10.06.2013 Views

accueils et coproduction - Centre Dramatique National d'Orléans

accueils et coproduction - Centre Dramatique National d'Orléans

accueils et coproduction - Centre Dramatique National d'Orléans

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

du 20 au 22 octobre 1998 (salle Jean-Louis Barrault)<br />

64 > saison 1998-1999<br />

L’Opér<strong>et</strong>te imaginaire<br />

de Valère Novarina<br />

mise en scène Claude Buchvald<br />

<strong>coproduction</strong> CDN Orléans<br />

Avec<br />

Michel Baudinat<br />

Didier Dugast<br />

Laurence Mayor<br />

Elizab<strong>et</strong>h Mazev<br />

Claude Merlin<br />

Christian Paccoud<br />

Dominique Parent<br />

Nicolas Struve<br />

Valérie Vinci<br />

Daniel Znyk<br />

<strong>et</strong> l’ensemble vocal orléanais Variation<br />

dirigé par Patrick Marié<br />

Musique<br />

Christian Paccoud<br />

Scénographie <strong>et</strong> lumière<br />

Yves Coll<strong>et</strong><br />

Costumes<br />

Sabine Siegwalt<br />

Assistante aux costumes<br />

Christine Brottes<br />

Arrangements vocaux<br />

Jean-Yves Rivaud<br />

P<strong>et</strong>its pas de "la noce"<br />

Léon Napias<br />

Maquillage<br />

Catherine Saint-Sever<br />

Assistante à la mise en scène<br />

Céline Schaeffer<br />

Coordination des chorales<br />

Brigitte Mazères<br />

Régie générale<br />

Jean-Baptiste Braun <strong>et</strong> Richard Pierre<br />

Régie lumière<br />

Claire Gardaz<br />

Editeur du texte<br />

Editions P.O.L.<br />

Production<br />

Compagnie Claude Buchvald<br />

Coproduction<br />

Festival d’Automne à Paris<br />

Théâtre de la Bastille<br />

CDN/Orléans-Loir<strong>et</strong>-<strong>Centre</strong><br />

Création Résidence Le Quartz de Brest<br />

« Ce qui m’intéresse c’est “le théâtre des paroles”, le<br />

rapport de la voix au sens, à la pensée, la<br />

transmutation de la chair dans l’écriture en voix <strong>et</strong> en<br />

même temps en pensée. Pour moi, il n’y a pas de<br />

cloisonnement entre le chant <strong>et</strong> la parole. L’écriture de<br />

Valère Novarina est un poème dramatique qui procède<br />

du chant… Le chant y apparaît tout d’un coup comme<br />

une nécessité, il ouvre d’autres espaces à la parole. C’est<br />

une langue qui, même quand on la rythme simplement<br />

par le souffle, sans artifice, contient son chant<br />

souterrain. On a l’impression qu’elle fait danser l’acteur <strong>et</strong><br />

bouger l’espace, dans l’immobilité même. Les comptines<br />

sont là aussi. Et l’acteur r<strong>et</strong>rouve des scansions très<br />

anciennes, graves <strong>et</strong> même d’avant la parole. »<br />

Avec le soutien de<br />

Théâtre Garonne à Toulouse, <strong>Centre</strong><br />

<strong>Dramatique</strong> Régional de Tours, Théâtre des<br />

Treize Vents - <strong>Centre</strong> <strong>Dramatique</strong> <strong>National</strong> du<br />

Languedoc Roussillon - Montpellier, Théâtre<br />

d’Evreux - Scène <strong>National</strong>e, Théâtre Municipal<br />

du Mans, Théâtre Le Point du Jour à Lyon,<br />

Théâtre de l’Olivier à Istres - ACVNF, Atelier du<br />

Rhin - La Manufacture - <strong>Centre</strong> <strong>Dramatique</strong><br />

