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mars 2012 - Mairie de Champigny sur Marne

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« Tout reste<br />

àconquérir ! »<br />

La grand-mère, Louisette,<br />

94 ans : mémoire vivante<br />

d’un siècle d’émancipation<br />

<strong>de</strong>s femmes…<br />

Repères<br />

1918<br />

Naissance <strong>de</strong> Louisette.<br />

1938<br />

Naissance <strong>de</strong> Claudine.<br />

1944<br />

Droit <strong>de</strong> vote aux<br />

femmes.<br />

1945<br />

Libéralisation du divorce.<br />

Congés maternité<br />

obligatoire et in<strong>de</strong>mnisé<br />

à hauteur <strong>de</strong> 50%.<br />

1946<br />

Égalité hommesfemmes,<br />

principe<br />

constitutionnel.<br />

1967<br />

Loi Neuwirth autorisant<br />

la contraception.<br />

1973<br />

Naissance <strong>de</strong> Chrystelle.<br />

1974<br />

Loi Veil autorisant l’IVG.<br />

1983<br />

Loi Roudy interdisant<br />

toute discrimination<br />

professionnelle, en<br />

raison du sexe.<br />

1992<br />

Loi réprimant les<br />

violences conjugales. Loi<br />

sanctionnant le harcèlement<br />

sexuel au travail.<br />

2000<br />

Loi en faveur <strong>de</strong> la parité<br />

hommes-femmes, en<br />

politique.<br />

P.20 - <strong>Champigny</strong> notre ville - N° 437 - <strong>mars</strong> <strong>2012</strong><br />

Pour la Journée <strong>de</strong>s femmes, trois générations <strong>de</strong> Campinoises<br />

témoignent. Regards croisés et complices en famille, <strong>sur</strong> la<br />

condition féminine, les avancées obtenues et celles à conquérir…<br />

Femme, <strong>de</strong> mère<br />

e pont <strong>de</strong>s Soupirs, la promena<strong>de</strong><br />

«Lau bord <strong>de</strong> l’eau, le p’tit resto italien…<br />

» Autour <strong>de</strong> la table, Louisette, 94 ans,<br />

et Claudine, 73 ans, ne manquent pas une<br />

miette du récit <strong>de</strong> l’escapa<strong>de</strong> à Venise <strong>de</strong> leur<br />

petite-fille et fille, Chrystelle, 38 ans, à la<br />

Saint-Valentin ! Un instant <strong>de</strong> liberté, sans les<br />

coups <strong>de</strong> fils du boulot, les chamailleries <strong>de</strong>s<br />

enfants, les tracas du quotidien... D’une génération<br />

complice à l’autre, l’écho <strong>de</strong> femmes,<br />

au fil <strong>de</strong>s âges…<br />

le prix <strong>de</strong> la liberté<br />

« Il n’est point <strong>de</strong> bonheur sans liberté, <strong>de</strong><br />

liberté sans courage » (1) … Et la liberté, en<br />

1946, pour Louisette, nouvelle électrice, c’est<br />

aussi le divorce. « C’était un droit, mais la<br />

société ne voyait pas ça d’un bon œil, se souvient-elle.<br />

Du coup, je n’en parlais pas. »<br />

La mère, Claudine,<br />

73 ans : maman<br />

et mamie <strong>de</strong> cœur,<br />

avant tout !<br />

Pour sa fille, « pas facile d’être une enfant <strong>de</strong><br />

divorcée »… Aujourd’hui, « les mœurs ont évolué<br />

», constate Chrystelle, elle-même séparée,<br />

« même si cela reste compliqué ». Compliqué<br />

dans les faits aussi, « comme pour se loger<br />

seule, avec <strong>de</strong>s enfants. »<br />

« Le travail, c’est “ l’indépendance ! ”, affirme<br />

la jeune femme. Je ne me voyais pas tout arrêter,<br />

comme ma mère… ». Le choix <strong>de</strong> Claudine :<br />

« J’étais employée dans une as<strong>sur</strong>ance, mais<br />

j’ai préféré me consacrer à mes enfants. Je<br />

n’ai jamais regretté… Même si, aujourd’hui,<br />

je continue à travailler comme auxiliaire <strong>de</strong><br />

vie. » La menace <strong>de</strong> la précarité, le problème <strong>de</strong><br />

gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s enfants en bas âge… Des raisons qui<br />

convainquent sa fille que « toutes les femmes<br />

<strong>de</strong>vraient travailler ». Un discours approuvé<br />

par sa grand-mère : « J’ai travaillé toute ma<br />

vie, y compris les week-ends. Je n’avais pas

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