes a la couleur du polar, avec tous les ingrédients de<br />

ce type de récit… mais c<strong>et</strong>te trame polarisante est<br />

une exploration mythologique <strong>et</strong> mystique : Dieu<br />

agonisera <strong>et</strong> personne ne le verra ; c<strong>et</strong> ordre ancien,<br />

symbolisé par l’ange qu’on n’écoute plus, s’éteindra<br />

mollement, facilement, inévitablement. L’humanité, ici<br />

n’a plus besoin de père, ou du moins n’en veut plus. Et<br />

la mort présumée de Dieu à la fin du texte nous parle<br />

de perspectives nouvelles pour l’humanité <strong>et</strong> d’une<br />

liberté future, à moins qu’il ne s’agisse d’une plus<br />

grande déchéance encore. »<br />

Jérôme Robart<br />

« Tes est une magnifique œuvre de jeunesse, elle en a<br />

l’effronterie <strong>et</strong> tous les culots, <strong>et</strong> ses trois p<strong>et</strong>its voyous<br />

qui débarquent chez un banquier pourraient sortir tout<br />

droit d’un film de Tarantino, ou d’un album des Pieds<br />

Nickelés, mais: Tes, première pièce, est une œuvre de<br />

maturité plus que sérieusement pensée, qui fait se croiser<br />

le sentiment <strong>et</strong> la monnaie, <strong>et</strong> on sait que les deux<br />

circulent dans les veines de chacun <strong>et</strong> le cœur parfois ne<br />

sait plus très bien pour qui ou pour quoi il se bat, <strong>et</strong><br />

l’auteur, il vous dissèque ça avec le scalpel des mots <strong>et</strong> une<br />

main de grand chirurgien. »<br />

Joël Jouanneau<br />

« "Ce n’est pas l’acte qui fait le héros..". Ainsi parle<br />

Tes au gardien de la banque avant de le tuer… Cela<br />

en fait-il un héros ? C<strong>et</strong>te interrogation, soustendue<br />

d’un bout à l’autre du texte fleuve de<br />

Jérôme Robart, est redoublée par le croisement des<br />

genres auquel s’adonne l’auteur en désignant Tes<br />

comme un polar métaphysique. Ou le croisement<br />

inattendu des Ailes du désir de Wim Wenders<br />

avec Reservoir dogs de Quentin Tarantino. "<br />

Fabienne Arvers<br />

Les Inrockuptibles - 8.02.2000<br />

« François Chattot est l’ombre de<br />

Méphistophélès proj<strong>et</strong>ée dans l’enfer de Tes,<br />

polar biblico-gore… Il fume un joint,<br />

assassine <strong>et</strong> meurt en monumental Falstaff.<br />

Il fait théâtre de chaque mot, de chaque<br />

geste. Il balaie d’un coup de son génie<br />

d’acteur toutes les vérités premières qui<br />

traînent. Rédemption couillue, où circulent<br />

du sang, de la chique <strong>et</strong> du mollard. Ça<br />

saigne, ça vit <strong>et</strong> ça viole. »<br />

Pierre Notte<br />

L’Evènement du jeudi - 10.02.2000<br />

73 > saison 1999-2000

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