Régional d’Alsace.<br />

Avec l’aide de<br />

THECIF-Conseil Régional d’Ile-de-France, ADAMI,<br />

Ministère de la Culture-Drac Ile-de-France,<br />

Direction du Théâtre <strong>et</strong> des Spectacles<br />

Remerciements<br />

Théâtre du Soleil<br />

Claude Buchvald<br />

« Je me suis imposé de faire ce travail très vite,<br />

pour qu’il soit de l’ordre du surgissement,<br />

comme un dessin au fusain ou un graffiti. Je<br />

rassemble des matériaux très divers comme le<br />

théâtre oriental avec lequel j’ai un rapport très<br />

fort ou les formes populaires de théâtre :<br />

opér<strong>et</strong>te, cabar<strong>et</strong>, spectacle de chansonniers,<br />

music-hall, opéra de troisième zone, variétés,<br />

bref je m’imprègne de tout cela sans<br />

m’occuper pour le moment de l’assemblage.<br />

Ce sera une opér<strong>et</strong>te pauvre, une sorte de<br />

théâtre “dégraissé”, ramené à l’essentiel, à<br />

son ossature avec des personnages dessinés<br />

au trait. La notion de personnage n’est pas à<br />

j<strong>et</strong>er à la poubelle. Il faut pour le public que<br />

tout ce qui est éparpillé, paradoxal,<br />

contradictoire, soit rassemblé en personnes<br />

assez dessinées qui en même temps ont<br />

c<strong>et</strong>te ambiguïté de “personne”. Une sorte<br />

de personnage en creux. »<br />

« C’est ça L’Opér<strong>et</strong>te imaginaire: un cube cassé avec des<br />

morceaux épars que le théâtre va étrangement<br />

reconstituer <strong>et</strong> faire valser, où les “p<strong>et</strong>its bonshommes”<br />

sortis tout droit des planches vont crier à la cantonade :<br />

“Les portes, les portes !” Et ce serait bien étonnant<br />

qu’elles restent fermées après un tel acharnement. Ils<br />

s’y prendront de toutes les façons pour les ouvrir; avec<br />

les paroles, les chansons, la musique, le<br />

déboussolement des membres, l’écartèlement de<br />

l’espace. Ils se croiront au cirque par moment ou au<br />

music-hall, mais par fulgurance… Ils arriveront de<br />

tous les côtés, ils cogneront fort sur le rouge du sol <strong>et</strong><br />

de la palissade. Ils feront la noce <strong>et</strong> la prière, de<br />

burlesques apartés <strong>et</strong> de terribles passages… Le<br />

Mortel n’en finira pas de chanter, <strong>et</strong> s’il le faut, on le<br />

r<strong>et</strong>uera jusqu’à ce que vie s’en suive! Et tout cela<br />

avec la légèr<strong>et</strong>é des acrobates, si nous pouvons. »<br />

Valère Novarina<br />

du 19 au 21 novembre 1998 (salle Jean-Louis Barrault)<br />

Avec<br />

Cyril Bothorel<br />

Nicolas Bouchaud<br />

Xavier Brossard<br />

Charlotte Clamens<br />

Yann-Joël Collin<br />

Christian Esnay<br />

Dominique Guihard<br />

Norah Krief<br />

Nicolas Lê Quang<br />

Alexandra Scicluna<br />

Jean-François Sivadier<br />

Traduction<br />

Pascal Collin<br />

Lumière<br />

Bruno Goubert<br />

Décor <strong>et</strong> accessoires<br />

François Mercier<br />

Costumes<br />

Nicolas Fleury<br />

Composition musicale<br />

Frédéric Fresson<br />

Parties chorégraphiées<br />

La<strong>et</strong>itia Mercier<br />

Habilleuse<br />

Sophie Schaal<br />

Henry IV<br />

de William Shakespeare<br />

spectacle de la Cie La Nuit surprise par le Jour - mise en scène Yann-Joël Collin<br />

<strong>coproduction</strong> CDN Orléans<br />

Coproduction<br />

Compagnie La Nuit surprise par le Jour<br />

Le-Maillon Théâtre de Strasbourg<br />

La Ferme du Buisson - SN de Marne-la-Vallée<br />

Espace des Arts Chalon-sur-Saône<br />

CDN de Normandie - Comédie de Caen<br />

Maison de la Culture de Bourges<br />

Théâtre Gérard Philipe à Saint-Denis<br />

CDN/Orléans-Loir<strong>et</strong>-<strong>Centre</strong><br />

« C’est un lieu théâtral singulier, moment privilégié de<br />

rencontre pour les comédiens qui constituent c<strong>et</strong>te<br />

compagnie. Le groupe a commencé à se former à l’Ecole<br />

du Théâtre <strong>National</strong> de Chaillot sous la direction<br />

d’Antoine Vitez. Puis, certains ont mené un parcours<br />

commun avec Stéphane Braunschweig <strong>et</strong> le Théâtre<br />

Machine, d’autres avec Didier-Georges Gabily <strong>et</strong> le<br />

groupe T’Chan’g!<br />

Enfin ils se sont r<strong>et</strong>rouvés une première fois pour créer<br />

ensemble Homme pour homme <strong>et</strong> L’Enfant d’éléphant de<br />

Bertolt Brecht. Aujourd’hui, c’est Henry IV. Le point<br />

commun à ces entreprises est qu’elles constituent,<br />

chacune de manière différente, une réflexion en actes sur<br />

le théâtre lui-même. »<br />

Avec le soutien de<br />

Festival de Pierrefonds<br />

l’ANPE spectacle<br />

THECIF - Conseil Régional d’Ile-de-<br />

France - aide à la création<br />

DRAC Ile-de-France - aide au proj<strong>et</strong><br />

l’ADAMI<br />

Remerciements<br />

Théâtre de Gennevilliers<br />

MC 93 Bobigny<br />

Théâtre des Amandiers-Nanterre<br />

Théâtre Paris-Vill<strong>et</strong>te<br />

équipe du CDN de Normandie - Caen<br />

équipe du Festival de Pierrefonds<br />

équipe du Maillon-Théâtre de Strasbourg<br />

Yann-Joël Collin - au suj<strong>et</strong> de La Cie<br />

« Henry IV est le titre générique de deux<br />

pièces qui commencent toutes deux par une<br />

lutte pour conquérir ou renforcer le pouvoir<br />

du Roi <strong>et</strong> qui s’achèvent toutes deux par la<br />

mort du monarque <strong>et</strong> un nouveau<br />

couronnement. Chaque souverain traîne<br />

avec lui une longue chaîne de crimes.<br />

Chaque pas vers le pouvoir est marqué par<br />

des meurtres, des violences <strong>et</strong> des parjures.<br />

L’élimination des ennemis n’ayant pu être<br />

totale, chaque fois revient d’exil un fils, un<br />

p<strong>et</strong>it-fils, un frère des victimes défendant<br />

le droit bafoué ! Et lorsque, à son tour, le<br />

nouveau héros coiffe la couronne, il<br />

compte autour de lui ses ennemis. Le<br />

cycle est immuable, broyant les hommes.<br />

Ici le souffle de la comédie traverse la<br />

tragédie, une comédie énorme, à la mesure<br />

de la corpulence de Falstaff, le bouffon,<br />

qui impose le règne du délire <strong>et</strong> de la<br />

débauche. Ici le Théâtre du Monde se confond au théâtre de la<br />

scène. Ici l’Histoire repoussera les jouisseurs dans un coin sombre<br />

avant de les bannir brutalement du nouveau théâtre qu’elle se<br />

destine… Exit le Bouffon. Mort du théâtre. »<br />

« La liberté du dramaturge Shakespeare vis-à-vis de l’Histoire : il<br />

n’imite pas les faits, ne tente pas de les expliquer, mais saisit le<br />

mouvement qui les produit ; il surprend l’Histoire en pleine<br />

action. C<strong>et</strong> Henry IV n’a pas de panache blanc, ni de cheval à<br />

crever pour un royaume. Entre l’assassinat de Richard II <strong>et</strong><br />

l’avènement de Henri V, son règne dure ici deux ans. C’est un<br />

roi de passage. C’est une transition, confuse, dont profite le<br />

théâtre : dans un temps d’incertitude <strong>et</strong> de bruit, l’Histoire,<br />

dépouillée des discours, des savoirs, est en train de se faire. Le<br />

théâtre ne représente plus l’Histoire, il la crée. »<br />

Yann-Joël Collin - au suj<strong>et</strong> de Henry IV<br />

65 > saison 1998-1999

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!